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 [EVENT] L'invocation des Quetzacoalts

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MessageSujet: [EVENT] L'invocation des Quetzacoalts   [EVENT] L'invocation des Quetzacoalts EmptyLun 9 Sep 2013 - 13:20
Le silence avait toujours régné dans les sous-sols du QG des Quetzacoalts. On n'y passait que rarement et la plupart des ampoules étaient cassées. L'accès étant limité aux hauts gradés, les sous-sols étaient donc tout le temps vide et morts. Et pourtant, il y sommeillait l'un de leurs plus grands secrets.

La porte s'ouvrit et dévoila une silhouette élancée et aux cheveux longs. Ses doigts se posèrent sur l'interrupteur du couloir ce qui fit grésiller les dernières ampoules qui fonctionnaient de tout le sous-sol. Tout était poussiéreux et sombre, on pouvait voir à gauche et à droite des cages vides et à moitié rouillées. La grande silhouette traversa alors le couloir sans prêter garde au décor abandonné qui se présentait à elle. Ses talons frappaient singulièrement le sol et faisaient trembler les barreaux branlants des cages. Une fois au bout du couloir, elle sortit de sa poche une sorte de carte qu'elle présenta à un appareil fixé au mur. La machine l'identifia et ouvrit la porte dans un long bruit mécanique. La silhouette esquissa un sourire et se faufila derrière la porte qui se referma dans son dos, entraînée par son propre poids. Le décor avait subitement changé et était rempli d'appareils technologiques tous plus poussés que les autres. La silhouette passa sa main dans ses cheveux et se présenta dans la lumière, dévoilant son beau visage.

- Eh Popol vu, il faudra nettoyer tout ce bazar derrière, c'est dégueulasse ! … Mh ?

Alehandra tourna la tête et observa le laboratoire dans sa totalité, découvrant à sa grande surprise qu'il était complètement vide. Ça valait bien la peine de se ruiner la voix comme ça pour parler aux murs. Enfin, il n'y avait pas que des murs dans la pièce… La jeune femme soupira et grommela avant d'avancer dans la grande pièce jusqu'à se placer devant un tableau de commandes. De son doigts manucuré, elle appuya sur un des boutons qui clignotais afin d'enclencher un mécanisme. Au centre de la pièce sortirent alors du sol trois immenses cages entourées d'un champ électrique surpuissant, sauf pour l'une qui était plutôt faite dans un alliage conçu pour absorber toute électricité. La patronne des Quetzacoalt repassa une nouvelle fois sa main dans ses cheveux et s'approcha des trois cages, chacune renfermant une partie de l'aboutissement d'un rêve.

Raikou, Entei et Suicune lui faisaient face, considérablement affaiblis, enchaînés et blessés afin d'éviter toute attaque de leur part. Autour de leur gueule était solidement fixée une muselière et chacune de leur patte était attachées entre elles. Tout ce dispositif était rattaché à une source d'énergie qui envoyait une puissante décharge au moindre mouvement. Le spectacle qui se dévoila devant les yeux de la jeune femme ne put que la sourire, elle en profita même pour narguer les trois pokémons légendaire, une télécommande qu'ils avaient appris à connaître dans sa main. Au moindre geste, elle appuyait sur le bouton et le toutou retournait dans sa niche. C'était jouissif, elle aimait même l'utiliser quand ils ne faisaient rien.

- Alors mes chéris, on se repose ? Vous avez bien raison, car bientôt on va avoir besoin de vous. Vous aurez droit à un bon nonosse !

Alors que le visage de la jeune femme s'approcha de la cage d'Enteï tout fraîchement capturé, ce dernier sauta vers elle fait fut rapidement stoppé par la multitude de chaînes qui entravaient son corps. Alehandra ne fit aucun pas en arrière et leva son index, comme pour prévenir qu'elle allait faire sévir sa correction.

- Tu tu tu, non mon beau on ne m'attaque pas, moi. Sinon qu'est-ce qu'il se passe ? Hm ?

Elle appuya alors sur le bouton de sa télécommande, transperçant le corps du chien de feu de volts surpuissants en passant par les chaînes et la muselière qu'il portait. Le pokémon poussa un puissant hurlement de douleur et retomba au sol une fois le choc électrique terminé, son corps encore fumant.

- Voilà ! Ton corps est parcouru des magnifiques éclairs de ton acolyte qui se trouve juste à côté de toi, et croit moi, lorsqu'ils sont boostés avec nos jolies machines, ça doit faire sacrément mal. Compris ? Vilain chien.

Alehandra se mit à rire doucement et continua son speech devant son seul public disponible. Tournant autour des cages, elle essayait tant bien que mal à provoquer les créatures enfermées pour leur infliger une belle punition, mais aucun ne réagissait, probablement trop épuisés pour en être capables.

- Vous avez de la chance, on a besoin de vous vivants. Sinon ça ferait un bon moment que vos corps seraient entreposés sur une table, écartelés et éviscérés. Et puis vos têtes en trophée donnerait un sacré cachet à mon salon vous savez. Ou alors empaillés… Oh ! Et si je vous enlevait votre peau et j'en faisais des meubles ? Par exemple Enteï tu ferais une couverture parfaite. Raikou, je te vois bien en tapis, les rayures c'est très à la mode en ce moment. Et toi Suicune… Ah ! En rideau de dou- *Tutututu tutu tututuuuuu* Eh ? Qui m'appelle encore ?

La jeune femme sortit son téléphone de sa poche et l'approcha de son oreille tout en contemplant le corps de ses trois victimes.

- Oui mon chou ?
- Nous sommes tous réunis dans la salle de réunion, on t'attend.
- Ah bah quand même, ils ont mit du temps ! Toujours en retard…

Elle raccrocha alors au nez de son interlocuteur et rangea son téléphone avant de poser sa télécommande sur le panneau de commandes. Elle fit alors un signe de la main à ses toutous et appuya sur un bouton pour les faire à nouveau rentrer dans le sol. Alehandra sortit alors du laboratoire, sans prendre la peine d'éteindre la lumière et traversa à nouveau le couloir, affichant sur son visage un sourire malsain assortit avec la couleur rouge sang de son rouge à lèvre. L'heure était proche, bientôt il renaîtra de ses cendres…

♠ ♠ ♠ ♠ ♠

Alors que la journée semblait tout à fait calme, l'ambiance à Rosalia changea radicalement. Une incroyable quantité de têtes encapuchonnées entra dans la ville, dans un pas régulier et rythmé. Les villageois, impuissants, regardaient leur ville se faire envahir par un flux d'inconnus qui investissaient les rues et les moindres recoins de l'endroit. Tous portaient un bâton à l'effigie de l'oiseau et tous portaient une capuche identique afin de couvrir leur visage. Au milieu de la village, le groupe s'immobilisa et s'écarta afin de tracer un passage jusqu'à la tour Ferraille qui dominait au dessus de Rosalia. Une grande personne, encapuchonnée également, le traversa, rapidement suivie par 7 autres personnes, tous marchant à une allure identique.

Les habitants de Rosalia assistèrent à la scène, impuissants et pris de cours, cloîtrés dans leur maison investie par un membre Quetzacoalt. Sur leur dos était cousu l'emblème de l'organisation criminelle, dans leur cœur était gravé leur idéologie. Ils ne se cachaient pas, ils attendaient le moment idéal pour se montrer. Dans le chemin d'honneur tracé par les membres furent amenés à la suite du chef Quetzacoalt les cages des trois chiens légendaires, immobilisés et impuissants. L'ambiance devint très vite pesante et laissait s'écouler un compte à rebours fictif dans la tête de tous les habitants de Rosalia. Rapidement, certains téléphonaient à la police, mais le groupe des Quetzacoalts était tel qu'aucun policier ne put investir les lieux.

Le chef et ses 7 serviteurs atteignirent enfin la tour et la gravirent, toujours dans un profond silence. Le pas assuré, le chef de la Team Quetzacoalt atteignit enfin le sommet de la Tour Ferraille, esquissant un sourire dans l'ombre de sa capuche. Ses sept élites se mirent chacun aux coins de la tour afin de former une ronde, leur chef trônant au milieu. Chacun munit d'une poignée de cendres sacrées, ils tracèrent un cercle sur le sol et le remplirent de figures géométriques précises. Une fois ceci fait, on apporta les trois chiens légendaires qu'on plaça à droite et à gauche du chef, ainsi que devant lui. Ce dernier leva alors les bras, interrompant brutalement la marche sinistre des Quetzacoalts.

Sa voix réelle résonna alors.

- Chers humains ! Nous ! La Team Quetzacoalt ! Nous allons faire de ce monde une terre meilleure où la mort et la vie ne feront plus qu'un ! Où la création et la destruction ne seront qu'une seule et même chose ! Où l'existence deviendra un tout ! Nous ! Porteurs de la sainte parole, nous allons vous dévoiler notre visage, afin que vous puissiez reconnaître vos messies !

Ses mains se posèrent alors sur les bords de sa capuche, comme pour tous les autres membres de l'organisation. Le chef enleva alors le morceau de tissu qui couvrait son visage et le dévoila à ses spectateurs. Alehandra Aghaso, grande patronne des Quetzacoalts montra son visage au monde. Elle fut suivie par tous ses membres, chacun dévoilant leur visage. Certaines personnes reconnurent des connaissances parmi les soldats de la Reine des terroristes, mais tous semblaient absorbés par le spectacle qui se dévoilait devant eux.

