Quand un hélicoptère tombe en panne... [Capture]

"[…] Nous pouvons donc voir ici une perturbation de Parmanie à Carmin sur Mer, ici les nuages seront fortement présents et la pluie tombera à quelques endroits aux environs de Celadopole. Au nord cependant, les éclaircies feront leur apparition surtout sur la baie d’Azuria mais aussi aux environs du Mont Sélénite grâce à l’anti-cyclone venant de Johto. Les températures iront de 25 degrés le matin à […]"

La jeune femme à la télévision arborait un sourire de poupée lustrée, son visage était tellement maquillé pour camoufler sa fatigue qu’elle brillait avec la lumière des projecteurs. Sa voix assez stridente et trop aiguë nous donnait envie de se boucher les oreilles plutôt que de l’écouter déblatérer des bêtises sur la température de l’après-midi vers Safrania. Qui plus est son chemisier dont le décolleté plongeant offrait une vue dégagée sur ses atouts, ainsi que sa jupe un peu trop courte dégoûtaient les femmes envieuses d’un physique pareil et dégoûtaient les hommes qui ne pouvaient s’empêcher de soupirer en comparant la présentatrice à la femme qui leur servait à manger. Une vraie pimbêche tout simplement.
C’est d’ailleurs à Safrania (où la température environnant les 28 degrés offrait un ciel dégagé et … Oui bon chut) que nous retrouvont une jeune femme dont le physique serait parfait pour présenter la météo, mais dont le Q.I était nettement supérieur que ces donzelles qui passaient leur vie devant un mur bleu. C’est d’ailleurs pour ça qu’en les voyants elle ne pouvait s’empêcher de beugler :

- Mais faites taire cette grosse vaaaaaaaaache !!! Oh pitié, elle m’écoeure, sale truie arrête donc de faire des audiences avec ton décolleté ! Dégaaaaaaageuuuuh !

Oui bon là c’est sûr qu’on dirait que le Q.I n’est pas si haut que ça, mais aussi le matin, la jeune femme était quelqu’un d’assez… Déplacée disons. Celle-ci était allongée, non, affalée dans son canapé en cuir noir d’une valeur si grande qu’il était impossible d’estimer sa valeur exacte. Sa tête était enfoncée dans un coussin, ses cheveux étaient collés au canapé à cause de l’électricité provoquée par ses mouvements dignes d’une otarie en train de se rouler par terre. L’écran de télévision était encastré dans le mur et était d’une taille supérieure à la norme, des lampes ici et là étaient posées pour éclairer la pièce car les rideaux et soie était tirés histoire que la lumière du jour ne pénètre pas dans la pièce car trop agressive pour les yeux délicats de la jeune femme.
Le Majordome de la dame (complètement dans le coltard disons-le) termina d’essuyer la vaisselle en cristal avant de rejoindre sa patronne pour lui suggéré quelque chose afin d’arrêter ses beuglements :

- Si je puis me permettre madame, il vous suffit de prendre la télécommande sur la table basse devant vous et de changer de chaîne ou d’éteindre la télévision.

La jeune femme poussa un soupir et un léger grognement avant de lever son bras faiblement et de gigoter sa main en direction de la télécommande puis d’abandonner en laissant tomber son bras sur le sol. La seule chose qui sortit alors de la bouche d’Alehandra ne fut non pas un filet de bave mais plutôt une plainte du genre :

-… Trop loin.

Le majordome poussa alors un soupir et saisit la télécommande avant d’éteindre la télévision d’un geste sûr puis de reposer la télécommande au même endroit qu’elle était posée. La jeune femme poussa un "Alfreeeeeeeeeeeeed t’es pas drôle…" digne des enfants de bas âge avant de se relever et de pousser un soupir assez peu féminin. Le majordome ouvrit alors une bouteille de vin et remplit un verre à pied avant de le proposer à sa patronne. Celle-ci esquissa un sourire et saisit le verre avant de le boire cul sec. Elle reposa alors le verre et se leva de son canapé, vêtue d’une grande chemise à moitié ouverte lui tombant jusqu’aux genoux. Ses cheveux en bataille étaient tellement entremêlés que l’on pouvait les comparés à une botte de paille. Alehandra se gratta la tête et s’étira de tout son long avant de remercier son majordome et de le féliciter pour sa "capacité à trouver les mots justes" avant de se diriger vers la salle de bain dans un bâillement digne des rugissements d’un Brouhabam. Et oui, voici une matinée comme les autres chez madame Aghaso, il est donc nécessaire de dédier une minute de silence pour le majordome qui endure cette jeune femme chaque jour.

