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 Carmilla Dante

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Carmilla DanteHors-la-loi

Carmilla Dante


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MessageSujet: Carmilla Dante   Carmilla Dante EmptyMar 8 Juin 2021 - 10:46

Carmilla Dante


“La haine n’a jamais rien créé.”

"Ça tombe bien, j'suis là pour tout casser !"



Origine de l'avatar : Carmilla / Modé 3D créée avec MetaHuman redessinéée sur Procreat


Présentation générale


Âge : 24 parait-il


Taille : 1.78


Région d'origine : Galar


Groupe principal

Civile

Groupe secondaire

Hors-la-loi



Équipe pokémon




Malacoda


Niveau 31
  • Ultrason

  • Tranch’Air

  • Atterrissage

  • Coupe-Vent


Talent : Infiltration


Lorsque le Pokémon détenteur de ce talent utilise une capacité, les effets de Protection, Mur Lumière, Brume, Voile Aurore et Rune Protect protégeant le Pokémon défenseur sont ignorés.








Draghignazzo


Niveau 1
  • Étonnement

  • Harcèlement

  • Vive-Attaque

  • Morsure


Talent : Corps Sain


Empêche les stats du Pokémon de baisser à cause d’une capacité ou d’un talent.





Présentation physique


“Autant que savoir, douter me plaît.”


   Carmilla est une jeune femme avec un visage très fermé, aucune expression ne semble se dégager. Très blanche de peau, elle a les cheveux noir très courts avec des reflets bleu corbeau. Ses sourcils, qui semblent froncés en permanence, obscurcissent ses yeux bleu gris maquillés façon smoky eyes un peu trop étalé. Entre les deux yeux elle a un piercing Bridge ainsi qu’un piercing Septum entre les narines et un Labret qui fait le tour de sa lèvre inférieure, placé au milieu. Elle porte d'ailleurs un rouge à lèvre Carmin.
   Silhouette émaciée avec peu de formes, son choix vestimentaire pousse les gens à se demander en premier lieu s'il s’agit là d'un garçon ou d’une fille.
Elle porte souvent un crop top noir avec un Crustabri dessiné dessus avec par-dessous un t-shirt manche longue a grosses mailles. Sa grosse ceinture en cuir noir empêche le bas de sa combi, ouverte, de tomber. Ses ourlets remontent jusqu'à ses mollets, laissant voir des bas résille épais. Ses mains sont souvent en partie cachées par des mitaines également en cuir noir et enfin elle ne porte que des bottines, de tout temps, de tout âge et pour toujours. Par-dessus tout ça elle porte des fois une longue veste noire en nylon, avec beaucoup de poches et une capuche, dans laquelle elle s’efface presque complètement. Son côté sombre, mystérieux et son regard criblant la rendent malgré tout alliciante.



Présentation psychologique


“Laisse se gratter ceux qui ont la gale !”


   Taciturne, morose et sombre. Trois mots qui la caractérisent à la perfection.
Très sérieuse dans sa vie qui fut quelque peu troublée, voire troublante, Carmilla n'a pas esquissé un simple rictus depuis son enfance ineffable. En marge de la société, misanthrope et ne comprenant guère la logique des gens qui l’entourent, elle reste très distante. Sans jamais placer un mot plus haut que l’autre, ses phrases sont toujours courtes et crues de vérité. Elle n’aime pas être dérangée pour rien (phrase qu’elle dit souvent : “Dis-moi quelque chose que je ne sais pas déjà”) et les gens qui la connaissent n’aiment pas non plus la déranger, au risque de se faire fusiller du regard. Elle est dirigiste et ne supporte pas qu’on discute ses ordres. Il arrive parfois qu’elle fasse de l’humour, essentiellement noir, mais reste toujours sérieuse. “Ne pense pas du mal de toi-même, les autres s’en chargeront” est une phrase qui résonne beaucoup dans sa tête. C’est pourquoi elle ne fait confiance qu’a elle et rien d’autre qu’elle ne compte plus… qu’elle.