- À présent que vous nous connaissez, il est temps d'accomplir la prophétie ! Vous tous ! Mes chers adorateurs ! Il est temps !

Alehandra lança alors un signal et se tourna pour faire signe à ses sept généraux. Tous les membres Quetzacoalt mirent alors feu à leur bâton et le levèrent en l'air, dessinant par leurs flammes un cercle d'une taille incroyable. Un hélicoptère de journalistes s'approcha de la Tour et filma la scène, retranscrivant les images partout à la télé de Johto et Kanto.

L'élite d'Alehandra imita les autres membres et mirent feu à leur bâton avant de le poser sur les cendres qu'ils avaient répandues. Celles-ci prirent alors feu et formèrent un cercle d'invocation au sommet de la Tour Ferraille. Ils sortirent tous, comme Alehandra, un couteau finement aiguisé pour se couper la peau afin de faire couler quelques gouttes de sang sur le rituel. La jeune femme lança alors une des plumes du grand oiseau dans le cercle et se mit à réciter une formule à voix basse, suivie par ses sept généraux.

Bientôt ce furent tous les membres de l'organisation qui répétèrent encore et encore les mêmes paroles à voix basse, fixant le sommet de la tour, comme enfermés dans une transe. Les flammes devinrent de plus en plus intenses et commencèrent à s'élever dans le ciel, tout comme celles des torches des membres de l'organisation. L'air était happé comme dans un tourbillon d'énergie dont le centre était la Tour Ferraille.

Alehandra leva alors les bras, faisant face aux flammes qui devenaient de plus en plus majestueuses.

- Ô GRAND PHÉNIX ! NOUS T'INVITONS À VENIR SUR NOTRE TERRE AFIN QUE TU PUISSES Y FAIRE COULER TOUTE TA PUISSANCE ! NOUS T'ATTENDONS DEPUIS TELLEMENT LONGTEMPS, TOUS NOS SACRIFICES TE SONT DÉDIÉS ! MAINTENANT À TON TOUR DE NOUS MONTRER TA RECONNAISSANCE ! SERT NOUS, GRAND QUETZACOALT !

Les flammes vacillèrent et luisirent d'une intensité incroyable. Le ciel se teinta alors de rouge, un vent violent s'était levé dans Rosalia, des éclairs et des flammes jaillirent de partout au milieu des adorateurs de l'oiseau. Certains avaient leur corps qui commençait à brûler, mais tous continuaient de réciter la formule afin de faire apparaître l'oiseau.

Et alors, du ciel rouge sang apparut une impressionnante silhouette aux ailes aussi larges que la ville de Rosalia. L'hélicoptère des journalistes fut balayé, des maisons s'écroulèrent, et pourtant, tout le monde était fasciné par ce qui se déroulait devant leurs yeux.

L'oiseau, majestueux et gigantesque, sortit du ciel, et s'approcha du sommet de la tour. Ses plumes enflammées dominèrent sur toute la ville de Rosalia. Des cris et des pleurs se faisaient entendre, les chiens légendaires hurlaient de douleur, leur énergie étant pompée par le monstre invoqué. Alehandra, les bras levés, fit face au visage de l'oiseau, affichant un visage défiguré par la folie et l'ambition.

- Ô GRAND QUETZACOALT ! GUIDE NOUS JUSQU'AU MONDE DU DÉSESPOIR ET DE LA DESTRUCTION ! NOUS SERONS TES FIDÈLES !

La créature poussa alors un cri qui se fit entendre dans les deux régions. Les pokémons sauvages se réfugiaient dans leur grotte et leur terriers, les oiseaux ne volaient plus, le monde commençait à mourir…

La grande faucheuse ailée domina alors le ciel et entama son envol destructeur, sous le regard impuissant de l'humanité…

Règles de l’event



/!\ ÉVENT POUR QUETZACOALTS /!\

Chers poussins, le jour est venu !
L'oiseau légendaire est enfin arrivé parmi nous ! Et cet évent vous est uniquement réservé car vous êtes privilégies ~ Ici, pas de grosse difficulté, il vous suffit de raconter comment se passe le rituel sous vos yeux, sachant que vous avez chacun une place bien définie.

  • Matael tu es avec nous sur le toit.
  • Alizire tu es avec Rey au pied de la Tour Cendrée.
  • Lina tu es devant le Dojo.
  • Jansen (au cas où) tu contribues à porter Enteï jusqu'au sommet et après tu restes au pied de la tour.


Vous raconterez que vous aurez reçu un message "13:13:13 Il est temps." la veille, et vous comprendrez immédiatement de quoi il s'agit. Puis vous raconterez votre arrivée à Rosalia et votre vision de la scène apocalyptique. Il faut des flammes, des cris, des pleurs, du désespoir, tout ce qui fait peur /o/

Veillez à bien respecter les étapes de l'invocation sachant que vous y participez. Vous ne pourrez pas raconter ce qu'il se passe après, vous devrez vous arrêter à l'envol de l'oiseau.

Je vous fait confiance ! En espérant que vous pourrez participer et mettre votre pierre à l'édifice qu'est le Quetzacoalt !

Vous avez jusqu'au 18 Septembre à 23h59 pour poster et essayez de faire un post de plus de 700 mots. Bonne chance !
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Alizire EclareyAncien membre

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MessageSujet: Re: [EVENT] L'invocation des Quetzacoalts   [EVENT] L'invocation des Quetzacoalts EmptyVen 13 Sep 2013 - 14:51
[Oliville – Aux alentours de 8h]
Il était enfin temps. Le signal avait été donné pour accomplir le but ultime de l’organisation, faire renaitre le grand Quetzacoalt. Tout cela tenait en ce court message que j’avais reçu ce matin, ayant négligé de les consulter la veille. « 13:13:13 Il est temps. » Mais le temps se faisait long depuis que j’avais lu ces mots, je crois même que je n’en aurai pas fermé l’œil de la nuit si je l’avais bel et bien lu la veille. Le 13 du mois, à 13 heures et 13 minutes précisément. Impossible d’être en retard. C’était comme un compte à rebours avant le début d’une nouvelle ère pour l’humanité, en quelque sorte. J’ignorai encore ce qui résulterait de cette invocation qui aura couté tant de sacrifices, mais cela faisait peur, oui. C’était difficile de faire pire que le monde actuel, certes, mais était-ce seulement possible d’espérer faire mieux ? Si je devais en mourir maintenant, au moins aurai-je fait quelque-chose.

« Hé, Aliz, c’est quoi ce message alors... ?
- La ferme Kyun, tu n’as pas besoin de le savoir, combien de fois faut-il que j’te le répète ? »

Stupide canard en plastique, quand on dit que la curiosité est un vilain défaut ! Sûr que c’était troublant, mais bon, qu’est-ce qu’on pouvait y faire ? Il verrait de ses yeux, alors qu’importe. Aux premières loges pour assister à la résurrection, enfin presque. J’enviai un peu cette pseudo ‘élite’ a qui on réservait les meilleures places, oui. En plus, ils avaient fait quoi eux ? Et puis, j’aurais deux mots à toucher à la boss à propos de ses taupiqueurs dégénérés – car oui, je ne l’avais toujours pas digéré cette mission. Tout cela se paierait un jour... bref. Plus qu’à attendre l’heure fatidique, j’avais de la route à faire et il fallait que je passe prendre quelques affaires au QG d’ailleurs, autant ne pas trainer.

* * * * *
[Safrania (QG Quetzacoalt) – Aux alentours de 11h]
Enfin arrivée après de longues heures de bus et une bonne demi-heure de train. Ces pauvres mortels étaient toujours aussi insouciants, comme si rien n’allait leur arriver. Parfois, je me disais que ça ne ferait pas de mal d’en brûler quelques-uns pour l’exemple... mais je n’aurai jamais pensé que ce genre de vœu stupide vienne un jour à être réalisé. Enfin, je me doutais bien que l’invocation ne se ferait pas sans quelques dommages ‘collatéraux’. Bon, faut que je trouve Sig moi... Ils ont encore changé son bureau de place ou c’est mon sens de l’orientation qui me joue encore des tours ?

« Ah Alizire, j’t’attendais. C’est par ici.
- Oh, attends voir, tu veux pas que j’serve encore de cobaye aux expériences de c’fou ?!
- C’était pas prévu, mais on en trouvera bien une pour toi si tu ne ferme pas ton bec.
- ... »

Le jeune homme esquissa un sourire amusé à observer la confiance qu’il avait développé envers lui après qu’il lui ait permit d’évoluer. Enfin, c’était peut-être en lien avec le traitement que je lui donnais. Difficile de lui vouloir du bien avec ce genre de caractère. Bref, Sig me conduit jusqu’à son bureau – qui avait bel et bien changé de place, au détail près que l’ancien n’était absolument pas où je le cherchai... – et présenta la petite caméra que je lui avais demandé. A défaut d’assister à l’invocation en première loge, je pourrai la filmer en direct. Ce truc était principalement utilité pour les missions d’espionnage et d’infiltration, avec une excellente qualité d’image retransmise sur mon portable et pour une taille très réduite. On pouvait même régler l’angle de l’objectif et le zoom à distance, merci le progrès. Il m’expliqua brièvement le fonctionnement en paramétrant la connexion entre les deux pour que tout marche parfaitement à l’heure H.

