Elias FloresChallenger
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 |  Sujet: Elias Flores, le Voleur Verdoyant Lun 5 Juil 2021 - 7:46 | | | Elias FloresLe Voleur Verdoyant Origine de l'avatar : Sync the Tempest - Tales of the Abyss Présentation générale Âge : 17 ans Taille : 1m70 Région d'origine : Kanto Groupe principalHors-la-loiGroupe secondaireChallengerÉquipe pokémon MasskoNiveau 30- Méga-sangsue
- Reflet
- Feuillage
- Taillade
Talent : EngraisAugmente la puissance des attaques Plante de 50% lorsque les PV du Pokemon sont inférieurs à 1/3 des PV max.
TénéfixNiveau 25- Onde Folie
- Ombre portée
- Soin
- Feu Follet
Talent : Regard VifEmpêche la baisse de précision. Ignore les changements d’esquive de l’adversaire.
CacneaNiveau 16- Vampigraine
- Vole-vie
- Dard-Venin
- Poing-dard
Talent : Absorbe-eauImmunise le pokemon contre les capacités Eau. Il est soigné de 25% de ses PV max s’il en encaisse une. Présentation physique « Comment ça, petit ? » Et oui, il faut bien l’avouer, Elias n’est pas particulièrement grand, atteignant tout juste 1 mètre 70. Il n’aurait pas dit non à quelques centimètres supplémentaires, mais bon, peut-être que sa croissance n’est pas finie, se dit-il parfois sans y croire réellement… Son gabarit n’est pas imposant non plus, bien au contraire, puisque le garçon est particulièrement fin, il faut dire que vivre dans la précarité lui aura au moins épargné de manger en trop grosse quantité, c’était même parfois l’inverse, il ne mangeait pas toujours à sa faim, même si sa mère le privilégiait par rapport à elle. Mais si un jeune homme pouvait rêver d’un physique un peu plus développé, il ne s’en plaint pas trop non plus, car il lui permet aussi de se fondre dans la masse, ce qui est idéal pour un voleur. Et même s’il est mince, il est aussi un peu musclé, ayant appris à se battre avec les autres délinquants de Céladopole, même s’il n’est pas particulièrement doué pour la bagarre.
Son visage, quant à lui, est bien proportionné à son corps, puisqu’il est fin, avec un petit nez, accompagné d’un petit sourire sûr de lui la plupart du temps, et de yeux verts perçants. Et n’oublions pas ses cheveux, je vous prie, car ils sont, eux, pour le moins imposants, et ce depuis l’enfance. Ils n’ont pas souvent été bien coupés, là aussi, car il ne pouvait pas toujours aller chez le coiffeur, faute de moyens, ni bien coiffés, plus par flemme de sa part dans ce cas. Et même si sa mère lui dit souvent de couper sa tignasse, qui va jusqu’à lui donner des rouflaquettes, il n’en a cure, car il aime bien ses cheveux ainsi, et, qui plus est, une telle masse chevelue lui permet – relativement – de changer de coiffure, c’est mieux au cas où des victimes de ses larcins le reconnaitraient. Seule exception, il demande juste occasionnellement à Massko de lui couper les cheveux à l’arrière, n’aimant pas les sentir sur sa nuque. Et, dernier détail mais non des moindres, ses cheveux sont verts foncés, ce qui est parfaitement adéquat avec son type de pokemon préféré, le type Plante.
