Le Deal du moment :
Code promo Nike : -25% dès 50€ ...
Voir le deal

 

 Gwendolyne Stappleton - Bouclettes, argent et porcelaine

Aller en bas 
AuteurMessage
Gwendolyne StappletonCivile

Gwendolyne Stappleton


Nombre de messages : 61
Rps en cours :
Visite au manoir (Elias)
Un doux parfum d'aventure

Gwendolyne Stappleton - Bouclettes, argent et porcelaine Empty
MessageSujet: Gwendolyne Stappleton - Bouclettes, argent et porcelaine   Gwendolyne Stappleton - Bouclettes, argent et porcelaine EmptyMar 25 Mai 2021 - 12:23

Gwendolyne Stappleton


Bienvenue chez la Dame de Cœur.


Origine de l'avatar : Celestia Ludenberg / Dangan Ronpa


Présentation générale


Âge : 20 ans


Taille : 1m59


Région d'origine : Inconnue


Groupe principal

Hors-la-loi

Groupe secondaire

Civile



Équipe pokémon




Cerbère


Niveau 45
  • Lance-Flammes

  • Machination

  • Coup Bas

  • Hurlement


Talent : Torche


Lorsque le Pokémon est touché par une capacité de type Feu, il absorbe la chaleur pour renforcer ses propres capacités Feu.








Princesse


Niveau 20
  • Vaste Pouvoir

  • Coup d'Main

  • Voix Enjôleuse

  • Aromathérapie


Talent : Créa-Psy


Le pokémon crée un Champ Psychique au moment où il entre au combat.




Présentation physique


Un sourire…



« Accrochez-le quelque part, le temps qu’il sèche. Daniella se chargera d’aller le récupérer un peu plus tard. »

Je me retourne, interpellée par la voix provenant du couloir à l'extérieur. La porte du cabinet s’ouvre quelques secondes plus tard et laisse entrer une petite demoiselle vêtue de noir. De loin, tout porte à croire qu’il s’agit d’une enfant, mais sa démarche raffinée me rappelle aussitôt à qui j’ai affaire. Celle-ci remercie poliment son majordome d’un signe de la main et le laisse fermer la porte derrière elle. Nous voilà toutes les deux seules.

Je me présente, journaliste, venue pour l’interview. Elle me répond par un aimable sourire et m’invite poliment à m’asseoir sur l’un des fauteuils en velours situé près de la fenêtre. Je la regarde s’installer à son tour, prenant soin de rabattre convenablement sa robe à froufrous pour ne pas la froisser. Elle me demande en penchant doucement la tête si je désire du thé. Sa voix dégage une telle confiance que je réponds maladroitement. Elle ne réagit pas à mon acquiescement et lance la conversation, tandis qu’à ma grande surprise une femme fait irruption dans la pièce par une entrée dérobée, poussant devant elle un service à thé en porcelaine.

Nous sommes servies, mon hôte adresse un hochement de tête reconnaissant à la servante qui, sans un mot, quitte la pièce aussi rapidement qu’elle y était entrée. Gwendolyne, elle, continue naturellement la conversation sans jamais me quitter des yeux. Un regard que malgré moi je ne peux m’empêcher d’esquiver, tant bien que mal, m’obligeant à fixer ses petites jambes sagement serrées, recouvertes par un collant noir et décorées à leur bout par des souliers rouges dont les petites talonnettes viennent sans doute compenser une taille légèrement inférieure à la moyenne.

Depuis le début de notre conversation, mon interlocutrice reste parfaitement immobile. Ses petites mains blanches tranchent avec la couleur de sa robe sur laquelle elles sont posées quand elles ne viennent pas s’enrouler avec finesse autour de la tasse de thé. Le simple fait d’observer son geste au détour d’un léger silence provoque en moi une vague de frissons jusque dans ma nuque.

Au même moment, un rayon de soleil vient s’inviter doucement entre nous. Alors que je finis tout juste de prendre ma gorgée, je lève les yeux, et me retrouve face, l’espace d’un instant, à une image que seul un portraitiste de renom saurait mettre dans un cadre. Mon hôte passa alors sa main dans ses longs cheveux noirs, et par son geste anodin, apporte un ultime détail à ce tableau à jamais gravé dans mon esprit.

Je parviens alors à sortir de ma rêverie, surprise de sentir une chaleur inattendue dans mes joues. Notre conversation touche à sa fin, mademoiselle Stappleton dépose alors sa tasse dans sa soucoupe et se lève de son fauteuil. Elle époussette sa robe afin de chasser de potentiels plis disgracieux puis m’invite à la suivre. Je ne m’oppose pas et me lève à mon tour, m’offrant une vue plus complète sur l'arrière de la coiffure de mon interlocutrice ainsi que la grande complexité de son élaboration.

Nous allons pouvoir commencer l’interview. J’envoie un message à l’équipe de tournage qui nous attend dans une autre partie du manoir pour avertir de notre arrivée. J’en profite pour préciser qu’il ne sera pas utile de maquiller notre invitée. Un homme en costume nous ouvre alors la porte du cabinet. Nous sortons, mademoiselle Stappleton et moi, qui la suit docilement.



Présentation psychologique


… peut en cacher un autre.



Je peux plus respirer. Mes poumons brûlent, ça me fait un mal de chien. Il y a de la flotte partout, j'essaie de sortir, mais les cordes m'empêchent de bouger. Je commence à plus rien voir, à plus rien entendre. Et à chaque fois que je pense que ça y est, je vais y passer, on me tire en arrière. Je tousse, je crache toute l'eau que j'ai avalée, c'est dégueulasse. Puis on me jette par terre. Il fait noir, je crève de froid, je suis trempé. J'ai la gueule en sang, ils ont dû me péter le nez.

On nous avait dit d'aller foutre le bordel dans ce manoir, casser des trucs, voler ce qu'on voulait. C'était de la tune facile, alors avec les potes on a pas réfléchi et on y est allé dans la nuit. Y avait des fenêtres ouvertes, on est entrés par là sans faire de bruit. On s'est dit qu'on allait bien s'amuser, y avait de quoi faire faut dire. Puis au bout d'un couloir on a vu une bonne femme. Mon pote a essayé de lui foutre la trouille et il lui a chopé le bras. Et là, putain, j'ai compris qu'on avait fait une connerie. Elle lui a éclaté la tronche contre le mur, devant nos yeux. La fenêtre derrière nous était déjà refermée.

On avait foutu les pieds en enfer. Et la grande patronne portait de la dentelle.

Depuis tout à l'heure qu'on me fout la tête sous l'eau, elle est là, assise dans son siège. Elle a l'air de s'emmerder. Quand elle a débarqué, j'ai cru que c'était une blague, mais j'ai vu dans ses yeux que c'était pas le cas. Elle me regarde de haut, et quand je réponds à ses questions, elle sourit. Y a pas de cœur en elle, tous ses froufrous, sa coiffure, c'est juste pour décorer un monstre. À chacun de ses mots j'ai l'impression de sentir un couteau se planter en moi avant d'être remué, encore et encore, pour faire couler le plus de sang possible. Je suis par terre, ligoté, tabassé, mais quand je lui parle, on m'oblige à me mettre à genoux, quitte à me tirer par les cheveux pour que je la regarde.