… Et voilà c’est suffisant. Revenons à nos Wattouat. La jeune femme referma la porte de la salle de bain derrière elle et après s’être dévêtu rentra dans la baignoire déjà remplie au préalable par Alfred, mousseuse à souhait et dont l’eau était à exact température. La jeune femme plongea la tête et s’installa convenablement tout en poussant un soupir de décontraction avant de se prélasser dans sa baignoire parfumée à la lavande. Ah oui, il fait bon d’être quelqu’un de fortuné, surtout pour se prélasser dans une baignoire parfumée au réveil, se shampouiner les cheveux avec un produit haut de gamme et avoir la peau douce et hydraté sans le moindre effort. Cachée derrière un rideau de soie tout en chantonnant une petite musique, la jeune femme se prélassa dans sa baignoire pendant que l’une de ses servantes lui posa ses habits sur l’une des tables à côté avant de ressortir discrètement.
La jeune femme acheva de se savonner et de se rincer avant de sortir de sa baignoire et de s’enrouler sa serviette en coton.
Quelque 30 minutes plus tard la jeune femme sorti de la salle de bain coiffée, vêtue d’une robe cintrée et serrée, moulant ses formes généreuses et féminines. Alfred salua alors sa patronne en lui vantant sa beauté matinale avant de se diriger dans la cuisine pour préparer le repas.

La jeune femme quant à elle se dirigea vers son bureau et s’installa sur son siège en cuir avant d’allumer son ordinateur à 3 écrans (oui une femme d’affaire ne compte pas vous savez). Tout en regardant les articles proposés par un magasin de chaussure haut de gamme (vous ne pensez quand même pas qu’elle travaille), la jeune femme répondit à Alfred qui frappait à la porte :

- Téléphone Madame, il s’agit d’un certain monsieur Gustave.

La jeune femme saisit alors l’objet et répondit avec une voix féminine et forte à la fois :

- Alehandra j’écoute.

- Oui bonjour madame, monsieur Gustave Underbloob à l’appareil.

Ah oui Gustave Underbloob, un home d’affaire vendeur de chalet en montagne. Il s’agit d’un home à moustache et dont le corps est plus rond qu’autre chose. Mais derrière cette apparence et cet accent insupportables se cache un excellent négociateur qui obtient toujours ce qu’il désire, enfin avec la plupart de ses acheteurs. Pour Alehandra c’est différent puisqu’elle fait partie du comité et que du coup le chalet le plus grand lui appartient et ce gratuitement. Et oui c’est ça la classe, mais ce genre de prestige n’est réservé qu’aux personnes de haut rang ! *Rire démoniaque* Oui bon bref, revenons à la discussion.

- Je vous appelle car notre maquette est bientôt terminée et nous avons besoin de vos grandes connaissances en matière de terrain pour nous donner vos meilleurs conseils.

La jeune femme afficha alors un visage surpris et presque répugné par l’annonce du drôle de bonhomme rond :

- Attendez attendez, vous voulez me dire que JE vais devoir faire le déplacement ? Vous vous moquez de moi ?

- Oooh je savais que vous alliez dire cela, alors pour vous rassurer, une petite surprise vous attend dans votre chalet ! Nous vous attendons cet après-midi vers 15h30 ! *clic ! dûûût dûûût*

La jeune femme jeta le téléphone par la fenêtre et se leva de sa chaise tout en hurlant :

- Espèce de sale petit pruneau farci ! Tu vas voir la surprise où je vais te la mettre vieux bouc décrépi !

