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 Qui a dit que les Bootleg étaient équilibrés ? [PV Giovanni]

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Sakaya KakubinAncien membre

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MessageSujet: Qui a dit que les Bootleg étaient équilibrés ? [PV Giovanni]   Qui a dit que les Bootleg étaient équilibrés ? [PV Giovanni] EmptyDim 15 Mai 2011 - 21:09
- Droite Gauche Droite Gauche !

- Gnon Ty Gnon Ty Gnon Ty !

Ce bruit n'est pas l'annonce d'une attaque par la Team Aqua qui a jeté une arme atomique afin de pulvériser toutes les terres et ainsi provoquer une hausse soudaine du niveau de l'eau afin que chaque êtres vivants retourne dans le milieu aquatique dont il est issu (et ainsi provoquer la mort dans d'atroces souffrances de tous ceux qui ne sont pas amphibies.). Ce bruit n'est pas non plus celui que fait un nouveau-né, lorsqu'il sort du ventre de sa mère, et encore moins celui que fait une voiture lorsqu'elle percute de plein fouet un obstacle (panneau de stop, autre voiture, grand-mère dont on veut piquer l'héritage...).
Non ce bruit est quelque chose de bien plus terrible...Il s'agit de...

- PUUUUUUUUUUUUUUUUNCH !

Le gant de Boxe vola dans l'air, allant percuter sous le menton du Tygnon qui vacilla, avant de mettre un genou à terre. Sakaya hurla de joie.
...Oui, ce bruit était celui qu'une musicienne complètement barge qui était en train de s'entraîner à la boxe avec son Pokémon. Et qui accessoirement vient de baisser sa garde, puisqu'elle croit avec gagné. Erreur.
L'attaque Stratopercut qui suivit fit décoller la rousse avant de l'incruster au sens propre du terme dans le plafond, laissant s'échapper quelques morceaux de plâtre qui s'éparpillèrent sur le sol, tandis que Sakaya souriait, d'excellente humeur malgré le fait qu'elle souffrait atrocement. Ensuite seulement, la loi de la gravité fit son œuvre et la trentenaire s'effondra lamentablement sur le sol, arrachant un éclat de rire légèrement inquiétant au Tygnon, tandis que Kirlia, un peu en retrait, fermait les yeux de frayeur.
Sakaya, toujours avec ce sourire effrayant, se redressa, le visage en sang et se tenant les côtes, avant de s'affaler sur le lit de la chambre d'hôtel avec un soupir. Timidement, Kirlia s'approcha du lit où était vautrée Sakaya, et pencha doucement sa tête au dessus de celle de sa maîtresse qui sur le coup la trouva trop mignonne, et qui par conséquent la serra brutalement contre elle, arrachant un petit cri de surprise à la Pokémon Psy, qui ne s'habituerait décidément jamais à sa propriétaire, même si elle l'adorait.

Quelques secondes plus tard, des paumes de Kirlia était émis un étrange Rayon, qui alla enrober le corps de Sakaya, tandis que ses blessures disparaissaient petit à petit. L'attaque de Vibra Soin de Kirlia devenait plus puissante de jour en joue, à force de soigner la rousse qui se battait presque tous les jours contre Tygnon. Évidemment, ce fut le moment que choisis la femme de chambre pour entrer, avec l'intention de faire le ménage. Et là, elle aperçu, Sakaya, le visage en sang, avec un sourire extatique sur le visage qui était entourée d'une étrange aura lumineuse...

- UN FANTOOOOOOOOOOOME !

Puis elle s'évanouit, sous le regard vaguement étonné de Sakaya, effrayé de Kirlia, et emmerdé de Tygnon qui était occupé à enlever le sang qu'il avait sur ses poings en les essuyant sur les rideaux.

----------------------------------------------------------------------------------------


Quelques secondes plus tard, la jeune femme, d'un pas nonchalant, quittait l'hôtel où elle logeait, laissant traîner comme une vulgaire serpillère le corps de la ménagère évanouie devant se chambre, après avoir sadiquement écrit sur le mur près d'elle, à l'aide de son rouge à lèvres « RAYLEIGH M'A TUEE ». Sans avoir pris la peine d'essuyer le sang séché sur son visage, Sakaya se dirigea vers la salle de spectacle, boitant à moitié, sous le regard médusé des passants. Lorsqu'elle y arriva, une petite foule était présente. Sakaya se fit connaître à l'accueil, sans tenir compte du regard que lui jeta la réceptionniste. Sans s'affoler, elle se dirigea vers sa loge, en attendant que le spectacle démarre. En attendant, elle voulu se battre de nouveau avec Tygnon, mais Kirlia, le regard implorant, lui fit comprendre que le moment n'était pas forcément le plus opportun pour ça. Finalement, elle se résolu à se faire chier et sortit distraitement son harmonica, pour souffler quelques notes.

Le spectacle commença, une succession d'artiste divers défilaient devant la centaine de spectateurs qui passaient du rire à l'admiration. Sakaya observait le tout depuis ses coulisses, intéressée par le show. Puis elle se rappela brutalement que ça allait être son tour et se dirigea vers la scène, après avoir pris soin de rappeler aux employés de lui préparer un seau de whisky pour son retour.

Le public était dissipé. Normal, entre deux artistes. Mais lorsque la rousse arriva sur scène, un cri retentit, et le silence revint aussitôt. Il faut avouer que voir une femme au visage plein de sang arriver sur scène n'est pas franchement commun...Sakaya s'assit sur un tabouret, près d'un micro, et sortit tranquillement son harmonica, tandis que Kirlia s'installait proche d'un clavier et que Tygnon prenait possession de la batterie.
La femme entre deux âges dévisagea d'un air agressif le public. Puis elle cria :

- Let's Rock !

Alors, Kirlia abattit presque rageusement ses mains sur la clavier, arrachant un bruit intense à l'instrument. Et là, le groupe commença à jouer, une musique primaire, bestiale, si...intense ! Le public, un instant étonné, commença à s'échauffer. Il prenait goût. Le morceau dura plusieurs minutes. A la fin, tous le monde était essoufflé. Alors, dans cette salle pleine de gens prête à rocker. Une douce note retentit. Un son de harpe. Kirlia avait abandonné son clavier et entamait un autre morceau, infiniment plus paisible que le premier. La salle ne pipa mot. La surprise était totale. Comment passer d'un morceau si brut à celui-ci ? C'était à proprement parler inconcevable ! Mais Sakaya n'en avait strictement rien à faire. Les trois jouaient, tout simplement.

La dernière note retentit. Après quelques instant, de timides, puis plus assurés, applaudissements retentirent, tandis que sans se presser, Sakaya quitta la scène, pour retourner dans sa loge.
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Giovanni SakakiAncien membre

Giovanni Sakaki


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Le bal des armes

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MessageSujet: Re: Qui a dit que les Bootleg étaient équilibrés ? [PV Giovanni]   Qui a dit que les Bootleg étaient équilibrés ? [PV Giovanni] EmptyDim 15 Mai 2011 - 22:01
La reine des ombres, transportée dans un char brumeux, montait dans l'immense toile d'un noir profond que représentait le ciel...

La nuit tombait. La soirée commençait. Et la joie était au rendez-vous, accompagnée de la bonne humeur.
Ce soir était un soir de fête dans la petite ville tranquille et paisible de Carmin-Sur-Mer. En effet, le maire de la ville, décidant que leur revenu financier pouvait être amélioré, avait convoqué bon nombre de musiciens errants, appréciés par le public de rue, qui possédaient tous et toutes des talents hors-pair concernant l'art étrange et mystérieux qu'était celui de la musique. Ainsi l'homme politique avait fait bonne main-d'oeuvre, les musiciens non répertoriés étant beaucoup moins chers que ceux mondialement reconnus, mais toutefois, ils produisaient un spectacle égalant en qualité. Et ravissaient donc les gens, qui donnaient volontiers du pourboire.
Aussi, le maire, pour se faire un maximum de profit, avait convié, au spectacle se déroulant dans la salle du concours, toute personne de toute classe sociale, les billets étant de loin exorbitants et étant donc accessibles à tout revenu.

Ainsi, dans cette salle, se trouvait différents groupes de personnalités. On remarquait immédiatement les riches, les vrais, habillés de tuxedos ridiculement trop chers pour leur valeur réelle, mais qu'ils achetaient justement pour pouvoir se différencier du reste de la populace. D'ailleurs, ce reste de la populace essayait, pour la majorité des cas, de se sapper comme les riches, achetant des vêtements très classes de seconde main, ou revêtant le costard qu'avait mis papy pour l'enterrement de grand-maman, afin, pour un soir, seulement, avoir l'air de gens de qualité, de gens remplis d'argent.
La dernière catégorie de gens quant à elle faisait aussi un effort, s'étant lavée, ayant pris soin de mettre des vêtements propres et non tâchés pour ce soir-là... mais leur manie, leur simplicité voire leur grossiéreté étaient trop visibles et on les distinguait facilement parmi les autres...

Les trois classes évitaient de se côtoyer... les riches snobbaient sans scrupule les pauvres, et regardaient de haut la classe moyenne, tandis que cette dernière tentait d'atteindre les riches, alors que les pauvres restaient tranquillement à leur place, ayant connaissance de leur valeur... ou tout simplement étant trop sages et intelligents pour se rabaisser à du léchage de bottes juste pour bien paraître parmi des gens qui n'en valent nullement la peine...

Enfin, malgré cette animosité existant entre classes, voire rivalité, tous avaient un point commun. La vieille femme à l'haleine de hyène sans dents, tout comme la duchesse issue d'une ancienne aristocratie, tout comme la bonne mère de famille qui travaillait... tous affichaient un air ravi, et heureux, de se rendre à un spectacle de musique.

Seul un homme ne partageait pas cette joie.

Il était assis, là, à une table, esseulé, la main sous le menton, pensif, indifférent à la cohue que faisaient les autres invités d'honneurs de Carmin-Sur-Mer... jauchant presque d'un regard méprisant toutes les personnes qui posaient un oeil sur sa personne...

Giovanni Sakaki était venu à Carmin-sur-Mer pour réfléchir... chose qu'il faisait souvent, s'isoler pour mieux penser... après ce qui s'était passé avec son frère, il n'éprouvait aucune envie de traîner à Doublonville... et Rosalia était pour lui un lieu trop empli d'émotions fortes... de même que pour Jadielle... et des autres villes. Seule la petite cité Carminienne parvenait à lui donner le calme dont il avait besoin pour faire la part des choses et réordonner son esprit...

Aussi il s'était tranquillement promené toute la journée, en lunettes de soleil, habillé tel un touriste avec son éternelle chemise rose à pikachus, sa couverture principale pour éviter d'être trop aisément reconnu...

Puis, dans sa promenade, il avait remarqué le panneau signalant qu'un spectacle allait se dérouler... Au début il ne voulait pas beaucoup y aller en fait... le monde... la foule, cela ne l'avait jamais réellement plu, à condition que cette dernière l'applaudissait.

Mais la silhouette d'une personne étant entrée dans le bâtiment l'avait grandement intrigué, et carrément forcé à payer pour entrer dans la salle de concours...

Un géant... Habillé d'un éternel manteau classe, des cheveux blancs bouclés descendant presque en cascade derrière son dos... Immédiatement, il avait reconnu cet homme... et il eut confirmation de son identité lorsqu'il le vit draguer une jeune femme devant au miminum avoir vingt ans de moins que lui...

Par conséquent, Sakaki avait suivi son père, mais l'avait rapidement perdu de vue... la foule étant trop vaste.

Ce qui l'avait amené à être là, assis à une table solitaire, observant les gens pour tenter d'y trouver son paternel.

Hélas ce fut vain, les lumières s'étant soudainement éteintes, rendant sa visibilité nulle... puis le spectacle commença...

La musique était une chose que Giovanni respectait, de par sa complexité et sa difficulté à maîtriser. Cependant il trouva les représentations des artistes pittoresque, et elles ne surent éveiller en lui la fibre artistique, le forçant à bailler fortement et à s'endormir tant l'ennui lui était pesant.

jusqu'à ce que...

Des exclamations choquées se firent, réveillant furtivement le quadragénaire qui posta directement ses yeux sur la scène. Ces derniers s'ouvrirent, ébahis...

Nom d'un Persian rasé... cette femme était en sang...

et elle se produisait, avec une impartialité presque effrayante... Deux pokémons s'occupaient chacun d'une partie de l'instrumentalisation, tandis qu'elle était assise sur un tabouret, harmonica en main.
Jauchant le public avec ce qui paraissait être de la hargne, et la rendait d'autant plus flippante, elle cria "Let's rock", après quoi DE LA VRAIE MUSIQUE NAQUIT !

Sakaki observait, totalement abasourdi la scène, un mince sourire seyant son visage... Bon sang cela le ramenait loin, dans sa jeunesse... il avait chanté sur des partitions de la sorte... ça avait été la période rebelle de sa vie, et cette jeune femme la retranscrivait avec tant d'énergie que tout le public s'était lâché, redevant les êtres primaires que sont tout être humain... rendant l'ambiance, carrément bestiale !

Si bestiale que lorsque vint le moment de la chute, de la conclusion du morceau, une amère déception se lit sur presque tous les iris, ceux de Giovanni compris... de la déception dû à l'arrêt de la musique si enivrante...

Sans une once d'hésitation, alors que tout le public était redevenu silencieux, Giovanni applaudit bruyamment, ayant l'impression de recouvrer ses 13 ans... Il incita le mouvement, et tout l'ensemble de la salle se joignit à lui pour saluer la magnifique artiste qui avait su les faire vibrer...

Le regard égayi par cette prestation, Giovanni commença à se dire que finalement ses pokédollars n'avaient été de loin pas gaspillés... le show lui avait fait presque oublié LA raison de sa venue en ce lieu... et lui fit prendre conscience que vu que désormais la rockeuse était partie, il n'avait plus rien à faire dans la salle... ne voulant pas le moins du monde assister à des partitions faites par des musiciens ayant des balais dans les fesses totalement crispés, ou n'atteignant pas le niveau de la jeune femme...

Aussi il profita de l'entracte pour repartir à la recherche de son père, les lumières étant revenues...

Il le vit. Il était debout. Apparemment, il s'était levé pour applaudir... comme le personnage excentrique qu'il était...

Puis, il partit. Délaissant les trois femmes qu'il avait à sa table, totalement absorbées encore par la scène, n'ayant donc pas vu son départ...

Giovanni se glissa alors habilement à travers les tables pour suivre son père, bien décidé à...

En fait il ne savait pas...

Aucune raison spécifique ne le poussait à vouloir engager la conversation avec lui... mais avec ce qui s'était passé entre lui et Meister... il se disait que peut-être... il aurait besoin de sages conseils... il aurait besoin qu'enfin son père assume un tantinet son rôle... même si cela le tuait de l'avouer...

Alors éperdu dans un motif qui expliquerait le fait qu'il le suivait, Giovanni ne remarqua pas tout de suite que Rayleigh avait pris la direction soudaine des loges, et donc le perdit momentanément de vue...
Heureusement il le retrouva rapidement... chose guère difficile car... où il avait du bon popotin, il y avait Rayleigh... Qui donc draguait quelques artistes. Féminines bien sûr.

Sakaki resta légèrement en retrait, et préféra se camoufler derrière un pan du Grand Rideau, écoutant attentivement les méthodes de drague de son père, histoire d'avoir de quoi se fichtre avec mépris de lui... Cependant, son paternel sembla se raviser, et commença d'un coup à faire demi-tour, ce qui obligea Sakaki à vite se retourner pour ne pas se faire prendre à l'espionner... sauf qu'évidemment, il aurait été trop simple qu'il prenne la fuite sans difficultés pour coincer son père dans un coin pour qu'il puisse un peu lui parler, il entra bien entendu dans quelqu'un... Tout ce qu'il eut le temps de voir fut une chevelure rousse voleter sous le choc, dessous lui, alors que tous deux tombaient en-dehors des coulisses, dans les bas-fonds, puisque bien entendu il avait fallu que Sakaki s'empiétine avec la rousse DEVANT le trou qui permettait l'accès aux sous-coulisses...

On entendit un espèce de *BANNNNNNNNG* assourdissant suivi d'un juron qui pouvait s'apparenter à un "NOM D'UNE MOULE A GAUFFRE AVARIEEEE", poussé par Rayleigh qui venait juste de se rendre compte que son fils l'espionner et avait disparu soudainement... avec sa fille... mais ça, il le savait pas...

Quelques mètres plus bas, Giovanni avait dûment rencontré le sol, toutefois sa chute fut fortement amortie par la demoiselle...

Lui dessus elle, il la regarda, légèrement secoué, avant de se relever très rapidement et d'esquisser un faible "désolé" à peine sincère, bah oui c'était elle la fautive, avant de chercher du regard un escalier qui pourrait lui permettre de remonter en haut vers son père...

Plus loin on entendit une voix dire :

"Hé oh mes morveux Bootlegiens, ça va ?"
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Meister BootlegAncien membre

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MessageSujet: Re: Qui a dit que les Bootleg étaient équilibrés ? [PV Giovanni]   Qui a dit que les Bootleg étaient équilibrés ? [PV Giovanni] EmptyLun 16 Mai 2011 - 10:16
Les classes sociales se séparent, dit-on… mais au milieu de tout ça, il y en a qui appartiennent physiquement et socialement à une classe de riches, et qui de cœur, n’ont rien à cirer de tout cela. A cela on reconnait des gens simples, venus juste pour admirer le spectacle et non pas, comme il n’avait de cesse de l’entendre depuis une demi-heure, pour se chercher de l’ambiance musicale à pas cher.

Le spectacle était de qualité, toujours, et Nephtys en particulier appréciait avec un plaisir non dissimulé toutes les prestations. Tout le monde mettait leur cœur à faire de l’original, à exprimer leurs âmes dans ces notes, ces frémissements d’instruments… A chaque fois qu’elle voyait cela, elle ressentait un incroyable besoin de battre la mesure, se retenant de se précipiter pour danser. Son fiancé à ses côtés restait calme pendant la prestation, son excitation seulement perceptible par le frémissement de ses iris d’or, et le sourire s’agrandissant, un rythme cardiaque accéléré…. Il ne devenait dingue qu’à la fin des numéros, quand il était l’heure d’applaudir, et là, tout le coffre du barman et directeur de casino se faisait bien distinguer parmi les autres, comme si il pouvait leur faire gagner la compétition à l’applaudimètre.
A côté d’eux, une femme fumait tranquillement, mais avait quand même l’air de bien s’amuser, la personne avec qui ils étaient venus - la nouvelle copine du père Bootleg. Ils étaient arrivés en retard, ayant rencontré quelques problèmes entretemps survenus par la narration récente par la femme de la raison pour laquelle Rayleigh avait ressenti le besoin inextinguible quelques temps auparavant de venir revoir les fruits de sa progéniture, ça, plus les embouteillages pour aller à Carmin-sur-mer, et trois heures au téléphone de la part du long nez pour rassurer un vice-directeur de casino paniqué. Du coup, ils étaient arrivés en plein milieu du second passage, et n’avaient pas pu retrouver Rayleigh qui les avait convié. Soi-disant pour leur présenter sa nouvelle copine, mais comme ils la connaissaient, ils se doutaient qu’il avait surtout l’intention d’aller voir les belles donzelles. Heureusement que sa nouvelle amie n’était pas jalouse, mais apparemment ils s’étaient rendus compte qu’ils se connaissaient, enfin, bref toute une histoire.

Une prestation les intrigua tout particulièrement, et plus que la tronche improbable du vendeur de boissons du stand « places à bas prix » quand Meister était allé lui taxer des ingrédients pour préparer deux cocktails savoureux, et petit à petit retrouver ses racines en emportant le vendeur avec lui sur les gradins pour préparer à la chaine des boissons pour le reste des spectateurs tout en regardant le spectacle. Probablement que la présence de sa fiancée était pour quelque chose dans l’improbabilité d’un acte si gentil de sa part: normalement il aurait jeté le premier insistant par-dessus la rambarde et l’aurait encastré dans un tambour. Leur future belle-mère, elle, hésitait à se joindre à lui, histoire de faire un concours inopinément, mais une femme couverte de sang venait de prendre part au spectacle… et leur livrer une musique de toute qualité, ne se limitant pas qu’à un seul registre, puisqu’elle enchaîna du rock à une autre beauté musicale avec une maestria éblouissante.
Moins important, mais la belle-mère en question venait de se mettre à rire doucement, en même temps que Meister, pour un temps tranquille avec les cocktails, ceux-ci actuellement sirotés (et c’est meilleur quand c’est gratuit). Pas pour les mêmes raisons, certes: Meister avait aperçu son petit frère du côté des riches, et Mlle Shakky avait reconnu la gamine dont Rayleigh lui avait parlé. Les évènements devraient être très intéressants, très vite.

« Que vous arrive t-il? »
questionna Nephtys poliment, quelque peu gênée. Shakky lui montra la dame qui jouait, souriante.

« D’ici maximum trois quarts d’heure, Papy Dragueur va se retrouver dans la panade. »


« Ah bon? »




Comme pour confirmer ses dires, à peine le numéro fini, et la dame rousse en sang disparue, Rayleigh, que l’on voyait plus bas, s’éclipsa pour aller essayer de parler à sa fille - et draguer au passage les jolies minettes. Giovanni le suivit, reconnu par Nephtys, qui pressentit les embrouilles à cause de la dernière fois qu’ils s’étaient vus… Et Meister, en toute discrétion, sauta tout en bas par-dessus les rambardes pour accéder au couloir des loges, avec l’exploit que seul un fils/fille de l’Empereur des Mers pouvait accomplir: sans déchirer ses fringues. A ce propos, lui était dans son costume habituel de barman, Nephtys en blanc avec une robe s’arrêtant en genoux, et Shakky en veste et pantalon bleu marine… Pas beaucoup d’importance, si ce n’est qu’ils ne s’identifiaient ni aux riches, ni à la classe moyenne, ni aux soi-disant pauvres. Shakky se leva et indiqua à Nephtys que si elle voulait s’amuser, elle n’avait qu’à la suivre. Les deux femmes descendirent jusqu’à accéder aux loges des artistes, rudimentaire, indiquèrent au vigile que leur belle-sœur s’y trouvait, et puis comment refuser quelque chose à deux si charmantes demoiselles (au moins à une)?

Au même instant, Meister, médusé, venait d’apercevoir Giovanni s’écrouler comme une daube avec Sakaya qu’il ne connaissait pas, dans un genre de fosse. Instantanément il pensa que son frère était décidément pas possible, avant de remarquer que son père, ce héros, se tenait au dessus du trou, juste devant lui, s’agenouillant pour regarder s’ils allaient bien, avec son éternelle flasque de whiskey au bec.

« Hé oh mes morveux Bootlegiens, ça va ? »

« T’as des yeux derrière la tête toi maintenant? »
rétorqua directement Meister à voix bien haute, impossible de le louper. L’Empereur des mers anciennement se tourna vers lui avec un grand sourire ironique.

« Non, je ne t’avais pas vu, pourtant avec un nez pareil… »

La réplique fut immédiate: Meister lui envoya un coup de tête en plein crâne en se précipitant sur lui, mais agilement l’Empereur esquiva et le vit s’éclater sur son frère et sa sœur pour l’instant inconnue, ayant du coup continué son élan. Nephtys et Shakky, cachées derrière le rideau, virent tout cela de loin, et le double phénix ne put s’empêcher de frémir. Ca allait péter. Ca allait péter. Et c’est encore plus drôle quand on considère que le Major Bob apparut soudainement d’une porte en courant:

« C’est bientôt fini d’espionner les honnêtes gens? Ca s’appelle de l’espionnage industriel de venir nous voler les artistes! »
rugit une grosse voix bondissant dans le trou et atterrissant sur le dos du Champion de Doublonville qui couina comme une souris en plastique. Le blond s’interrompit en voyant le reste de la compagnie, soit Giovanni sur une femme, et l’Empereur des Mers mort de rire au dessus du trou. Meister, lui, en pleine montée de colère, n’eut pas le temps de hurler que le Major Bob s’exclamait déjà que ce n’était pas l’endroit pour faire ça, et s’éclipsait aussi rapidement qu’il était arrivé, c’est-à-dire en une ligne, sous les jurons de Meister:

« Mais qu’est-ce que tu vas t’imaginer espèce de chaussette à soupapes rouillées, je suis pas un requin des sous, MOI! »


« Vous êtes mignons, ça vous dit pas une sortie en famille? »
proposa Rayleigh avec une lueur si pétillante d’ironie et d’amusement dans les yeux qu’on aurait dit qu’il venait de proposer une crêpe au sucre à un diabétique.

« Je parie qu’il vole jusqu’en haut de l’établissement. »
proposa Shakky. Nephtys mit les deux mains devant sa bouche, un peu stressée…

« J’espère qu’ils ne vont pas se faire mal… »


[Désolée si cette vanne pourrie choque quelqu’un J ]
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Sakaya KakubinAncien membre

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MessageSujet: Re: Qui a dit que les Bootleg étaient équilibrés ? [PV Giovanni]   Qui a dit que les Bootleg étaient équilibrés ? [PV Giovanni] EmptyLun 16 Mai 2011 - 21:56
Sakaya se sentait enfin apaisée...Jouer de la musique lui faisait toujours autant de bien, et s'être ainsi défoncée sur scène avait réussi à la mettre dans un état proche de la plénitude absolue. Oui, pour une fois elle se sentait calme, et n'avait plus qu'un seul désir, aller prendre un bon bain chaud dans sa loge...après avoir englouti le seau d'alcool qui l'attendait dans cette-même loge. Mais évidemment (sinon le rp n'aurait aucun intérêt), le hasard (dirigé par une bande de sadiques), en décida autrement. Alors que Sakaya se dirigeait paisiblement vers sa loge, avec Kirlia qui était grimpée sur ses épaules et Tygnon qui les suivaient en grommelant. Et ce fut lui qui aperçu un léger détail, mais qui allait avoir des conséquences...dramatiques.

Un homme. Avec le long cheveux blancs qui frisaient . Un homme que Tygnon n'eut aucune peine à reconnaître. Rayleigh Bootleg, le plus grand ex-roi de la mafia encore vivant de nos jours. Et ilse dirigeait vers la loge de la Kakubin, avec visiblement l'intention de parler à la rousse. Heureusement, Sakaya était dans son mode « peace and love » et elle ne remarqua pas le vieillard, qui était quelques dizaines de mètres devant elle. En revanche, ni elle, ni Tygnon, ni même Kirlia qui somnolait sur les épaules de sa maîtresse ne purent apercevoir l'homme qui suivait, le plus discrètement possible, Rayleigh.
Pas plus qu'ils ne purent voir le Tengalice qui arrivait derrière Sakaya à toute allure. Et là, ce fut le drame. Rayleigh changea brusquement de direction, forçant le type embusqué derrière un rideau à tenter de s'enfuir. Tenter seulement parce évidemment, il se vautra lamentablement en percutant Sakaya de plein fouet, ce qui les entraîna tous deux dans une série de pirouettes qui s'acheva dans l'escalier qui menait aux coulisses, tandis que Tygnon parvenait in extremis à rattraper Kirlia, mais laissant Sakaya s'écraser, sous le corps du...
Quadragénaire en chemise hawaïenne qui la surplombait dans une position très...équivoque. Oh mon Dieu...un pervers. Je vais le démolir.

L'inconnu se releva rapidement, en articulant un bref mot d'excuse, puis s'apprêta à remonter l'escalier. Dis donc mon gars...Tu penses vraiment que tu vas t'en sortir comme ça, après avoir satisfait tes plus basses pulsions ? Non mais ho !
La rousse se releva à son tour, puis attrapa l'épaule du type, le forçant à se retourner, avant de lui administrer un féroce coup de genoux dans les testicules . Satisfaite, Sakaya entendit alors, d'un timbre de voix qu'elle ne connaissait que trop bien :

"Hé oh mes morveux Bootlegiens, ça va ?"