Histoire


   Née sous X à Winscor dans la région de Galar, sa mère lui laisse une lettre et un rubis dans une enveloppe. Placée dans un foyer d'Aide sociale à l'enfance, elle est adoptée, par la suite, par la famille Davies. Une famille aisée, qui a adopté quatre de ses cinq enfants. Jusqu'à l'âge de quatre ans, rien ne semble inquiétant avec cette nouvelle arrivée dans cette famille de cinq enfants, tous des garçons. Elle sourit beaucoup et s'amuse bien avec ses nouveaux frères. Petite fille qui porte souvent des robes en col Claudine cintré à la taille, par un ruban qui se termine en un grand nœud papillon, évasée par la suite avec de larges chutes plissées jusqu'au dessous des genoux. Puis les parents s'aperçoivent qu'elle fait une fixation, de plus en plus, sur le rubis de sa mère. Elle reste souvent seule avec et semble lui parler. Troublé par son replis, Madame Davies lui retire son rubis, pour le cacher et lui propose plutôt de jouer avec ses frères. À partir de ce moment, tout commence à changer pour la petite fille. Plus rien ne la fait rire, elle devient méchante avec ses frères et ne parle que de récupérer son rubis. Plusieurs réunions de famille plus tard, Carmilla, sept ans, semble essayer de faire des efforts, qui, seront de courtes durées. Un soir brumeux, les passants de Winscor voient une voiture de secours foncer à toute allure, gyrophare et sirène à fond. Arrivant sur place, les pompiers aperçoivent la petite fille assise dans les plis de sa robe, au milieu du jardin, regardant fixement les flammes qui bordent la maison des Davies. Seule survivante, Carmilla.
   Placée en foyer, de nouveau, elle se familiarise avec un jeune garçon, présent pour les mêmes sombres raisons. Les deux enfants semblent se comprendre sans même se parler. Carmilla pense souvent à la lettre de sa mère et à ce fameux rubis resté dans la maison en feu. Elle en parle à son nouvel ami et planifie de se lancer à l'aventure pour aller le récupérer, a tout juste huit ans.
   Fuguant à plusieurs reprises mais, toujours retrouvé, ils rêvent d'un jour où ils prendraient le large. Ce fut le cas du jeune garçon, certainement accueilli par une nouvelle famille, ce qui rendit Carmilla vide, de nouveau.

   Ça fait maintenant neuf mois que les Murphy ont accueilli Carmilla dans leur famille. Un jeune couple de mariés, fortuné, qui ne peut avoir d’enfant. Carmilla est toujours réservée et ne sourit guère. Pas évident après avoir vu ses parents disparaître derrière les flammes, ça marque. Madame Murphy essaye tant bien que mal de créer un lien avec cette petite fille qui a l’air brisé. La petite lui parle souvent de son rubis, qu'elle veut récupérer ; mais les parents ne comprennent pas.
    Petit à petit, ils commencent à la trouver louche. La surprenant en train de jouer avec des allumettes dans le jardin, faire prendre feu les poupées qu'on lui offre et remarquent qu'elle dessine beaucoup de maisons en feu, un événement qui risque de la troubler à vie. Heureusement, cette petite dessine aussi des Pokémons ; mais toujours des Kokiyas fermés.
   Exit les petites robes de fillette, place au look de baroudeuse, salopette bottines et cheveux emmêlés. Un jour ses parents l'emmènent, du haut de ses huit ans, dans un aquarium où elle voit pour la première fois en vrai des Kokiyas et Crustabri. Elle refuse de faire la visite entière et ne veut, que, regarder le Kokiyas, endormi, inerte, comme sans vie devant elle. Les parents se questionnent et lui proposent d'aller plutôt voir les Otaria ou autre Pokémon plus intéressants. Sauf que pour elle le Kokiyas est le Pokémon parfait, qui semble inoffensif et peut se refermer pour rester tranquille, abrité par sa coquille plus dure que le diamant. Sa protection n'est pas encore parfaite à cause de sa langue qui sort ; Mais un jour, ce Kokiyas se transformera en Crutabri, qui ne s'ouvre que pour attaquer.
   Quelques semaines plus tard, alors qu’un orage menace, Mr Murphy rentre du travail et vois sa femme, tablier autour de la taille, étendue sur le sol, froide, le couteau de cuisine dans la panse. Il se précipite dans la chambre de sa fille pour voir si elle va bien et il la voit, par la fenêtre, marcher paisiblement sous une ondée cinglante.