- Je vais préparer un hélicoptère.

Alfred salua alors et sorti de la salle avant de demander à une servante d’aller chercher le téléphone dans le jardin. La jeune femme vociféra quelques insultes à nouveau avant de sortir de son bureau tout en annonçant à un serviteur de commander toutes les paires de chaussures affichées sur la page internet ouverte sur l’écran de son ordinateur. Pendant ce temps, la jeune femme sortie dans sa véranda et aperçue son Rapion s’amuser avec une chaîne en or. En effet elle avait capturé cette petite bestiole lors d’un concours de capture à Doublonville, sans y avoir participé mais bon ce n’est qu’un détail. Le petit pokémon était extrêmement rare à cause de sa peau d’une couleur différente et brillante à souhait. Qui plus est, le Rapion avait une vraie passion pour les bijoux et l’or et ce n’est pas sans surprise de le retrouver avec une bague avec un diamant entre les pinces. Enfin bon, le caractère du pokémon avait plu à la jeune femme et celle-ci l’a donc ajouté à sa petite équipe car il est toujours distrayant de l’observer.

Alfred rejoignit alors sa patronne, muni d’un plateau en argent où était posé le repas préparé pour la jeune femme. Celle-ci remercia son fidèle majordome et commença son excellent repas en compagnie de Rapion dont lui aussi le repas était servi sur un plateau d’argent. Et oui, même s’il s’agit de pokémon la qualité leur est quand même servie !
Après avoir bu une dernière gorgée de vin, la jeune femme reposa le verre et aperçue alors une servante approcher en déclarant que l’hélicoptère en destination d’Acajou était prêt à décoler. La jeune femme se leva alors et prit avec elle Qulbutokette ainsi que Porygon-Z et Rapion histoire d’avoir de quoi se défendre. Quand on est l’une des femme les plus riche du monde pokémon, il vaut mieux bien être encadré car le nombre d’agression quotidienne peut s’élever très loin. Après avoir saisi son sac et son portable, la jeune femme se dirigea sur le toit de sa villa pour rejoindre l’hélicoptère. Le conducteur faisait les préparatifs de l’appareil tandis qu’Alfred s’assurait de l’itinéraire à prendre. La jeune femme passa son sac à main sur son épaule avant de mettre ses lunettes de soleil et de s’installer dans l’engin. Le conducteur fit de même et donna un casque à Alehandra avant de s’attacher et de mettre en route l’hélico. Les hélices commencèrent à tourner, puis allèrent de plus en plus vite avant de se mettre complètement en marche, faisant s’élever l’appareil au-dessus du sol. Alfred s’écarta et salua sa patronne avant de retourner à ses occupations.

L’engin s’envola de plus en plus haut et parti en route rapidement. Le paysage qui se dévoilait était magnifique, on voyait la ville de Safrania s’écarter et devenir de plus en plus petite, tandis que le mont Sélénite se rapprochait de plus en plus. Les grandes plaines se déroulaient sous l’hélicoptère, on voyait ici et là des troupeaux de Tauros ou alors des Roucoups voler ici et là dans la forêt de Jade. Oui pour toute personne dont ce voyage était une première, il s’agissait d’un trajet sublime et plein d’émerveillements, mais dans le cas d’Alehandra, il s’agissait d’un simple trajet de routine. Une fois avoir passé la chaîne de montagne séparant Kanto de Johto, l’hélicoptère se dirigea vers Acajou, la destination prévue. Cependant la jeune femme fut étonnée en remarquant que l’hélicoptère ralentissait peu à peu avant d’atterrir lourdement sur le sol. Alehandra enleva son casque, se recoiffa un minimum et se tourna vers le conducteur, affichant une mine assez effrayante :

- Pourquoi on s’arrête ? Je veux une raison valable ou alors je pense que ma main vous frappera si fort que votre tête tombera sur le sol.

Le conducteur s’excusa et déclara timidement :

- Je… je crois qu’il n’y a plus de carburants, le dernier chauffeur a dû se tromper en faisant le plein.