Tygnon serra les poings...Oh punaise. Son père. Rayleigh Bootleg était ici. Sous le choc, qui fit rapidement remplacé par une colère sourde, Sakaya ne réalisa pas les conséquences du « mes morveux ». Pas plus que ce que le dialogue qui se déroulait sous ses yeux ébahis impliquait :

« T’as des yeux derrière la tête toi maintenant? »

« Non, je ne t’avais pas vu, pourtant avec un nez pareil… »


Sakaya, toujours dans une colère noire, s'apprêta à aller boxer violemment le nez de son père qui s'amusait à ruiner sa vie, mais elle n'eut pas vraiment le temps d'agir, puisque l'inconnu au nez de Tengalice essaya de flanquer un coup de boule au Bootleg senior, mais l'hérédité étant ce qu'elle est, il essuya à son tour un cuisant échec, avant de se casser magnifiquement la gueule, entraînant le pervers et Sakaya avec lui, le tous dans une position qui n'était pas tellement mieux que la précédente, mais à trois cette fois (Pas de détails, place à l'imagination !). Sakaya rougit d'un mélange de gêne et de colère, sentiments qui s'accentuèrent lorsque le Major Bob, qui s'était autoproclamé metteur en scène, arriva foutre son grain de sel, envoyant Sakaya au paradis des pulsions meurtières.
Pourquoi la situation dérapait à ce point dès que son père était dans les parages ?

Alors que Sakaya enfonçait son talon aiguille sur le pied de l'inconnu au nez aussi pointu qu'une épine d'Incisache, puis se dégagea, toujours d'un rouge soutenu. Et ce fut que Rayleigh choisit pour embrouiller la situation un peu plus.

« Vous êtes mignons, ça vous dit pas une sortie en famille? »

Kirlia, qui pressentait la catastrophe, se réfugia derrière la jambe d'une des deux femmes qui regardaient la scène, sans vraiment faire la différence entre elles et un pilier, malgré le fait que ce pilier-ci parlait. Tygnon, comprenant la nécessité de la situation, courut dans la loge. Sakaya bondit hors des coulisses, attrapant par le col l'ex roi du crime avant de lui gueuler au visage :

- TU TE FOUS DE MA GUEULE , LE VIEILLARD DRAGUEUR AU CHARISME D'UNE MOULE ?

Alors seulement la sens de la phrase lui parvint, tandis que Rayleigh, tout sourire, lui désignait les deux hommes dans les sous-coulisses . Deux hommes. Deux frères. Mon dieu...
Le coup de boule que Sakaya prévoyait fut reporté pour plus tard , tandis qu'elle lâchait son père. Elle avait le visage qui semblait s'être fait piétiner par un troupeau de Donphan en pleine migration, toujours dégoulinant de sang, qui coulait encore plus fort après le roulé-boulé de tout à l'heure. Mais sur le coup, elle n'en avait strictement rien à faire :

- Un remontant, vite.

Comme par miracle, Tygnon arriva à ce moment là, portant à bout de gants de boxe le seau, miracle pour Sakaya? Elle saisit le seau à pleine main, et vida l'équivalent de trois bouteilles de whisky d'un trait. Ensuite seulement, elle enfonça le seau vide sur la tête de son paternel dans un « BONG » retentissant.
Pas gênée outre-mesure, Sakaya parla d'une voix égale, audible pour tous :

-...Ok, on va causer dans ma loge.

Lorsqu'ils furent tous installés dans la loge de Mademoiselle Kakubin, la rousse ouvrit la porte, et gueula :

- BOB ! APPORTE DOUZE CAISSES DE TEQUILA ET CINQ DE RHUM ! ON VA EN AVOIR BESOIN !


Lorsqu'elle fut retournée à sa place, que Kirlia eut rejoint sa place favorite dans ses bras, et que Tygnon ait collé un punch pour le plaisir au père Bootleg, Sakaya reprit la parole :

- Bon, en plus du père coureur de jupons...Je me découvre un frère puceau obsédé qui saute sur les jeunes femmes*craquement de doigts* pour assouvir ses fantasmes et un autre frangin abruti impuissant qui tente de frapper tout le monde. Par contre, je sais absolument pas qui sont les minettes. Alors balancez-moi vos noms, âge, profession, vite.

Sakaya observa l'assemblée, et constata avec un soupir que Rayleigh Bootleg avait commencé à draguer la femme aux cheveux blancs qui pour l'instant ne réagissait pas. Alors, sans s'affoler, elle ramassa un punching-ball par terre (je vous rappelles que l'on est dans la chambre de Sakaya), et lui envoya dans la tronche.
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MessageSujet: Re: Qui a dit que les Bootleg étaient équilibrés ? [PV Giovanni]   Qui a dit que les Bootleg étaient équilibrés ? [PV Giovanni] EmptyMar 17 Mai 2011 - 20:59
Giovanni... durant sa longue existence... avait eu plusieurs fois l'occasion de se retrouver dans une situation dite complexe, gênante, embêtante, frustrante, totalement innoportune et invivable...

Cependant, cette funeste nuit dépassait de loin tous les autres moments de grand solitude du Boss de la pokémafia...

Après avoir fait une chute de quelques mètres, s'être réceptionné sur la raison même de cette satanée chute, lui avoir fait des excuses, qui plus était, il se retrouvait à terre, la respiration totalement coupée... Il n'avait absolument pas vu le coup venir, malgré sa longue expérience dans ce domaine précis d'attaque... La demoiselle l'avait forcé à se retourner d'une main pour lui administrer le plus puissant casse-nut qui lui ait été donner de recevoir dans sa vie, encore plus puissant que celui de Lisa lors de leur torrentueuses disputes...

Ainsi il se retrouvait là, lui, le plus imposant et puissant chef mafieux encore en vie (plus ou moins va-t-on dire), courbé, impuissant, observant la silhouette rousse se détourner de lui, et entendant la voix de son père résonner dans ses oreilles...

"Mes mo...rveux bootlegiens ?"

Répéta Sakaki dans un demi-souffle, le visage encore plus tortionné par la surprise de cette révélation...

« T’as des yeux derrière la tête toi maintenant? »

« Non, je ne t’avais pas vu, pourtant avec un nez pareil… »


... Oh merde.

Telle avait été la première pensée du mafiosi... qui se tenait toujours les parties intimes et faisait un effort insoupçonnément dur pour parvenir à se remettre debout, alors qu'il avait entendu la voix de son frère, celle de son père, puis ce qui semblait être l'éternel "VLAM" que produisait un coup de boule... Ce qui lui confirma bien que c'était vraiment son frère, là-haut, se disputant, ou plutôt échangeant des mots corsés, avec son paternel...

Damnation mais dans quelle situation il s'était fourré cette fois-là... il n'avait absolument pas vu son frère dans la salle, sinon il n'aurait jamais fait l'erreur d'y pénétrer... pas avec ce qui s'était passé, au casino de Doublonville... Le manitou Rocket préférait s'éclipser tant qu'il était encore temps, mémoriser la tête et le nom de la rouquine pour la recontacter plus tard pour avoir confirmation que "mes morveux" se rapportait bien à la chose que Giovanni craignait...

Une soeur...

Encore une personne sensiblement destinée à être une victime Quetzacoalt...

Non il ne devait pas penser à ça... qui savait, peut-être que l'Empereur des Mers s'adressait à Meister... Bien qu'il avait eu la preuve que non... mais il préféra rester dans cette optique, en attendant, pour ne pas pêter en direct une durite contre tout le monde dans une salle bondée, ce qui pourrait s'avérer sanglant... et fort exsangue...

Là pour l'instant, il se devait de disparaître, puisque son aîné était dans les parages.

Par conséquent il se releva totalement, tentant d'être droit, et fier, et fit quelques pas en direction de l'escalier quand soudain...

Une masse devant égaler les cent kilos lui tomba dessus, littéralement, le remettant à sa place originelle, à terre, le visage écrasé par l'arrière-train de Meister, tandis que la musicienne était étalée de tout son long sur lui... Cette dernière se releva rapidement, infligea un vilain coup de talon amplement mérité à son frangin, puis repartit d'attaque vers le Seigneur des Mers, alors que Giovanni dégageait son grand frère d'un mouvement brusque, apparemment très en colère.

Une voix forte, grave, mais ayant l'air amusée résonna dans leurs oreilles...

« C’est bientôt fini d’espionner les honnêtes gens? Ca s’appelle de l’espionnage industriel de venir nous voler les artistes! »

« Mais qu’est-ce que tu vas t’imaginer espèce de chaussette à soupapes rouillées, je suis pas un requin des sous, MOI! »


Sakaki profita du moment où l'aîné Bootleg répliquait au Major pour se dépêcher de se remettre (à nouveau) debout, et courut vers l'escalier afin d'éviter dâvoir à rester plus de deux minutes dans un périmètre trop proche à celui Meisterien.

Aussi il gravit à grande vitese les marches pour remonter... mais une voix le coupa dans son élan... et vint détruire tous les espoirs qu'il avait pour que la rouquine contre qui il s'était écrasé n'avait pas de lien de sang avec lui....

« Vous êtes mignons, ça vous dit pas une sortie en famille? »


- TU TE FOUS DE MA GUEULE , LE VIEILLARD DRAGUEUR AU CHARISME D'UNE MOULE ?


Et là, Rayleigh montra Meister puis Giovanni, comme pour bien démontrer qu'il ne s'agissait pas d'une blague mais qu'elle aviat réellement une famille...

La réaction de la demoiselle fournit LA preuve qu'ils étaient de parenté, car Giovanni, au même instant, pensa exactement à la MÊME chose.

- Un remontant, vite.
-Un remontant, vite...

... Tous deux eurent une mine désespérée, alors que la rousse les invita à gagner sa loge... ou plutôt les obligea, car Sakaki, piqué d'une envie de buverie énorme, et de disparaître définitivement du champ visuel de son frère et de son père, avait piqué un sprint direction la sortie... mais un Major Bob totalement hilare et amusé lui avait barré le passage, d'un bras musclé, un air de défi dans les iris... qui n'eut comme réponse qu'un regard franchement froid de la part du mafiosi.

"Pars, et je te livre à la police."

"Guère efficace tes menaces, Bob, je sais très bien que tu es loin d'égaler mon niveau..."

"C'est habituellement vrai... sauf quand t'oublies tes Pokéballs sur la table de nuit d'une charmante inconnue..."

Un écarquillement sourciliaire se fit, puis Sakaki mit sa main à sa ceinture pour la tâter (la ceinture donc hein) et s'apercevoir qu'en effet... les emplacements faits pour les petites sphères étaient vides... Damnation comment avait-il pu être aussi tête en l'air, ça ne lui ressemblait pas...¨
Hé mais... comment le champion électrique pouvait être au courant de la façon dont il passait ses soirées ?

L'interrogation se voyant dans les yeux du mafieux, Bob rigola et haussa les épaules en susurrant "j'ai des amis qui se chargent de ta sécurité vieux, et ils sont du genre moulin à paroles tu vois" ...

Un regard des plus meurtriers fut lancé au major, qui se contenta, tout sourire, de pointer d'un gros index le trio Bootlegien qui semblait regagnait la loge de sa soeur, dont il ne connaissait même pas encore le nom...

Devant se résilier à rejoindre ses pairs, car quand même, le Major Bob possédait une audace stupidement rarrissime et un culot tel qu'il n'aurait pas hésité à le vendre réellement à la police juste pour voir comment son père serait venu à sa rescousse, Sakaki soupira... et fit mentalement une petite prière pour éviter que le sang Sakaki-Bootleg ne soit trop versé cette soirée là...

Puis repartit vers les loges... entendant la douce et légère voix de sa frangine dire :

- BOB ! APPORTE DOUZE CAISSES DE TEQUILA ET CINQ DE RHUM ! ON VA EN AVOIR BESOIN !

Ce à quoi répondit le massif homme par une voix fluette et apparemment toute ravie :

"Du moment que je peux la boire avec vous, Okaay <3"

Et Giovanni profita du fait que la porte fut momentanément ouverte pour se glisser dans la chambre de sa soeur, croisant le regard de Meister qu'il renvoya comme celui le plus froid au monde, et alla s'asseoir BIEN à l'opposé de son père, trop occupé à draguer pour l'avoir remarqué, et du Maître des Enigmes.

La virtuose de l'harmonica referma la porte, s'assit, et laissa en toute impunité son tygnon frapper son père (une habitude apparemment chez les enfants Bootlegiens, la maltraitance paternelle). Après le "Paf" du coup, un silence plana... seulement perturbé par les dragueries de l'empereur des Mers...
Et par la voix forte et intimidante de la rousse qui s'éleva...

Bon, en plus du père coureur de jupons...Je me découvre un frère puceau obsédé qui saute sur les jeunes femmes*craquement de doigts* pour assouvir ses fantasmes et un autre frangin abruti impuissant qui tente de frapper tout le monde. Par contre, je sais absolument pas qui sont les minettes. Alors balancez-moi vos noms, âge, profession, vite.


Giovanni, sous l'insulte, leva un sourcil, mi-étonné, mi-méprisant. Elle jugeait les gens si vite, et avait un tempérament de feu, personnalité complètement psychopathe, et difficulté à contenir ses émotions sans faire de dégâts extérieurement ou intérieurement... bref une vraie Bootleg...

Face au silence gênant qui se rinstalla après les questions de la rousse, Sakaki resoupira (il sentait qu'il allait beaucoup le faire dans la soirée), puis observa sa soeur avec intérêt, pour sa personne, et ennui, pour la situation dans laquelle il se trouvait (oui ça fait un drôle de mélange de boss saoûlé mais pas désespéré).

"Mon nom... Giovanni Sakaki... Mon âge 40 ans... ma profession... apparemment défouloir ambulant... Ravi de faire ta connaissance petite soeur... mais je pense que celui qui nous doit spécialement des réponses avant tout, là, c'est notre cher et adoré père..."

Il fit bien l'effort d'accentuer cher et adoré père dans une ironie blessante, tout en soutenant le regard de Shakaya. Enfin, il se détourna des iris de la boxeuse tumultueuse, puis centra son attention sur Rayleigh.

"... Sinon tu comptais nous le dire ? Ou... peut-être veux-tu nous réserver une surprise : découverte d'un frère ou d'une soeur chaque an... Pas que cela m'ennuie, mais la famille commence comme qui dirait à être assez pesante vu ma situation actuelle... donc tu ferais bien de vider ton sac, lapin des Iles..."
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MessageSujet: Re: Qui a dit que les Bootleg étaient équilibrés ? [PV Giovanni]   Qui a dit que les Bootleg étaient équilibrés ? [PV Giovanni] EmptyMer 18 Mai 2011 - 11:26
Ah ben, tiens donc. Encore une. C’était elle, la gamine dont la belle-doche avait parlé? Celle qui avait cogné le paternel à un point qu’il était venu gratter des câlins à ses deux fils sans en avoir l’air, et s’était fait jeter de Rosalia par un Garth Maise au courant des derniers évènements entre Gi et Mei, et pensait que le chef de la mafia ne voulait pas avoir de contact avec son propre sang. Résultat, il s’était incrusté dans un voyage en hélicoptère et avait fini en se battant avec son fils aîné à grands coups de tiges de parasol et de pieds en haut d’un building…
Nephtys se massa la nuque, gênée de tout ce qui se passait et ennuyée de s’être fait repérer. Shakky finit par avancer en l’entraînant par le bras, aussi réticente à venir que Giovanni ne l’était avant de se faire menacer par le Major Bob. Tommy va nous massacrer pour ça, vous savez? En parlant de son tonton adoré, d’ailleurs… Meister le vit filer avec un ordre délicieusement beuglé par sa petite sœur désigné, d’aller chercher de l’alcool. Il vérifia rapidement dans sa mémoire…

« Hoy, brosse à WC! Tu ramènes du jus d’ananas, de pamplemousse et du Malibu par la même occasion? T’es génétiquement excellent, rien que pour avoir cassé les pieds du frangin j’te fais un Acapulco Gold! »

« Ca me rappelle une de ces cuites phénoménales… compte sur moi! »

Les deux hommes se firent une grande tape virile du poing à en faire péter les os de n’importe qui, mais l’un est intouchable et l’autre un Bootleg connu pour être un casse-pied phénoménal, donc aucun dégât ne fut absorbé.

Rayleigh attendait à l’intérieur des loges, et se mangea, dès que Bob fut parti, un coup de poing (de la part du Tygnon) et un coup de tirage intempestif de crinière grise, par l’aîné, en guise de réplique. Le paternel des trois lui lança un regard de tueur, et bon sang, ça équivaut à un Haki des Rois en pleine tronche, ou pour un autre univers, un combo d’aura Héros du Chaos + Sixième Roi Démon. Meister fit un bond phénoménal en arrière, épouvanté, pour arriver sur les fesses auprès de sa future épouse qui fit pareil que lui: attrapa les cheveux du barman et les tira, arborant une expression atrocement calme pour les racines de Meyou’chan.

« Qu’est-ce que je t’ai dit à propos de se battre avec ton père….?? »

« Dé-désolée chérie! Je te jure que - Aïeuh! Pardon! »

« Ce n’est pas à moi qu’il faut demander pardon! »
Pendant qu’elle était en train de l’enguirlander, Sakaya demandait la présentation des deux autres, et Giovanni lui répondait en restant le plus digne possible, au contraire de leur frère qui rampait par terre en pleurnichant, très sensible des cheveux, plus que du reste, d’ailleurs. Nephtys désigna les trois, Sakaya, Giovanni et Rayleigh qui se détendait au fur et à mesure. « C’est auprès d’eux que tu dois t’excuser! »

Elle consentit enfin à lâcher les cheveux de Meister qui leur jeta un regard penaud et gémit: « Désolé de vous avoir tapé, mais vous l’avez mérité à me traiter d’impuiss- NON, PAS CEUX-LA!!! » En guise de réplique, Nephtys tirait les petits cheveux de la nuque.

Rayleigh explosa de rire et s’installa comme un roi dans la loge, faisant remarquer que « décidément, les femmes de la famille ont un caractère bien trempé, ça fait plaisir à voir! » Il entreprit après de se présenter une bonne fois pour toutes, et adopta un sourire charmeur, la joie de ce moment pétillant dans ses yeux. « Je ne suis pas qu’un coureur de jupons, mais Rayleigh Bootleg, ancien Empereur du crime des mers! Qui s’était fait coffrer exprès pour protéger les deux andouilles que tu vois là, ma chère fille, mais si j’avais su que tu existais, je crois que j’aurais accepté de prendre perpète! Et -»

« Tu manques pas de culot. Et nous demander si ça nous plaisait que tu te foutes en l’air pour nous, et du coup se faire abandonner comme des savates, ça te serait pas venu à l’esprit. »

Déblatéra directement Meister, que Nephtys avait arrêté de torturer. Oui, totalement ingrat. Mais, ce n’était peut-être pas pour rien qu’il se comportait ainsi. Pour être honnête, sa sœur… devait lui en vouloir à mort, et elle avait raison. Son frère lui en voulait pour une autre raison, mais par l’explication qu’il venait de donner à Rayleigh, il espérait que ce dernier allait comprendre d’une part ce que ses propres gosses devaient penser. Et enfin…
« T’as un culot de dingue pour aller draguer à gauche à droite quand ta copine actuelle est quelques mètres derrière. »
Le barman observa un moment de pause et se tapa le front, un sourire démoniaque sur les lèvres, et fit un signe de tête à Sakaya et Giovanni.
« Vous savez que ce queso de cabra de montañas mezclado a una viga de hierro con setas, il est en couple en plus? Que à près de soixante-dix ans il a encore la force d’aller se chercher une épouse? Et oui, en plus, il a l’intention de se caser. Bientôt on va apprendre que Bob c’est un de nos frères, ça m’surprendrait à peine… »

« Tu exagères. Je refuse de croire que quelqu’un possédant mon patrimoine génétique puisse être laid à ce point. Et puis à ma connaissance, vous êtes mes seules progénitures. » Il n’y a que quand on roxxe à mort à plus de soixante-dix ans qu’on peut se permettre de dire ça face aux amis d‘un type qui doit faire 110 kilos et 1m97. Cela dit, l’ironie de cette phrase était palpable. Giovanni et Sakaya étaient beaux, oui, mais…

« Ah ça explique tout alors, j’suis pas ton fils! Tss… »
Il s’adressa à Sakaya. « Meister, 47 ans, malheureux frère d’une andouille apoplectique et d’une championne de boxe, patron du casino de Doublonville, et bientôt marié avec la divine créature qui est ma chère Nephtys. A mon avis on doit avoir encore un quatrième, vu que quand j’étais gosse, le vieux, là, il fricotait avec une femme des îles. J‘connais un type qui a 32 gosses, j‘me demande si il veut pas le battre.»

Quelqu’un éclata de rire près de la porte, une femme face à qui Rayleigh ne put se retenir de rire, la fameuse Shakky. Nephtys ne savait plus où se mettre, et la grande perche de Shakky leur fit signe de la main et indiqua à Nephtys la possibilité d’aller faire du shopping, ce que celle-ci ne tarda pas à faire en la rejoignant et s’éclipsant. Le Major Bob choisit de revenir peu après, alors que Meister signalait aussi que:

« Au passage, tu le sais pas, mais t’es déjà tante. Enfin, je sais à peu près où ils sont, donc des fois que t’aie envie de les rencontrer… On a une famille un peu bizarre, et j’crois qu’on est tous surveillés d’une manière ou d’une autre. Bon, et toi, en fait, tu saurais nous parler un peu de toi? Parce que j’vois pas du tout d’où tu viens. »









Pendant ce temps, à l’autre bout de la ville…

« La QUOI?! »


« La Team Foie Gras! »


« Ca existe ça?! Je ne vous crois pas Vidic! »

« Mais SI, ça existe! Un informateur vient de nous signaler qu’ils sont arrivés à Safrania et qu’ils sont en train de chercher l’ex Empereur des Mers, il leur doit du fric ou une idiotie du genre… »

« Vous savez qu’il se trouve à Carmin-sur-mer avec ses deux fils? »

« Oui, je sais j’ai déjà envoyé Nancy et l’agent spécial XD sur les lieux. »

« Sans mon avis. »


« Sans votre avis. »


HS:
L’agent spécial XD = Qui a dit que les Bootleg étaient équilibrés ? [PV Giovanni] Inspecteur_gadget
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MessageSujet: Re: Qui a dit que les Bootleg étaient équilibrés ? [PV Giovanni]   Qui a dit que les Bootleg étaient équilibrés ? [PV Giovanni] EmptyMer 18 Mai 2011 - 20:50
Sakaki...Sakaki...Ah oui, ça y est, je vois qui c'est. C'est le nom du Boss qui s'est fait démolir de manière royale par un môme qui avait même pas la moitié de son âge alors qu'il était le champion de l'arène de Jadielle, censé être la plus puissante de toutes.
Ah, et aussi, j'ai oublié de préciser que c'était le leader d'une des plus grosses organisation criminelles de l'époque, mais ça...En théorie tous le monde le sais, où en tout cas tous ceux qui ne viennent pas de la planète Mars avec l'intention d'envahir notre belle planète bleue.

En attendant, la situation...s'améliorait. Le puceau pervers était maintenant devenu un criminel d'envergure internationale, et parvenait à maîtriser légèrement mieux ses pulsions, tandis que l'espèce de sanglier qui défonçait tout sur son passage avait évolué au stade de mouton pleureur et rampait à moitié par terre, prouvant à lui seul que chaque homme ne pouvait absolument rien faire devant au moins une femme dans ce monde. D'où l'intérêt d'être une femme.
En attendant, Rayleigh reprenait contenance (comprendre, arrêtait de se rouler par terre en hurlant de rire), essuyait les larmes qui perlaient à ses joues et reprenait la parole, après avoir complimenté les « femmes de la famille », pour leur caractère :

« Je ne suis pas qu’un coureur de jupons, mais Rayleigh Bootleg, ancien Empereur du crime des mers! Qui s’était fait coffrer exprès pour protéger les deux andouilles que tu vois là, ma chère fille, mais si j’avais su que tu existais, je crois que j’aurais accepté de prendre perpète! Et -»



C'était ça son excuse ? Il était en train de dire qu'il les avait abandonné...pour protéger ses frères ? Et elle par la même occasion ? Il avait fait de longues années de taule pour...une raison aussi débile ? Et c'était pour ça que sa mère était à l'hôpital psychiatrique en ce moment ? Mais...Mais...IL SE FOUT DE NOUS OU QUOI ?
Ça, c'était ce que Sakaya aurait aimé gueuler. Mais ne pu pas le faire, parce qu'avant qu'elle ait le temps d'ouvrir la bouche ni même de sortir ses gants de boxe, le mouton avait recommencé à parler :

« Tu manques pas de culot. Et nous demander si ça nous plaisait que tu te foutes en l’air pour nous, et du coup se faire abandonner comme des savates, ça te serait pas venu à l’esprit. »

Ah bah il était peut-être pas si demeuré que ça le frangin ! Croisant son regard, Sakaya le soutint un instant avant de se recentrer sur son père, ses yeux brillant d'une colère qui ne demandait qu'à s'exprimer, par le biais de tous les accessoires de combat qui traînaient dans la loge de la rousse. Et lorsqu'on la connaît...on sait que cela peut faire trèèèès mal...Pour exemple, lorsque Kirlia avait vue que Sakaya lorgnait sur le club de golf qui était accroché au porte-manteau, elle avait poussé un cri strident et avait bondit dans les bras de Tygnon, par peur d'être associée à un nouveau massacre. Bon, le point positif fut que du coup, Sakaya n'enfonça pas le dit objet dans la narine droite de son père, elle se contenta de lui envoyer un regard agressif.

« Vous savez que ce queso de cabra de montañas mezclado a una viga de hierro con setas, il est en couple en plus? Que à près de soixante-dix ans il a encore la force d’aller se chercher une épouse? Et oui, en plus, il a l’intention de se caser. Bientôt on va apprendre que Bob c’est un de nos frères, ça m’surprendrait à peine… »

Sakaya cilla, avant de lâcher :

- Bof, ça me saoulerait d'avoir voulu séduire mon frère.

Un silence plana. Non, Sakaya n'était vraiment pas pudique. Et si elle avait dit ça, même si elle avait été vaguement intéressée par le Major Bob, c'était surtout parce que le fait d'avoir maintenant la certitude que Rayleigh allait trahir sa mère, même si elle ne s'était jamais réellement d'illusions, qui la mettait en rogne. En attendant, le mouton, qui s'appelait donc Meister, en avait profité pour se présenter, le tout agrémenté parce que Sakaya espérait être une blague. Un quatrième...Là, si il avait vraiment fait ça, il ne pourrait plus jamais s'asseoir de la même manière...
Ce fut l'instant que Bob choisit pour revenir. Il envoya aussitôt une bouteille de rhum à la rousse qui l'attrapa au vol et but avidement au goulot. Par contre, il ne comprit pas le sens de la remarque de Rayleigh, qui lui disait :

- Eh Bob ! Surtout, ne couche jamais avec ta soeur.

- Je suis pas comme toi, vieux sénile.

- Plus maintenant, il paraît.


Sans tenir compte de l'interruption, Meister reprit, posément.

« Au passage, tu le sais pas, mais t’es déjà tante. Enfin, je sais à peu près où ils sont, donc des fois que t’aie envie de les rencontrer… On a une famille un peu bizarre, et j’crois qu’on est tous surveillés d’une manière ou d’une autre. Bon, et toi, en fait, tu saurais nous parler un peu de toi? Parce que j’vois pas du tout d’où tu viens. »

Sakaya fouilla un instant sa mémoire, repassant dans sa tête sa rencontre avec Chocopops... euh..late. Oh punaise...Cette gamine était sa nièce. Bon, c'est pas plus mal, parce qu'elle l'aimait bien, puisqu'elle tapait fort et savait se faire obéir des hommes.