   Quatre mois ont passé depuis que Carmilla a été renvoyée en foyer par le jeune veuf, criant au scandale car les résultats des légistes concluent à un accident. Sa femme aurait glissé le couteau à la main, en faisant la cuisine et se serait poignardée seule. Une si petite fille serait-elle capable d'un tel acte ? Nous ne le saurons jamais.
   A la “maison des enfants”, elle retrouve le garçon avec qui elle avait sympathisé. Celui-ci est aussi de retour pour les mêmes sombres raisons. Ils voient les riches comme des gens qui prennent ce qui leur plaît et s’en débarrassent quand ça devient trop gênant et Carmilla commence à éprouver de la haine pour ces personnes pour qui tout est trop facile.

   Après la riche famille des Saint-Nicolas, asphyxiée au gaz pendant la nuit, la jeune fille cherche à prendre son envol ; le juge des tutelles ayant refusé son émancipation, jusqu'à ses 18 ans, Carmilla passe de famille en famille avec toujours une issue tragique. Petit frère tombé à l'eau et se noie, sœur empoisonnée pour cause d'ingestion de baie toxique, père électrocuté, chute mortelle de la mère depuis une échelle et toujours une survivante, Carmilla. À chaque aller et retour à l'ASE elle retrouve l'ami qu'elle s'était faite, de retour lui aussi pour les mêmes sombres raisons.
Du fait de ses nombreux déplacements, son suivi psychologique est complètement désastreux ; mais elle finit par se faire interner de force. Elle ne reste pas plus d'un jour et réussit par s'enfuir pour prendre enfin le large.
   Nouvelle vie, nouveau look. Salopette débraillée, cheveux courts crayon noir et piercings sur le visage elle cumule les fraudes et les squat, passant de ville en ville pour retrouver la maison de sa première famille. Un lieu flou qui hante ses nuits et l'appelle.

   Durant son voyage à travers Galar, fréquentant les bars et mettant des raclés au gros lourdos qui l'accoste, elle fait une halte à Kickenham. Elle se paye des chambres d'hôtels avec le fond des poches des habitants qu’elle bouscule et vole la nourriture dans le petit magasins. Deux ans passés dans la rue à jouer des sales tours ou elle va, l'orpheline s'arrête à Winscor. Carmilla connait cet endroit, l’endroit où tout a commencé, l’endroit où elle était petite, où on l'a séparée de son rubis, de sa mère, d'elle-même. Elle y est, elle est proche de l'endroit ou elle vivait avec son Rubie et elle va tout faire pour retrouver la maison de sa petite enfance.

   Après de long travaux, la maison n'est plus ce qu'elle était. Complètement disparue sous les combles d'une nouvelle demeure, Carmilla fait des recherches pour savoir ce qu'est devenu son rubis. Il ne se passe que quelques jours pour qu'elle apprenne que son rubis a été une véritable attraction dans la ville.
"Un Trésor retrouvé dans la maison en feu"
“2 mois après le drame, le rubis mit aux enchères"
“Un cambriolage tourne mal, le rubis de l’incendie volé et deux victimes"
“Le rubis maudit retrouvé lors d’un règlement de compte entre gang, aucun survivant”

et encore plein d'autres articles parlant de ce fameux rubis comme d’une relique maudite.
Aux dernières nouvelles, son rubis se trouverait en lieu sûr dans un musée avec une histoire grandissante. Beaucoup de théories et de cultes se créent autour de celui-ci en l’espace de juste 11 ans.

