Dojo de danse de Rosalia [Abandonné]

Quelle heure pouvait-il bien être ? Oh, mais après tout quelle importance cela avait-il l’heure ? Les humains semblaient lui donner beaucoup d’importance, calquant leur vie autour de cette chose imagée. Quartz considérait l’heure comme une notion sur fait et injustement vénérée. C’est vrai, quel importance qu’il soit minuit ou midi ? L’important n’était-il pas plutôt de faire ce qu’on a envie, et ce qu’importe l’heure ? Tant qu'on était pas fatigué, et qu'on ne mourrait pas de faim, le reste n’était-il pas superflu? Voila pourquoi, il avait beau être près de seize heure, Quartz ayant décidé de partir pour l'endroit-ou-dansent-les-Evolis (Rosalia disent les humains?). Oui, évidement, de cette endroit à la forêt-aux-milles-insectes (La foret de... Jade? Décidément ces humains et leurs noms bizarres), c’est plus qu’une trotte qu’il y avait à faire, mais le petit Pokémon avait rencontré la veille un Etourmi voyageur qui lui avait parlé d’un endroit humain remplie d’évolution d’Evoli. Dans un espoir dû à la jeunesse, Quartz c’était dit que peut-être, l’une de ses évolutions étaient sa mère, ou qui sait, peut-être que son père était là-bas lui aussi? Si les humains capturaient les Pokémons, qu’en faisait-il ensuite ? Impossible à savoir pour un pokemon qui côtoyait aussi peu les pokemons domestiques, et dans son ignorance, Quartz n’avait d’autre choix que d’aller vérifier de lui-même que personne de sa famille ne se trouvait là-bas.

Cependant, bien que rempli d’un volonté de fer et d’un courage à la limite de la bêtise, le petit Pokémon n’était réellement pas assez endurant pour faire un tel voyage, et ça, malgré son habituel fierté. Pour une fois il se l’avouait sans mal, surtout quand l’Etourmi lui avait dit la durée d’un trajet pour un Pokémon terrestre, En plus en ajoutant à tout cela qu’il fallait savoir nager… Il avait donc décidé de contourner le problème en allant voir une famille de Roucarnage avec laquelle il s’était plus ou moins lié de sympathie; un jeune Pokémon comme lui orphelin amenait facilement la sympathie… Enfin… Tant qu’il se décidait à cacher son sale caractère pour le besoin de la situation… Et encore, parfois les femelles trouvaient ça "trooooop mignon" ce qui l'agaçait au plus haut point...

Quoi qu’il en soit, il avait réussit à faire que le père de cette famille accepte de le conduire jusqu’à l’endroit-d’où-les-grande-chose-blanche-partaient (Carmin... Carmin quelque chose), il savait que de la bas il n’aurait plus qu’à se glisser dans l’une de ces choses blanches (comment avait appelée sa mère cela déjà, Bateau ?) pour ensuite arriver sur l’autre continent. D’après l’Etourmi, il n’aurait plus qu’à prendre vers le nord-est une fois arrivé pour trouver l’endroit-ou-dansent-les-Evolis.

Et c’est ce qu’il fit. Par miracle il réussit à être assez discret pour entrer dans un bateau sans qu’aucun humains ne puisse le remarquer, et il passa tout le reste du voyage à somnoler dans la soute. A un moment, un marin failli lui mettre la main dessus, mais le Mackogneur de se dernier avait fait en sorte qu’il ne soit pas trouvé, plus par possessivité qu'autre chose, ne voulant pas que son maitre est d'autres pokemons. Évidement, dans un élan de politesse et après le départ du moussaillon, la petit boule de poile l’avait remercié, disant quand même, sa fierté froissé, qu’il aurait pu s’en sortir tout seul et surtout sans l'aide de personne, se drapant comme d'habitude dans sa bêtise.