La jeune femme leva un sourcil et sorti de l’hélicoptère en claquant la porte :

- Très bien ! Puisque je suis entouré d’incapables même pas foutus de conduire un hélicoptère, je vais y aller à pied ! Et vous ! Vous êtes renvoyé ! Abruti.

Alehandra prit son sac et en sortie des bottes dont les talons étaient moins grands que ceux des chaussures qu’elle portait actuellement. Et bah oui il faut savoir se préparer à toute les éventualités et pour marcher en montagne des talons aiguilles c’est pas ce qu’il existe de plus pratique ! Une fois avoir changé de chaussures, la jeune femme ignora les excuses et les mises en garde de son ancien chauffeur et parti en direction d’Acajou, seule et armée d’un sac à main en cuir. Une vraie femme sait se débrouiller avec un simple sac ! Les femmes qui ont peur en pleine forêt en montagne et seule ne sont pas de vraies femmes, se sont encore des gamines sans cervelles.
La patronne traversa donc une grande plaine pour arriver devant un immense lac, celui-ci reflétait la lumière du soleil, l’endroit était très joli et générait l’émerveillement dans tout esprit simplet capable d’aimer de voir –

- … de la flotte.

Oui donc de l’eau quoi. Ahlàlà quelle mauvaise journée, comment pouvons nous en arriver jusque là alors qu’on est une femme parfaite en tout point de vue ? Tss, et maintenant il fallait trouver le chemin pour arriver jusqu’au chalet où attend ce cher Gustaaaave et ses 150 kilos en trop. Ah vraiment, il va passer un mauvais quart d’heure celui-là avec sa pseudo surprise.


Tiens ? La jeune femme se retourna et aperçue quelque chose en train de bouger dans l’herbe. Ah ! C’était encore cet abruti de conducteur qui avait peur de se perdre. Vraiment mais qu’a t’elle fait pour mériter un boulet pareil ?

- Mais dégagez vous êtes renvoyé j’ai dit ! Je ne reviendrai pas sur ma décision, vous êtes un boulet et vous me coûtez cher alors allez-vous faire bouffer par des pokémons sauvages et ne m’embêtez plus !

Alehandra tourna le dos et sorti son portable avant de faire le numéro d’Alfred. Mais il y avait juste un problème…

- Pas de réseau, fait chier.


- Je vous ai dit de pa- Hein ?

[HRP: L'endroit de la capture se situe entre Ebenelle et Acajou mais comme il n'existe pas de "Vers Ebenelle" je l'ai mis à la Route de Glace, mais de toute façon Tomy est au courant.]

Un écureuil… Un simple écureuil dont l’apparence chétive faisait croire que son Q.I était l’égal de celui d’une pantoufle. Mais bon voilà, passer une journée de merde, se perdre au milieu des montagnes, être obligé de rejoindre un gros pâté qui ne pouvait s’empêcher de sourire bizarrement en regardant votre poitrine, être entouré d’incapables même pas foutus de faire le plein d’un hélicoptère et maintenant croiser son regard avec un Pachirisu qui vous regardait en vous fixant avec ses yeux larmoyants dignes des plus mignonnes créatures du monde ! Il est vrai que toute les filles seraient attendries face à un pokémon de ce type, qui ne fonderait pas face à cette petite bestiole dont le pelage était si doux qu’on pourrait l’utiliser comme écharpe, dont les yeux humides feraient fondre n’importe qui ? Très peu de personnes en effet… La jeune femme, quant à elle, resta immobile face au petit pokémon qui la fixait en lui affichant un sourire digne d’une peluche tout en poussant des petits couinements histoire de fragiliser le cœur d’Alehandra afin de la pousser à le prendre dans les bras ? Et qui ne réagirait pas à ce genre d’appel ? Personne, mais chacun peut réagir de façon différente, comme Alehandra par exemple :

- Dégage de là vermine.