   22 ans, besace sur l'épaule, toujours en mouvement. Cheveux rasés à trois millimètres et maquillage noir, elle réfléchit à une solution pour voler son rubis.
Il faut qu'elle trouve un moyen pour rentrer dans le Musée de nuit.
Gros bloc imposant, pointant le ciel en son sommet, pris en étaux par d'autres bâtiments, plus petits, qui cernent la place publique. Le musée fait face à l'hôtel de ville, le fixant tel un énorme Avaltout, des hublots à la place de ses petits yeux et sa grande bouche ouverte pour l'énorme porte.
Faisant des rondes et épiant les gardiens, se trouvant devant cette unique grande porte centrale, pour guetter leur tour de garde, elle comprend que ce n'est pas par là qu'elle passerait. Il lui fallait une diversion et cette diversion elle allait l'avoir.
   Un soir, juste avant que le musée ne ferme, un départ de feu se produit dans une poubelle du musée, dégageant une énorme fumée épaisse et nauséabonde, une purée de pois d'un Smogogo en pire. Les flammes maîtrisées rapidement sans même l'intervention de pompiers, les responsables ouvrent toutes portes et fenêtres pour évacuer l'odeur. La fenêtre de toit, la voilà son entrée.
Elle longe la rue et cherche une petite venelle entre les bâtiments pour se faufiler. À l'abri des regards, elle commence à gravir la paroi qui la mène sur le toit. Telle une ballerine sur des carrés d'ardoise, elle flotte de toit en toit en caressant les tuiles de son triste poids. Elle saisit la corde déjà sur place pour se laisser couler jusqu'au so... Attend quoi !? Une corde qui descend ? Déjà sur place ? Hum... Sûrement ceux qui ont ouvert la fenêtre pardi.
   Le musée, elle le connaît par cœur. Elle arpente les salles inutiles sur demi pointe, regardant par-dessus son épaule, pour enfin saisir.. Un vulgaire caillou ! Le rubis vient d'être dérobé. Dérobé d'une main de maître qui a remplacé le rubis par un caillou sans enclencher le mécanisme de poids, qui, réveillé par les mains de Carmilla, se met à hurler tout ce qu'il peut pour avertir les gardes d'une intrusion. Tournant les talons aussitôt, elle entend la sécurité arriver en grand sabot. Elle arrive devant la corde qui serpente frénétiquement et au moment où elle tente de la saisir, celle-ci disparaît entre ses doigts. Carmilla lève la tête et aperçoit la silhouette d'une femme remontant la corde qu'elle avait placée avec soin pour son petit larcin. Fermant la fenêtre en ricanant, l'inconnue fait scintiller le rubis grâce à l'éclat de la lune, pleine. Carmilla voit rouge, prise au piège et face aux deux colosses qui lui foncent dessus elle réagit. Le vulgaire caillou dans la main droite qu'elle serre de plus en plus, position en "wind up" le genou gauche près de sa poitrine, elle se prépare au Home Run. Le caillou quitte sa main calleuse et vient gentiment se placer devant le visage du premier garde, lui fracassant au passage le nez. Sans perdre de temps, elle file à toute jambe vers le second gardien qui se stoppe et écarte les bras pour la saisir. Se jetant au sol les deux pieds en avant et prise de vitesse, elle lui glisse entre les jambes et se hâte de disparaître derrière la porte d'entrée. Uen fois sur la place publique, elle voit la silhouette de l'inconnue se dandiner, rubis à la main. La ride du lion de Carmilla parle pour elle. Bientôt l'inconnue cessera de dandiner et pour de bon. Elle se lance à ses trousses, mais la voleuse de rubis jette une Pokéball où en sort un Sonistrelle. Les ultrasons du Pokémon figent sur place notre jeune fille et par-dessus ça, l'inconnue lui jette un filet qui la plaqua au sol avec le Sonistrelle, surpris. La voleuse se sauve en laissant son Sonistrelle emmêlé.
   La sécurité arrive ! Le retour de la revanche qui contre attaque numéro deux partie deux. Le nez en sang pris dans sa main, il y en a un qui veut en découdre avec la baroudeuse ; au moment où Carmilla arrête de se débattre pour essayer de s'échapper du filet et accepter son petit séjour derrière les barreaux, un homme arrive in extremis, lance des claques doigts qui crépitent au contact du sol et disparaissent sous une brume laiteuse qui enfume toute la place. Il la débarrasse du "rets", la prend par la main et ensemble mettent les voiles. Le Sonistrelle apeuré les suit, sans savoir où est parti sa dresseuse.
   Debout, devant cette ride du lion qui n'a toujours pas quitté le visage de Carmilla, se tient son ami d’enfance, celui qu'elle avait l’habitude de croiser en foyer. Ils sont dans la chambre d'hôtel d’un client absent, le Sonistrelle toujours avec eux encore perturbé par la dresseuse qui l'a abandonné. Il commence même à s'accrocher à la veste de la baroudeuse, tête en bas et se cache les yeux avec ses ailes. Qui mieux que ces deux jeunes pour comprendre ce petit Pokémon, tout juste abandonné. Cette dresseuse vient, non seulement, de se débarrasser de son Pokémon pour fuir mais en plus elle vient de lui voler la pierre recherchée depuis tant d'années. Carmilla semble se contrôler, mais sa haine et sa rage lui font rompre quelques veines des yeux, si près du but elle sent que quelque chose risque de s'échapper d’elle si elle n’y met pas la main dessus rapidement. La colère lui fait perdre connaissance.
   Elle se réveille, dehors, dans un square, un tas d'habits en feu devant elle, elle entend un homme crier à l'aide, sur sa gauche derrière un buisson essayant de cacher le fait qu’il soit complètement nu. Encore une colère, encore une absence. Carmilla ne prend même pas la peine de s'excuser ou d'éteindre les habits qui continuent de crépiter mais détale pour retrouver son ami. Arrivé sur place, le Sonistrelle est toujours dans la chambre, seul, accroché à la tringle devant la fenêtre, guettant certainement le retour de sa dresseuse. Le client de l'hôtel regagne sa chambre et tombe nez à nez devant Carmilla qui ne cesse de se ronger les ongles qui dépassent à peine de la grosse manche de sa veste. Elle ne laisse pas le temps au client de s'exprimer qu'elle le pousse depuis la poitrine, lui faisant perdre l'équilibre et se retrouve les quatre fers en l’air, laissant s’enfuir les deux orphelins. Sonistrelle dans les airs semble reprendre ses esprits et mieux se repérer. Déterminé à rentrer chez lui, Carmilla le suit.