Je suis au bout du rouleau. Ça doit faire des heures maintenant, j'en sais rien, j'ai même plus la notion du temps. Elle n'est pas arrivée il y a si longtemps, je crois. Elle veut savoir qui m'a demandé de venir attaquer le manoir. Je réponds que j'en sais rien, ça lui plaît pas. J'ai l'impression de me faire charcuter dès qu'elle se met à parler. Au moindre mouvement de tête, je me prends un coup de pied dans le bide, et elle ne réagit même pas. On me pose de nouvelles questions, je ne sais pas quoi répondre. Je finis par pleurer, je dis ce que je sais, comme un con. J'ai besoin de fric, je fais ça, parce que je sais rien faire d'autre. On me vide alors la cuve d'eau sur la tronche. J'en peux plus, je tombe par terre.

Puis je sens des doigts brûlants approcher mon menton. Quand j'ouvre les yeux, je la vois elle, juste devant moi. Elle s'est accroupie pour me parler. Ni sa robe, ni ses cheveux me touchent, seuls ses doigts blancs me transpercent le bas du visage. J'arrive plus à respirer. J'ai peur. J'ai jamais eu aussi peur. Alors elle ouvre la bouche. Elle ne me parle qu'à moi. Ses mots entrent en moi et me réchauffent, tout doucement. Je n'arrive même plus à l'écouter, je ne fais qu'hocher machinalement la tête. C'est la mort qui me donne une seconde chance. Puis elle s'en va et me laisse, sans me regarder. Elle aurait pu me tuer. N'importe qui dans ce manoir aurait pu le faire.

Je la regarde s'éloigner et quitter la salle. Au même moment, on me met un truc sur la bouche. Je n'ai même plus l'énergie de crier. Puis on me tire en arrière jusque dans le couloir. Je la vois, à l'autre bout. Avant de perdre conscience, j'entends pour la dernière fois le son de sa voix.

« Accrochez-le quelque part, le temps qu’il sèche. Daniella se chargera d’aller le récupérer un peu plus tard. »





Histoire



PROLOGUE

Il fait sombre. Terriblement sombre. Vous n’aimez pas rester seule dans le noir, alors vous vous recroquevillez, les yeux fermés, espérant que quelqu’un vous tire de là. Vous ne savez même pas comment vous avez fini dans cette situation. À vrai dire, vous ne comprenez rien de ce qui vous arrive, tout simplement. Et si quelqu’un vous trouve ? Cette simple pensée vous terrifie encore davantage, alors vous vous blottissez et espérez que ce cauchemar s’arrête. Cet endroit, vous y êtes entrée sans le vouloir, vous ne cherchiez qu’un refuge pour vous abriter. Vous abriter de quoi ? D’une chose, qui vous poursuit depuis plusieurs jours. Elle vous guette, elle vous hante, elle détruit tout ce qui vous entoure et prend plaisir à vous voir vous enfuir, sans doute pour continuer de jouer avec vous.

Ici, peut-être, elle ne vous trouvera pas. Alors, vous vous contentez de faire le moins de bruit possible, en espérant, impuissante, que ce monstre vous laisse tranquille. Mais c’est alors qu’au moment où vous vous apprêtez à tomber de fatigue, une voix parvient jusqu’à vous. Votre corps se contracte, vos maux de têtes reviennent. La voix provient de derrière le mur, mais elle se rapproche, doucement, dangereusement, de la porte de votre cachette. Vous oubliez de respirer.

Vous entendez la poignée tourner. La porte s’ouvre alors, dans un grincement à peine distinct. Vous discernez une étrange silhouette se dessiner à partir de la lumière en provenance du couloir. Ce n’est pas le monstre, car lui, personne ne peut le voir, pas même vous. Mais si cette personne vous trouve, elle va probablement vous chasser, comme à chaque fois. Et alors, la chose vous retrouvera, et continuera de vous poursuivre. Vous restez donc cachée, immobile, et vous observez d’un œil la petite ombre qui, après avoir tâté le mur quelques secondes, finit par trouver l’interrupteur.

La lumière jaillit de l’ampoule suspendue au plafond. Vous vous étiez habituée à l’obscurité, alors vos yeux vous piquent, mais désormais vous avez une vision plus claire de la personne qui vient d’entrer. Elle est petite, et jeune. Elle chantonne naïvement et fouille les nombreux petits tiroirs du meuble debout face à elle. Sous son bras, elle tient un coussin rouge. Elle ne vous a pas vue. Avec un peu de chance, elle s’en ira sans même vous avoir remarquée, et vous pourrez continuer de vous cacher. Vous vous contentez donc de la suivre du regard, espérant simplement qu’elle trouve rapidement ce qu’elle cherche. Mais au même moment, vous voyez un tiroir s’ouvrir de lui-même, à quelques centimètres du visage de la jeune personne.

Elle ne comprend pas et regarde le tiroir, les yeux ronds. Vous, vous savez. C’est le monstre. Il est là. Vous ne pouvez pas le voir, mais vous savez qu’il est présent. Il joue avec cette personne. Peut-être qu’il cherche à lui faire peur, à la faire fuir ?

Non. Non, vous avez compris ce qu’il cherche. Il veut révéler votre présence, pour que l’on vous mette dehors, pour que vous soyez à sa merci. Vos membres se pétrifient, la peur vous envahit. Elle ne doit pas vous trouver. Elle ne doit surtout pas vous voir. Heureusement, elle s’est contentée de fermer le tiroir, sans se poser de questions.

*Ding, dong, ding, dong*

Vous sursautez. Qu’est-ce que c’est ? Le son provient de derrière le mur. La jeune personne qui s’apprêtait à recoudre son coussin vient de se lever, l’air confus. Elle se dirige vers la porte, vous la regardez faire, mais au moment où sa main se pose sur la poignée…

*Clic, clic*

La porte refuse de s’ouvrir. La chose ne veut pas qu’elle s’en aille. Elle veut qu’elle reste, pour vous trouver. La personne jette un regard à la pièce. Elle a l’air hésitante, un peu perdue. Vous tremblez, vous n’osez pas ouvrir les yeux. Pourtant, vous finissez par le faire et vous voyez que la personne regarde dans votre direction.

Elle vous a vu. Non, elle ne peut pas. Pourtant elle sait que vous êtes là. Comment est-ce possible ?

« Qui est là ? »

Votre corps se raidit. La voix de l’inconnue résonne dans toute la pièce. Vous ne répondez pas, mais le monstre, lui, profite de la situation. Il ouvre un nouveau tiroir pour prendre la personne par surprise. Maintenant elle n’a plus de doute, elle sait que vous êtes ici. Elle continue de vous appeler, mais vous refusez de répondre. Elle demande à pouvoir s’en aller et s’approche de nouveau de la porte. Vous voulez l’avertir de la présence du monstre, mais celui-ci agit avant vous et tire un énorme coffre en bois jusque devant la porte pour en condamner définitivement l’accès. La personne semble se raviser, manipulée par votre bourreau qui n’espère qu’une chose, que vous vous fassiez repérer.

« Tu as peur, n’est-ce pas ? »

Elle continue de vous parler. Mais elle n’a pas l’air de vouloir vous fuir. C’est la première fois pour vous que quelqu’un réagit de cette manière.

« Tout va bien, d’accord ? Je m’appelle Patty. Est-ce que tu veux bien me dire ton nom ? »

Vous ne répondez pas. Vous ne savez pas quoi répondre. Mais Patty n’a pas l’air inquiète. Elle s’installe de nouveau sur son plan de travail.

