La nuit d'Halloween, voilà un événement de difficilement inoubliable. Que ce soit pour s’empiffrer de friandises, exhiber des costumes peu habituels à l’effigie d’êtres fictifs, comparer ses potirons entre paysans ou tout simplement pour l’ambiance qu’amenait cette journée, tout le monde avait une raison pour l’attendre avec impatience.

A Parmanie, la population avait décoré la ville dans ce même esprit d'Halloween. Toiles d'araignées, guirlandes froissées, masques effrayants et citrouilles évidées étaient évidemment de la fête. Dans les allées pavées de la ville traditionnelle déambulaient une multitude de personnes aux déguisements variés, allant du mignon petit Laporeille au terrifiant costume complet de zombie décharné. D'après les rumeurs, un certain Mr. Asatsu aurait organisé un événement particulier : Il aurait envoyé des hommes en veste noire, tous portant un chapeau de feutre, acheter les plus grosses citrouilles de chaque paysan et les disposer un peu partout dans la ville de Parmanie. Evidées et traitées à l’aide d’une mystérieuse substance, ces légumes auraient la faculté d’attirer les Pokémons d’un naturel agressif, fourbe, sournois ou farceur, mais ce n’était là que de simples suppositions infondées. Le vrai dans toutes ces rumeurs était que ledit Mr. Asatsu aurait bel et bien organisé une grande chasse aux fantômes, une comme on n’en avait pas eu depuis bien longtemps, et à laquelle tous étaient autorisés à participer.

Non loin de l’Arène se trouvait désormais un stand tenu par un jeune homme en veste marron, un béret sur la tête. Son rôle : Expliquer aux intéressés comment participer à la chasse aux fantômes, leur donner une liste des Pokémons pouvant être croisés lors de l’évènement et leur offrir un gadget particulier qui allait leur permettre de capturer le Pokémon qu’ils croiseraient tout au long de l’évènement. Ledit gadget n’était qu’une simple lampe de poche à la poignée rayée d’orange et de noir à laquelle avait été intégré le même dispositif de capture que celui d’une PokéBall. Une fois pointée sur un Pokémon, l’objet le convertirait aussitôt en énergie et l’absorberait. Sa capture terminée, le dresseur n’aurait plus qu’à transférer le monstre de poche vers une ball de capture au choix, préalablement achetée, avant de rendre le gadget désormais inutilisable au stand. Ce que le public ne savait pas, c’était que seuls des Pokémons ayant consommé, ne serait-ce qu’une faible portion, de citrouilles traitées par les employés de l’organisateur seraient capturable. Et oui, car sinon, les lampes de poche auraient certainement pu servir à quelques voleurs.

Désormais, les participants n’avaient plus qu’à se presser de partir chercher les Pokémons, dont la bonne majorité s’étaient amusés à se cacher dans les citrouilles évidées, à les faire voler dans le ciel et à subtiliser les bonbons qu’avaient mis tant de temps à amasser les enfants.

Règlement :

- Inscription sur le topic approprié, dans cette section requise avant de poster.
- Message de 30 lignes minimum pour recevoir son Pokémon.
- Tentez de mettre en avant le fait qu’il faille chercher votre Pokémon là où il y a des citrouilles. Un Polichombr pourra très bien se cacher dans un potiron et le faire voler un peu partout dans la ville, et un Vortente pourra tout aussi bien se cacher dans un coin humide, étendant ses racines pour animer une dizaine de citrouilles qu’il lancera sur les personnes à proximité, par exemple.
- Happy Halloween

Parmani n’est qu’une petite communauté, un ramassis de petite maison au toit sympa, encastrer dans la montagne. Ce coin mériterait l’appellation péjoratif de « coin perdu » cependant quelques facteurs bien précis font en sorte de préserver le lieux de ce genre de réputation. Comme j’en sais trop rien, je ne vais pas me mettre à vous dire ce que cette ville à de bien mais cependant je sais qu’à un moment précis de l’année, les habitants ont pour coutume de sortir de chez eux à la tombé de la nuit et ce mettre à … compter les potirons du voisin. Enfin un truc du genre, vous voyez ? Ou bien, je dois complètement viser à côté, enfin bref.

Aujourd’hui, le petit village faisait face à la venue d’un petit nombre de dresseur, non pas pour visiter l’arène mais chose surprenante, pour aller tâter les citrouilles du coin. Et là je vous vois venir avec vos question ; mais qu’es que des gens comme les dresseurs ont à foutre d’un carré de potiron gardé par un épouvantail qui n’effarait même pas les rucool ? Tant mieux pour vous, j’ai la réponse ; les échos nous font savoirs qu’un nombre impressionnant de Pokémon sauvage notamment des spectres, auraient élu domicile dans les champs abandonnés, la voici la raison. (Content ?)
Sinon, j’enchaîne alors avec la venue de la miss Juárez ; à dire vrai, Lina n ‘était qu’à Parmani par pur hasard, elle n’était que de passage dans la région,

Ce fut donc un soir, le peu de nuage peinait à masquer la lune dans le ciel, la femme en blanc venait de sortir de son hôtel, la dame passait sa dernière nuit à Parmani, le lendemain, elle devait se hâter de fuire (ou quitter) la région, pourquoi… Aucunes idées. Une voiture noire métallique l’attendait à l’autre coin de la rue, accompagnait de deux hommes en ensemble noir et au physique de mâle gorille.
Lina à cet instant, regardait droit devant elle, la jeune femme ne pensait à tout et à rien de ce fait, sa "concentration", était médiocre. Un gros insecte, un ninjask qui venait sans aucuns doutes de muer, passa à côté de la voiture, attiré par la lumière des phares. Sans vraiment pouvoir l’expliquer, Lina décida de suivre l’insecte, laissant derrière elle ses deux gardes du corps.
Evidemment, elle n’avait pas la même vitesse de locomotion que le Pokémon insecte, en quelques secondes, elle perdit sa trace. Le temps de lâcher un léger soupir et la voilà qui décide finalement de retourner sur ses pas. Oui cela aurait put ce passer ainsi, cependant lorsqu’elle fit un premier pas, une espèce de bruit, un peu comme celui qu’on entend lorsqu’on piétine une branche, fit baisser le regard de la jeune femme. Ce qu’elle venait d’écraser n’avait rien d’un bois mort ou quoi que ce soit du même type. À partir d’ici le sol était presque recouvert de cette chose ; un liquide qui devait être auparavant collant mais qui à cause de l’air venait de durcir, cela formait presque un tapis étouffant les jeunes pousses. Curieuse comme tout à l’heure, elle se mit en tête de voir d’où pouvait provenir cette sécrétion. (Son départ pouvait bien attendre)

À quelques mètres de là, sur un potiron défiant toutes les lois de la logique en vu de sa taille qui rendrait presque jaloux les arbres qui l’entouraient, un Ningale venait certainement d’achever sa dernière mue. Le Ninjask de tout à l’heur devait certainement être ce petit insecte dans son nouveau corps. Enfin bref qui il était à ce moment là, n’avait aucune espèce d’importance.