Une fois arrivée, et une fois hors de vue des humains, il prit, comme convenu, le chemin qu’on lui avait indiqué, la nuit commençant à tomber, combien de temps avait durée le voyage? Il n'en savait strictement rien, mais maintenant, il faisait nuit… A cette allure, il devrait pouvoir arriver avant qu’il soit l’heure de dormir, trop déboussolé par son espoir pour se demander où donc il allait bien pouvoir dormir, ne connaissant pas les forêts aux alentours, ou disons plutôt, les ayant oublié avec les années. Pourtant, s’il avait prit le temps de regarder autour de lui, il aurait remarqué pleins de détail lui rappelant son passé, tellement de choses attachés à ses souvenirs de ses plus jeunes années, mais comme toujours, Quartz est trop étourdi pour cela, et continua à courir à toute vitesse vers la ville des danseuses…

Arrivant enfin, essoufflée, il fut bien content que la nuit soit maintenant totalement tombée, ainsi il pouvait se balader sans être trop visible aux yeux des humains. Un peu perdu, il s’approcha bien de trois maisons avant qu’il ne rencontre un Ratata des villes. Expliquant le but de sa venue ici, il demanda au Pokémon s’il pouvait lui indiquer le lieu recherché. Lui désignant une grande maison d’un coup de moustache, l’animal parti sans un mot de plus, quelque chose de douteux dans la bouche.
S’en fichant comme de sa première baie, Quartz couru vers la maisonnette. Une musique en sortait, aucun doute que c’était ici. Mais comment entrer ? Tournant autour du bâtiment de danse, il remarqua une fenêtre de cuisine ouvert, en dessous de laquelle une grande poubelle était positionnée. Prenant son élan, il sauta sur la poubelle et… Loupa magistralement son coup… En effet n’ayant pas assez de force ou peut-être d’élan pour arriver au bon niveau, il avait tout juste réussi à s’agripper au manche de la grande poubelle verte qui fait un bruit bizarre quand il la griffait. Paniqué, il avait essayé de se rattraper en appuyant sur ses pattes arrières, ce qui aurait du marcher, mais dans la panique, il avait cette fois ci par contre mit trop de force, avec des gestes désynchronisés, ce qui entraina la poubelle et lui même dans une chute magnifique, qui fit un vacarme assourdissant… Pour peu on aurait pu croire à une attaque de masse de Ratatac. Paniquant, L’Evoli n’y réfléchit pas à deux fois quand il vit la porte de la cuisine s’ouvrir d’un coup, et passa entre les jambes du cuisinier sous le crie surprit de se dernier, croyant d'abord qu'il s'agissait d'un Ratatac miniature…

La suite est… Pire que ce qu’on aurait pu croire… Évidement, totalement en panique, le Pokémon était pire qu’un miaouss affolé, sautant partout pour éviter les cuisiniers, il fit tomber plusieurs plat, sans compter les assiettes et ainsi de suite, provocant un boucan encore pire que celui d’il y a quelque instant, faisant des dégâts prestigieux. Cherchant une issue de secours, il n’hésita pas, une nouvelle fois, quand l’autre porte de la cuisine s’ouvrit, et sans le savoir, il s’enfonça dans la salle de danse, ne faisant plus ni attention aux gens, ni aux Pokémons, ne sachant même plus pourquoi il était la tant son cœur battait fort dans sa petit cage thoracique, la seule chose qu'il voulait, c'etait partir. Mais la chance ne lui sourira pas cette fois, et la porte d’entrée ne s’ouvrira pas comme par miracle. Au contraire, elle resta désespérément fermée, et le cuisinier réussit enfin à attraper l’Evoli qui… Ne se gêna pas pour le mordre avec toute la force qu’il possédait, ce qui lui fit lâcher prise pour secouer énergiquement la main, espérant qu'ainsi, à son tour, le pokemon le lâcherait. Et cela réussit, ça envoya même valser le Pokémon à mille lieux de là, le faisant réatterrir sur une table d’où il fit tomber toute les bouteilles vides, les verres aussi par la même occasion, bref, il fit table rase, si j’ose dire.