« Tu as vraiment très peur… Dans ce cas, je vais rester avec toi jusqu’à ce que tu sois rassuré. Tu veux bien ? Ah ! Je sais, est-ce que tu veux que je te raconte une histoire ? »

La personne se tait quelques secondes. Vous voulez répondre, mais ne savez pas comment. Vous avez toujours peur, mais vous avez l’impression que la chose a quitté la pièce, sans doute pour aller chercher quelqu’un d’autre. Cette idée vous angoisse, mais la voix de la gentille personne vous apaise. Vous ne bougez pas de votre cachette, mais vous décidez d’écouter son histoire.

« Bon, alors j’y vais. Il était une fois, hmmm, une princesse. C’était une belle et courageuse princesse. Elle avait de longs cheveux noirs comme, euhm, comme la suie, et une peau blanche comme la neige. Ah ! Tu sais ce que c’est une princesse ? »



LA PRINCESSE AUX CHEVEUX NOIRS


I
La reine aux jambes de verre

D’accord ! Alors, attends, je recommence.

Il était une fois, une petite princesse aux cheveux noirs comme la suie. Elle vivait seule avec sa maman, une reine très belle et courageuse. Toutes les deux habitaient dans une toute petite maison de bois, car elles étaient très pauvres, la reine ayant été rejetée par sa famille alors qu’elle venait à peine d’être couronnée. Mais la princesse aimait beaucoup sa mère et se moquait de vivre dans un tel endroit, tant qu’elle pouvait rester avec elle.

La princesse était encore toute petite, alors, tandis que sa mère partait au village, déguisée en paysanne afin de gagner un peu d’argent, elle attendait patiemment son retour en restant seule dans la petite maison de bois. Les journées étaient longues pour la princesse, mais la petite attendait patiemment sa maman, qui, tous les jours, finissait par revenir avec quelques pièces pour tenir jusqu’au lendemain. À cause de son travail, la reine était toujours fatiguée, mais elle faisait de son mieux pour que la princesse ne remarque rien. Elle lui consacra ainsi tout son amour, dans l’espoir qu’un jour elle puisse la voir vivre ailleurs que dans cette petite maison de bois.

Un jour, la reine rentra plus tôt que d’habitude. La princesse fut très contente de voir sa maman plus tôt et se réjouit de pouvoir profiter d’elle plus longtemps. La reine n’expliqua pas pourquoi elle était rentrée en avance ce jour-là, mais elle se contenta de dire à sa fille :

« Maman va rester avec toi maintenant. »

La princesse était aux anges et profita le plus possible de sa maman. Elles jouèrent, se coiffèrent et lurent des histoires ensemble jusque dans la nuit, où la princesse finit par s’endormir.

Cette nuit-là, la petite fit un terrible cauchemar. La reine y était présente. Elle était assise, seule au milieu d’une immense étendue d’eau, éclairée par la lumière de la lune. Ses jambes étaient rouges, aussi rouges que ses lèvres. La reine était penchée, et, sans un bruit, en retirait des morceaux de verre brisé qu’elle laissait tomber dans l’eau. Ses larmes étouffées glissaient le long de ses joues avant de rejoindre l’étendue d’eau teintée de rouge.

Cette image, la princesse ne l’oublia jamais.
La reine, elle, aurait juré avoir correctement fermé la porte de la salle de bain.


II
La fée du château de glace

Après ce terrible cauchemar, la vie devint encore plus compliquée pour la princesse et sa maman. En effet, la reine ne retourna plus travailler. L’homme qui avait prêté sa petite maison de bois finit donc par les chasser, car il ne recevait plus le loyer qu’il attendait. La reine et la princesse n’eurent donc d’autre choix que de dormir dehors, car elles n’avaient pas d’autre endroit où aller.

La reine lutta désespérément pour retrouver un peu de quoi se nourrir, elle et surtout sa fille, toujours trop petite pour pouvoir l’aider dans cette terrible situation. Elle mendia, accepta de travailler ici et là, malheureusement sans réussir à obtenir suffisamment pour trouver une nouvelle maison. Tout au long de la journée, la princesse, elle, suivait sa maman, sans lui dire qu’elle avait faim ou soif, pour ne pas l’inquiéter.

Un jour où il pleuvait beaucoup, la reine dut laisser la princesse quelques instants. Retranchée dans une cachette partiellement abritée, la princesse, transie de froid, attendait le retour de sa maman, regardant les petites créatures des ruelles se battre pour une bouchée de pain. Enfin, la reine revint. Ses cheveux ruisselaient d’eau, mais son visage exprimait une joie dont la princesse avait presque commencé à oublier l’existence. La reine dit à sa fille qu’elle avait enfin trouvé une maison et s’empressa de s’y rendre avec elle. Celle-ci voulut savoir quel était le nouveau travail que la reine avait obtenu, mais elle ne reçut aucune réponse.

La maison était gardée par une concierge sombre et sinistre. La princesse eut très peur sur le moment, car la dame avait l’air très sévère. La reine lui confia un papier, en échange duquel la concierge confia un trousseau de clés, celui de leur nouvelle maison.

L’endroit était grand, bien plus grand que leur petite maison de bois ! La princesse se réjouissait à l’idée de traverser les différentes pièces, abasourdie par la taille de la baignoire ou même de son lit. La reine aussi était très heureuse de ne plus avoir à dormir dehors, mais elle expliqua à sa fille qu’elle devrait retourner travailler dès le lendemain. La princesse était triste d’apprendre que sa maman la quitterait de nouveau, mais elle comprenait pourquoi elle la laissait seule, alors elle ne se plaignit pas.

Le lendemain, la reine s’en alla de bonne heure. La princesse passa une longue partie de la journée à regarder les gens passer sous sa fenêtre. Certains avaient une allure inquiétante, d’autres passaient très vite sans même qu’elle ait le temps de voir à quoi ils ressemblent. Mais très vite, l’ennui gagna la princesse. Certaine que sa maman rentrerait d’ici peu de temps, elle tira une chaise devant l’entrée de la maison et s’y installa, sa petite poupée de chiffon entre les mains. Sans un mot, elle regarda l’aiguille de l’horloge tourner, s’attendant à voir la reine revenir à chaque seconde qui passait.

Mais la reine ne revint pas. Le soleil quitta le ciel, plongeant le monde dans le noir. La reine ne rentrait toujours pas. La princesse s’inquiéta à l’idée que sa maman ne revienne jamais. Elle resta malgré tout assise sur sa chaise, car la reine lui avait bien dit de ne pas sortir de la maison seule et de l’attendre. Finalement la princesse s’endormit sans sa maman.

Elle fut réveillée en plein milieu de la nuit. La reine venait de rentrer. La princesse aux cheveux noirs pleura longuement, à la fois soulagée et triste d’avoir attendu aussi longtemps avant que sa maman ne revienne. La reine, elle, se sentit profondément coupable d’avoir laissé sa fille seule aussi longtemps. Son nouveau travail l’empêchait de pouvoir rester auprès de la princesse, mais la reine ne pouvait pas se résoudre à le quitter.