Un parfait décor d’haloween ; une ambiance morbide avec un vent humide réveillant toutes les douleurs osseuses des personnes âgées, un corps abandonné au sol qui on ne sait comment commençait à prendre vie et pour terminer…Une jolie (grosse) citrouille.

…

Les citrouilles, Lina les aimaient en soupe ou encore en confiture. Quoique là, le ventre sur patte n’avait pas pour centre d’intérêt le gros légume ; la veille carapace d l’insecte était plus qu’étrange, bien que morte la peau flottait littéralement dans les aires sans aucuns battements d’ailes, comme si un spectre venait de prendre possession du corps, le manipulant maladroitement un peu à la manière d’un enfant qui le ferait avec une veille marionnette cassé ou un pantin mal fichu qui aurait fini ses jours au rebu. Es que cette carapace sans chaire respirait ? Es qu’elle était vivante ? Aucunes importance, ce qui comptait le plus c’est que la chose plaisait beaucoup à Lina, encore plus que la mite de tout à l’heur. Autant tenter une petite capture et voir si le Munja aimait bien les luxs balls … Mais, la règle du jeu voulait qu’avant de tenter quoi que ce soit, il fallait affaiblir l’adversaire. Mais comment une veille peau abandonnée pourrait opposer une résistance physique… Aucune idée de toute façon on s’en bas les noix. Quoique là, avec un minimum de connaissance, les combats contre les munjs ce résumaient à "tous ou rien"

Sans dire un mot, elle sortit une balle qu’elle ouvrit aussitôt, dans l’habituel flash lumineux, les traits du Pokémon choisi pour ce combat commençaient à se dessiner ; un corps blanc et froid comme la glace et des allures de fantôme, voici ce qui pourrait rapidement décrire la momartik.
Rapidement, le Pokémons des régions polaires envoya la première attaque, ou déclencha plutôt une petite tempête de neige, histoire de prendre le contrôle du terrain……Comme si il ne faisait déjà pas assez froid comme ça, enfin bon. L’autre insecte, perdu dans la neige tourbillonnante ne savait plus trop où donner de la tête et pour ne rien arranger, momartik s’amusait à tourner autour de lui comme pour le narguer, il essaya tant bien que mal d’envoyer une onde folie, mais la boule fluorescente s’éclata contre la citrouille, la tempête de neige augmentait considérablement l’esquive et la vitesse du Pokémon de Lina. D’ailleurs elle ordonna d’enchaîner avec une autre capacité du type glace, mais la carapace de mite n’eut aucuns dégâts, sons corps avait comme absorbé l’attaque, elle et les dégâts que la grêle aurait put occasioner. Les Munjas étaient surtout connus pour cette capacité, la garde mystique. Mais malgré cela, l’insecte n’était pas du tout résistant, et les déplacements du momartik lui donna rapidement le vertige…
Mais les plus belles choses ont souvent une fin tragique (enfin fallait dire un truc j'ai sorti ça). Un homme, typique gros montagnards avec sa grosse barbe grises qui empestait le putois, ses vêtements chaud, sa canne et son racaillou de poche…

- Excuuse euh mademoiselle, vous êtes rentré dans le champs sans prendre la

l'homme avait du mal à articuler, il venait sans doutes de courir et là il peinait à reprendre son souffle.

- Pardon? Soufflez un peu avant d'ouvrir le trou d'où sort tous vos mots…

Évidement que la venue de cette brute des montagnes l'agacé, elle qui était entrain de tranquillement se faire un nouveau copain. En parlant de l'autre là, il semblait avoir retrouvé ses esprits et n'était pas content d'avoir était secoué quand à l'autre spectre des neiges, elle trouvait drôle de taquiner l'insecte en lui cachants les yeux ou en lui soufflant en pleine face… Irrécupérable.

- Ça ne sent pas bon… Pourquoi ça pue le choux pourri ?

- Wé excusez moi j'ai mangé du choux à midi enfin bref vous n'avez pas le droit d'attaquer les pokémons de la propriété enfin prenez cette lampe et pointez là vers euh vous voulez le munja ou la momartik?

Et le garde lui tendit une espèce de lampe torche tout en continuant de lui expliquer que c'est ainsi qu'il fallait capturer les fantômes caché et tout le reste du blabla qui va avec.
Évidement Lina était agacé, un gros babouin intervenait comme ça pour lui faire la leçon et qui plus est, confondait le spectre convoité avec momartik? Pas contente, elle n'était pas contente du tout et n'allait pas se retenir de lui montrer.
Pour commencer, elle lui prit la lampe violemment des mains, mais en quoi cette lanterne était unique? Bon disons qu'elle avait la même forme que celle de la boniche de ses six ans qui venait tous les soirs éclairer sa grosse penderie pour lui prouver que les monstres n'existe pas.

- N'importe quoi? Vous me prenez vraiment pour une idiote! votre truc me fait plus penser aux accessoires mal conçu que les vendeurs cherches à revendre aux pigeon… Un peu comme vous.

Encoure un peu elle allait se mettre à casser l'objet sur la tête du pauvre homme qui n'osai répondre.

- HAhaha alors comme ça si je…

Elle alluma la lampe et dirigea le faisceau vers la carapace hanté et… et voilà quoi.

- Ah oui ça marche votre truc… mais MAINTENANT VOUS ÊTES CONTENT L'INSECTE EST DANS LE TUBE JE FAIS COMMENT MOI POUR LE RÉCUPÉRER?

- uh

Elle ne lui laissa même pas le temps d'en placer une de plus elle était plutôt en position de demander quoi que ce soit avec sa momartik derrière elle.