Sans même chercher à comprendre ce qui venait de se passer, un peu sonné même, Quartz dérapa deux fois sur la table avant de se sauter par terre et se jeter sous l’estrade ou dansaient les femmes étrangement vêtues… Enfin, devant le chaos qui venait soudainement de tomber sur le bâtiment, il n’y avait plus un bruit, et la danse avait cessée. Beaucoup regardait l’endroit ou avait disparu le Pokémon, essayant vainement de comprendre ce qui venait de se passer tant tout était arrivé si vite. Ils avaient juste vu la porte à leur gauche s’ouvrir, après un énorme vacarme dans les cuisines, et une tempête brune leur étaient tombés dessus sans crier gare, avant que celle-ci ne disparaisse à l’abri sous l'obscurité de la scène, laissant la salle dans un silence parfait…

De son coté le Pokémon aussi ne comprenait rien à ce qui venait de ce passer, qu’avait-il fait déjà ? Et pourquoi était-il là au final ? Pourquoi cette course poursuite ? Pourquoi tout ses sens étaient en alerte ? Et pourquoi déjà le gout du sang était si présent dans sa gueule ? Tout s’embrouillait dans sa tête, trop de pourquoi et aucune réponse ne venant calmer sa peur. Seul son instinct et sa frayeur qui faisaient battre son cœur beaucoup trop vite avaient encore leurs mots à dire dans l’histoire : Fuir! Il fallait à tout prix qu’il quitte cet endroit, les humains, décidément ne lui apportaient rien de bon…

Au fil du battement de son cœur, le temps semblait avoir ralentit, et maintenant qu’il se trouvait dans l’ombre des dessous de la scène, c’est à l’envers qu’il reculait, surveillant que personne, ni humain, ni Pokémon, ne l’avait suivit. Ses oreilles, d’habitude légèrement bancales étaient pour cette fois parfaitement droite, bougeant par rapport au moindre bruit que pouvait provoquer les humains qui, pendant quelques instant, avaient été plongés dans un mutisme total après le vol plané du petit Quartz, qui n’en revenait pas d’en être sortit presque indemne. Il ne savait pas réellement où il était blessé, simplement, il sentait quelques douleurs poindre à travers sa panique, surement des morceaux de verres s’étant infiltrés malgré l’épaisse fourrure dont il était affublé.

Sa respiration, elle, elle ne se calmait pas, restant rapide et courte, tendit que ses yeux fixaient sans relâche l’endroit d’où il venait, de là il pouvait encore voir les humains à moitié, en faite il ne voyait que le bas de leurs corps, mais cela suffisait. Aucun ne semblait venir par ici, même pas l’homme en blanc qui l’avait jeté sur la table. Bien, au moins il n’avait pas à s’inquiéter de ça. Enfin c’est ce qu’il pensait, jusqu’à ce qu’une voix résonne. Elle ne semblait pas venir de dehors, non, mais plutôt raisonner directement dans son esprit. Un Pokémon psychique ! En l’écoutant, Quartz eut du mal à retenir un hoquet d’indignation. « Aucun mal » ? Pff, il n’en croyait mot, après ce qu’il venait de lui arriver, il était encore plus persuadé qu’il ne l’était déjà, que les humains étaient mauvais et qu’il ne fallait pas s’en approcher, alors faire confiance en un Pokémon domestique revenait à faire confiance à un humain, inconcevable donc… Pour toute réponse il se contenta donc de grogner, les oreilles basses, en position défensive. Oh bien sur, au fond de lui il savait très bien que la Gardevoir était plus forte que lui, mais bon, ce n’était pas un Pokémon Hardi pour rien, qu’importe la différence de puissance, il est certain de pouvoir la vaincre… Ou presque… Grobilisme, quand tu nous tiens…