Alors, la reine fit un choix. Dès le lendemain, pour que la princesse ne reste plus toute seule, la reine décida de la conduire loin, très loin, dans un autre royaume, afin de la confier à sa sœur. La sœur de la reine était une fée. Elle vivait dans un grand et beau château blanc. À l’intérieur, les murs, les meubles, et même la vaisselle étaient faits de glace. Il y faisait très froid. La princesse n’aimait pas cet endroit, elle ne connaissait pas sa tante et voulait seulement rester avec la reine. Mais la maman de la princesse lui expliqua qu’elle ne pouvait plus la laisser seule ainsi, car son travail allait lui prendre beaucoup de temps. Elle lui promit toutefois qu’elle reviendrait la chercher dès que possible, et que tout ce qu’avait à faire la princesse était de l’attendre encore un peu.

La princesse accepta à regrets. À partir de ce jour, elle commença donc à vivre avec sa tante dans le château de glace. La fée était une dame gentille et bien habillée, mais elle restait toujours très froide, même quand elle souriait à la princesse. La petite, elle, n’aimait pas cet endroit, alors elle se contenta de rester le plus souvent sur son lit de glace, à guetter le retour de la reine par la fenêtre de sa chambre.


III
La petite fille miroir et le chien de fer

Avant de laisser la princesse à sa sœur la fée de glace, la reine lui demanda de faire en sorte qu’elle puisse profiter d’une bonne éducation. Cette dernière accepta, mais afin d’éviter que les villageois du royaume découvrent que l’enfant était une princesse, elle la déguisa en petite fille avant de l’envoyer à l’école du village.

Ce fut la première fois que la princesse rencontra d’autres enfants de son âge. Tous étaient très joyeux, espiègles et rieurs, ce que la petite aux cheveux noir n’avait jamais été, excepté quand sa maman était avec elle. La princesse n’avait pas envie de jouer avec ces enfants. À force de vivre loin de la chaleur de sa mère dans le château de glace, le cœur et le visage de la princesse avaient peu à peu gelé, si bien qu’elle avait fini par oublier comment jouer et sourire. Les autres enfants, eux, ne comprenaient pas pourquoi elle se comportait ainsi, alors ils commencèrent à se moquer d’elle, à avoir même peur d’elle, si bien qu’ils finirent par l’appeler le monstre.

Il y avait, cependant, parmi les enfants, une petite fille un peu spéciale. À la place de son cœur, se trouvait un petit miroir. Ainsi, dès qu’elle voyait quelqu’un, son cœur reflétait tous les sentiments de cette personne. La petite fille savait de cette manière très facilement quand quelqu’un était joyeux ou triste, même quand cette personne essayait de le cacher. Alors, quand la petite fille miroir rencontra celle aux cheveux noirs, elle comprit immédiatement qu’elle était une princesse. De la même manière, toute la tristesse de son cœur gelé se refléta, si bien que la petite n’eut pas peur d’elle, contrairement aux autres enfants. Alors, les deux petites filles devinrent amies, car la petite fille miroir, elle aussi, vivait sans ses parents.

Un an après que la princesse ait commencé à vivre dans le château de glace, la reine vint lui rendre visite le jour de son anniversaire. La princesse déborda de joie en retrouvant la chaleur de sa maman. Son cœur et son visage s’animèrent de nouveau, brûlant d’espoir de pouvoir repartir avec elle. Mais la reine était simplement venue voir sa fille pour l’occasion, car son travail l’occupait encore beaucoup et l’empêchait de la récupérer. La princesse regretta de ne pas pouvoir repartir avec sa maman, mais accepta de rester encore un peu chez sa tante. Réchauffée d’un tout nouvel espoir, la princesse attendit donc encore une année complète, puis une autre, avec toujours la même patience.

Un jour, la reine rendit visite à la princesse avec un cadeau à lui offrir. Il s’agissait d’un petit chien de fer noir au cœur duquel brûlait en permanence une petite flamme. La fée s’inquiéta qu’une telle chaleur cause des problèmes dans son château, mais la reine lui promit que cela ne comportait aucun danger, et que la princesse ne s’en servirait que pour se réchauffer. L’enfant chérit le présent de sa maman de tout son cœur. Elle le garda toujours contre elle, et cessa ainsi d’avoir froid.


IV
Le chevalier à la moustache de porcelaine

Pendant toutes ces années, la princesse et la petite fille miroir avaient continué à se rapprocher. La petite fille miroir vivait dans son école, car ses parents ne voulaient pas s’occuper d’elle. Sans doute l’avait-elle appris grâce à son cœur. Mais la petite fille était ravie de fréquenter la princesse désormais, car elle l’admirait beaucoup. La petite fille savait qu’elle ne pouvait pas être une princesse, quand bien même elle en rêvait, mais pouvoir être l’amie d’une vraie princesse était tout autant une source de joie pour elle.

Un jour, lors de l’heure du déjeuner, les deux amies se glissèrent hors de l’école afin d’aller pique-niquer dans la forêt. Elles n’avaient normalement pas le droit de le faire, mais pensèrent y aller sans le dire à personne et revenir avant que qui que ce soit ne s’en rende compte. Au cours du repas, la princesse aux cheveux noirs tissa une couronne de fleurs pour la petite fille miroir. Elle lui dit alors :

« Moi Princesse aux cheveux noirs, je te déclare toi, petite fille miroir, comme ma servante officielle ! »

Ce jour resta gravé à jamais dans les souvenirs de la petite fille, dont le cœur perçut pour la première fois la plus pure des sincérités et amitiés. La couronne de fleur devint pour elle le signe de cette amitié, alors elle se promit de ne plus jamais la quitter.

Seulement, à leur retour de la forêt, les deux enfants rencontrèrent des vilains garçons de l’école. Ceux-ci les menacèrent de les dénoncer pour qu’elles soient punies, mais la princesse refusa de les laisser faire, et révéla pouvoir elle aussi les faire punir sans difficultés. Les garçons s’énervèrent alors et attrapèrent la couronne de fleur de la petite fille miroir, qu’ils finirent par déchirer dans leur emportement. Le cœur de la petite fille se brisa, elle pleura amèrement, mais au moment où un autre garçon attrapa le bras de la princesse, le chien de fer qu’elle gardait avec elle s’anima brusquement, et sauta sur l’enfant pour lui mordre et lui brûler le bras.

Les adultes arrivèrent alors et isolèrent aussitôt la princesse, qu’ils pensèrent responsable de la situation. On lui interdit de retourner à l’école, la séparant définitivement de son amie. La fée quant à elle la ramena aussitôt dans le château de glace. Elle en profita pour la priver du chien de fer, l’enferma dans sa chambre en l’accusant d’avoir dès le début tenté de faire fondre son palais de glace. Exposée à la flamme rougeoyante de sa nièce, le masque de la fée finit par fondre, révélant sa véritable nature de sorcière. Celle-ci, noircie de colère, imprima la joue de la princesse de sa main glacée, sans réaliser que cela ne provoqua que la fonte de ses propres doigts. Alors, elle sortir de la chambre et la verrouilla, effrayée par le regard de la princesse.

Mais le corps de la petite finit par se glacer doucement. Assise devant la fenêtre de sa chambre, elle contempla l’horizon, son cœur à peine réchauffé par l’espoir de revoir rapidement la reine venir la récupérer.

Quelques mois après l’incident, un homme se présenta à l’entrée du château de glace. C’était un grand chevalier, son armure était entièrement faite de porcelaine, comme sa moustache. Il annonça venir de la part de la reine, et déplora de manière solennelle sa disparition funeste.