- Non mais je suis pas votre bonne hin! Débrouillez vous pour que ce que contient ce tube finisse dans cette lux balle. Ah faite attention, j'ai pas envie d'avoir une trace de vos doigts graisseux sur ma balle .

Comme ça c'est dit. Et pour résumer la fin, le gardien donna la lux balle du munja à sa nouvelle maitresse (sans allusions…) et se prit une droite pour avoir toucher un objet appartenant à la miss.

[Edit by Sacrys : 102 lignes, pas mal du tout. Attention tout de même à la présentation, la ponctuation et à l'orthographe. J'étais très tenté de te pénaliser sur 10 lignes ou plus.]

Capture:

- Bouh !

Le bruit d'un os brisé s'ensuivit, alors que Kotaro venait de laisser son poing partir sur un honnête marchand qui faisait un peu d'animation dans les rues de Parmanie. Les réflexes d'acier du maître d'arts martiaux n'étaient décidément pas à leur place contre les fragiles visages voulant divertir les touristes. Après s'être plié en mille et une excuses et avoir dédommagé sous forme de paiement, Kotaro repris sa route dans la ville, le porte-monnaie bien plus léger.

Un soupir de déception ne pu lui échapper. Pour la première fois qu'il explorait Kanto, voilà qu'il était totalement fauché, sans le sous, lors d'une festivité des plus plaisantes au monde. Son ventre gargouillant le fit soupirer de plus belle, alors qu'il errait à travers les divers stands ouverts, dont les odeurs alléchantes lui titillaient les narines. Hitori ne cessait de piailler pour signifier son ennui, car non seulement avait-elle le ventre aussi vide que celui de son maître, mais de plus, lorsqu'elle souffrait d'inactivité, elle avait tendance à devenir désagréable. Sans oublier que sa curiosité sans borne d'Hitori pouvait amener la petite créature à s'égarer et à se perdre.

Cependant, un petit kioske attira son attention alors qu'il marchait sans grand intérêt dans les rues. Celui-ci annonçait une chasse aux fantômes à travers la ville. Curieux, et attiré par le faible prix, le champion de l'île d'Irisia se dirigea vers la petite table. À la suite d'une légère mise à joru des informations, Kotaro reçu une lampe-torche et une carte de la ville. Ainsi, aidé par son nouveau gadget d'une nuit et une boule de plumes surexitée par l'activitée, il se mit à la recherche des fameux "fantômes".

Cependant, après quelques minutes de recherche, Kotaro réalisa que l'activitée était bel et bien sérieuse, et que de nombreux pokémons fantômes se promenaient dans la ville. Au détour des ruelles, quelques passants hurlaient de frayeur en parlant de citrouilles volantes, de bonbons lancés pour faire fuir des gens, et ainsi de suite. Pourtant, Kotaro manqua de temps à de nombreuses reprises et alors qu'il arrivait sur les lieux du crime, les citrouilles étaient soit vides, soit en cavale et il ne restait que quelques morceaux de l'intérieur.

Hitori commençait à s'activer, et ayant compris avant son maître que les citrouilles rimaient avec les pokémons, elle se mit à chercher activement les potirons afin d'aider son maître. Pendant ce temps, Kotaro, quand à lui, se contentait de marcher bien lentement, profitant des festivités pour observer les décorations et les gens profitant des activités.

Quelques coins de rue plus loin, dans une partie de la ville moins achalandée, Hitori perçu l'odeur des citrouilles éventrées. Alors que la petite Poussifeu franchit le coin du mur, elle tomba nez-à-nez avec deux immenses yeux brillants scintillant dans le noir...
... et une bouche ouverte en sourire remplie de petites dents affutées !

- HITOTOOOOOOO !!!

revenant à toute vitesse vers le champion, celle-ci se réfugia sous son chandail en tremblottant.

- Eh bin, que se passe-t-il ?
- Totoriiiiii...
- z'ai peuuuuuuur...
- Bon, allez, on va aller voir ce qui a bien pu te faire une telle frousse !

Malgré les réticences de sa petite créature de feu, Kotaro se décida bien à avancer rapidement vers la destination. Il tourna le coin, pour découvrir...

un potiron vide...

Alors qu'il repris Hitori de son chandail pour la regarder bien dans le fond des yeux afin de la réprimander, il senti soudain quelque chose remuer dans sa poche. Il recula la jambe à toute vitesse en se retournant, pour observer une petite créature aux yeux scintillant tel des diamants, la bouche pleine de bonbons, et un morceau de réglisse dans la main (ladite réglisse se trouvait précédemment dans la poche de Kotaro).

- ... fix... Tene... fix
- Toi... tu vas me rendre ça, immédiatement...

Alors que Kotaro tenta d'aller récupérer la lampe-torche dans la poche de son manteau, le pokémon se fondit dans les ombres. Une fois la lumière réapparue, il ne restait aucune trace du petit pokémon. Hitori, toujours frissonante, n'osa pas sortir de sa cachette confortable.

Le jeune champion s'agenouilla au sol, et retraça la bave gluante et colorée de bonbons du petit pokémon. Il eut un mince sourire sur le côté, alors qu'il réalisa que cette soirée allait être bien plus amusante qu'il ne le pensait au départ.

- Je vais te rattraper, petit ninja...

une coulisse fluorescente descendant d'un mur indiquait que le petit être avait grimpé sur le toit pour manger sa nouvelle trouvaille. Armé de ses deux mains et de volonté, il se lança dans l'ascencion du mur. Les prises étant nombreuses et les murs relativement bas, il réussit à grimper en peu de temps. Arrivé au sommet, il pouvait voir la petite forme gobeline penchée sur la friandise, en train de la mâchouiller avec bonheur. La vision de la petite bestiole si joyeuse d'un peu de sucre fit sourire Kotaro, qui dégaina la lampe de poche de l'évènement sans faire de bruit, en attendant qu'il termine sa sucrerie. La dernière bouchée avalée, Kotaro lâcha simplement :

- Maintenant que tu as mangé ton repas, tu peux être capturé, petit shinobi...

Le faiceau lumineux engloba le pokémon, dont les grands yeux scintillants renvoyèrent la lumière et aveugla Kotaro un instant. Puis, le corps du Tenefix vira au rouge, puis vint entrer à l'intérieur de la lampe de poche. Satisfait, Kotaro brandit la lampe de poche devant Hitori, les yeux grands ouverts de stupéfaction.