Le petit pokémon ne s’attendait sûrement pas à ce genre de réaction et fut surpris de voir le pied de la jeune femme shooter dans sa tête et le pousser dans le lac se trouvant juste à côté. Quelle horreur n’est-ce pas ? Oui bah si vous êtes étonnés de voir ce genre de comportement il est inutile de continuer de lire ce rp car chez Alehandra, c’est quotidien de shooter dans la tête des pokémons mignons à coup de bottines. Et donc après cet interlude, la jeune femme poussa un soupir et observa le petit écureuil fuir les Carvanha qui avaient apparemment envie de se faire un buffet avec Pachirisu comme plat principal…
La patronne passa sa main dans ses cheveux avant de faire demi tour histoire de retrouver l’abruti pilote d’hélicoptère, bah oui hein il était déjà bien boulet, mais il avait toujours une chance de trouver le chemin menant à Gustave. Lorsque la jeune femme rejoignit l’hélicoptère, elle découvrit son chauffeur en pleine dépression en hurlant qu’il était à la rue et que sans argent sa vie était fichue etc etc… Un simple d’esprit quoi, qui est prêt à se suicider lorsqu’il perd son travail. Oui donc histoire de l’utiliser au mieux, la jeune femme se servira du sens de l’orientation de son cobaye et le virera une fois arrivé à destination…

- Bon alors qu’est-ce que vous faites là ! Je vous attends pour me conduire jusqu’à chez cet abruti d’Underbloob ! Qu’est-ce que vous faites assit là hein ? Allez debout fainéant !

La jeune femme attrapa son chauffeur par le col et le jeta par terre histoire de le stimuler un peu, avant de se mettre en route. Bah quoi, vous croyez vraiment que la jeune femme ne connaissait pas le chemin ? Mais attendez, on parle d’Alehandra Aghaso, la plus grande des femmes d’affaire ! Mais bon histoire d’avoir quelqu’un à insulter et à rabaisser sous la main, autant prendre le plus proche. D’ailleurs, celui-ci se releva et remercia sa patronne avant de lui indiquer le chemin avec la plus grande application, espérant sauver son travail. C’est beau la naïveté, et en plus c’est gratuit. La belle, que dis-je, la magnifique patronne s’amusait donc à jouer avec les nerfs de son guide en se plaignant d’avoir mal au pied, ainsi que de la chaleur et du soleil qui allait lui décolorer ses habits fragiles.
Le jeune guide s’était même proposé à porter sa patronne sur le dos, mais celle-ci avait refusé froidement en se plaignant de la tenue du chauffeur qui n’était pas propice à sa stature de femme d’affaire. Cherchez pas, c’est une femme, ses caprices sont incompréhensibles…
Qui plus est, l’hélicoptère s’était posé au mauvais endroit, sans réseau, il est difficile de joindre quelqu’un pour qu’il vienne secourir Alehandra (l’autre on s’en fou c’est un larbin), même les coups de portables sur un rocher n’arrangeaient pas la chose, autre contraire, plastique VS rocaille, on sait tout de suite qui gagne.

- … C’est décidé en rentrant à Safrania, j’achète l’entreprise téléphonique et je vire le patron de la société.

À ses mots, la jeune femme mit un coup de grâce à son téléphone en l’explosant littéralement contre la montagne, avant d’en sortir un deuxième de son sac, bah oui il faut toujours prévoir un plan B en cas de téléphone fragile. Comment ça c’est n’importe quoi ? Bah oui mais bon, une femme d’affaire fait toujours n’importe quoi, c’est ce qui la rend riche, bande d’amateurs.

- Madame, la maison de Gustave Underbloob se trouve sur l’autre versant de la montagne, nous devrions y arriver d’ici une vingtaine de minutes.

- Ferme là et marche, je t’ai demandé de me guider, pas de parler.