La princesse, comme frappée par la foudre, ne dit pas un mot, mais ne put empêcher des larmes couler le long de ses joues gelées. Le chevalier était un homme galant, alors il s’appliqua à les lui sécher, en lui expliquant à elle ainsi qu’à la sorcière de glace que la reine était à la tête d’une immense fortune, et qu’elle désirait la léguer à l’ensemble de sa famille. Il expliqua que le transfert de l’or se ferait au cours d’une cérémonie officielle à laquelle tous les membres de la famille de la reine étaient conviés.

Le lendemain, la sorcière de glace fit venir son père, sa mère, son frère et sa sœur. Tous avaient le cœur aussi gelé qu’elle et ne daignèrent même pas regarder la princesse. Uniquement animés par le tintement des pièces d’or, tous s’empressèrent de se rendre à la cérémonie, où ils retrouvèrent le chevalier de porcelaine.

Cependant, la reine laissa un dernier message à l’adresse de sa famille, que le chevalier fit lire avant de procéder à la remise de l’or. Par ses simples mots, la reine sema la discorde entre chacun des membres de sa famille en révélant leurs plus terribles secrets, avant d’annoncer que toute la fortune qu’elle possédait revenait uniquement et dans sa totalité à la princesse. Tout le monde s’insurgea, mais le piège était déjà refermé. La princesse, elle, quitta la cérémonie en compagnie du chevalier, à présent chargé par la reine de s’occuper d’elle, et ne revint plus jamais dans le palais de sa tante.


V
Les cinq cœurs de glace

Quelques semaines plus tard, la princesse reçut dans sa nouvelle demeure l’ensemble des membres de la famille de sa maman. Tous, comme la fée du château de glace, ne dégageaient aucune chaleur derrière leur sourire de façade. Leurs mains, comme leur cœur, étaient complètement glacés. Mais la princesse, elle, n’était pas dupe du masque qu’ils portaient. Alors, lorsqu’ils vinrent tous la voir dans l’espoir qu’elle partage sa nouvelle fortune avec eux, la princesse proposa de les recevoir un à un.

Le premier cœur de glace était la sœur aînée de la reine. C’était une femme fière qui portait une belle armure immaculée, lui donnant des vrais airs de chevalier. Cependant, le gel de son cœur avait fini par s’étendre jusqu’à ses oreilles, devenues si froides qu’elles avaient fini par geler, si bien qu’elle n’était plus capable d’entendre quiconque, à l’exception d’elle-même.

Le second cœur de glace était le frère cadet de la reine. Lui était encore jeune et gardait en permanence avec lui un petit miroir dans lequel il prenait plaisir à contempler son reflet. Ce qu’il n’avait pas réalisé, c’était qu’à force de ne regarder que lui, ses yeux avaient fini par se changer en glace.

Le troisième cœur de glace était la mère de la reine. Malgré les épaisses fourrures qu’elle portait, son cœur devait être le plus froid de tous. Le gel avait fini par atteindre l’ensemble de sa bouche, la rendant incapable de sourire. Sa langue, elle, était devenue si froide que chaque mot qu’elle prononçait se changeait aussitôt en glaçon.

Le quatrième cœur de glace était l’autre sœur de la reine, celle chez qui la princesse vécut plusieurs années. Depuis le jour de la cérémonie, elle avait retrouvé son apparence de fée, sans parvenir pour autant à dissimuler complètement sa véritable nature de sorcière que la princesse avait fini par révéler. Le masque de glace qu’elle portait dissimulait partiellement son véritable visage, devenu presque noir à cause du froid.

Enfin, le cinquième cœur de glace appartenait au père de la reine. Avec le temps, la glace avait entièrement consumé son corps, jusqu’à atteindre l’essence même de son être. L’ensemble de ses membres avaient noirci sous l’effet du froid, tandis que son ventre et ses joues étaient complètement boursouflés. À chacun de ses gestes, l’ensemble de son corps craquait et grinçait avec lenteur.

La princesse proposa à chacune de ces personnes un marché. En échange d’une petite partie de leur corps gelé, elle leur donnerait une bourse remplie de pièces d’or. Tous acceptèrent et cédèrent une partie d’eux. Seulement, au moment où ils espéraient pouvoir enfin toucher l’or, ils réalisèrent que celui-ci était beaucoup trop chaud, et qu’il menaçait de les faire fondre. Conscients de s’être faits duper par la princesse, tous les cœurs de glace demandèrent de récupérer leur tribu, mais celui-ci avait déjà été consommé par la flamme ardente de la princesse. Paniqués par leur grave erreur, les cinq membres retournèrent aussitôt dans leur palais gelé dans l’espoir d’interrompre leur disparition, mais les pièces d’or, qu’ils ne purent se résoudre à abandonner, étaient toujours trop chaudes, si bien que tous finirent par fondre en même temps que leur propre palais.


VI
La servante miroir et la sorcière au visage noir

Pendant ce temps, la petite fille au cœur miroir était restée seule à l’école. Elle espérait de tout son cœur revoir la princesse, mais savait qu’en ayant perdu sa couronne de fleur, cela lui était impossible. De plus, les autres enfants de l’école avaient fini par avoir peur d’elle et s’amusaient à lui jouer des tours.

Une nuit, ils décidèrent de l’enfermer dans le grenier pour lui faire une farce. Ils savaient que la petite fille avait terriblement peur du noir. La pauvre enfant ne pouvait plus sortir, alors elle se mit à pleurer, dans l’espoir que quelqu’un lui vienne en aide. Heureusement, son appel fut reçu. Avec l’aide du chevalier, la princesse avait décidé de retourner chercher son amie afin de l’emmener avec elle lorsqu’elle quitterait le royaume. La petite fille se désola d’avoir perdu la couronne, signe de son amitié avec la princesse, mais celle-ci lui en offrit une nouvelle, plus solide, qui officialisa son statut de servante personnelle de la princesse. Grâce à ce présent, la petite fille retrouva son cœur miroir, qu’elle gardait brisé depuis sa séparation avec son amie et quitta donc définitivement l’école avec elle.

Le chevalier de porcelaine devint le tuteur des deux enfants. Il apprit à la princesse comment bien agir en tant que princesse, et à la servante miroir comment bien la servir. Il trouva également un moyen de retrouver le petit chien de fer qu’il restitua à sa propriétaire.

La nuit précédant le départ du royaume, une personne vint rendre visite à la princesse. Lorsqu’elle ouvrit la porte, la servante miroir lui expliqua qu’à cette heure-ci la princesse dormait, mais l’inconnu posa sa main gelée sur l’enfant et la força à la conduire jusqu’à la princesse. Arrivés dans la chambre, l’inconnu demanda à la servante de réveiller sa maîtresse, ce qu’elle fit. La princesse reconnut immédiatement sa tante, dont le visage noir à moitié fondu était à présent complètement déformé par le froid et la colère. Ses doigts glacés avaient désormais pris l’apparence de griffes tranchantes, prêtes à s’abattre sur la princesse.

Elle menaça de lui donner la mort. Mais la flamme de la princesse de vacilla pas, jusqu’au moment où le chevalier à la moustache de porcelaine intervint. Il neutralisa la sorcière sans difficultés. Celle-ci implora alors la clémence de sa nièce, mais son espoir fut vain. La princesse ordonna au chevalier d’exécuter la sorcière sur le champ. Ce qu’il fit.

La princesse ne détourna pas le regard, et ordonna à sa servante d’en faire de même.


