Une folle,une créatrice...un combat et un oeuf?[Pv Lina]

C'était une nuit d'orage qui s'abattait sur la ville de Céladopole. La grande ville était plongée dans le noir. La foudre avait endommagé des câbles et l'électricité en était coupée. Des courageux s'aventuraient avec leur Pokémons afin de rétablir le contact,mais la pluie et l'obscurité rendaient la tâche bien difficile.

Azuki,elle,restait tapie sous une couverture,des boules Quies dans les oreilles pour atténuer le bruit,Galopa qui s'agitait pour rassurer sa dresseuse et un œuf qui bougeait de temps en temps. Les éclairs à l'extérieur se déchainaient et le tonnerre grondait. La foudre reflétait sur les vitres de la chambre que la dresseuse avait réservée. Sur ces même fenêtres,la pluie jouait un son répétitif. Les gouttes martelaient le verre dans un bruit de plus en plus fort et d'un coup,le son s'arrêta,laissant enfin la jeune femme sombrer dans un profond sommeil.


Le lendemain matin.

Une douce brise matinale vint frapper sur les vitres,encore humides. Le petit son émis par le vent qui passait entre les branches d'un arbre proche réveilla Galopa en premier. L'équidé ardent se dirigea vers la vitre et regarda dehors. Rien ne laissait dire qu'un gros orage avait frappé la veille,si ce ne sont les flaques d'eau qui s'évaporaient. Les pavés des rues étaient encore un peu mouillé,mais ils séchaient déjà sous le beau soleil qui s'élevait dans le ciel bleu. Les nuages,presque absents de cet océan azuré,se déplacent lentement,poussé par un vent faible.

Aux environs de 11 heures,Azuki sorti de ses brumes et s'assit sur son lit. Après un long soupir,elle se leva et se dirigea vers la coiffeuse blanche. Elle s'assit devant et constata les dégâts de cette nuit orageuse. La dormeuse avait les yeux rouges,les cheveux en pétard et le maquillage qui avait coulé(elle a été surprise par l'orage et n'a pas prit la peine de l'enlever). Encore un soupir et elle entreprit de corriger tout ça.

Elle se leva et entra dans la salle de bain. Elle retira sa robe de nuit pour entrer dans la douche. L'eau chaud ruisselait sur son corps,lui faisant le plus grand bien après une mauvaise nuit. Une fois lavée,elle sorti de la douche,prit une serviette et s'essuya. Elle sorti de la pièce,entourée d'un essuie attaché au niveau de sa poitrine et enturbannée d'un autre sur la tête,elle entra doucement dans la chambre et choisi une tenue dans sa valise. Une petite jupe en jeans,un T-shirt marin et des ballerines rouge seront parfaits pour cette journée qui s'annonçait estivale. Elle retourna dans la salle de bain et enfila la robe. Elle retourna dans la chambre d'un pas déterminé et sorti ses Pokémons qui avaient passé la nuit dans leur Pokéball.

La dresseuse s'assit de nouveau devant le coiffeuse et prit une brosse à cheveux et un sèche cheveux. Elle entreprit donc une longue bataille contre ses mèches rebelles et les nœuds causés par son agitation nocturne. Elle fini par en venir à bout une quarantaine de minutes plus tard. Elle saisit un fer pour se faire de jolies boucles. Encore une fois,plus d'une demie-heure fut nécessaire pour que tout soit convenable. Elle se leva et sorti un trousse blanche en cuir verni,décorée de petits strass formant le mot « Azu » et un petit cœur. Elle déposa la pochette dont la fermeture éclair résistait péniblement sur la coiffeuse. Elle l'ouvrit,le cuir se détendit immédiatement,comme libéré. Pour terminer son travail,elle entreprit de faire un joli maquillage léger.

Du vert pâle sur les paupière,il rouge à lèvre beige nacré sur ces lèvres et pour finir un peu de mascara sur les cils. Elle enfila ses ballerines,prit un sac et fit revenir ses Pokémon qui avaient bien profité. Elle sortit de la chambre et emprunta l'ascenseur de l'hôtel. Une fois dans le hall,elle prévenu le réceptionniste qu'elle s'absentait.