« Voilà c’est prêt. Il regarda sa montre. – Bon c’est bientôt l’heure, on ferait mieux d’aller manger un morceau avant d’y aller. Allez viens, j’t’invite. »

Ca faisait un peu bizarre de se faire inviter par un garçon, ou plutôt un qui ne rentre pas dans le cliché de l’inconnu dragueur du dimanche. Sig était quelqu’un d’assez spécial, très doué et passionné dans ce qu’il faisait, mais il avait toujours cette désinvolture qui lui était devenue caractéristique. Au final on mangea rapidement et en silence, il n’était pas très bavard. Ce n’était pas pour me déplaire au final, mieux vaut se taire que parler pour rien dire. Ceci fait, le train pour Doublonville nous attendait afin de rallier Rosalia pour la cérémonie d’invocation. Le simple fait de garder notre objectif à l’esprit faisait monter la pression à un niveau inimaginable, bien plus qu’avant un entretient d’embauche ou pendant les épreuves du bac. Je ne pouvais m’empêche de regarder l’heure régulièrement, voyant les minutes s’écouler avec une lenteur ramolossesque. Le temps semblait prêt à se figer à tout instant pour nous, alors que les autres passagers ne pressentaient rien encore. Ce n’était qu’une question de temps avant que tout ne se dévoile sous leurs yeux.

* * * * *
[Rosalia – Quelques minutes avant l’heure H]

Voilà le point de rassemblement. Ils étaient tous là, plusieurs groupes préparés à chacune des entrées de la ville, prêts à investir les lieux dès que le signal serait donné. Ces silhouettes encapuchonnées se ressemblaient toutes, arborant le blason sur leur dos et le bâton à l’effigie du phénix. Nous aussi nous étions préparés, enfilant nos uniformes pour nous mêler à la masse. Je regardai partout, cherchant à apercevoir ceux qui apporteraient les chiens légendaires. Peut-être n’étaient-ils pas encore là, il fallait encore dérouler le tapis rouge pour leur arrivée.

« C’est l’heure... Je dois aller rejoindre mon groupe, à tout’. »

J’acquiesçai d’un signe de tête et rejoignis le mien. Tout avait été préparé au millimètre près il semblerait. Un spectacle dont l’accès serait réservé aux membres de l’organisation, et dont les habitants de Rosalia seraient les V.I.P. en assistant, impuissants, à la fin d’un règne et au commencement d’un nouveau.

Le signal fut enfin donné. Mêlée aux rends de silhouettes masquées, je commençai à marcher, entrant dans la ville sous les regards inquiets des habitants. Je pouvais voir leurs mines inquiètes à travers les fenêtres alors qu’ils soulevaient les rideaux baissés pour observer ‘discrètement’. Finalement, mon groupe s’arrêta au pied de la tour cendrée. C’était bien à la tour ferraille qu’ils amenaient les chiens, non ? Pff, pas drôle. Une fois au pied, je fis sortir Mistral et lui passai le collier où était attaché la petite caméra pour qu’elle monte jusqu’au sommet de la tour.

« Allez, au boulot. Si ça devient dangereux tu reviens immédiatement ok ?
- Pius ! »

La petite était vraiment surexcitée aujourd’hui. Pour que je lui demande de filmer, ce devait être un évènement très important et impressionnant ! Elle en tremblait d’excitation tant elle avait hâte de voir ça. Si seulement elle savait ce qui l’attendait... mais comment lui expliquer ça ? Il n’y avait plus le temps de toute façon, il ne restait plus qu’à suivre les ordres et attendre. Mistral s’envola finalement pour aller guetter l’arrivée de la patronne avec les chiens légendaires qui suivaient silencieusement la haie d’honneur tracée par les membres. Le trio emprisonné n’avait plus la force de luter, ils faisaient tous pitié dans cet état. Légendaires ou pas, ils ne pouvaient rien face à la cruauté humaine. Le cortège entra alors dans la tour, gravissant les marches jusqu’au sommet à l’abri des regards. Il fallut attendre quelques minutes avant qu’ils ne réapparaissent en haut. Chacun se positionnant, cendres sacrées à la main, le cercle d’invocation fut tracé. Un symbole étrange, peut-être que Lyra le connaissait, elle qui étudiait les mythes... Mais la voix de la chef trancha le silence et m’arracha de mes pensées.

« Chers humains ! Nous ! La Team Quetzacoalt ! Nous allons faire de ce monde une terre meilleure où la mort et la vie ne feront plus qu'un ! Où la création et la destruction ne seront qu'une seule et même chose ! Où l'existence deviendra un tout ! Nous ! Porteurs de la sainte parole, nous allons vous dévoiler notre visage, afin que vous puissiez reconnaître vos messies ! »

Curieux discours... ce n’était pas comme ça que nous allions rallier les gens à notre cause, cela me donnait l’impression d’une secte. Brr, rien que cette idée me fit grimacer. Enfin, la fin justifie les moyens, je suppose. D’un geste synchronisé avec celui de tous les autres membres, je portai la main à mon front pour agripper le tissu et retirai ma capuche, révélant mon visage. Je ne pus m’empêche de jeter un coup d’œil dans les rangs pour vérifier si je ne reconnaissais personne et... cette tignasse rousse, je ne l’avais pas déjà vue quelque part ? Hm, ce devait juste être une ressemblance, pas de quoi s’affoler.

« À présent que vous nous connaissez, il est temps d'accomplir la prophétie ! Vous tous ! Mes chers adorateurs ! Il est temps ! »

Voilà qu’elle remettait ça avec ses expressions sectaires. J’avais plus envie de tuer cette femme que de l’adorer personnellement, mais ce n’était qu’un avis personnel. Ce cher Jansen devait penser de même, ainsi que tous ceux ayant expérimenté sur le terrain les inventions stupides de ses ingénieurs, enfin bref.

Un nouveau signal fut donné, incitant tous les membres à mettre feu à leur bâton. Les flammes du phénix, mais aussi celles de la destruction. Je suivis la scène du toit depuis mon portable, regardant les flammes suivre le tracé des cendres comme d’une trainée de poudre. De longues flammes vacillantes s’élevèrent, si haut qu’on en voyait la lumière depuis le sol. Mistral s’était posée sur un coin de la tour, observant le spectacle comme hypnotisée. La chaleur commençait à la brûler légèrement, mais elle restait là, prenant son rôle trop à cœur. Les journalistes filmaient eux aussi en direct depuis un hélicoptère non loin, tout le monde pourrait voir la renaissance de l’oiseau des légendes.

Et le rituel poursuivit son court. Les personnes présentes sur le toit versèrent quelques goutes de sang dans le cercle, puis Alehandra y jeta une plume colorée en commençant à réciter l’incantation. Bientôt, tout le monde l’imita, répétant ces mots tandis que les flammes consumaient la plume arc-en-ciel. Les flammes s’intensifièrent, montant de plus en plus haut. Toute la ville semblait s’imprégner d’une énergie mystique impressionnante, une sensation comme jamais je n’en avais ressentie avant. Les pokémons aussi semblaient affectés, tous pressentaient l’arrivée du Quetzacoalt.

« Ô GRAND PHÉNIX ! NOUS T'INVITONS À VENIR SUR NOTRE TERRE AFIN QUE TU PUISSES Y FAIRE COULER TOUTE TA PUISSANCE ! NOUS T'ATTENDONS DEPUIS TELLEMENT LONGTEMPS, TOUS NOS SACRIFICES TE SONT DÉDIÉS ! MAINTENANT À TON TOUR DE NOUS MONTRER TA RECONNAISSANCE ! SERT-NOUS, GRAND QUETZACOALT ! »

Le ciel commença à se teinter d’un rouge sang, le vent se mit tourbillonner avec une force incroyable autour de la tour, élevant les flammes plus haut encore. Des éclairs anormaux commèrent à tomber, frappant le sommet de la tour et les toits des maisons. Mais au milieu de ce désastre annoncé, chacun continuait de réciter la formule tels un seul homme, inlassablement, avec la même concentration.

Et enfin le moment venu. La silhouette majestueuse perça les nuages écarlates, descendant parmi les mortels. Les cris des chiens et des villageois effrayés résonnèrent, le vent soufflait en rafales de plus en plus violentes. Mistral continuait de filmer du mieux qu’elle pouvait, se planquant au sol pour ne pas être soufflée, mais jesentais qu’elle ne tiendrait plus longtemps ainsi.