   Guidée par la petite chauve-souris, la jeune femme à ses trousses, en selle sur un vélo fraichement volé, est en route pour récupérer son bien et par la même occasion faire ramasser un gadin à cette indigne femme. Le Sonistrelle rentre facilement par la fenêtre d'une maison à l'allure mourante, presque repliée sur elle-même pour rendre la bile.
   Devant la maison se trouve un enfant, quatorze ans à tout casser, des lignes de crasse sur ses joues dessinées par la transpiration et déformées par ses larmes qui coulent. Il braille à genoux devant cette maison à l'agonie, les oreilles décollées à cause de sa casquette sur la tête, visière verte transparente qui pointe vers le haut, le pantalon usé par le sol, troué au-dessus du tibia, un pull beaucoup trop grand pour lui. Carmilla passe devant lui sans s'éloigner de son but mais celui-ci lui attrape sa manche gauche. Elle ne se retourne pas mais il la supplie de retrouver son pokémon, volé il y a peu par cette odieuse femme qui vit dans cette maison. Elle rabat son bras en mettant un à-coup sec vers son épaule droite pour que le gamin lui lâche sa veste et repend son chemin vers la lugubre demeure. Cet enfant, elle l'a reconnu avant même qu’elle arrive à sa hauteur. Dans les quartiers éloignés du centre de Winscor, ce n’est pas surprenant de voir des enfants des rues.
   S'infiltrant dans la cachette de la voleuse de rubis, par les égouts, elle arrive dans une salle au sous-sol, sombre avec un grand couloir fait de cellules verrouillées. Ils entendent des Pokémons qui braient et attaquent les barreaux. Carmilla remonte l'escalier au bout de la pièce et arrive devant une petite porte voûtée, en bois, très épaisse. La poussant péniblement en essayant de ne pas la faire grincer, elle arrive dans une sorte de grand hall surplombé par une bibliothèque qui cercle la pièce. Elle marche à pas de loup en rasant les murs et entend des bruits derrière une porte, entrouverte, en verre sablée où de la lumière projettent des ombres dansantes. Après un laps de temps, clouée au mur comme un vieux tableau prenant la poussière, Carmilla attend à côté de la porte que la situation s'éclaircisse.
"D'abord récupérer le rubis, ensuite se mettre sur la gueule. D'abord récupérer le rubis, ensuite se mettre sur la gueule. D'abord récupérer le rubis, ensuite se mettre sur la gueule."
se répète Carmilla. Les ombres ont disparu, c'est le moment.
   Elle entre dans la pièce, son rubis est là, posé sur un présentoir qui domine la pièce tout près d'une issue d’où revient la femme avec Sonistrelle. Merde !
   Enfin elle peut mettre un visage clair sur la personne qu’elle déteste le plus au monde en ce moment. Un large bandeau mauve sur le sommet du front pour plaquer ses cheveux vers l'arrière remontant une fois arrivés aux épaules, que Carmilla prendrait bien entre ses doigts pour la secouer un peu. Des lunettes en demi-lune trop grandes, qu’elle porte au bout du nez pour regarder par-dessus. Tellement insupportable qu’elle les lui ferait bouffer. Un pull en laine rose tressé qui fait apparaître une petite veine sur son front et un jeans bleu trop propre, tout ça recouvert par une blouse blanche qui ne va pas le rester très longtemps.
   Avant que Carmilla n’ait le temps de bouger, la femme à la blouse met un revers à Sonistrelle en le traitant de tous les nom. Tombé au sol, celui-ci se prend un coup de pied qui lui retourne l’estomac et le plaque contre le mur, sous prétexte d’avoir ramené cette plaie au crâne rasé, ici, dans sa planque.
"Se mettre sur la gueule, ensuite récupérer le rubis"
   La tête brûlée fait craquer ses phalanges et saute sur la blouse blanche. Après un premier coup dans les dents qui la fait tomber sur le dos, elle lui prend ses lunettes, les laisse tomber et les écrase sous ses bottines beaucoup usées mais toujours aussi efficaces quand il s'agit de faire des pied-bouche. A l’aise, la bottine prend beaucoup trop d'élan, laissant le temps à son adversaire de riposter. Le femme au sol met un chassé sur le tibia qui supporte Carmilla qui se vautre en son flan à coté d’elle.
   La myope se relève et explique à Carmilla, entre deux coup de pieds, que ce rubis n'est pas qu'une simple pierre, il détient un pouvoir immense pour qui saura le dompter. Elle se retourne et s'empare de ce fameux, qui les regardait se battre depuis son coussin en satin
De l’autre coté de la pièce se trouve un œuf dans une couveuse très bien soigné qu'elle tente de prendre au passage ; mais le Sonistrelle, las de ses efforts pour être aimé à sa juste valeur s’interpose et lui lance des ultrasons qui la font vaciller.  Après avoir déblatéré tout le champ lexical du crétin, et voyant Carmilla, avec une deuxième ride du lion sur sa ride du lion, se relever prête à lui tomber dessus, la femme ne prend plus de risque et laisse l'œuf derrière elle, retournant la table au centre pour ralentir les autres. Elle disparaît, uniquement avec le rubis, derrière une porte qu’elle verrouille à double tour.
   Seule dans la pièce, voyant son rubis lui filer entre les doigts, encore une fois, Carmilla s'abandonne à sa rage et détruit tout ce qui se trouve à portée de main. Le Sonistrelle la voyant comme son héroïne qui vient de le sauver, l’imite et essaye tant bien que mal de casser un petit truc qui serait resté intact après le passage du démon aux yeux cernés de noir.
   Elle retourne à l'étage d’en-dessous et grâce au Sonistrelle et son attaque Coupe-vent, ils réussissent à ouvrir les cellules et briser les liens des tristes mais heureux Pokémons. Avec l’aide de ces Pokémons, elle arrive à franchir la porte verrouillée qui mène dehors. L’enfant non loin de la maison, toujours les yeux remplis de larmes, voit son Cabriolaine sortir avec Carmilla et les autres. Une feuille roulée entre les doigts, elle s'allume une garo et jette le cadavre de l'allumette encore brûlante qui, au contact de l'essence, dessine une traînée de flammes. L'œuf sous le bras et Sonistrelle qui vole à ses coté, elle passe devant l’enfant, lui fait signe de venir de la tête et ils prennent la route, le feu, abrégeant la maison dans leur dos. Carmilla s'identifie à ce chiard, la morve au nez, en plus chanceuse. Elle sait ce que c'est de vivre dans la rue et qu'il ne manquera à personne et lui promet de s'occuper de lui comme personne n'a su le faire.