- Ma grande, nous avons un petit ninja avec nous !

Tout fier de sa capture, Kotaro revint au stand où sa soirée avait débutée, et ajouta au tout une pokéball afin d'effectuer le transfert.

- Un ninja... un Shinobi... Nobi... qu'en dis-tu Hitori ? qu'en dis-tu que nous l'appelions "Nobi" ?
- Hitoriiiiiiii !!!

[Edit by Sacrys : 63 lignes, Times new Roman size 12]

Capture:

31 octobre... C'est Halloween aujourd'hui, une fête pas comme les autres. Et pour une telle date, je porte mon ancien costume, celui de la mariée ensanglantée. C'est une jolie robe blanche, trouée sur le pan et tachée de « faux » sang. J'ai perdu mon voile troué l'année dernière, mais ce n'est pas le plus important. Ainsi déguisée, je suis de retour à Parmanie. Pourquoi me dites-vous ? Eh bien, pour la chasse au fantôme pardi ! Après la grande tombola, c'est le deuxième événement majeur. Des citrouilles de taille impressionnante ont été vidées et déposées dans les rues de la ville par des hommes habillés de noir ... Qui sont-ils ? Pourquoi des citrouilles de cette taille alors que n'importe laquelle aurais pu faire l'affaire ? Quelles cachotteries cache cette chasse au fantôme dans la ville ? Je suis là pour avoir des frissons, pour découvrir le but même de cet événement au coeur de la ville. Je me dirige vers un stand, où un homme habillé de marron attends. C'est peut-être un des animateurs de cet évènement spécial qui sait. En m'approchant de ce stand, ce dernier m'explique le but du « jeu ». L'homme en question me donne une curieuse lampe torche et une liste de pokémon pouvant être croisé au court de cette chasse. Minute, on risque de croiser des pokémons ? Ont-ils une relation avec ces fameuses citrouilles qu'on peut apercevoir un peu partout dans la ville ? Tout à un lien, j'en suis certaine. Il me révèle peu de temps plus tard que la lampe de torche sert à capturer un seul pokémon qu'on croisera au cours de cette petite aventure... Oh, c'est drôlement bien fait cette petite « excursion » ! Il m'explique également qu'une fois capturé, le pokémon peut être transféré dans une pokeball et la lampe sera rendue au stand. Très bien, une petite chasse au pokémon dans Parmanie, alors qu'il fait nuit noire. Quoi de plus effrayant quand on regarde aussi ces citrouilles vidées et leur sourire terrifiants ? Je le remercie, pour m'éloigner du stand, pour aller me promener...
- Quel silence...

En effet, ce silence un peu inquiétant est digne de ce jour si spécial. J'avance dans les rues peu à peu et je commence à avoir de plus en plus peur. Ah, il est bon ce sentiment d'insécurité quand vient la nuit, le silence ... Je n'entends même plus les grillons, seulement le souffle du vent et les feuilles des arbres qui vibrent dans l'air. Je m'approche d'une citrouille et regarde dedans avec la crainte de voir surgir un pokémon. Il n'y a rien dedans. Puis, je vois une ombre se déplacer rapidement près de moi. Je me retourne vivement et guette le moindre mouvement autour de moi, tremblante comme une de ces feuilles encore accrochées aux arbres.

Qui ... Qui est là ?

Aucune réponse... Pourtant, je sens bien qu'une chose proche près de moi. Je vois une fois de plus cette ombre se déplacer et je la vois rentrer dans une citrouille. Je déglutis à nouveau, tandis que je m'approche du repaire de cette chose qui semblait me poursuivre. J'entends de drôle de bruit, comme si quelque chose mange quelque chose... Une fois au-dessus de la citrouille, je regarde timidement dedans, mais ne vois rien...
Mais enfin, qu'est-ce que c'est ? Un pokémon ?
Je regarde la liste de pokémon, en tentant de deviner lequel pouvait oser jouer à cache-cache. Mais tous les pokémon listés peuvent être celui qui me traque ! Sauf peut-être le Vortente... Peut-être qu'un pokémon de type spectre ou ténèbres qui sait. J'entends un curieux bruit derrière moi :
Gniiiiiiiiiii
Haaaaaaaaa !

Ce truc est tout près de moi, je sursaute en criant, terrifiée. Puis je me retourne, mais plus rien. Je suis effrayée, on peut le dire. Mes jambes tremblent et refusent d'avancer. Puis je prends la lampe torche que l'homme m'avait donné et la serre fort pour chercher à encore cette ombre. Je regarde dans plusieurs citrouilles, car j'entends à chaque fois un cri qui qui semblait émaner d'elles. Ce mystérieux pokémon a le don d'apparaitre et de disparaître presque instantanément, c'est un...
- Gniiiiiiii !

Un Skelenox apparaît devant moi. Comment ça se fait que je n'ai pas pu deviner avant ? Je brandis rapidement ma torche et le pokémon se transforme en une énergie rouge avant d'être absorbée, comme l'a décrit l'homme en marron. Je soupir de soulagement, quel curieux pokémon ce Skelenox, je vais l'appeler :
- Halloween, tu seras mon nouveau compagnon.

Puis je le transfert dans une de mes pokeball, pour me diriger vers l'arène pokémon, ou était établi le stand à ses côtés... Je dépose la lampe et la liste sur le comptoir, en remerciant l'homme en marron, avant de partir...

[Edit by Sacrys : 798 mots]

Capture:

[Edit by Sacrys : 104 lignes]

Spoiler:

Attablé à la terrasse d’un restaurant chic, éclairé par la lueur d’une lampe électrique et en compagnie du directeur du Parc Safari ainsi que d’un des plus grands fermiers de la région, Sacrys tenait dans sa main gantée une poignée de cartes, jetant de temps à autre un coup d’œil à sa montre, aux jetons sur la table et aux yeux plissés de ses adversaires. S’il venait rencontrer ces hommes en cette soirée d’Halloween, alors que plusieurs personnes s’amusaient à traquer des Pokémons dehors avec des lampes de poche, ce n’était pas seulement pour jouer au poker. En fait, c’était plus une façon de les rencontrer, en remerciement de leur coopération ces derniers temps. Pour sa part, Baobab avait accepté de laisser les rails de l’arène de Parmanie survoler le Safari, à condition évidemment que nul n’emprunterait lesdits rails pour s’infiltrer dans le parc sans payer l’entrée. A côté de lui, David, fermier de profession, avait accepté de liquider une bonne partie de sa récolte de potirons pour un prix relativement peu cher, ce qui avait permit au nouveau champion d’organiser un évènement de capture, au grand plaisir des dresseurs en manque de Pokémons effrayants.