- Ouais je sais, j'ai rencontré la p'tite brune de l'aut chauve là...Je savais pas que c'était ta fille. En attendant, c'est une bonne p'tite, même si ça la fait chier de devoir supporter les conneries de son paternel. Et ça, je crois que l'on peut tous le comprendre...

Sakaya termina d'un trait sa bouteille, avant de s'essuyer la bouche et d'envoyer la bouteille dans la poubelle qui se trouvait près de la porte, manquant d'éborgner Meister au passage. L'objectif de sa phrase était autant de faire comprendre à son frangin qu'elle connaissait ses activités qu'à dire un truc méchant à Rayleigh. Puis elle respira un grand coup et reprit :

- Bah...Moi c'est Sakaya Kakubin. Trente-sept ans. Que vous me connaissiez pas c'est normal, je viens d'Hoenn, et je suis musicienne. Avec Kirlia et Tygnon, on forme un trio. En ce moment on joue pas mal à Carmin sur Mer, et Bob s'est improvisé comme étant notre agent. Du coup, on va rester ici quelques temps. Bon...vous connaissez déjà mon paternel, ma mère s'appelle Maya Kakubin, et à cause de la maladie d'amour, elle est actuellement à l'asile, et pas prête d'en sortir. Sinon bah...pas grand chose. Ah si, même si vous êtes des emmerdeurs, je suis contente de vous connaître.

Tygnon soupira à nouveau. Ce qu'il lui fallait pas comme temps à celle-là pour avouer qu'elle aimait bien ses frères...Ce fut le moment que choisit le téléphone de Bob pour sonner. Il décrocha, aboya quelques mots dans le portable, avant de tiquer, puis il s'adressa à Sakaya.

- Eh, le public en redemande. Ça serait pas mal pour ta carrière si tu rejouait quelques morceau. T'en penses quoi ?


Sakaya ouvrit une autre bouteille, où elle but quelques gorgées. Puis elle éclata d'un rire sadique :

- Pour sûr que je vais y retourner...Mais pas toute seule !


Aussitôt, elle regarda Kirlia, qui comprit, et à l'aide d'une attaque Psyko fit décoler les trois hommes Bootleg ainsi que quelques instruments de musique, qu'elle achemina derrière Sakaya, sans tenir compte des jurons du paternel.
Peu après, sous l'injonction de sa maîtresse, Kirlia les balança sur scène, tandis qu'elle s'avançait, suivie par Tygnon et Sakaya, sous les ovations du public. Sakaya, un sourire psychopathe aux lèvres, dit :

- Vous n'allez pas gâcher le concert de la petite dernière de votre famille, hein ?


- La...

- Merci Papa, je savais que tu comprendrais.


Les instruments de musique arrivèrent en volant, et Sakaya procéda au tri. Ainsi, elle donna un triangle à Rayleigh, une contrebasse à Giovanni sans même se demander si il savait en jouer et fourra d'autorité dans les mains de Meister une cymbale et une maracas . Elle, elle reprit son classique harmonica tandis que Kirlia reprenait son clavier et Tygnon sa batterie. Tygnon donna un coup sur son charleston.

- Groove !

HRP : Je n'ai pas joué avec l'agent, j'ai considéré que l'on le l'avait pas encore vu, et j'avais trop envie de faire ça !


Dernière édition par Sakaya Kakubin le Dim 22 Mai 2011 - 21:22, édité 1 fois
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Giovanni SakakiAncien membre

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MessageSujet: Re: Qui a dit que les Bootleg étaient équilibrés ? [PV Giovanni]   Qui a dit que les Bootleg étaient équilibrés ? [PV Giovanni] EmptySam 21 Mai 2011 - 17:45
La question que Giovanni avait posé à son père ne suscita appremment pas de grande réaction. Sans doute que le show relationnel de Nepthys et Meister lui avait volé l'entier de son attention... En effet, voir un homme réputé brutal pleurnicher sur les jupons de sa tendre et douce d'apparence si pacifique, cela attirait forcément l'oeil. Le grand manitou Rocket lui, avait les bras croisés et paraissait totalement indifférent à la scène qui se déroulait devant lui... bien qu'une pointe de jalousie se lisait dans ses iris...

Meister, grand criard totalement ignare qui avait une belle vie auprès de l'être aimé. L'homme qui le traitait comme une bouse d'Ecremeuh. Alors que lui, le petit frère, était seul héritier de l'empire Sakakien, avait accompli des choses que peu d'êtres étaient aptes à s'en vanter à un âge très jeune... tandis que son aîné avait fait pitoyablement de la prison, et avait tourné le dos au grand avenir de contrebandier qu'il aurait pu avoir. Et pourtant, c'était lui qui avait le droit d'avoir une personne qu'il aimait tous les jours à ses côtés. Lui qui avait eu la grande joie de la retrouver...

« décidément, les femmes de la famille ont un caractère bien trempé, ça fait plaisir à voir! »

Les iris empreintes de jalousie perdues dans des réflexions négatives et particulièrement rancunières envers Mei, devinrent abruptement noir de haine lorsque Rayleigh parla...

Comme s'il avait vraiment connu les femmes de la famille...
Il avait été trop lâche pour vivre tel un couple avec sa mère...
Il avait été trop désintéressé pour lui dire qu'il était son père et avait par conséquent jamais connu Lisa... et la mère de Silver... et Roberta...
De même qu'il n'avait jamais vraiment connu Tina et Chocolate...
Il avait été trop irresponsable et trop imbécile pour s'occuper de sa seule fille...
Et ses conneries avaient conduit la moitié de Meister à un coma...

Et il prétendait connaître les femmes de sa famille...

Giovanni ne put s'empêcher de crisper le poing... une violente envie de sauter sur son père et de lui casser un nez déjà moult fois refait s'étant emparé de lui... Envie qui se renforça lorsque l'empereur des Mers se présenta.

fait coffrer exprès pour protéger les deux andouilles que tu vois là...

... nul n'aurait pu faire un regard aussi meutrier que Sakaki à cet instant précis... Comme s'il allait lui faire croire ça...
Heureusement, ou plutôt malheureusement, tout dépendant du point de vue, Meister rétorqua, dans une phrase qu'il n'aurait jamais pensé sortir de la bouche de son frère...

« Tu manques pas de culot. Et nous demander si ça nous plaisait que tu te foutes en l’air pour nous, et du coup se faire abandonner comme des savates, ça te serait pas venu à l’esprit. »


Le Heureusement était destiné au fait que Giovanni avait écouté Meister parler, et donc, par conséquent, il ne s'était pas levé pour pêter la gueule à Rayleigh. Par contre, le Malheureusment était destiné au fait que Meister semblait parler pour sa pomme... Alors que lui, il avait été abandonné par sa mère, non pas par son père. Rayleigh s'était occupé de lui, contrairement à Sakaya... contrairement à lui-même.

Aussi, la remarque de son frangin lui parut totalement déplacée... mais le fit réfléchir...

Pendant un instant, alors que le champion de Doublonville poursuivait de blâmer son père pour son côté chaud-lapin, Sakaki repensa à Choco, Silver, et Tina... ses savates à lui... avec qui il ne s'était pas comporté comme il l'avait souhaité... Et dire qu'avec Lisa ils avaient prévu de fonder une famille de trois enfants, des frères et des soeurs, qui seraient unis, auraient grandi ensembles... dans une luxuriante villa. Et auraient fait de grandes études puis auraient exercé le métier de leur choix... le couple avait planifié la vie de leurs enfants selon leur souhait... mais le Destin en avait décidé autrement...

Et dire que cette andouille de Garth croyait à des entités pokémons supérieures qui contrôleraient le cours de la vie ... Foutaises... et si cela était finalement vrai, bien que Giovanni avait la ferme conviction que non, le métis savant serait l'être le plus méprisable au monde pour vénérer des créatures qui joueraient avec la vie des autres telles des marionnettistes...

Forcément, Sakaki préféra remettre la faute à la mort de Lisa, plutôt qu'à ses propres agissements. Au fond de lui, il savait qu'il aurait pu agir autrement, abandonner l'entreprise criminelle pour se centrer sur sa vie de famille, se responsabiliser... mais il préférait ne pas se l'avouer. Par fierté ou par peur du remord, telle était l'interrogation.

- Bof, ça me saoulerait d'avoir voulu séduire mon frère.

La soudaine voix franche de sa soeur le sortit brutalement de sa réflexion et le força à lever la tête vers elle... et à se rendre mieux compte qu'elle aussi, existait. Et qu'elle avait un père complètement crétin et stupidement frimeur...

Durant un instant il esquissa un faible sourire à sa petite soeur face à sa remarque alors que Meister commençait à se taper un trip avec son père comme quoi le Major Bob aurait pu être leur frère... ce qui fit sourciller Sakaki... s'il avait un quelconque lien de sang avec sa quadruple piplette paratonnerre bachibouzoukienne, il se jurait d'avaler du cyanure...

« Au passage, tu le sais pas, mais t’es déjà tante. Enfin, je sais à peu près où ils sont, donc des fois que t’aie envie de les rencontrer… On a une famille un peu bizarre, et j’crois qu’on est tous surveillés d’une manière ou d’une autre. Bon, et toi, en fait, tu saurais nous parler un peu de toi? Parce que j’vois pas du tout d’où tu viens. »

La phrase fit tourner la tête de Gi vers Mei, apparemment agacé... Bordel il s'était présenté avant lui, s'il avait voulu dire ce détail, il l'aurait fait... moins Sakaya en savait, moins elle serait torturée bon sang... Enfin quoique, apparemment la famille n'émouvait pas autant sa petite soeur qu'elle l'émouvait lui... peut-être même que la rouquine hausserait les épaules en sachant qu'elle n'aurait jamais l'occasion de voir sa nièce qu'elle n'avait jamais connu autrefois...

Enfint, toutefois, cela ne donnait pas le droit à son zigoto de frangin de parler de cela, et ça l'irrita franchement... sauf qu'en fait, cela n'avait pas d'importance, puisque sa boxeuse de frangine avait déjà rencontré Chocolate... Damnation... sa fille était-elle à ce point bavarde pour avouer à la première inconnue qu'elle était la fille de Giovanni Sakaki ?

En attendant, c'est une bonne p'tite, même si ça la fait chier de devoir supporter les conneries de son paternel. Et ça, je crois que l'on peut tous le comprendre...


... Apparemment elle était plutôt suffisamment bavarde pour l'associer au mot "conneries" devant des inconnus... le quadragénaire observa sa soeur un air légèrement accusateur... n'aimant pas trop se faire rappeler que lui non plus n'aviat pas été un père à la hauteur. Toutefois ce vague ressentiment s'estompa rapidement, Sakaya se présentant...

37 ans... Ils auraient aisément pu grandir ensembles avec autant peu d'écart d'âge... tant de choses qui auraient pu être autrement gâchées par un seul être... ça en faisait grimacer discrètement le mafiosi... heureusement, Sakaya semblait plus ou moins heureuse avec sa vie, en tant qu'artiste, musicienne faisant les différentes régions du pays... malgré son souci d'alcool qu'elle leur avait fortement démontré en liquidant au moins quelques bouteilles en à peine 10 minutes de conversation... elle sifflait le fond du goulot plus vite que son ombre... mais ce problème d'alcoolélisme avait apparemment une raison... autre que l'abandon d'un père...
Sa mère avait été folle de maladie, et avait fini à l'hôpital psychiatrique... un regard compatissant s'insurgea dans les yeux du mafieux à cette phrase, chose qu'il n'était apte de faire qu'avec des membres de sa famille, aussi étrangers soient-ils... bon sang... son père était vraiment... un incapable totalement merdique...

- Sinon bah...pas grand chose. Ah si, même si vous êtes des emmerdeurs, je suis contente de vous connaître.

Un sourire très faible naquit sur les lèvres de Gi, qui se leva, prêt à quitter la salle en silence... il avait contenu trop d'envies suicidaires... là il avait besoin d'aller dans son stand de tir personnel pour se défouler... ou dans sa micro-arène... chez lui. Mais quelque part ailleurs qu'à côté des deux membres mâles de la famille Bootleg... aussi il enfouit ses mains dans la poche, prêt à prendre une sorte de carte de visite, avec son vrai nom et ses vrais numéros, pour la donner à sa soeur, afin qu'ils ne perdent pas contact... mais l'intervention du Major Bob empêcha la réalisation de ce moment...

- Eh, le public en redemande. Ça serait pas mal pour ta carrière si tu rejouait quelques morceau. T'en penses quoi ?


La réaction de sa soeur fut une nouvelle gorgée d'alcool, ce qui semblait en fait être un Trouble Obsessionnel Compulsif chez elle... puis elle avoua d'une voix assurée qu'elle y irait, mais pas en solo...

Giovanni fronça les sourcils...

Jamais il foutrait ses pieds sur une scène. Ou plutôt, PLUS jamais. Faire la une des journaux de tout Rosalia pour avoir dansé la Carioca en plein milieu d'un bar avec le Major Bob lui avait amplement suffi.

Mais on ne lui demanda rien. Et il en alla de même pour Meister, et Rayleigh, qui se retrouvèrent à virevolter dans les airs...


Son père manifesta son désaccord par diverses insultes du style « Moule à gauffres avariées bachibouzoukienne ! », ou encore « Huître fermentée à la sauce bécassine ! » plus adressées au pokémon psy qu’à son unique fille…

Cette dernière quant à elle ne semblait rien ouïr de ses protestations et refourgua à chaque membre de sa famille un instrument, alors que la bienséance du public sembla choquée par les propos du grossier personnage qui jurait sur scène…

Sakaki lui avait les bras croisés, tel un gamin boudeur, le quadragénaire refusant CATEGORIQUEMENT de jouer un instrument…

Cependant, quelque chose changea son avis… lorsque son père reçut un triangle, il ne put s’empêcher de faire une métaphore… La scène représenterait la vie, et la musique de Sakaya son succès artistique. Ses instruments donc seraient la base, les outils qui auront permis ce succès… et le fait que Rayleigh obtint un instrument aussi inutile qu’un pansement sur une jambe de bois, laissa présager que c’était une sorte de message, pour bien lui faire comprendre qu’il n’a nullement contribué aux applaudissements que recevrait la rouquine… que si elle était parvenue à devenir quelqu’un, ce n’était pas grâce à lui…

La symbolique qui se dégageait derrière ce simple acte laissa songeur Giovanni, et le força à prendre en main l’instrument grave à cordes qu’on lui donna…

Il n’allait pas déshonorer sa sœur… pas ce soir… c’était l’occasion pour elle de lui montrer qui elle était devenue. Combien elle était douée, devant son père. Il n’allait pas gâcher ce moment, même si son orgueil allait en être gravement atteint… enfin qu’au point où il en était, jouer de la contrebasse sur une scène accompagné d’un gigoto barbu à la mentalité d’un puceau de 14 ans, d’un Rapasdépic croisé à un Tengalice à la douceur d’un Rhinocorne mal-luné jouant des maracas avec une cymbale… et d’une ivrogne chevronnée au caractère d’un Roocoops qui se serait fait posé une sonde anale… il devait ne plus beaucoup y tenir, à son orgueil…

- Vous n'allez pas gâcher le concert de la petite dernière de votre famille, hein ?

- La...


- Merci Papa, je savais que tu comprendrais.


- Groove !
-Groove ?

Giovanni n'eut même pas le temps de demander pourquoi "Groove" que l'espèce de triple andouillette qui lui servait de père avait tapé sur son triangle, non sans une certaine fierté, annonçant le coup d'envoi... mais face au manque de réaction de la part de Sakaki, qui aurait dû enchaîner, le Major Bob sembla s'alerter et on put distinctement entendre de l'autre côté du rideau :

"Bon sang y en a un seul de vous qui me pipe une mauvaise ou fausse note et je lui fous 10000 kilowatts dans l'arrière-tran, comprendo ?"

Ce à quoi répondit Sakaki par un soupire méprisant, mais à peine chose faite, il sentit une vague secousse parcourir l'entier de son corps, le crispant, et créant un vaste halo jaune tout autour de lui et le faisant hérisser les cheveux sur la tête, lui donnant le look d'un épouvantail désirant promouvoir un champoing loréal...

Immédiatement, des "oh" d'exclamation se firent, le public certainement persuadé que cela faisait partie du show. Et tout aussi immédiatement, et non sans envoyer un regard totalement haineux à Bob, Giovanni commença à jouer... chose qu'il savait faire, sûrement à la grande surprise de tout le monde... Oui, quand il était à l'école, ils avaient des notes de musique... et la contrebasse faisait partie des instruments jouables. Et on lui avait attitré ledit instrument. Et vu qu'il haïssait avoir des notes moyennes dans toutes les branches, il s'était beaucoup donné pour savoir en jouer. Ce qui faisait qu'il s'illustrait avec une certaine aisance sur scène, et il ne put s'empêcher de lancer un petit air supérieur à son frère... histoire de voir comment il allait faire avec les maracas...



[HRP : désolée du poste XD mais vous décrivez TELLEMENT DE CHOSES à la fois (ce qui est bien hein), j'avais plus le courage d'introduire l'agent XD. Je compte sur toi Meyou ! ]
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Meister BootlegAncien membre

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MessageSujet: Re: Qui a dit que les Bootleg étaient équilibrés ? [PV Giovanni]   Qui a dit que les Bootleg étaient équilibrés ? [PV Giovanni] EmptyLun 23 Mai 2011 - 17:51
Rien à faire, mais il appréciait déjà sa sœur.

Pas la déclaration d’affection à peine voilée, ni le fait qu’il compatissait pour sa mère, ou plutôt pouvait compatir, ni même celui qu’elle vidait l’alcool à aussi grande vitesse que lui autrefois. Mais elle avait un culot du tonnerre, juste du tonnerre, s’entendait bien avec le Major Bob, et avait un sens de l’humour fantastique. Se faire coller comme ça sur une scène, avec le paternel et le frangin, en entendant le premier râler ouvertement contre le Kirlia qui les avait fichus ici, et le second, juste deviner à quel point son amour-propre devait hurler au scandale apocalyptique ment mélodramatiquement outrancier… Et sûrement Nephtys les regardant bientôt, Meister ne pouvait pas s’empêcher et accepta de faire le pitre avec un plaisir non dissimulé. Carmin-sur-mer l’avait connu plusieurs années auparavant… Et bien, ils ne seraient pas déçus, une fois de plus!

Une cymbale et une maracas? Ca pourrait se révéler très drôle. Il ignorait comment Sakaya voulait faire du Groove avec ça et les autres, mais les plus intriguant et curieux des groupes produisaient la nouveauté avec de l’inédit, et soit. Rayleigh fut le premier fier à donner le coup d’envoi, maintenant assez content de relever le défi… Et le groupe le suivit, sauf Giovanni qui après une menace de Bob envoyée très nettement, les rejoignit.
Mais, au juste… On pouvait faire quelque chose de très bien avec un triangle et des maracas. Et avec le reste aussi. Giovanni s’était fait cramer les fesses et ça avait fait rire Meister… Mais il se débrouillait pas mal avec la contrebasse. L’aîné ignorait si Sakaya l’avait fait exprès, mais le triangle avec le son cristallin contrastait particulièrement avec l’instrument de Giovanni, et lui-même s’installa près de Tygnon pour le suivre avec les maracas tout en gardant une oreille sur Kirlia. Elle était la porteuse du son, avec Sakaya qui produisait le principal - mais une idée de génie poppa dans l’esprit de Meister, et il appela Libegon en plaçant la main non occupée derrière son dos. Il allait leur filer un coup de main… Et renforcer l’impression donnée aux spectateurs.

C’était un combattant de cœur, mais l’idée était intéressante, et Libegon accepta le contact psychique de Kirlia, qui dirigeait un peu tout le groupe grâce à ses pouvoirs mentaux (du moins je l’imagine) et ajouta le son mystérieux de ses ailes à la musique. Le clavier du coup se fondait un peu plus avec les autres instruments. La régie n’était pas trop au courant de ce morceau improvisé, et Libegon, caché derrière les rideaux, atténua à la guise de Kirlia les sons des instruments pour les cacher, histoire que l’harmonica puisse s’offrir un solo époustouflant - et laisser à la contrebasse le bonheur de l’accompagner. Libegon cligna aussi de l’œil en direction de Bob, se souvenant de lui grâce à Garth.

Nephtys, en haut des gradins et prête à partir avec Shakky, s’arrêta en entendant la divine comédie se lancer et se tourna vers l’intérieur de la scène où avait lieu l’incroyable cortège. Elle écarquilla les yeux, stupéfaite.

« Ca… Ca alors… »
balbutia-t-elle, sans arriver à y croire. Cette fratrie qui ne se supportait pas, faire l’effort de faire une improvisation de musique ensemble? Sans y douter, le son produit était bizarre. Mais ça avait son originalité, et pouvait être fun. Shakky se mit à rire et fit tomber la cendre de sa cigarette sur un cendrier, diablement amusée.

« Décidément, ce vieil empereur ne changera jamais, et ça se transmet dans le sang et l’âme, on dirait. Je l’avais imaginé, certes, mais de là à le voir en face de moi - hé hé hé - c’est une situation plutôt unique! »

« Mais vous ne le connaissez pas depuis longtemps… »
fit observer Nephtys, admirant un solo de Sakaya impeccable. Sa nouvelle amie écrasa sa cigarette, le sourire aux lèvres et le regard perçant.

« Tu considères que plus de cinquante ans, ce n’est pas assez? Non, vous ne me connaissez pas du tout. Et je crois que vous auriez peur, avec les trois-là, si vous saviez qui je suis. On va faire ce shopping oui? »



************* Près des tunnels reliant le carrefour de villes de Kanto *************

« Vous êtes absolument certain de l’avoir vu ici? » s’inquiétait un type bizarre en uniforme marron, sentant la graisse de Canarticho à trois kilomètres. Longue chevelure frisée, tout d’un aristocrate si on s’en tient aux clichés.

« A ton avis, où irait un ahuri de paysan-charpentier dans une grande ville? Il a du partir au casino claquer toutes ses thunes! » répliqua un autre sbire, indiqué par la casquette qu’ils portaient tous les deux, casquette couleur chocolat sur le même uniforme… non, costume, marron. Celui-ci répandait des truffes à chacun de ses passages, et un Groret le suivait en chantonnant allégrement.

« Combien de fois dois-je le répéter? Ne le prenez pas à la légère! C‘est un ancien empereur du crime! Il n‘a pas besoin d‘aller au casino! » protesta avec forte puissance celui qui avait l’air d’être leur supérieur, un grand gaillard costaud à la musculature proche de celle de Chuck Norris, ne disposant pas d’une casquette mais à la place de chaussures à semelles compensées qui le rendaient encore un peu plus haut. Armé d’une multitude de chats Pokémons en tout genre soigneusement toilettés le suivant à la trace, celui-ci surplombait les autres.

« Ca ne l’a pas empêché de vous emprunter de l’argent, et puis, ça date de plus de trente ans, votre affaire d’Empereur. Ce n’est qu’un vieux croûton ramolli, pas même digne d’être dégusté en même temps que du foie gras. » déblatéra un officier, moins gradé que le troisième mais plus que les autres, au bras duquel brillait une montre à beaucoup de carats. A son appel, tous ensemble, se mirent à crier:

« TEAM FOIE GRAS!!! »

« Vous êtes pas sains d’esprit, vous…? » fit remarquer perturbé un passant paumé qui les observait depuis un bon moment déjà, se grattant la nuque. Les quatre interpellés se tournèrent avec un très mauvais sourire…

« Tu aimes le foie gras…? » questionna l’officier sur un ton franchement malsain. Une sombre silhouette se découpa derrière lui dans la clarté du ciel, un pokémon énorme non identifié par le pauvre malheureux, qui ne sut que répondre et, les prenant pour des dingues, appela son Chenipan à la rescousse et haussa les épaules:

« Ben ouais… Mais vous voulez bien bouger du chemin, j‘vais à un concert à Carmin-sur-mer, j‘suis déjà à la bourre… »

« Alors tu dois MOURIR! Les seuls dignes d’en déguster sont les membres de notre auguste famille! JUGGERNAUT! »

Un mugissement retentit - puis un hurlement, dans le sombre silence du carrefour.

****** A l’extérieur du stade de Carmin-sur-mer *****

« Mais c’est pas bon tout ça! On va avoir une émeute sur les bras dans l’heure qui vient! »
protesta Rivu, très inquiété par un rapport remis par un duo incroyable trente secondes auparavant. Il venait d’y avoir un meurtre près de Safrania, et les suspects s’avançaient au fur et à mesure vers Carmin-sur-mer. Leur cible était claire, mais la police de Pokémon étant d’une incompétence rare, ils n’arrivaient pas à les stopper.

Nancy et l’inspecteur Gadget alias l’agent XD attendaient les ordres de Rivu, réfléchissant à la situation pendant que son adjoint, appelé pour une raison inconnue à Johto, venait de lui fausser compagnie. Il avala difficilement sa salive en constatant ce qu’ils allaient devoir faire et se tourna maladivement vers le duo dont l’un des deux lui paraissait franchement bizarre, qu’est-ce que c’était que ces recrues au quotient intellectuel de feuille morte? Bon… la décision devait être prise, néanmoins. Il grimaça et Cath sur son épaule miaula pour une raison inconnue.

« Il va falloir que nous surveillons le stade. Nos informateurs savent qu’ils en ont après des personnes qui s’y trouvent, alors en plus des forces réparties autour du carrefour, et de l’escouade d’élite envoyée contre cette Team Foie Gras - c’est vraiment un nom stupide - nous allons monter la garde. Prêts - Hé?!! »


Malheureusement ses deux inspecteurs et policiers avaient déjà filé, et étaient probablement entrés avant que Rivu ne leur demande d’être DISCRETS. Connaissant les penchants d’une certaine personne, il se précipita à l’intérieur paniqué, et apparut au bord de la scène en sueur, les cherchant du regard, persuadé que Nancy allait monter sur scène. Cependant, probablement que le Major Bob allait résister à l’arrêter, par contre, Meister l’aperçut, lui, très bien, et manqua de faire une fausse note, en grommelant entre ses dents:

« Mais qu’est-ce qu’il fout ici lui?! »
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Sakaya KakubinAncien membre

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MessageSujet: Re: Qui a dit que les Bootleg étaient équilibrés ? [PV Giovanni]   Qui a dit que les Bootleg étaient équilibrés ? [PV Giovanni] EmptyMer 25 Mai 2011 - 20:01
Le rousse esquissa un sourire. Non...Il est plus exacte de dire qu'elle était à deux doigts de se rouler par terre tant elle riait, devant la mine déconfite de Giovanni, qui n'avait visiblement vraiment pas envie de se donner en spectacle, et de Rayleigh, qui contemplait un peu piteusement le triangle que Sakaya lui avait tendu.
Comme cet instrument, son père ne produisait qu'un seul son, qui à chaque fois la plongeait dans un profond désespoir. Chaque fois qu'il s'immisçait dans sa vie, il apportait avec lui les embrouilles. Ce qu'elle cherchait à lui faire comprendre, c'était que peu importe combien de fois il jouerait de son instrument, avec où sans lui, elle transformerait sa vie en le plus grand spectacle au monde.
A lui de voir qu'elle rôle il lui importait d'avoir. Celui du père coureur, qui ne montre rien de ses sentiments envers ses enfants, excepté en s'envoyant en prison pour eux. Froid, inaccessible, le Fa mineur. Où celui qui va rattraper le retard qu'il a accumulé avec ses enfants. S'excuser de ce qu'il a provoqué, d'avoir en partie détruits leurs vies. Do dièse.
Rayleigh Bootleg frappa, un sourire fier sur les lèvres, sur son triangle. Tout avait commencé par une connerie monumentale de Rayleigh Bootleg...