Là-bas, la fête semblait avoir repris son plein, surtout depuis qu’un homme avait prit la parole d’un voix forte, proposant quelque chose que Quartz n’avait pas comprit, mais qui avait suffit à ce que tout le monde oublie l’incident, et que le temps, jusqu’alors figé, reprenne son court comme si l’arrivé du Pokémon n’avait absolument pas eu lieu, d’ailleurs si l’autre Pokémon n’approchait pas doucement vers lui alors qu’il reculait inlassablement, il aurait pu tout simplement se dire que tout cela n’était réellement pas arrivé, qu’il était arrivé là comme par magie, que la douleur lancinante n’était rien qu’une illusion, et qu’il lui suffisait de se réveiller pour de nouveau se retrouver dans sa jolie foret. Belle utopie n’est-ce pas ?
Hélas tout cela était bien réel, et Quartz avait maintenant peur de ne plus pouvoir partir, n’ayant absolument pas confiance dans le maitre de cette Gardevoir. Le mensonge, si chez les Pokémons cela existait, chez les humains c’était peut-être le pire des poisons, qui s’infiltrait chez tout le monde et à tout âges, même les enfants qui ne disaient que vouloir jouer, n’hésitaient pas à sortir leurs petite balle rouge quand un Pokémon était à porté, beaucoup de Pokemon dans sa forêt s’étaient fait avoir ainsi. Et Quartz lui, eh bien, il ne voulait pas finir dans la petit balle rouge comme son papa et sa maman.
Tient, cela lui rappelait quelque chose. Mais oui, la raison qui l’avait poussée à venir, ses parents ! Peut-être, était-ce eux qui dansaient là-haut avec les dames en drôle d’habit ? Non se reprit-il soudainement le visage plus sombre, s’ils avaient été là, ils l’auraient protégés, sans aucun doute, donc non puisque personne ne l’avait aidé, aucune des évolutions qui dansaient ici n’était sa mère… Cela lui fit perdre espoir à nouveau. Ou pouvait-elle bien être ?

Mais il avait un autre problème à ce moment La ; Le pokemon de l’humain approchait doucement, sans grand sabot, comme si elle était la douceur et la gentillesse même, mais Quartz ne voulait pas se laisser avoir, elle était peut-être lente pour ne pas lui faire peur, mais inexorablement ses pas la rapprochait de lui, et cela lui déplaisait fortement, c’est pour cela, dans un reflexe étrange, mélange à la peur et d’instinct, le Pokémon sauta pour la mordre ! … Mais contre toute attente il se retrouva à flotter dans le vide… ??? Ce n’était pas du jeu ça ! Secouant les pattes comme s’il essayait de nager ou de se défaire d’une toile de migalos, il ne réussit à rien faire, sauf peut-être se fatiguer encore plus. Mais non, rien à faire, il flottait toujours… ça devait avoir un rapport avec les pouvoirs psychique de la Gardevoir, d’ailleurs s’il l’avait vu arrêter, quelque instant avant, les morceaux de verres, il n’en douterait plus.