Vraiment insupportable hein ? Oui, c’est ce qui fait le charme de la dame aux airs d’impératrice et c’est ce qui effraie beaucoup de gens. La question est comment Alfred parvient à survivre en compagnie de sa patronne ? Peut-être qu’il est sourd, ou alors chaque soir il se défoule sur un punching ball aux allure de la jeune femme. Le travail de majordome peut se révéler vraiment cruel quelquefois n’est-ce pas ?
La jeune femme ornée de ses lunettes de soleil et de son chapeau s’assit alors sur un rocher histoire de reposer ses petits pieds fragiles (mais musclés à force de donner des coups de pieds aux fesses à ses sujets). Mine de rien, Alehandra était assez endurante et très sportive. Non pas que le sport soit une passion, loin de là, mais étonnement, avec le peu d’activité physique qu’elle exerce, la jeun femme se révélait être une athlète assez impressionnante… Sûrement à force d’hurler sur ses serviteurs, ça doit muscler plus vite qu’on ne le pense. Ah, la seule chose qui manquait à se panorama de randonnée était une bouteille d’alcool, histoire de digérer tout ça…

- Vous n’avez rien à manger avec vous ? J’ai faim.

Le jeune conducteur sorti alors une barre de céréales (issue d’une sous-marque en plus !) de son sac et la proposa à sa patronne. Celle-ci mima une expression de dégoût et sortit un petit paquet de cookies préparés par Alfred. Bah oui, autant demander à quelqu’un avant de sortir son propre goûté, sinon quelle est l’utilité d’avoir un laquais ? Je vous le demande. Le guide poussa un soupir discret et lança sa barre de céréale du haut de la montagne où ils se trouvaient, la mauvaise foi de sa patronne lui avait coupé l’appétit. Mais aussi c’était sa faute si maintenant ils étaient là où ils sont maintenant ! L’hélicoptère c’est lui qui le conduit non ? Alors qu’est-ce qu’il a à se plaindre ce truc là…
La jeune femme se releva alors :

- Allez en route ! Vous vous êtes assez reposés.

Les deux personnes se remirent en route et se dirigèrent en direction de la maison de GustaAaAve. Seulement, le pseudo guide de la jeune femme n’avait pas prévu un éboulement ressent, bloquant ainsi la jeune femme de plus en plus impatiente et le conducteur prêt à péter un câble à cause de sa peur de se faire étrangler par sa boss.

- … Vous êtes un vrai boulet, j’ai jamais vu ça. Bah alors qu’est-ce que vous attendez ! Trouvez un moyen de passer, je vous attends là !

Le guide s’exécuta et partit presque en courant, histoire de fuir le courroux de sa boss, ou de fuir sa boss tout court… C’est dur la vie de larbin.
Pendant ce temps, la jeune femme s’installa sur un rocher et sortit sa trousse à maquillage, histoire de se refaire une beauté après tant d’efforts. Hop, une petite touche de fond de teint ici et là, du crayon sous les yeux et hop, fraîche comme l’été et prête à insulter tout le monde !
Soudain, un bruit survint au milieu des rochers, il s’agissait sûrement du guide qui n’avait rien trouvé…

- Si vous n’avez rien trouvé je vous jure que je vous déchire la tête.

Dit-elle sans se retourner, et sans savoir que derrière elle, ce n’était pas son fameux larbin, mais une gentille bestiole assez intriguée par la venue de la jeune femme dans un endroit aussi reculé qu’ici.

[HRP : Post de caca mais je t’avais dit que le matin c’était mieux pour écrire XD]

Lorsqu’on est une des femmes les plus riches de la région, on prend forcément un air méprisant et vraiment chiant (pour ne pas mesurer les mots). Alehandra n’échappait pas à la règle et se trouvait être une vraie grosse feignasse, énervante, trop riche pour être insultée et horriblement diabolique. Cela faisait plusieurs heures maintenant qu’elle était coincée dans la montagne, suivie d’un boulet de service qui ne connaissait rien à l’endroit et traînant un hélicoptère en panne. Ah vraiment, il y a des jours où il ne vaut mieux pas se lever, surtout si c’est pour finir coursée par une horde de crottes métalliques sans aucune valeur dans un coin paumé, bloqué par un éboulement. La jeune femme avait quand même gardé son sang-froid et avait envoyé son souffre douleur chercher un autre passage pendant qu’elle se reposait, bien qu’elle n’était aucunement fatiguée, mais c’est juste le plaisir de s’asseoir tandis que d’autres bossent qui est agréable.