Sakaya, qui avait cessé de rire, contemplait avec un sourire Giovanni, qui regardait avec un regard meurtrier le Major Bob, suite à la décharge qu'il venait de recevoir dans les fesses. Heureuse de partager la scène avec sa famille, elle porta à ses lèvres l'instrument de musique, et commença à souffler dedans, accompagnant Meister, Kirlia et Tygnon, qui eux-mêmes avaient suivis Rayleigh. Quelque temps après, Giovanni les rejoignit à son tour. Le mélange était bestial. Chaque instrument semblait jouer indépendamment des autres, comme pour souligner le fait que chacun était indépendant, que que ce n'était pas grâce aux autres qu'ils en étaient arrivés là.
Surpris du spectacle, le public commença à s'agiter. Le mélange ne prenait pas. Cependant...les voix qui commençaient à se plaindre se taisaient peu à peu. Au milieu de ce chaos...une harmonie discordante naissaient. Harmonie, parce que...ils étaient une famille. Et soudain, alors qu'elle soufflait comme une possédée dans son harmonica, Sakaya s'en rendit compte. Malgré tous ce qui avait pu se dérouler entre eux, les liens du sang ne mentaient pas. Sakaya pourrait toujours haïr Rayleigh autant qu'elle le voudrait, il resterait son père, et ce, pour l'éternité. Dans la partition Bootleg, Rayleigh était la clé de Sol. C'était lui qui donnait dès le début le ton du morceau. Selon les circonstances, il pouvait se comporter comme un immonde salaud, la clé de Fa, où bien rester plus raisonnable, comme un clé de Sol. C'était lui qui tenait le tout. Lui qui avait crée les trois autres. Le géniteur, l'origine. Rayleigh Bootleg.

Sakaya porta son regard sur Giovanni, ses (rares) cheveux hérissés sur sa tête suite au choc électrique. Lui...Il était les soupirs, les demi-soupirs, les ronde...Si simple...et si complexe à la fois ! Un amateur pourrait dire ce à quoi servait un soupir, et qui était Giovanni Sakaki. Mais combien de personnes savaient qui il était réellement ? Qui pouvait apprécier à sa juste valeur, ne serait-ce qu'un demi-soupir dans un morceau ? Giovanni était tout ça. Dans l'ombre, personne le le remarquait. Il travaillait sans que personne ne le sache, que personne n'ait connaissance de ses problèmes. Sakaya savait qu'elle ne connaissait absolument pas son frère. Peu avaient sans doute ce privilège. Giovanni, par ses pauses, rythmait le morceau. Sans lui, rien ne serait pareil. Quoique invisible au yeux d'un non-initié, sa présence était...irremplaçable. Lui aussi, dirigeait le morceau.

Sakaya s'ouvrit, ses notes d'harmonica s'atténuèrent, plus discrètes, pour mieux se comporter avec celle de sa famille. Kirlia, qui appuyait avec toute son énergie sur les touches, vit le changement et, en phase comme toujours avec sa dresseuse, elle accorda entre eux les différents instruments, augmentant encore plus l'osmose, sans pour autant entacher l'indépendance qui existait entre eux. Sakaya lui jeta un regard reconnaissant. Tygnon et elle étaient aussi sa famille. La famille avec qui elle vivait au quotidien. Et à ce moment, le Libégon de Meister apparut sur la scène, arrachant des « oh ! » et des « ah! » étonnés au public. La gigantesque créature tendit son esprit vers Kirlia qui n'en revenait pas. Et à son tour, elle comprit le projet du long-nez. Timide, elle laissa néanmoins petit à petit son esprit glisser avec celui de Libégon, tandis que ce dernier commençait à vrombir des ailes. Grâce à son aide, elle réussit à synchroniser encore mieux le clavier et les autres instruments. Tout était un. Un était Tout. Sakaya adressa un clin d'œil à Meister.

Meister Bootleg. D'après ce qu'elle savait, il était champion de Doublonville. Lui, il était les notes. Contrairement à Rayleigh et Giovanni, on le voyait tout de suite, et il n'était absolument pas du genre à tenter de se cacher. Mais une mélodie qui semblait simple pouvait se révéler...extrêmement complexe. Meister était comme ça. Simple et brut en apparence, Sakaya se doutait qu'il ne lui avait pas encore révélé ce qu'il était réellement. Lui, il produisait le son du morceau. Ce que l'on remarquait en premier. Les sonorités. Dures et douces. Simples et complexes. Sakaya se faisait cette image là du caractère de son frère. Rythmé par Giovanni, Meister apportait au morceau son charme.
Et là, Sakaya réalisa qu'elle aurait voulu les connaître davantage. Elle avait vécue son enfance ailleurs. Loin de tout. Loin d'eux. Elle ne les connaissait pas et ne pourrait jamais combler ce retard. Dans la musique Bootleg...elle était négligeable. Elle n'apportait rien au morceau. Elle était un élément perturbateur. Enfin, elle pris conscience de ce que les années seule lui avaient coûtées.

Lorsque le morceau s'arrêta, Sakaya était à la fois triste et heureuse, mais ne voulant pas montrer son trouble, elle se força un peu à afficher son grand sourire. Le Major bob, la regardait, préoccupé. Le public applaudissait. Tygnon remarqua le regard de Meister, un peu énervé, qui fixait un homme qui venait d'entrer, bien qu'il ne sache pas exactement lequel s'était. Il décida de ne pas y prêter attention, alla rejoindre Sakaya puis...lui colla un bon coup de poing dans la mâchoire. La rousse s'envola pour aller s'encastrer dans la grosse caisse. Les applaudissements s'arrêtèrent net. Alors un immense éclat de rire résonna depuis la grosse caisse, tandis que la rousse s'en extirpait.
Elle adressa un coup de poing à Tygnon qui l'encaissa. Le Pokémon boxeur fixa la rousse sans ciller. Réprimant un grognement, il quitta la scène, suivis par les autres musiciens, sous le regard médusé des spectateurs.

Sakaya n'allait pas bien. Tous ces évènements qui se succédaient lui avaient embrouillé l'esprit. Rayleigh, Chocolate, les deux frères...Elle ne savait plus où elle en était. En temps normal, elle ne se serait pas contenté de le frapper, mais lui aurait sauté dessus. Tygnon empêcha d'un regard Kirlia de faire un câlin à Sakaya. C'était à son autre famille de se montrer à la hauteur de la situation.

(HRP : Désolé, j'ai un peu centralisé parce que je ne savais pas bien quoi faire; Si cela ne vous convient pas, prévenez moi !).
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Le bal des armes

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MessageSujet: Re: Qui a dit que les Bootleg étaient équilibrés ? [PV Giovanni]   Qui a dit que les Bootleg étaient équilibrés ? [PV Giovanni] EmptyMer 1 Juin 2011 - 14:35
Spoiler:


L'oeil vantard que Giovanni avait adressé à Meister ne trouva guère de consolation... son frère savait se débrouiller, et même, parvenait à accorder avec une mélodie brutale son instrument avec les tonalités diverses qui s'échappaient de la scène.
Quant à Rayleigh, il ponctuait le quatuor humain par ses petits coups de triangle, toujours avec une certaine fierté à peine dissimulée, peut-être conscient du symobilisme qui se cachait derrière l'instrument...
Sakaya, au milieu de tout ça, paraissait ravie. Ses traits étaient crispés dans un certain effort de concentration pour un parfait accord musical, toutefois la joie et le bohneur se peignaient très flagramment sur son visage, d'habitude si fermé.

Tel était le tableau montrant les Sakaki-Bootleg se représentant sur scène...

Et ce tableau, trouva son public. Bien qu'au prime abord, réticent. En effet, tout cela sonnait légèrement désaccordé, voire désordonné à cause de l'indépendance instrumentale et le manque de coordination, mais la douceur et la justesse des notes de Sakaya rattrapaient l'handicap que pouvaient fournir les autres instruments, toujours rythmés par ces petits coups de triangle...

Et cette douceur apaisante devint d'autant plus remarquable lorsque le Libegon de Garth, propriété temporaire du Champion de Doublonville, entra en scène, sous le regard totalement abasourdi du Major Bob, qui ne s'imaginait pas qu'un Pokémon puisse un jour lui faire un clin d'oeil... Esprit mal tourné quand tu nous tiens.
L'intervention dudit Pokémon donc, permit aux spectateurs de mieux profiter de l'harmonie portée par le dérivé du nom-même; isolant les autres sons plus graves et plus abrupts, permettant à Sakaya de monopoliser l'ouïe de son public avec enchantement.

Pendant que les âmes plus poétiques pouvaient fantasmagorer sur les sens cachés et lourds des différentes notes jouées, Giovanni observait d'un oeil surpris le public, s'attendant peu à recevoir des applaudissements... puis cet oeil se centra sur Meister, qui venait d'échapper un juron, apparemment mécontent, que seul lui et peut-être Sakaya avaient pu entendre... Pas Rayleigh, il avait l'oreille trop sélective, là il devait avoir la trompe d'Eustache trop monopolisée par les applaudissements qui renflouaient son amour-propre pour avoir entendu son aîné.

Curieux concernant la raison de ce juron, car oui, même s'il s'agissait de Meister, il y avait une raison pour un juron, Sakaki parcourut rapidement la salle en visuel... et la vit.

Oh non.

Une touffe de cheveux rouges qu'il ne connaissait que trop bien pour partager sa résidence secondaire avec, s'approchait de la salle, accompagnée d'un type qu'on aurait pu penser sortir d'un roman d'Hercule Poirot à la plage... La honte était imminente... et la menace aussi... pourquoi diable Nancy arrivait-elle avec un type qui avait tout de la dégaine du détective vieillot ? Un flic sans aucun doute mal renseigné en matière vestimentaire... Et si deux représentants des forces de l'ordre venaient dans la salle de concours, lieu où il était, cela ne pouvait que signifier deux choses... Soit Nancy l'avait trahi et avait jugé bon de le vendre à ce saligaud de Vidic malgré la protection de Rivu, soit il s'agissait d'une terrible coïncidence...
Malgré son pessimisme récurrent, le chef mafieux pensa la deuxième option plus véridique : on n'aurait pas envoyé la représentation de la bêtise féminine doublée d'une andouille mal-fringuée pour l'arrêter lui, le plus grand dresseur au monde... (selon lui).


Enfin, dans tous les cas, sur scène, tant que le morceau durait, il serait protégé de ces deux zigotos.

Sauf que vu que la malchance agissait telle de la glue sur son derrière, ce fut l'instant que Sakaya jugea bon pour mettre la clé finale à leur spectacle groove...

Les applaudissements revinrent en force... et Sakaki se dit que c'était le moment judicieux pour discrètement se glisser derrière le rideau et disparaître... Sauf que le Tygnon de sa petite demi-soeur en décida autrement... Le pokémon boxeur s'en alla vers sa maîtresse pour lui asséner un violent coup de poing qui l'envoya valdiguer au loin, sous les exclamations choquées, puis amusées, du public. La rousse répliqua illico presto, mais avec peu d'envergure, comparait à ce qu'il la savait capable de faire...

Giovanni posa doucement à terre la contrebasse, puis regarda le rideau, où le major Bob observait son artiste d'un air préoccupé, puis reporta son regard sur sa soeur, qui semblait ... perturbée... ses yeux avaient une lumière éteinte, vague, comme si elle remontait mentalement le temps... Le quadragénaire connaissait bien ce genre d'air... c'était celui que faisaient les débiteurs de la Team Rocket, quand ils se rendaient compte que s'ils n'avaient jamais demandé de l'argent à une organisation criminelle, ils ne l'auraient jamais financée, cautionné ses actes illégaux, ses meurtres, ses familles détruites... et n'auraient jamais perdu leurs êtres chers à eux, car ils ne se seraient jamais retrouvé dans l'incapacité de rembourser... Habituellement, ses gens finissaient par se pendre quelques mois plus tard, s'ils restaient dans le même état d'esprit...

Ainsi, Sakaki arriva à la conclusion que... Sakaya n'allait pas bien du tout.

Un nouveau regard hésitant se porta sur le rideau, la porte de sortie que rêvait de prendre le mafiosi... puis sur sa demi-soeur... en besoin de réconfort. Et sur les deux crétins. Dont l'homme avait sorti un badge de la police, qu'il brandissait en l'air, hurlant que les forces de l'ordre étaient là à cause d'une possible menace terroriste ciblée MAIS qu'il n'y avait pas de quoi paniquer, car justement ils étaient là... ce qui, avec la dégaine de l'agent XD, eut l'effet totalement inverse de la part des personnes présentes... les gens se levaient, chahutant leur angoisse puis se ruant vers la sortie... tandis que l'agent ne comprenant pas pourquoi cette cohue tentait de les calmer... mais sa voix avait été couverte par Nancy avec son :"OHHHH GIOVANNI TU T'ES FAIT LES PICS !! C'EST TROP CHOU <3"

Le concerné fit semblant de ne pas entendre, jeta un bref regard apparemment très agacé, ou plutôt "saoûlé" comme dirait certains, à son grand-frère, comme s'il était responsable, puis accourut vers la musicienne de la famille sans plus aucune hésitation. Il la retourna de la scène en la prenant par l'épaule et lui fit signe d'aller vite s'abriter derrière les rideaux, vers le Major Bob qui sprintait en sens averse, la mine renfrognée, beuglant :"Héééééé 'spèce de grattin de couille de carapuce farcie à l'excrêment pas crêmeux d'Ecremeuh, tu fais fuir mon gagne-pain !!!"

Ce à quoi répondit l'agent XD par un doigt levé, le style intello, puis un "Entrave à la justice et atteinte à l'ingrité psychique d'un agent durant l'exercice des fonctions" empli de convictions. Et au major de rétorquer :"Tu permets que j'passe à l'intégrité physique alors ??!". Et un éclair rouge illumina la scène, puis se fit au tour d'un jaune légèrement orangé, agrémenté d'un "Raiichuuuuuu" puis un gémissement apparemment douloureux convulsé au ryhtme des ondes électriques...

De l'autre côté, Sakaki, toujours sur scène, observa les événements, la salle se vider, puis repéra Nancy qui bravait le Major Bob et s'aventurait dangereusement vers lui, laissant son collègue se chargeait de lui, apparement impatiente de lui dire quelque chose, ou tout simplement de le retrouver, ou d'essayer de lui arracher un câlin forcé...

Immédiatement le mafiosi saisit le col roulé de son père et l'amena à lui.

"Pour changer... Rends-toi utile, retiens-la le temps qu'on parle... "

Puis il propulsa son père carrément sur Nancy qui montait les escaliers pour le rejoindre. Sans pouvoir résister, Giovanni eut un sourire mi-sournois et mi-méprisant destiné aux deux protagonistes se retrouvant à terre, sans dessus-dessous.

"L'encéphale implanté aux endroits mammaires... C'est ton style de femmes en plus..."

Puis il détourna les talons pour aller rejoindre Sakaya qui devait normalement se retrouver derrière le rideau, peut-être en compagnie de Meister... à qui il n'avait pas vraiment prêté attention.
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MessageSujet: Re: Qui a dit que les Bootleg étaient équilibrés ? [PV Giovanni]   Qui a dit que les Bootleg étaient équilibrés ? [PV Giovanni] EmptySam 4 Juin 2011 - 16:46
Entre toutes choses: Tygnon venait de coller un pain à Sakaya, mais un de ces pains, qui lui rappelaient presque la bataille de beignes qu’il avait échangé avec le jeune Abel. Sur ça, Meister oublia un instant le reste des évènements et en resta comme deux ronds de flanc, stupéfait et sidéré - ayant même l’espace d’un instant l’envie de se mettre à cogner, lui aussi, sur le pokémon catcheur. Ou sur son frère, ou son père, au choix. Sauf que, le moment n’était pas à rire: le numéro venait de se finir… Et le Major Bob était en train de piquer une crise de nerfs à cause de Nancy et l’agent XD.
Bon sang, ils n’étaient pas dans la mouise…
Surtout quand le paternel a l’air de se trouver ravi. Mais, plus important: Sakaya n’avait pas l’air de se sentir bien, Giovanni qui s’engueulait avec l’agent XD l’avait remarqué et allait voir comment elle se trouvait… Et Nancy fonçait droit sur le paternel que Otouto-san avait projeté sur le poulpe. Meister put assister à toute la scène et esquissa un gros sourire de vicieux hilare… Ah ça non, le Rayleigh, il n’allait pas récupérer les foudres amoureuses de la gamine, au contraire juste pour enquiquiner le monde, il allait l’engrener dans son délire. Et, comment dire, enjoliver les choses. En bonne marseillaise qu’est votre conteur, il va tellement en rajouter que Nancy pourrait croire, à la fin, que Giovanni est décidément l’homme de sa vie et qu’il hurle son nom dans son sommeil, et d’autres choses que votre cœur innocent ignorera. De cela Meister, ce méchant barman, n’avait aucun doute, et laissait faire sans aucun problème, persuadé que ça lui ferait les pieds à son petit frère.

« Dis donc, frangin, t’as pas pris la meilleure des solutions… »

L’essayait de refourguer son pot de colle au paternel? Pas bonne limonade. En plus de ça Giovanni n’avait pas vu où se trouvait son frère aîné, soit, en train de taper des sprints dans les couloirs des loges pour trouver cet abruti de chef de la police, probablement en train d’effectuer les mêmes courses. Cependant, il pouvait le chercher encore très longtemps, s’il ne se rendait jamais auprès de Giovanni et Sakaya pour vérifier que tout allait bien……

Pour la très simple raison que… Rivu se trouvait précisément là où le frère et la sœur venaient d’aller. Désireux de trouver les Bootleg-Sakaki-Kakubin-Silvers au complet ou au moins le principal intéressé, il était donc entré (à peu près) discrètement dans les loges et les cherchait précisément de la même manière, en espérant que ses acolytes ne fassent pas n’importe quoi à l’extérieur - ce qui, vu la mine déconfite de Giovanni qui venait de pénétrer avec Sakaya (dont il ignorait l’existence), devait probablement être vrai.
Bonne pâte, joli nounours et tout désolé, le chef de la police s’imagina donc qu’elle était une nouvelle conquête et que Nancy s’était précipité à cause de cela - il se dit aussi qu’ils allaient faire des choses intimes dans ces loges, et que par conséquent il était un intrus, le Grodoudou rougit donc jusqu’aux oreilles et gémit doucement comme un chat abandonné derrière une porte (enfin, c’est relatif, comprenez donc toute l’ambiguité de sa démarche):

« Je suis désolé! »

Désolé de quoi, fut-il capable de compléter tout seul. Comme un grand. Giovanni allait au moins le braquer dans la seconde, donc par précaution il sortit le sien et le pointa sur eux (non chargé, évidemment), en secouant vigoureusement la tête en même temps puis respira un grand coup et finit par déclarer d’une voix de stentor en s’adressant à Sakaya:

« Je suis désolé de vous déranger, Madame! » Puis à Giovanni, en restant positivement impressionné par le flegme apparent de ce dernier qui lui faisait peur et qu’il ne comprenait pas, mais rappelons qu’il le braque toujours, « Je vous demanderai de rester calme, la Team Foie Gras est venue demander à votre père de régler ses dettes de jeu, et nos informateurs nous ont indiqué qu’à priori ils vont s’attaquer à vous - par raison de sécurité, je vais vous demander de ne pas bouger d’ici, histoire de ne pas mettre plus la pagaille! »

De pagaille il parlait, pagaille il y avait. Et pas qu’un peu. La totalité de la Team Foie Gras tentait à présent d’envahir les gradins et la salle en général, et leur chef cherchait avec fébrilité Rayleigh. Ce dernier, tranquillement en train d’exposer des photos de bébé (on sait pas d’où il les sort) à Nancy et lui exposant toutes les particularités du groupe sanguin de Giovanni, s’aperçut trop rapidement de la situation et se hâta de disparaître mystérieusement, grimpant en haut des gradins (comprenez: au plafond) avec l’aide de l’un de ses Pokémons, le gros Dracolosse.

Pendant ce temps, Meister qui avait entendu la situation par un coup de chance malencontreux avait décidé d’encastrer Rivu dans une table, mais pour l’heure, il était impératif de retrouver Nephtys. Deux sbires pénétrèrent là où se trouvaient Sakaya et Giovanni, et un autre se lança à la poursuite de Meister dont la vue d’une chevelure blanche à l’autre bout des gradins avait eu l’effet d’un Redbull, c’est-à-dire, lui donner des ailes.

Giovanni VS Officier à la Rolex

Leopardus LV 60
Roigada

Sakaya VS Sbire à l’odeur de graisse de Canarticho

Canarticho LV 40
Ronflex LV 40


Rayleigh VS Chef
(???)
(???)

Meister VS Peon-boy

Groret LV 50
Ponchiot LV 50


[Désolée du poste, pas bien gros :/]
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MessageSujet: Re: Qui a dit que les Bootleg étaient équilibrés ? [PV Giovanni]   Qui a dit que les Bootleg étaient équilibrés ? [PV Giovanni] EmptyVen 10 Juin 2011 - 20:06
Joie. Tristesse. Amour. Haine.
Toutes ces émotions se mêlaient dans la tête de Sakaya, qui se tenait la tête entre les mains en gémissant, peu habituée à sabir un tel condensé d'émotions. Lorsque sa vie avait atteint son degré de désespoir le plus profond, la seule manière de conserver sa raison qu'elle avait trouvé était d'enfermer ses sentiments au plus profonds d'elle. Ainsi, elle avait pu relever la tête et continuer à vivre, sans que plus jamais elle ne se laisse aller. Ses coups de gueules, pourtant cultes au restaurant Domino, n'étaient pour elle qu'une manière de compenser ce qu'elle avait scellé. Et peu à peu, son armure était devenu sa véritable personnalité. Franche, souriante, pure. L'opposé de ce qu'elle avait été durant sa jeunesse.
Mais lorsque elle avait revue Rayleigh, son armure, pourtant si bien montée, s'était fissurée, laissant Sakaya exprimer ses vrais sentiments une bonne fois, et par la même occasion le père Bootleg à moitié mort. Depuis ce moment, elle refoulait ses sentiments, jusqu'à ce que le morceau de ce soir, le premier moment depuis longtemps où elle se sentait entière, vienne achever de détruire la carapace qu'elle avait érigée.

Autour d'elle, le déluge. A l'intérieur, la tempête. Sans prêter attention...Non, plutôt sans même pouvoir prêter attention. Elle sentait l'esprit de Kirlia autour d'elle, qui essayait vainement de remettre de l'ordre dans les émotions de sa maîtresse, trop longtemps confinées. Sakaya tremblait comme une feuille, sous le regard éberlué de Giovanni qui l'accompagnait vers sa loge. Meister avait disparu dans la nature, et le paternel venait de se faire projeter vers un odieux démon tentaculaire rouge.
Progressivement, la trentenaire réussit à diminuer ses tremblements, jusqu'à relever le menton. En attendant, elle avait besoin d'expulser toute sa hargne. Ce qui résultat par un énorme coup de talon aiguille dans le ventre de Tygnon qui fut plié en deux sous le choc. Toutefois, il était maintenant de très bonne humeur. Sakaya réussissait peu à peu à reprendre le contrôle d'elle-même, la force du kick qu'il venait de recevoir en était la preuve.
Toutefois, elle restait très instable psychiquement, le moindre élément perturbateur risquait de lui faire perdre la boule et...

« Je suis désolé! »

Annoncé par un type qui à la même seconde braque son pistolet vers le visage des deux plus jeunes des enfants Bootleg, les paroles ne vont néanmoins pas très bien avec les actes. Encore plus quand le type qui était en train de dire cela rougissait pour atteindre un teint proche de la tomate. Sakaya redressa la tête, une vague lueur de folie dans le regard. Quoique...peut-être pas si vague que ça...

« Je suis désolé de vous déranger, Madame! »

Kirlia poussa un cri de terreur et se jeta dans les bras de son Nii-san, de coeur, à savoir Tygnon, qui machinalement lui recouvrit les yeux. Oh Merde...

« Je vous demanderai de rester calme, la Team Foie Gras est venue demander à votre père de régler ses dettes de jeu, et nos informateurs nous ont indiqué qu’à priori ils vont s’attaquer à vous - par raison de sécurité, je vais vous demander de ne pas bouger d’ici, histoire de ne pas mettre plus la pagaille! »

Peut-être que Rivu aurait voulu donner plus de détails, par exemple sur son identité, ce qui aurait pu éclairer Sakaya, qui n'avait toujours aucune idée de qui pouvait bien être ce type. Mais de toute manière, il n'en eut pas le temps, pour la simple raison qu'une tornade rousse venait de comprendre le sens de ses paroles et lui avait sauté au cou. Avant de lui asséner un terrible coup de boule.

- TU ME CHERCHES, LE SNUBBUL EN MANQUE D'AMOUR ?


Alcool + un léger grain n'ont jamais fait bon ménage. Mais ce mélange, Sakaya l'avait réalisé de nombreuses fois, sans jamais ressentir le moindre problème. Il faut avouer qu'elle a une sacré hérédité, et que par conséquent elle tient relativement bien l'alcool. Mais, Rivu avait prononcé les mots a absolument éviter...

- D'OU TU CROIS QUE TU PEUX M'APPELER MADAME ? TU TROUVES QUE J'AI L'AIR VIEILLE C'EST ÇA ?


Comme chez chaque femme qui se respecte, Sakaya accordait une grande importance à son élégance. Et pour cela, l'âge était son ennemi. Devenir couverte de ride, quelle horreur ! Alors si ce môme croyait qu'il pourrait continuer à se moquer d'elle ainsi, il se fourrait le doigt dans le nez au point de le faire sortir par une oreille.
Ce fut pour cela qu'elle le saisit par le col et lui fit subir une prise de Judo qui l'envoya valdinguer vers Tygnon qui fit sagement un pas sur le côté, entraînant Kirlia avec lui. La trentenaire se désintéressa brutalement du policier lorsque deux hommes entrèrent, chacun possédant deux Pokémons, tandis que Bob les rejoignait, portant un agent XD légèrement cramé.

- Vous ! Les trois gugusses ! Est-ce que vous aimez le foie gras ?

Sakaya serra les poings, elle n'avait que très peu appréciée le terme de « gugusse » encore moins dans l'état où elle se trouvait, c'est à dire une humeur massacrante.
Voulant éviter un massacre, ce fut Bob qui répondit :

- Boaf, pas plus qu'un autre, en fête quoi !


- Vous trois en avez donc déjà mangés ?

- Bah...ouais.

- Alors vous devez MOURIR ! Les seuls membres autorisés à en manger sont les membres de notre auguste famille ! Préparez vous à mourir, le mafieux chauve, le blond et la vieille !

Pendant une fraction de secondes, le temps sembla s'arrêter. Tygnon regarda Sakaya avec ce qui semblait être de la lassitude, tandis que Kirlia envoyait un hurlement télépathique qui secouèrent toutes les personnes se trouvant dans le stade, y compris Rayleigh qui tomba du haut de son Dracolosse sur la seule créature assez peu intelligente pour ne pas être affectée par une attaque touchant le cerveau, Nancy :

- Dis beau-père ! Je pense que ton fils et moi on est unis par le destin ! Est-ce que j'ai ta bénédiction pour le demander en mariage ?


Laissons là Rayleigh qui offrait son plus beau sourire à Nancy tandis qu'il remontait sur son Dracolosse, sauf que le poulpe rouge n'avait pas envie de le laisser partir, et s'accrochait désespérément à lui, tandis que le Dracolosse, chargé maintenant deux fois plus, peinait un peu à prendre de la hauteur.

Kirlia stoppa son hurlement mental, et ce même cri fut remplacé par le rugissement de rage qui jaillit de la bouche de Sakaya :

- JE VAIS T'EMPLAFONNER, L'IMPUISSANT FOIEGRASTOPHILE !


Tygnon, sentant que la situation était en train de dégénérer, administra une féroce attaque Stratopercut au Ronflex qui se retrouva projeté, puis fit un clin d'œil à Kirlia qui entama une attaque Plénitude. Si on laissait faire Sakaya, elle allait tuer l'homme. Donc la meilleure option était de transformer le match en un combat Pokémon.

Comprenant le raisonnement du boxeur, le Major Bob courut vers Giovanni, et lui tendit un quelques Poké Balls, celles du mafieux.

- Pose pas de questions ! Je les ai récupérés dans la chambre d'hôtel. Cherches pas, je sais tout ce qui se passe ici ! Donc cette magnifique créature me les a redonnée. Les oublies pas la prochaine fois ! C'est vrai qu'elle était canon...Bref , étends-les, puis calme ta sœur, je crois que toi et ton frère êtes les seuls à en être capable !


Et vu l'état dans lequel se trouvait Sakaya, c'était peut-être vrai...
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Giovanni SakakiAncien membre

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MessageSujet: Re: Qui a dit que les Bootleg étaient équilibrés ? [PV Giovanni]   Qui a dit que les Bootleg étaient équilibrés ? [PV Giovanni] EmptyMer 15 Juin 2011 - 21:11
L'état de choc de sa petite soeur stupéfia Giovanni... Sa main posée sur son épaule, il pouvait parfaitement sentir ses tremblements saccadés, preuve d'une grande détresse morale à l'instant-même...

En fin de compte... cela n'avait rien d'étonnant...

Leur vie familiale était tout de même... terriblement fractionnée... Chacun avait pratiquement vécu sa vie de son côté... Les relations fraternelles avaient été inexistantes...
Meister avait grandi auprès du Baron du Crime Marin, dans le luxe, le délire et la folie... tous les qualificatifs seyant à son père... Puis, alors qu'un brillant avenir lui tendait les mains, il était parti. Faire des études scientifiques, se bagarrer dans la rue... Rencontrer l'âme soeur... la perdre... Faire de la prison... Toujours de son côté... ignorant l'existence de personnes partageant son sang... Encaissant seul et sans aide les coups durs...
Lui avait également vécu dans l'ignorance totale jusqu'à ses quarante ans... Vivant dans l'ombre imposante de sa Mère, et celle de la Team Rocket...

Tandis que Sakaya... elle avait vécu seule. Totalement. Toute sa vie. Une mère absente à cause de la peine amoureuse de sa vie, vivant constamment dans la désillusion, ne se préoccupant guère de son enfant... et tout cela par la faute du paternel dudit enfant, trop irresponsable, immature et trop indifférent pour avoir rendu son quotidien meilleur... Sa petite soeur avait dû grandement en ramer... durant son enfance... et d'autant plus qu'elle avait sûrement toujours dû se débrouiller par elle-même, toujours ne compter que sur elle... Se faire sa propre identité, ne voulant ni être apparentée à la raison de sa souffrance, ni à une femme inapte à gérer sa vie familiale...

Et aujourd'hui, elle se retrouvait là, en compagnie de son père, qui ne prenait aucunement la chose au sérieux, mais qui, sans doute pour la première fois de sa vie, lui avait accordé une certaine attention, se rapprochant celle digne d'un père...
Elle se retrouvait aussi avec son plus grand aîné, avec qui le courant avait relativement bien passé... et lui, le cadet. A cet instant, la demoiselle devait se rendre compte qu'elle n'était plus seule... qu'en fait, d'autres partageaient le sang de l'enflure qu'elle méprisait tant, que son cas n'était pas unique... que finalement... elle avait une famille... malgré tout.

Le regard perdu dans les yeux affolés de Sakaya, Giovanni la fixait avec intensité, tentant de retracer sa vie mentalement... et de compatir... bien que ce sentiment peinait à s'exprimer...

Il peinait à s'exprimer non pas car leur passé était trop divergent, ou parce que le mafieux n'en était pas capable émotionnellement, non, mais car sa jeune soeur venait de relever le menton et d’administrer un kick qui aurait fait pâlir le Major Bob contre le tygnon, ce qui eut comme effet de faire hautement hausser les sourcils du mafiosi... Forcément, cela donnait un aspect directement "moins pitoyable et moins fragile" de sa soeur... Après tout... elle partageait vraiment son sang, dans les veines... les coups durs, comme cela, elle en connaîtra d'autres... mais avec leur force de caractère, tous les Sakaki-Bootleg s'en sont remis... Aussi Giovanni ne fut pas étonné de voir la rouquine si soudainement de meilleure humeur...

Enfin humeur qui changea vite, de même que l'ambiance fraternelle, avec la venue de Rivu Esti qui s'amusa à pointer son arme en sa direction, murmurant un désolé que Sakaki peinait à considérer comme sincère...
Au moins, c'était l'occasion pour savoir ce qui se tramait... et éventuellement, savoir comment réagir... Car, si Nancy l'avait trahi, le Pokémafieux se devrait d'agir comme le vrai parrain qu'il était... et ce comportement ne comportait pas un "happy ending" pour les deux policiers...

Les mains dans les poches, observant avec dédain le policier aussi rouge qu'un tauros en chaleur, Sakaki s'attendit à des explications. Explications qui vinrent... mais explications qu'il ne crut pas une seule seconde...

"La Team Foie Gras..."

Répéta-t-il avec tout le scepticisme que pouvait contenir sa voix.
C'était cela, ouii. C'était évidemment la Team en compétition avec la Team "Compote de pommes sautées à la sauce du hareng frit"... La patience du quadragénaire venait d'arriver à terme avec les paroles du représentant des forces de l'ordre... Aussi Giovanni retira les mains de ses poches délicatement comme si son attention était neutre, pour à tout moment se saisir de son arme, lors d'un éventuel moment de distraction de la part de Rivu...

Moment de distraction gentiment offert par les soins de la pair Bootleg, avec tact, et délicatesse.... D'abord Meister entra furtivement dans les loges, encastra Monsieur Esti dans une table, puis repartit aussi vite qu'il était intervenu pour se diriger vers les gradins... apparemment pressé...

Distraction suffisamment longue pour avoir permis au mafieux de dégainer. Et la riposte du policier, qui de toute façon n'aurait pas eu lieu car son chargeur était vide mais ça Gio ne le savait pas, fut impossible car une seconde distraction vint... offerte par la benjamine du clan Bootleg...

Dans la loge on put de l'extérieur entendre un "SBOUM" puis un "BAM", et enfin les douces cordes vocales de la rouquine.

- TU ME CHERCHES, LE SNUBBUL EN MANQUE D'AMOUR ? - D'OU TU CROIS QUE TU PEUX M'APPELER MADAME ? TU TROUVES QUE J'AI L'AIR VIEILLE C'EST ÇA ?

Un rictus sournois, l'arme pointée sur un Rivu à terre par Sakaya, Giovanni félicita sa petite soeur de cet exploit.

"Bien joué. Toutefois, avant de le rendre inerte, j'aimerais savoir ce qui se passe vraiment ici..."

Sakaki avait bien assisté sur le "vraiment" alors qu'il s'approchait du pauvre policier, sa tête toujours en joue, avec une arme bel et bien chargée dont le cran de sécurité avait été enlevé...

Cependant, comme d'habitude, le mafiosi se fit interrompre par l'arrivée soudaine du Major Bob, portant le Hercule Poirot de toute à l'heure complètement carbonisé. Ce dernier semblait hors d'état total de nuire, répétant et répétant sans cesse la même phrase dénuée de sens de manière inarticulée... "Entrave à la justice par le jus... Ah ah... ça rime... ah non même pas... Jus-tice... Ah... on dirait une maladie... Entrave à la justice par le jus... Ah ah...". Cette pittoresque vision fit pousser un soupire au tyran de l'ombre... qui s'apprêtait vraiment à user de sa tonalité vocale pour parler quand...

On le réinterrompit. Et pas par une phrase qu'il jugeait digne de l'interrompre...

- Vous ! Les trois gugusses ! Est-ce que vous aimez le foie gras ?

- Boaf, pas plus qu'un autre, en fête quoi !

- Vous trois en avez donc déjà mangés ?

- Bah...ouais.

- Alors vous devez MOURIR ! Les seuls membres autorisés à en manger sont les membres de notre auguste famille ! Préparez vous à mourir, le mafieux chauve, le blond et la vieille !

La veine temporale du Pokémafieux sembla éclater à l'instant-même où "mafieux chauve" fut prononcé... la fureur qu'il ressentait à la seconde même ne s'extériorisa pas immédiatement... le temps que son sang devienne bien chaud... le temps que l'ambiance se gèle... que les gens ressentent l'aura de la colère Sakakienne peser peu à peu sur leurs épaules...
Et une attaque psy renforça cette ambiance tendue... attaque qui perturba un moment les adversaires, et les alliés... faisant même pitoyablement tomber Rayleigh... seule Nancy parût être épargnée par l'attaque, cette dernière jubilant, accrochée à un Dracoloss, racontant une bêtise monumentale que Giovanni corrigerait en personne à son paternel et brandissant une photo qui représentait le Pokémafieux en train de faire un château de sable en forme de Pikachu...

*PANG*

Photo qui fut sous l'immédiat percée d'une balle, coupant sec la bonne humeur du poulpausurus... Plus de preuves qu'un jour Giovanni fut suffisamment enfantin pour faire un château de sable..

Un bref silence suivit cette élimination de photographie, seulement perturbé par le "bouhh" du sujet instable... puis, le second sujet instable, plus intellectuel, extériorisa sa fureur...

- JE VAIS T'EMPLAFONNER, L'IMPUISSANT FOIEGRASTOPHILE !

Voilà qui résumait la pensée de chacun.

Un sourire hautement sadique se dessina sur les lèvres du mafieux... Finalement, il n'aurait pas besoin d'éliminer ces zigotos et se salir les mains... sa soeur s'en chargerait à merveille... Il n'aurait qu'à.... profiter du spectacle...

Sauf que son vieil ami ne sembla pas de cet avis, arrivant avec ces Pokéballs et lui les tendant...

- Pose pas de questions ! Je les ai récupérés dans la chambre d'hôtel. Cherches pas, je sais tout ce qui se passe ici ! Donc cette magnifique créature me les a redonnée. Les oublies pas la prochaine fois ! C'est vrai qu'elle était canon...Bref , étends-les, puis calme ta sœur, je crois que toi et ton frère êtes les seuls à en être capable !

Un regard interrogateur parcourut le visage du champion...

"Parce que... tu prends en filature mes conquêtes d'un soir maintenant ?"

Un ange passa. Le major bob, pas gêné pour un sou, leva les épaules d'un mouvement dédaigneux.

"Bah écoute, elle était vraiment can*SBAFF*"

Coup de crosse qui s'abattit contre la tempe du trentenaire... et Giovanni, un être maladivement jaloux, vous l'aurez compris, qui reprit possession de ses pokéballs, prêt à en découdre.

Sa hauteur surplomba les trois sbires foie gras, et un regard glacial les fixa avec un mépris illimité. Enfin, la voix suave, grave du mafiosi résonna...

"Vous savez... les munitions font partie des charges les plus chères de la comptabilité Rocket... c'est donc pour cette raison que je vais épargner mes balles... et me contenter de vous éliminer à l'aide de nos plus ancestraux outils... Les Pokémons..."

Suivit de cette parole l'apparition d'une Nidoqueen en un kick qui masqua la silhouette du Pokémafieux...

"Ah ! La coquille d'oeuf beurrée me défie à ce que je vois ! Très bien, prépare toi à recevoir la pâtée !! Leopardus, Roigada, GO !"

Les deux pokémons intervinrent avec synchro sur la scène...

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Qui a dit que les Bootleg étaient équilibrés ? [PV Giovanni] 199


Un pokémon ténèbre et un autre aquatique psy... Voyons voir ce qu'ils valaient contre deux pokémons de type sol-venin...

Un petit rire hautain se fit entendre, et un second kick se fit. Cette fois, la silhouette rougeâtre qui apparut était grandement plus imposante que celle précédente, et un titan en armure bleutée apparut dans un rugissement menaçant...

Qui a dit que les Bootleg étaient équilibrés ? [PV Giovanni] 31

Spoiler:



Qui a dit que les Bootleg étaient équilibrés ? [PV Giovanni] Tumblr_l65zpmsGwc1qciyvgo1_500

Spoiler:


Ne laissant guère le temps à son adversaire de se remettre de son éventuelle surprise face à deux géants, Sakaki décida de tourner sa stupéfaction à son avantage. Aussi, il attaqua en premier... voulant terminer au plus tôt cette affaire, il n'y alla guère de main morte...

"Nidoqueen, Plaquage sur Roigada."

Immédiatement, l'immense bête femelle piqua une course effrénée contre le Pokémon rosâtre, ses lourds pas faisant écho dans l'entier de la salle de concours, la gueule grande ouverte, poussant un cri de fureur extrême avant de s'abattre telle la représentation de la Mort sur le misérable être...






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MessageSujet: Re: Qui a dit que les Bootleg étaient équilibrés ? [PV Giovanni]   Qui a dit que les Bootleg étaient équilibrés ? [PV Giovanni] EmptyJeu 23 Juin 2011 - 14:48
« TU ME CHERCHES, LE SNUBBUL EN MANQUE D'AMOUR ? - D'OU TU CROIS QUE TU PEUX M'APPELER MADAME ? TU TROUVES QUE J'AI L'AIR VIEILLE C'EST ÇA ? »

« Bien joué. Toutefois, avant de le rendre inerte, j'aimerais savoir ce qui se passe vraiment ici... »


« N-non ! J'essayais juste d'être poli... Et c'est la vérité, il y a vraiment une Team Foie Gras... »


Rivu avait désespérément tenté de se justifier, mais c'était loupé d'avance. De se faire braquer par Giovanni, quoiqu'à son souvenir ce ne soit pas la première fois, le fit paniquer complètement – pas qu'il ait peur de mourir, mais il disait la vérité... ! De voir l'un des deux membres du « commando » qu'il avait sélectionné pour la mission revenir porté sur l'épaule du Major Bob... n'était pas plus encourageant. Sauf qu'en bonne âme le policier s'enquit immédiatement de sa santé, récoltant seulement un :

« Jus... jus... santé... mangez du jus de pommes ! »

Pendant ce temps, les deux petits gars de la Team Foie Gras venaient de tomber sur un cible idéale. En fait ils étaient trois maintenant, avec leur chef, à s'en prendre à eux, puisque Rayleigh (qui était ravi) se trouvait avec eux. L'Empereur des Mers conseilla à Rivu de se barrer, ce que ce dernier fit sans se faire prier – d'autres aventures l'attendaient ailleurs, façon de parler, et surtout, il s'agissait maintenant de faire évacuer le stade. Ca, c'était dans ses cordes ainsi que de celles de ses alliés, y compris Nancy (bavant à cause de la classe intersidérale de Giovanni quand il avait tiré sur la photo). L'inspecteur bizarre qui parlait à sa montre et lui racontait qu'il faut se laver les dents tous les jours suivit la compagnie joyeuse et fila pour utiliser des pokémons psy et faire évacuer les gens dans le calme ainsi (la manœuvre est zarb, décrite lors d'une évacuation à Safrania, consiste à transformer momentanément tout le monde en zombies pour les faire obéir et sortir calmement).

Maintenant commençaient les choses sérieuses, et Rayleigh en était absolument ravi, comme nous l'avons déjà dit. A ses côtés, et derrière son crâne endolori par la chute qu'il avait fait précédemment, se tenaient un majestueux Dracolosse et un énorme Tyranocif, qui dandina du derrière au loin devant le couple de Nidorois. En face de lui, un Trioxhydre et un Hippodocus monstrueux... Le chef de la Team Foie Gras décocha un sourire radieux.

« Tu ne fais pas le poids face à la puissance de mes pokémons ! Ca s'apprendra à ne pas rembourser tes dettes de jeux ! »

« On verra bien. Laser Glace, Dracolosse. Tyranocif, Eclate-Roc. Rayleigh, coup-en-traître. »


Faisant preuve d'ironie par rapport à l'idiotie commune de hurler ses attaques, l'ancien Empereur se précipita et délivra non pas un coup de pied dit « Nutfoot' » par Nancy, et contre lequel le chef de la Team Foie Gras, nommé aussi Pain Grillé, se protégeait, mais un coup de coude dans le dos l'enfonçant dans le sol. Du reste, les ordres du leader qui n'avait rien vu venir étaient clairs : Pour son Trioxhydre aussi un Croc Givre, et Hippodocus un Eclate-Roc comme prévu. Donc ils ne comprirent pas quand la masse qui s'abattit sur eux, un double nuage de glace mêlé d'un genre de kamehameha respectivement nommés Blizzard et ExploForce.

Fin de la petite session en solitaire, repassons à nos moutons.

Meister venait d'apercevoir Nephtys courir de l'autre côté des gradins et lui envoya Libegon, puisque le peon (qu'est-ce que c'est qu'un peon ? En gros, c'est le petit crétin de gamin à la route 3 qui vous provoque en combat avec un Roucool niveau 9) lui courrait après. Depuis le temps, Nephtys décida qu'elle en avait assez et se tourna pour lui jeter une ball en pleine tête et en faire sortir une scrutella toute mignonne – et toute petite. Meister piqua une crise de nerfs et Libegon agrippa les deux, la femme et le bébé pokémon, pour les mener de son côté et rejoindre Giovanni et Sakaya.
Apparemment, ils se débrouillaient déjà pas mal !

« Allez, on leur explose leurs pokémons assez stupides pour les suivre, là, on leur met la tête dans une poubelle remplie de confettis enfarinés et on les couvre d'oeufs, puis on file continuer cette réunion minable ailleurs ! »
rugit-il en guise d'encouragement à Sakaya.

Quoi, il aurait du tenter de la calmer ? Meister, calmer quelqu'un autrement que par des poings, et calmer quelqu'un qui n'a rien fait de mal envers lui pour le moment ? Non. Pas possible.
Néanmoins, Scrutella resta à côté de Nephtys arrivée saine et sauve derrière, et prit de la graine par rapport à ces combats qui allaient avoir lieu.

Libegon siffla, accompagné de ce cinglé de Laggrogne. Et tous les deux lancèrent une attaque combinée : un Ultrason dans une attaque d'Ocroupi. Soit, amplifier les ondes de l'ultrason dans l'eau et faire tomber sur Groret cette masse tandis que Ponchiot se ramassait simplement l'eau dans la tronche... et dévalaient comme des dingues en direction de Nidoking et Nidoqueen.
Ca tombait bien : Giovanni et Sakaya étaient passés à l'attaque, et on aurait des résultats... surprenants. Il n'y avait plus d'eau, mais leurs adversaires se retrouvaient tous collés au même endroit, avec en guise de fond le combat de Rayleigh.



Citation :
Calcul des dégâts : youpi !

Action de Tygnon
Stratopercut (85) de Tygnon (47) sur Ronflex (40)
239 de dégâts

Action de Kirlia
Plénitude de Kirlia (40) (bonus de 1,5 à l'attaque et la défense spéciale)

Action de Nidoqueen
Plaquage (80) de Nidoqueen (62) sur Roigada (60)
99 de dégâts infligés, paralysie (¼ chances d'attaquer)

Action de Nidoking
Double Pied (30x2) de Nidoking (71) sur Roigada
85 de dégâts

Action de Laggron
Ocroupi (95) de Laggron (55) sur Groret (50) et Ponchiot (50)
142 de dégâts infligés

Action de Libegon
Ultrason de Libegon (55) sur Groret (confusion)

Action de Leopardus
Coup bas (80) Leopardus (60) sur Nidoqueen
144 de dégâts infligés

Action de Groret
Psyko (90 ) de Groret (50) sur Libegon
135 de dégâts infligés

Action de Canarticho
Acrobatie (55) de Canarticho (40) sur Tygnon
132 de dégâts infligés

Action de Roigada
Psyko (90) de Roigada (60) sur Nidoking
324 de dégâts infligés

Action de Ponchiot
Giga impact (150) de Ponchiot (50) sur Laggron
225 points de dégâts, inactif au prochain tour

Etat à la fin du tour :

Tygnon (47)
103/235

Kirlia (40)
200/200

Ronflex vient d'être mis K.O.

Canarticho (40)
200/200

Nidoqueen (62)
166/310

Roigada (60) Paralysie
116/300

Nidoking (le char, 71)
31/355

Leopardus (60)
300/300

Laggron (55)
50/275

Libegon (55)
90/275

Groret (50)
108/250

Ponchiot (50)
108/250








**********************

La réplique des adversaires fut... pour le moins sanglante. Meister n'en
croyait pas ses yeux et choisit de se replier auprès de Giovanni et
Sakaya. Leurs pokémons étaient plutôt mal en point... Et du coup, sans
se moquer de son frère qui avait fait une prestation pitoyable, il les
informa de ceci, et du fait qu'ils allaient se faire face.

"On a une chance.
Roigada craint les ténèbres, la plante, le spectre, et les attaques insecte. Si l'un de vous en a, qu'il le cogne tout de suite.
Ponchiot n'est pas une menace immédiate: il est sonné.
Canarticho et Leopardus craignent le combat, mais je vous rappelle que
Kirlia ne pourra toucher Leopardus, faudrait qu'elle se concentre sur le
zozio.
Groret je peux le finir avec Laggron. Choisissez quelque chose... et faites ça intelligemment"
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MessageSujet: Re: Qui a dit que les Bootleg étaient équilibrés ? [PV Giovanni]   Qui a dit que les Bootleg étaient équilibrés ? [PV Giovanni] EmptyLun 27 Juin 2011 - 22:27
« Allez, on leur explose leurs pokémons assez stupides pour les suivre, là, on leur met la tête dans une poubelle remplie de confettis enfarinés et on les couvre d'œufs, puis on file continuer cette réunion minable ailleurs ! »

Aux encouragements de son grand frère, Sakaya se tourna vers lui, et éclata d'un gros rire inquiétant et malfaisant. Pas un rire qui peux rassurer, non. Sakaya venait de perdre complètement les pédales, comme venait de le constater Tygnon, qui même s'il ne le montrait pas, commençait à s'inquiéter sérieusement pour sa maîtresse, et Kirlia, qui elle, s'accrochait en pleurant au torse du Pokémon Combat, d'abord parce que tant de violence la terrifiait, ensuite parce que voir son humaine préférée dans un état proche de la démence lui fendait le cœur.

Le combat était total, avec l'entrée de Meister, des attaques de tous les types volaient dans à peu près partout, dans un déluge d'explosion qui menaçait de fragiliser la structure du bâtiment, risquant d'intenter à la vie des personnes qui s'y trouvaient encore.
Giovanni venait d'utiliser des capacités...plutôt inutiles conte ses adversaires, mais il compensait ses attaques par la puissance écrasante de ses Pokémons, et Meister lui, ne se gênait pas pour se montrer un poil plus stratégique, en utilisant des attaques qui blessaient et déstabilisaient l'équipe adverse.
Et au milieu de tous cela, Sakaya, qui hurlait à présent de rire, avec un énorme air de paumé au milieu du visage. Malgré son rire, elle tremblait, et tanguait à la fois. Ses pas étaient mal assurés, et elle manquait de s'effondrer à chacun de ses mouvements.

Tygnon se tenait debout au milieu du massacre et, une fois n'est pas coutume, serrait contre lui la Pokémon Psy ultrasensible, qui pleurait toute les larmes de son corps. Sa réaction normale aurait été de lui donner une petite tape sur l'épaule, en l'encourageant du regard, mais là, lui-même ne savait pas comment réagir, et cela ne lui arrivait pas souvent. Et si, malgré son rôle de grand frère qu'il s'était imposé, il ne parvenait pas à résoudre les problèmes de sa sœur, ici remettre Sakaya dans un état plus proche de la normalité, la seule chose qu'il pouvait faire était de la réconforter, par une étreinte, chose à laquelle il n'était clairement pas habitué.

Ce fut cela qui le poussa à l'erreur. Absorbé dans les problèmes, et rassuré par le fait qu'il avait mis le Ronflex K.O en un coup, il ne surveillait plus ses arrières. Il n'aperçut l'attaque Acrobatie du Canarticho qu'au dernier moment, et n'eut le temps de faire qu'une seule action.
Pousser le Pokémon en larme qu'il tenait dans ses bras.
Kirlia, sur le coup, ne comprit pas. Elle ne comprit qu'en voyant le Canarticho abattre rageusement ses ailes sur le dos de Tygnon, qui fut projeté contre elle. Ses pleurs redoublèrent, tandis que ne sachant pas quoi faire, elle étendait au sol le Pokémon Boxeur. Elle poussa un cri déchirant, tandis que son esprit poussait un autre hurlement déchirant, qui se répercuta dans l'esprit de toute les personnes présentes :

- ONIIII-SAAAAAAAAAAAAAAAAN !

Mais celui ne voulait pas renoncer si vite. Tant bien que mal, il essaya de se remettre debout. Il se battait tous les jours avec Sakaya, qui a présent avait arrêté net de rire et avait fondu en larmes, il ne pouvait pas s'arrêter aussi facilement ! Kirlia, qui pleurait de plus en plus, le suppliait de rester à terre, mais lui ne voulait pas s'arrêter, il ne voulait pas la laisser, elle et Sakaya, aux mains des fous qu'étaient la Team Foie Gras !
Kirlia était intarissable, elle avait souvent vue Sakaya se battre, et avait participé, contrainte et forcée, à plusieurs petits combats, mais jamais à une bataille aussi totale. Elle était pétrifiée de terreur, et devant elle, Tygnon peinait à se remettre debout. Il voulait...la protéger !

Kirlia ferma les yeux, tentant de juguler les hurlements de son esprit. Paralysée par sa peur, elle ne réussit qu'à faire un Vibra Soin, qu'elle dirigea vers Tygnon. Ce dernier surpris, tourna la tête vers elle. Et en le soignant, elle se rendit compte à quel point il était blessé. Et malgré ça, il cherchait encore à se battre ? Pour elle ? Pour Sakaya ?

Kirlia, au prix d'un effort surhumain, raffermi sa volonté vacillante, et se mis debout à son tour. Elle aurait suivi un ordre d'attaque de sa dresseuse sans hésiter, mais, de sa propre volonté, décider de faire une attaque destinée à blesser quelqu'un, était quelque chose qu'elle n'avait jamais fait. Mais cette fois, motivée par l'envie de protéger son grand frère et sa maîtresse, elle se contraignit à le faire. L'attaque Psyko, boostée par la précédente Plénitude, toucha le Canarticho de plein fouet, qui voltigea...

Tygnon n'attaque pas ce tour, j'ai préféré faire user de deux compétences à Kirlia à la place !
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Giovanni SakakiAncien membre

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MessageSujet: Re: Qui a dit que les Bootleg étaient équilibrés ? [PV Giovanni]   Qui a dit que les Bootleg étaient équilibrés ? [PV Giovanni] EmptySam 9 Juil 2011 - 19:56
Une bouche légèrement entrouverte, la rétine qui ne représentait plus qu'un vulgaire point dans le blanc des yeux du grand manitou Rocket, un son d'indignation agacé résonna faiblement dans la salle de concours...

Ses plus puissantes créatures.

Nidoking. Attaque frontale... toute sa masse de muscle abattue sur un pokémon à l'air ahuri... et apparemment peu de dégâts à déclarer, sur la victime de cette attaque... Par contre, son auteur, avait grandement été amoché... Giovanni le voyait, puisque la posture du mastodonte violet n'était plus aussi prestigieuse, plus aussi droite, mais recourbée, les pattes dirigées vers sa tête, les yeux mi-fermés, et grommelant contre la douleur... Tout ça après avoir subi une attaque de type psy... Fatale erreur... finalement, le niveau des pokémons de ces gugusses n'était de loin pas aussi faible que l'ex-champion de Jadielle avait pensé... Là, on pouvait dire qu'il avait littéralement sous-estimé ses opposants... Bien qu'avec leurs attitudes, leur idéologie, il était dur d'en faire autrement...

Enfin, ses deux pokémons les plus costauds étaient en piteux état... Sa Nidoqueen restait stoïque et ne montrait aucun signe de faiblesse, mais tous avaient entendu le cri strident qu'elle avait poussé lors du coup bas du leopardus... Chose qu'elle ne faisait jamais en cas de blessure superficielle... Bon sang la situation s'annonçait vraiment très mal.

Le fait d'avoir vu ses outils les plus précieux si facilement amochés fit crisper violemment les muscles de la mâchoire de Sakaki, crispation qui s'intensifia lorsque Meister se mit à ses côtés après avoir asséné des attaques plus efficaces que les siennes à l'adversaire, et daigna parler sur un ton qui n'était pas moqueur, mais que Giovanni interpréta comme tel...

"On a une chance. Roigada craint les ténèbres, la plante, le spectre, et les attaques insecte. Si l'un de vous en a, qu'il le cogne tout de suite. Ponchiot n'est pas une menace immédiate: il est sonné. Canarticho et Leopardus craignent le combat, mais je vous rappelle que Kirlia ne pourra toucher Leopardus, faudrait qu'elle se concentre sur le zozio. Groret je peux le finir avec Laggron. Choisissez quelque chose... et faites ça intelligemment"

L'aîné de la famille n'eut droit qu'à un "Mph" snob en guise de réponse de la part de son cadet... qui détourna le regard lorsqu'il entendit une sorte de reniflement. C'était Sakaya. Qui pleurait. Pourquoi ? Il ne sut y répondre dans l'immédiat, il doutait que c'était dû aux attaques subies par Tygnon. Sa demi-soeur ne pouvait pas pleurer pour un pokémon blessé au combat, ça serait d'une idiotie...

Enfin, là n'était pas la priorité. Il fallait se concentrer sur la stratégie du combat...

Comme l'avait dit le Maître des Enigmes, il fallait user des failles des Pokémons en face d'eux... Maiiis bien sûr, tous les pokémons de type insecte qu'il possédait tel son Dardagnan étaient dans sa réserve... et donc guère sur lui, et donc impossible à rapatrier pour le combat... Bon. Que faire alors... Comme l'avait dit son frère, il valait mieux lui laisser le soin d'achever Groret et de se centrer sur Roigada et Leopardus puisque le sort de Canarticho appartenait à sa petite demi-soeur.

Mais dans l'immédait, ce qui était judicieux, était de ramener Nidoking. La créature n'avait perdu qu'un seul combat dans l'ensemble de sa carrière, Giovanni se refusait tout bonnement à le voir perdre face à de pareils timbrés zigototesques pitoyables..

Aussi, il prit en main sa Pokéball et ramena sa puissante créature sans un mot, puis saisit une autre Pokéball, et l'ouvrit.

Persian apparut.

Certes, il était de type normal... Mais il possédait deux attaques de type ténèbres qui pouvaient avoir un certain effet sur Roigada, du moins le mafiosi l'espérait...

Aussi, il serait préférable d'affaiblir d'un cran les défenses de sa cible avant d'attaquer avec une spécialité ténèbres afin de s'assurer que le Roigada aurait quelconque dégât...

"Nidoqueen, mimi-queue sur Roigada !"

Pendant que son Pokémon s'exécutait, Sakaki observa du coin de l'oeil Meister, pour y déceler dans son iris acier la lumière qui signalait la compréhension d'une stratégie.
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MessageSujet: Re: Qui a dit que les Bootleg étaient équilibrés ? [PV Giovanni]   Qui a dit que les Bootleg étaient équilibrés ? [PV Giovanni] EmptyMar 12 Juil 2011 - 13:49
Mmh... Tout cela ne présageait rien de bon, normalement. Surtout pas vu la réaction de Sakaya.... Nephtys, revenue, en eut le cœur déchiré de la voir ainsi. Ce genre de rire épouvantable, et la détresse de Kirlia, qui pouvait lire dans son cœur, tellement visible.... Si le terrain avait été sauf, Nephtys aurait pu venir tenter de la calmer, de faire n'importe quoi. Mais c'était absolument impossible... Et le pire de tout... Son pokémon fut blessé dans la foulée.
Kirlia parut plus que déboussolée.... Mais ce malaise transforma ses capacités, littéralement, les submergea de force. Elle était soudainement capable de soigner Tygnon en un clin d'oeil, en espérant seulement qu'un peu de ce soin parviendrait jusqu'à Sakaya.
Et puis, elle déferla une attaque psyko époustouflante. A tel point que le Canarticho, touché, se mit à voler étrangement en cercle, désorienté, déjà blessé et au bord du coma mental, il s'infligeait en plus à lui-même des dégâts.

« Tout ça... Ca n'était pas nécessaire... » gémit Nephtys, au bord des larmes. Elle n'était pas encerclée et recula pour aller tenter de retrouver ce type, ce Rivu, elle le connaissait, et ils avaient des liens envers sa propre famille proches, il serait sûrement capable d'arrêter ça, pourquoi avait-il fui... Mais comme s'il avait su qu'elle était perdue, un dragon fondit du ciel, un autre monstre que celui qui avait aidé précédemment Rayleigh – et celui-ci, frais comme un gardon, descendit à côté d'elle.

Il avait vu la scène de haut... Et derrière ses enfants, les surveillait avec fierté et aussi inquiétude. La réaction de Sakaya était mauvaise... trop mauvaise. Mais pour l'heure ils ne s'étaient pas rendus compte de sa présence. Plutôt, ils s'occupaient du combat.

Giovanni faisait bien de regarder du coin de l'oeil son frère... Car celui-ci intervint à sa place en un geste qui rendrait le mafiosi fou de rage, mais qu'il ne tarderait pas à comprendre. Il avait tort de sous-estimer son pokémon, pesta pour lui-même Meister, qui hurla à Nidoqueen juste après l'ordre donné :

« Non ! Pas sur lui ! Sur Leopardus ! »

Celle-ci... effectua son attaque en effet sur Leopardus. Désorienté, du coup, par ce changement de manœuvre.... Dans la foulée, le long nez hurla autre chose à Laggron, persuadé que même s'il était fatigué, il valait mieux le pousser à bout, faire de son mieux, lui prouver qu'il avait confiance en lui... Et il connaissait la force de son Pokémon. Libegon aussi attendait fidèlement son ordre... Et bientôt leur ennemi, allait se retrouver seul.

« Lag, montre ce que t'as dans le ventre – la même ! Éclate moi ces deux débiles ! Et Libegon – fais voir à ce félin de mes deux ce que c'est qu'un vrai coup de griffe !»


Les deux pokémons foncèrent, connaissant leur maître et ses plans. Le résultat ? De toutes leurs attaques combinées ?

Un véritable carnage.
En face, il ne restait plus que Canarticho... et encore, si on peut parler, le zozio se donnait des coups sur la tête avec son propre poireau... et Leopardus, qui contemplait autour de lui les corps inanimés de ses compagnons. Derrière eux, leurs maîtres faisaient grise-mine... D'autant plus lorsque, de derrière la ligne des Sakaki, une voix narquoise retentit.

« Hé, bande de marins d'eau douce, est-ce que vous cherchez ce mousse là par hasard ? »


Et sur ce, un corps aussi K.O que les pokémons tomba au sol, derrière Giovanni, Meister et Sakaya : le chef de la Team Foie Gras, assommé, qui babillait des choses à propos de jolies petites truffes dansant autour de lippoutous en tutus. L'ancien Empereur des Mers dévisagea la totalité de la salle avec amusement, voire même un franc sourire aux lèvres.

« Allez, les deux petits et vos maîtres, remballez vos affaires et rentrez chez vous – vous n'avez aucune idée de ceux à qui vous venez de chercher des noises. »


Leopardus se mit à courir en arrière, attrapant Canarticho et battant en retraite... bientôt suivi des sbires de la Team Foie Gras et de leur chef, que le dragon de Rayleigh leur jeta d'en haut. Puis l'Empereur contempla les autres... Et dans un sérieux ahurissant, tendit à Sakaya un bâton. Ses iris acier, or, indescriptibles, la fixant avec beaucoup de tristesse, mais un genre d'honneur... indescriptible ? Sa voix sonna comme un glas, et Nephtys crut que son cœur allait s'arrêter.

« Utilise ça sur moi pour te calmer. »







Actions de Kirlia :

Utilisation de Vibra Soin sur Tygnon, en plus du bonus de Plénitude : récupération complète des PV de ce dernier.
Utilisation de Psyko sur Canarticho avec bonus de Plénitude : 2 (40/100 x 90) x 1,5 x 1,5 (bonus d'attaque spé) = 162 de dégâts infligés, plus confusion.

Action de Nidoqueen :

Utilisation de Mimi Queue sur Roigada : augmentation sur les prochaines attaques qui le toucheront

Action de Persian :

Utilisation de Morsure sur Roigada : 2 (56/100 x 60) x 2 = 134 de dégâts, Roigada est mis K.O

Action de Laggron :

Utilisation d'Ocroupi sur Ponchiot et Groret : Même chose qu'avant, 142 de dégâts infligés

Action de Libegon :

Utilisation de Dracogriffe sur Leopardus : 2 (55/100 x 80) x 1,5 x 1,5 = 198 de dégâts

Action de Canarticho :

A cause de la confusion, s'inflige à lui-même une attaque à 40 de dégâts : il s'inflige 32 de dégâts.

Tygnon (47) 235/235

Kirlia (40) 200/200

Canarticho 6/200

Nidoqueen 166/310

Roigada KO


Leopardus (60) 102/300

Laggron (55) 50/275

Libegon (55)
90/275

Groret (50) -KO
108/250

Ponchiot (50) -KO
108/250

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Sakaya KakubinAncien membre

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MessageSujet: Re: Qui a dit que les Bootleg étaient équilibrés ? [PV Giovanni]   Qui a dit que les Bootleg étaient équilibrés ? [PV Giovanni] EmptyDim 31 Juil 2011 - 19:01
« Utilise ça sur moi pour te calmer. »

Tygnon se remit difficilement sur un genoux. La situation lui avait totalement échappée, il le sentait. Il n'avait pas pu empêcher Sakaya de perdre la raison, et sa faiblesse avait contraint Kirlia à se battre à sa place, alors qu'il s'était juré de la protéger. Résultat, ce n'était pas lui, mais elle qui l'avait protégé. Le Pokémon Combat serra le poing. Il fallait qu'il progresse, pour qu'il soit capable de protéger les deux êtres qui lui importaient le plus au monde. L'attaque Vibra Soin lui avait permis de récupérer des forces, aussi, même si ce fut difficilement, le boxeur se redressa, et s'approcha de Kirlia, qui transpirait tous ce qu'elle pouvait. En une attaque, elle avait failli étendre au sol le Canarticho, mais ce dernier n'était déjà plus une menace. C'était la première fois que Kirlia utilisait une attaque d'une telle puissance, suite à la Plénitude, et elle se sentait vidée. Elle aurait pu encore combattre, elle aurait pu mettre K.O les Pokémons survivants un par un, elle aurait pu perdre sa pureté dans ce conflit. Au lieu de quoi elle se pressa contre le torse du Tygnon.
Et serra fort.

Sakaya considéra un instant le bâton que lui tendait son géniteur. Un instant pendant lequel son visage se tordit dans tous les sens. Grimace, sourire étrange, mine triste, toutes ces émotions tant de temps réprimées se déversèrent sur le visage de la musicienne, qui ne ressemblait plus à grand chose. Son rire était toujours présent, mais tout à coup, il sembla muer. Muer en un long cri.
Un cri de rage.
Un cri de désespoir.
Un cri de haine.
Dans son hurlement, Sakaya attrapa le bâton, et frappa de toutes ses forces le visage de Rayleigh avec, qui chancela, et tomba en arrière. Mais Sakaya ne s'arrêta pas là, elle martela de coup le corps de Raileigh, chaque centimètre qu'elle pouvait atteindre, jusqu'à casser le bâton, mais alors elle se servit de ses points, laissant couler sa haine par tous les pores de sa peau. Rayleigh saignait maintenant, et avait plusieurs traces de bleus sur le corps.
Et Sakaya frappait, frappait...Jusqu'à avoir les muscles des bras endoloris. Jusqu'à ce que Tygnon la stoppe, de peur qu'elle ne finisse par tuer Rayleigh.

Sakaya resta ainsi quelques secondes, les bras ballants, ceinturée par Tygnon. Jusqu'à ce qu'elle se calme enfin, qu'elle se libère des bras de son Pokémon, pour marcher, incertaine, vers Meister et Giovanni.
Qu'elle attrapa vigoureusement pour leur coller deux bises à chacun, avant de se se tourner vers Nephtys, et de lui faire le même traitement. Pourquoi ? Elle n'en était probablement pas sûre elle-même. Peut-être qu'elle voulait leur montrer sa gratitude, puisque les trois étaient maintenant membres de sa famille, au même titre que l'homme en sang par terre. Sauf qu'eux, elle les aimait, sincèrement.

Une fois cela fait, Sakaya retourna vers son autre famille, ses deux Pokémons. Qu'elle serra également vigoureusement contre elle. Essuyant l'unique larme qui lui coula de l'œil, Sakaya reprit contenance, puis se tourna vers l'homme qu'elle avait frappé jusqu'à se faire mal aux mains :

- Je crois que c'est clair maintenant...Je te déteste, Rayleigh. Je ne sais pas ce qu'ont vécus Giovanni et Meister, et j'aimerais le savoir. Je ne sais pas non plus ce qu'ils éprouvent. Mais en tout cas, je te hais, sois-en convaincu.

Le visage froid, Sakaya venait de dire d'une traite cette tirade. Elle ne se sentait pas prête à pardonner Rayleigh. Pas pour ce qu'il avait à sa mère et à elle.
Un peu perdue, Sakaya se tourna vers ses frères, en quête de soutien. Elle ne savait rien d'eux, et voulait combler ce manque de connaissance.
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MessageSujet: Re: Qui a dit que les Bootleg étaient équilibrés ? [PV Giovanni]   Qui a dit que les Bootleg étaient équilibrés ? [PV Giovanni] EmptyLun 1 Aoû 2011 - 0:01
Une expression agacée seyait le visage du Mafiosi ainsi qu'un air morne, presque déprimé, mêlé d'une pointe de colère... certes ils avaient gagné, mais son frère avait su se montrer plus stratégique que lui, ce qui, dans un sens, était aussi insultant pour lui que de se faire battre par un gamin sans-badge. Enfin non, c'était exagéré, car il savait Meister doué, il ne pouvait le nier, c'était d'ailleurs la raison pour laquelle il avait été accepté dans la société Rocket, mais son agacement venait plus du fait qu'il était son grand-frère à lui... et par définition, étant un petit-frère, il ne devait pas se montrer inférieur à lui... au contraire, être meilleur, et l'éblouir par sa suprématie. Du moins, c'était la vision que Sakaki avait de leur relation fraternelle, si ce n'était sa vision qu'il avait plus ou moins avec presque la totalité des personnes proches qu'il connaissait. Et le fait de s'être fait corriger au moins deux de ses actions le rebutait sérieusement, et le forçait à ne plus accorder un seul regard à son aîné, se contentant d'observer froidement leurs ennemis détaler tels des lapins sur le point de se faire tirer...

Avant de finalement pousser un soupir, râlant presque. Réalisant qu'en ayant de telles pensées, il acceptait l'idée qu'ils partageaient le même sang. Il acceptait d'être son frère. Or, il s'était juré de creuser d'autant plus le fossé les séparant en tant que frères après la mésaventure au casino de Doublonville. Et là, avec cette sorte de mini-rivalité qu'il s'auto-imposait, il faisait exactement l'inverse. Sans vraiment l'avoir voulu... Ayant ressenti ces émotions impulsivement.

Aussi, il se détourna cette fois complètement de son frère, lui tournant le dos pour observer sa demi-soeur, persuadé que de ne pas l'avoir dans son champ de vision lui éviterait de se torturer l'esprit de manière aussi infantile qu'en ressassant ce qui venait de se passer dans le match.

Heureusement, Rayleigh coupa court à ses éventuelles pensées négatives. Avec un geste, porteur de beaucoup de sens, et des paroles lourdes de regrets...

« Utilise ça sur moi pour te calmer. »

Tendant un bâton à son unique fille, un sourire honoré presque affiché en grand sur son visage, en même temps qu'un regard attristé, le paternel Bootleg paraissait semi-ravi, semi-résigné de signer son arrêt de mort.

Le Pokémafieux croisa les bras, la bouche légèrement entrouverte, surpris. Et dépité. C'était ridicule... comme si sa soeur allait empoigner ce bout de bâton pour battre à mort son père tels les adorateurs sectaires d'Arceus corrigeant ceux qu'ils jugeaient hérétiques. Il était d'ailleurs dans son attention de faire remarquer l'absurdité de la situation, mais un son lui cloua illico le bec avant même qu'il l'eût ouvert...

Sakaya. Riant. Riant comme une fille à qui on aurait fait une petite blague... puis... le rire devint amer, avant de prendre des sonorités plus fortes, plus rageuses... puis le rire mua en un cri de désespoir, peiné, profondément blessé... pour enfin se transformer en un long, déchirant, hurlement de haine conservée dans sa frêle pensée durant toutes ces années...

Cette scène sut faire perler une goutte de sueur au coin de la tempe de Sakaki, surtout lorsqu'il vit sa cadette prendre en main ce bâton... avant de l'abaisser sur le crâne de son père. Puis, son visage... Le si intimidant Empereur des Mers chancela vaguement, peut-être tentant de tenir le plus longtemps debout tel l'homme fier qu'il était devant le jugement de sa fille. Mais d'autres coups le firent rapidement tomber... et le massacre continua. Le bâton, désormais couvert de sang, se cassa sous la puissance de la haine et la rancune de la dernière Bootleg, et cette dernière décida de poursuivre sa vengeance avec les poings. Moteur de communication avec son géniteur...

Les frappes continuèrent de pleuvoir, et Giovanni resta ainsi, debout, les bras toujours croisés, la bouche restant entrouverte, immobile, silencieux, observant le spectacle, entendant chaque craquement que les os usés de son père faisaient lorsqu'ils cédaient sous le poids des assauts physiques de son enfant. Entendant chaque gémissement que Rayleigh ne pouvait contenir lorsque la douleur était trop intense. Ecoutant la respiration presque devenue bestiale de sa petite soeur, qui s'acharnait. Encore. Et encore.

Il fallait que quelqu'un s'interposât, autrement le vieil homme allait être tué, c'était certain... Le chef de la mafia Rocket resta toutefois inerte, insensible à la détresse de son père... car il ne s'agissait pas vraiment d'une détresse... il l'avait voulu. Il avait voulu se faire battre de la sorte... Le quadragénaire avait donc jugé bon de ne pas s'interposer, malgré qu'il ne put s'empêcher, au bout d'un moment, et une fois Rayleigh en train de perdre des hectolitres de sang, de jeter un regard incertain à son aîné, comme pour savoir s'il fallait peut-être éviter de devenir orphelins ce soir-là...

Mais heureusement, Tygnon intervint. Ceinturant la rouquine, qui, les bras ballants, était exténuée. Elle ne resta pas longtemps ainsi, elle se défit vite, et s'avança peu sûre vers les deux Sakaki. A cet instant, le mafieux décroisa ses bras, légèrement méfiant, ignorant ce que comptait faire Sakaya. Cependant, aucun poing n'alla rencontrer sa joue, comme il aurait éventuellement pensé. Non. Un bisou remplaça le poing. Et une étreinte s'était faite.
Le trio Bootleg était enlacé, là, sur la scène, dans un silence presque religieux, tandis qu'à quelques mètres de là gisait le créateur de ce même trio...

Puis Sakaya partit, alla également faire la bise à Nephtys, qu'elle devait sûrement considéré comme faisant partie de la famille... puis ce fut au tour de son équipe Pokémon. Ce qui sut faire rouler un furtif roulement des yeux de la part du quadragénaire.

Et enfin, la trentenaire se redressa, devant son géniteur agonisant. Et, d'un visage imperturbable, glacé, elle lança la vérité qui lui tiraillait le coeur.

- Je crois que c'est clair maintenant...Je te déteste, Rayleigh. Je ne sais pas ce qu'ont vécus Giovanni et Meister, et j'aimerais le savoir. Je ne sais pas non plus ce qu'ils éprouvent. Mais en tout cas, je te hais, sois-en convaincu.

Et après cela, elle reporta ses yeux verdoyants sur ses "Big Bro".

Et vint un silence.

Que Giovanni ne voulait pas voir combler par Meister. Et pour lui faire remarquer, il lui lança un regard aussi froid que l'avait été le visage de Sakaya, puis s'avança vers sa demi-soeur, lui passant à côté, s'immobilisant, puis posant sa main sur son épaule un bref moment, avant d'aller vers l'ancien Empereur des Iles Oranges, de s'accroupir à hauteur de son paternel qu'on aurait pu juger mortellement blessé.

Rayleigh... "Papa"...

Il marqua une légère pause, ayant presque prononcé le "papa" dans un murmure, comme si utiliser un tel terme serait blasphématoire.

Tu n'as jamais été un modèle de père. Pas même pour Meister, j'en suis convaincu. Tu as commis des erreurs qu'on ne peut pas te pardonner. Ton premier garçon, on peut pas dire que tu l'aies accompagné et soutenu dans les périodes les plus dures et douloureuses de sa vie. Et tu as fait vivre l'Enfer à ta seule et unique fille. Non, tu n'es décidément pas un bon père.

Il laissa ses paroles en suspens durant un bref instant, puis se releva, observant d'un regard indescriptible, subtil mélange entre compassion fraternelle et colère, sa soeur et son frère. Daignant à accorder à ce dernier un regard un peu moins rude. Puis il abaissa les yeux au sol, comme replongé dans un lointain souvenir.

Quand je demandais à maman qui était mon père, elle me répondait qu'on "n'avait pas besoin de connaître l'existence d'un incapable faiblard pareil, même s'il s'agissait de la pair de bourses qui a conclu à notre naissance". On ne peut pas dire qu'elle ait eu tort...

Puis il releva ses iris, comme résigné de la vérité qu'il allait laisser s'échapper de sa bouche.

Cependant, tu restes notre père. Et il y a bien une qualité, ou plutôt, une aptitude, qu'on doit te reconnaître, c'est celle de la rédemption.

Les mains enfouies dans ses poches, il se permit de lâcher un profond soupire. Se remémorant les scènes qu'il avait vécues avec Chocolate, Silver et... Tina.

Contrairement à Meister et à Sakaya, je sais ce que c'est d'avoir des enfants. Et à quel point il est dur de ne pas les blesser lorsqu'on est un baron du crime. Tu as fait des erreurs avec Mei, Sakaya, et moi, mais j'en ai aussi faites avec Choco, Silver et Tina.

Il adressa encore une fois un furtif regard aux iris verts de sa petite soeur, qui, quelques minutes auparavant étaient illuminées de la flamme de la haine.

Des fois, je repense aux différents choix que j'ai eus, et me demande ce qui serait advenu de mes trois enfants si j'avais pris une autre décision, si j'avais agi autrement. On ne peut le savoir... Aussi, ce soir, je pense avoir compris que tu avais fait au mieux... malgré tout. Peut-être pas suffisamment bien pour que cela conduise au bonheur de Sakaya et Nii-... et Mei, mais suffisamment pour que tu les penses heureux, peut-être... Et ces erreurs de parcours du passé que tu réalises avoir commises, tu essaies de les arranger. La prison, le whiskey, le bâton... en sont la preuve. N'est-.ce pas... papa ?...

Inutile de décrire à quel point il avait été hardi pour Giovanni que de faire un aussi long monologue... il aurait préféré moins parlé. Et surtout éviter le satané lapsus qu'il avait fait concernant Le Maître des Enigmes.

Aussi, sitôt sa question posée, et n'attendant pas vraiment de réponse orale de la part de Rayleigh, il se retira, plus loin vers le rideau, éloigné de sa soeur et son frère, prêt à cette fois éventuellement laisser parler son aîné, et voir les réactions de sa cadette, et de son père...
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MessageSujet: Re: Qui a dit que les Bootleg étaient équilibrés ? [PV Giovanni]   Qui a dit que les Bootleg étaient équilibrés ? [PV Giovanni] EmptyMar 2 Aoû 2011 - 14:49
[ Je suis désolée, ce poste est bizarre, je me suis laissée un poil emportée, veuillez me dire par mp ou par msn si ça ne vous convient pas, je vous rappelle que les pnjs nous appartiennent à tous les trois ^^' En plus le padre râle dans le fond que je le traine dans la boue.]

Tant de choses. Trop de choses.

Meister commençait à baliser sérieusement. L'unique raison pour laquelle il n'était pas intervenu pour empêcher Sakaya n'était pas qu'il comprenait l'attitude plutôt... débile que Rayleigh venait d'avoir, même si en une circonstance pareille sans aucun doute le barman aurait fait de même. Elle n'était pas non plus qu'il pensait que son père méritait ce traitement, ou Sakaya cette vengeance.
C'était l'acharnement qu'elle avait... et aussi, l'un des seuls actes de la part de Rayleigh qui signifiait qu'il acceptait ses fautes et demandait pardon. Signe intérieur d'un état moral... de bravoure de sa part. Et ça agaçait Meister profondément. Peut-être qu'aussi, il était jaloux.

Eh oui ! Jaloux, parce qu'autant l'ancien Empereur considérait ses deux fils de la même manière – si ils étaient pas foutus de reconnaître l'homme qu'il était, tant pis pour eux, il les appréciait comme eux. Mais une fille, sa fille, pas pareil.
Il essayait de faire en sorte, nettement moins discrètement, qu'elle se sente mieux. Qu'elle passe sa haine et tout. Qu'ils se foutent en l'air, les deux garçons, tant pis, mais elle ? Jalousie totale de la part de Meister, un truc incroyable qu'il avait pas ressenti en 47 ans de vie. Du moins, de la jalousie concernant la famille et pas Nephtys... Ca, c'était entièrement nouveau.

Et Nephtys ?

Elle avait fondu en larmes en voyant le spectacle, et elle, elle ne se privait pas de pleurer et d'exprimer la tristesse qu'elle avait envers le vieil homme. Et était partie en courant... Non pas pour fuir, pour aller chercher l'amie avec qui le vieil homme était venu. L'amie qui avait le même âge que ce dernier, peut-être un peu plus jeune, pour qu'elle intervienne. Ce n'était simplement pas possible – depuis le temps, elle savait à quel point le cœur de cette famille se rongeait de pourriture et de bravoure en même temps, qu'ils passaient leur temps à se déchirer eux-mêmes par leurs actes et leur pensées.

Et là ?

Laisser un vieillard, même si franchement pour un vieillard il est bien conservé et en pleine forme, se faire passer à tabac par sa propre fille.... Non. Et elle-même, quel genre de désespoir devait étreindre son cœur ?! Nephtys trouva Shakky en train de regarder les costumes de scènes conservés dans les coulisses, et lui attrapa violemment les bras, paniquée. Non, elle ne pouvait pas les laisser continuer. Bon dieu, ils devaient se débrouiller comme une famille NORMALE devrait le faire ! Certes, une famille normale, ça n'existait pas... Mais... Une bizarre à ce point, ça pouvait se normaliser un petit peu, ce ne serait pas du luxe.

« Rayleigh ! Il... il... »


« Il a pas perdu, je te croirais pas. »
répliqua Shakky en prenant une gorgée d'un sirop fraise pêché on ne sait trop où. Nephtys la tira en arrière.

« Il a proposé à sa fille de le battre à mort – et elle LE FAIT ! »

« C'est pas ça qui va le tuer, crois-moi, il a la peau dure. Par contre cette idiote mérite une leçon. »


Cette idiote ? Certainement pas. Du moins, c'était pas ce que pensait l'Empereur qui se laissait frapper sans jamais répliquer. Ca faisait mal – mais il avait déjà pris d'aussi grosses raclées. Même si elle devait compter dans le top trois des plus grosses bagarres, celle-ci étant la numéro deux, la trois une altercation qu'il avait eu avec Meister quand celui-ci le croyait coupable de la mort de Kaori... Et la numéro un un guet-apens tendu par des rivaux, dans laquelle il s'était d'ailleurs battu avec le leader officieux du syndicat du crime d'Unys.

Se faire latter comme une carpette par sa fille pour une « bonne » raison... Pour l'ancien Empereur des Mers, c'était juste. Se faire enquiquiner par n'importe qui d'autre serait passible d'une peine de mort exécutée par six dragons en bonne et due forme. Tygnon finit par empêcher Sakaya de le terminer.... Le terminer ? Non. Il devait avoir un nombre épouvantable de fractures et autres coups, mais sa vie n'était pas en danger. On n'aurait pas dit comme ça, mais il évitait simplement les coups qui auraient pu être mortels, de quelques centimètres, présentant à la place une autre section bien douloureuse... mais dont la fracture ne risquait pas de le tuer. Plus de soixante dix ans, on n'apprend pas à un vieux singe à faire des tours. Par contre, pour bouger, c'était autre chose. Ses pokémons s'occuperaient de le déplacer.

C'est pour cela que quand Tygnon arrêta Sakaya... L'Empereur le fixa d'un regard qui aurait pu porter l'attribut Intimidation, et sa voix, mêlée d'une respiration rauque mais fière, l'interrogea froidement.

« Pourquoi est-ce que tu t'en est mêlé ? »


« Pauvre con de padre... »
gronda Meister... Mais il fut interrompu par l'action de Sakaya. Qu'il vécut... comment dire... mal. Très mal. Nephtys venait de revenir, Shakky pas encore arrivée, et recevait une bise de la part de Sakaya... Si quelqu'un avait le droit de battre à mort ce vieillard, ce n'était pas eux. Non. Même si elle avait toutes les raisons de le faire. Meister ne rendit pas l'étreinte de Sakaya. En fait, dans son échelle de valeur actuelle, Giovanni se trouvait placé plus haut que son père et sa sœur, qui n'étaient que des idiots. Son petit frère s'occupa de prouver que oui, il lui arrivait de réfléchir avec autre chose que la coordination muscle-coeur, pas comme son Nii-san et sa petite sœur. Et que oui, aussi, il était un peu moins casse-pieds que Rayleigh.

Son discours avait l'air de lui faire mal aux pieds. Et celui de Meister serait violent dans la foulée – si Nephtys ne s'était pas précipitée sur lui en pleurant un truc qu'il avait... du mal à comprendre ? Il tendit l'oreille et... dans les sanglots, entendit :

« S'il-te-plaît, s'il-te-plaît, pardonne-lui ! »


« … Qu'est-ce que tu racontes ? »


« A ton frère... ta sœur, ton père, pardonne leur tout ce pourquoi tu devrais leur en vouloir ! On n'a tous plus vingt ans, c'est stupide de s'entretuer comme ça ! »


« C'est pas comme si on avait jamais été une famille. »


« TAIS-TOI ! »
finit par rugir le double phénix, sur Meister... mais aussi à Rayleigh qui essayait de parler à Giovanni et Sakaya, mais sans rien réussir à dire de cohérent, passant son temps à tousser du sang. Difficile à savoir cependant s'il faisait exprès de s'interrompre toutes les dix secondes, ou si c'était vraiment indépendant de sa volonté. Puis, les choses bougèrent.

En l'occurrence, un siège vola s'écraser à côté de Sakaya – et Shakky surgit, furieuse, des vestiaires, haletante de rage. Meister se raidit, et par contre, pour le coup, Rayleigh perdit son sang-froid et essaya de se lever. Là, ses os lui firent signe qu'il devrait se calmer, et à la place, il déclara sèchement, changeant de tactique : « N'intervient pas, ce ne sont pas tes affaires. »

« Va te brosser, vieux chapacan des mouettes métallisé avec un poisson pourri des abysses ! Moi, ça me dérange de voir mon mari se faire exploser la tête par une petite gourde, méprisé et traité d'abruti par ses gosses, quand ils ne sont pas un dixième de ce que t'as été ! »


« Votre quoi ?! »
la réaction de Nephtys fut, je pense, universelle. En tout cas, Meister en fut baba. Elle haussa les épaules et montra une petite particularité d'un briquet – où brillait un joyau faite d'un œil de Tenefix, un procédé barbare interdit par la loi depuis... plus de cinquante ans. Rayleigh avait le regard posé sur Sakaya, et apparemment, ça semblait exprimer la plus grande des craintes. Pas étonnant : Shakky ramassa ses lunettes et en montra les montures. Un genre de joyau dans la branche droite... Le second œil du Tenefix.

« Ca a été, il y a longtemps. Avant qu'il ne devienne l'Empereur des Mers. A ce moment-là, il a été préférable pour nous deux de transformer les alliances, pour qu'on ne puisse pas deviner le lien. Et puis, Rayleigh aime les femmes et moi les hommes, on a jamais réussi à avoir un enfant ensemble, donc on s'en fichait un petit peu. Jusqu'à ce que votre père décide il y a quelques mois qu'il aimerait bien profiter de la fin de sa vie avec vous. »

« Tais toi... Elle est déjà moitié folle, ce que tu dis ne vas faire qu'empirer la situation ! »
protesta le vieillard. Mais Shakky continua, imperturbable. Au moins, elle avait réussi à lui faire avouer quelque chose.

« Alors, je sais que vous allez tous râler... Mais, Giovanni, vous ne pouvez pas prétendre que votre mère était capable d'aimer quelqu'un. Meister a eu l'exemple même il y a peu qu'il y a des voies qu'on ne peut jamais quitter et qui mettent vos proches en danger. Et toi, Sakaya, ta mère était une abrutie. »

« Arrête ça. Je ne plaisante pas. »

« Il y a quelques dizaines d'années... alors que tu n'étais pas née, le visage de Rayleigh a circulé dans tous les journaux du monde. En gros, son identité, son importance, son arrestation, et le procès qui a fait scandale pour le peu de prison qui lui était accordé : dix ans. Qu'une femme qui soi disant l'aimait ai été incapable de le reconnaître ? En plus, c'est pas comme si je ne l'avais jamais vu faire : c'est absolument impossible de ne pas voir que c'est un tombeur. Si ta mère a été assez idiote pour... »


« Va t'en, ma chère Shakky. Parce que si tu ajoutes encore un mot, je vais devoir te tuer. »
indiqua froidement l'Empereur. Altaria l'aida à se lever en le recueillant dans ses ailes de coton. Il observa ses enfants... et indiqua que... « S'il faut que je meurt pour sauver mon unique fille de la folie... Je le ferai. J'ai vu ses dossiers médicaux. Alors si me battre à mort ne te suffit pas, ma chère Sakaya, emmène moi voir ta mère. Au moins que je lui fasse des excuses. »

« Mais tu n'as pas à t'excuser – oh, et puis d'accord, ça va être amusant. »
soupira Shakky.

« … Vous me rendez chèvre. Et toi, la belle-mère, ne l'ouvre plus. »
gronda Meister. « J't'autorise pas à faire du mal à ma sœur. »
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MessageSujet: Re: Qui a dit que les Bootleg étaient équilibrés ? [PV Giovanni]   Qui a dit que les Bootleg étaient équilibrés ? [PV Giovanni] EmptyMer 17 Aoû 2011 - 14:53
« Pourquoi est-ce que tu t'en est mêlé ? »
A cette seconde, Tygnon eu a furieuse envie de ramasser ce qui restait du bâton pour finir lui-même Rayleigh Bootleg, jusqu’à ce que celui-ci ne soit même plus capable de faire un pas sans grimacer de douleur. Cependant, la vision de la femme rousse, qui serrait les poings jusqu’à se les faire blanchir, l’empêcha instantanément de faire une action qui était de toute manière réservée à la famille. Mais en revanche, Tygnon était sûr d’une chose. Rayleigh était un bel abruti, et malgré ses actes qu’il voulait héroïques, il n’avait rien compris.
Strictement rien compris sur sa fille. Peut-être que Giovanni, de loin le plus raisonnable de la famille, pourrait réussir à comprendre, mais en tout cas, le frère aîné, ainsi que le padre ne savaient rien du tout. Et cela suffisait à provoquer une montée du rage du Pokémon Combat.
Rage en voyant Meister qui perdait patience lui aussi, seulement retenu par Nephtys, infiniment plus patiente, infiniment plus utile.
Rage en voyant Rayleigh, qui tentait de parler, mais que des crachats de sang stoppaient en plein élan.
Mais la rage de Tygnon atteint son paroxysme lorsqu’il dû faire un pas de côté pour éviter la chaise qui visait Sakaya, entraînant cette dernière avec lui. Lorsqu’il vit Shakky, qui elle croyait avoir tout compris. Aors qu’elle savait si peu de choses…Si peu de choses… Ah, comme en cette seconde, il aurait aimé pouvoir parler la langue des humains, pour pouvoir rabattre le caquet à cette bande de prétentieux qui constituaient la seconde famille de sa maîtresse et amie. Pour pouvoir aider Sakaya, qui recommençait à trembler, luttant contre quelque chose qui se passait en elle, mais que personne ne semblait remarquer, mis à part les deux qui la connaissaient vraiment.

Et là, Shakky commença à déverser sa rage sur les enfants Bootleg, crachant chaque mot comme s’il était composé de venin pur, malgré les tentatives de Rayleigh haletant pour la stopper. Elle se révéla être sa femme, arrachant un cri de surprise à la quasi-totalité de la salle. Tygnon leva un sourcil, il se demandait si il devait arrêter ce flot de paroles, qui selon lui ne serviraient qu’à une seule chose, c’est-à-dire à empirer l’état mental de Sakaya. Cependant un regard de sa petite sœur de cœur le rappela à l’ordre. Il devait laisser les choses s’écouler, et lorsque tout cela serait fini, il ferait rentrer à coup de poing, faute de paroles, dans la tête de chaque personne de cette famille, la compréhension de la seule fille possédant du sang Bootleg. Et Shakky insulta la mère de Sakaya, qui se mit à trembler de tout son corps, toujours dans les bras du Pokémon Combat, qui n’avait jamais fait cela avant aujourd’hui.

« S'il faut que je meurt pour sauver mon unique fille de la folie... Je le ferai. J'ai vu ses dossiers médicaux. Alors si me battre à mort ne te suffit pas, ma chère Sakaya, emmène-moi voir ta mère. Au moins que je lui fasse des excuses. "

Bon, le degré de patience de Tygnon était finalement écoulé, il commençait à en avoir ras le bol de la lâcheté de cette famille, qui camouflait cela sous ces actes en apparence généreux. Mais il n’eut pas le temps de loger son poing dans la figure de Shakky, et encore moins dans celle de Rayleigh, parce qu’à la même seconde, Kirlia, la créature normalement ultratimide et réservée, venait d’arriver à la même conclusion que lui, et lâchait télépathiquement une phrase qu’elle n’avait jamais pensée auparavant :

- MAIS VOUS ALLER LA FERMER OUI ?

Tygnon considéra, interloqué, celle qu’il considérait comme sa petite sœur. Les yeux de Kirlia, pour la première fois depuis qu’il les voyait, luisaient d’une lueur de colère. Une colère noire, aussi, elle s’adressa télépathiquement à toutes les personnes de la salle, sauf à Sakaya qui tremblait toujours, dans une volonté de la protéger probablement.

- Mais vous êtes tous les mêmes ! Vous comptez fuir la réalité combien de temps ? Sérieusement, vos paroles sont bien belles, mais il n’y a pas une seule personne qui essaie de comprendre quoi que ce soit !


Et alors, Tygnon se rendit compte que Kirlia lui laissait la parole, il n’avait qu’à penser une phrase pour que celle-ci la retransmette à tout le monde. Il jubila de joie, il allait, enfin, pouvoir passer du rôle de spectateur à celui d’acteur :

- Rayleigh, pendant une folle seconde, j’ai pensé que tu pourrais corriger tes erreurs. En fait, apparemment il n’y a pas que la mère de Sakaya qui est une abrutie…Vous tous, vous formez une belles tripotée de crétins…


L’empereur de Mers se tourna vers le Pokémon, bouche ouverte en un « OH » muet. Le genre de « Oh » qui signifie « D’où tu m’insultes, crétin. C’est pas toi qui va m’apprendre à m’occuper de mes gosses ». Sauf que Tygnon n’avait pas du tout l’intention de se laisser marcher sur les pieds, aussi il donna un coup de poing à toute vitesse dans le vide, de manière à ce que la pression de l’air aille percuter le menton de l’ancien roi de la contrebande, jusqu’à le faire choir sur le dos, une fois de plus. Le coup était faible, par rapport à ce qu’il venait d’encaisser mais suffisant pour l’empêcher de parler et permettre au Pokémon Combat de continuer :

- Si tu peux mourir pour l’aider tu vas le faire, hein ? MAIS TU ES UN BEL ABRUTI MA PAROLE ! C’est bien une logique de parent ça… Tu crois vraiment que ta mort va arranger quoi que ce soit ? A ton avis, pourquoi j’ai arrêté ta fille tout à l’heure ? Parce qu’elle aurait continué à te frapper jusqu’à ce que tu meures ! Et une fois la joie passée, elle aurait vécue tout le restant de sa vie avec sa culpabilité ! Regarde-la !

Il désigna Sakaya, qu’il avait lâché, et qui tremblait toujours, mais la rousse réussit à faire l’effort monstrueux d’apaiser ses tremblements, de reprendre son visage habituel, et de se remettre debout. Elle ne comprenait que trop bien ce qui était en train de se passer, ce que ses Pokémons étaient en train de faire pour elle. Et elle enrageait d’être obligée de les laisser faire. Et ce fut Kirlia qui poursuivit sur la lancée de son grand frère :

- Vous ne vous en êtes pas rendu compte ? Depuis qu’elle t’as vu Rayleigh, elle lutte ! Elle lutte pour ne pas sombrer dans le fléau qui la consume ! Tu as lu ses dossiers mais les as-tu compris ? Elle est folle, et le pire, c’est qu’elle le sait. Et c’est pour cela qu’elle a pleuré tout à l’heure. Elle cherche à ne pas sombrer, à rester elle-même. Et avec la foutue hérédité que tu lui as laissé, elle peine.


L’expression, particulièrement osée dans sa bouche, fit lever un sourcil à tout le monde. Shakky, qui ne comptait pas laisser Rayleigh se faire insulter,voulu parler, mais Kirlia, toujours autant en pétard, la fit décoller du sol par son attaque Psyko, et fit un :

- Toi, la vieille, tu la boucles.


- Si tu meurs, Rayleigh, tu ne vas réussir qu’une seule chose, c’est la laisser seule avec sa folie, et même pour nous, ce sera irrattrapable.


Ce quoi l’empereur des Mers répondit :

- Dites donc, la nabote et le teigneux, vous pensez pas que vous devriez me laisser faire avec les affaires de ma famille ?

Kirlia, maintenant excédée, fit apparaître quelques Feuillemagyk qu’elle attrapa à main nues, et comme si elle jetait des shurikens, elle les planta tout autour de la tête de Rayleigh :

- Tu es vraiment bête… Là, c’est notre famille que l’on est en train de protéger. Ne fais pas l’idiot. Sakaya, on la connaît depuis bien plus longtemps que toi. Toi qui n’as conscience de son existence que depuis une semaine, boucles-la. Et pourtant, c’est toi qui es à l’origine du plus gros de ses traumatismes, qui la poursuit depuis son enfance. De plus …

Ce fut au tour de Giovanni et de Meister de décoller, pour atterir sans vraiment comprendre pourquoi à côté de Sakaya, qui défiait Rayleigh du regard :

- Tu penses vraiment pouvoir dire que tu as réussi avec tes deux autres gosses ? Moi je ne crois pas. Alors maintenant que tu as l’occasion d’arranger les choses, ne te gênes pas. Et ça vaut aussi bien pour Sakaya que pour tes deux autres fils.

Tygnon leva la tête vers Shakky, qui se répandait en insultes fort imagé. Kirlia la fit descendre, et Tygnon la dévisagea jusqu’à ce qu’elle se sente obligée de détourner la tête :

- Si tu penses connaître Rayleigh, aides-le, au lieu de le laisse s’enfoncer
.

Ce fut ensuite le tour de Giovanni :

- On a rencontré ta petiote, elle a les mêmes embrouilles que nous tous ici. Et je pense que tu sais quoi faire, non ? Après moi je m’en fous, c’est ton histoire, mais Chocopops, je crois qu’elle en a ras le bol d’être uniquement reconnue comme la fille Sakaki. Ah, et laisses pas tomber ta soeur, par pitié. Elle a besoin de vous.


Kirlia se dirigea vers Nephtys et Meister, qu’elle gratifia de son sourire timide, maintenant qu’elle s’était calmée et que les choses s’étaient à peu près calmées.

- Heu…je…Je compte sur vous ! Vous êtes très gentille, et vous très intelligent…Il y a bien quelque chose que vous pouvez faire…non ?


Une supplique perçait dans sa voix, qu’elle dissimula en faisant une courbette. Sakaya, voyant que ses Pokémons en avaient terminés, lâcha, d'une voix tranquille, comme si rien ne venait de se passer :

- Bon, si vous avez fini...On peut y aller ? Si tu veux vraiment la voir...Elle est dans un hosto à Hoenn. Gio et Mei, à vous de voir, je vous laisse décider si vos voulez assister à cette brillante réunion familiale.


Dernière édition par Sakaya Kakubin le Sam 17 Sep 2011 - 13:06, édité 1 fois
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Le bal des armes

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MessageSujet: Re: Qui a dit que les Bootleg étaient équilibrés ? [PV Giovanni]   Qui a dit que les Bootleg étaient équilibrés ? [PV Giovanni] EmptyMer 17 Aoû 2011 - 20:13
Il s’était retiré après avoir expliqué le fond de sa pensée, totalement mis en retrait. Il n’était plus qu’un vulgaire spectateur. Il avait observé son frère rajouter son piment dans l’histoire, il l’avait vu se faire enguirlander par l’amour de sa vie, il avait observé d’un regard qu’on aurait presque pu qualifier d’apitoyé son père en train de cracher du sang, tentant de leur parler, à sa sœur et à lui…
Cependant, il voyait sans voir. Il écoutait attentivement sans pour autant enregistrer les diverses informations entendues … Il avait été comme déconnecté dès que Meister avait affirmé qu’il n’avait jamais vraiment été une famille. Dès la phrase ironique « C'est pas comme si on avait jamais été une famille. » prononcée, Sakaki commençait à schématiser mentalement tous les moments qu’il avait vécus avec Meister, même les plus lointains, même ceux de sa petite enfance qui lui revenaient par brides. Même les mauvaises expériences vécues en tant que son patron…
Mei’ en train de l’emmerder. Lui en train de lui lancer « T’es pénible » après l’avoir fait son premier Cass-Nuts… Mei ivre mort, hagard, délirant aux côtés de Garth et du Major Bob, fier d’avoir lancé une série de vacheries sur son crétin de patron, qui sirotait un whiskey tranquillement et qui répondait vélocement aux insultes proférées. Eux en train de se battre, comme ennemis pour donner l’illusion aux habitants de Doublonville que leur champion est anti-Rocket. Encore la fratrie, en train de se battre, mais cette fois, et surtout pour une fois, côte à côte, contre Chocolate et Frédo… Ensuite… Mei mort de rire à l’annonce de leur lien de sang… Mei qui n’en a strictement rien à foutre. Mei qui part car il a repéré Nephtys, laissant seul l’homme qui était son petit frère en arrière-plan, avec Rayleigh au téléphone…

Il aurait dû le savoir… il avait deviné que son aîné était je-m’en-foutiste de la famille, mais il avait voulu croire à autre chose. Croire que le sang importait pour le barman… Mais là, Giovanni se prenait la vérité en pleine gueule. Celle qu’il n’en avait jamais rien eu à faire de, son père, sa sœur, sa mère… et de lui. Ils n’étaient que des idiots sans scrupules qui avaient fait les mauvais choix et désintéressant. C’était ainsi que son aîné voyait les choses… il ne considérait pas lui, Giovanni, comme son frère. Il était indifférent à l’existence de sa petite sœur, demie certes, mais sœur quand même… Indifférent au geste lourd de sens et de remords que venait d’exécuter leur padre ? Aveugle aux sacrifices qu’il avait fait, lui, le Boss Rocket, pour son Nii-san ? Lui qui allait courber l’échine et lécher les bottes des Quetzacoalts pour sauvegarder la misérable vie du Maître des Enigmes qui faisait preuve d’un égoïsme qu’il n’aurait jamais pensé possible rien qu’en répondant aux provocations de la journaliste dans son casino…
Seule la venue de Shakky parvint à le sortir de cet état presque catatonique tortureux, et l’empêcher de pêter un boulon dans son coin…

« N'intervient pas, ce ne sont pas tes affaires. »

« Va te brosser, vieux chapacan des mouettes métallisé avec un poisson pourri des abysses ! Moi, ça me dérange de voir mon mari se faire exploser la tête par une petite gourde, méprisé et traité d'abruti par ses gosses, quand ils ne sont pas un dixième de ce que t'as été ! »

A cette phrase, l’expression faciale de Giovanni passa de tourmentée à colérique. Vraiment, très colérique. Là, la bonne femme devant lui, prétendait qu’il n’égalerait pas la Grandeur de l’Empereur des Mers… ce qui était une insulte à l’orgueil bien entretenu du mafiosi.

« Ca a été, il y a longtemps. Avant qu'il ne devienne l'Empereur des Mers. A ce moment-là, il a été préférable pour nous deux de transformer les alliances, pour qu'on ne puisse pas deviner le lien. Et puis, Rayleigh aime les femmes et moi les hommes, on a jamais réussi à avoir un enfant ensemble, donc on s'en fichait un petit peu. Jusqu'à ce que votre père décide il y a quelques mois qu'il aimerait bien profiter de la fin de sa vie avec vous. »

Désormais, les traits de Sakaki se radoucirent dans un air totalement intrigué, perplexe… et un regard inquiet se posa sur Sakaya, qui demeurait silencieuse… toujours éprise de tremblements, comme traumatisée… Le cadet aurait aimé la sortir de cet état mais la voix stridente de la compagne de son père le bloqua dans cette intention.

« Alors, je sais que vous allez tous râler... Mais, Giovanni, vous ne pouvez pas prétendre que votre mère était capable d'aimer quelqu'un. Meister a eu l'exemple même il y a peu qu'il y a des voies qu'on ne peut jamais quitter et qui mettent vos proches en danger. Et toi, Sakaya, ta mère était une abrutie. »

Et cette phrase sut retransformer le visage de Giovanni en celui d’un homme froid, énervé, et apparemment déterminé à faire souffrir. Toutes les paroles prononcées par Shakky dès ce moment, furent annihilées, guère écoutées, de même pour celles du père qui la menaçait de mort… Désormais, deux personnes de la fratrie étaient secouées de tremblements… Sakaya qui devait osciller entre peine, désespoir, dégoût, haine et amour, et son petit grand frère, dont les poings tremblaient littéralement de rage. S’il y avait bien une chose sur Terre à laquelle on ne pouvait pas s’en prendre verbalement, c’était sa mère. Ses enfants, ils étaient vivants, et pouvaient se défendre d’eux-mêmes. Mais sa mère… était une légende. Une Déesse. Il était sûrement un des seuls êtres humains avec Ray à l’avoir vraiment connue… à avoir vraiment compté…Il n’allait pas permettre à cette grognasse autiste purulente à salir la mémoire de la plus grande icône de puissance ayant jamais existé… De plus, le fait d’insulter la mère de Sakaya n’allait sûrement pas aider sa sœur à se sentir mieux. Et ce fait ne rendait qu’encore plus nerveux le Boss… Déjà que Sakaya avait tant à supporter sur ses frêles épaules…

Doucement, tranquillement, la main du quadragénaire s’engouffra dans la poche intérieure du blouson, prêt à tirer dans ce qui servait de rotule à Shakky, en guise de réprimandes… mais la voix grave de Mei abolit cette action…

« … Vous me rendez chèvre. Et toi, la belle-mère, ne l'ouvre plus. J't'autorise pas à faire du mal à ma sœur. »

Un léger regard furtif fut lancé à Mei… un regard du style « Depuis quand tu t’intéresses au mal fait aux membres de ta famille ? ». Mais rapidement, l’iris du mafiosi se détourna du grand pif de son frère pour se tourner vers la gueule éclatée de son paternel…

« S'il faut que je meure pour sauver mon unique fille de la folie... Je le ferai. J'ai vu ses dossiers médicaux. Alors si me battre à mort ne te suffit pas, ma chère Sakaya, emmène-moi voir ta mère. Au moins que je lui fasse des excuses.

La bouche entrouverte, l’ex-champion de Jadielle dévisagea son père… et, sans le savoir, à l’instant-même, il partagea le même sentiment à l’encontre de Sakaya que Meister ; la jalousie. Jaloux d’avoir vécu dans l’indifférence, avoir failli crever dans l’indifférence, s’être bâti tout un Empire et une réputation dans l’indifférence paternelle. Jaloux que Sakaya ait vécu la même chose, mais que Rayleigh fût épris d’une réelle envie de changer cet état de fait, chose qu’il n’avait pas faite avec lui, son deuxième fils… Bref, jaloux de voir sa petite sœur se faire accorder ce qu’il convoitait…

D’ailleurs, cette phrase, qui était pour Giovanni celle de trop, eut comme conséquence de lui faire détourner les talons, prêt à partir dans le silence le plus complet, prêt à laisser sa demi-sœur se démerder avec son père. Mais une voix, qui lui était cette fois totalement inconnue, s’immisça apparemment dans son esprit… pour… l’engueuler ? Non, en réalité, pour LES engueuler…

- Mais vous êtes tous les mêmes ! Vous comptez fuir la réalité combien de temps ? Sérieusement, vos paroles sont bien belles, mais il n’y a pas une seule personne qui essaie de comprendre quoi que ce soit
- Rayleigh, pendant une folle seconde, j’ai pensé que tu pourrais corriger tes erreurs. En fait, apparemment il n’y a pas que la mère de Sakaya qui est une abrutie…Vous tous, vous formez une belles tripotée de crétins…
- Si tu peux mourir pour l’aider tu vas le faire, hein ? MAIS TU ES UN BEL ABRUTI MA PAROLE ! C’est bien une logique de parent ça… Tu crois vraiment que ta mort va arranger quoi que ce soit ? A ton avis, pourquoi j’ai arrêté ta fille tout à l’heure ? Parce qu’elle aurait continué à te frapper jusqu’à ce que tu meures ! Et une fois la joie passée, elle aurait vécue tout le restant de sa vie avec sa culpabilité ! Regarde-la !

- Vous ne vous en êtes pas rendu compte ? Depuis qu’elle t’as vu Rayleigh, elle lutte ! Elle lutte pour ne pas sombrer dans le fléau qui la consume ! Tu as lu ses dossiers mais les as-tu compris ? Elle est folle, et le pire, c’est qu’elle le sait. Et c’est pour cela qu’elle a pleuré tout à l’heure. Elle cherche à ne pas sombrer, à rester elle-même. Et avec la foutue hérédité que tu lui as laissé, elle peine.


Le quadragénaire eut une soudaine montée d’adrénaline lorsqu’il sentit le sol se dérober sans raisons sous ses pieds… Bon sang, on le faisait léviter, avec Mei, pour atterrir aux côtés de Sakaya, qui semblait toujours poursuivre son interminable lutte intérieure… Un léger air compatissant se posa sur la rouquine boxeuse… éprise dans une tempête de souffrance… il n’y avait aucun doute, au vu de ses réactions physiologiques… l’émotion, qu’importait sa nature, que contenait la musicienne, devait être violente… extrêmement violente…

- Tu penses vraiment pouvoir dire que tu as réussi avec tes deux autres gosses ? Moi je ne crois pas. Alors maintenant que tu as l’occasion d’arranger les choses, ne te gênes pas. Et ça vaut aussi bien pour Sakaya que pour tes deux autres fils.

L’ex champion de Jadielle mit un léger moment avant de comprendre qu’un Pokémon leur faisait une leçon de morale, et était auteur de la lévitation. Attitude qui aurait pu le faire sourire de mépris, si la créature ne s’était guère adressée personnellement à lui.

- On a rencontré ta petiote, elle a les mêmes embrouilles que nous tous ici. Et je pense que tu sais quoi faire, non ? Après moi je m’en fous, c’est ton histoire, mais Chocopops, je crois qu’elle en a ras le bol d’être uniquement reconnue comme la fille Sakaki. Ah, et laisses pas tomber ta soeur, par pitié. Elle a besoin de vous.

Un air de tueur se posa sur Kirlia. Bien que ce fût le cœur de Tygnon qui s’exprimât. Mais... depuis quand un misérable et faible monstre se permettait de lui parler de la sorte… S’avançant légèrement, Giovanni pencha la tête de côté comme réfléchissant à comment réagir… Fallait-il qu’il tue Shakky, puis Kirlia, et peut-être Tygnon dans la foulée, puis payer trois roustes à son père et casser le nez à son frère… ou dans un autre ordre ? … Non. Sakaya ne lui pardonnerait pas une telle action. Et Rayleigh s’emporterait. Et la situation envenimerait avec le caractère de merde son aîné… Le mieux, pour le moment, c’était de rester calme, de respirer un bon coup, et d’ignorer tout bonnement les Pokémons. Pour se concentrer sur sa pauvre petite sœur… Seule

Là, au milieu d’une guerre familiale… Pendant que la voix télépathique complimentait Nephtys, Nephtys qui, en fin de compte, était le seul élément indispensable dans la vie de Mei…

La benjamine de la famille… toujours cloîtrée dans cette lutte permanente. Etrangement, bien qu’auparavant totalement inconnue de sa personne… il sentait un sentiment étrange qu’il avait déjà ressenti, voire manifesté il y avait quelques minutes envers Sakaya… Cette compassion fraternelle, qui sut évaporer toute trace de jalousie… Durant un bref moment, Giovanni hésita à poser sa main sur l’épaule de l’harmoniciste mais la tranquillité de sa voix sut stopper cette envie.

- Bon, si vous avez fini...On peut y aller ? Si tu veux vraiment la voir...Elle est dans un hosto à Sinnoh. Gio et Mei, à vous de voir, je vous laisse décider si vous voulez assister à cette brillante réunion familiale.

Quoi ? La lutte s’était-elle conclue ainsi ? Sakaya avait tout bonnement accepté en toute tranquillité et calme l’offre coupable de son père ? Et… elle demandait s’ils allaient venir… Venir pour voir son père bien se comporter avec elle, enfin agir comme un vrai padre ? Venir pour voir une inconnue dans un état déplorable ? Venir pour encore se prendre la tête et s'en ramasser plein la tronche ? Mais surtout venir pour susciter la curiosité de tous les agents terroristes qui le surveillaient personnellement et qui avaient connaissance de sa position depuis l'intervention de la police, certainement ? Et donc venir pour mettre en danger de mort la seule personne de sa famille qui devait l'aimer un tantinet soit peu car ayant peu connaissance de ce qu'il était vraiment... Si Giovanni avait été moins posé et réfléchi, il aurait dit oui sans hésitations... mais les enjeux étaient trop énormes. Il ne pouvait pas risquer de faire découvrir son lien de sang avec sa soeur... après tout, elle avait un dossier médical, et les Quetzacoalts étaient infiltrés... il ne voulait pas encore avoir une tête à protéger.

De plus, il valait mieux tout court que Sakaya se rende bien compte de qui il était... Il lui fallait briser les minces liens qui auraient pu les unir avec sa soeur. Pour sa propre sécurité... Et ça, ça l'irritait... gravement. Sa soeur, avec qui il aurait pu partager... une relation fraternelle, qui ne naîtra jamais... tout ça par la faute des terroristes... la prise de conscience de cette réalité agaça le Pokémafieux...

C'était même la goutte qui faisait déborder le vase... celle qui venait de casser l'influx nerveux contenant le calme et la diplomatie du quadragénaire, qui, la tête légèrement penchée en arrière, lâcha un ricanement, voire un rire. Il n'avait rien à voir avec celui de Sakaya, plus bref, moins expressif, mais demeurait tout autant puissant. Puissant dans le sens, il était vraiment la preuve que désormais Gi venait de pêter un boulon. Ou simuler d'en pêter un ... pour dégoûter Sakaya...

« Non, non, j’ai pas fini. »*lâcha-t-il entre deux ricanements*

Il laissa un silence planer et tourna la tête en direction des Pokémons qui s’étaient octroyé le droit de ne pas rester à leur place d’êtres inférieurs… Puis une voix menaçant, emplie de désintérêt mêlé à du mépris vint briser ce silence.

« Vous croyez pouvoir me donner des conseils ? Vous ? Simples outils à notre disposition ? Vous avez des enfants ? Bien sûr que non vous êtes captifs… »

Prenant une légère inspiration, Sakaki se permit de hausser vilainement le ton à la dernière remarque faite à Kirlia et Tygnon.

« Et bien, fermez votre gueule et n’essayez pas de me dire ce que j’ai à faire. Sachez rester à la place que la nature vous a confiée. »

Chose dite, un kick fit apparaître Nidkoking, simplement là sous injonction mentale de son maître pour empêcher un des deux pokémons de lui couper la parole par une tentative d’attaque.

Dorénavant, le regard se dirigea vers Rayleigh. Que Giovanni applaudit, de manière presque théâtrale. Attitude qui ne lui ressemblait pas… du tout. Mais tous les événements, toutes les frustrations ressenties en si peu de temps avaient juste réussi à faire perdre le légendaire self-control du mafieux.

« Sinon, bonnes initiatives, papa. C’est bien, tu te laisses tabasser par ta fille que t’as fait sombrer dans la folie, tu lui proposes ensuite d’aller t’excuser auprès de sa mère. Vraiment, vraiment bonnes intentions. »

Faisant quelques pas le long de la scène, Giovanni arborait un sourire digne de Lucifer, sournois, apparemment heureux, car sûr de faire mal…

« Dommage que Célébi ne fasse pas partie de ma collection de légendaires personnelle, j’aurais adoré pouvoir réparer toutes tes conneries. Qui ne s’effaceront pas avec tes tentatives de rattrapage, au passage. J’ignore si tu t’en rends compte, ou si tu fermes véritablement les yeux là-dessus… mais… la haine domine. A dominé ta relation avec maman. Domine notre relation à nous deux. Je te hais. La haine est le seul lien qui unit ton unique fille et toi… Et Meister n’en parlons pas, si on lui enlevait le peu de considération pour la famille qu’il a, tu serais mort depuis longtemps. »

S’arrêtant net, le pokémafieux fronça légèrement les sourcils, comme presque amusé, et lança un dernier regard animé d’une pointe de rancune en la direction de son géniteur.

« En conclusion, on ne peut pas vraiment dire que tu as eu des enfants… on ne peut pas dire que tu aies jamais été un père. Sakaya, c’est ta rejeton indésirée, Mei ton fifils adoré qui t’a pas rendu la pareil, et moi celui qui n’a jamais existé. Ta bonasse a peut-être raison sur le fait que tu as été un temps quelqu’un de grand. Mais honnêtement, ce temps est révolu. Et c’est là que tu t’intéresses à tes gosses ? T'étais où quand j'ai enterré Maman à 16 ans ? T'étais où quand j'ai enterré ma femme ? T'étais où quand mon fils s'est fait kidnapper ? T'étais où quand Choco a fugué ? T'as fait quoi pour m'aider à trouver une autre solution que tuer socialement Tina ? ...»


Faisant encore quelques pas, Giovanni poussa un profond soupire, résigné.

«En toute franchise, c’est pas par lâcheté que tu m’as contacté, ou que tu veux te faire pardonner de Sakaya ? Avoue, tu es effrayé à l’idée de crever seul… »

Croisant les bras sur son torse, Giovanni aborda un air neutre, froid, impassible, effrayant au vue des paroles prononcées… oui, là, il avait vraiment perdu toute sa patience, et toute l’estime qu’il avait éventuellement un jour pu avoir pour les différents membres Bootleg… Peut-être que ces mots crachés avec venin étaient faux, peut-être vrais. Giovanni en avait cure. Tout ce qu’il espérait, c’est que ça allait lui faire mal.
Et, s’en contre-fichant des éventuelles protestations qu’on pourrait lui faire, il tourna le dos à son père, pour adresser un regard noir à Meister. Puis reporta toute son intention sur Sakaya. Dont la vue de son visage sut rendre ses traits moins durs.

« Je suis désolé, Sakaya… Mais, il est préférable pour toi, que tu m’oublies. Je ne peux pas t’accompagner. Sans risquer ta vie, celle de ta mère et celle de tes pokémons… »


Il ajouta volontairement la vie des pokémons de Sakaya comme s’ils étaient des personnes à part entière, pour la simple et bonne raison que le mafiosi avait bien remarqué qu’ils étaient apparemment pour sa benjamine sa raison à elle de rester saine. Comme Nephtys l’était pour Meister… Le seul groupuscule d’êtres qui se soient vraiment comportés comme une famille, contrairement aux Bootlegs…

Ses mots prononcés, il passa outre Sakaya, s’apprêtant à descendre les escaliers de la scène afin de repartir. Mais encore une remarque devait être faite, pour son honneur. Et elle fut destinée à la femme qui paraissait excitée à l'idée de voir Rayleigh dans la même chambre que la génitrice de Sakaya...

« Mademoiselle Shakky… la prochaine fois que vous oserez parler de ma mère devant moi, assurez-vous que je ne sois pas armé. Car là, la seule raison pour laquelle vous respirez, c’est parce que mon code de conduite ne m’autorise pas à tuer devant ma petite sœur… »

Nidoking renforça cette thèse par un grondement puissant, et disparut dans un faisceau rougeoyant, retournant ainsi à sa place originelle, Sakaki ayant dit tout ce qu’il avait à dire, et se permit de partir silencieusement, sans un mot. Satisfait d'avoir sûrement dégoûté sa soeur, et de pouvoir partir, seul, en solitaire, évitant ainsi une enquête Quetzacoalt concernant une Mademoiselle Kakubin...
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Meister BootlegAncien membre

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MessageSujet: Re: Qui a dit que les Bootleg étaient équilibrés ? [PV Giovanni]   Qui a dit que les Bootleg étaient équilibrés ? [PV Giovanni] EmptyJeu 18 Aoû 2011 - 10:49
[... Désolée --' ça parle beaucoup, et j'ai pris des libertés... Gi, contacte moi :/ Et dis donc, je t'ai pas fâchée au moins j'espère jusqu'ici? :/]





« Attends.... tu pètes les plombs, parce que le vieux a fait des conneries comme toi et qu'il essaie de se rattraper, et que ça, ça va contre ta fierté... tu pètes les plombs parce que la femme de notre père insulte celle qui m'a abandonné et a voulu me tuer à la naissance parce que j'étais moche ?
Qui a abandonné le padre quand il s'est fait mettre en taule, alors qu'elle avait peur de rien, pas même de la justice ?
Tu pètes les plombs parce que comme moi t'as jamais fait que le rejeter et tu lui reproches de pas avoir été là quand il fallait.... sachant pertinemment qu'on l'aurait envoyé chier ?
C'est vrai, j'en veux au paternel pour plein de choses. Mais je reconnais qu'il a au moins le mérite d'essayer de réparer les erreurs du passé. D'assumer ses conneries. Alors que toi... »

Oh, mauvais, ça.

Meister était en pétard. Très, très en colère. Ce passage mauvais d'explication familiale... qui ne trouverait sans doute jamais de fin... Puisque tout le monde était finalement... sur la voie de se calmer. Et que lui, peut-être parce que même le Maître des Enigmes savait qu'il y avait un danger à se comporter tous comme ça, à s'afficher – et alors ? - acceptait de céder aux lois du monde.
Mais...

« …. J'arrive pas à croire que de nous tous, celui qui est sensé être le plus rebelle... est le meilleur toutou. Risquer sa vie, Sakaya ? Oui, parce que tu t'es laissé embringuer dans le crime, comme quelqu'un, qu'une certaine personne te fait du chantage, comme quelqu'un, et qu'un jour tout ça va te retomber dessus, tes gosses, tes anciennes femmes qui te haïssent, et que tu vas être sur le point de crever seul, que tu vas réaliser que l'honneur du mec de tout porter sur lui et jamais parler, c'était des conneries. Et tu vas être comme le type que tu viens d'insulter, seul à chercher le monde. Parce que vous passez votre vie sous une fausse liberté, à craindre les représailles. On vous fait du chantage, cette soif de pouvoir minable... à quoi elle sert si au quotidien, t'es pas foutu d'aller au dessus d'une prise d'otage vulgaire pour laquelle tu me fais toujours la gueule ?! »

Et là...

« Padre, hermaña, vous pouvez y aller. Je vous rejoindrai ou vous rejoindrai pas, j'en sais rien. Mais le reste vous concerne pas non plus. »

Second Footnut, destinaire, Giovanni. Avec un coup de pied de 46. Rayleigh se passa la main sur le visage, dépité. Oh, que oui, il aurait aimé qu'ils fassent tous un aussi gros effort que le sien. Au final, il semblait que retourner dans les îles avec Shakky et rester à l'écart de tous ceux-la... Après avoir demandé pardon à la mère de Sakaya... C'était la meilleure solution. Puisqu'aucun n'était capable de laisser le passé, si lourd qu'il soit, de côté. Et de...

« Tu sais quoi ?! Ta tactique, là, c'est celle d'une femme ! De tout rejeter et tout ressortir pour blesser... au lieu de te servir de tes poings ! Si tu le hais autant, tue le, t'en sera pas à ta première mort – moi, en tout cas, le con de frère qui réagit comme une fille à s'énerver sur tout, qui est pas foutu de dire qui il est – bon dieu, mais on s'en fout de ton rang ! Un jour c'est moi qui te foutrait en taule, t'as pas compris, ça ? En tant que leader de la Team Rocket, je suis ton ennemi, Giovanni ! »

C'était lâché. Le grand barman tenait tête au reste, en ayant conscience de s'impliquer dans quelque chose de gros. Mais.... tant bien que mal, il allait faire sa vie. Toujours. Il décidait les choses, peut-être sur un coup de tête, mais lui, les assumait. Eux, ils ne l'avaient jamais fait. Et ça leur retombait dessus. Oh, oui, un jour il risquait de mettre son frère en taule, simplement pour protéger Doublonville et le monde du crime. Et de s'arranger ensuite dans la foulée pour qu'il ait un maximum de liberté. Sauf que ça, il le dirait pas.

« Mais l'homme, qui a eu une prise de conscience le jour où il a eu quelque chose à craindre, est devenu mon otouto. Et je l'appréciais, sauf que cet abruti, au lieu de parler de la raison pour laquelle on le tient par les couilles, et déclencher la guerre une bonne fois pour toutes, pour le bien de tout le monde, non, il rampe, et il envoie péter le reste pour pas qu'on le voit par terre et se venger de sa douleur. Comme un pokémon blessé... Oui, tu sais, ceux que tu méprises ? Bordel, mais préviens au moins tes gosses ! Garde les avec toi et attaque de front ! Fais leur confiance pour t'assister.... Fais nous confiance aussi, bon sang ! On est tous nuls, mais y a peut-être moyen de s'arranger si... De toute façon, Sakaya les a rencontrés, elle est dans la mouise quand même que tu le veuilles ou non ! »

Non... Il était vraiment trop énervé. Pour réfléchir. Nephtys ne tenta pas de l'arrêter – de toute façon, mis à part Sakaya, tous ne se comprenaient que par les poings. Le champion de Doublonville décocha une droite dans le crâne de son frère, aussi violente que sa rage. Et ça pouvait être vraiment très fort... Rayleigh soupira.

« Arrêtez ça. Je vais aller m'excuser auprès de la mère de Sakaya... Puis je rentrerai chez moi. Vous n'êtes certainement pas les seuls gamins que j'ai eu, si d'autres se révèlent, cela va encore empirer. Donc.... pour vous deux, Giovanni, Meister – et désolé Nephtys, pourtant, je vous aimais bien – Adieu. Shakky, tu peux partir, je te rejoindrai plus tard. »

« Putputputputputputput !!! » rugit le barman, soudainement encore plus énervé que le reste. « Non mais on est VRAIMENT que des cons dans cte famille ! Dans le genre je dis n'importe quoi, je fais n'importe quoi ! La haine on sait pas la transformer en amour pour faire face au reste du monde et le dominer, non, ça on connait pas, hein ! Moi non plus d'ailleurs ! Allez crever ! »

Et sur ce ? Meister invoqua Libegon – et se tira. En embarquant Nephtys qui n'en avait pas forcément envie. Shakky soupira en caressant l'un des dragons de Rayleigh – ce dernier haussa les épaules d'un air résigné. Il aurait aimé que tout se finisse en beauté.... aurait sans doute mieux fait de ne jamais venir. Mais, tant pis. Ce qui est fait est fait, et qui sait, peut-être qu'un de ces jours ce sera un gamin qui aura autre chose que de la haine dans le cœur qui viendra le voir. Quelqu'un capable de faire de grandes choses, donc...

« Bon.... Est-ce qu'on peut y aller, Sakaya ? »

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Sakaya KakubinAncien membre

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MessageSujet: Re: Qui a dit que les Bootleg étaient équilibrés ? [PV Giovanni]   Qui a dit que les Bootleg étaient équilibrés ? [PV Giovanni] EmptyDim 28 Aoû 2011 - 16:44
La situation avait dégénérée, Giovanni avait commencé à se défouler sur son père, lui envoyant à la gueule tout ce qu'il devait avoir accumulé pendant ces longues années. Sakaya s'était adossée à un mur, et le regardait faire avec un calme olympien. Ce n'était pas elle qui allait lui donner des leçons sur la manière dont il gérait ses relations avec sa famille, et surtout pas avec son père. Des deux, il n'était pas aisé de dire lequel haïssait Rayleigh le plus, mais en tout cas, dans les deux cas, l'ancien empereur des mers battait des recors en matière de mésentente avec ses enfants.
Et Giovanni continuait, arrachant un froncement de sourcils à Sakaya et une pulsion meurtrière à Tygnon lorsqu'il insulta la race Pokémons dans son entier. Seulement, un regard de sa maîtresse l'empêcha de se jeter sur Giovanni, et tout aussi probablement de se faire déchiqueter par son Nidoking.
Giovanni était méconnaissable, dosant le poids de chacun de ses mots avec une cruauté savamment dosée, dans le seul objectif de faire souffrir leur père.
Et il y arrivait plutôt bien.
Rayleigh avait détourné le regard, rien que son visage affichait une abîme de souffrance non-contenue. Shakky serrait les dents, et brûlait d'intervenir, mais le regard sombre et meurtrier du leader de la Team Rocket lui faisait comprendre qu'elle risquerait sa vie en parlant inconsidérément.

Lorsqu'il eut terminé sa longue tirade, il conclut par quelques phrases qu'il adressa à Sakaya :

« Je suis désolé, Sakaya… Mais, il est préférable pour toi, que tu m’oublies. Je ne peux pas t’accompagner. Sans risquer ta vie, celle de ta mère et celle de tes pokémons… »

- De ma famille, tu veux dire.

Elle avait répliquée calmement, cherchant aucunement à être agressive, seulement à lui enfoncer dans le crâne que ses Pokémons avaient été pour elle une famille plus accueillante que celle des Bootleg, et que s'il leur parlait encore une fois inconsidérément, elle lui logerait son poing dans la figure. Enfin...tout ça était implicite. Mais elle lui lança néanmoins d'une voix étrange, qui indiquait qu'elle venait d'avoir une idée complètement barge :

- Mais crois-moi, penses pas que tu en as fini avec moi. Quetza où pas, je m'en fous, je vais te montrer ce que je peux encaisser, O-N-I-SAN !

Le dernier mot n'avait pas été prononcé, seulement épelé silencieusement le lien qui les unissait. Lien que Giovanni avait l'intention de trancher, peut-être pour la protéger. Mais la rousse ne venait pas de retrouver sa famille pour la perdre, et Giovanni allait le comprendre.
Autant que Meister, qui pétait un câble à son tour, faisant tourner la tête à Sakaya, toujours les bras croisés.
Et le sens de son discours était radicalement différent.
Différent au point de faire relever la tête à Rayleigh, qui n'en croyait pas ses oreilles. Il pensait avoir perdu tout lien avec ses trois enfants, et voilà qu'après le torrent d'invectives qu'avait balancé le cadet, l'aîné se mettait à le défendre ? Peut-être que Meister avait eu pitié de cet homme déchu, qui avait tout foiré avec ses enfants, à par peut-être leur conception, et encore, trois alcooliques, cela restait mitigé comme succès.

« Tu sais quoi ?! Ta tactique, là, c'est celle d'une femme ! De tout rejeter et tout ressortir pour blesser... au lieu de te servir de tes poings ! Si tu le hais autant, tue le, t'en sera pas à ta première mort – moi, en tout cas, le con de frère qui réagit comme une fille à s'énerver sur tout, qui est pas foutu de dire qui il est – bon dieu, mais on s'en fout de ton rang ! Un jour c'est moi qui te foutrait en taule, t'as pas compris, ça ? En tant que leader de la Team Rocket, je suis ton ennemi, Giovanni ! »


Tygnon retint un éclat de rire. Technique de femme, hein...? Ne pas généraliser...car la femme la plus jeune ici avait bien plus tendance à se servir de ses poings que des mots, et à deux reprises à bien failli tuer son géniteur. Mais ladite personne restait de marbre, comprenant la conséquence des paroles de Meister. Il revendiquait être l'ennemi de Giovanni. Bel exemple de fraternité...Cette fois, les liens Bootleg étaient vraiment en train de se déchirer. Peut-être était-ce qu'il souhaitait, mais en tout cas, Giovanni venait d'essayer de couper ses liens avec sa soeur, Meister venait d'entamer sérieusement ceux qui les unissaient, et quand à Rayleigh...le peu de lien qu'il partageait avec son fils cadet ne laissait pas beaucoup d'espoir quand à une éventuelle réconciliation.

« Arrêtez ça. Je vais aller m'excuser auprès de la mère de Sakaya... Puis je rentrerai chez moi. Vous n'êtes certainement pas les seuls gamins que j'ai eu, si d'autres se révèlent, cela va encore empirer. Donc.... pour vous deux, Giovanni, Meister – et désolé Nephtys, pourtant, je vous aimais bien – Adieu. Shakky, tu peux partir, je te rejoindrai plus tard. »

...Ah mais non. Meister venait de décoller, Shakky venait de se barrer, et Giovanni partait au loin, au pas. Sakaya restait seule avec son paternel, et ses Pokémons. Et la benjamine Bootleg se sentait soudainement très conne, parce qu'elle venait de réaliser qu'elle ne voulait pas d'une famille brisée. Et que pour l'instant, c'était très, très mal barré. Aussi elle résolu de ne plus laisser ses Pokémons faire le boulot à sa place, et pris les choses en main. Et cela commença par une très forte pensée envers Kirlia qui la transmit aussitôt envers Nephtys, avant qu'elle ne se soit trop éloignée.

- Hey, princesse. Je sais pas toi, mais j'ai du tout, mais alors pas du tout, envie que l'on termine ça comme ça. Oui, je sais qu'en un sens c'est moi qui ai tout provoqué, mais bordel, je veux pas d'une famille décomposée. De tous, c'est toi de loin la plus raisonnable de la famille, car c'est clair que tu en fais partie. Alors je t'en prie, si tu penses que l'on a une chance de former une vraie famille, tous ensemble, et c'est mon plus cher désir, amène ton abruti de mec à cet hôpital, où on pourra au moins discuter un peu plus. Je te laisses juge. Aides-nous...s'il te plaît.

Dans la suite du message, elle détaillait l'adresse de l'hôpital ainsi que la manière dont on pouvait s'y rendre par la voie des airs. Et sursauta en entendant la voix de son père.

« Bon.... Est-ce qu'on peut y aller, Sakaya ? »

- Minute, padrepillon, il me reste une dernière chose à faire ici.


Et elle couru, vers Giovanni, qui s'éloignait. Jusqu'à le rattraper, et le saisir par l'épaule, le forcer à se retourner, et plonger son regard dans ses yeux, une vague étincelle amusée dedans. Oui, elle avait une idée diabolique, qui plongerait probablement Giovanni et elle dans la merde, mais c'était pas grave, pour une famille unie, ça se tentait. Et puis, ça serait rigolo, et rien que pour ça, il fallait le faire.

- Tiens, au fait. On est d'accord que cette Team Foie gras de mes deux que je ne possède pas en tant que femme à fait un bordel monstre ? On est d'accord que toute cette agitation va forcément attirer des agents Quetzacoalt et des agents Rockets ? Que tu t'est à coup sûr fait repérer vu le bruit que notre engueulade familiale à faites ?


Elle lui laissa quelques secondes, le temps qu'il ingurgite l'information, toujours un sourire pétillant aux lèvres. Puis elle enchaîna :

- Bon, ensuite, tu veux m'éviter la merde, chose très gentille de ta part. Mais bon, oublie-pas un truc...je suis une emmerdeuse professionnelle. Et tu m'empêcheras pas de m'y plonger jusqu'au cou. De plus, même si c'est idiot, moi, j'ai envie d'avoir une vraie famille, avec un abruti de padre, et mes deux frangins. Donc... J'ai absolument pas envie que l'on coupe nos liens, tu vois ? Et c'est pour cela que je peux faire sans le moindre regret...ça !

Et elle plaqua vigoureusement ses lèvres contre la bouche du mafieux qui n'avait rien vu venir. Simulant au mieux un acte langoureux, elle laissa s'écouler quelques secondes s'écouler, le temps que les agents des deux Teams qui les regardaient se remettent de leur surprise, et confirment ce qu'ils avaient cru observer.
Un vague, très vague rouge aux joues, Sakaya, de très bonne humeur, enchaîna :

- On sent l'expérience, tu embrasses vraiment bien. Bref, maintenant, tu le sais, on est officiellement dans la merde, et tout ce que tu pourras tenter n'empêchera les Quetza de se mettre derrière moi. Surtout que je vais bouger, et à Hoenn, ils devraient pas avoir de problème à nous prendre par surprise, Rayleigh et moi. Car maintenant, soit ces andouilles croient que on a une relation amoureuse, soit ils sont au courant que l'on est du même sang. Bonne chance pour leur faire croire le contraire.

Et Sakaya repartit vers Rayleigh qui était entre stupéfaction totale et monstrueuse envie de rire, se tournant une dernière fois vers son grand frère :

- Ce que tu disait est pas faux. On a tous probablement peur de crever seul. Mais là, c'est toi qui est le mieux parti pour ça pour l'instant. Sûr de pas vouloir laisser une chance à ta famille ?


Et sans attendre de réponse, elle fonça vers Rayleigh, et les deux grimpèrent sur son Dracolosse, suivi par les Pokémons de Sakaya, direction Hoenn.

- Cinquante Pokédollars qu'il nous suit.


- Tenu.

HRP : Vous pensiez qu'elle allait vous laisser partir comme ça ? =)


Dernière édition par Sakaya Kakubin le Sam 17 Sep 2011 - 13:09, édité 1 fois
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