Baobab : Straight ! Dans vos dents, messieurs.

Abattant sa série sur la table, le directeur du Parc Safari lança un sourire étincelant au coordinateur d’élite qui ne semblait guère pressé de réagir devant le jeu de son opposant. Les piles de jetons sursautèrent en même temps que la table, la lumière sembla diminuer un peu avant de revenir, le fermier fit une moue déconfite et une légère odeur de caoutchouc grillé s’éleva dans les airs, s’infiltrant dans les narines des joueurs. A voir la tête du campagnard, il ne semblait pas avoir en main une série capable de rivaliser avec celle de l’homme le plus riche de la ville. Laissant mollement tomber ses cartes au recto devant lui, il annonça son jeu d’une voix d’outre-tombe.

David : Pair seulement. (à Sacrys) Et de votre côté ?

Le regard presque malsain du concerné se posa sur la table de jeu et balaya rapidement tout ce qui s’y trouvait, comme s’il faisait une dernière vérification avant d’accepter sa défaite. Faisant un grand geste du bras, se touchant une mèche du bout des doigts avant de ramener sa main au niveau de son torse tout en s’inclinant, le champion posa également au recto ses cartes sur la table et, lorsqu’il jeta un coup d’œil à ses adversaires, il s’aperçut que celui parmi eux qui, quelques instants plus tôt, souriait à pleine dents, semblait avoir complètement oublié comment retrousser les lèvres en un sourire.

Sacrys (tendant une main sûre vers les jetons) : Sur ce Flush, je crois que la partie se termine, messieurs.

David : Beau Flush, ça.

Baobab : (se tordant les mains) : Joli jackpot… J’étais pourtant sûr de mon coup… Combien cela fera-t-il donc ?

Sacrys : Deux mille Pokédollars environ si je garde mes capitaux, mais je vous fais grâce de cette somme, ne sortez pas vos portefeuilles pour si peu.

Evidemment, il ne s’agissait pas là d’un geste généreux seulement pour l’honneur et la bonne conscience, mais plutôt d’une sorte de politique sociale : Faire en sorte que les autres lui soient redevables ne pourrait que lui être bénéfique sur la durée. Ainsi, le directeur du Parc Safari et le fermier pouvaient donc conserver chacun leurs billets bien au chaud dans leurs poches ou, à défaut d’avoir de l’argent liquide, leurs chèques. De nouveau, la lumière diminua avant de revenir, mettant plus de temps à retrouver son éclat cette fois. Le champion lança un coup d’œil agacé à la lampe avant de plonger sa main à l’intérieur de son costume pour en sortir son Pokématos au coloris noir cosmos. D’une pression de l’index, il alluma l’appareil afin de voir la petite horloge numérique, en bas de l’écran, affichant l’heure.

Sacrys : Je suis navré mais je crois que le moment de nous quitter soit enfin arrivé. C’était un plaisir de jouer et de discuter avec vous par cette fin de soirée d’Halloween.

Baobab : (serrant la main de Sacrys) : Quel dommage que vous soyez déjà amené à partir. Je vous souhaite une bonne soirée.

David (serrant à son tour la main du champion) : De même, bonne soirée.

Après s’être levé et avoir souhaité à son tour une bonne soirée aux deux autres hommes, le champion marcha vers le portail du restaurant. Derrière lui, sans prévenir, la lampe qui ne cessait de perdre et gagner de l’intensité grilla dans une petite explosion d’étincelles, cessant d’éclairer la table.

* * * * * *


Stevens : Il ne reste plus beaucoup de lampes de torche, monsieur. Ne serait-il pas judicieux de mettre fin à la distribution maintenant ?

Sacrys : Déjà pressé de quitter ton poste, Stevens ? Je croyais que tu étais enthousiaste à l’idée de t’occuper du stand.

Vers le centre de Parmanie, une petite ville côtière, se trouvait, en cette soirée d’Halloween, un stand tenu par un homme à la silhouette fragile, coiffé d’un béret marron. Assis sur une caisse de bois, agitant quelques lampes de poches au coloris mi-rouge, mi-blanc, rappelant singulièrement les Pokéballs communes, l’individu tentait d’attirer les passants pour leur proposer une activité relativement divertissante au milieu de ce petit bout de pays : Partir à la chasse aux spectres. Dans toute la ville, était-il chargé de dire, des potirons « spéciaux » (il avait pour consigne de ne pas trop expliquer ce qui était arrivé à ces cucurbitacées), répartis un peu n’importe où, avaient la faculté d’attirer les Pokémons sauvages du coin, et plus particulièrement les Pokémons friands de citrouilles ainsi que les Pokémons spectres. Ces derniers pouvaient être capturés à l’aide simplement d’une torche électrique, sans grands efforts, pourvu qu’ils aient déjà consommé de l’exceptionnel potiron. Certes, l’évènement attirait bien du monde, jeunes et vieux avaient l’occasion de se prendre pour des chasseurs de fantômes, de récupérer facilement au passage de nouveaux compagnons pour leur équipe, mais, de son côté, le présentateur chargé de distribuer les gadgets finissait bien par s’ennuyer. La tâche de répéter le même discours à tous les intéressés finissait par devenir harassante, au bout d’un moment.

Stevens (en baillant) : Bien sûr que je l’étais… Mais là je suis exténué, je ne pensais pas que vous me feriez veiller même jusqu’à onze heure…

Sacrys : Mais voyons, montre-toi un peu plus fort. (désignant une caisse en bois) Combien reste-t-il de ces gadgets, dis-moi ?

Stevens : Environ quatre, voir six à tout casser.

Sacrys : Bon et bien… Je pense que tu peux dans ce cas laisser le stand et aller te reposer, je chargerais du monde de venir tout ramasser. Si le cœur t’en dis, prends donc une de ces lampes et tente de capturer un spectre traînant dans les environs.