La jeune femme en était cependant arrivée à rencontrer un groupe de Galekid dirigés par un Rhinocorne peu sympathique, à voir la façon dont il fixait la patronne de la Sylph SARL. Cette dernière, comprenant que le conducteur d’hélicoptère n’était pas là, se leva de son rocher et se tourna pour voir les pokémon qui la fixaient et étaient prêts à attaquer. Un silence pesant s’installa dans toute la montagne, la jeune femme regardait d’un air "c’est quoi ça encore" les bestioles qui lui faisaient face et se décida d’agir enfin, pour éviter d’être dévorée par des petits bouses en ferraille :

- OOOOOOOOH ! Le conducteur ! Je me fais attaquer ! Vous attendez quoi pour m’aider !

… Quelle femme horrible, vraiment elle mériterait de se prendre une bonne paire de claque pour qu’elle se réveille un peu. Alehandra leva la voix à plusieurs reprises, se demandant si l’autre allait bientôt venir l’aider. Comment ? qu’importe, c’était à lui de le faire, il avait oublié de mettre du carburant dans son engin, maintenant à lui de payer les pots cassés !

- Oh ! Bougez-vous ! Je vais pas rester ici un quart d’heure non plus !

La jeune femme fit un signe de la main aux pokémon pour leur demander d’attendre quelques secondes. Oui, déformation professionnelle, elle se voyait au-dessus de tout ça et pensait que même les pokémons n’allaient rien lui faire tant qu’elle ne donnerait pas l’autorisation. La patronne recula de quelques pas, les bras croisés, cherchant du regard si son boulet allait bientôt venir pour la sortir de ce pétrin (dans lequel elle s’était fourrée toute seule hein). Non, vraiment, ça paye bien, mais c’est vraiment trop dangereux de bosser avec une donzelle pareille…

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GYAAAAAAAH, mais faites la pendre cette pauvre folle ! Non seulement elle vire des gens pour les rembaucher juste après, mais en plus elle exploite ses employés comme des esclaves ! Le conducteur d’hélicoptère était parti se perdre dans la montagne pour trouver un autre chemin afin que sa patronne puisse passer de l’autre côté de la montagne. Foutu éboulement ! Pourquoi est-ce qu’il est tombé maintenant ! Sans ça ils seraient déjà arrivés chez ce gros pâté de Gustave Underbloob à la *** ! Et puis en plus il avait oublié de mettre du carburant dans son hélicoptère ! Mais c’est pas possible d’avoir une poisse pareille ! Mais pourquoi ! POURQUOI LUI ?! Il avait été gentil avec sa famille, offert de l’argent à des associations et avait acheté une maison écolo ! Alors pourquoi devait-il se trouver seul avec cette vieille harpie tyrannique et sans aucun état d’âme ! Il faut la brûler c’est une sorcière et rien d’autre ! Aaaaaah mais vraiment hein, s’il le pouvait, notre cher ami le conducteur creuserait dans la montagne avec le cher visage délicat de sa patronne !

L’homme marchait depuis plusieurs minutes, il avait faim et avait mal aux jambes mais se disait qu’une fois finie, il pourrait partir de cet enfer. Le conducteur arriva alors au bout d’une falaise et remarqua un panneau qui avait été noyé par la végétation, ce dernier préconisait de ne pas marcher en ce lieu sans pokémons car il s’agissait d’une réserve à Galekid et autres créatures montagnardes. Le conducteur eu alors une vision et vit sa chère patronne se faire déchiqueter par un Galeking ou se faire empaler par un Rhinoféros. Non, ce n’était pas bien de penser ça, après il allait être viré et soupçonné de non assistance à personne en danger… Enfin, faut-il déjà qu’elle soit en danger la Alehandra, parce qu’avec son cœur de pierre, ils la confondront peut-être avec un simple rocher…

- OOOOOOOOH ! Le conducteur ! Je me fais attaquer ! Vous attendez quoi pour m’aider !