« Merde... Kyun, ça se passe comment ?... Ho ! Kyun !
- Ô GRAND QUETZACOALT ! GUIDE-NOUS JUSQU'AU MONDE DU DÉSESPOIR ET DE LA DESTRUCTION ! NOUS SERONS TES FIDÈLES ! »

Voilà qu’il ne répondait plus quand on avait besoin de lui. J’espérai qu’elle ne tomberait pas, je n’osais pas imaginer dans quel état une telle chute la laisserait. Et pour couronner le tout, l’oiseau répondit à l’appel et poussa un cri à faire trembler la Terre entière. Les flammes devenaient incontrôlables, s’échappant et dévorant tout ce qui passait à leur portée : maisons, végétation, pokémons, humains. Les cris autour de moi devenaient tels que je n’y prêtai même plus attention, les ignorant complètement, impassible face au théâtre de l’apocalypse. Les habitants se frayaient un passage à travers la foule, trainant leurs enfants à la main et leurs pokémons dans les bras, tentant de fuir vainement des flammes entre la marée humaine ayant envahi les lieux. Les bâtiments s’écroulaient uns à uns, se démantelant débris par débris. Toute cette souffrance, je ne pouvais même plus la ressentir. J’en avais vu tellement, qu’est-ce que ça pouvait faire ? Je levai les yeux au ciel, contemplant la silhouette ailée surplombant la ville. Le grand oiseau prit alors son envol dans une trainée d’étincelles ardentes, allant répandre terreur et destruction au reste du monde. Plus rien ne pouvait l’arrêter maintenant, n’est-ce pas ? Des cendres allait renaitre un monde meilleur, où tout cela n’existerait plus. Nous l’espérions, car c’est pour cela que nous nous étions battus.
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Lina JuarézAncien membre

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MessageSujet: Re: [EVENT] L'invocation des Quetzacoalts   [EVENT] L'invocation des Quetzacoalts EmptyMar 17 Sep 2013 - 10:22
Celadopol – Tôt dans la matinée :

Aujourd’hui était un jour qui avait commencé comme les autres. Le soleil peignait à son rythme le ciel d’un bleu azuré, ses rayons transperçaient les immeubles et animaient chaque coin de rue à leur passage. Les chacripans qui avaient pour habitude de renverser les poubelles pour en faire un festin la nuit, regagnaient leurs cachettes avant de se faire capturer par la fourrière des pokemons abandonnés de la ville.

La sonnerie de la messagerie de Lina venait de tirer cette dernière de sa douce torpeur matinale. N’ayant pas le sommeil profond, celle-ci se réveilla affichant une expression sur son visage qui illustrait toute la haine qu’elle portait à l’instant sur ce stupide appareil qui venait de la tirer de son sommeil comme ont réveille les gens dans les campagnes ! Cependant lorsqu’elle tendit le bras vers la table de nuit pour se saisir du téléphone et découvrir qui avait eut la bonne idée d’envoyer un message aux aurores, elle se rappela qu’il n’y avait que le QJ des Quetzacoalt qui avait enregistré ce numéro. Encore un ordre de mission ou une personne qui en sait trop à supprimer enfin peu importe cela devait être important. Mais ce n’était rien de tout cela, juste une publicité inutile du centre commerciale de Cedalopol.
Alors qu’elle s’apprêtait à se rendormir Noctali qui se trouvait au pied du lit émit un son qui voulait dire : « Tu ne vérifies pas l’autre message ? » De quoi voulait-il parler ? Il avait passé la nuit à vagabonder dans les couloirs de l’hôtel, peut être manquait-il de sommeil. Mais s’est en allant sur le menu de son portable que Lina remarqua qu’elle avait reçue un message la veille. Elle caressa le dos de son pokemon qui avait sauté sur le lit pour le remercier de lui avoir rappelé que le QJ avait envoyé une note, mais que son étourderie avait fait en sorte que cela soit oublié

Contenu du message reçu le 13 :13 : 13 : Il est temps.


Directe et facile à comprendre. Aussitôt qu’elle avait saisit l’information, la fatigue sur son visage s’effaça pour laisser place à l’excitation de pouvoir enfin annoncer l’apocalypse aux gens. L’oiseau de feu allait descendre nous rejoindre, le rêve de toute l’organisation allait se réaliser. Cette journée avait finalement bien démarrée.

Aux alentours de midi - Arrivé à Safrania :

Pour faire vite elle avait loué un taxi qui l’avait emmené directement à Safrania. Plus de 2h de routes, assise confortablement dans une belle voiture aux vitres teintées, l’idéal pour les personnes comme Lina qui haïssaient les transports en commun et l’odeur de la classe moyenne qui se rend au travail le matin.
Le temps que dura le trajet, elle ferma les yeux pour prolonger encore un peu sa nuit. Noctali sur ses genoux gardait un œil sur son sac où étaient rangées de précieuses affaires comme toutes ses poke ball. Roulant dans un taxi privé, il n’y avait pas de quoi s’inquiéter comme si c’était le métro à 4h du matin, mais le pokemon ténèbres était de nature méfiante, il avait raison de l’être dans un monde comme celui-ci, surtout dans un jour comme aujourd’hui.


Évitant les embouteillages, la voiture arriva à destination à l’heure du déjeuné. N’ayant rien mis en bouche de la journée Lina avait le ventre plus vide que la tête d’un agent Rocket et il en était de même pour son pokemon. Mais l’heure n’était pas à se penser aux restaurant, elle avait des directives à prendre au QJ et elle ne savait pas si elle était en retard ou non.

En entrant dans les locaux de l’organisation elle fut un peu perdu comme un enfant le jour de la rentrée des classes. Mais précisons que Lina n’avait jamais mis les pieds ici avant ce jour là, toutes les directives lui étaient auparavant transmises par onde radio. Vu l’état des lieux, elle n’allait pas s’en plaindre. La peinture des murs s’effritait, il y avait des chaises en plastiques dans les salles comme si l’immeuble était en travaux et une odeur de rongeur lui disait qu’une famille de rattata avait certainement élu domicile quelque part. Elle qui s’attendait à quelque chose d’un peu plus à la hauteur de la réputation de la compagnie, elle avait droit à ce qui pourrait être le siège d’une agence d’ouvrier en faillite.
Marchant sans trop savoir où aller, un homme avec des documents en main finit par l’aborder

- Madame… Madame avec le Noctali oui vous !
- … ?
- Voici les directives, nous allons bientôt nous rendre à Rosalia et
- J’ai faim !
- et…vous avez naturellement le temps de manger mais tâchez d’être prête au moment du départ.

Le « moment du départ » ces derniers mots étaient restés dans la tête de la jeune femme, faisant un peu travailler ses méninges. Elle se disait que dans quelques heures ce monde qu’elle méprisait aller connaître le vrai sens du mot douleur, une vraie sélection parmi les êtres allait enfin avoir lieux et seul ceux qui sont dignes de l’oiseau de feu vivront… En effet, du fanatisme au sens propre du terme.

Prise de Rosalia :

Deux enfants jouaient dans la rue, à côté de leur maison à Rosalia, ils s’amusaient à se lancer un ballon de plage en forme de poke ball, mais l’un d’eux manqua son interception et la grosse balle finit sa course un peu plus loin dans la rue, au pied d’un groupe d’individu capuchonné.

« Monsieur pouvez-vous me rendre mon Ballon ? » Gémit l’innocente petite créature à l’un des hommes encapuchonné qui avait posé le pied sur le jouet, et qui guise de réponse, se mit à rire et à forcer avec son pied comme si il voulait éclater la balle. Lina et Noctali était dans le groupe, à côté du type. Le renard noir lança subitement un cri un peu comme un aboiement vers l’homme tandis que sa maîtresse posa sa main sur l’épaule de son collègue qui tenait l’objet convoité par le gamin et lui dit froidement « Tu perds le temps, continuons » et elle se pencha pour ramasser le ballon qu’elle tandis à l’enfant « Tien amuses toi, bientôt on s’amusera avec toi »

Le petit groupe fut alors rejoins par d’autre homme aussi avec la tête dissimulé sous une grande capuche, ils portaient tous un uniforme, impossible de faire la différence entre hommes et femmes.
C’était magnifique, d’une seconde à l’autre les Quetzacoalts envahissaient les rues et rentrer dans les maisons pour y tenir les habitant en hottage. Il en venait de partout et subitement, ils s’abattaient comme un orage sur une paisible petite prairie. Lina était en tête du cortège qui avançait vers le célèbre dojo de la ville, il ne fallait pas que les abonnés du coin ne sortent du bâtiment pour jouer aux idiots.

Quand chacun occupa sa position, une dame suivit de 7 personnes traversa la ville, c’était elle la chef, la boss qu’il fallait respecté. Lina n’avait jamais eut l’occasion de lui adresser la parole, mais elle n’était pas ce petit agent qui rêve de lécher les pieds de ses supérieurs, à vrai dire elle se fichait complètement de celle qui tirait les ficelles tant qu’elle participe au spectacle. Ça lui donnait l’impression d’appartenir à une grande famille bien que au fond elle savait qu’elle n’était qu’une criminelle parmi tant d’autres.

La prise de la ville alerta évidemment les chacals du coin plus connus sous le nom de « media » qui par le moyen d’un hélicoptère, survolaient toute la scène, se concentrant sur la tour Ferraille qui dominait le paysage. De là haut la directrice allait s’adressait au monde entier car il fallait bien un petit discours annonçant la fin du monde aux idiots qui n’auraient pas encore saisit la gravité de la situation et surtout il fallait profiter de la présence de cette hélico.

« Chers humains ! Nous ! La Team Quetzacoalt ! Nous allons faire de ce monde une terre meilleure où la mort et la vie ne feront plus qu'un ! Où la création et la destruction ne seront qu'une seule et même chose ! Où l'existence deviendra un tout ! Nous ! Porteurs de la sainte parole, nous allons vous dévoiler notre visage, afin que vous puissiez reconnaître vos messies ! »

L’adrénaline commençait à monter subitement dans toute sa colonne vertébrale, un aeromite qui venait du ciel se posa alors sur son épaule et lui murmura le bilan de la situation à l’étage du dessus. Lina rappela ensuite le papillon dans sa pokeball tout en ignorant les gestes de ses partenaires qui lui disaient de cesser de jouer avec ses pokemons. Elle avait les yeux rivés vers la tour plus qu’impatiente de voir enfin une paire d’ailles enflammée.

N’écoutant pas trop le discours elle fut sortie de ses pensées par Noctali qui lui mordillait la jambe, le pokemon lui indiquait qu’il était temps de retirer cette immonde capuchon qui couvrait sa tête.
Quitte à être en décalage avec les autres, elle se pencha tout d’abord pour caresser le menton du renard et en se redressant, retira son voile.


« Ô GRAND PHÉNIX ! NOUS T'INVITONS À VENIR SUR NOTRE TERRE AFIN QUE TU PUISSES Y FAIRE COULER TOUTE TA PUISSANCE ! NOUS T'ATTENDONS DEPUIS TELLEMENT LONGTEMPS, TOUS NOS SACRIFICES TE SONT DÉDIÉS ! MAINTENANT À TON TOUR DE NOUS MONTRER TA RECONNAISSANCE ! SERT NOUS, GRAND QUETZACOALT ! »


Des flemmes venues de l’enfer se mirent à danser, colorant le ciel d’un rouge pourpre. C’était comme si un millier de canon avait tiré en l’air au même moment. La tour Ferraille était alors encerclée par le feu, certains malchanceux qui se trouvaient au mauvaise endroit avaient leur corps qui commençait à brûler, mais personne n’abandonna son post.
Une silhouette aillée qui devait avoir l’envergure d’un avion de chasse, apparut dans un maelstrom de flemme qui venait de se former au dessus de la tour. Celle-ci balayait tout ce qui pourrait la gêner, quelques maisons autour furent happées par le feu et l’hélicoptère des journalistes disparut sous une vague de feu.

Pour la première fois de sa vie, Lina se sentait petite, minuscule même fasse à autant de puissance déployée. Elle regardait le spectacle d’un air abrutit tout en s’attachant les cheveux à cause de la chaleur. Noctali assis derrière elle, affichait la même expression.


« Ô GRAND QUETZACOALT ! GUIDE NOUS JUSQU'AU MONDE DU DÉSESPOIR ET DE LA DESTRUCTION ! NOUS SERONS TES FIDÈLES ! »

Et la créature poussa un hurlement qui se fit entendre à des kilomètres accompagné des cris de terreur de la population et des pokemons sauvages qui cherchaient à se cacher sous la terre.

- Magnifique.
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MessageSujet: Re: [EVENT] L'invocation des Quetzacoalts   [EVENT] L'invocation des Quetzacoalts EmptyMer 18 Sep 2013 - 23:09
Le jour tant attendu était finalement arrivé, l'aboutissement de tout un travail, de missions et de crimes, il était enfin temps pour les Quetzacoalts de vraiment se révéler et d'imposer la puissance de l'oiseau Légendaire au monde.

Matael en avait été informé en recevant le message "13:13:13 Il est temps" ainsi qu'en recevant de plus amples informations de la part de se chère Ixtab qui allait, avec lui, faire partie de ceux qui allaient être aux premières loges pour assister à l’éveil du Quetzacoalt.

La grâce mâtinée fut écourtée pour le jeune garçon, en effet il devait partir assez tôt et cela avec les autres élites Quetzacoalts afin d'arriver à l'heure pour le jour J. Le trajet fut assez long jusqu'à Rosalia et Matael en profita pour terminer sa nuit, il avait besoin de reprendre des forces pour faire face à la journée qui allait l'attendre. Juste avant que le trajet ne se termine, Matael fut réveillé par Ixtab qui lui expliqua comment le rituel allait se dérouler en haut de la tour cendrée, elle lui donna également une genre de cape où le sigle de l'organisation était imprimée dessus et qu'il devait mettre avec la capuche ainsi qu'un bâton.
À leur arrivée aux portes de Rosalia, un regroupement très organisé des Quetzacoalts s'était mis en place, tous étaient encapuchonnés, en ligne et au garde à vous, prêts a recevoir les ordres et à entrer en action.

Matael restait auprès d'Ixtab même s'il n'avait pas grand chose à craindre, tout cette masse suffisait pour le mettre mal à l'aise. Ils se trouvaient derrière les 5 autres Élites et attendaient le signal avant de débuter leur marche sur Rosalia.
Après quelques minutes d'attente, le signal fut donné, ainsi, les membre des Quetzacoalts marchèrent en ligne et cela dans le plus grand silence jusqu'à la tour cendrée avant de s’arrêter formant ainsi un chemin pour les Élites et leur Chef. Ces-derniers avancèrent également en direction de la tour, le sentiment d'être protégé par Ixtab et par les membres de l'organisation apaisait un peu le jeune garçon.

Lorsqu'ils pénètrent finalement dans la tour, la température fit la chair de poule à Matael mais cette sensation s'estompa rapidement laissant place au stress avec le début imminent du rituel. Il grimpa les escaliers avec les autres serrant son poing sur le bâton a l'effigie de l'Oiseau.
Lorsque le groupe arriva sur le toit de la tour, Matael se mit en place tous comme les autres en respectant les consignes qui lui avaient été fournies par Ixtab, il se trouvait entre elle et Camaztot. Ce dernier semblait calme et sérieux au contraire du jeune garçon qui était fébrile et anxieux.
Un élan de sérieux lui vint tout de même lorsque qu'il déposa des cendres qui lui avaient été données afin de former un cercle avec des figures précises, ce schéma lui avait été dessiné par Ixtab afin qu'il retienne la façon dont il devait le dessiner, il ne savait pas trop à quoi ça ressemblait mais ce n'était pas très important. Peu après les chiens légendaires furent amenés à l'intérieur du cercle formé par les élites, leur chef commença alors parler à la population de Rosalia.

Lorsqu'elle eut finit son court discours, Matael suivit ses camarades et sa chef qui avaient retirés leur capuche qui avaient voilé leur visage. Il tourna la tête en direction d'Ixtab, cherchant un réconfort de la part de sa mère et il lui fut rendu lorsque celle-ci lui fit un sourire, il savait qu'aussi longtemps il sera avec Ixtab, rien ne lui arriverai de mal.
Après un nouvel ordre fournit par Alehandra, les membres de l'organisation levèrent leur bâton afin de le faire s'enflammer, cet embrasement de masse forma un gigantesque cercle enflammé qui suffisait à émerveiller le jeune garçon, cet instant de dissipation ne dura que quelque secondes jusqu'à ce qu'Alehandra leur demanda de faire de même. Contrairement aux autres membres de l'Elite, il devait lever ses deux bras en l'air pour supporter le poids du bâton étant donné que Matael était le plus petit et le moins musclé de tous les hauts gradés.

Son bâton s'alluma d'une flamme vive tout comme les autres Élites créant un nouveau cercle qui était cette fois-ci au dessus d'eux. La suite du rituel déplaisait un peu plus à Matael, après avoir déposé le bâton, il sortit un couteau qui était destiné à quelque peu mutiler le jeune homme afin de déposer une goutte se son propre sang sur les cendres. Après quelques secondes d'hésitation, il s'exécuta tout de même en enfonçant la pointe du couteau dans sa paume qu'il serra ensuite après avoir retiré l'avoir retiré afin de faire tomber plusieurs gouttes de sang sur le tas de cendres.
Après qu'Alehandra ait jeté une plume spéciale au centre du cercle enflammé, Matael de manière synchronisée avec élites, récita une phrase qu'Ixtab lui avait faite apprendre par cœur:

- Ô GRAND PHÉNIX ! NOUS T'INVITONS À VENIR SUR NOTRE TERRE AFIN QUE TU PUISSES Y FAIRE COULER TOUTE TA PUISSANCE ! NOUS T'ATTENDONS DEPUIS TELLEMENT LONGTEMPS, TOUS NOS SACRIFICES TE SONT DÉDIÉS ! MAINTENANT À TON TOUR DE NOUS MONTRER TA RECONNAISSANCE ! SERT NOUS, GRAND QUETZACOALT !

C'est alors que le plus grand spectacle que le jeune garçon n'avait jamais vu débuta sous ses yeux. Il contemplait, tout continuant à réciter la phrase, le Ragnarök de l'humanité, le ciel devint rouge, un fort vent commença à se lever, et des éclairs jaillirent autour d'eux.
C'est ainsi que, suite à ce rituel, la silhouette de l'Oiseau légendaire apparut aux yeux du jeune garçon, il était encore plus majestueux, encore plus grand et encore plus imposant que tout ce qu'on lui avait déjà raconté à son sujet. Matael resta bouche bée sans prêter attention à se qui se déroulait autour, ni aux chiens, ni aux hurlements des populations, il restait juste immobile à contempler la réalisation de leur rêve, la réalisation du rêve des Quetzacoalts.
Il en avait les larmes aux yeux:

-Nous avons réussi maman...
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MessageSujet: Re: [EVENT] L'invocation des Quetzacoalts   [EVENT] L'invocation des Quetzacoalts EmptyDim 22 Sep 2013 - 20:08
[Edit by Hoshi : Chronologiquement parlant, ce post se déroule 1 semaine avant cet évènement, j'ai donné mon accord à Gio.]

Il détestait ce genre de situations. Là, esseulé, face à lui-même, sur le banc, éperdu dans les méandres de ses obscures pensées. Il observait son fils, en train de jouer tranquillement dans le parc, insouciant des enjeux qui se faisaient en ce jour-même. Jansen quant à lui savait. Il savait…

Alehandra le lui avait dit.

La fin. C’était la fin. La fin d’un monde. La fin du monde que tous avaient jusqu’alors connu. Un monde empli de guerres, de famines et de pauvreté. Un monde dont l’essence était la haine de ceux qui l’habitaient. Un monde où l’avidité et l’orgueil étaient les pêchés capitaux dominants. Un monde où on s’entretuait pour des valeurs déconnectées de la réalité. Un monde dirigé par les plus riches et les plus impitoyables, et dont les honnêtes gens étaient les victimes collatérales.

Il en avait été une, à l’époque, de victime collatérale. Un vulgaire môme, censé mourir lors d’un raid stratégique. Mais le hasard des choses avait fait qu’il avait survécu. Qu’il était à son tour devenu un de ceux qui détruisaient et propageaient tristesse et colère sur leur passage. Un soldat. Toute sa vie, il avait été un soldat, rien d’autre.

Il n’avait pas d’attaches. Plus de parents, pas d’amis, pas apte à ressentir le grand amour. Le seul événement qui parvenait à combler le vide que ressentait son cœur était la guerre. Cette chose qui parvenait à lui faire cesser de penser, à propager tant d’adrénaline dans ses veines qu’il venait à ne plus sentir sa torpeur quotidienne.

C’était sa vocation. Alimenter le feu des batailles. Abandonner son humanité parmi les camarades et ennemis tombés. Envoyer ses Pokémons frôler la Grande Faucheuse… Risquer de tout perdre, pour connaître l’exaltation du combat.

Mais tout était différent désormais.

Il avait désormais une attache. Quelqu’un qui comptait vraiment à ses yeux, qui ne figurait pas parmi son arsenal à l’instar de ses pokémons…

Jeffrey ; son fils.

La chair de sa chair. La prunelle de ses yeux. La seule parcelle de lumière que pouvait avoir son âme.

Il jouait, avec son Férossinge dans le parc, joyeusement. Pour cause, il avait fini son année scolaire et composait l’élite de la classe.

Jansen de son côté souriait avec amertume.

~~

« Vous avez bien compris nos exigences, lieutnant-colonel. »
« Oui M’dame. »

Au dernier étage de la Sylphe SàRL, il se tenait droit, les mains jointes dans le dos, écoutant des instructions qui relevaient plus d’un douloureux aveu. Camaztotz était à ses côtés, rigide, le regard grave.

Alehandra.

Il l’avait rencontrée, la tête pensante Quetzacoalt. Un honneur destiné à une minorité, et il en avait fait partie, lui, le vulgaire pion sur un grand échiquier.
Mais aucun honneur ne découlait de cette rencontre. Elle était là, confortablement assise, un rictus serein et confiant rendant son visage parfait. Une vraie mannequin, une vraie beauté. Seul son regard hautain de conquérante derrière ses verres gâchait l’innocence qui se dégageait de sa personne.

Alehandra. Une femme impitoyable. Et qui allait sûrement bientôt avoir le Monde au creux de sa main…

« Nous sommes conscients de ce que nous vous demandons. Mais… n’étant pas en droit de refuser, nous daignons vous accorder d’exaucer un vœu… »

Le militaire l’observait dans le blanc des yeux, contemplait sa suffisance. La rousse voyait sa victoire, et n’accepterait pas qu’on entrave ses plans. Elle avait demandé loyauté et servitude à son entrée dans la Team terroriste, il avait accepté. C’était son contrat… Il devait l’honorer, Alehandra y veillerait… Le refus n’était pas une option.

Le sacrifice ultime. Son sacrifice…

Ramener une force mystique datant d’une époque avant les Hommes demandait des efforts, et du sang. Beaucoup de sang. Il en avait déjà coulé à flots. Et désormais, on lui demandait le sien.

Jansen n’avait jamais cru à tout cela. Il n’y croyait d’ailleurs toujours pas. Pour lui, la femme devant lui, aussi intimidante fût-elle, était déconnectée de la vérité de cette Terre. Il avait toujours considéré ces missions terroristes comme des attaques stratégiques pour gagner la peur de la population et des autorités. Ou avec un but spécifique, comme la capture de légendaires. Pas comme un sacrifice d’hommes et femmes à grande échelle pour satisfaire l’appétit de la puissance que les Quetzacoalts tentaient de ressusciter.

Aussi, quand la rouquine l’avait convoqué pour l’informer que sa prochaine mission consisterait à mourir pour leur cause, il avait souri. A sa vie, il y tenait. Pas autant que les civils, mais il y tenait la moindre. Surtout, il voulait s’y accrocher, car il avait la promesse de jours moins belliqueux. Avec son môme.

Mais les jours moins belliqueux ne viendraient pas sans le combat final qui allait bientôt avoir lieu. Quel que fût le vainqueur, Rocket ou Quetzacoalts, ou police, ou Pokémons, ou le bas-peuple, il fallait que le conflit se terminât en définissant des perdants. Après, la Paix pourrait venir, même si elle allait être bancale, et jamais acquise.

Mais au moins, cela mettrait fin à quelque chose, et permettrait de redéfinir les concepts de ce Monde. Jansen y croyait, après une telle expérience, il était obligé que des choses changent.

Dès lors, il embrassait cette cause, bien qu’il se savait du camp qui serait probablement jugé comme le plus discutable, dans les livres d’Histoire.
Mais sa foi en le changement de ce monde par les Quetzacoalts n’était pas suffisamment fanatique pour qu’il acceptât d’offrir sa vie.

Mais le bon sens quant à lui oui.

Jeffery mourrait s’il daignait fuir son devoir. On le lui avait dit. Ils savaient, Camaztotz l’avait balancé sur sa vie personnelle pour qu’on puisse lui faire subir chantage. Son fils était sa seule faiblesse, et on l’exploitait avec aisance.

Le beau saligaud.

Les mains jointes dans son dos blanchirent, se serrant à les rendre tremblotantes.
Il n’avait pas d’autres choix.

Jeffrey devait vivre… et… sans père, c’était encore mieux.

« Un vœu, hein… ? »

La voix du trentenaire était vide d’émotions, comme celle d’un vulgaire automate.

« Oui. Quel qu’il soit. »

Sa gorge s’assécha d’elle-même, et il lui sembla dur de formuler les mots qui allaient suivre.

« Je veux que… »

Il se mordit la lèvre inférieure, apeuré que son souhait soit trop ambitieux, même pour la chef Quetzacoalt.

« …que Jeffrey retrouve la vue. »

Un silence s’abattit sur le bureau. Le général à ses côtés l’observait, indéfinissablement. Regrettait-il d’avoir manipulé un de ses meilleurs éléments ? Allait-il souffrir de sa mort ? Probablement que non, mais son honneur de soldat semblait atteint en voyant Jansen, un des siens, aussi faible et exposé. Camaztotz crispait ses muscles masséters, tandis que Takumi fixait avec obsession la femme qui allait changer l’Univers.

Cette dernière se contenta de demeurer un instant impénétrable, semblant réfléchir.

Puis, elle sourit, peut-être avec quelque chose pouvant être considéré comme de la tendresse.

« Ne vous en faites pas… Votre fils pourra enfin contempler le Monde que nous aurons façonné, avec votre aide, lieutnant-colonel. »

Un picotement douloureux survint vers sa cornée, humidifiant son œil. Jansen baissa la tête, en signe de soumission et d’accord, mais aussi pour cacher l’unique larme qui coulait.

« Vous pouvez disposer, lieutnant-colonel. »
Camaztotz posa sa main contre son épaule, et l’invita à quitter la pièce.

Une fois que la porte se referma derrière lui, il fit quelques pas. Puis… s’accola contre le mur du couloir. Il attendit un moment.

Et se laissa glisser jusqu’au sol.

Ce n’était pas digne d’un gradé mais… qu’importait. Juste… le temps de digérer ce qu’il venait de faire.

Au moment où son cœur cesserait de battre, son gamin retrouverait la vue.

Etrangement, c’était la meilleure chose qui pouvait arriver. Sa… rédemption. Après le mal commis pour son simple plaisir, il savait qu’il ne méritait pas spécialement de happy endings. Néanmoins, il y avait cru jusqu’alors.

Mais au final, c’était le meilleur happy ending qu’il pouvait espérer avoir.

Aussi, il inspira profondément, se releva, redressa les épaules, et marcha d’un pas déterminé vers la sortie.

D’ici une semaine, il aurait quitté ce monde. Il avait encore des choses à faire…


« Papa, regarde-moi ! »

Sur les mains, en équilibre, Jeffrey tentait de trouver son point d’équilibre. Ferrosinge était à ses côtés, craintif de le voir tomber. Après quelques maladresses et mouvements indécis, ses pieds restèrent en l’air, immobiles et bien droits.

Une prouesse difficilement réalisable, surtout sans points de repère. Mais Jeffrey était doué, agile et habile. Il était le meilleur en sport, et dans pas mal d’autres matières scolaires. Tout le monde l’appréciait, y compris les adultes qui le trouvaient incroyablement matures pour son âge.

Quoi de plus normal, après ce qu’il avait vécu…

En le voyant s’amuser dans le parc, Takumi se rendit compte qu’il avait loupé beaucoup de choses. Il n’avait pas participé à son éducation, n’avait pas été là pour changer ses couches, le bercer, lui faire prendre le bain ou pour ses premiers pas. Il l’avait connu alors qu’il avait déjà bien entamé son enfance.

Néanmoins, malgré des débuts difficiles, il ne s’était jamais senti aussi proche de lui, il ne s’était jamais senti aussi père.

Jeffrey s’était de plus en plus ouvert à lui, quitte à se disputer de temps en temps, ces derniers mois. Et cette dernière semaine, il ne l’avait consacrée que pour lui. Plus d’ordres de mission, plus de jobs de mercenaire, plus de temps à consacrer à ses anciens camarades. Non. Uniquement son fils. Ils avaient connu l’amusement. Parcs d’attraction, journée sportive, exploration de grottes… Jansen avait mis le paquet pour que Jeffrey se souvienne de lui, de la meilleure façon possible.

Dès que son enfant se remit sur ses pieds, le militaire se leva de son banc, souriant.

« Bien joué champion. Tu serais presque doué… »

« Presque ? Tu ris ! Déjà plus que toi ! Tu t’encoubles avec tes propres pieds ! »

« Tu sauras que nos pieds sont très vicieux si on les surveille pas… »

« Ts ts Meuh oui ! »

Un poing s’abattit sur la tête du garçon alors qu’un bras venait l’enlacer au cou.

« Tu mérites un shampoing avec ton manque de respect, môme ! »

« Nooooon ! »

Les nies de Jansen frottèrent avec énergie le cuir chevelu de Jeffey qui ne cessait de rire.

Et la journée débutait déjà sa fin, le soleil commençant peu à peu à se dissimuler, et la température ambiante se rafraîchissant.

Demain serait un autre jour. Un jour où, déjà, les rires et moments de pur bonheur sembleraient bien lointains, et ne représenteraient que la promesse d’une vie meilleure au-delà de la mort...

****

Un après-midi. Beau, ensoleillé, avec un ciel chargé d’une électricité ambiante, celle qui rendait les assujettis aux céphalées victimes de migraines, celle qui donnait une atmosphère mystique au climat de saison. Celle qui… se formait peu avant la naissance d’un cyclone, aussi surnaturel fût-il.

A Irisia, Jeffrey donnait des coups de poings faiblards et sans réelle motivation de faire du mal à Davis, son Ferrosinge qui, depuis tôt dans la matinée, était d’un inerte... Chose inhabituelle pour ce pokémon de caractère si impulsif. Normalement, son calme apparent aurait été le bienvenu. Mais le garçonnet n’appréciait pas trop, car il sentait que derrière cette quiétude grandissait une nervosité de manière exponentielle. L’aveugle trouvait plus rassurant de voir Davis s’agiter, ne pas tenir en place, émettre des bruits, aussi agaçants furent-ils, que de ne pas l’entendre du tout. Et, pour être sûr que son cher pokémon se tenait bien toujours à ses côtés, il établissait ce contact physique de coups de poings. Il voulait également le provoquer, déclencher une réaction d’agressivité, pour détruire ce silence qui devenait franchement pesant.

Mais… Davis resta de marbre. Seul le son de sa respiration trahissait de son existence pour Jeffrey, qui n’avait jamais eu le don de vue.

Ce dernier soupira, puis cessa ses attaques désuètes, enfouissant sa tête entre ses bras…
Il s’ennuyait. Ferme.

La vie avait semblé s’être évaporée, depuis hier. L’agitation citadine habituelle était remplacée par un calme de ville fantôme. Les gens ne sortaient plus, les adolescents ne traînaient plus par bandes pour occuper leur après-midi… Il paraissait que, dans des villes plus lointaines, l’agitation créait une anarchie ingérable pour les forces de l’ordre.

Jeffrey, tout seul dans un parc qui, par l’absence de gens était sinistre, peinait à le croire. Franchement… qu’est-ce qui pouvait bien être si effrayant que tout le monde devenait incontrôlable ? Il en avait strictement aucune idée. Il n’avait pas assez d’intérêt pour les infos du soir pour réellement le savoir…

Peut-être le rapprochement avec Halloween… les vieux souvenirs de l’attentat… La crainte d’un nouveau…

A cette pensée, le garçonnet frémit. L’image de sa mère lui revint vaguement en tête, mais il la chassa aussitôt qu’elle apparut. « Le souvenir des morts t’empêche d’avancer Jeffrey. Regarde plutôt les vivants. ». Les paroles de son père résonnèrent en écho durant un instant, l’éloignant des souvenirs de cette nuit de fin octobre…

Plus loin, il lui sembla entendre le son d’une cloche. 13 heures. Le coup des 13 heures sonnait. Cependant… pas comme à l’habitude, une sorte de fatalité émanait du retentissement strident du clocher. Mais ça, Jeffrey ne le sentait qu’à demi-mesure, tandis que Davis, lui, tremblait de tout son petit corps de singe.

La peur.

Il avait… peur.

Son cœur habitué aux stimulations se transforma peu à peu en un engin prêt à surchauffer. Il avait l’impression, qu’au loin, allait se dérouler un drame. Son maigre cerveau passa rapidement dans sa mémoire l’image d’un feu virulent, et durant un instant, le pokémon eut un soubresaut.

Pas suffisamment fort pour que le noiraud basané assis à ses côtés le remarquât. Il était trop occupé à compter les secondes, qui, au fil qu’elles avancèrent, devinrent des minutes…

~~

Jansen observait dans le blanc des yeux celle qui le tenait actuellement en joue. Elle lui avait donné sa parole, et dans le reflet de ses glasses, il avait vu de la sincérité. C’était tout ce qui comptait. Alehandra tiendrait parole. Il avait déjà échangé ses dernières volontés. Il n’y aurait pas de chichi supplémentaire. L’index gauche dans le dispositif de détente allait bientôt se contracter. Dans la seconde qui suivrait, il ne serait plus.

Toutefois, il souriait.

Certes, son sourire n’avait rien d’innocent, et ne comprenait pas une joie pure. Les pattes d’oies que formaient ses rides étaient contractées par un rictus déformé entre fierté, remords et apaisement. Toutefois, il souriait.

Une détonation résonna.

Et entre l’instant où le piston vint percuter la balle, et celle où elle finirait par se loger dans la tête du trentenaire, sa vie défila.

Ses parents. Son pays. Le feu. Storm, Drake. Le sang. Des armes. La guerre. Des camarades. Bob. Lisa. La famille Quetzacoalt. Le corps froid de Rivu. Camaztotz. Alehandra ; le canon de son arme.
Jeffrey.

Un sifflement retentit, alors qu’un os crânien se voyait perforé et qu’un corps tombait tel un vulgaire pantin… Un pantin qui se laissait tomber sans résistance, s’accordant un repos mérité, car il venait d’accomplir la plus noble tâche de son existence, la seule qui parvint à lui décrocher un sourire apaisé au visage, même empreint de sang.

~~~

Jeffrey avait arrêté de compter depuis un moment. Trop… lassé de compter les minutes, bien que cela semblait la seule chose de plus ou moins stimulante à faire, tout seul dans le parc, il se leva de son banc, puis se dépoussiéra. Après quoi sa petite main d’enfant alla chercher la chaude fourrure de Davis qui… n’était plus présent.

La panique gagna le gamin.

« D… Davis ? T’es où ? Fais pas le con ! Si je te perds… et bien je te perds, tu le sais très bien ! »
Mais aucune réponse sonore de la part de son protecteur.

Au même moment, quelque chose changea.

Changea dans l’air.

Un vrombissement léger assourdissait quelques peu les oreilles, faisant percuter avec plus de force que d’habitude les micro-os la composant.

Une odeur s’éleva dans les airs. Venant caresser les narines, d’abord comme un vulgaire songe, comme si elle pouvait ne pas être réelle, puis avec plus de vigueur. Elle vint même à picoter le sens de l’odorat, lui insufflant un goût de brûlé… de désolation. De la pois venait se former sur les lèvres et assécher aussi rapidement la gorge, comme si la fumée emplissait ses pores. Et… soudainement, quelque chose se contracta dans l’estomac de Jeffery.

Ses viscères se resserraient. Son cœur activait de plus en plus sa pompe.

L’instinct, que Davis avait suivi depuis déjà quelques minutes, lui dictait de prendre les jambes à son cou. De courir, quelque part, n’importe où, mais loin.

Le corps de Jeffrey augmenta en température, sans qu’il y eût de réelle explication. Il ne semblait pas y avoir plus de soleil présent, ni un feu qui s’allumait à proximité.

Et pourtant…

Et pourtant…
Mais le pire fut qu’à un instant très précis, Jeffrey eut l’impression qu’on lui administra avec la plus grande des forces un poing dans ses tripes. Il se courba légèrement, le souffle coupé, incertain d’avoir réellement subi un coup.

Il avait tout à coup peur. Irrationnellement… il était dans un parc vide. Seul. Et quelque chose était différent à présent.

Comme si…

La vie qu’il avait connue ne serait plus jamais la-même.

Il ne sut l’expliquer pourquoi, mais ne pouvait fuir, sans savoir où aller.

Aussi, il prit sa canne, reposée sur le banc, et tenta de se repérer pour trouver la petite cabane en bois du parc.

Il se glissa à son intérieur, alors que son corps commençait à devenir presque bouillant, et que la tension présente lui semblait inacceptable pour son cœur, qui ne cessait de tambouriner jusqu’à s’en épuiser.

Et, alors tremblant de partout, il se coucha, se mit en position fœtale. Apeuré, esseulé, affaibli.

Et un seul mot résonna dans son abri.

« Papa… »

Il le voulait près de lui. Il avait peur.
Au loin, l’horloge affichait 13.13 heures.
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MessageSujet: Re: [EVENT] L'invocation des Quetzacoalts   [EVENT] L'invocation des Quetzacoalts EmptyMer 25 Sep 2013 - 21:58
L'accomplissement d'un rêve était en train de se dérouler sous les yeux d'Alehandra. Le visage de la grande impératrice des Quetzacoalts était presque inhumain tellement elle était aveuglée par son œuvre. Enfin, après tant d'années à l'avoir poursuivit, à l'avoir cherché encore et encore, il était là, devant ses yeux, son Dieu se montrait enfin et allait répandre son pouvoir sur le monde. Il ne manquait plus qu'une chose pour que l'invocation soit complète, une toute dernière chose pour qu'enfin le Quetzacoalt soit à elle. Tout était prévu, tout était calculé. Il ne restait plus qu'une seule âme à sacrifier afin que les flammes de l'oiseau de la mort puissent brûler complètement. Cette âme escaladait la tour enflammée, prête à disparaître pour servir la destinée du monde.

Un sourire écarlate s'afficha sur les lèvres de la jeune femme, il était arrivé et se tenait derrière elle. Ce n'était plus qu'une question de seconde avant que le Quetzacoalt ne devienne l'arme ultime. Alehandra se retourna et fit face à son cher sacrifice. Une âme pure enchaînée dans une prison de sang, un ange aux ailes tranchées, un saint à l'auréole brisée, le meilleur met pour l'oiseau sacré. Tout était prévu, tout était calculé. Il ne restait plus que lui, plus qu'une mort pour qu'enfin ces longues années de sacrifice soient justifiées. Ancien militaire, il avait un enfant, futur sacrifice, ce sera un orphelin. Qu'importe, pour la sauvegarde du monde, son âme devait être le cœur de l'oiseau divin. Ce petit garçon devrait être fier de son père. Il était essoufflé, sa peau était rougie par la chaleur qui régnait, une perle de sueur coulait le long de son front, comme un cochon qui allait être égorgé pour nourrir une famille en somme.

Alehandra sourit à l'homme qui lui faisait face et l'invita à la rejoindre au centre du cercle d'invocation. Il obéissait, il ignorait probablement pourquoi mais il avait le sentiment que son acte contribuerait au renouveau du monde. Il avait parfaitement raison. Tout était prévu, tout était calculé. Il ne devait faire que sept pas pour arriver à l'endroit idéal qui accueillera sa mort. Il ne fallait que quelques minutes pour que son dernier souffle en donne un nouveau au Quetzacoalt. Il ne fallait qu'une seule balle pour achever l'invocation. La lumière des flammes se reflétait dans les lunettes de la terroriste, cette dernière se tenait debout face à son cher agent. Elle ne pouvait s'empêcher d'esquisser un léger sourire sur sa bouche, enfin son rêve allait devenir réalité. Sa main gauche tenait une arme à feu prête à l'emploi, sa main droite était encore recouverte des cendres ayant servi à tracer le cercle d'invocation.

- Vous êtes très en beauté aujourd'hui, Lieutenant-colonel.
- Honorerez-vous votre part du contrat ?
- Je tiens toujours mes promesses.

L'homme resta silencieux et immobile pendant qu'Alehandra levait son bras gauche pour pointer l'arme sur son sacrifice. Elle souriait à peine, comme à son habitude, elle ne tremblait pas malgré son énorme excitation, tout devait être fait parfaitement. Tout était prévu, tout était calculé. Il ne suffisait que d'une contraction musculaire pour que le monde change, il ne suffisait que d'une balle et d'un peu de poudre pour que la vie de son agent la quitte, il suffisait d'une petite quantité de sang pour que l'hémorragie ait raison de lui. Un coup de feu et l'oeuvre d'art des Quetzacoalt sera achevée. Il fallait savourer le moment car il s'agissait du plus beau qui soit.

- Il est temps maintenant, le Quetzacoalt n'attendra pas. Avez vous une dernière parole à prononcer.
- Oui.
- Le monde entier vous écoute.
- Dites à Jeffrey que son père est mort... pour lui.
- Jeffrey vous remercie, et le monde entier également. Adieu, Jansen Takumi.

Son doigt actionna la détente, la balle partit dans un son presque inaudible à cause des flammes et des cris. Le corps du Lieutenant-colonel tomba en arrière, les bras écartés et le regard dirigé vers le ciel. Un ciel écarlate où résonnait le son des cloches du renouveau. Une marre de sang s'étendit sous le corps du sacrifice dont les yeux et le visage se pétrifièrent dans un visage presque serein et paisible. Alehandra baissa son arme et marcha vers son ultime sacrifice auprès duquel elle s'accroupit. Elle tourna la tête pour voir la même chose que lui et se mit à sourire avant de verser une petite larme de joie.

- Quelle chance de mourir devant une telle œuvre d'art.

Elle ferma les yeux de l'homme et se releva avant de jeter la dernière poignée de cendre sur le corps du défunt qu'elle s'empressa d'allumer à l'aide d'un briquet. Le corps de l'agent disparut alors sous les flammes grandissantes qui étaient adressées à l'oiseau divin. La créature aspira les flammes et l'âme du lieutenant-colonel et prit peu à peu sa forme finale. De réelles plumes vinrent remplacer les ailes incandescentes du monstre, un visage et un bec solide se fixèrent sur la silhouette immatérielle de l'oiseau. Enfin, enfin il était là, enfin il allait pouvoir délivrer au monde son incommensurable puissance ! Tout était prévu, tout était calculé, tout était prêt.

- Ô GRAND QUETZACOALT ! REÇOIT CETTE ÂME PURE TÂCHÉE DE SANG COMME ULTIME OFFRANDE ! OFFRE NOUS TON POUVOIR ET L'ÉTENDU DE TA PUISSANCE DIVINE !

L'oiseau poussa à nouveau un cri surpuissant puis s'envola enfin de la Tour Ferraille pour entreprendre une traversée de Johto jusqu'à Kanto. Il avait l'apparence de Ho-oh, l'oiseau légendaire, mais n'avait aucun esprit, il s'agissait d'une entité dont le but était de détruire et de faire régner la mort partout sur son sillage. Il s'agissait du Dieu de la mort en personne, et Alehandra en tenait les rennes. La jeune femme contempla l'envol de son œuvre et le début de son massacre divin sans marquer aucune trace de joie ni de satisfaction. Son simple sourire témoignait de son contentement, son rêve s'envolait dans le ciel et était vu par tout le monde. Son fils adoptif la rejoignit et contempla l'envol du monstre à ses côtés.

- Ça y est Mère, le monde comprendra enfin la cause pour laquelle nous nous battons.
- Oui, le nom du Quetzacoalt est à présent gravé dans l'histoire. Ô CHERS FIDÈLES, IL EST TEMPS DE SUIVRE NOTRE MESSIE DANS LE CHEMIN QU'IL NOUS TRACE ! AU BOUT SE TROUVE LE PARADIS OÙ LA MORT ET LA VIE N'EXISTENT PLUS ! EN AVANT !

Un cri général retentit dans tout Rosalia, les adeptes Quetzacoalts entamèrent alors un pèlerinage dans le sillage de flammes que traçait l'oiseau géant. Alehandra et son élite emprunta l'hélicoptère qui les attendait et suivit à son tour son œuvre dont la route était synonyme de la mort. La Tour Ferraille s'effondra quelques secondes plus tard, ravagée par les flammes divines. Rosalia était à moitié détruite et était à peine visible sous les cendres et les éclairs, c'était un véritable chef-d'oeuvre. Bientôt le Quetzacoalt aura traversé Johto et siègera au sommet de la Sylph SARL pour contempler le monde qui l'avait invoqué.

- Les Rockets ont lancé leur arme eux aussi.
- Je suis au courant, ils croient que leur monstre inachevé sera de taille face à notre Dieu. Ils ont tort, évidemment.

Dans un paysage de destruction et de mort, Alehandra savourait sa victoire, le monde lui appartenait, elle possédait enfin la force de changer les choses et de les façonner à son image. Cet univers de désordre et d'incohérence allait enfin disparaître pour laisser place à un monde unique.

Tout était prévu, tout était calculé, tout était prêt… Vive le Quetzacoalt.


Récompenses




Récompenses

Un droit de destruction !

Dit comme ça c'est étrange mais sachez que pour vous remercier d'avoir participer à cet évent nous vous donnons la possibilité de prendre part à l'intrigue en choisissant un endroit de Johto ou Kanto à détruire par les flammes de notre oiseau préféré ! Pour plus d'informations rendez-vous sur ce post (lien à venir) pour savoir comment faire éclater l'apocalypse !

Plus un bonus de mots !

Mais seulement si vous participerez au prochain évent, on compte sur vous !

Plus 300 points évents !

Puisqu'avant tout c'est un évent .o/

Nombre de mots

Alizire Eclarey : 2193 mots
Lina Juarèz : 1796 mots
Matael Rigaku : 1001 mots
Jansen Takumi : 2998 mots

Un énorme merci à vous tous pour avoir participé, votre investissement nous fait vraiment chaud au cœur !
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