Le portier lui ouvrit la porte et elle sorti. La jeune femme inspira profondément et commença à marcher. Elle observait chaque bâtiment,chaque pot de fleurs,chaque Pokémon,chaque personne,comme si elle sortait pour la première fois de sa vie,Galopa en faisait d'ailleurs de même. Azuki regarda l'heure sur son GSM et décida de trouver un lieu où se restaurer. Elle entrevu une pancarte de restaurant et engagea le pas,suivie de son fidèle Pokémon feu. Une fois devant le restaurant,un serveur vint l'accueillir,lui demandant si elle préférait une table en terrasse où...il n'eut même pas fini sa phrase,que la dresseuse répondit: « En terrasse ». Il l'amena jusqu'à une table et lui tira sa chaise. Elle s'assit et prit la carte que le jeune homme lui tendait. Le serveur interpela son Pokémon et lui proposa de prendre ses autres Pokémons,afin qu'ils puissent se restaurer dans de bonnes circonstances. Avec un sourire vrai sur le visage,la jeune femme lui tendit les Pokéball de ses Pokémon adoré. L'homme parti avec et libéra les Pokémons sur une terrasse où leur camarades dégustaient des plats appropriés.

Tant dis qu'elle regardait le menu proposé,une jeune femme aux cheveux pâles attira son attention.

À ce qu’il paraît, … il a plut la veille. À ce qu’il paraît, l’orage créa plusieurs problèmes à la compagnie d’électricité. Aucune importance, elle était bien à l’abri dans son palace improvisé. Lina Juaréz, bien que loin de son île natale, continuait à vivre loin des autres, enfermée dans sa bulle de lux, la seule différance entre maintenant et avant, ne se résume qu’à une histoire de lieu. On aurait dit une réfugier politique, quoique, c’est un peu ce qu’elle était, oui était car bien que fille unique du dernier gouverneur de son île, elle n’avait plus aucunes influence, les médiats et les médecins avaient préférés son oncle à elle.

Un homme entra dans sa chambre, le stéréotype même de la brute qu’on place en première ligne dans l’armé et qui venait de se reconvertir en garde du corps de mademoiselle Juaréz. (Quand on a les moyens, pourquoi se privet du lux ?)

Il s’avança vers la jeune femme aux cheveux blancs, qui se tenait comme à son habitude, sur son fauteuil préféré. La brute habillée en chef d’orchestre s’arrêta à quelques mètres de Lina et prononça une phrase du genre « que puis-je pour vous ? » Il n’avait pas élevé la voix et n’avait pas montré la moindre forme d’impolitesse envers la dame de sang noble. Pourtant, celle-ci s’était levée pour le gifler de toutes ses forces avant de lui crier quelque chose du genre « Suis-je faible ? » S’en suivit par la suite une petite discussion entre l’ancien soldat et la princesse évincée.

- Oui vous savez frapper vos domestiques…

- Je ne suis pas faible.

- Vous n’avez plus aucuns pouvoirs, et encore plus depuis votre fuite à Kanto, euh retraite.

- Retraite oui. Sinon, comment va mon oncle à votre avis.

- Vous ferez mieux de prendre l’air, cela vous changera, puis-je vous suggérer un bon restaurant.

Il fallût un hochement de tête de la jeune femme pour qu’une limousine noire métallique l’attende devant l’entrée de son hôtel.

Aucunes envies de vous dire ce qui pourrait être aisément deviné. La troupe de brute accompagna la petite ou l’ex petite princesse à la terrasse d’un restaurant, établissement à première vu, totalement banal, digne d’aucun intérêt pour une personne du rang de miss Juaréz… L’endroit parfait !

Lorsqu’elle prit enfin place sur une table, un peu isolée du reste de la terrasse, le garde du corps de toute à l’heure, reposa alors une veille question à sa maîtresse (aucunes allusion hin)

- Que comptez-vous faire à présent ?

- Commander le plat du jours et … je voudrais lever une armée pour reprendre mon héritage !

- Rien que ça. Votre oncle a lui aussi une armée

- Et alors je l’écraserais sans aucuns problèmes

- Vous êtes un peu orgueilleuse

- Courage, c’est du courage, ce ne serait de l’orgueil que si j’échouais.

Non, elle ne vivait pas au dessus de ses moyens, la miss avait assez d’argent pour financier un tel projet mais quand on a des ambitions, idées, rêve… Il ne suffit pas de le vouloir ou pouvoir, il faut avant tout le concevoir. (Pas un peu tordu ce que je dis ?) Pour l’instant, ces plans n’appartenaient qu’à l’utopie. Lina avait d’autres préoccupations, comme par exemple s’occuper de remplir les clauses de son nouveau contra.

Cela attendra encore le temps d’une journée, une personne assise à trois tables d’elle semblait épier du regard miss Juárez. Pour une parano de son genre, s’était une menasse en bonne et due forme. Là, elle pouvait : Demander aux brutes qui l’accompagne de se charger de l’affaire, ou bien de se lever (quel courage) et d’aller parler à cette personne. Tous ceux qui connaissent Lina miseraient certainement sur la première option. Mais la jeune femme est pleine de surprises. Elle se leva et marcha jusqu’à la table de la personne en question

- Je vous intéresse ?

Il y a à peine un mois, Lina n’aurait jamais osez faire ce qu’elle venait de faire, elle aurait agit comme l’animal blessé qu’elle est, (c’est à dire, la réponse un plus haut) d’ailleurs, il y a à peine un mois, elle ne serait jamais sorti de chez elle.

La jeune femme aux cheveux blancs était entourée de garde du corps,l'un d'eux lui parla,mais ils étaient trop loin d'Azuki,cette-dernière ne pu entendre leur conversation. La mystérieuse jeune femme remarqua finalement qu'elle était observée,elle se leva et vint à la rencontre de la demoiselle aux cheveux violacés.

La demoiselle aux garde du corps adressa la parole à Azuki. Une simple question,posée sans courtoisie,fit réagir la jeune femme qui se leva et salua aimablement l'autre demoiselle. Elle l'avait reconnue,mais pour être certaine que sa théorie était correcte,elle préféra demander à la concernée.

-Je vous ai déjà vu dans les médias. Vous êtes une princesse je me trompe?

Azuki souriait naïvement,mais la jeune femme en face d'elle ne s'avérait pas du gout de la Galopa,qui sauta la haie qui séparait la terrasse des Pokémon de celle des humains. Elle se posta derrière sa dresseuse et fixa d'un regard noir la descendante du chef de l'état des Isla Vincente Calderón. Le Pokémon feu ne faisait pas exception au tempérament réputé des Pokémon ardents. Elle était toujours vive et enthousiaste,surtout lorsqu'il s'agissait de sa dresseuse. La chaleur n'arrangeait rien,elle donnait bien plus d'énergie au cheval à la crinière d'un bleu enflammé. Un petit peu de fumée sortait même de ses naseaux. Malgré cet accueil peu chaleureux,l'héritière ne semblait pas se sentir en danger. Azuki caressa le chanfrein de son Pokémon,qui se calma instantanément. La dresseuse prit la parole:

-Excusez-la,elle est sur-protectrice quelques fois.

Un grand sourire et c'était pardonné. Le serveur revint et demanda à la demoiselle Miura si elle avait choisi ce qu'elle désirait manger. Azu s'assit et rouvrit la carte. Elle s'adressa à la descendante du chef d'un ton enjoué:

-Ce serait un honneur pour moi de déjeuner avec une princesse,pourriez-vous me faire ce plaisir?

Elle sourit encore une fois pendant que son Pokémon fétiche tirait la chaise en face. Azuki tenait la carte entre ses mains et la feuilletant en cherchant ce qui pourrait charmer ses délicates papilles.


Soudain,elle vit son sac blanc,posé par terre depuis son arrivée,commencer à bouger. Elle le prit sur ses genoux et l'ouvrit. L'œuf qu'elle avait reçu dans un centre Pokémon balançait de gauche à droite et de droite à gauche. Une minuscule craquelure s'ouvrit sur le haut de l'œuf. L'ouverture grandissait à une vitesse au point qu'elle parcourait presque la moitié de l'œuf,mais un petit bout de nez sortit de la coquille.

Vive les médiats, grâce à eux, plus la peine de perdre son temps pour se présenter mais aussi, à cause d’eux, plus personne (d’important, bien sûr ahm) ne pourra perdre son temps à inventer un mensonge pour ne éviter de dire qui il est. Bon là n’est pas le problème, Lina se foutait éperdument de savoir que x ou y savait telle ou telle chose sur sa vie, ce qui l’a fit grimacer dans la phrase qu’avait prononcée Azuki, était le mot « médiat ». Elle ne les avaient jamais aimée, et s’était réciproque.

En guise de réponse, elle hocha lentement la tête, décidément, pour une princesse, voilà qu’elle manquait à tous ses devoirs, autrement dit, aux convenances. (Ceci dit, avec un zeste d’ironie) S’en suit, par la suite, la venue d’une galopa à la crinière bleu, une espèce dite « shiney ». Et là, n’importe qui aurait fixé l’animal avec des yeux de merlan frit et aurait poussé un son de type « waow ». Lina n’est pas comme les autres s’il vous plaît, la miss se contenta d’ignorer la présence de la jument, malgré le fait que le Pokémon s’était montré menaçant. Mais pour ne pas paraître simple d’esprit, elle sortit un « ce n’est rien » de sa bouche, qui voulait dire : je me fiche de ces manières. Mais bon, où irait le monde si chacun pensé à voix haute. Mais la suite fut beaucoup plus intéressante, Azuki avait prononcée le mot « protectrice »

- Surprotectrice. Je vois, ma protectrice est plus efficace, si elle avait senti le danger, elle serait déjà entre vous et moi.

N’oublions pas que le sens du mot « protection » à une autre signification dans le dictionnaire de Lina.

Azuki proposa ensuite de partager la même table avec la jeune miss. Comment pouvoir refuser, surtout que le but était d’établir un contact quelconque avec les autres. Comme réponse, elle se contenta de crier un nom comme pour appeler quelqu’un « Álvaro ! » et l’homme, la brute, l’ancien soldat habillé en pingouin s ‘était levé, comme pour préparer une chaise à sa demoiselle. En passant, la presse avait mentionné un jour son nom, mais de manière assez péjorative, les journaux parlaient d’Álvaro Posca ancien soldat, reconverti en chien de Mademoiselle Lina Juaréz.

Dès qu’elle fut en place, quelque chose sembla attirer l’attention de sa probable nouvelle amie, en effet Azuki sortit de son sac un œuf qui venait d’éclore… Cool. N’importe qui aurait trouvé cela cool, mais Lina elle avait préférée passer commande plutôt que de s’attarder sur l’objet d’un autre.

- Pourquoi déjeunez-vous ici ? Moi, c’est une idée de Posca.

Un petit Vivaldaim sortit de l'œuf,laissant les morceaux de coquille restants tomber au sol. Le Pokémon plante avait un pelage d'un vert semblable à l'herbe de la foret de Vestigon. Une petite fleur jaune sur le haut de sa tête ressemblait à celles des champs de Floraville. Le petit faon sourit à sa dresseuse et sauta à terre. Il alla près de Galopa et sautilla autour. Le Pokémon saison semblait très joyeux et énergique. La princesse en face ne semblait pas aussi ravie qu'Azuki,elle demanda pourquoi cette dernière était venue déjeuner ici. Azuki préféra se présenter avant,question de politesse,maintenant qu'elle déjeunait ensemble,il était judicieux que son interlocutrice connaisse au moins son prénom.

-Je m'excuse,je ne me suis pas présentée. Je m'appelle Azuki Miura,enchantée et si je suis venue ici c'est parce que l'endroit me semblait intéressant pour venir manger quelques chose,je vois d'ailleurs que je ne me suis pas trompée.

Elle sourit encore une fois et lança un regard amusé au petit daim qui courait dans tout les sens et qui semblait épuiser Galopa,sa protectrice. Apparemment princesse Lina avait aussi une protectrice,probablement un Pokémon aussi,étant donné que ses garde du corps étaient tous des hommes et ils semblaient tous présents. La créatrice sorti un carnet de son sac et un crayon,pour commencer à gribouiller dedans tout en regardant son nouveau Pokémon. Elle détourna son regard de la fougueuse créature qui ne donnait pas le moindre signe de fatigue alors qu'elle sautait et courait autour du cheval de feu depuis plusieurs minutes déjà,et s'adressa à la miss.

-Encore une fois,je m'excuse,j'en ai pour deux secondes.

Elle fini son dessin et rangea le bloc dans son sac,qu'elle posa par terre.

Le serveur tendit une carte à Lina et patienta le temps que les deux choisissent leur commande. Azuki lui rendit sa carte et passa commande. Elle lança un regard à l'héritière et s'excusa auprès du serveur de le faire attendre,celui-ci répliqua gentiment.

-Vous savez,ce n'est pas tous les jours que l'on a des clientes comme vous,prenez le temps qu'il faudra.

Il s'inclina et patienta en souriant. Galopa,elle,avait emmené la boule d'énergie avec elle dans la partie réservée au Pokémon.

- Posca !

Et l’homme en costume de soirée sortit de sa poche un billet de 50 et le fourra dans celle de la chemise du serveur. Pourquoi avait-il fait cela ? Certainement pas pour en mettre plein la vue au monde en l’occurrence, à Azuki, pour comprendre ce geste, il faut remonter loin dans le passé de la jeune femme. La vipère qu’elle est, assimilée toujours les autres aux objets qu’on peut acheter chez l’épicier du coin. Le lien n’est pas facile à faire à présent ? (Oui, ou non, aucunes importance)

La suite fut meilleure. Le petit faon qui était sorti de l’œuf semblait déjà s’être fait au monde extérieur, il sautait sans trébucher, et sa dresseuse était normalement comblée. Lina agissait comme une colonne de marbre du sénat de Rome. Autrement dit, elle regardait droit devant elle sans prêter attention à l’agitation autour d’elle. Son chien, pardon, Álvaro Posca, avait entre temps chuchoté à l’oreille du serveur pour passer commande.

Quelques minutes après, le serveur revint, avec les plats commandés par la riche héritière. Que de bonne chose évidemment ; des œufs de Poisirene en guise de caviar, un pauvre écrapince avait finit en homard thermidor accompagné du lit d’épice et tout le tralala.

- J’ai commandée pour nous. Mangez Azuki, ce n’est pas tous les jours qu’un établissement comme celui-ci sert ce genre de plat.

Ce qu’Azuki avait à faire de mieux, était de mettre toutes ses dents dans la carapace de son crustacé. Refuser une offre de Juaréz ne faisait pas parti de la fameuse liste des plus belles idées que le monde a eu. En gros, que le peuple se contente d’hocher bravement la tête pour éviter de se la faire ramasser par le bourreau (c’est une image, … hélas)

- Que faites-vous avec ce papier. Je pourrais demander à Álvaro de vous le prendre… je ne le ferais pas.

Bien sûr, elle avait remarquée le fait que son interlocutrice avait dans sa main un carnet accompagné de l’inévitable petit crayon de voyage. Qu’es qu’elle pouvait bien pouvoir faire, Lina s’en fichait, si cela l’intéressait réellement, Posca et la bande de brute s’en serait chargé pour elle. Disons que c’était juste un moyen de ne pas laisser le silence s’installer entre les deux femmes.


(Hrp: faudrait que tu proposes le combat, Lina ne le fera jamais, car l'empire n'attaque pas, il contre-attaque :noel: )

Son cahier? Simplement des croquis de tenue. Elle tendit le carnet à la princesse.

-Vous pouvez regarder,mais je doute,à votre air,que cela vous intéresse réellement.

Elle la provoquait légèrement mais ce carnet n'était pas un simple carnet,il contenait tous les croquis de sa prochaine collection,elle s'inspirait des Pokémon plante pour dessiner les vêtements. Ainsi,la naissance du petit faon avait réveillé son inspiration et elle avait dessiné une robe courte,mais avec un long jupon qui allait jusqu'au sol. Des flèches se dirigeaient vers chaque partie de tissu,leur désignant une couleur. Plus haut sur la page,un gros plan sur le dessus en bustier,sur le quel une jolie fleur jaune serait prochainement cousue,rappelant celle du Pokémon.

En parlant de lui,il venait de se faufiler sous la haie qui séparait les deux restaurants (celui pour les Pokémon et celui pour les Humains) et de venir près de sa dresseuse. Il ne tarda pas à montrer sa présence en sautillant dans tous les sens. Il courait à vive allure mais il se fit stopper par un équidé à la crinière bleue. Le cheval en question mesurait facilement un mètre de plus que la petite créature à la robe changeante. Galopa poussa du bout du nez le petit faon,qui avança sans rechigner. Il retournèrent ensemble près des autres Pokémon.

Voyant qu'un silence pesant faisait de plus en plus pression entre elle et la miss,Azuki prit la parole. D'un ton peu hésitant,elle tenta d'engager une discussion. -Vous avez plusieurs Pokémon avec vous? Vous ne les faites pas allez manger avec les autres? C'est un très bon moyen pour les socialiser,regardez comme Vivaldaim semble s'amuser. Elle pointa du doigt le petit faon qui courait entre les jambes des serveurs et les pattes des Pokémons. Un petit Grainipiot,qui semblait s'être attaché à l'herbivore,tentait de rattraper son ami faon,mais ses petites pattes eurent raison de lui et il fini par aller se rassoir près d'un Tarpaud qui lui tapota la tête. Le petit ruminant continuait de slalomer entre les tables et les serveurs,mais encore une fois,Maman Galopa le calma,afin qu'il ne fasse pas de dégâts.

Azuki fini de manger son plat,qu'elle avait jusqu'à présent dégusté avec finesse,sans se presser,en prenant bien le temps de gouter toutes les saveurs que les mets avaient à lui offrir. Le silence revenant à la charge,elle entreprit une nouvelle fois de prendre la parole. Elle fit un signe discret de la main,tellement peu visible,que seul son Galopa le remarqua. Elle interpela les autres Pokémon de la dresseuse,qui revinrent tous derrière l'ardente jument. Grahyena s'assit regardant d'un sale air le fameux Posca. Azuki s'en rendit vite compte et vu l'arrogance dont la princesse faisait part,elle lança un regard intéressé à l'ancien soldat. Puis elle détourna les yeux pour les poser sur la jeune femme en face d'elle.
-Après ce délicieux repas,que diriez-vous d'un petit combat?

Elle fit rentrer ses Pokémons dans leur Pokéball et se leva.

-Vous permettez? Je reviens dans une minute,je vous laisse réfléchir.

Elle engagea le pas et entra dans l'enceinte du bâtiment. Seule Galopa la suivit,les autres restèrent près de la princesse. Le petit écureuil électrique grimpa sur la chaise,poussé du museau par Grahyena. Le petit animal aux joues jaunes se dressa sur ses pattes arrières et passa la tête par au dessus de la table. Il se levait sur la pointe de la pointe de ses pattes pour atteindre le niveau de la nappe et voir ce qu'il se passait au dessus.

Une création… Voilà ce qu’il y avait dans ce petit carnet, rien qu’une esquisse de ce que sera la mode à venir. Intéressant non ? Enfin de son côté, ce genre de papier importait peu à Lina, qu’il brûle ou que quelqu’un s’en sert pour se torcher avec, cela n’avait aucune importance, mais alors, pourquoi avait-elle posée la question ? Restons en ici, car répondre à une question par une autre question ça j’aime bien.

Entre temps, le petit faon semblait s’être vite fait au monde extérieur. Le nouveau né s’exerçait déjà à courir et à sauter. La jeune princesse tourna sa tête légèrement à droite pour quelques secondes ; finalement ce petit Pokémon plante était plus qu’intéressant, en quoi ? Cela personne ne pourra jamais le savoir, mais ce qui paraissait le plus évident était que probablement, la jeune femme devait éprouvait au fond d’elle, un sentiment calqué sur celui de la jalousie. Après tout, elle il lui a fallut longtemps pour être autonome, alors que cette petit bête âgé d’à peine quelques heures bougeait comme un vieux chien attaqué par les puces. Il ne manquait plus qu’il réponde à son nom ! Mais bon, grâce ou à cause de la jument à la crinière bleu, le petit animal se calma rapidement. Lina avait regardée la scène tout en amenant à sa bouche, avec lenteur, de délicieuse bouché de chaire de crabe. Sa manière de mâcher de façon nonchalante pouvait trahir sa curiosité.

Entre temps, Azuki demanda pourquoi Miss Lina n’imitait pas les autres, en ne lâchant pas ses Pokémons pour le repas. La créatrice due se contentait en guise de réponse d’un clin d’œil de Posca qui pouvait dire plusieurs choses et d’un vide sur le visage de son interlocutrice. Après tout, entendre parler Lina est une chose rare, ne l’oublions pas. Mais quand on lui repose une autre question, le silence est vite rompu.

- Un combat, contre qui ? Posca ?

- Non, maîtresse, je pense qu’elle voulait parler d’un match…

- J’avais compris espèce de misérable insecte ! …

On aurait dit une tentative d’humour… Oui bon avec elle on n’est jamais trop prudent. Profitant de la courte absence d’Azuki, Lina eut le temps de débattre avec son garde du corps de sa future réponse. Évidement, il n’était pas dans les habitudes de sa famille de refuser un défi, et c’est ainsi que Posca pût la convaincre d’accepter, puisque sa réponse était un « non » bien préparé. Au même moment, l’écureuil de la créatrice, poussé par la curiosité sans doute, avait réussi à escalader la chaise pour grimper sur la table. En temps normal, Lina ne se serait pas gênée pour demander à Posca et compagnie de donner un coup dedans pour s’en débarrasser, mais là il valait mieux faire comme si il n’existait pas…

Dès que la propriétaire de l’écureuil électrique revint, la réponse de Lina fut donnée par Posca pour raison personnelle (Ahm.) Enfin bref :

- Elle accepte votre proposition, mais ce sera un trois contre trois, avec si possible un terrain aquatique, comme par exemple une piscine prévu rien que pour cet effectif. Des questions ?

Rp abandonné

Lina : 2051 mots