Bref, que ce soit dans sa carrure ou sur son visage, le garçon fait encore un peu adolescent, voyons voir sa tenue maintenant. Ou plutôt ses tenues. Elias n’a jamais été très attentif à la mode, il n’en aurait pas eu les moyens de toutes façons, mais l’accoutrement peut avoir son importance, regardez Erika ! Il porte donc des chaussures noires ainsi qu’un pantalon et un tee-shirt noirs agrémentés de quelques rayures vertes, avec des gants assortis. Pour accompagner cela, il porte par-dessus le tee-shirt une fine veste blanche qui lui descend jusqu’aux jambes. Ça, c’est sa tenue de « civil », mais quand il est en « mission », autrement dit quand il prévoit de voler quelque chose la nuit, il porte un accoutrement similaire, sauf que sa veste est noire et verte, aux manches plus longues, et qu’il porte un masque pour cacher son identité.  Présentation psychologique « Tous les coups sont permis… » Une expression qui pourrait être la devise d’Elias, qui s’applique bien à des domaines différents de sa vie, et à sa philosophie en premier lieu. Il considère en effet le monde comme injuste, surtout économiquement, ayant toujours jalousé les personnes bien nées, sentiment encore renforcé après la découverte de l’identité de son père. Pour cette raison, il vise en priorité ces personnes quand il commet un larcin, et n’éprouve guère de remords, dans son esprit, il ne fait que réparer une injustice, après tout. En revanche, il n'irait pas cambrioler l’appartement d’une famille modeste, ou voler les affaires d'un mendiant pendant qu'il dort, ce qui démontre que notre voleur a quand même une certaine éthique. Et puis, pour être honnête, il n’y aurait pas grand-chose de valeur à voler dans ces deux cas, sa morale s’accorde donc bien avec ses intérêts. Grâce à ses activités criminelles, il peut se payer ce qu’il veut, et a pris goût à ça, il n’y renoncerait pour rien au monde, d’autant que ces activités lui apportent toujours une part d’adrénaline dont il aurait également du mal à se passer.
Etant voleur depuis maintenant plusieurs années en échappant constamment aux forces de l’ordre, il est désormais sûr de lui et de ses capacités, et apparait donc souvent avec un air goguenard, un petit sourire malicieux, et n'hésitera pas à narguer ses adversaires ou à taquiner ses alliés. Cette confiance en lui n'est pas loin de l'arrogance, qui peut être agaçante pour ses interlocuteurs, et pourrait bien lui jouer des tours plus tôt qu'il ne le pense. Cela explique aussi son côté mauvais joueur, il n'aime ni perdre un match pokemon, ni rater un vol, même si le butin qui lui échappe n'est qu'une babiole.
Pour autant, Elias n'est pas foncièrement mauvais, il est même plutôt sympathique et amusant une fois qu'on le connait. Il se montre bon camarade avec ses amis délinquants, et même protecteur avec les gamins des rues, se revoyant à travers eux. Il reste attaché à sa mère, même s’il ne la voit plus trop, celle-ci n’acceptant pas son mode de vie. Quand il rencontre une nouvelle personne, à moins que celle-ci ne soit ostensiblement bourgeoise, ou qu’elle ne soit une de ses proies, il sera amical et prêt à lui donner un coup de main s’il le peut et a le temps, d’autant plus s’il peut y trouver un intérêt personnel, car sa priorité reste lui-même et ses envies.
Hormis son plaisir à voler, Elias apprécie également beaucoup les matchs pokemon, en tant que spectateur bien sûr, mais aussi et surtout comme participant. Son rêve d’enfant de devenir Champion ne l’a jamais quitté, même s’il apparait de moins en moins réaliste avec le temps. Il ne refusera donc pas un match, même s’il est bien conscient qu’il n’est pas aussi bon dresseur que voleur… pour le moment, il n’a que dix-sept ans après tout ! D’ailleurs, comme beaucoup d’adolescents, il a horreur des gens qui le prennent de haut en raison de son âge, même s’il peut se montrer un peu immature et téméraire par moment, à cause de ce dernier. Histoire« Et la gagnante est… Erika ! »
La dresseuse semblait garder son calme, tout comme son puissant Rafflésia sur le terrain, malgré leur victoire écrasante face au challenger, et la foule en liesse dans les gradins. Et dans cette foule se trouvait un garçon âgé d’à peine dix ans, à la chevelure verdoyante et déjà bien ébouriffée, qui n’était pas en reste. Elias avait été scotché de bout en bout par le match, et surtout par la championne, gracieuse et stratégique. L’arène de Céladopole était ouverte au public quelques fois dans l’année, et l’enfant ne ratait jamais l’occasion d’y aller, en harcelant sa mère si c’était nécessaire, et il n’était jamais déçu. Il fallait dire que c’était l’un de ses rares loisirs, puisque c’était gratuit. Vivant uniquement avec sa mère, Maria, qui gagnait difficilement sa vie comme femme de ménage, il était déjà content de manger à sa faim, et ne voulait pas faire culpabiliser sa mère, qui se donnait beaucoup de mal pour l’élever seule. Seule, car Elias n’avait jamais connu son père, Maria ayant toujours refusé de répondre à la moindre question à ce sujet.