Interlude

« Ils font beaucoup de bruit là-haut… »

Vous ouvrez les yeux. Patty est toujours assise devant son plan de travail. Le coussin est complètement recousu depuis un certain temps maintenant, mais elle n’a interrompu son histoire à aucun moment. Sans vous en rendre compte, vous avez écouté son histoire avec attention et espérez désormais pouvoir entendre la suite. Mais à l’étage du dessus, plusieurs voix se font entendre. Il y a des bruits de pas, des appels, et des bruits d’objets lourds qui se déplacent.

Vous regardez en direction de Patty qui elle-même a la tête levée en direction du plafond, pensive. Votre souffle s’accélère, vous savez qu’il s’agit du monstre. Depuis son départ de l’atelier, il doit prendre plaisir à mettre les autres pièces sans dessus dessous afin de révéler votre présence aux yeux des autres habitants. Vos craintes ressurgissent alors. Vous vous recroquevillez davantage, de peur que l’on vous chasse. La porte de l’atelier est toujours barricadée et la personne prise au piège avec vous ne semble pour autant pas chercher à se libérer.

« Dis ! Est-ce que tu aimes mon histoire ? »

Votre souffle se coupe. Elle s’adresse à vous et regarde dans votre direction. Vous ne bougez toujours pas, mais vous vous demandez s’il est encore vraiment nécessaire de rester cachée. La voix douce et réconfortante de Patty vous indique que vous n’avez rien à craindre, mais le monstre, lui, n’est pas parti. Vous décidez finalement de vous approcher légèrement, sans quitter l’ombre de votre cachette. La jeune personne vous aperçoit. Elle vous adresse un sourire, puis sursaute naïvement au moment où un bruit sourd traverse le plafond de l’atelier.

« Ils doivent se demander où je suis… »

Vous savez que si les autres habitants finissent par la retrouver, ils vous trouveront vous aussi. Ils vous tiendront responsable des dégâts du monstre, alors, égoïstement, vous espérez pouvoir rester cachée un peu plus longtemps, peut-être un peu afin d’entendre la fin de l’histoire.

« Ne t’inquiète pas, tu n’as pas de raison d’avoir peur. Tu as l’air d’apprécier mon histoire, alors je la continue, d’accord ? »

Vous finissez par vous approcher un peu plus, afin de mieux entendre.


VII
La dame de pierre

Alors, voyons… Oui, voilà !

Deux ans plus tard, la princesse, qui était un peu plus grande maintenant, s’était installée dans un autre royaume, toujours accompagnée du chevalier, de sa servante, et du chien de fer. Tous avaient juré loyauté à la princesse et décidé de la suivre partout où elle irait.

La princesse, elle, demanda d’abord au chevalier ce qu’avait fait la reine avant de disparaître. L’homme à la moustache de porcelaine lui expliqua qu’elle avait travaillé avec des pirates, des bandits, et même des rois corrompus, le tout uniquement dans le but de récupérer une partie de leur fortune en profitant de leurs faiblesses ou en leur rendant service. D’après le chevalier, la reine avait fini par se construire une grande réputation, car c’était une grande guerrière, forte et courageuse, qui ne renonçait jamais, même quand elle risquait sa vie. La reine avait en elle, comme la princesse, une puissante flamme animée par sa grande détermination. Le chevalier ajouta que tout ce que la reine avait fait était avant tout pour pouvoir permettre à la princesse de vivre à la hauteur de son statut.

La princesse était toujours très attristée par la mort de la reine. Pour cette raison, elle ne portait que des habits noirs, en signe de deuil. Mais pour autant, elle refusait de se morfondre et de vivre passivement avec la fortune dont elle avait hérité. La princesse voulait marcher dans les pas de la reine qu’elle admirait, afin de pouvoir à son tour construire son propre royaume et montrer au reste du monde qu’il avait eu tort de la sous-estimer.

Alors, en guise de première étape, la princesse décida de conquérir le nouveau royaume dans lequel elle résidait à présent. Au centre de ce royaume se trouvait une grande ville, remplie de gens riches et influents. Sous cette grande ville se trouvait une autre ville, abandonnée, où vivaient cette fois beaucoup de personnes pauvres. La princesse décida de s’y rendre afin de trouver des informations lui permettant de conquérir le royaume sans avoir recours à la violence. En effet, beaucoup des habitants de cette deuxième ville vivaient auparavant dans celle du dessus, mais avaient perdu toute leur fortune, les contraignant à partir vivre dans les bas-fonds.

À force de vivre dans cette ville souterraine, certains habitants avaient fini par se changer en bêtes sauvages. Protégée par le chevalier, la princesse n’hésita pas à aller à leur rencontre, voyant en eux ce qu’elle avait vécu alors qu’elle était toute petite.

Au cours de son exploration, la princesse croisa le chemin d’une femme de pierre. Celle-ci était attaquée par plusieurs bêtes, mais ne semblait pas réagir sous leurs coups et leurs morsures. La princesse refusa de la laisser dans cet état, alors elle envoya son chien de fer, qui chassa les bêtes cruelles. La dame, malgré la robustesse de son corps, était gravement blessée. La princesse lui posa une question :

« Choisis. Vivre ou mourir ? »

La femme de pierre décida de vivre. Alors la princesse la fit venir avec elle. Elle demanda au chevalier de retailler son corps ainsi que de réparer les fissures qui le parcouraient et à sa servante de polir son cœur afin de lui permettre d’accueillir des sentiments à nouveau. Remplie de gratitude envers la princesse, la dame de pierre jura de la servir et de la protéger.


VIII
L’ombre du serpent

Le temps passa ; le royaume de la princesse continua de grandir, rejoint par d’autres personnes qui jurèrent leur loyauté envers la princesse après que celle-ci les ait sortis de la misère. La princesse n’hésita pas non plus à s’entretenir directement avec des rois de différents royaumes, rusant de malice et d’intelligence pour obtenir une partie de leur terres afin d’élargir peu à peu les siennes sans qu’ils n’y prennent garde.

Mais la princesse était encore jeune et les régents d’autres royaumes n’hésitaient pas à user de la force pour récupérer les possessions de la princesse, qu’ils convoitaient avec beaucoup d’envie. Cependant, leurs tentatives étaient sans espoir, car le chevalier de porcelaine avait formé avec diligence et application tous les nouveaux habitants du royaume, afin qu’ils soient en mesure de le défendre. La dame de pierre, elle, restait toujours aux côtés de la princesse et la protégeait de tout assaut étranger. Enfin, la servante miroir accompagnait la princesse lors de toutes ses rencontres avec les autres dirigeants au cours desquelles elle sondait à leur insu leur cœur afin de déterminer s’ils mentaient ou non à la princesse.

Sur la trace d’une ancienne connaissance de la reine, la princesse se rendit un jour dans un royaume désertique, dont le roi habitait un gigantesque oasis. Cet homme était très redouté, car on racontait de lui qu’il avait un jour arraché à un serpent sa propre ombre, et qu’il l’utilisait pour se débarrasser des personnes qui se tenaient sur sa route.

La princesse, elle, n’avait pas peur d’une telle légende, et rencontra le roi. Celui-ci fit l’erreur de la sous-estimer en raison de son jeune âge mais comprit finalement qu’elle pouvait représenter une certaine menace. Alors, après leur entretien, il commanda à l’ombre du serpent de la suivre secrètement et de l’étouffer dans son sommeil.