Le cri résonnait dans toute la montagne. L’homme sursauta et comprit que sa patronne n’allait pas entrer dans la famille des minéraux. Il fit immédiatement demi-tour, se força à courir à travers les roches et la végétation et arriva essoufflé sur un rocher qui surplombait la scène où sa patronne en était l’actrice principale. Elle ne paraissait visiblement pas inquiète et faisait comme si de rien était, tout en appelant son cher et tendre conducteur qui lui viendrait en aide. L’homme dévala la paroi rocheuse et arriva enfin prêt de sa patronne qui parue presque déçue de voir son larbin arriver.

- Tout va bien madame ?

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Bon il attendait que la neige tombe l’autre macaque conducteur de ventilateur ? Non mais vraiment, sa boss risquait sa vie face à une horde de monstres affamés, et lui il prend tout son temps, cueille des fleurs et adoptes des nains pour construire une maison champignon. Franchement, qui avait bien pu recruter quelqu’un d’aussi stupide ? Ah oui, évidemment c’était elle-même, mais bon, l’erreur est humaine, sauf quand elle vient d’ailleurs.
La jeune femme tourna la tête et aperçue son employé en train de dévaler une paroi rocheuse afin de venir en aide à sa chère patronne. Cette dernière poussa un soupir d’agacement et ne fit pas attention à ce que lui disait son larbin avant de pointer du doigts les Galekid qui étaient visiblement intimidés par le comportement de leur adversaire :

- Ces choses menacent de m’attaquer, vous attendiez quoi ? Que je me fasse dévorer ? Bougez vous un peu bon dieu ! Et débarrassez-moi de ces bestioles ! Vous avez un pokémon non ? Alors servez-vous en !

L’homme se retint de frapper sa patronne et sortit une sphère de sa poche avant de la lancer en l’air. La pokéball s’ouvrit et fit apparaître dans un éclair blanc un chien parcouru d’électricité qui circulait dans sa fourrure bleue et jaune. Le pokémon poussa un cri d’intimidation et se positionna pour entamer le combat. La jeune femme eut une expression d’étonnement sur son visage et déclara aussi délicatement soit-il :

- Vous appelez ça un pokémon ? HA, ce n’est qu’un simple toutou ! J’espère que vous l’avez bien dressé, je n’ai pas envie que ma vie dépende d’un clébard de la sorte.

Plus désagréable, tu meurs. L’homme, s’il le pouvait, prendrait un tronc d’arbre et jouerait au baseball avec sa patronne, si seulement c’était possible ! au moins une fois dans sa vie misérable ! Tout en imaginant la scène, le conducteur d’hélicoptère se plaça devant sa boss pour la protéger d’une éventuelle attaque et ordonna à son pokémon :

- Elecsprint ! Utilise une attaque Coud’Jus !

Le chien électrique poussa un hurlement avant d’emmagasiner de l’électricité dans tout sa fourrure. Peu à peu, l’attaque prit de l’ampleur et entoura le pokémon d’une puissante aura d’éclairs fouettant le sol dans tous les sens. La jeune femme poussa un soupir et déclara que sur des pokémons tels que des Galekid, une attaque électrique ne sera pas très puissante et qu’il fallait mieux une attaque eau, mais comme son conducteur n’était pas assez doué pour avoir une attaque eau sous la main, il se contentait d’une attaque électrique, point à la ligne.
Le pokémon relâcha toute la puissance accumulée et foudroya les 4 petits Galekid adverses. Ceux-ci se prirent l’attaque de plein fouet et disparurent dans un nuage de poussière qui avait été soulevée par l’onde de choc de l’attaque.

Alehandra sortit un mouchoir de son sac et le posa sur sa bouche délicate afin d’éviter que ses voies respiratoires ne soient altérées par cette poussière désagréable. Le geste s’accompagnant une délicate insulte pour son conducteur, ce dernier n’y pris plus aucune attention et s’assura que l’attaque avait correctement blessé les pokémons et adverses et pourquoi pas les paralyser.

Rp Abandonné

5 229 mots.