« ça t’a plu, mon chéri ? »
Sur le chemin du retour, le garçon gardait un sourire béat sur le visage, se remémorant les prouesses d’Erika et de ses pokemons plante. Evidemment, comme de nombreux enfants de son âge, il se mettait à rêver d’être un dresseur, ou même un champion, de capturer des pokemons pour se constituer une équipe, de type plante, sans surprise. Mais si beaucoup de garçons et de filles de dix ans réalisaient ce rêve en obtenant un pokemon à cet âge, ce n’était pas le cas du garçon. Combien de fois l’avait-il demandé à sa mère ? Et chaque fois, elle lui disait que l’entretien d’un pokemon, ça coûtait de l’argent, qu’il fallait de l’espace, devant l’air déçu et boudeur de son fils, qui ne pouvait que jalouser les enfants plus privilégiés de la ville jouant avec leurs créatures. C’était injuste… La mère et le fils arrivèrent finalement à leur appartement, petit pour ne pas dire miteux, dans la banlieue de Céladopole. En passant le seuil de la porte, Elias pensait encore au match qu’il venait de voir et se dirigeait vers sa chambre, mais sa mère le retint par l’épaule et lui dit :
« Attends, j’ai un cadeau pour toi… »
Le garçon se retourna, surpris, et sa mère, souriante, sortit de son manteau un objet sphérique, qu’elle lui lança. Il l’attrapa au vol et l’identifia sans difficulté, lui qui avait vu tant de matchs à la télé ou dans la vie, c’était une pokeball ! Il se demanda au départ si sa mère se payait sa tête, mais ce n’était pas son genre, surtout avec ce sourire maternel qu’elle affichait, et qui devint rapidement contagieux, son fils comprenant que cela ne pouvait être qu’une seule chose. Il lança la pokeball en l’air et une créature en sortit, sous les yeux ébahis du garçon. Une espèce de lézard vert, aux yeux jaunes perçants, venait de faire son apparition. Même si ce pokemon n’était pas originaire de la région, Elias, féru de ce type de pokemon, le reconnut immédiatement, il s’agissait d’un Arcko. Son premier pokemon ! Devant l’air un peu craintif de ce dernier, le garçon bouillonnait de joie, et alla faire un câlin à sa mère, sachant le sacrifice que c’était pour elle :
« Merci M’man ! »
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« Je n’aurais jamais dû acheter cette bestiole ! »
Elias avait les larmes aux yeux, serrant Arcko contre lui devant sa mère, l’air énervé, comme souvent ces temps-ci. Un an à peine avait passé, et le garçon ne comprenait pas vraiment la situation actuelle. En recevant son pokemon, il avait promis à sa mère de s’en occuper, et il avait tenu cette promesse, il ldemandait même souvent au pokemon de rester dehors pour ne pas encombrer le petit appartement de la famille Flores. Mais la colère de sa mère n’était pas causée par lui, ni par Arcko, la raison était toute autre. Elias en avait entendu parler aux informations quelques fois ces derniers temps, ils parlaient d’une « année noire », de crise économique, et d’autres mots trop complexes pour un enfant, tout cela depuis la fameuse explosion au centre commercial. S’il ne comprenait pas grand-chose à l’économie, il avait en revanche été très déçu de la fermeture de la Ligue Pokemon, mais n’en faisait pas part à sa mère qui avait d’autres chaglams à fouetter. La situation économique de cette dernière, déjà précaire, ne tenait qu’à un fil, d’où ses piques de colère, et de son regret d’avoir été assez inconsciente pour acheter un pokemon à son fils juste avant cette année si terrible pour tout le monde…
Ayant peur qu’elle lui reprenne Arcko, Elias sortit de l’immeuble, comme il en avait souvent l’habitude depuis qu’il avait son pokemon. Il avait même commencé à l’entraîner contre d’autres gamins de la banlieue qui avaient eux aussi des pokemons. Mais là, il n’avait pas vraiment la tête à faire un match, mais plutôt à se remplir l’estomac. Il avait à peine mangé aujourd’hui, sa mère n’ayant pas fait les courses depuis un bout de temps. D’ailleurs, Arcko non plus n’avait plus de nourriture de la part de la famille, mais il pouvait se débrouiller seul, en chassant quelques pokemons insecte par exemple.
En se baladant vers les quartiers plus aisés de Céladopole, le ventre plus vide que jamais, il aperçut au loin deux autres enfants, un peu plus jeunes que lui, accompagnés de ce qui semblait être leur vieille nounou, en train de manger goulument des glaces qu’ils venaient d’acheter. Visiblement, ce n’était pas la « crise économique » pour tout le monde, songea-t-il en n’ayant qu’une envie, celle de prendre leurs glaces… sa mère l’avait pourtant bien éduqué, il savait qu’il n’avait pas le droit de voler, il ne pouvait s’empêcher de s’approcher néanmoins. La nounou le vit et lui lança un regard méfiant, évidemment, on pouvait deviner rapidement qu’il ne s’agissait pas d’un enfant de ces quartier bourgeois, avec ses vieux vêtements et ses cheveux mal coiffés. Ce regard l’agaça encore plus, et la faim le travaillait, ce qu’Arcko remarquait bien, étant lui aussi tenté par cette nourriture normalement réservée aux humains. Après un petit temps de réflexion, son maître déclara tout bas :
« Vive-attaque. »
Arcko sourit avec malice et, en se déplaçant très rapidement, fit un aller-retour entre leur position et celle des enfants, ayant maintenant les glaces à la main. Elias se mit à courir avec son pokemon, manquant de peu de faire renverser la boule de glace, tandis qu’il entendait la bonne femme crier « au voleur ! » au loin et les enfants pleurer. Il n’avait jamais ressenti cette adrénaline, sauf peut-être lors de matchs pokemons endiablés ! Une fois suffisamment loin, le garçon et le pokemon purent savourer leurs glaces bien méritées. Est-ce qu’il culpabilisait ? Pas vraiment, à vrai dire, la scène lui avait plutôt donné envie de rire… et puis, ces gosses de bourges allaient sans doute avoir de nouvelles glaces, alors à quoi bon se morfondre ? Tout simplement parce qu’ils étaient nés dans une famille aisée. C’était injuste, alors pourquoi est-ce qu’Elias devrait respecter les lois d’une société autorisant des situations aussi injustes ? Ce premier vol n’allait pas être le dernier…
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« Hé, le p’tit ! Je suis sûr que t’es pas cap’ d’y aller ! »
Une petite bande d’adolescents se tenait devant l’imposante tour de Lavanville, dont on disait qu’elle était non seulement un lieu de sépulture pour les pokemons décédés, mais aussi qu’elle abritait les pokemons spectres les plus terrifiants.
Trois années s’étaient écoulées, et Elias n’avait pas perdu son temps, c’était le moins qu’on puisse dire. Les vols de glace étaient rapidement devenus des vols de portemonnaies, fomentés par le garçon à l’air encore innocent, qui s’arrangeait pour cacher plus ou moins son visage avec une capuche ou ses cheveux, et commettait généralement ses délits dans des foules pour ne pas être poursuivi. Jusqu’à présent, il se débrouillait très bien, avec son fidèle Arcko, et s’arrangeait pour mettre un peu d’argent volé dans l’appartement pour que sa mère le trouve, et que ça l’aide dans ses problèmes financiers, même si elle devait commencer à se poser des questions… En tout cas, les capacités de voleur d’Elias retinrent l’attention d’autres jeunes délinquants de Céladopole, qui le firent entrer dans leur groupe. D’autres gamins un peu paumés, pour la plupart de familles défavorisées, menés par un chef, Max, le plus âgé et le plus costaud. On racontait que son père avait été membre de la fameuse Team Rocket, ce qui était une marque d’honneur selon lui. Elias n’aimait guère cette brute, qui lui avait mis une bonne raclée la première fois qu’il l’avait vu voler sur son territoire, avant de réaliser qu’il pourrait tirer avantage du petit voleur en le recrutant. Le garçon, ayant encore quelques bleus douloureux après cette échauffourée, avait accepté, pour continuer à voler tranquillement, en versant à contre-cœur une part de ses butins à Max. Le petit groupe s’était rendu jusqu’à Lavanville à vélo, et, après une journée en ville, était arrivé devant la sinistre tour.
« Alors, t’as la frousse ? »
« Pfff, dans tes rêves… »
Pour être honnête, Elias ressentait bel et bien de la peur en s’approchant de la fameuse tour hantée, mais pour rien au monde il ne voulait le montrer aux autres membres de la bande, et encore moins à ce vantard de Max. Ce dernier pensait qu’il pourrait y avoir dans la tour quelques bijoux sur les tombes de pokemons, comme des souvenirs, ou même des personnes pleurant leurs amis disparus, donc des proies faciles à voler… Elias se demandait si Max croyait réellement à cela ou s’il avait inventé cette excuse pour l’obliger à entrer dans le bâtiment, mais il n’allait pas se défiler, même s’il n’était pas d’accord moralement avec ces pratiques… voler des bourges, oui, mais des morts ? Faisant taire ces pensées, il pénétra dans la tour, et l’intérieur était rempli de brume, on n’y voyait pas grand-chose, mais il aperçut cependant quelques premières tombes, qui le mirent mal à l’aise. Il s’imagina un instant Arcko à cette place, mais sortit heureusement de cette triste idée lorsqu’il aperçut… deux diamants bleus volant dans les airs ! Et ben ! Cela avait été plus facile que prévu ! Il s’approcha pour s’en emparer mais un sourire carnassier apparut alors soudainement, juste sous les diamants.
« Aaaah ! »
Elias eut la peur de sa vie et tomba en arrière, se rattrapant de justesse avec ses mains. La pokeball d’Arcko tomba sur le sol et le pokemon en profita pour sortir, avant de se placer devant son dresseur, pour le protéger d’un autre pokemon. Aux diamants bleus et au sourire carnassier s’ajoutèrent un corps violet, aux oreilles et aux doigts pointus. Elias pensait que le pokemon allait l’attaquer, mais il se mit… à rire bruyamment. Ténéfix était hilare de l’effet qu’il avait eu sur le jeune garçon, lequel pesta à la fois contre le pokemon, et contre son propre manque de sang-froid. En se relevant, il réfléchit néanmoins au spectre qui pourrait être un atout pour un voleur tel que lui.
Sans plus attendre, il envoya Arcko au combat, lequel commença avec une attaque Feuillage, qui fit disparaître le sourire de Ténéfix… qui disparut pour de bon dans la brume ambiante. Il n’était pas parti néanmoins, puisqu’il ne put s’empêcher de rire en tournant autour de son adversaire, invisible, il n’avait pas l’air habitué à se battre, seulement à se payer la tête de ses adversaires. Ténéfix apparut alors soudainement derrière Arcko pour le griffer, mais ce dernier fut plus rapide et l’attaqua de plein fouet avec Feuillage. Elias saisit sa chance et lança une superball qu’il avait volé dans la journée, lui permettant de capturer le spectre. Il ramassa la pokeball avec un sourire goguenard, le fantôme allait lui être très utile, même s’il allait falloir l’entraîner car il semblait bien faible. Et alors qu’il s’apprêtait à repartir, une lumière illumina la salle, et elle provenait… d’Arcko ! Elias savait ce que ça signifiait et son sourire s’agrandit en voyant apparaître son Massko. Une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, décidément ! Avec Massko et Ténéfix, il allait être un voleur encore plus efficace, c’était sûr.
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« Est-ce que tu sais ce que tu risques, en faisant ça ?! »
« Je fais ça pour t’aider ! »
Trois ans plus tard, dans le salon des Flores. Elias avait désormais seize ans, et la crise d’adolescence battait son plein, mais pour des raisons plutôt inhabituelles. Evidemment, il ne s’était pas arrêté de voler, bien au contraire d’ailleurs, il était devenu un bon voleur avec le temps, lui comme ses pokemons. Sa mère connaissait la situation de son fils, et si elle avait fermé les yeux au début quand il ramenait discrètement de l’argent pour elle, en raison de ses difficultés financières, elle ne pouvait se faire à l’idée que son fils était un voleur, un délinquant, qu’il risquait la prison, voire pire. Les disputes à ce sujet revenaient sans cesse, et s’intensifiaient… Pour sa part, le jeune homme ne comprenait pas l’ingratitude de sa mère, lui qui s’assurait qu’elle ait un meilleur train de vie, et voilà comment elle le remerciait.
« Elias, je sais que ça n’a pas été facile… mais tu n’as plus à faire ça, maintenant, j’ai un travail… »
« Tu crois que je vais me contenter de ça ?, fit-il en faisant un geste de la tête vers l’appartement, je vis bien mieux aujourd’hui que j’ai jamais vécu ici... »
« Je t’ai pas élevé comme ça... ! »
« Tu m’as pas élevé !, répondit le fils en colère, j’ai dû me débrouiller seul, et si tu veux pas de l’argent, comme tu veux, je le garde ! »
« Tu penses donc qu’à l’argent ?! T’es vraiment comme ton père ! »
Maria se stoppa presque instantanément, comme si ses mots avaient dépassé sa pensée, devant Elias, bouche bée. C’était la première fois qu’il entendait parler de son géniteur. Evidemment, il voulait en savoir plus, et sa mère, s’en rendant à l’évidence, se dirigea vers un meuble, et tira un vieil article de journal avant de le tendre à son fils. On y voyait un homme en costume cravate, du genre bourgeois que détestait Elias.
« J’imagine que tu es assez grand maintenant. Ton père est un grand cadre de la Sylph. Je travaillais chez lui, comme femme de ménage, c’est là qu’on a… qu’on t’a eu… mais quand il a appris que j’étais enceinte, il m’a renvoyé et a acheté mon silence avec une somme d’argent qui m’a servi à déménager, et en me menaçant de représailles si je révélais qu’il avait un fils… »
Elias ne savait pas que répondre, continuant de regarder avec dégoût la photo de cet homme, tout en écoutant sa mère en silence. Il ne s’était pas imaginé un père idéal, évidemment, puisqu’il savait qu’il avait quitté sa mère avant sa naissance, mais de là à imaginer un homme qui l’avait jetée, menacée, qui les avait abandonnés volontairement, qui ne leur était jamais venu en aide alors qu’il en avait les moyens… ça le faisait bouillir. Elias sortit de l’appartement en tentant de garder son sang-froid, malgré les appels de sa mère. Il n’avait qu’une idée en tête, retrouver celui qui était soi-disant son père.
Ce ne fut pas très difficile, puisqu’il avait son prénom, son nom et son entreprise, et il découvrit rapidement qu’il vivait à Safrania, une grande ville voisine. Le jeune homme se rendit là-bas immédiatement, et quelle ne fut sa surprise, alors qu’il épiait la demeure pour le moins confortable de son géniteur, que de le voir avec ce qui semblait être sa famille, y compris ses enfants… choyés, eux, car ils étaient nés du bon mariage. La vie était décidément injuste… Pendant un instant, Elias songea à se venger de son géniteur, à gâcher sa vie de famille parfaite, voire même à le voler, mais plusieurs pokemons gardant son manoir le dissuadèrent rapidement. Qu’à cela ne tienne…
« Tu perds rien pour attendre… »
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« La victoire revient à… Erika ! »
Comme une impression de déjà vu ? C’était aussi le cas pour Elias, qui n’avait jamais arrêté de venir d’assister aux matchs de la championne au kimono. Ces derniers avaient repris peu à peu depuis l’année noire. Si la foule était autant en liesse qu’il y avait 7 ans, le jeune homme, lui, était plus calme, voire mélancolique. Il fut un temps où tout ce qu’il voulait était devenir Champion de type Plante comme la belle Erika, avait-il abandonné ce rêve ? Pas vraiment, il appréciait toujours les matchs, même s’il n’était pas toujours fair-play, ce qui n’était pas vraiment digne d’un champion… et encore moins le fait d’être un voleur, d’ailleurs… Bah ! Le chef Rocket, Giovanni, n’avait-il pas également été Champion de Jadielle ? Il n’arrêterait pas d’être voleur pour cette raison, c’était certain, non seulement car cela lui permettait d’avoir tout ce qu’il voulait - ce que d’autres avaient légalement - mais aussi car il appréciait l’adrénaline qu’il en tirait. Alors qu’il s’apprêtait à quitter l’arène et à retrouver sa bande – il ne vivait plus chez sa mère, désormais – une jeune fille, qu’il identifia comme une dame de compagnie d’Erika, s’approcha de lui.
« Bonjour, Erika vous a repéré dans le public, vous venez chaque fois, non ? Elle voulait vous faire un petit cadeau, pour le grand fan que vous êtes. »
« Heu… merci. »
La femme lui tendit une pokeball qu’il prit, un peu surpris. D’habitude, il était plutôt du genre à voler les pokeballs, mais il n’allait pas dire non. La femme fit une petite révérence, et laissa le jeune homme quitter l’arène, bien curieux de ce cadeau… il le découvrit une fois dehors, il s’agissait d’un… Cacnea ! Bon, c’était pas très impressionnant, à voir ce qu’il allait en faire. C’était la deuxième fois qu’on lui offrait un pokemon dans sa vie, ce qui lui rappelait Arcko, inévitablement. Il allait sans doute garder ce Cacnea à l’air craintif, après tout, s’il voulait être un jour être Champion de type Plante, il lui fallait bien constituer une équipe digne de ce nom, et Cacnea pouvait en faire partie. Une part de lui continuait donc de croire en son rêve d’enfant, même s’il avait d’autres priorités, dorénavant… monter en grade chez les malfrats pour devenir plus riche, plus fort, aider sa mère, qu’elle l’accepte ou non, se venger de ce géniteur indigne… y avait-il de la place pour son rêve d’enfant dans son avenir d’adulte ?
Qui êtes-vous ?Surnom : Elias Âge : 26 ans Expérience en RP : Plusieurs années sur un autre forum rpg pokemon il y a quelques années. Comment avez-vous entendu parler du forum ? Je cherchais un forum rpg pokemon et je l’ai trouvé sur un topsite de mangas. Des suggestions ou commentaires sur le forum ? Il est très beau, et je le connais pas encore assez pour faire des suggestions. Avez vous lu le règlement ? Validé par Venom
Dernière édition par Elias Flores le Lun 5 Juil 2021 - 12:28, édité 3 fois |
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