   Aujourd'hui à 24 ans, se faisant appeler Carmilla Dante, elle cherche incorrigiblement à mettre la main sur son rubis, seul lien avec sa mère, qui semble la canaliser et l'empêcher de commettre l'irréparable. Elle sent que de plus en plus elle a du mal à se contrôler. Espérant aussi un jour croiser la route de son mystérieux ami dont elle ne connait toujours pas le prénom, qui disparaît encore et encore, pour ensemble, aller régler les comptes aux riches qu’ils croiseront, comme ils s'étaient promis jadis. Sonistrelle, qu'elle a renommé Malacoda, reste à ses côtés comme étant son premier Pokémon. Piraveen-Loucian qu’elle appelle Pi-Lou a maintenant aux alentours de 16 ans, son pull et un peu moins grand maintenant, son pantalon toujours troué mais il déborde d'énergie.
    Ils marchent en direction le Bourg Palette où une femme se faisant passer pour une chercheuse, ruban dans les cheveux et lunette en demi-lune aurait été aperçu, volant des Pokémons.
Sur le chemin, l'œuf remue de plus en plus, Carmilla le pose au sol et tous le regarde, quand soudain la coquille se brise. Pi-Lou, yeux écarquillés, s'exclame "Ho regarde moi ce meugnon petit...