Se défendant avec bravoure, il se débâta ainsi de longue seconde, avant de remarquer qu’au final ses blessures étaient désormais totalement guérit, et que doucement, il retouchait le sol… Ainsi elle l’avait vraiment soignée… Mais pourquoi prendre cette peine ? C’est vrai ça, pourquoi ? Pourquoi donc prendre le temps de soigner un Pokémon sauvage ? D’habitude les humains s’empressaient plutôt de les attaquer plus qu’autre chose… D’après Quartz, il y avait Serpang sous roche… Devait-il quand même la croire et sortir de sa cachette simplement parce qu’elle l’avait soignée ? Cela pouvait tout aussi bien être une ruse… Ah, trop d’hypothèse et de réflexion, à tel point que Quartz en avait mal à la tête, la stratégie et la réflexion ce n’était pas son truc, lui il agissait souvent avant de réfléchir… Au pire, il n’avait qu’à la suivre, et si le danger se montrait, il n’aurait qu’à fuir à nouveau sous l’estrade… C’était plutôt confortable ici pour une boule de poile de 30 cm, il pouvait voir sans être vu, que demande de plus ?
Il regarda un instant la demoiselle Pokémon d’un regard suspicieux, cherchant le mensonge derrière sa promesse qui ne lui serrait fait aucun mal. Pouvait-il vraiment la croire ? La parole d’un seul humain comptant pour tous les humains de cette salle ? Surtout que l’homme habillé tout de blanc semblait vraiment vouloir l’ajouter au prochain ragout ; Un ragout d’Evoli dans un lieu ou dansent ses évolutions…A ssez ironique comme plat tout de même…
Se drapant dans sa fierté et son coté hautain, il leva son museau bien haut, fermant les yeux pour snober sa sauveuse, partant à petite pas rapide comme un cheval au trot. Le problème quand il faisait cela, c’est que bien souvent il se prenait la première chose qui passait devant lui, et BAM ! Cette fois-ci ne fit pas exception puisqu’il se prit une des poutres qui tenait l’estrade, et pourtant, elle n’avait pas bougée, elle, il aurait dû savoir qu’elle était là… Idiot ? Un peu seulement.
Décidément, snober les gens ne lui réussissait pas… C’est donc avec l’air un peu sonné qu’il sortie de l’ombre des dessous de scène, accompagné de sa guérisseuse qu’il continuait tout de même à snober, sa fierté de petit Pokémon qui se croit plus fort que tout le monde ( fierté qui venait tout de même, et à nouveau , d’être froissé par le sauvetage d’un Pokémon domestique) obligeant…

Pendant un instant, alors qu’enfin son museau sortait de sous la scène, Quartz se remit à douter de la véracité des paroles de la Gardevoir. Et si juste à ce moment là le cuisinier lui sauté dessus pour de bon ? Ou si un dresseur l’assommait pour l’enfermait dans l’horrible boule rouge et blanche ? Levant les yeux d’un mouvement alerte, il fut rassuré en voyant que ce n’était pas le cas. D’ailleurs quasiment toute la salle ne faisait plus attention à lui, trop occuper à s’amuser et à boire. D’un coté c’était rassurant de ne plus être le centre d’attention de tout ce trop grand nombre d’humain, mais l’amour propre du Pokémon en était touché, et oui, que voulez vous, à cet âge là on n’aime pas beaucoup être ignoré, surtout quand on s’appelle Quartz et qu’on adore frimer en règle général. Cependant sur ce coup là il ignora son amour propre, il préférait largement frimer devant les Pokémons que devant ces humains perfides...
Mais très vite son amour propre fut vite oublié alors que tous ses ainés avançaient vers lui, courant ensuite vers la sortie, l’incitant à venir en lui proposant nourriture et boisson de façon si enjoué que cela le toucha, voila bien trop longtemps peut-être qu’il n’avait plus vu les siens. C’est d’ailleurs à ce moment là qu’il remarqua sa faim. A vrai dire il n’avait pas mangé depuis son départ qui remontait à il y a de longues heures maintenant, et peut-être que ces ainés en sauraient un peu plus sur la mère disparue de Quartz, ou peut-être sur son père... Oubliant la présence des humains, c’est tout joyeux qu’il suivit les autres Pokémons, se rappelant en dernière minute que d’après ses principes les Pokémon domestiques étaient aussi à éviter... Oui mais bon, là il avait faim, et la faim justifie les moyens non ?

Une fois à l’air libre, la pression qui ce faisait dans le cœur du Pokémon disparut et il lui sembla que respirer pleinement était de nouveau possible. Décidément, la présence des humains n’était pas une bonne chose, elle le mettait mal à l’aise. Vraiment, il n’était pas enchanté par l’idée de retenter l’expérience, et en même temps, la présence de sa mère lui manquait terriblement malgré les mois qui s’écoulait et l’éloignait de ses souvenirs, c’était comme une chaleur qui avait disparut laissant qu’un froid mordant et terriblement désagréable, contre lequel Quartz ne pouvait rien malgré son espièglerie et sa bonne humeur.

Il mangea de bon cœur tout ce qu’on lui offrit, mais ne remercia pas pour autant, trop fière pour cela surement. Par chances ses ainées ne prirent pas ombrages, surement habitués aux Pokémons comme lui incapable d’être reconnaissant à ceux qui comme eux étaient auprès des humains. C’était plus fort que lui, depuis que ce Pokémon l’avait attaqué pour ensuite attaquer sa mère, il avait une étrange boule au fond de l’estomac qui le poussait à détester tous ceux qui prêtaient mains fortes aux humains. Il avait la terrible impression qu’ils n’étaient que des traitres à leurs sang et races... C’était bête, mais peut-être que c’était la seule façon de ne pas laisser la tristesse et la culpabilité le terrasser...

Une fois rassasié, il entama la conversation, se présentant avant d’expliquer ce qui le menait ici. Certains des évolutions semblèrent tristes, mais aucune d’eux ne pu le renseigner sur le mystérieux dresseur. Cependant ils voulurent le rassurer en lui disant qu’elle avait surement un bon dresseur, mais cette remarque ne réussit qu’à faire grogner la boule de poils. Sa mère était à son image, une force de la nature qui aimait la liberté plus qu’un humain, jamais elle ne serait heureuse avec un dresseur, Quartz en aurait mit sa patte à couper. Mais ça, il ne l’expliqua pas devant les autres, sachant que d’après eux la vie avec un humain était super, Quartz lui, ne voyait pas ce qu’il y avait de super à passer son existence dans cette chose blanche et rouge qui sépare si brutalement les familles. Pour lui les humains n’étaient pas dignes de confiance, point.

Soudainement une porte claqua ! Levant les yeux vers la nouvelle venue, Quartz remarqua immédiatement que c’était la Gardevoir qui quelque instant avant l’avait aidée. Maintenant la peur passé, il ressentait un peu de gratitude pour elle, grâce à elle il n’avait pas à souffrir à cause des débris de faire qui quelque instant avant l’avait blessé. Mais elle en cet instant, semblait avoir mal. Pourtant aucune blessure n’était visible sur son corps. Quartz ne comprenait pas. Lui avait-on fait quelque chose à l’intérieur ? Le cuisinier s’était vengé sur elle ? Hésitant un instant, il s’approcha à petite foulé d’elle, voulant en avoir le cœur net. Se torturer l’esprit de millier de supposition ne servait pas à grand chose, autant demander directement...

Evo Evoli?
ÇA VA GARDEVOIR?

Elle semblait frissonner, comme quand quelque chose déplaisait fortement à Quartz, mais chez elle, c’était plus triste, et Evoli se sentie triste pour elle, alors pendant un instant, il oublia qu’elle appartenait à l’humain là-bas et posa sa patte sur le bas de l’étrange voile du Gardevoir, se voulant réconfortant....

Cependant la scène prit vite un autre tournant quand à nouveau la porte s’ouvrit avec l’étrange possesseur de Gardevoir, accompagné, ou plutôt soutenu par l’homme en noir qui n’inspirait pas confiance. Etrangement, de lui, Quartz avait encore plus peur que les autres, alors, inévitablement il s’éloigna de deux bon mètre en quelque bon quand ils arrivèrent, regardant la scène de loin.
On aurait pu penser qu’il aurait aussi eu peur de l’autre humain, mais il semblait plus endormit qu’autre chose en ce moment, et Quartz ce demanda bien pourquoi. Naïvement, il se dit que peut-être était-il venu ici alors qu’il était très fatigué et qu’il avait finit par s’endormir ? Ou peut-être était-ce à cause de l’étrange odeur qui piquait le nez au Pokémon et qui semblait venir de l’homme en noir ? Ne connaissant pas la véritable raison Quartz n’aurait jamais pu la deviner, et puis qu’en avait-il à faire au final ? Ce n’était qu’un humain, qu’il aille bien ou non lui importait peu. Et si la Gardevoir n’avait pas l’air tellement triste, il serait surement déjà partie maintenant qu’il avait assez mangé et bue pour reprendre le trajet jusqu’à la forêt de Jade, n’ayant hélas aucune information pour l’aider dans sa Quête...

L’homme en noir essaya de réveiller son ami (enfin Quartz partait du principe que tous les humains étaient amis entre eux et ennemis des Pokémons) en lui faisant une attaque Torgnole. Pendant ce temps, Quartz c’était assit et regardait la scène, la queue se balançant tranquillement, nullement touché par l’inquiétude ou autre, non, il était juste un peu curieux, après tout ce n’était pas tout les jours qu’il voyait des humains de si près dans une situation aussi... Bizarre. D’habitude ils chassaient les Pokémons sauvages ou entrainaient les leurs, là, ils s’attaquaient eux-mêmes avec des attaques basique de Pokémon. Décidément, ces humains continuaient de l’étonner... Si on lui avait dit que les humains étaient capables d’imiter les Pokémons, il ne l’aurait pas crut, enfin du moins jusqu’à aujourd’hui...

Toujours assit, à l’écoute de tout et regardant leurs moindres fait et gestes, Quartz trouvait les humains encore plus bizarres que tout ce qu’il avait imaginé. Penchant la tête sur le coté quand l’homme en noir demanda de l’aide à la Gardevoir. Il fut surprit qu’il n’arrive pas à réveiller tout seul l’humain. A sa place il aurait utilisé une bonne morsure et les tours aurait été jouait... Enfin oui mais pas vraiment, vu la taille et la force de l’homme, Evoli aurait surement volé dans le décor s’il l’avait fait, et non merci, son petit atterrissage de tout à l’heure lui laissait encore quelque mauvais souvenir...
Quoi qu’il en soit, Gardevoir sembla prendre plaisir à l’idée de réveiller l’humain, et Quartz en vint à se demander qu’elle technique allait-elle utiliser pour cela ? Après tout elle n’était pas une leveinard... Mais le destin voulu qu’il puisse jamais voir ce qu’aurait pu faire le Pokémon, car une main l’arrêta rapidement, presque brusquement, et si son visage n’avait pas semblait si triste, Quartz aurait été certain qu’il maltraitait la Gardevoir, surtout au son de sa voix ou la menace planait.
Ce qu’il ne comprit pas cependant, c’est pourquoi elle ne continua-t-elle pas, il lui suffisait de finir pour être libérée de l'emprise humaine, ne souhait-elle pas être de nouveau libre dans ce monde si vaste qui ne demandait qu’à être exploré ? Sur ce point l’Evoli ne la comprit pas, comme il ne comprenait pas tout les Pokémons dociles fières d’être auprès de leurs maitres, quelle joie pouvaient-ils tiraient à vivres captifs ?

La Gardevoir se tourna de nouveau vers lui, un sourire d’excuse au visage. Pourquoi n’aimait-elle pas le voir ainsi ? Ce n’était qu’un humain après tout, qu’est-ce que son état pouvait lui apporter... ? Son incompréhension l’énervait encore plus que l’obéissance des Pokémon docile.
Peut-être devrait-il côtoyer plus les villes pour comprendre la réaction des ses confrères capturé ? C’est du moins l’idée qui lui vint en tête alors que l’homme reprit la parole en regardant la bande d'Evolis évolués. Le jardin Pokémon et le phare Leo ? Ou est-ce que c'etait ça ? Immédiatement le Pokémon piaula auprès de ses ainés pour qu’ils puissent lui donner l’indication. Ils ignoraient ou se trouvait le phare Leo, mais en revanche pouvait lui donner le chemin jusqu’au jardin Pokémon. Les écoutant d’une façon très sérieuse, il sentit une lueur d’espoir renaitre dans son cœur d'enfant. Peut-être que les Evolis présent là-bas sauraient ou se trouvait sa mère ? Peut-être même avait-elle réussit à s'enfuir et vivait-elle là-bas? Il n’avait pas d’autre choix pour le moment que de suivre cette route, et s’il n’y avait personne, alors il demanderait tout les lieux ou les Evolis sont trouvables, il n’abandonnerait jamais... Jamais tant qu'il n'aurait pas revue sa mère.

Une fois les informations enregistrées, il commença à courir quand... La Gardevoir , il n’e l'avait pas encore pu la remercié pour ses soins, il lui devait au moins cela. Mais quand il se tourna de nouveau vers la scène, il eu juste le temps de voir la demoiselle Pokémon saluer avant de disparaitre dans lumière rouge, comme sa maman...
Mince, il allait devoir attendre qu’elle ressorte.
Bon, et puis de toute façon le voyage l’avait épuisé, il fallait qu’il se repose avant de repartir. Mentali, devinant l’état de son épuisement, lui proposa asile dans le Dojo de danse pour la nuit, lui expliquant que normalement c’était un lieu dédié aux Pokémons et que ce qu’avait fait l’homme en blanc était très grave. Quartz n’y crut pas vraiment, un lieu créé par les humains pour les Pokémons et ceux non dans le but de les capturer? Il n’y croyait tout simplement pas, mais le Pyroli se montra malin et lui promit qu’ils le protégeraient si un humain l’attaquait pendant la nuit (peu probable en vrai) après quoi, Quartz piquait à vif clama haut et fort qu'il n'avait pas besoin qu'on le protège, mais bizarrement accepta après ça. Et puis ça lui donnerait peut-être l’occasion de revoir la Gardevoir une dernière fois, il fallait qu’il la remercie car leurs routes avaient surement très peu de chance de se recroiser un jour...

Mais du coté des deux humains les choses étaient différentes. Quartz ressentait d’instinct une tension, quelque chose qui n’allait pas sans qu'il puisse mettre la patte dessus. Regardant les deux hommes, il examina ce qui avait changé depuis l'histoire du phare et du jardin. Déjà, il y avait cet impressionnant Libegon qui forçait l’admiration de l’enfant Pokémon, un peu comme un gamin qui voit une star de base ball, cependant il ne fut pas assez téméraire pour s’approcher et demander un autographe... Il ne semblait vraiment pas commode en plus, vu comment il avait parlé à la gentille Gardevoir. Bizarrement, malgré son admiration, le Pokémon su tout de suite qu’il préférait sa soigneuse.

Les deux hommes semblaient être entrain de se disputer ? N’étaient-ils pas censés être amis ? Ne comprenant rien, Evoli retourna auprès du Noctali et lui demanda s’il pouvait lui expliquer ce qu’il se passait. Lui non plus ne comprenait pas tout, il savait juste qu’il se disputait à cause des paroles de l’homme qui dormait il y a peu. Mentali de son coté semblait agité. Quartz trouva ça bizarre, ainsi les humains n’étaient même pas capables de s’entendre entre eux ? L’harmonie qui régnait chez les Pokémons semblaient disparaitre chez cette race bizarre, certain disait que c’est parce qu’ils ont oublié leurs origines, et qu’ils avaient désapprit à écouter la nature et les grands Pokémons sacrés.
S’asseyant à nouveau auprès de ses ainés, il regarda la scène d’un air un peu déconcerté. Les humains étaient même ennemis avec eux même, incapable de s'entendre entre eux ? Cela ne fit que le réconforter dans sa haine de l’espèce, pourtant la Gardevoir avait l’air vraiment inquiète pour l’homme, alors peut-être que...