L’ombre du serpent était par nature insaisissable. Elle infiltra le royaume de la princesse sans difficulté en pleine nuit, évita tous les gardes, jusqu’à atteindre le palais et la chambre de sa propriétaire. Il se glissa sans un bruit sous la porte, passa sous les draps puis, en l’espace de quelques instants, s’enroula autour du cou de sa victime. Mais alors que l’ombre pensait avoir accompli sa mission, la princesse révéla sa présence à l’entrée de la chambre. Cernée par une intense lumière, l’ombre du serpent n’eut nulle part où se dissimuler et fut attrapée par la dame de pierre dont la force était telle qu’il était impossible de se défaire de l’étreinte.

Convaincue de connaître sa fin, l’ombre du serpent cessa de lutter. Mais la servante miroir perçut en elle une profonde tristesse et proposa à la princesse de reconsidérer sa décision. L’ombre révéla souffrir de ne plus avoir de corps après se l’être fait arracher par le roi du désert. Alors, la princesse aux cheveux noirs proposa à l’ombre de devenir la sienne, ce qu’elle accepta.

Le roi du désert, lui, n’eut d’autre choix que de céder finalement son oasis à la princesse.


IX
Le mystérieux roi au grand nez et le nouveau royaume

Alors qu’elle vivait encore chez sa tante, la princesse demanda à la reine, au cours d’une de ses visites, qui était son père. Elle avait appris à l’école que tout le monde en avait un. La petite fille miroir lui avait même proposé de lui en donner un, car elle en avait deux en plus de sa propre maman. La princesse avait refusé, car elle n’avait besoin de personne tant que la reine était à ses côtés. Mais l’idée la préoccupa tant qu’elle finit par poser la question à la reine.

Celle-ci lui répondit que son roi vivait très loin d’ici. C’était un homme de grande taille, reconnaissable à son nez imposant et à son air patibulaire. Mais c’était également un homme bon, qui partagea seulement un instant intime avec la reine. Tous les deux ne se connaissaient pas, lui même ignorait tout simplement l’existence de la princesse.

À ce moment-là, la petite fille ne voulut pas en savoir plus. Mais les années passées et son royaume maintenant sur pieds, la princesse repensa à cet inconnu dont elle souhaita connaître l’identité. La princesse interrogea alors le chevalier de porcelaine, qui connaissait très bien la reine. Celui-ci malheureusement avoua ne pas disposer davantage d’informations, mais que si la princesse le désirait, il enquêterait et tâcherait de retrouver la trace du mystérieux roi. Au terme de quelques hésitations, la princesse lui en donna l’ordre. Alors, le chevalier de porcelaine quitta le royaume quelques temps, confiant sa protégée à la dame de pierre, à la servante miroir et à l’ombre de la princesse. Il voyagea longuement, retrouva d’anciennes connaissances, longtemps guidé par de maigres informations. Puis, après plusieurs voyages, il revint, annonçant avoir réussi à le trouver.

Le chevalier annonça que le roi vivait actuellement au sein d’un grand royaume. Il était un homme comme les autres et travaillait dans une sorte de taverne. Mais la princesse ne prêtait déjà plus attention au mystérieux roi au grand nez. Ce qui attira plutôt son attention était l’état du royaume en question, en proie aux assauts de nombreux bandits, et convoités par les régents voisins. Le royaume avait connu de nombreuses catastrophes et peinait à se reconstruire.

Désireuse de retrouver le roi et aussi de continuer sa conquête, la princesse partit donc s’installer là-bas.

L’arrivée de la princesse dans le royaume fit grand bruit, car immédiatement elle proposa son aide afin de contribuer à sa reconstruction. De plus en plus de monde commencèrent à reconnaître la princesse. On parlait d’elle pour sa grande générosité ainsi que pour sa grande beauté, héritée de la reine. En effet la princesse avait grandi et était désormais une belle demoiselle que beaucoup d’habitants du royaume se mirent à admirer. De nouvelles personnes continuèrent ainsi à rejoindre son royaume, toujours plus grand et puissant.

Certains moins scrupuleux remarquèrent très rapidement la fortune de la princesse et tentèrent de l’en dépouiller, mais le chevalier de porcelaine, la servante miroir, la dame de pierre et l’ombre avaient constitué autour d’elle une formidable forteresse que personne n’était en mesure de pénétrer.

Très rapidement, la princesse attira l’attention des nombreux régents du royaume. Du fait qu’il soit en pleine reconstruction, celui-ci s’était en effet doucement morcelé et était à présent conduit par un certain nombre de dirigeants différents, tous usant de stratégie et de parole pour s’associer avec les autres afin de faire tomber les plus menaçant. La princesse, elle, n’inquiétait personne en raison de son jeune âge et de la taille de son territoire au sein du royaume.

Ce qu’ils ignoraient tous était que la princesse possédait une machine spéciale d’où s’échappait une multitude de fils, parfois aussi fins qu’un simple cheveux. C’était une machine qu’elle avait pris soin de construire elle-même et qu’elle gardait cachée dans son palais. Chaque fil était relié à une partie du royaume, et la princesse, en les tirant discrètement, parvenait sans difficultés à faire tourner une situation à son avantage.

Désormais assise sur son nouveau trône, la princesse était désormais prête à continuer sa conq-

*BAM BAM*

« Ah ! »

La porte de l’atelier se met à bouger avec insistance, interrompant à nouveau l’histoire. Patty se lève de sa chaise et s’approche doucement, mais le coffre continue de bloquer le passage et empêche l’ouverture de la porte. Effrayée par les bruits, vous avez aussitôt regagné votre cachette. Votre corps tremble à nouveau et vos maux de têtes resurgissent. Vous êtes saisie de peur, certaine que le monstre a finalement réussi à vous faire débusquer.

Finalement, les bruits s’arrêtent et quelqu’un se met à toquer doucement à la porte. Patty répond, confirmant sa présence, mais explique qu’un coffre bloque l’ouverture. Une voix masculine s’adresse à elle. Votre curiosité vous pousse à jeter un œil en dehors de votre cachette. Alors, vous voyez le coffre se déplacer de lui-même afin de gagner son emplacement initial. Un frisson glacial vous traverse. C’est le monstre qui vient de faire cela, n’est-ce pas ? Il sait que les autres habitants des lieux vont mettre la main sur vous et vous punir pour avoir attiré le monstre dans ces lieux.

« Merci ! Tu es très courageuse ! »

Vous vous demandez à qui Patty s’adresse. Est-ce vous ? Mais vous n’avez rien fait, c’est le monstre qui a agi. Mais il est trop tard désormais, car votre camarade vient d’ouvrir la porte. Apparaît alors un grand homme. Il a l’air sérieux et sage et arbore une belle moustache. Vous lâchez un petit hoquet de surprise. Une dame entre dans la pièce à son tour. Son visage est très pâle et sa posture très raide, comme si elle est faite de pierre. Votre esprit est entièrement brouillé, frappé d’un sentiment étrange qui s’emballe au moment où un dernier homme fait irruption, vêtu de noir et si fin qu’il a l’air d’une ombre plaquée contre un mur.

