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 Personne n'a jamais prétendu que les Bootleg étaient équilibrés. [PV Gio et Mei]

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Sakaya KakubinAncien membre

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MessageSujet: Personne n'a jamais prétendu que les Bootleg étaient équilibrés. [PV Gio et Mei]   Personne n'a jamais prétendu que les Bootleg étaient équilibrés. [PV Gio et Mei] EmptyDim 18 Sep 2011 - 11:54
Le Dracolosse se posa dans un bruit énorme dans la cour de l'hôpital. Le personnel, ameuté par le brouhaha qu'avait causé le Pokémon Dragon, se rassemblait, peu habitué à voir un Pokémon d'une telle envergure dans leur asile psychiatrique. Ils s'apprêtaient à poser des questions, à demander quelle pouvait bien être la cause du bordel que le Pokémon Volant avait causé en atterrissant. La vue d'une rousse qui descendait souplement de la bestiole leur ôta toute envie d'avoir des réponses. Cette personne...Ils la connaissaient tous bien. Sakaya Kakubin, unique famille connue d'une de leurs plus anciennes patientes, à savoir Maya Kakubin.
Femme qui, depuis maintenant presque une vingtaine d'année, était plongé dans un état proche du coma pendant la majorité de son temps. Le reste, elle le passait à hurler qu'ils n'avaient pas le droit de la retenir ici contre son gré, qu'il fallait qu'elle aille chercher l'amour de sa vie, à qui il était probablement arrivé quelque chose, quand ce n'était pas des crises d'hystérie pure et simples, c'est à dire lorsque elle arrachait sa perfusion d'un hurlement bestial, et qu'elle tentait de frapper tout ce qui s'approchait trop près d'elle, vociférant que c'était eux qui lui avaient volé son Rayleigh, son Rayleigh à elle.
Mais revenons-en à la cour. Le chef du service de psychiatrie grave, là où les patients présentant les symptômes les plus dangereux étaient traités, était mal à l'aise. Cela faisait combien de temps qu'il n'avait pas revue cette femme...? Un peu moins d'un an.. Depuis que Sakaya était venue pour la dernière fois voir sa mère, cependant, ce mal-être durait depuis bien longtemps... Depuis qu'il lui avait fait la promesse idiote de guérir sa mère.
Il ne savait pas si elle l'avait cru, mais sur le coup, elle avait semblé soulagée. Il n'aurait jamais dû le lui promettre... Mais il avait dit cela pour la détendre, après la scène qui venait de se terminer.

******************************

La lumière blanche du mur du plafond était allumée, et renvoyait son éclat blafard sur les mur de la chambre. Alors que l'on était en plein hiver, la fenêtre restait grande ouverte, et un vent glacial s'engouffrait dans la chambre, cependant, aucune des personnes qui se trouvaient dans la chambre ne semblait prêter attention à la température, car ils étaient tous occupés.
Occupés à gérer la scène d'une extrême violence qui se déroulait

- Madame Kakubin ! Lâchez-la voyons ! Je vous en prie !

Une femme, habillée du pyjama blanc des malades, tourna la tête, le regard fiévreux, une goutte de transpiration coulant le long de sa joue. Dans son regard, on lisait une profonde détresse, une profonde colère, ainsi qu'une non moins profonde folie.

- TAISEZ-VOUUUUUUS ! C'EST ELLE ! ÇA NE PEUT ÊTRE QU'ELLE ! DEPUIS QU'ELLE EXISTE IL N'EST PLUS VENU ME VOIR ! C'EST ELLE QUI ME L'A VOLE ! C'EST EEEEEEEEEEEEEEEEEELLE !

Elle hurlait maintenant. Dans son délire, elle serra encore plus fort l'étau de ses mains contre le cou de sa victime, qui suffoquait maintenant. Une larme (de douleur ? De tristesse ?) faisait briller l'œil droit de cette dernière, mais néanmoins elle ne bougeait pas.
Se contentait de subir.
D'offrir à son esprit la peine infinie que son cœur éprouvait.
Une infirmère tentait de maîtriser l'agresseuse, bien frêle rempart contre la folie dévorante qui suintait à travers tous ses mouvements. Mais elle finit par avoir le réflexe de presser le bouton d'appel au médecin. Ce dernier, lorsqu'il entra, ne comprit pas tout de suite la situation. Sa patiente, que l'infirmière tentait de maintenir, semblait être dans une véritable crise de rage, et étranglait la dernière personne, qui auparavant était assise bien sagement.
Sa propre fille.
Dans la lutte, leurs cheveux roux volaient dans tous les sens, s'entremêlant au maximum, tandis que l'air désertait des poumons de Sakaya Kakubin, qui ne se défendait même pas sous les assauts de Maya Kakubin, qui continuait à hurler de démence :

- JE NE SAIS PAS QUI C'EST, MAIS C'EST UNE CREATURE DE DARKRAI ! ELLE A VOLE RAYLEIGH ! ELLE L'A VOLE !

Le docteur, agissant enfin, entra finalement dans la mêlée, tentant de desserrer par la force la poigne qu'exerçait la rousse sur celle partageant son patrimoine génétique. C'était bien inutile, il est bien connu que rien ne peut espérer dépasser la folie en force...

- Madame Kakubin ! Arrêtez ! C'est votre fille !

- JE N'AI PAS DE FILLE ! C'EST UN DEMON ! RENDS-LE MOI ! RENDS-LE MOI !

Il n'avaient plus le choix, s'ils ne la stoppaient pas, la jeune fille risquait de mourir. Une main qui plonge dans la poche, la seringue de tranquillisant qui en sort, et qui va s'enfoncer dans le cou de la malade. La série de spasme. Les mains qui se desserrent. La fille qui tousse un peu de sang, tant la mère a serré fort. Un râle...

- Misérable...engeance démoniaque.

Le docteur essuya nerveusement une goutte de sueur. Cette femme pouvait se montrer très instable, et potentiellement dangereuse. Mais il s'inquiétait plus pour la gamine. Avoir sa propre mère qui tente de la tuer, et qui ne la reconnaît même plus est... une expérience qu'il n'aurait jamais osé envisager pour une fille d'à peine dix-huit ans. Ce qui le poussa à s'engager. A lui promettre la guérison de sa mère.


****************************

- Bonjour...mademoiselle Kakubin.

- Bonjour docteur. Comment va t'elle ?


Il était curieux de voir à quel point Sakaya, d'habitude si franche, se montrait polie envers l'homme qu'était le docteur. Peut-être parce qu'il avait tenté de la réconforter, en lui promettant de guérir sa mère, même s'il savait qu'il n'avait que peu de chances d'y arriver. Et il était probable qu'elle le savait aussi mais... elle faisait semblant.

- Bien... Cela va faire une semaine qu'elle n'a pas fait de crises d'hystérie.

Sakaya, suivie par Rayleigh, Kirlia et Tygnon, se dirigea comme un automate vers l'hôpital. Elle connaissait par cœur l'emplacement de la chambre de sa mère, elle y était allé tant de fois après tout ! Enfin... elle avait quand même énormément réduit le rythme de ses visites depuis... l'incident. D'abord parce que les médecins lui disaient que c'était mauvais pour sa mère, ensuite parce qu'elle n'avait plus le courage d'aller voir une maman qui ne la reconnaissait même plus.
Rayleigh était mal à l'aise, et cela était aisément compréhensible, il allait retrouver pour la première fois depuis trente-sept ans une femme dont il avait beaucoup contribué à détruire la vie. Une femme à qui il avait fait un enfant.

- C'est là.

Elle tendit une main calme vers la poignée de la porte. Alors qu'elle avait pété un câble lorsqu'ils étaient à Kanto, elle était maintenant étonnamment tranquille. Peut-être parce qu'elle ne se faisait aucune illusion sur l'état de sa mère, où parce qu'elle avait prévu ce qui allait se passer.
Lorsqu'ils entrèrent, Maya Kakubin dormait profondément, dans son état qui semblait si proche du coma, seul cas où elle semblait paisible, où elle restait belle. Lorsque l'on l'observait, on était frappé par sa ressemblance avec sa fille. Même cheveux, même visage volontaire...
Rayleigh finit par se mettre à côté du lit, et à parler. Il ne savait pas vraiment si elle l'entendait où pas, mais il était résolu à essayer, et si elle ne réagissait pas à attendre qu'elle se réveille.

« …. Je suis désolé. Je n'ai pas pu revenir auprès de toi... Je n'ai jamais su que tu portais un enfant. »

Sakaya s'était accoudée contre un mur. Elle se demandait si Nephtys avait réussi à convaincre Meister de venir, elle l'espérait. Giovanni, quand à lui, n'était probablement pas loin. Mais elle n'était quand même pas sûre de vouloir que ses deux frères voient, où entendent, l'intensité de la folie de sa mère. Kirlia, anticipant l'état émotionnel de sa maîtresse, était en train de lui faire un câlin, tandis que Tygnon observait le lit, impassible.
La voix de Rayleigh résonnait encore dans la salle, ce dernier paraissait croire que cela n'avait pas fonctionné, qu'il fallait attendre son réveil. Mais il avait sous-estimé l'intensité de l'amour que lui portait la malade. Le son de sa voix était parvenu jusqu'à ses oreilles, le son de cette voix qu'elle n'avait jamais oublié, qu'elle avait toujours voulu réentendre.
Elle ouvrit les yeux brusquement et hurla :

- RAYLEIIIGH ! C'EST TOI !

Ce dernier ne répondit pas tout de suite, étonné de la résurrection soudaine. Sakaya avait fermé les yeux. Elle était jalouse, sa mère avait reconnu Rayleigh du premier coup, et elle, cela faisait une vingtaine d'année qu'elle ne la reconnaissait plus. Elle s'y était préparé, mais ça faisait quand même mal.

- Rayleigh ! Tu sais, tu sais ! Je suis enceinte de toi ! On va avoir un enfant !

Et ce fut là que l'empereur des Mers réalisa. Depuis son entrée dans la folie, l'esprit de Maya n'avait eu qu'une seule alternative pour supporter la douleur, amplifiée par l'alcool. Elle s'était persuadée que depuis que Rayleigh n'avait pas répondu au téléphone, rien ne s'était passé. Pour elle, le temps s'était arrêté à cette date.

- Maintenant que tu es là on va pouvoir se marier, hein ? Tu vas m'emmener loin de ses gens qui m'ont empêchés de te chercher, c'est ça ? A chaque fois que j'essayais ils m'attachaient ! Et pourtant je les ai mordu, mais ils ont jamais voulu me lâcher! Mais c'est pas grave maintenant que tu es là, hein ?

Elle paraissait toute joyeuse, fixant l'homme de sa vie de ses grands yeux bleu clairs, désespérants de vide. Sakaya se demanda brièvement ce que ses frères penseraient de sa mère s'ils la voyaient maintenant, folle et pourtant si heureuse.
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Giovanni SakakiAncien membre

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MessageSujet: Re: Personne n'a jamais prétendu que les Bootleg étaient équilibrés. [PV Gio et Mei]   Personne n'a jamais prétendu que les Bootleg étaient équilibrés. [PV Gio et Mei] EmptyMar 18 Oct 2011 - 23:18
Un bien sinistre établissement, là, devant ses yeux. Établissement dans lequel il allait se rendre, descendant de son jet privé rapidement, ne laissant guère le temps à l'appareil de se poser complètement, enjambant d'un bref saut la distance qui le séparait du sol, et accourant à l'entrée de l'hôpital psychiatrique, tandis que son avion rentrait à la base de Rosalia.

Après un furtif coup d'oeil circulaire, il remarqua que Rayleigh et sa demi-soeur étaient déjà sur place. Leur monture, le dracolosse, les attendait patiemment à l'entrée. Diantre... il redoutait cet instant... son père, face au poids de ses erreurs. Devant faire front à ses responsabilités... assumerait-il seulement ? Parviendrait-il à combler le vide intense que devait ressentir sa petite soeur face à toute une enfance volée ? Toutes ces fois où elle aurait eu besoin d'une vraie mère et d'un père présent... et qu'elle n'a dû affronter seule... Rayleigh parviendrait-il à trouver grâce à ses yeux ? Le quadragénaire ignorait la réponse, mais qu'elle soit affirmative ou négative, qu'importait, il allait y avoir une effusion de sentiments dans cette satanée chambre d'hôpital, et il avait horreur de ça... car c'était bien une des rares choses qu'il ne parvenait guère à contrôler...
Un soupir se fit, puis une profonde inspiration et enfin, Sakaki pénétra d'un pas décidé dans l'établissement, espérant qu'à Oliville son visage n'avait pas autant marqué la population qu'à Céladopole.

Il alla à l'accueil, demandant Mademoiselle Kakubin. La tête de l'infirmière fut... épique.

"Monsieur... Rayleigh... Bootleg ?"

...

"Mais bien sûr... Avec vingt ans de moins et quelques ravalements de façade en plus."

"OH PAR RAYQUA***

L'andouille. Il dut lui mettre la main devant la bouche pour la contraindre au silence afin d'éviter d'attirer l'attention... il n'aurait jamais pensé que l'infirmière aurait réagi avec autant de vitalité en croyant avoir devant elle en personne un ancien grand génie du banditisme maritime, pitoyablement déchu... Pff... les gens étaient stupides. Incroyablement stupides.

"C'était ironique. Je m'appelle Albert... Et je voudrais le numéro de la chambre de Mademoiselle Kakubin, s'il vous plaît"

Relâchant l'emprise de sa main sur la bouche de la vieille femme à la mine ahurie, Sakaki la pressa par un regard insistant. Rapidement la nurse se donna la peine d'ouvrir le fichier correspondant aux chambres des patients sur son ordinateur et lui indiqua le numéro de chambre. Sans aucun remerciement, le mafiosi tourna les talons et se décida à monter les escaliers, cherchant progressivement le numéro correspondant.

-RAYLEIIIGH C'EST TOI !

Apparemment, la chambre était à l'autre bout du couloir, en face des Walters... Merci la malade mentale.

Arrivé devant la porte, le mafiosi ignora s'il devait ou non toquer, ou même pénétrer dans la pièce, au risque qu'il gêne la rencontre père-mère-fille... Mais la bouille de la benjamine Bootleg lui vint rapidement en tête, et il se dit qu'il lui avait fait une promesse, et que pour une fois, il pourrait faire l'effort de la tenir. Aussi, il ouvrit la porte sans retenue et entra dans une salle vétuste, froide, dépourvue de personnalité, qui empestait la morphine et le savon cliniquement trop propre.

Et là, il eut l'impression de voir un ange passer... Un silence plus que pesant régner dans la pièce. Et tous les individus présents semblaient avoir perdu le don de la parole.

Sakaya, immobile, à côté de ses Pokémons, le regard ailleurs, comme torturé par d'horribles souvenirs. Rayleigh, silencieux, apparemment choqué, au chevet d'une femme rousse dont la ressemblance avec sa demi-soeur était plus que frappante et... et bien ladite femme rousse, au regard vide, dénué de conscience, contemplait l'ancien Empereur des Mers.

"..."

Faut dire quelque chose.

Mais... quoi ?

"Ahem."

Bon début. Désormais, il lui fallait briser la glace. Aussi, pensant bien faire, ou plutôt espérant bien faire, le mafiosi alla se poster à côté de son père, et tendit une main en direction de Maya (qui allait, il l'espérait, ne pas la lui mordre).

"Bonjour Mademoiselle Kakubin, je me nomme... Giovanni Sakaki, et je suis le fils de Rayleigh Bootleg.

Non, Giovanni n'avait aucune idée s'il était en train de faire une grosse boulette, ou s'il était en train d'améliorer la situation.





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Meister BootlegAncien membre

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MessageSujet: Re: Personne n'a jamais prétendu que les Bootleg étaient équilibrés. [PV Gio et Mei]   Personne n'a jamais prétendu que les Bootleg étaient équilibrés. [PV Gio et Mei] EmptyLun 24 Oct 2011 - 15:52
C'est difficile de dire la vérité... n'est-ce pas, Rayleigh ? Ou plutôt n'avait-il jamais menti énormément ? D'autant plus que décidément, les choses ne s'arrangeaient pas. Il fallait bien trouver quelque chose à dire, une manière de lui faire voir la vérité.
Rayleigh ne retournerait pas avec cette femme. C'était simplement pas envisageable. Alors il pouvait être dur, froid, et lui claquer directement qu'il était...... Un plan lui vint en tête. Il pouvait lui lancer qu'il allait être arrêté, qu'il était un criminel, et qu'il en avait pour perpète. Mais elle était capable de se mettre à chercher des avocats et découvrirait la vérité. Et elle retomberait dans la folie.
D'un autre côté il pouvait lui dire la vérité, tout le temps qui s'était passé, et le fait qu'il était marié déjà. Mais ça n'arrangerait pas le problème. Puis il posa le regard sur Sakaya et soupira. Bon sang... Peu importe la manière de tourner le problème, ce n'était pas solvable.

Et puis, la question ne se posa plus : Giovanni débarqua et fit THE boulette. Rayleigh retint le mouvement de se claquer la main dans la figure ou de rentrer son fils dans le sol, au choix. Le gamin venait de rentrer et de tendre la main vers Maya en clamant, tout fier (selon la représentation de Meister qui apprendrait l'histoire plus tard) :

"Bonjour Mademoiselle Kakubin, je me nomme... Giovanni Sakaki, et je suis le fils de Rayleigh Bootleg.

La pensée immédiate de son père fut : Mais quel con.

** **

« J'ai vraiment aucune envie de rentrer là-dedans. »

« Fais un effort. »
« Je te dis que j'ai pas envie. »

« Pour faire plaisir à ton frère, ta sœur, et ton père. Pour moi ? »

« Mais, ça va rien régler ! »

Voilà, Meister venait de mettre le point sur ce qui le gênait le plus. Que Rayleigh y aille... Ok, mais lui ? Ça ne réglerait rien. Nephtys le dévisagea, furieuse. Oui, il avait raison. Comme d'habitude. Mais, pour Sakaya... il fallait y aller. Quand, la jeune femme eut une idée de génie. Pour forcer Meister à rentrer dans l'hôpital, et du coup le pousser à aller, rongé par le remords, voir son frère, sa sœur, et son père. Elle se dégagea de son bras qu'elle tenait fortement, sur le parking, à essayer de le tirer, pour lui tirer la langue.

« Je vais faire un test de grossesse mon cœur – tu me rejoins ? »

Oui, ça se passe avant l'arrivée de Kaiza à l'arène. Meister en laissa tomber sa mâchoire par terre pendant que la jeune femme fonçait à l'intérieur et puis, après, poussa un long soupir, en comprenant ce qu'elle avait eu en tête. Peau de vache. Tête de mule. Ce qu'il fallait pas faire...

Il pénétra à l'intérieur de l'hôpital, en marchant lentement. Décidément, il n'avait pas envie... Il se dirigea vers la réception, pour demander où se trouvait la mère de Sakaya, quand en entendant des infirmières s'inquiéter de ce qu'il fallait préparer des calmants pour la (numéro de la chambre où sont Sakaya et l'padré), il n'eut besoin d'en entendre plus. Elles craignaient un pétage de plomb intempestif... Pas la peine de se demander pourquoi. Il entreprit de monter les escaliers et de se rendre là où les autres étaient.

** **

« … Oui, j'étais un coureur. J'aurais sincèrement aimé pouvoir tout te dire en temps et en heure, et qu'on se sépare comme ça se passe normalement, mais ça n'a pas été possible, et regarde toi, maintenant... Maya, il est temps que tu voie la vérité. »


Non, il n'avait jamais voulu faire de mal à cette femme, ni à aucune de celles avec lesquelles il avait dormi. Ça avait pourtant toujours été clair qu'il était un homme à femmes et que la seule relation durable qu'on pouvait espérer avec lui était l'amitié, ou une relation platonicienne et purement libertine. Jusqu'ici une seule l'avait jamais accepté et avait la même conduite : Shakky.
Les autres... Il s'arrangeait pour rester en bons termes avec, ou faire en sorte qu'elles ne manquent de rien, l'argent, c'était pas ce qui lui manquait. Madame Boss avait été une relation intense, mais motivée en grande partie aussi par le travail : quoi de mieux pour discuter d'arrangements ?

Le vieux pirate soupira, mais n'osa pas la toucher. Il dirait la vérité.

« Notre liaison s'est passée il y a des dizaines d'années. J'avais déjà un fils qui vivait chez moi que sa mère détestait, et un autre que sa mère a gardé le plus possible éloigné de moi. Je ne savais pas que tu étais enceinte, sinon je t'aurais écrit... Peut-être même qu'ils auraient pu grandir ensemble, tous les trois. Mais dans tous les cas c'était impossible. »

Meister poussa la porte à ce moment-là. Il avait pas entendu le début des confessions, et perçut simplement ceci :

« J'étais... le chef d'une organisation criminelle. Et, j'ai été coffré pour dix longues années, qui ont en plus de détruire absolument tout ce que j'avais, mis tous ceux qui étaient en lien avec moi en froid. Je n'ai reçu tes lettres qu'à la sortie, et avec le temps, je pensais que tu me prenais pour un salaud, donc que tu étais passée à autre chose, ne sachant pas que j... que tu... que Sakaya était née. »


Et m... Meister arrivait avant la crise de nerfs. Il aurait aimé l'éviter. Bon sang de bonsoir de mille sabords. Sauf, que, tiens, ça tournait autrement qu'à l'excuse plate. Rayleigh avait maintenant le regard dur. Apparemment, il avait été briefé par des infirmières, et...

« … Ne la frappe plus jamais. Plus JAMAIS. »

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Sakaya KakubinAncien membre

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MessageSujet: Re: Personne n'a jamais prétendu que les Bootleg étaient équilibrés. [PV Gio et Mei]   Personne n'a jamais prétendu que les Bootleg étaient équilibrés. [PV Gio et Mei] EmptySam 29 Oct 2011 - 18:25
Pour une fois, père et fille eurent exactement le même réflexe. C'est à dire que Sakaya se passa la main sur le visage, tout en lâchant un profond soupir, et que elle eut la même pensée que Rayleigh. A savoir « Mais quel con. », suivi, dans le cas de Sakaya par « … qui aurait mieux fait de rester puceau au lieu de dire des imbécilités pareilles. »
Giovanni venait d'entrer, et... venait de dire à Maya Kakubin qu'il était l'enfant de Rayleigh. Pendant une folle seconde, Sakaya se prépara au pire, à savoir le dysfonctionnement de rigoureusement tous les circuits de pensée qui restaient à la presque sexagénaire. Mais pour le coup, il ne se produisit rien. Sa mère regardait Giovanni avec un regard vide, une vague lueur indéfinissable dans le regard.

Cependant, ce fut le moment que choisit Rayleigh pour intervenir. Il voulait s'expliquer, il voulait faire comprendre à une folle, tâche ardue, là où gisait leur erreur commune. Et il s'y appliqua, avec le plus grand soin.

« … Oui, j'étais un coureur. J'aurais sincèrement aimé pouvoir tout te dire en temps et en heure, et qu'on se sépare comme ça se passe normalement, mais ça n'a pas été possible, et regarde toi, maintenant... Maya, il est temps que tu voie la vérité. »


La rousse la plus âgée se tourna vers l'homme pour qui elle avait tout abandonnée. Elle avait le regard hébétée, comme si elle venait d'apercevoir Arceus en personne dans sa petite chambre. Sakaya envoya une légère baffe sur le sommet du crâne de Giovanni. Pour sa part, elle ne se faisait aucun espoir. Elle voulait éviter d'être déçue par la suite, c'est pourquoi elle ne préférait pas imaginer que Maya puisse être capable de comprendre ce que lui disait l'Empereur des Mers. Elle l'avait amenée ici pour qu'il prenne conscience de ce qu'il avait grandement contribuer à créer. Une créature... à la fois humaine et inhumaine, où flirtait logique implacable et profonde folie. Une femme, qui approchait les cinquante-neuf ans, et qui pourtant était persuadée d'en avoir encore vingt-deux.

« Notre liaison s'est passée il y a des dizaines d'années. J'avais déjà un fils qui vivait chez moi que sa mère détestait, et un autre que sa mère a gardé le plus possible éloigné de moi. Je ne savais pas que tu étais enceinte, sinon je t'aurais écrit... Peut-être même qu'ils auraient pu grandir ensemble, tous les trois. Mais dans tous les cas c'était impossible. »

Peut-être... Peut-être... Le visage de la femme à la chevelure non ternie par le poids des ans dodelinait doucement, comme si elle était bercée. Sa fille, pour sa part, essayait d'envisager ce qu'aurait pu être son existence avec ce « Peut-être ». Même si sa mère l'aurait été, peut-être qu'elle ne serait jamais devenue folle. D'un autre côté, elle n'aurait jamais rencontré Tygnon, ni même Kirlia. Elle serait devenue une gamine parmi tant d'autres, elle aurait juste été la sœur d'un des barons du crime, et la fille d'un autre, encore plus gros..
Elle serait devenue bizarre, mais pas autant qu'aujourd'hui. Cependant... est-ce que cela aurait été mieux ? Peut-être pas... Sakaya, même si ses engueulades familiales lui lacéraient le cœur, réussissait néanmoins à vivre dans un état proche du bonheur. Rien ne lui disait que cela aurait été le cas autrement. Certes elle aurait connu ses frères, mais avec le caractère de merde des trois, cela se serait probablement fini en engueulade plusieurs fois...

« J'étais... le chef d'une organisation criminelle. Et, j'ai été coffré pour dix longues années, qui ont en plus de détruire absolument tout ce que j'avais, mis tous ceux qui étaient en lien avec moi en froid. Je n'ai reçu tes lettres qu'à la sortie, et avec le temps, je pensais que tu me prenais pour un salaud, donc que tu étais passée à autre chose, ne sachant pas que j... que tu... que Sakaya était née. »


Maya Kakubin dévisagea Sakaya, qui détourna le regard. Elle se sentait... juste trop mal à l'aise. Déjà, parce que Rayleigh essayait de lui faire entrer dans le crâne qu'elle était sa fille, ensuite parce qu'elle doutait, encore. La notion du temps était presque inexistante pour sa mère, alors...

« … Ne la frappe plus jamais. Plus JAMAIS. »

Nouveau regard de la part de sa mère.
Cela aurait pu peut-être bien se passer. Elle aurait peut-être pu reconnaître Sakaya, réussir à revenir dans un état plus proche de la réalité... Sauf que... au lieu de ça, Maya Kakubin fit un brusque saut dans le futur, elle regarda Meister qui venait d'entrer, étudiant ses ressemblances physiques avec Rayleigh, et il y en avait quelques unes. Ce dernier était vraisemblablement jaloux sur les bords, mais le regard de la presque sexagénaire se porta ensuite vers Giovanni. Et elle se leva, pour faire un câlin...maternel aux deux.

- Mes enfants... que je suis heureuse de vous revoir...

Oh punaise...
Sakaya sentit le sol tanguer sous elle. Maya n'était tout bonnement pas capable de concevoir que Rayleigh avait pu lui être infidèle, alors pour éviter cela, elle s'était persuadée que... Giovanni et Meister étaient leurs enfants à eux deux. La plus jeune des Bootleg porta la main à sa bouche. Pour une fois, elle ressemblait à une pauvre enfant, faible et fragile, deux embryons de larmes à ses yeux.

- Giovanni et... Sakaya, comment allez- vous ? Allez faire un bisou à Maman...

Elle tiqua. Non... ce n'était pas elle qu'elle appelait Sakaya. Mais Meister. Elle avait interprétée à sa façon la phrase de Rayleigh, ne tiltant tout bonnement pas que Sakaya était un prénom féminin. Maya la regarda de ses yeux vides. Rayleigh lui avait dit de ne pas la frapper, ça au moins, elle avait compris. Mais elle savait toujours pas qui c'était. C'en était trop. Reniant tous ses principes, Sakaya bondit sur Meister et Giovanni, les saisit, enfouit sa tête dans leur cou.
Et se mit à pleurer.
Comme une vrai gamine qu'elle n'avait jamais été.
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Giovanni SakakiAncien membre

Giovanni Sakaki


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MessageSujet: Re: Personne n'a jamais prétendu que les Bootleg étaient équilibrés. [PV Gio et Mei]   Personne n'a jamais prétendu que les Bootleg étaient équilibrés. [PV Gio et Mei] EmptySam 29 Oct 2011 - 19:21
... Giovanni eut sa réponse. Son intention était... stupide, irréfléchie. Le fait de dire qu'il était le fils de Rayleigh avait perturbé les boulons cérébraux de cette pauvre femme qui désormais, abordait un regard vide, absent, presque dénué de vie. Et Sakaya lui administra une claque à l'arrière du crâne pour bien illustrer son imbécilité, claque à laquelle il répondit par un bref regard navré, navré de sa maladresse dans pareille situation. Son père soupira, et, fort heureusement, effaça cet instant de malaise en s'adressant à la mère de sa fille. En lui présentant les faits.

« Notre liaison s'est passée il y a des dizaines d'années. J'avais déjà un fils qui vivait chez moi que sa mère détestait, et un autre que sa mère a gardé le plus possible éloigné de moi. Je ne savais pas que tu étais enceinte, sinon je t'aurais écrit... Peut-être même qu'ils auraient pu grandir ensemble, tous les trois. Mais dans tous les cas c'était impossible. »

Le regard du mafiosi s'extirpa de la rousse sexagénaire pour se poser sur le septuagénaire qui venait de rapporter un fait dont Giovanni n'avait jamais été au courant... et qui lui donna envie d'interrompre son paternel. Lui donna même envie d'en savoir plus. Mais ce n'était pas sa minute d'attention à lui, non, c'était pour Sakaya qu'ils étaient réunis, aussi, le pokémafieux préféra s'abstreindre au silence, gardant sa pensée dans un coin de sa tête, et au fur et à mesure que Rayleigh parlait, s'excusait, s'expliquait, le quadragénaire commençait peu à peu à la considérer avec moins de sévérité, même si un sentiment fort inexplicable tenaillait leur relation, et l'empêchait de... l'aimer pleinement.

« … Ne la frappe plus jamais. Plus JAMAIS. »

Le regard de la mère rousse parut s'illuminer d'une quelconque logique, comme si elle eût compris sa phrase, sans savoir le pourquoi.... et alors éperdu dans la contemplation de son père qui, pour la première fois de sa vie, sûrement, s'expliquer à une ancienne conquête et défendait sa fille comme un père se devait de le faire, le mafiosi sentit une présence se poster derrière lui, se tourna légèrement pour voir de qui il s'agissait, et là, son regard croisa celui de son grand frère. Il était finalement venu...

Guère motivé à saluer son frangin, ou à l'avoir dans son champ de vision, le pokémafieux détourna la tête de l'axe du champion de Doublonville et eut un léger sursaut, étant incroyablement surpris de retrouver devant lui, là, debout, la mère de Sakaya, qui paraissait retrouver sur ses traits une joie immense, perdue depuis longtemps. Oh non. Il sentait la catastrophe arriver...

Et il eut raison... Elle l'étreignit, lui et Meister, trop rapidement pour leur avoir laissé le temps de fuir. Son câlin n'avait rien de forcé, de violent, et voilà ce qui était déstabilisant. Giovanni ignorait ce que c'était, mais il avait l'impression qu'elle pensait vraiment, dans sa tête, vu comment elle les étreignait, avec autant de douceur, qu'elle était leur mère... Chose qui se confirma, lorsqu'elle leur lança "- Mes enfants... que je suis heureuse de vous revoir...".

Un regard qu'on aurait pu qualifier de perplexe, voire de très légèrement angoissé fut adressé à Rayleigh. Giovanni avait déjà merdé en se présentant, et il ne voulait pas empirer la situation en adoptant le comportement qu'il pensait le plus juste, vu que ce qu'il pensait le plus juste, finissait toujours par causer du tort...

- Giovanni et... Sakaya, comment allez- vous ? Allez faire un bisou à Maman...

Damnation... Sakaki aurait aimé détourner la tête pour voir la réaction de sa petite soeur, mais il n'eut pas besoin de le faire. Sakaya avait littéralement bondi sur eux, forçant Giovanni à se défaire de l'emprise de Maya pour accueillir sa petite soeur qui pleura dans le cou de ses deux aînés. Pleura comme... jamais il n'avait entendu quelqu'un pleurer. Comme si... elle avait endossé toute la souffrance de l'indifférence et la folie de sa mère toutes ses années, et la relâchait soudainement, sous le coup de l'émotion...

Le mafiosi peinait à croire la situation qu'il vivait réelle. Ni même à croire qu'il ressentait bouillir en lui une soudaine aversion pour Maya, une haine si vive qu'il aurait pu la baffer sur le champ s'il avait eu le tempérament de son frère. Il n'aurait jamais pensé pouvoir se sentir aussi concerné, par une chose qui ne le concernait pas le moins du monde, finalement. Mais voir une personne qui partageait de près son sang, dans cet état, l'affectait profondément... et lui donnait juste envie de la venger... mais il s'en abstint, sachant pertinemment que cela n'allait amener à rien de bon, et se contenta de passer une main sur les cheveux de sa petite soeur, réfléchissant à quoi faire. Comment réagir...

Il n'avait plus voulu s'impliquer dans cette réunion mais... bonne, ou mauvaise réaction, tant pis, l'inaction ne lui allait pas le moins du monde... et au moins, en bon ou mauvais, cela ferait avancer les choses... aussi, dans cette optique, le Boss s'extirpa des pleurs de Sakaya, et se retourna vers Maya, une lueur haineuse dans ses iris, toutefois décidé à ne pas agir de manière déplacée, et à tenter à faire retrouver une once de logique dans ce cerveau embrumé.

"Nous ne sommes pas vos fils. Vous n'avez eu qu'un seul enfant avec Rayleigh tout au long de votre vie, et c'est elle, Sakaya ! C'est elle le fruit de vos entrailles, celle qui a votre sang et celui Bootleg mélangé dans ses veines ! Bon sang, il vous faut la traiter comme tel !"






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Meister BootlegAncien membre

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MessageSujet: Re: Personne n'a jamais prétendu que les Bootleg étaient équilibrés. [PV Gio et Mei]   Personne n'a jamais prétendu que les Bootleg étaient équilibrés. [PV Gio et Mei] EmptyMer 2 Nov 2011 - 13:09
… Le peu, mais vraiment, le peu d'estime que Rayleigh pouvait avoir, et ses remords à avoir séduite cette femme sans rien avoir envisagé de sérieux, s'envolèrent, ou plutôt, se réduisirent à néant comme peau de chagrin. Oui, c'est une réaction bizarre, mais... d'avoir vu ça, et surtout, Sakaya pleurer et chercher du réconfort auprès de ses frères – bon sang. Lâche. C'est juste la première chose qui vint en tête de l'Empereur des Mers. Et, ce n'était pas quelque chose qu'il pardonnait si facilement.

Mais Sakaya ne pouvait pas la laisser tomber comme ça. Il aurait aimé pouvoir les emmener tous les trois dehors et laisser crever Maya dans son idiotie. Empathie ? Zéro. Les femmes qui n'étaient pas foutues de reconnaître la vérité et leurs torts... et beaucoup de choses... Non, il ne partirait pas de la pièce sans que Sakaya le lui ait demandé. Mais il ne parlerait pas non plus.
Toutefois, une chose surprenante se produisit. Giovanni dont le sang s'était probablement glacé autant que son père et son frère aîné, venait d'intervenir et d'essayer de faire voir la vérité à Maya... mais c'était voué à l'échec. Néanmoins, c'était admirable de sa part de rester aussi calme.

Parce que le troisième frère, lui, ne le fit pas.

Maya est une femme. Et alors ? Elle est malade. Et ? Ca ne l'empêcha pas, ça ne fit pas descendre un ange du ciel, et ça n'alluma pas la moindre parcelle de remords dans le cœur de Mei quand celui-ci se précipita sur elle et lui colla une sévère droite dans la joue. Pas assez forte pour lui créer de gros problèmes ou lui enfoncer la mâchoire, la déboiter, ou tout autre chose que le coup qu'elle aurait reçu si un pokémon psychique, probablement celui de Nephtys qui restait en connexion constante avec lui selon la demande de sa maman, n'avait pas freiné le coup de poing.

Rayleigh ne crut pas aux réactions de ses fils. Giovanni avait essayé d'arranger les choses à sa façon et Meister aussi, même si les deux comme lui avaient été traînés ici de force et n'avaient vu à l'origine aucun intérêt à venir. Il y en avait un maintenant, et ce fut l'empereur qui dut intervenir pour empêcher Meister d'en coller de nouvelle à la pauvre femme alitée... En espérant que cette vieille mégère (selon les mots de Meister) n'allait pas s'imaginer qu'il la protégeait par amour.

Ca sortit en gueulant, et ça s'entendit dans tout l'hôpital.

_ Espèce de déjection ! Faudrait peut-être voir à ouvrir les yeux un de ces jours et sortir de ton rêve ! C'est pas drôle, mais l'avenir il est pas dans les bras d'un homme du passé, il a jamais été que sur toi ! Je suis pas ton fils, le crâne chauve non plus, on le sera jamais, et sincèrement même si je l'étais je voudrais pas de toi comme mère ! Sois reconnaissante envers la seule personne assez forte pour reconnaître un déchet pareil comme « mère » !


_ Meister !


La voix de Nephtys. Elle venait d'intervenir, et de voir la grande perche maîtrisée par son père et probablement par son petit frère. Sa sœur allait certainement pas tarder à s'y mettre aussi niveau violence, et le pire, c'était que c'était pour elle qu'il s'énervait autant. Sauf que Nephtys en avait vu, du monde, dans les hôpitaux où elle allait passer des examens par le passé... Et la folie, elle avait appris ce que c'était. La folie découlant de la dépression était déjà incompréhensible dans son essence même, mais alors la folie pure ? Rien à faire.

Meister ne savait pas ce que c'était que la folie. Il ne pouvait pas la comprendre, et pour un être comme lui, renoncer à comprendre quelque chose – parce que si au départ, il y avait un refus conscient/inconscient, la chose en quoi cela s'était transformé n'avait plus rien de compréhensible – était un aveu d'échec. Un truc absolument impensable. Alors, il s'en tenait à sa première interprétation, cette femme faisait exprès. C'était faux, mais il était impossible de l'expliquer et de le faire prendre en conscience aux principaux concernés sans que ceux-ci ne dépriment...

Alors Nephtys attrapa une mèche de cheveux de Meister et le tira en arrière, hors de la chambre. Elle lui murmura quelque chose à l'oreille, dont le reste du monde put n'entendre que la fin :

_ … positif. Alors s'il-te-plaît : fais un effort pour sa future tante : reste calme. Et excuse-toi, aussi.


_ Non.


Paie ton mec borné... Non, il ne s'excusera pas d'avoir frappé Maya, et pour le coup, il n'avait même pas conscience de la raison pour laquelle Nephtys lui demandait de le faire. Les choses s'arrangeaient toujours avec des beignes non, ou alors en remettant le puzzle en place, et là, le support même se tordait pour ne pouvoir être complété.

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MessageSujet: Re: Personne n'a jamais prétendu que les Bootleg étaient équilibrés. [PV Gio et Mei]   Personne n'a jamais prétendu que les Bootleg étaient équilibrés. [PV Gio et Mei] EmptyLun 21 Nov 2011 - 23:34
Sakaya…était juste paumée, mais trop paumée. Elle ne savait même pas pourquoi elle avait eu ce besoin juste sidérant se pleurer contre ses frères, qui, même si elle commençait à les apprécier, ne connaissait que peu. Alors que quiconque la connaissait un minimum savait que si Sakaya était beaucoup de choses, mais en tout cas elle n’était pas une pleurnicharde. Alors pourquoi … ?
Et franchement, elle commençait à le regretter, parce que si Giovanni avait su rester calme, et exprimer d’une voix néanmoins haineuse les quatre vérités à sa mère, Meister n’avait pas eu cette patience, et avait collé une droite qui aurait déboîté la mâchoire de Maya si Kirlia et l’autre Pokémon Psy de la pièce n’avaient pas freinés son coup, avant de se faire ceinturer par Ray.

Et Saka ? Ben… elle contemplait un peu stupidement la scène. Avant que ses tripes ne se mettent à agir, et qu’elle agisse en suivant ses pulsions.

- NON MAIS TU TE CROIS OU ?

Et elle se jeta en avant, prête à coller une droite d’anthologie à Meister, sans le moindre Pokémon pour la stopper elle. Mais alors, elle se rappela des gestes de Giovanni et de lui. Pour la première fois depuis qu’elle les voyait ils agissaient comme une vraie famille, peut-être sans s’en rendre compte, mais les gestes étaient là. Ils venaient, peut-être inconsciemment, d’essayer de défendre leur petite sœur, et ladite sœur, tout aussi inconsciemment, venait d’essayer de trouver du réconfort auprès d’eux.
La famille Bootleg. Ce n’était peut-être plus seulement un rêve en fait. Une famille qui, malgré les dénégations de chacun des enfants, se construisait, petit à petit.

Mais non, elle ne s’arrêta pas. En fait, elle détourna juste son geste, et frappa sa mère en plein milieu de la joue gauche, lui fracturant la mâchoire au passage. Mais tant pis, elle en avait marre d’être patiente, elle en avait marre de jouer la gentille fille, marre d’encaisser et de relâcher la pression en explosant des innocents plus tard, marre de cette vie de merde. Le médecin, qui restait jusque-là sur le pas de la porte, entra en courant, et s’approcha des deux femmes rousses.

- Mais…Mademoiselle Kakubin, vous avez perdu la tête ? C’est votre mère !
- Oui, en effet, et je suis sa fille. Dommage qu’elle ne s’en rende pas compte.

Nephtys avait tiré son homme en dehors de la chambre, et lui murmurait des mots à l’oreille, mais Sakaya, sans s’en préoccuper, avait un petit rire froid. Et pourtant, elle avait compris. Elle n’était pas conne, elle avait vu, rien qu’à la façon dont Nephtys avait imperceptiblement changée sa façon de marcher probablement sans même s’en rendre compte, ainsi que ce qu’elle avait dit à Meister.
Mais elle sentait que si elle ne parvenait pas à se calmer, la situation allait dégénérer. Et elle avait beau respirer, elle ne parvenait pas à redevenir calme. Alors elle leva le poing une fois de plus, et le médecin cru sérieusement qu’elle allait frapper une fois de plus sa mère, alors qu’au même moment, il appliquait une compresse sur la malade, que le coup avait envoyé dans l’inconscience.

Mais il se trompait. Sakaya Kakubin envoya contre elle-même toute sa hargne dans un unique crochet qu’elle s’auto-administra dans la joue droite, si fort qu’elle se projeta vers Rayleigh, qui la réceptionna tant bien que mal, et la posa doucement au sol. Parce qu’il avait compris ses états d’esprits.

Sakaya, réussissant enfin à afficher son sourire habituel, s’approcha de Nephtys et Meister, et leur colla deux vigoureuses bises à chacun. Même elle passait du coq à l’âne, elle n’en restait pas moins heureuse pour eux, et elle les étreignit, en faisant attention avec Nephtys, agissant comme avec une poupée de porcelaine, surtout vis-à-vis de son ventre, qu’elle effleura doucement.

- … Félicitations ! C’est génial pour vous ! Il y a un vieux qui va finir grand père ! Nan sérieusement c’est magnifique ! Je suis sûr que vous serez parfait dans ce rôle !

Et elle s’accroupit, jusqu’à la hauteur du ventre de Nephtys, qu’elle survola de sa main, et elle murmura doucement :

- Ça doit être bien d’être un enfant dans une famille complète… Ça en fera au moins un dans cette foutue famille à qui ce sera arrivé…
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Le bal des armes

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MessageSujet: Re: Personne n'a jamais prétendu que les Bootleg étaient équilibrés. [PV Gio et Mei]   Personne n'a jamais prétendu que les Bootleg étaient équilibrés. [PV Gio et Mei] EmptySam 26 Nov 2011 - 11:41
Giovanni avait connaissance du tempérament irréfléchi, fort, impétueux, compulsif de Meister. Mais damnation, il était loin de se douter qu'il aurait été capable de frapper une femme malade complètement paumée dont le seul refuge demeurait sa réalité faussée de sa famille... Aussi, le mafiosi s'empressa, avec son père, de sauter sur Meister pour tenter de le maintenir pour éviter un homicide volontaire à l'hôpital psychiatrique...

_ Espèce de déjection ! Faudrait peut-être voir à ouvrir les yeux un de ces jours et sortir de ton rêve ! C'est pas drôle, mais l'avenir il est pas dans les bras d'un homme du passé, il a jamais été que sur toi ! Je suis pas ton fils, le crâne chauve non plus, on le sera jamais, et sincèrement même si je l'étais je voudrais pas de toi comme mère ! Sois reconnaissante envers la seule personne assez forte pour reconnaître un déchet pareil comme « mère » !

Les voix de Nephtys (que Giovanni venait de remarquer) et du Boss s'unirent pour lancer un "Meister" désapprouvant. Toutefois, celui de la belle Valkyrie était ferme, mais toujours doux, alors que celui de Sakaki tenait plus d'un ordre aboyé à un Goupix mal léché. Cependant, le contraste des deux voix ne suffirent pas à calmer Meister. Alors Nephtys s'approcha de son bien-aimé pour lui tirer une mèche de cheveux, calmant illico presto la rage furieuse du Maître des Enigmes qui arrêta de se débattre pour étriper Maya. La jeune femme aux cheveux neiges l'embarqua hors de la pièce, alors que Rayleigh poussait un soupire fort déçu, soit du comportement de son aîné, soit de celui de son aventure d'un soir, tout dépendant de l'interprétation, même si Giovanni penchait plus pour la femme qui avait désormais une marque sur la joue...

Un petit silence naquit dans la pièce, seulement perturbé par un murmure venant de l'ancienne comateuse, qui avoua quelque chose de ... plutôt... perturbant.

Le regard de l'ex-Champion de Jadielle alla chercher avec étonnement celui acier de l'ex-Empereur des Mers. Puis, Sakaki fit mouvoir ses lèvres de façon à comprendre "Tante ?", sans même le dire... Bon sang, Meister... était-ce vraiment la période propice pour faire des enfants... ?

Encore une vie de plus à risquer de disparaître...

Aussi, sur cette pensée, ce fut un regard noir que le champion de Doublonville croisa... mais il n'eut sûrement pas le temps de le remarquer, puisque Sakaya s'était carrément avancée vers lui, le poing levé dans une intention bien définie. Mais... la cible finale ne fut pas le quadragénaire au long nez, non... Ce fut Maya qui s'en prit plein la poire, qui pivota un bref instant sur elle-même avant de tomber, du sang coulant de sa bouche. Les yeux fermés, inconsciente... Immédiatement, le médecin arriva en trombes, l'air choqué, et adressa un regard de reproche à la jeune rouquine, lui demandant bien ce qu'il avait pris. Sakaya répondit par l'évidence qui faisait mal, et qui justifiait, au passage, son acte... Puis, à nouveau, sa main se leva.

Giovanni fit un mouvement s'apprêtant à la stopper, mais le poing à nouveau ne s'abattit pas sur la personne qu'on aurait pu penser... mais sur Sakaya elle-même, qui s'envoya dans les bras du paternel, sonnée par la violence de son propre coup. Rayleigh la réceptionna, et la posa délicatement au sol, une lueur légèrement désolée dans les yeux, sûrement compréhensif des actions de sa fille unique. Sakaki, quant à lui, faisait des yeux non pas ronds, mais dans lesquels la surprise, voire une certaine gêne, se lisaient...

Car il était arrivé à la conclusion que sa soeur était instable.

Et qui disait instable, disait potentiellement dangereuse. Dangereuse pour tout... désormais, dans son esprit, il lui parut clair que... contrairement à Meister, Sakaya ne bénéficierait d'aucun secret Rocket... Trop risqué. Son état passait du coq à l'âne, comme le prouvait son soudain réveil, son étreinte à Mei et Nephtys, et son air désormais joyeux, annonçant qu'elle était ravie de la nouvelle qu'ils avaient entendu quelques secondes auparavant.

Giovanni observait la scène qu'on pouvait juger touchante d'un oeil légèrement résigné. Il ignorait s'il pouvait avoir confiance en sa propre soeur... Qui sait, peut-être qu'un jour déciderait-elle en avoir marre des Rockets, comme Meister, et avouerait cash tout ce qu'elle aurait pu savoir ? il valait mieux pour lui ne pas prendre le risque. Et ne partager strictement aucune information, même si, il devait se l'avouer, ce n'avait pas été son intention du début... mais il y avait grandement réfléchi... il s'était dit qu'une personne de plus prête à lutter contre les Quetzacoalts, c'était tout ça de gagné... Et que surtout, si elle partageait son sang, elle ne pourrait le trahir.
Or il avait tort. Il le savait. Un jour ou l'autre, ce ne serait pas un gamin orphelin comme Reimei qui viendrait mettre un terme à son règne. Ni un ambitieux plus impitoyable que lui comme les terroristes contre lesquels il luttait. Ni un défenseur de la paix, ayant soif de justice. Ce serait une de ces personnes présentes dans cette pièce.

Voire peut-être, sa propre chair...

Les iris du mafiosi fixèrent Sakaya qui, à hauteur du ventre de Nepthys, annonça d'une voix partagée entre joie et tristesse : "- Ça doit être bien d’être un enfant dans une famille complète… Ça en fera au moins un dans cette foutue famille à qui ce sera arrivé….

D'un pas tranquille, Giovanni s'avança vers les deux futurs parents, et sa demi-soeur, et observa Meister d'un regard... indéfinissable. Comme si Giovanni contemplait son pire ennemi.

"Félicitations."

Clairement, sa voix ne manquait pas de sincérité. Mais de chaleur. Il avait parlé sur un ton froid, dénué de gaieté.

"Sakaya... détrompe-toi. Ce n'est pas parce qu'un enfant naît dans une famille complète que les problèmes se font moindres. Au contraire, ils prennent de l'ampleur. Surtout en ces périodes...

Un sourire qu'on aurait pu qualifier de désolé, ou plutôt navré, vint tirailler les traits du quadragénaire.

"Je suis sûr que Nephtys et mon crétin de frangin feraient d'excellents parents. Du moment qu'ils tiendront leur enfant éloigné de Kanto, et de la Team Rocket.

Puis, sur ces paroles lourdes de sens, qui, en fait, constituaient juste un conseil, Sakaki accorda furtivement un dernier regard à son padre, puis concentra ses pupilles sur sa soeur, lui posant une main sur l'épaule.

"Désolé Sakaya, mais je vais devoir y aller. J'ai encore du travail. Je te contacterai, ne te fais pas de soucis à ce propos... Et je me chargerai de mettre les meilleurs spécialistes en neurologie sur le cas de ta mère... qui sait, peut-être tout n'est-il pas perdu entre vous..."

Un sourire plus heureux vint remplacer celui désolé et, enfin, le mafiosi abandonna l'épaule de la musicienne de la famille, puis passa à côté du couple, sans leur accorder un regard supplémentaire, s'engageant dans les couloirs de l'hôpital, prêt à regagner la sortie.
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Meister BootlegAncien membre

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MessageSujet: Re: Personne n'a jamais prétendu que les Bootleg étaient équilibrés. [PV Gio et Mei]   Personne n'a jamais prétendu que les Bootleg étaient équilibrés. [PV Gio et Mei] EmptySam 3 Déc 2011 - 15:31
Il savait que ses actes ne seraient pas passés inaperçus – et vous connaissez Meister, il s'en foutait, mais foutait, royalement. A un tel point que quand Sakaya manqua de le frapper, mais se détourna pour mettre une pêche à Maya à la place, elle aurait tout aussi bien pu le cogner lui. Pourtant, ce n'était pas vide de sens. En fait, ils pouvaient presque tous prévoir ce qu'elle allait faire ensuite : se frapper elle-même. Pas si simple de taper sur ses parents, et il le savait... Rayleigh pourtant sut faire un minimum pour Sakaya, l'attraper, la poser au sol. Le temps qu'elle se remette, qu'elle se lève et....

- … Félicitations ! C’est génial pour vous ! Il y a un vieux qui va finir grand père ! Nan sérieusement c’est magnifique ! Je suis sûr que vous serez parfait dans ce rôle !

Oui, ils n'étaient pas discrets. Nephtys eut même une franche surprise quand Sakaya les... félicita ? Pourtant, elle accepta l'étreinte comme une belle-soeur le devait. Meister, lui, était en train de se poser une question existentielle. Non, ça ne concernait pas leur famille, on sait très bien qu'il est égoïste comme un porc. Non, ça ne concernait pas son petit frère qui avait pas l'air très content.
Ca concernait « féliciter quelqu'un parce qu'il va avoir un enfant ». Heu... jusqu'à preuve du contraire, se disait le Maître des Enigmes avec une classe apocalyptique, mais faire un enfant c'était même un peu trop simple, et s'il y avait du mal fallait manger des choses comme du chocolat, des fraises, ou des trucs de ce genre, et...

- Ça doit être bien d’être un enfant dans une famille complète… Ça en fera au moins un dans cette foutue famille à qui ce sera arrivé…

Nephtys lui pinça la joue avant même qu'il ne sorte une réplique débile. Du genre, comme pour indiquer que Rayleigh était déjà grand-père, et qu'en plus, ils étaient pas vernis les gosses avec Meister comme père, ou pour signaler que c'était facile d'avoir un enfant, que Giovanni était un expert. Mais que par contre niveau famille complète, c'était pas son truc.

En parlant de Giovanni, d'ailleurs... Il avait les yeux d'un monstre. L'expression d'un type qui savait très bien ce que Meister était capable de faire pour protéger tout le monde de la mafia, quelle qu'elle soit. Livrer lui-même Giovanni. L'expression d'un gaillard qui avait compris que Sakaya était instable et... mais réalisait-il seulement qu'elle avait besoin d'eux ?

"Félicitations. Sakaya... détrompe-toi. Ce n'est pas parce qu'un enfant naît dans une famille complète que les problèmes se font moindres. Au contraire, ils prennent de l'ampleur. Surtout en ces périodes...

Et cette ordure osait sourire. Meister avait envie de le tuer. De mettre fin à ses jours tout de suite, et ça se vit. Même, si Rayleigh ne lui avait pas fait signe de se calmer et Nephtys pressé sa manche, il se serait levé tout de suite pour aller le frapper.

"Je suis sûr que Nephtys et mon crétin de frangin feraient d'excellents parents. Du moment qu'ils tiendront leur enfant éloigné de Kanto, et de la Team Rocket.


« Salaud. Lâche. »


Le barman serrait tellement les dents qu'il en aurait mal à la tête pendant des semaines après. Giovanni prenait encore une fois ses grands airs... MAIS POUR QUI SE PRENAIT-IL ?! Il n'y avait que peut-être Nephtys qui l'avait entendu – peut-être pas le reste du monde, et certainement pas Giovanni.
La Team Rocket ?! Kanto ?! Cette ordure avait vu ce que ça apportait de diriger un truc comme la Team Rocket – et il n'avait pas la moindre intention d'arrêter, pour cesser de faire du mal à TOUT LE MONDE ?! Non, Meister ne lâcherait pas la Team. Pas avant que Garth ne soit en sécurité, loin de ces monstres, pas avant que les Quetzacoalt gisent sur le sol d'un asile psychiatrique ou n'importe quoi d'autre, pas avant que Meister ne soit sûr et certain que ce foutu Giovanni lui foutrait la paix. Oui, s'il le mettait derrière les barreaux, le reste de la Team Rocket râlerait. Sauf que Meister aurait du être le propriétaire de la direction de la Team Rocket. Sauf qu'il se fichait de devoir mettre tous les criminels en prison et devoir habiter à côté de la police. Il s'en fichait. Foutait. Moquait. Rien à cirer. Lui, il allait se battre, et activement.
Rayleigh avait pas su tout démanteler avant qu'il ne soit l'heure – mais Meister avait l'autorité pour pouvoir le faire à la place de Giovanni. Et quand bien même, quitte à frapper son frère jusqu'à le tuer, jusqu'à ce qu'il le fasse...

Trop de haine. Trop de haine dans ce regard acier du barman.

"Désolé Sakaya, mais je vais devoir y aller. J'ai encore du travail. Je te contacterai, ne te fais pas de soucis à ce propos... Et je me chargerai de mettre les meilleurs spécialistes en neurologie sur le cas de ta mère... qui sait, peut-être tout n'est-il pas perdu entre vous..."

Hypocrite. Parce que tu crois que Rayleigh n'en est pas capable ?! Nephtys dut continuer de tirer une méche de cheveux pour que Meister se taise, jusqu'à ce que Giovanni soit sorti. Et après, il explosa.

« Qu'est-ce qu'il croit ? Qu'il est le maître du monde ? Oh, non ! Il n'est que le maître de sa barrisse »


« Meiyou, ça s'appelle l'hubris, »
fit remarquer Nephtys. « Calme-toi, s'il-te-plaît... »

« Non ! Mais pour qui il se prend ?! Qu'est-ce qu'il connait d'une famille complète : putain, ce mec, il a divorcé je sais pas combien de fois, il a trois gosses dont aucun n'a la même mère que les autres, et il se permets de donner des leçons alors que c'est un abruti fini ?! A MOI ??!! J'emmerde la Team Rocket, j'emmerde toutes les Teams de ce monde, et si j'ai envie d'aller à Kanto ou à Johto, je fais CE QUE JE VEUX ! Il réalise que je suis un Champion d'Arène ? Ah, mais j'oubliais : le concept de responsabilité, quand c'est pas pour faire sa chochotte à pleurnich... »


« Tais-toi. »
ordonna sèchement Rayleigh. Meister ne se plierait pas, non, non, même pas pour Nephtys qui désespérait de... Meister continua à râler un instant, mais Rayleigh se chargea lui-même de le faire taire en le rappelant à l'ordre une seconde fois. Avec l'aura typique qui traînait dans le sang de cette famille, par le Silvers, et aussi par cette folle de Sakaki. « J'ai dit : tais-toi. » Meister n'eut d'autre choix que de se taire. De regarder autour de lui.

Il y avait Sakaya. Nephtys. Rayleigh. Et son enfant à naître. Et au loin, Giovanni, qu'en tant que grand frère il lui fallait recaler. Un de ces jours, il s'arrangerait pour lui arranger le portrait en public... mais pour le moment ils étaient là.

« Pardon, Sakaya. J'ai tout ruiné. Tu viendras à Doublonville, à l'arène ou au casino, que je me fasse pardonner avec un vrai cocktail ? On a un peu tendance à tout prendre cru, dans cette famille, et du coup on ne savoure pas l'incroyable détonation de saveurs qu'une variation peut faire... En plus, on a du mal avec les noms, et le paternel a que des noms débiles en idée, toi tu es la seule qui a un nom à peu près normal. »


… Nephtys remarqua seulement que Rayleigh s'était rapproché de Sakaya. Il voulait probablement lui proposer d'aller se promener un peu, et... difficile à exprimer par des mots. Mais le vague à l'âme... Ou alors il voulait simplement essayer de voir si sa fille accepterait de passer un moment avec lui ? Avant de retourner chez lui, à regarder le monde avancer.
Ou mieux. Est-ce que sa fille aurait envie de s'entraîner ? (HS : Sakaya va se retrouver avec le haki XD) Nephtys acquiesça. Ils essaieraient de partir.

« Nous allons partir aussi... à moins que tu ne veuilles que nous restions. Normalement Meister est sensé s'occuper de son arène, mais dans le genre je donne des leçons et moi non plus je m'occupe pas de mon ar... »

« … Merci de ce coup de poignard, mon amour... »
grogna le barman en se passant la main sur le visage.

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Sakaya KakubinAncien membre

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MessageSujet: Re: Personne n'a jamais prétendu que les Bootleg étaient équilibrés. [PV Gio et Mei]   Personne n'a jamais prétendu que les Bootleg étaient équilibrés. [PV Gio et Mei] EmptyMar 20 Déc 2011 - 2:21
Bienvenue dans le fantastique monde de la famille Bootleg. Ainsi, dans ce pays merveilleux et sans conflit, un moment qui est censé être magique peut dégénérer, de la manière la plus imprévisible et la plus sombre qui soit. Et cela par la faute d'une seule personne, même pas foutue de savoir la fermer, et de se montrer pour une fois gentille. Oui, Giovanni venait de descendre de plusieurs crans dans l'estime de sa sœur, et ça ne devait pas franchement être mieux dans celle de son frère.

"Je suis sûr que Nephtys et mon crétin de frangin feraient d'excellents parents. Du moment qu'ils tiendront leur enfant éloigné de Kanto, et de la Team Rocket.

« Salaud. Lâche. »

Sakaya lança un regard de tueuse, dans le genre de ceux qui font vider leur vessie à tous ceux qui ne sont pas dirigeant de la Team Rocket où équivalent, à Giovanni. Parce que franchement, même si lui devait voir ça comme un conseil, elle interprétait clairement ça pour une menace. Aussi à son tour, elle se mit à siffler :

- Dis, frangin. Menaces-les encore une fois, et je te promet que je te démonte tellement que je ne garantit même pas que ton crâne chauve soit épargné. Et si tu ne poses ne serait-ce qu'un doigt de menaçant sur leur enfant, et par conséquent mon neveu où ma nièce... Et je te jure que je te fais avaler par le trou du cul une chaise, sans parler de ce que va faire Meister.

Oui, là, Sakaya était clairement en pétard. Pour elle, Giovanni venait d'essayer de prendre l'enfant de Meister et Nephtys qui n'existait même pas encore officiellement en otage. Grosso modo, il venait d'essayer de porter atteinte au bonheur le plus suprême et le plus sacré qu'avaient le droit d'éprouver un couple. Son raisonnement s'arrêtait là, et même si elle savait que il y avait certainement des niveaux de réflexions au dessus, pour les cerveaux supérieurs au siens, elle n'en avait strictement rien à foutre.
Aussi, ses répliques et ses insultes, habituellement plus comiques que sérieuses, passaient bien différemment. Elle pensait sérieusement ce qu'elle disait, et n'hésiterait pas à mettre ses faits à exécution.
Peu importe ce qu'il resterait du postérieur de Giovanni après ça.

"Désolé Sakaya, mais je vais devoir y aller. J'ai encore du travail. Je te contacterai, ne te fais pas de soucis à ce propos... Et je me chargerai de mettre les meilleurs spécialistes en neurologie sur le cas de ta mère... qui sait, peut-être tout n'est-il pas perdu entre vous...


… Et dire un mot d'excuse, ça te viendrai pas à l'esprit ? Tu viens de menacer ton FRERE bordel ! Cependant, Sakaya se refusait à se montrer aussi excessive que Meister envers Giovanni. Il était clairement con, de par ses comportements, et c'était dommage, car c'était probablement le plus intelligents de tous les membres de sa famille, où en tout cas celui qui était le plus capable de gérer ses émotions. Mais pas ses désirs.
Néanmoins, pour elle, la famille restait une valeur sacré. C'est pour ça qu'elle avait pété un câble lorsqu'il avait parlé de menacer l'enfant de Meister. Et c'était aussi pour ça qu'elle n'approuvait pas ce que disait Mei, même si c'était probablement justifié. La famille était une valeur indétrônable. Peu importe les tempêtes extérieures, la famille devrait toujours être capable de se retrouver, et de prendre un verre ensemble. Et cela impliquait pour ses deux frères d'être capable d'oublier un instant les enjeux extérieurs, et qui les opposaient.
Cependant, Sakaya suivit quand même Giovanni. Et une fois de plus, elle lui attrapa l'épaule, et le força à se retourner. C'était presque une copie de la scène qui s'était déroulée plus tôt. Sauf que cette fois, elle n'était pas rieuse, elle n'avait pas d'idée à la con. Et au lieu d'embrasser son frère, et lui envoya un coup de poing dans l'épaule, si fort que cette dernière se déboîta.

- Je t'aimes grand frère. On forme une famille, et quoi que vous fassiez, on en formera toujours une. Aussi je t'aimerais toujours, comme mon frère. J'aime Meister, j'aime Nephtys, et Ray ça viendra avec le temps. J'aime aussi Chocopops. Ma nièce. Ta fille. D'ailleurs, tu la vois ta fille, je t'ai dit que je l'avais rencontrée. Elle a eu des emmerdes parce que son père l'a foutue au beau milieu des affaires de la Team Rocket. Elle pourra jamais mener une vie tout à fait normale. Et toi... Tu viens de menacer Meister de faire la même chose avec son gosse à lui. Mais fous-lui la paix bon sang ! Oui, ils feront de beaux parents ! Où alors tu es jaloux de ton frère au point de vouloir l'entraîner dans les mêmes erreurs que toi ?

Il y a des phrases qui blessent. Et Sakaya ne mâchait pas ses mots. Aussi, elle exprimait ici ce qu'elle pensait comprendre. C'était peut-être faux ? Elle s'en foutait. En attendant, il lui semblait une chose. Giovanni aurait aimé avoir le bonheur que Meister avait, et cela le rendait jaloux. D'autant plus qu'il devait savoir qu'il en avait eu les moyens, mais que seule une chose l'en avait empêché. Son désir. Giovanni, pour sa sœur, était ravagé par le désir d'être l'homme le plus puissant des deux continents. Et ça... ça l'avait empêché de vivre heureux.
Il y avait une probabilité pour qu'elle se plante complètement, mais elle en avait rien à cirer. Elle arrivait pas à exprimer tous ce qu'elle aurait voulu par des mots. Aussi elle le fit par des actes...assez ambigus. C'est à dire qu'elle lui déboîta l'autre épaule, et qu'après eh bien... Elle lui fit un câlin. Grosso modo ça devait vouloir dire « Touches pas à la famille. Je t'aime grand frère. »

De retour dans la chambre, elle entendit Meister s'excuser d'avoir gâché la réunion familiale. Pour elle, ce n'était pas le cas, en famille, on était pas responsable de quelque chose, c'était la collectivité qui l'était. Si Gi et Mei étaient comme ça, c'était à cause d'eux bien sûr, mais également la faute de Ray, et les autres. Sakaya, vu qu'elle venait à peine de rejoindre cette famille, avait eu une influence assez réduite, mais c'était ainsi qu'elle voyait les choses.

- En plus, on a du mal avec les noms, et le paternel a que des noms débiles en idée, toi tu es la seule qui a un nom à peu près normal. »

- Tu parles... C'est ma mère qui a choisi mon prénom. Littérallement, dans son mays d'origine, ça signifie « marchand d'alcool. ». Après on se demande pas où allait les aides du gouvernement pour l'aider à m'élever, hein ? Mais avec plaisir, ça me plairait de venir vous voir chez vous ♥ !

Lorsque Meister et Neph furent partis, Sakaya se retrouva seule avec Rayleigh, dans le couloir, ils retournaient tranquillement dans la cour, suivis par les deux pokémons de Sakaya. Tygnon était blasé, Kirlia se demandait comment cette histoire allait finir. Soudainement, Sakaya pris la parole, pour dire à son père :

- Tu sais quoi ? Franchement, Je me fous de la Team Rocket, je me fous du fait que Meister soit champion, je me fous de la Team Quetzacoalt. Je me fous aussi que tu sois l'ancien roi des criminels. Je me demande si ces histoires ont pas pris trop d'importance dans cette famille. Les deux, là (pas besoin d'être devin pour deviner de qui elle parlait.) ils sont plus capables de penser qu'ils sont frères, et d'oublier leur rivalité du à leurs idéologie. C'est peut-être impossible... J'aimerais bien que l'on soit capable de passer une fête en famille sans se crêper le chignon par exemple. Tu penses que ma façon de penser est conne ?

Ray la considéra un instant, un sourire aux lèvres :

- Peut-être pas. Tu suis ton idéologie, c'est tout, et eux la leurs. C'est pas de la tarte de rester fidèle à soi-même jusqu'au bout, tu restes une exception. Pour ça, les simples d'esprit ont du bol.

- Au moins, être bête me sert. Mieux vaux ça qu'une intelligence mal utilisée.


L'ex-empereurs des Mers fit la grimace :

- Touché ! Pour ton histoire, ça peut s'arranger. C'est bientôt Noël après tout, non ? Alors il y a un truc que l'on peut tenter, et même si ça marche pas, on aura au moins bien rigolé ! Gi avec ses gosses il doit être magnifique !

Sa fille sourit. « Je sens qu'on va se marrer... »

Alors qu'ils montaient sur le Dracolosse, Rayleigh lui souffla « Tiens, j'y pense. Tout à l'heure dans la salle de concours, ta Kirlia a été capable de transmettre tes pensées, et elle-même a été capable aussi de pousser un cri télépathique pas mal. Si ça te branche, en combinant tous ça... Tu devrait être capable d'apprendre une technique que j'utilisais autrefois pour m'enfuir quand j'étais dans la merde. »

C'est ainsi que Sakaya Kakubin et sa Kirlia acquirent une technique que Rayleigh s'éclatait à appeler le Haki des Rois, à leur façon. Et les deux avaient échafaudés un plan..;assez diabolique pour la fête de Noël. Une bonne réunion avec toute la famille Sakaki et Bootleg. A l'exception de trois personnes. Tina, Maya, et le frère de Rayleigh.

HRP : Désolé, j'ai super écrit et power-gamé sur les bords ! Si ça vous convient pas prévenez-moi !
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Le bal des armes

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MessageSujet: Re: Personne n'a jamais prétendu que les Bootleg étaient équilibrés. [PV Gio et Mei]   Personne n'a jamais prétendu que les Bootleg étaient équilibrés. [PV Gio et Mei] EmptyMar 20 Déc 2011 - 22:19
Giovanni avait bien entendu son frère l'insulter. Et cela l'avait laissé totalement indifférent. Il le traitait de lâche, de salaud. Qu'importait, peut-être même avait-il raison. Au moins, contrairement aux autres membres de sa famille, il faisait preuve d'un minimum de prudence, ce qui, dans un proche avenir, pourrait bien leur sauver la vie. Mais bien entendu, ce genre de perspective, son frère ne les comprenait pas, malgré sa capacité analytique fort développée et son intelligence de stratège. Forcément, tout ce que lui, Giovanni Sakaki, faisait, était prémédité et exécuté par intérêt. Pour son intérêt propre. Car il était égoïste.

Si telle était l'image que sa famille avait de lui, qu'il en fût ainsi. Avec le temps, il s'y était habitué. Par contre, ce qui le chagrina, ou du moins lui provoqua une sensation qu'on aurait pu comparer à du chagrin, était l'incompréhension froide qui se lisait dans le regard de sa petite soeur.

Celle qu'il venait d'à peine connaître, et qu'il ne connaîtrait probablement jamais assez bien à son goût. Les iris menaçants de la plus jeune Bootleg étaient portés sur les siens, comme prêts à le tuer. Elle aussi, devait lui en vouloir, de prendre la fuite. De plus, comment diable pouvait-elle comprendre ses motivations, puisqu'elle ne connaissait que le tiers des enjeux qui se jouaient, pour son propre bien... Aussi, ses menaces insultantes furent excusables, et Sakaki n'eut même aucune envie de la réprimander, se contentant de quitter la salle, préférant faire croire à sa soeur qu'il menaçait son(ou sa) futur(e) neveu(nièce) pour les affaires Rocket, plutôt qu'il dénonçait le danger de la guerre approchante à grands pas...

Il passa donc outre sa soeur, presque froidement, lui effleurant l'épaule, alors qu'il partit, sans daigner accorder un au revoir à son père, à son frère et à sa belle-soeur.

Cependant, ça aurait été trop simple, de prendre la poudre d'escampette de la sorte...
Aussi, une main l'agrippa alors qu'il arpentait le couloir, et le poussa à violemment se retourner, pour croiser, sans réelle surprise, à nouveau les uniques yeux azurs de la famille.
Ensuite, une vive douleur dont l'antécédent était un puissant craquement, qui força le mafiosi à serrer les dents... Merde... son épaule...

- Je t'aime grand frère.

Quelle douce façon de le montrer, aurait-il pu répliquer tant la douleur lui fut vive sur le coup... Mais, après le choc ressenti, le mécontentement naissant se vaporisa... malgré la persistance de la douleur...

"..."

Elle lui avait dit, verbalement... qu'elle l'aimait ? Qu'elle aimait son grand frère ?...

L'encéphale surchargée du mafiosi dut repasser cette séquence plusieurs fois pour se convaincre de son authenticité... C'était... .étrange. Vraiment. Tellement étrange qu'il en resta momentanément paralysé, figé, malgré le caractère plutôt irritant du discours de la benjamine... Il lui sembla être la première fois d'entendre ces mots venant d'une personne autre que d'une femme à moitié dénudée quelconque ou de ses ex... En fait, pour la première fois, il entendait un membre de sa famille lui déclarer verbalement l'importance de leur lien de sang. Et ça, ce fut le plus puissant antidouleur que Sakaki avait expérimenté...

Mais fous-lui la paix bon sang ! Oui, ils feront de beaux parents ! Où alors tu es jaloux de ton frère au point de vouloir l'entraîner dans les mêmes erreurs que toi ?

... Un regard interloqué lui répondit, et complètement désapprobateur... jaloux de Meister ? Oui, sûrement, même il préférait se faire arracher toutes les dents plutôt que de l'avouer... ce qui le rendait perplexe, c'était le fait que Sakaya ait cerné ce sentiment, son sentiment, en un si peu laps de temps... quelle perspicacité. Mais il n'allait pas la laisser faire... ou du moins, il voulut répliquer, mais il n'en eut guère l'occasion...

*SCRACK*

... Seconde douleur. Premier gémissement du mafiosi, interrompu par une soudaine silhouette qui s'agrippa à lui, dans un câlin...

« Touches pas à la famille. Je t'aime grand frère. »

Son menton sur l'épaule de la rouquine, Giovanni crispa la mâchoire... attendit un moment. Ferma les yeux. Inspira. Puis, parla, se laissant aller à un minimum de sincérité, pour une fois...

"... Ce n'est pas ce que tu crois... Ce n'était pas la vie de Meister que je menaçais. Encore moins celle de sa progéniture. Je l'avertissais seulement, de ce qu'il faisait encourir comme risques aux êtres qui lui sont proches, s'il restait dans ces régions, alors qu'une guerre est à deux doigts d'être déclarée..."

Il laissa un vague silence planer. Silence durant lequel Sakaki aurait aimé renvoyer les mêmes dires à la rousse, sincèrement. Cependant, un sorte de blocus se faisait, l'empêchant totalement de conjuguer lui aussi ce simple verbe... "aimer"... alors, il tenta de le faire comprendre par d'autres moyens, lui rendant, au bout de quelques secondes, son étreinte....(même si cet acte lui fut atrocement douloureux et, normalement, impossible à exécuter, puisque, rappelons-le, une épaule déboitée, c'est ça. Mais bon, Pokémon, c'est Pokémon, et because la magie du rp kicks the ass of the reality...)


Et durant ce contact physique, Giovanni se rendit compte à côté de quoi son frère et lui étaient passés...
Ce qu'il aurait aimé grandir avec quelqu'un comme Sakaya. Ce qu'il désirait simplement l'emmener assister à une représentation des plus grands compositeurs du monde, puis de parler chacun de leur vie respective, connaître autre chose de sa soeur que sa carrière d'artiste de rue, sa mère complètement irrécupérable, sa haine contre leur paternel, et son enfance passée dans la solitude... Il aurait aimé mieux la connaître, oui. En avoir l'occasion.
Son discours aurait dû peut-être lui redonner goût au partage, ou l'aurait poussé à en révéler plus, mais non. A quoi bon expliquer à un Bouffon les stratégies de Rois ? Même s'il savait sa soeur intelligente, il la pensait bien trop "archaïque" dans sa conception du monde, pour ne serait-ce comprendre ses agissements. Sûrement lui conseillerait-elle d'enfermer ses enfants dans un bunker, foncer dans le tas, et faire le plus de dégâts possibles... Non... le travail avait déjà bien entamé toutes les relations familiales, il voyait en sa soeur sa seconde chance, représentant une innocence face à l'application mafieuse de la famille totalement inédite, jamais vue pour le Pokémafieux jusqu'alors... Une fois toute cette affaire close, il se promettait de changer, et de rattraper le temps perdu... mais en attendant...

Il dut rompre l'étreinte (douloureusement, autant psychiquement que physiologiquement), et porta ses deux mains sur les épaules de sa soeur, la regardant avec insistance. Marquant à jamais dans son esprit les paroles qu'elle lui avait prononcées, et son visage encore empreint d'une certaine innocence, malgré la peine qui s'y lisait.

A nouveau, une minute silencieuse passa.
.. puis, enfin, le quadragénaire tourna les talons, s'avança de quelques pas en direction de la sortie, puis s'arrêta. Net.

"...Sakaya... Ne dis plus jamais que j'ai plongé ma fille dans les affaires Rocket... jamais..."

Il laissa brièvement l'information arriver au cerveau ramolli par l'alcool de sa soeur, avant de relancer sa marche fière et droite, et de se diriger définitivement vers la sortie, un mince sourire aux lèvres, malgré deux épaules plutôt pendantes.



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MessageSujet: Re: Personne n'a jamais prétendu que les Bootleg étaient équilibrés. [PV Gio et Mei]   Personne n'a jamais prétendu que les Bootleg étaient équilibrés. [PV Gio et Mei] EmptyJeu 22 Déc 2011 - 23:30
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362 lignes pour Gio
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