Qui êtes-vous ?


Surnom : Miko.


Âge : Entre 4 et vieux... mais pas trop !


Expérience en RP : Aucune sur Forum.


Comment avez-vous entendu parler du forum ? Je l'ai lu, au fait.


Des suggestions ou commentaires sur le forum ? Beau travail ! Je ferai des vrais retours plus tard.


Avez vous lu le règlement ? Validé par Venom mais j'ai une mauvaise mémoire.



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Super FairyMaître du jeu

Super Fairy


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MessageSujet: Re: Carmilla Dante   Carmilla Dante EmptyMer 9 Juin 2021 - 19:37
Félicitation Carmilla, un Fantyrm vient de rejoindre ton équipe !

Il s'agit donc d'un oeuf que tu as découvert dans ton histoire et pris sous ton aile, sans savoir ce qui allait en sortir emoticon
Histoire que ce soit clair, cet oeuf sert de prétexte pour en faire éclore un Pokémon aléatoire/surprise dans ton équipe, choisi par ton Super Staff préféré ~ Il ne vient donc pas d'un event ou autre /o/
Tu peux dès à présent le renommer et lui donner des attributs si tu le souhaites !

Concernant ton personnage, j'ai hâte de voir ce que va donner en rp ~ Ca va casser des bouches /o/ Nettoie tes bottines entre deux bastons s'il te plait, question d'hygiène.

Je te demanderais juste de faire attention aux majuscules (des fois on en trouve en plein milieu de phrases, d'autres fois elles commencent par une minuscule huhu) et pour savoir s'il faut conjuguer ou pas un verbe, tu peux le remplacer par "mordre"  emoticon
Par exemple : elle a brisé un vaseelle a mordu (et pas "mordre"), donc on accorde o/
En revanche : elle va casser des boucheselle va mordre (et pas "mordu"), donc on n'accorde pas \o\
Et enfin, si tu peux juste prêter attention aux accords, histoire qu'il n'y ait pas de mésentente sur ce qu'il se passe ~ (Exemple, ton ami du foyer est devenu une fille à un moment XD)

En tout cas ça se voit que tu as fait attention à l'orthographe et ça fait plaisir à voir ! Continue comme ça /o/

J'ai donc l'honneur de valider ta fiche !







Fiche validée !







Félicitations, votre fiche a été validée !





Avant de rp, n’oubliez pas d’aller préparer votre journal de bord !



Vous pourrez ensuite partir à la recherche d’un partenaire de rp ou demander une capture.



Si vous ne voulez pas rp tout de suite, pourquoi ne pas renseigner les relations de votre personnage, ou bien lui créer un pokématos ?



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