Stevens : C’est vrai ? Oh, merci, je crois bien que c’est ce que je vais faire. (s’empare d’un de ces gadgets à bout de bras en se penchant vers la caisse) Parfait…

Sacrys (à part) : Il ne disait pas un peu plus tôt être fatigué ou quelque chose dans le genre ?

Stevens : … J’espère juste ne pas tomber sur cet affreux Motisma dont tout le monde parle. A ce qu’un groupe de jeunes dresseurs m’a dit, il brillerait d’une étrange lueur et s’amuserait à électrocuter les gens tout comme à griller les lanternes électriques installées dans certains potirons. Il aurait même commencé à s’en prendre aux lampes en général, pour le simple plaisir de court-circuiter, dit-on.

Sacrys : Intéressant… Dans ce cas, j’espère qu’il sera rapidement capturé, j’espère éviter que l’opinion publique ne me tienne responsable de tout ce gaspillage de lampes… (saisissant à son tour, non pas une mais deux lampes de poche) Je crois même que je vais peut-être aller m’en charger en personne. On n’est jamais mieux servi que par soi-même.

Stevens : Et bien, bonne chance, héhé, je doute qu’une deuxième lampe fera la différence. Le dernier à l’avoir rencontré est revenu se plaindre au stand, les cheveux dressés sur la tête, tout secoué de spasmes. Pauvre gars, j’ai du lui donner une tablette de chocolat pour le calmer.

Sacrys : Hum… Et où pourrais-je croiser ce Motisma, à ton avis ?

Avant que n’aie pu répondre le majordome chargé du stand pour la soirée, un hurlement retenti un peu plus loin, suivit d’une déflagration de flammes s’élevant dans le ciel depuis l’origine du bruit, venant certainement du quartier résidentiel Sud-Est. S’élevant vers le haut, entre ciel et terre, le nuage enflammé ne mit pas longtemps à se dissiper, et la seule source de chaleur au loin fut alors les cheminées, déjà alimentées en bois en ce mois d’octobre à cause du froid venant du littoral. Cependant que les flammes cédaient leur place à l’obscurité, de nouveaux cris parvinrent aux oreilles du champion malgré la distance. Vraisemblablement, quelque chose faisait des dégâts plus loin, et mériterait certainement d’être calmé le plus tôt possible.

Sacrys : … Finalement, je crois déjà connaître la réponse à ma question.

* * * * * *


Traversant les ruelles comme un carreau d’arbalète, esquivant passants et Pokémons, le champion ne mit pas bien longtemps à arriver sur les lieux. Devant lui, une vieille femme terrorisée, les mains crispées sur les épaules d’une adolescente qui devait être sa petite fille, jetait des coups d’œil apeurés tantôt à droite, tantôt à gauche, à croire qu’elle venait de voir une abomination véreuse constituée de divers cadavres cousus entre eux passer. Sans perdre de temps, poussé par sa traque qui l’avait mené jusque là ainsi que par son rôle social de champion d’arène, Sacrys vint aborder l’ancienne. Son sourire charmeur tout comme ses yeux plissés dans une expression allègre ne tardèrent pas à attirer l’attention de ses interlocuteurs, les mettant immédiatement en confiance.

Sacrys : Bonsoir, puis-je vous venir en aide ?

Fille : Oh, mais c’est le champion…

Vieille dame : O- Oui… Un… Un…

Sacrys (faisant un clin d’œil à l’enfant l’ayant reconnu avant de regarder fixement la vieille) : Doucement, tout va bien. Dites-moi juste ce qui s’est passé.

Vieille dame : Un four… ambulant… enflammé… bûches… et… et…

Sacrys (à part) : Oulà, niveau communication, ça commence mal. Voyons si la fillette pourrait m’en dire plus. (d’une voix calme, tellement calme que si les propos auraient été ironiques, le ton en aurait paru terrifiant) Vous, petite demoiselle, pourriez-vous m’expliquer ce qui s’est passé ?

Fille (à part) : Oh, il me vouvoie… (d’une voix beaucoup plus sûre que celle de la vieille dame) En fait, un four s’est récemment animé dans la maison et s’est mis à cavaler dans tous les sens, crachant des masses de flammes. Il a même mis feu aux réserves de bois pour l’hiver et à quelques bidons, occasionnant un petite explosion…

Sacrys : Oh… Et où est donc passé ce fameux four ?

Fille (pointant du doigt un peu vers sa droite) : Je crois me souvenir qu’il a finit par filer là-bas, dans ce coin sombre, au bout de la ruelle. Si vous comptez aller le chercher, soyez prudent.

Les yeux perçants du champion cessèrent de fixer le visage à l’expression mitigée de l’adolescente pour scruter l’espace désigné. Ce quartier résidentiel de la ville formait en réalité un rectangle où les côtés se trouvaient être les rues, possédant sur une des largeurs un appendice donnant sur une étroite ruelle terminée par un cul-de-sac. C’était précisément dans cette petite prolongation que devait se cacher la vile créature. Un coup de lampe et l’histoire serait réglée, se dit intérieurement Sacrys.

[Thème musical : Dracula's Castle]

Tandis que, tel un assassin, le spécialiste des Pokémons Poison avançait à pas feutré vers l’antre de la bête, le sol sembla légèrement trembler. Ce qui fut initialement une petite secousse ridicule et isolée devint progressivement un véritable roulement de tambour. Une chose approchait, ce qui fut tout d’abord une silhouette floue, auréolée d’une lumière orangée arrivant difficilement à percer l’obscurité, prit progressivement la forme d’un four animé par magie, plongé dans un manteau d’énergie à mi-chemin entre le feu et l’électricité. De cette couverture enchantée surgissaient deux rays d’énergie, lumineux, terminés en leur extrémité par une paire de moufles de cuisine. Il s’agissait là du Motisma, hantant un appareil électroménager, se déplaçant en sautillant, faisant vibrer le sol à chaque fois qu’il progressait vers le champion. De temps à autre, des étincelles scintillantes fusaient autour du corps qu’avait emprunté le spectre, signe caractéristique des chromatiques. Ainsi, il s’agissait bel et bien du fantôme évoqué par Stevens.

Sacrys : Voilà mon vandale qui s’amuse à griller les lampes et effrayer les habitants.

Motisma : Môo…

Sacrys (Pointant sa torche vers le four errant) : Navré, petite créature, mais ta carrière de fantôme farceur s’arrête ici même, face à cette torche.

La réaction de ladite petite créature ne se fit pas attendre, bien qu’elle n’ait probablement pas saisi que la torche était à présent capable de l’aspirer à la façon d’un aspirateur engloutissant les moutons de poussière d’un vieux grenier. Tandis que la portière du four s’ouvrait d’un coup sec, un torrent de flamme fusa dans la direction du champion qui n’esquiva qu’au dernier moment d’un preste pas de côté. Bien que son costume eu été ignifuge, son propre corps ne l’était pas. Ainsi, il ne tarda pas à détecter la caractéristique odeur de roussi qui annonçait que le bout d’une de ses mèches de cheveux avait été carbonisé par l’attaque.

Sacrys (à part) : Ah ça, on peut dire que j’ai eu chaud.

Motisma : Môo… Môo… Môootisma…

Sacrys : Bien tenté, mais inutile. (retroussant les lèvres en un effrayant sourire) Allez, bonne nuit.

Le pouce du champion glissa vers l’avant, dans la direction du bouton de la lampe afin de l’allumer tandis que le spectre le regardait d’un air relativement mécontent. Songeant probablement que ce dernier comptait riposter à présent qu’il avait bien failli se transformer en tas de cendre, le four ambulant décida de ne pas laisser de répit à celui auquel il faisait face. Ne permettant pas à son adversaire humain le moindre mouvement de doigt, le spectre envoya une fulgurante décharge électrique dans la direction de ce premier. Plutôt que de foudroyer l’être organique, l’éclair vint plutôt frapper de plein fouet le gadget en plastique, plus proche, le propulsant hors des mains de son utilisateur. Veinard, l’appareil électroménager ambulant l’était, car s’il n’avait pas eu l’idée de génie de poursuivre son offensive, il aurait très probablement été capturé par le rayonnement lumineux une fraction de secondes plus tard.

De son côté, Sacrys fit instinctivement une tentative d’esquive, sans succès, mais son arme lui sauva involontairement la mise. Vraisemblablement, le Pokémon méritait bien toutes les rumeurs qui circulaient à son sujet. Fort, il l’était assurément, mais rapide, pas forcément. Suite à ses deux premières actions, il venait de permettre à l’assassin d’analyser parfaitement sa façon d’agir. Ce dernier, en effet, avait finit par comprendre que chacune des attaques du Motisma demandait une certaine préparation, tel qu’ouvrir la portière de son four avant de ne cracher des gerbes de flammes ou plisser les yeux et lever vers le ciel ses mitaines avant de ne pouvoir invoquer les pouvoirs de la foudre. En partant de cette première constatation, le champion espérait bien pouvoir dorénavant anticiper tous les assauts à venir de la créature.

Motisma : … tisma ?

Alors qu’une lueur d’incompréhension naissait dans les yeux éthérés du spectre qui devait probablement avoir l’habitude de faire mouche à chaque usage de capacité, l’homme de noir vêtu bondit en arrière avec une agilité insoupçonnée et récupéra la torche électrique. Remarquant judicieusement qu’il ferait mieux d’agir et d’éliminer rapidement son coriace adversaire, pour la seconde fois, le Motisma leva ses moufles vers le ciel et sembla se charger en énergie électrique. Cette fois, cependant, sa cible ne se laissa pas faire. Toujours avec cette prestance de Massko, l’assassin fit un saut de l’ange suivit d’une roulade pour se retrouver derrière une imposante benne à ordure, constitué essentiellement de plastique, si on omettait les attaches rouillées, en fer, du couvercle. Laissant l’obstacle encaisser l’assaut électrique à sa place puis dégager une odeur nauséabonde de déchets brûlés, Sacrys prépara son doigt sur le bouton censé enclencher le mécanisme de la torche. Avec vigueur, il ramena les genoux vers le torse, chargeant son coup, puis les déplia, frappant brutalement le bac plein de déchets fumants qui fila, aidé par de petites roues grinçantes, dans la direction du four. Sans perdre de temps, il reprit son équilibre et bondit par-dessus l’obstacle qui avait réussi à attirer l’attention du Pokémon.

Sacrys (appuyant sur le bouton) : Hasta la vista, baby.

Comme on presse la gâchette d’un revolver déchargé en s’attendant qu’un coup de feu fictif retentisse, le champion pressa le bouton de la torche en s’attendant de voir le spectre se faire absorber par un ray de lumière, mais il n’en fut rien. Il aurait très bien pu ne pas du tout tenter d’allumer son arme, il n’y aurait eu pas le moindre changement. Lorsqu’il fit cette terrible constatation, il était bien trop tard : La torche, suite à la décharge qu’elle avait reçue plus tôt, ne fonctionnait plus ! Regardant d’un œil intrigué cet Homme-Lémurien faire des sauts d’acrobates dans les airs, le Motisma sembla pendant un instant ne pas vouloir réagir, mais finit par se décider à attaquer en voyant que sa cible ne pourrait cette fois pas esquiver pendant toute la durée de son saut-plané. Quelques flammes léchèrent les contours de la portière du four qui s’ouvrit infiniment lentement. Il suffisait désormais de bien ajuster le tir pour que…


La benne qui fonçait dans la direction du Motisma depuis tout à l’heure cogna la créature de plein fouet, la sonnant momentanément, refermant avec brutalité la portière et emprisonnant la déflagration enflammée qui allait à l’instant en jaillir. Semblable à une cocotte minute trop pressurisée, le four ambulant avait bloqué une énorme quantité d’énergie lorsque sa bouche fut fermée de force, l’empêchant de vomir du feu sur le champion. Ce dernier, depuis les airs, put alors assister à l’explosion de l’appareil électroménager, désormais tout à fait inutilisable.

Sacrys (retombant avec une certaine grâce au sol) : Et beh, affaire classée.

Motisma : Môo…

Sacrys : … Trop beau pour être vrai.



S’extirpant lentement du four, une poche de plasma parcouru par un courant électrique à haute tension fit surface. Auréolé d’une singulière lueur, des étincelles orangées fusant parfois autour de sa silhouette, la chose tourbillonna un peu avant de faire face un instant au champion. Ce dernier avait maintenant devant lui le véritable Motisma, et non pas un quelconque appareil ménager hanté. Un rictus se dessina sur ses lèvres tandis qu’il empoignait de sa main gauche l’autre torche électrique, toujours en bon état et accrochée à sa ceinture, en vu de la pointer droit vers le spectre.

Sacrys : C’est fini maintenant …

Avant même que le gadget n’eu pointé devant Sacrys, sa cible s’était volatilisée. Comment avait-elle fait et où était-elle passée ? Il ne saurait vraiment le dire, mais quelque part dans son subconscient, il savait qu’elle n’aurait pu s’enfuir ainsi, après s’être si férocement engagé dans la bataille, et devait probablement être embusquée tout proche. Sur ce point, il ne se trompa pas, car à quelques pas derrière lui venait alors de s’animer un nouvel appareil électroménager. Un bruit lourd, familier, saccadé, commença à résonner derrière l’homme à la lampe : Un bruit… de machine à laver.

Motisma : Môooti, môo…

Sacrys : … Ou pas.

Motisma : MÔO !

Hausse du ton, premier signe d’énervement de l'adversaire, forte probabilité que ce dernier passe à l’attaque. Par réflexe de survie, Sacrys effectua un agile saut latéral, et évita ainsi de se faire arroser par un puissant jet d’eau. Rapidement, il pivota sur lui-même pour faire face à la créature qui venait d’adopter une nouvelle forme en s’infiltrant à l’intérieur d’une vieille machine à laver, abandonnée quelque part dans cette impasse par les habitants du coin. Visant le champion du tuyau sectionné qui dépassait de son nouveau corps, le Motisma ne tarda pas à envoyer un second tir aqueux dans sa direction, sans grand succès.

Sacrys : Il commence à devenir fatigant, ce Motisma...

Tout le monde, et même la vieille dame ainsi que l’adolescente, semblait avoir quitté la rue désormais, à moins que quelques personnes isolées fussent encore dans les parages mais hors du champs de vision, réduit en raison de l’obscurité, de l'assassin. Face à lui, le spectre ne cessait de propulser jets d’eau sur jets d’eau dans sa direction, si bien qu’il était forcé de danser, tantôt en sautillant vers la gauche, tantôt vers la droite, pour éviter de ne se prendre les assauts répétés en plein dans la tête. Et même s’il avait pu prendre un quelconque petit répit, il était hors de question pour lui de risquer de perdre sa deuxième et dernière arme en s’arrêtant pour viser avant d’éclairer, devenant ainsi une cible extrêmement facile.

Tandis que les salves de jets d'eau s'enchaînaient dans sa direction, Sacrys vint à remarquer que les murs encadrant l'impasse présentaient de nombreux trous et irrégularités, de sortes qu'il était possible de les escalader sans grande difficulté. D'ailleurs, une seconde benne à ordure, fermée, pouvait toujours aider à prendre de la hauteur pour s'accrocher aux rugueuses surfaces que comptait bien utiliser le champion. Choisissant judicieusement le moment où il briserait cette ridicule valse pour filer tel un Lineon vers l'obstacle, l'homme en costume parvint à y mettre le pied suite à un spectaculaire bond, puis à l'utiliser comme appui pour sauter encore plus haut et passer la main à l'intérieur d'un gros trou dans le mur Nord. Bénéficiant d'un certain laps de temps au cours duquel il était à peu près sûr de ne pas se faire attaquer suite à l'effet de surprise provoqué, l'agile champion d'arène employa toute sa force pour se hisser jusqu'au point alors atteint et grimper jusqu'au sommet du mur. Ceci fait, les assauts recommencèrent dans sa direction, mais étaient dès lors tellement imprécis vu la distance et la rage frénétique du spectre qu'il n'eut point à y prêter grande attention. Sa concentration n'était alors reportée que sur la mince bande sur laquelle il courait afin d'arriver le plus tôt possible au niveau de son adversaire, sachant que canaliser des tirs à courte portée à travers un tuyau deviendrait un véritable calvaire pour ce dernier. Mais ce n'était pas tout...

Sacrys : A ton tour de déguster ! Valse des lames !

... Il comptait également amputer le nouveau corps du spectre en tranchant ce même tuyau. Se laissant choir sur sa proie tel un Roucarnage sur un Chenipan, l'assassin fit sortir de son costume deux lames que nulle n'avait jusqu'alors remarqué sur lui : Deux couteaux balistiques. Qui aurait pensé que le charmant coordinateur se déplacerait véritablement armé en cette paisible soirée d'Halloween ? Mêlant force et souplesse, il tomba sur l'appareil électroménager et fléchit les jambes à la réception. Puis, brandissant ses deux armes létales, il entama sa macabre danse tout autour de son ennemi. Evitant avec grâce chaque vaine tentative de son adversaire de l'arroser, il lacéra la carrosserie de la créature de ses deux armes tranchantes, frappant par devant, puis un instant plus tard par la droite. Ses multiples assauts ne s'arrêtèrent pas à la simple carcasse de la machine à laver, mais vinrent également toucher sa propre arme : Le tuyau. Ce dernier, entaillé, déchiré, totalement déchiqueté, ne tarda pas à ne plus être d'aucune efficacité, privant son propriétaire de sa meilleure capacité offensive. Enfin, lorsque l'objet animé sembla sur le point de rendre l'âme, le champion cacha prestement ses lames pour braquer sa torche dessus. Aucune riposte n'était à craindre, car même si le Motisma l'aurait voulu, il n'en aurait pas eut la force.

Sacrys : Plus d'appareils abandonnés ici, plus de possibilité de t'enfuir. Cette fois, ton compte est bon.

La lampe s'alluma, le faisceau de lumière perça l'obscurité et chercha son chemin vers le spectre à bout de force, l'éclairant, le faisant briller telle une étoile scintillant dans le ciel nocturne, drainant son être, l'absorbant, le convertissant en simple énergie. Lorsque la torche s'éteignit, plus aucun spectre, plus d'appareil ménager ambulant, seulement deux carrosseries : L'une lacérée, l'autre brûlée. Bien que le Motisma ait donné du fil à retordre à Sacrys, il n'était désormais plus qu'énergie stockée à l'intérieur du gadget, attendant d'être transféré dans une Luxeball. Après tous les efforts fournis pour en venir à bout, le champion comptait bien en faire un de ses Pokémons et l'ajouter à son équipe. Son nouveau compagnon... Ou non, sa nouvelle arme allait certainement pouvoir l'aider à accomplir son ultime objectif...

[Edit by Sacrys : 4120 mots]

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