Tous discutent. Patty semble leur expliquer la situation. Un dernier bruit de pas se fait alors entendre. La dernière protagoniste entre dans l’atelier. L’endroit est étroit, mais tout le monde se recule afin de la laisser passer. Vous la reconnaissez immédiatement. Vous avez le sentiment de la connaître. La princesse aux cheveux noirs. Patty ne vous a pas menti, elle est très belle. Elle jette un regard dans votre direction, puis se retourne vers sa servante.

« Alors c’est elle qui a causé tout ça ?
- Je crois, oui, mais elle n’a pas l’air d’en avoir conscience. Elle était terrifiée…
- Bien. Sors de ta cachette, je ne vais pas te faire de mal. »

Vous hésitez. Tous les regards sont plantés dans votre direction. Et si le monstre intervient à nouveau ? Vous ne voulez pas les mettre en danger. Seulement, vous remarquez aux pieds de la princesse une curieuse silhouette noire d’où s’échappe une chaleur agréable. Vous reconnaissez le chien de fer, et avez la sensation que contre lui, le monstre était impuissant. Vous finissez donc par sortir doucement de votre cachette, toujours inquiète que quelque chose se passe. Mais tout autour de vous semble calme.

« Tu as raison Patty, la présence de Cerbère atténue ses facultés.
- Ooooh mais elle est trop choupi !
- Mademoiselle, je trouve qu’elle vous ressemble.
- … Je ne sais pas comment le prendre Daniella.
- Fi ! Pour avoir réussi à entrer dans le manoir sans se faire repérer, cette petite a beaucoup de potentiel. Les meubles s’en souviendront d’ailleurs. Et le parquet aussi. »

La princesse vous regarde. Elle est grande, par rapport à vous, mais paraît encore particulièrement petite à côté de ses acolytes. Elle finit par s’accroupir. Vous reculez de quelques pas. Mais la princesse finit par vous tendre la main.

« Si Patty a raconté mon histoire, tu dois savoir que la vie de princesse n’est pas de tout repos. Mais, comme le dit Daniella, toi et moi avons quelques points communs. Mon nom est Gwendolyne. Si tu veux rester à mes côtés, nous pouvons aussi t’en donner un. »

Ses yeux rougeoyants semblent vous transpercer. Vous avancez doucement, hésitante, puis finissez par attraper sa main. La princesse se tourne alors vers son équipe :

« Je vous écoute.
- Moi je sais ! Moi je sais !
- Je propose Princesse.
- Ouiiii j’avais la même idée que Jack ! »

L’enthousiasme de Patty semble suffire à convaincre Gwendolyne. Celle-ci se tourne alors vers vous et vous adresse un sourire.

« Bienvenue, Princesse. »








Qui êtes-vous ?


Surnom : Hoshi, Hocchan, Bouclettes fatales


Âge : 25 ans


Expérience en RP : Ça commence à faire pas mal d'années maintenant !


Comment avez-vous entendu parler du forum ? Par hasard, il y a longtemps.


Des suggestions ou commentaires sur le forum ? Ça manque d'Avaltout.


Avez vous lu le règlement ? C'est moi qui l'ai écrit ~ Ok by Thunder !





Dernière édition par Gwendolyne Stappleton le Dim 6 Juin 2021 - 12:39, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas
Super TerraMaître du jeu

Super Terra


Nombre de messages : 1062

Gwendolyne Stappleton - Bouclettes, argent et porcelaine Empty
MessageSujet: Re: Gwendolyne Stappleton - Bouclettes, argent et porcelaine   Gwendolyne Stappleton - Bouclettes, argent et porcelaine EmptyMar 1 Juin 2021 - 20:55
Gweeeeendolyyyne <3

*Se dandine tel une fangirl ridicule*

Bon, prenons du sérieux. Je suis juste I M P A T I E N T E de lire ta fiche qui je sens va être colossale !

Du coup je me permets de te glisser un bon courage pour sa rédaction :3 !
Revenir en haut Aller en bas
Gwendolyne StappletonCivile

Gwendolyne Stappleton


Nombre de messages : 61
Rps en cours :
Visite au manoir (Elias)
Un doux parfum d'aventure

Gwendolyne Stappleton - Bouclettes, argent et porcelaine Empty
MessageSujet: Re: Gwendolyne Stappleton - Bouclettes, argent et porcelaine   Gwendolyne Stappleton - Bouclettes, argent et porcelaine EmptyDim 11 Juil 2021 - 18:51
Un petit message pour signaler que ma fiche est (enfin) terminée ! emoticon

Merci à ceux qui se chargeront de la lire !
Et merci Super Terra pour tes encouragements emoticon
Revenir en haut Aller en bas
Super TerraMaître du jeu

Super Terra


Nombre de messages : 1062

Gwendolyne Stappleton - Bouclettes, argent et porcelaine Empty
MessageSujet: Re: Gwendolyne Stappleton - Bouclettes, argent et porcelaine   Gwendolyne Stappleton - Bouclettes, argent et porcelaine EmptyMar 13 Juil 2021 - 10:42
Oh diantre.

Enfin.

J'ai eu l'honneur de lire ta fiche !

L'idée de présenter les origines de Gwen sous forme d'un conte pour introduire son deuxième pokémon c'est juste... incroyable. De un tu as pu synthétiser les éléments sans en faire une présentation trop hors norme, et de deux ça entretient juste le mystère. En tant que lectrice de l'histoire originelle, j'avais encore en tête des passages qui sont du coup pour la présentation survolés (partage de l'héritage, rencontre de la basse-populace dans les égoûts, l'attaque de Cerbère à l'école) et ça m'a revendu le même rêve que la première fois que j'ai rencontré Gwendolyne ! Du coup c'est doublement génial car les lecteurs qui ne connaissent pas le personnage sont juste dans un flou stratégique qui leur donne toutefois les éléments essentiels pour cerner ton personnage dans sa globalité sans pour autant le connaître !

Belles métaphores utilisées, j'aime beaucoup car tu as énormément parlé de Gwendolyne sans pour autant la faire interagir elle directement donc ça nous donne juste envie de la voir évoluer en RP !
Et j'aime aussi que tu l'introduises comme cette mystérieuse mécène / sauveuse économique des régions ! Vraiment hâte de la faire rerencontrer mon perso et surtout revoir un autre....... ;)

Bref j'aurais qu'une chose à rajouter !

HAIL à l'impératrice boucletteuse !

[AH et NON HOSHI ! On a assez de Dandy  emoticon  emoticon  emoticon ]







Fiche validée !







Félicitations, votre fiche a été validée !





Avant de rp, n’oubliez pas d’aller préparer votre journal de bord !



Vous pourrez ensuite partir à la recherche d’un partenaire de rp ou demander une capture.



Si vous ne voulez pas rp tout de suite, pourquoi ne pas renseigner les relations de votre personnage, ou bien lui créer un pokématos ?



Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




Gwendolyne Stappleton - Bouclettes, argent et porcelaine Empty
MessageSujet: Re: Gwendolyne Stappleton - Bouclettes, argent et porcelaine   Gwendolyne Stappleton - Bouclettes, argent et porcelaine Empty
Revenir en haut Aller en bas
 
Gwendolyne Stappleton - Bouclettes, argent et porcelaine
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Gwendolyne Stappleton [JDB]
» Gwendolyne Stappleton [Relations]
» Des bouclettes, ou rien !
» Quand bouclettes et épée se rencontrent... [PV Helia]
» Un gros nez...en argent ! [Fini]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Pokémon Rpg :: RPG :: Fiches de présentation :: Présentations validées-
Sauter vers: