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 Le torturé, le pervers et la psychopathe... Qui l'emportera ? [Gigi & Reïmei]

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MessageSujet: Le torturé, le pervers et la psychopathe... Qui l'emportera ? [Gigi & Reïmei]    Le torturé, le pervers et la psychopathe... Qui l'emportera ? [Gigi & Reïmei]  EmptyDim 30 Jan 2011 - 22:18
Revoir la lumière après avoir passer tant de temps à se terrer… À se cacher comme un Rattata… Faire son lâche et son déprimé alors qu’un monde d’injustice vous attend à l’extérieur… Jamais il ne pourrait se pardonner d’avoir été aussi égoïste. Ne s’était-il pas promis de ne pas avoir peur de la Mort ? N’avait-il pas affirmé haut et fort qu’il ferait tout ce que son instinct de vengeance lui commanderait de faire, qu’importe les conséquences ? Ne s’était-il pas juré de réduire en miette ceux qui avaient brisé sa vie et celle de sa bien-aimée… Mais après tout, malgré toutes les barrières mentales qu’il avait placés pour ne pas se rendre compte de cette évidence, après tout, il était humain…. Et mourir a toujours été une chose bien difficile à accepter… Pour quiconque, même les plus désespérés et les plus psychopathes.
Mais il avait réussit. Il était finalement sortit aux prix de deux nouvelles rencontres… Décidément, il n’était pas capable de contrôler ses émotions de lui-même. Il lui avait fallu rencontrer Tetra et le désespoir qu’elle éprouvait suite à la grave blessure de son Pokémon pour qu’il accepte enfin la mort de Winry. Et maintenant c’était Tommy, puis Hoshi, deux champions d’arène qu’il avait rencontré dans de bien drôle de situation (Pour l’un c’était dans des vestiaires alors qu’il venait de s’évanouir (L’a fallu que notre Owen il arrête sa douche…) et pour l’autre c’était dans les égouts de Céladopole (Notons d’ailleurs que notre détective a failli étriper cette chère Hoshi.)) qui avait réussi à le convaincre de sortir de l’ombre et d’assumer ses choix… Passer d’aventurier à amoureux transi, puis passer par la case vengeur psychopathe et désespéré, enchaîner avec assassin sans cœur et enfin se rendre compte à quel point on fait fausse route… Vouloir sauver le monde de soi-même ce n’est qu’un rêve inaccessible… Mettre sa rage de côté pour s’associer au camp qu’on juge le moins affreux, c’est déjà plus réalisable, même si l’envie de cracher à la figure du « Boss » risque bien de le démanger…

Bon avant tout il fallait se maîtriser et prier pour ne pas croiser papy gâteux dans les couloirs de la base Rocket… d’ailleurs elle est où cette foutu base… Parce que les informations qu’on lui avait donné était plutôt, voire même très vague… Alors comment on fait pour s’orienter dans une ville telle que Rosalia ? Ce n’est pas croyable ce que les gens ne sont pas prévoyants. Bon e vous accorde que mettre un gros panneau QG Rocket en plein milieu de la ville n’est pas vraiment le plan idéal si on veut rester discret, mais ce n’est pas non plus la mer à boire que d’indiquer un lieu de rendez-vous.

Bon alors réfléchissons deux secondes, mettons nous d’abord à la place d’un vieux scientifiques qui vient d’apprendre qu’il a été privé de nouvelle de sa femme et de sa fille par celui qu’il croyait être son ami, et que celui-ci l’avait fait pour s’assurer de sa présence à ses côtés, par pur égoïsme… Qu’est-ce que je ferais… Hum voyons voir… Si on simplifiait la chose en disant que papy gâteux est ce vieux scientifique… On peut dire qu’il a un Libegon. Et si j’étais lui, je m’en servirais sans hésiter dès que j’aurais appris la nouvelle, et bien entendu ma cible serait ce vieux frère qui m’aurai trahis… Et je ne serais sûrement pas passé par l’entrée, j’aurais plutôt fait la mienne à grand coup d’attaque dévastatrice… Donc mieux valait s’orienter vers les bâtiments en travaux, c’était la meilleure des choses à faire, d’ailleurs ça ne faisait pas si longtemps que les Rockets s’étaient installés à Rosalia, il ne devait pas encore disposer de tout le matériel dont ils avaient besoin là-bas et des marchandises devaient arriver quotidiennement…
Le conseil de ce vieux grincheux de Garth s’était révéler payant, les Rockets devaient être dans un tel manque de personnel qu’il avait simplement fallu évoquer une supposée envie de les rejoindre pour obtenir un entretien avec leur patron, bon il n’avait pas non plus choisis l’heure, mais rencontrer le patron n’était pas donné à tout le monde par le passé, de plus, cette secrétaire ne devait pas vraiment être compétente… elle accordait un rendez-vous à quelqu’un qu’elle n’avait même pas rencontré, sans même savoir si les intention de cette personne envers son employeur était bien gentilles… Elle devait peut être penser que Gigi était assez grand pour se débrouiller de lui-même face à un adversaire, et c’est vrai qu’avec son équipe boiteuse il ne tiendrait peut être pas tête au boss, il avait peut être une chance tout de même si on considérait que le vieux était un adepte des Pokémons Poisons et Sols… Après ce n’est qu’un petit plus qui passe comme ça… Rien de très gros…

N’empêche qu’on est toujours pas avancé sur la localisation de la base… Owen errait entre les rues de la ville d’Hoshi (qui habite à Irisia en vrai //Sbaff//), sans vraiment savoir par où il devait passer… Peut être un grand bâtiment… Peut être un plus discret… Peut être une base souterraine… Comment on fait pour se débrouiller dans une ville aussi vaste !!! Non mais c’est trop pas possible quoi, je vous jures que je vais m’énerver si je ne trouves pas cette p***** de base avant ce soir, déjà que j’ai perdu un sacré temps en restant cloîtré au fond d’un égout, c’est pas une ville comme celle là qui va continuer de pourrir ma vie ! D’ailleurs elle ne pourrait pas être plus pourrie, donc stop je vous dis adieu tout le monde ! Moi je me casses chercher un Bombardier afin de raser cette base qui commence sérieusement à me pes… Des échafaudages… Une longue fissure sur le côté du bâtiment…Un grand R rouge //Sbaff//… Que… Que ?!?

Un nouveau film complètement farfelu s’imposa aux yeux de notre homme pas vraiment normal dans la normalité… Un gamin rendue fou par un événement auquel il ne s’attendait vraiment pas, un petit Pokémon utilisant une capacité destructrice (Là c’était plutôt facile quand on voit l’empreinte du corps de la bestiole particulièrement bien ancré à plusieurs endroits assez rapprochés…). Un sentiment de profonde haine envers ce même homme, toujours le même, toujours ce monstre… Comment avait-il pu imaginer une seule seconde qu’il allait réussir à se contrôler face à Giovanni, comment avait-il pu rien qu’un instant pensé qu’il pourrait obéir aux ordres d’un gars pareil, sans scrupule, sans une once d’humanité… Pourtant il fallait qu’il le fasse, c’était le dernier moyen qu’il pouvait trouvé s’il voulait faire payer aux Quetzacotals leur crime…

Bien entendu et pour ne pas changer, la porte était fermé à quadruple tour, d’ailleurs ce n’était même pas sur que ça soit une vraie porte… Un passage secret devait permettre l’entrée, point barre, donc comment on se débrouille pour entrer là-dedans… Très bonne question… Il allait falloir se trouver une entrée dérobée, facile d’accès et qui assurerait à coup sûr une entrée discrète… Echafaudage ? Mouais… Pour être discret ce n’est pas la joie, mais alors vraiment pas quoi ! Aération ? Hum… le facteur chance influera pas mal, surtout que je me suis bien empiffré pour noël donc… Le toit ? Là-bas on pouvait être sûr à deux milliards de pourcent que ce cher Sakaki ne se priverait pas d’un hélico, bon alors c’est parti !

Première étape : Prendre la facade du côté de la plus petite ruelle, celle où il fait tellement sombre que l’architecte n’a même pas pris la peine d’imaginer des fenêtre dessus, celle qui sera donc la moins exposée. Deuxième étape : Envoyer deux petites canailles en éclaireur… Il décrocha donc les balls de Capumain et de Kecleon de sa ceinture avant de les faire partir dans deux directions opposées… Troisième étape : Déballer le matos ! Le truc bien quand on est un fils de parents membres éminents d’une team très reconnu, c’est qu’on peut facilement se procurer n’importe quoi, surtout quand ces parents sont mort et que leur compte en banque est à votre nom. C’est parti pour une petite partie d’escalade !

N’ayant pas vraiment l’envie de vous faire partager toute la douleur qu’a ressenti Owen en gravissant une petite dizaine d’étage, disons tout de suite qu’il est arrivé en un seul morceau et qu’il ne lui reste plus qu’à récupérer ses deux Pokémons qui sont comme par hasard monté bien plus vite que lui… Comme il le pensait, le toit était bien une vaste piste d’atterrissage pour l’hélicoptère privée du Bossounet. Les autres sbires n’ayant pas la possibilité de posséder ce genre de piste ici… Ça paraîtrait quand même louche de voir une douzaine de jets s’envoler en même temps du même immeuble dans une ville censée s’appuyer sur les valeurs traditionnelles… Leur base aérienne devait sans doute être souterraine, et la piste de décollage bien camouflée, soit par le relief, soit par autre chose d’encore plus utile. Suite des opérations : réussir à se fournir un équipement Rocket afin de se fondre dans la masse et de parvenir avec les moins de péripéties possibles jusqu’au bureau de Monsieur Sakaki.

Code d’accès trop facilement déchiffré à l’aide de Roigada il débouchait sur une rampe d’escalier… La classe quand on veut être discret, pourvu qu’il n’est pas ajouter l’option de grincement à ses dalles de pierres. Il allait falloir se débrouiller avec sauf que…

"Je t’ai déjà répéter une bonne centaine de fois que c’était non, le patron t’as suspendu de mission pour ce que t’as fait, réjouit toi qu’il n’ai rien trouvé de plus à redire que tes actes ne devaient pas être effectuer sans ordres… Il m’a foutu une de ces trouilles quand il a su, t’as eu de la chance que j’ai plus d’influence sur lui qu’Abel…"

"Domi… Je te promets que si je recroise ce gamin cafteur il ne survivra…"

"Je sais que tu fais parti des espions/assassins, mais t’es pas obligé de vouloir tuer un gosse quoi… Surtout que le Boss le soutiendra dans quasiment tout, peut être la trahison à part, c’est ce qui t’as sauvé d’ailleurs… Bon j’y vais, fait pas de conneries ! "

"D’accord…"

La blondinette monta l’escalier en quelques bonds pour se retrouver face à la porte menant à la piste d’atterrissage… Vu son accoutrement c’était une Rocket d’élite, de plus elle avait de l’influence sur le Boss. Aucun doute, elle avait sûrement l’autorisation requise pour utiliser l’hélicoptère dans ses missions, dans le cas contraire, vu son agilité elle allait descendre la dizaine d’étage tout en s’habillant en civile pour exécuter une mission locale, dans tous les cas elle ne faisait sûrement pas parti des agents d’entretien de la toiture.
L’homme quand à lui sembla repasser la porte… Il avait un peu près la même carrure que… oui ! C’était le moment d’agir ! Sortant de sa cachette (à savoir le placard à balais pour piste d’atterrissage (Oui maintenant vous comprenez comment il a pu savoir avec certitude que Domino n’était pas femme de ménage)) en quatrième vitesse, il dévala les quelques escaliers le séparant de la porte que venait d’emprunter Mr. Mystère. Il fallait à tout prix le rattraper, et espérer qu’il n’y ait personne dans les parages…

Il franchit la porte pas vraiment discrètement, mais l’autre, trop occupé à penser à ce que venait de lui dire sa dulcinée n’y prêta quasiment pas attention. Il était à quelques mètres et personne en vue dans le couloir, la classe ! Bondissant comme un expert de l’assassinat, il bâillonna l’autre homme de sa main droite, l’enserrant de son autre bras, il le tira derrière la porte en quatrième vitesse, lui pincer le nez et resserrer la prise sur la bouche… Chiotte ! La brute réussie à se dégager, elle se précipite vers la porte pour sonner l’alarme. D’un balayage le détective lui coupe sa fuite, en le faisant rouler au sol. Se dépêcher de le rejoindre au sol et lui asséner un gros coup sur la tête… Pffiou ! Seconde étape accomplie.

Il ramassa le corps du Rocket à ses pieds. Ils étaient de même stature et il n’allait pas être simple de le transporter jusqu’en haut des escaliers… Pourtant, il le faudrait bien sinon l’alarme risquait de sonner très vite. Le dénommé Tristan (C’est ce qu’il y a écrit sur le badge hein ! Venez pas me gonfler sur mon grobillisme avancé !) hissé on ne sait trop comment sur les épaules et maintenu par toutes les forces conjugués d’Owen (faut pas croire il est quand même costaud (Et n’allez pas dire que je suis trop débile de ne pas utiliser mes Pokémons, parce que je vous dis merde, purement et simplement)), la montée fut courte mais pénible. Sans ménagement, Owen reposa au sol, le corps inanimé du Rocket… Et dire qu’il allait devoir porter un costume aussi moche pendant au moins une bonne heure d’entretien… Les étapes du plan se déroulaient les unes après les autres. Tout d’abord déshabillé presque (et oui pas complètement comme l’aurait fait Giovanni) entièrement, la personne dans les vapes, après tout c’était déjà bien chiant de se coltiner un uniforme mariant parfaitement ringardise et ridicule, il n’allait pas falloir en plus s’amuser à porter des sous-vêtements placardés de mini-R rouge et de Sakaki-chibi… À partir de là, soit on se demande si Giovanni n’est pas complètement fêlé au point de vouloir « symboliquement » suivre ses employés partout, soit les Rockets sont complètement désespéré de trouver des nouvelles recrus qu’ils font des offres promotionnelles du genre « pour une adhésion à la team Rocket : votre garde-robe refaite », bien entendu tout le monde tombe dans le panneau et se retrouve avec le même lot de vêtement, soit il venait de tomber sur l’agent qui voue un culte à son patron tout en étant fou amoureux… Bref.

Il enfila le dernier gant… C’est quoi cette manie chez les méchants de porter deux tonnes d’accessoires inutiles, et de n’avoir aucune place pour ranger des objets pratiques sur soi… Il y avait une ceinture à Pokéball, et encore… Normalement il avait bien ligoté l’autre torse nu, chevilles, torse, poignets… Rien ne devait pouvoir normalement bouger. Et puis il était aussi bâillonné au cas où il se réveille, notons tout de même que notre Owen a du sacrifier sa cravate pour ça… Bah de toute façon on s’en fiche, les méchants sbires ne portent pas de cravates !

Cette fois-ci il était vraiment temps de se mettre en quête du bureau de Gigi, plus il attendrait, plus Tristan aurait de chance de se réveiller, plus Domino aurait le temps de revenir et de s’inquiéter de la non présence de son compagnon. Franchissant la porte de la cage d’escalier, il se retrouva dans un long couloir, assez peu animé… Tout le monde devait soit être en mission, soit occuper dans une section. En tout cas, on voyait bien que les employés étaient payés à leur travail et qu’ils étaient sévèrement punis si ils chômaient… Cool… Si un garde le trouvait à errer dans les couloirs, il allait falloir trouver une bonne excuse… Autant y réfléchir tout de suite. Tiens ?!? Sakaki ? Ni une, ni deux, l’ex-fuyard défonça presque la porte (il ne réussit pas vu qu’elle n’était pas fermé).

"Hum… Je peux quelque chose pour vous ? "

Un homme brun, les yeux bleus, et l’air légèrement rêveur s’adressa à lui. Visiblement c’était un scientifique à voir l’intérieur de la pièce et sa blouse. Quelques Pokémons l’entouraient… Notamment un Stalgamin qui avait l’étrange particularité d’être vert feuille, expérience génétique ou simple coup de peinture, nous ne le saurons jamais. En tout cas Owen, lui ne comprenait plus rien. Il repassa dans le couloir pour mieux voir la plaque dorée qui avait attirer son attention… « Sankoki Quentin » … Ah euh oui effectivement… La gaffe. Il était tellement obnubilé par l’envie de loger son poing dans la face de son futur patron qu’il en avait complètement oublié le savoir élémentaire qu’était la lecture.

"Je suis désolé… Je me suis trompé, vous ne m’en voudrez pas ? "

"Non, c’est bon. On confond très souvent mon labo avec le bureau du patron. Si vous le cherchez, il est à l’étage du dessous. "

Articulant un bref « Merci », le jeune homme repris la route vers une nouvelle direction : L’ascenseur ! Parce que comme par hasard ils ne sont pas fichu d’investir dans des escaliers, parce que soit-disant qu’après c’est trop simple pour le héros d’arriver jusqu’au boss final… Ouais mais n’empêche quand il n’y a pas de héros c’est vachement pas pratique pour les employés de se déplacer… Ah oui, j’avais oublié qu’il ne bougeait pas tant que le héros n’avait pas battu le Boss… n’empêche que ça doit être vachement chiant la vie d’un personnage de jeu vidéo… Obliger d’attendre que le héros fasse ci ou ça pour pouvoir intervenir. Obliger de conserver un niveau de merde pour être un peu près aux environs de celui du héros… Vraiment très chiant quoi…

*Vous n’avez pas l’autorisation d’utiliser l’ascenseur*
"P***** de merde de Sakaki ! Vas te faire f***** chez tes amis les Lapins n… "
*Autorisation accepté*
" "

Comment ça pas de commentaire sur le mot de passe du jour et la façon dont Owen l’a miraculeusement trouvé ? Mais moi je trouve totalement overmegapoétiquedelamortquitue d’abord, et puis je vous zut, comme d’habitude !
Le bonheur fut néanmoins de courte durée car…

*Vous êtes arrivé au rez-de chaussée*
" "
*Vous n’avez pas l’autorisation d’utiliser l’ascenseur*
" "
*Vous n’avez pas l’autorisation d’utiliser l’ascenseur*
"Bon d’accord… Lapin ! "
*Autorisation accepté*

Ellipse de Trois quart d’heure…

*Vous êtes arrivé au 5ème étage*
"Mais bordel ! C’est si compliqué d’aller au 8ème étage !? "

C’est alors que l’inarrivarble arriva ! Owen voulant mettre un grand coup de pied dans le tableau de bord de l’ascenseur trébucha et s’écrasa de tout son poids sur le gros bouton rouge qui l’attendait depuis tout à l’heure avec la mention « Bureau du Boss » signalé en grosse lettres (au moins du times new roman, taille 200 et gras). Se remettant comme il le pu sur ses deux pieds, il ne pu que voir les portes de l’instrument de torture s’ouvrir sur un spacieux bureaux qui prenait à lui tout seul quasiment tout l’étage… (Oui, j’ai la flemme de décrire le bureau de ton pervers, donc je te laisse le soin de le faire)

*Mr. Sakaki, vous avez de la visite !*

"Hum… Bonjour. "
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Giovanni SakakiAncien membre

Giovanni Sakaki


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Le bal des armes

Le torturé, le pervers et la psychopathe... Qui l'emportera ? [Gigi & Reïmei]  Empty
MessageSujet: Re: Le torturé, le pervers et la psychopathe... Qui l'emportera ? [Gigi & Reïmei]    Le torturé, le pervers et la psychopathe... Qui l'emportera ? [Gigi & Reïmei]  EmptyLun 31 Jan 2011 - 20:13
Spoiler:

Paperasse... paperasse... Encore de la paperasse. Voilà depuis au moins deux bonnes heures que Giovanni Sakaki, grand chef Rocket, faisait un mouvement répétitif et très ennuyant de tampon qui consistait à juxtaposer sa signature sur divers documents... Et après au moins une multitude de baîllements, il commençait vraiment à fatiguer... d'autant plus qu'il jugeait qu'il avait des choses bien plus importantes à faire... Mais bon, après une sacrée prise de tête avec sa cheffe comptable (à forte poitrine), qui l'avait fortement rappelé ses hectolitres de papiers administratifs en retard (oui les papiers se calculent en litre, car ils remplissent des pièces mesurant des mètres cubes), il n'avait eu d'autre choix que d'obtempérer... ce qui était chose honteusement rare pour une grande figure de société malfaisante...

Bon au point où il en était, se faire soumettre une énième fois ne changeait pas beaucoup la donne... de plus cette fois-là c'était pour la bonne cause, car ses nombreuses absences de longue durée avaient provoqué un fort déséquilibre dans la comptabilité rocket, et dans l'activité de l'entreprise, qui n'avait pas arrêté de faiblir depuis voilà quelques années... Aussi, au niveau administratif, il avait pris sacrément du retard, et il se devait de réctifier le tir.

Ce qui le condamnait à rester dans ce satané luxueux bureau qui en ferait pâlir le maire de Johto...

Hop, un nouveau coup de tampon sur les activités de vente de Pokémons à des laboratoires clandestins, un autre sur l'ouverture d'un bar nommé : "Chez les Rockettes", lieu de détentes et de plaisirs peu coûteux, qui est une source de revenu à ne pas sous-estimer, un autre Stampel pour l'autorisation d'expériences génétiques en Ande sur d'autres fragments présumés de légendaires fossilisés retrouvés, encore un autre pour les flyers leur servant de propagande, un autre sur l'utilisation de son effigie sur les slips dédiés au personnel féminin et mascu....

Mais c'était quoi pour des offres qui s'offraient à lui ?

Des stylistes désiraient vraiment user de son effigie pour vendre leur lingerie... c'était croyable, au vu de sa conservation physique miracle malgré les années passant, mais cela allait un peu trop loin... et il ne voulait pas qu'un jour Nancy l'agresse physiquement dans une tenue légère de la sorte... pas de stampel pour cette proposition, le boss se contenta de plisser nerveusement la feuille et de la jeter dans la corbeille se situant à deux mètres de sa position, qui commençait sérieusement à déborder...

Bon... Désormais il ne lui restait plus qu'une vingtaine de dossiers à traiter, concernant surtout sur le mode de paiement pour les travaux qui se faisaient dans son ancien bureau...
Il devait l'avouer... Garth avait fait très fort... d'ailleurs, il se demandait s'il était une bonne décision que de lui envoyer la facture... enfin cela serait sans doute mal accueilli du métis... qui ce jour-là venait d'apprendre que son meilleur ami lui avait caché l'existence d'une petite famille... d'où sa profonde haine qui l'avait conduit à défoncer un mur qu'on avait qualifié de "solide" lors de la construction de Q.G.... Le bon côté des choses était que désormais, Sakaki renforçait de métal le béton de ses bâtiments, le rendant armé, et donc beaucoup plus résistant, et sûr....

Car après tous les accords passés, et le nombre de personnes au courant de ses histoires, le pokémafieux se doutait qu'un jour une foule en colère viendrait le chercher pour le brûler sur la place publique.... m'enfin, pour le moment c'était le cadet de ses soucis... il avait des dossiers à signer...

Poussant un bref soupir, le mafiosi se dit que finalement le travail pouvait attendre, et qu'il méritait bien une petite pause café... d'autant plus qu'à cette heure-là, habituellement, il y avait devant la machine à café plusieurs de ses secrétaires. Une bonne occasion en soit d'écouter attentivement leur conversation, leur petit gloussement, puis de se faufiler sournoisement derrière elles, afin de leur signaler sa présence par un toussottement imposant et de ce fait les faire vrombir de peur, leur faisant effleurer l'arrêt cardiaque (car les secrétaires a-d-o-r-a-i-e-n-t discuter ragots sur tout le monde dans l'entreprise, y compris du boss... et n'a-p-p-r-é-c-i-a-i-e-n-t guère se faire suprendre en train de parler de lui, sachant qu'il pouvait les renvoyer sur un coup de tête, malgré le manque d'effectif)...

Sur cette bonne pensée donc, le pokémafieux décida de se lever, caressant au passage la tête de son Persian qui était resté fidèlement à ses côtés tout le long, puis décidant de prendre la sortie, son dévoué compagnon précédant son pas, il se dirigea vers l'ascenseur. Il appuya sur le bouton, et les portes s'ouvrirent instantanément, laissant apparaître soudainement (un "taille F") une jeune femme habillée classe mais qui conservait un air vilainement austère, qui fit face au mafiosi, la mine plutôt grise.

"Bonjour Monsieur."

Sa voix était aussi chaude qu'un Vidic sans caféine... et elle eut comme effet de rappeler au quadragénaire qu'il serait plus préférable moralement pour lui de changer son personnel comptable par des jeunes belles jeunes femmes à l'attitude plus chaleureuse.... bien que le risque technique le plus élevé soit qu'il s'éparpille trop et ne se centre pas assez sur son travail... enfin chose qu'il ne pensait pas possible, vu que lui était le meilleur entrepreneur ayant jamais existé...

"Je suis montée afin de vous rappeler que vous avez un entretien avec une potentielle recrue. Au revoir."

Et les portes se refermèrent, laissant un Sakaki à l'allure semi-surprise, semi-agacée. Certes, il avait légèrement oublié qu'il avait encore quelqu'un à voir, et cela l'ennuyait fortement... bon il n'avait guère le choix, s'il ne voulait pas se faire hypocritement sermonner par sa subordonnée qui faisait un peu trop bien son travail...

Ainsi, avec une once d'irritabilité, le pokémafieux alla se réinstaller sur son siège, Persian reprenant sa pose initiale. Les deux malfrats n'attendant plus que les portes de l'ascenseur s'ouvrirent à nouveau pour laisser place à la personne escomptée.

Ce qui arriva, bien entendu sans surprise, accompagné de la voix glaciale du mégaphone dans l'ascenseur lui signalant l'arrivée de visite, laissant apparaître devant les iris fines du félin et de l'humain un homme d'âge mûr, habillé de la même manière que ses sous-capitaines, ce qui eut pour effet de faire lever un sourcil au mafiosi.

"Hum… Bonjour. "


"Bonjour..."

La voix neutre de Giovanni résonna un moment dans son somptueux bureau, et pendant un bref instant un silence fragile gouverna la pièce. Silence qui fut partiellement rompu par le bruit d'un tiroir ouvert, par le boss, qui alla repêcher une feuille ressemblant fortement à un Curriculum Vitae.

"... Monsieur Ilove Suckingdick..."


Le drôle de nom sut faire lever d'autant plus le sourcil presque invisible du Pokémafieux qui commençait à être intrigué par le personnage se présentant devant lui... un uniforme de petit gradé, un nom à coucher dehors... voilà deux choses qui n'allaient pas vraiment bien ensemble...

"Ainsi vous désirez intégrer la grande famille que représente les Rockets ?"

A nouveau, la tonalité vocale de Sakaki n'était ni accueillante, ni spécialement froide. Seulement désintéressée, soit preuve de son ras-le-bol que la vie ne lui sourit guère ces temps, soit preuve d'un ennui qui commençait à devenir profond, du fait d'avoir à toujours poser les mêmes questions et de voir toujours les mêmes personnes affuler devant son bureau... enfin presque... aujourd'hui, ce Ilo ne semblait guère comme les autres prétendants au poste...

Aussi le Pokémafieux se dit qu'il valait peut-être la peine de l'écouter, et lui désigna la chaise lui faisant face de sa main droite.


Spoiler:
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MessageSujet: Re: Le torturé, le pervers et la psychopathe... Qui l'emportera ? [Gigi & Reïmei]    Le torturé, le pervers et la psychopathe... Qui l'emportera ? [Gigi & Reïmei]  EmptyMer 2 Fév 2011 - 23:06
Installé à son fauteuil, caressant son mythique Persian, s’était la vision d’un vieillard tout dégarn… Euh… La vision du plus célèbre mafieux du monde Pokémon qui s’offrait à lui. Des coups foireux il en avait fait des millions, voire des millions, des assassinats il en avait commandités plus d’un, des attentats et des vols c’était du pareil au même pour un homme tel que lui, une telle pourriture… C’était peut être même bien sa famille qui était à l’origine de la notion de team, de génération ils s’étaient succédé le titre de roi des voleurs… un tel type se trouvait devant lui…Et pourtant il devait résister à une envie irrépressible de sortir le Revolver qui se trouvait dans sa poch… *tête blasé toute l’estime personnel qu’on éprouve dans des moments pareils…* Il avait fait la bêtise de laisser son flingue dans sa veste ! Qu’il avait comme par le plus grand des hasards laisser dans un coin de la cage d’escalier afin qu’il ne soit trouvé par aucune autre personne que lui-même… Mais quel con, mais quel con ! Au moins il avait les bon Pokémon… C’est déjà ça.
Giovanni le dévisageait. Il s’était bien entendu aperçu de l’arrivée d’un visiteur, mais par contre ce qu’il attendait moins, c’était l’uniforme de sous-capitaine qu’il arborait… Ben quoi je t’emmerde spèce de fronceur de sourcil sénile ! Tu crois qu’on s’incruste comme ça dans ton bureau ? C’est bien beau de fixer des rendez-vous, mais faut-il encore qu’il n’y est pas une armée de sbires armés jusqu’au dents sur le passage. Enfin, ce n’est que mon avis personnel qui je pense, ne doit pas avoir grande importance pour un chef schizophrène et à moitié amnésique tant il ne pense qu’au dégarnissement de son crâne qui commençait à violemment se voir, je comprend mieux maintenant pourquoi le bougre n’a pas de miroir en face de lui, il a trop peur de se réveiller un jour et de crever bêtement d’une crise cardiaque en se voyant avec plus un seul poil sur le caillou.

"Bonjour..."

Et bien au moins il avait ça pour lui qu’il était poli. Fin’ le silence qui plana ensuite n’était pas forcément de bon augure. Owen ne bougeait pas, impassible il regardait celui qui allait peut être finir par devenir son futur patron en train de regarder une sorte de feuille… Une feuille qui ressemblait de près ou de loin à un CV fait à la va-vite… Ptain me dites pas que c’est… Durant quelques secondes une goutte perla sur le front de notre détective, il était quasiment certains de savoir ce que tenait Giovanni entre ses mains… Il en était presque certains et ça ne présageait rien de bon… le Hic c’est qu’il ne savait pas du tout ce que ce présage pouvait bien être…

"... Monsieur Ilove Suckingdick..."

La tronche que tira Owen fut bien pire que celle de Giovanni. MAIS QU’EST-CE QUE C’EST QUE CE NOM BORDEL !... Mais quelle idée il avait eu de faire son CV sous l’emprise de l’alcool, mais quelle idée… Non mais je te jures, t’as franchement des possibilités de te rendre complètement ridicule dans ta vie, mais là ça dépasse tout mais alors vraiment tout. Ce n’est même pas le petit pipi dans la culotte ou le lapsus méga révélateur (Non,Gigi je t’ai déjà dis une centaine de fois qu’il ne fallait pas prendre ton cas pour une généralité, en plus c’est même pas mon écriture donc c’est quelqu’un qui a dû remplir ma feuille pendant que j’étais en train de danser la macaréna, ivre mort je faisais une pose toilette. À vrai dire, notre cher ami était complètement blasé par sa propre crétinerie… Faites tout de même gaffe, ça peut réveiller les instincts de tueur tout ça… Ah non, c’est vrai que j’ai plus le revolver… Quoique lecoupe-papier semble interessant là… Peut être qu’en se rapprochant discrètement du bureau…

"Ainsi vous désirez intégrer la grande famille que représente les Rockets ?"

Il est peut être poli, mais c’est pas pour autant qu’il est accueillant le bougre… Même pas qu’il se demande qu’est-ce qu’il fout ainsi costumé, pourquoi il porte un nom pareil qui ressemble bien fort à une couverture foireuse, même pas qu’il se demande qu’est-ce qui cloche quand il y a écrit Tristan en gros sur le badge que notre pseudo-détective arbore sur son torse… Bref, ça m’a tout l’air d’être le syndrome du « je me la pète mais je ne vois malheureusement pas plus loin que le bout de mon nez »… Pauvre vieux. Il termina sa phrase par un petit mouvement du poignée visant à désigner une chaise. Ah tiens, c’est à nous de plaider notre cause.

"Donc…On va faire bref pour nous éviter un paquet de temps perdu. Owen Holmes. Détective privé à mon propre compte jusqu’à récemment… Enfin disons jusqu’à quelques mois. Oublier la couverture débile dont je en me souviens déjà plus, c’était simplement pour tester le niveau de difficulté d’adhésion ici… Visiblement c’est pas terrible à en croire la facilité avec laquelle j’ai obtenu ce rendez-vous, ou alors c’est que je n’ai aucun souvenir de ce qui remplissait ce Curriculum Vitae. Autre chose, comme vous avez pu le constater, je ne me suis pas contenté d’entrée par la grande porte… " Petit blanc… Non mais vous croyez quand même pas qu’il va avouer ne pas l’avoir trouvé ? "J’ai donc décidé de m’infiltrer pour étudier cette base secrète et… " Petit haussement de sourcil. "… La seule vraie difficulté que j’ai rencontré c’est cet ascenseur " Pouce en arrière désignant le fautif " Qui je dois l’avouer m’a bien fait chier… "

Il marqua une pause, histoire de bien laisser au cerveau du vieux sénile, le temps de tout enregistrer. Il en avait un paquet à raconter à vrai dire, et cette merde d’uniforme n’était pas là pour arranger les choses… Collant comme de la glue, il accentuait une sensation déjà bien désagréable. Sinon, c’est bien beau toute cette histoire de visite surprise, mais il fallait peut être expliquer l’objet de la visite… Enfin, c’est ce qui paraissait le plus logique à faire quand tu demandes un entretien…Bref.

"Loin d’être là pour critiquer vos méthodes, qui je pense n’ont rien à envier à celles des Quetzacoatls. " Petit rictus, l’étape du double espionnage n’allait sûrement pas tarder à s’introduire dans la conversation. Elle viendrait quand le Boss le déciderait (et surtout quand son cerveau déjà bien lent fera le lien). "Mais vous devez bien entendu les connaître du fait de votre alliance assez… - Comment dire ? Conflictuelle ? - avec eux. " Son regard soutint celui de Giovanni qui ne devait plus en mener long… Cette information était censé être confidentielle.

"Ce qui en revient à mon désir de me joindre à vous. Nullement animé par avidité et luxure, je suis plutôt là, en tant que « noble âme » qui cherche à s’allier à celui des deux camps qu’elle juge le moins horrible pour renverser l’autre. Sachez - avec tout le respect que je vous dois en tant que potentiel « employeur » - qu’en ce qui me concerne, vous ne valez pas mieux que moi ou l’un des membres fanatiques de l’équipe adverse. Seulement vous avez le mérite d’avoir un bon entourage… " Il avait au moins le mérite de ne pas avoir oublié ça… Fouillant dans une des poches minuscules (par rapport à celles sans fond de son imperméable), il en sortit un petit calepin, débordant de feuilles pliés, de photos et de notes.

" Vos trois enfants…" Une photo de l’actuelle championne de Jadielle, une autre d’un jeune garçon à la chevelure rouge flamboyante, et une lettre adressée au pokémafieux par une certaine Roberta et parlant d’une jeune Tina… Quand je vous disais qu’il ne fallait pas prendre la capacité de fouillage de notre cher ami. "Ou vos proches amis. " Cette fois-ci, c’est une photo de Giovanni, Abel et Garth qui sortit du calepin… Prise par inadvertance par l’appareil photo de l’un des deux rangers qui les avaient embarqué dans leur hélico à Sinnoh… L’appareil - ayant été réglé pour prendre des photos régulièrement durant la journée, afin d’étudier le train de vie de certaines espèces ne sortant que lorsqu’elles se sentaient en sécurité – avait été rapatrié d’urgence par les rangers afin de ne pas perdre les précieuses données. Et comme par le plus grand des hasards, durant son séjour à Sinnoh, Owen avait eu la chance de pouvoir les récupérer, le ranger en question étant l’oncle du frère du fils de la tante de la mère du voisin cousin par alliance du grand-père du neveu du grand-oncle [… ("Note : Zzzzz")…] d’un passant ayant bousculé Owen dans un escalier…Euh… Il valait peut être mieux que je dise simplement que le ranger et Owen s’était retrouvé dans la même école de dresseurs et qu’ils étaient resté en contact… Sachant que notre détective était établi à Kanto et en ayant bien analysé l’accent des trois hommes, il lui avait parlé de cette histoire et tadaa ! Choc psychologique à la sauce godmode !

"Et c’est sûrement ça qui a fait pencher la balance…" Plus le fait que le camp adverse a assassiné ta petite amie, crétin ! "En terme de compétence, je crois pouvoir me venter d’être une assez bonne source d’informations. Ensuite je n’ai aucun problème pour tout ce qui a rapport à l’assassinat… En gros, je suis compétent dans pas mal de domaine, tant qu’on ne m’enchaîne pas. "

Se rendant compte dans un sourire, qui devait agacer Gigi à force, qu’il avait peut être un peu trop parlé, il laissa la parole au vieux grincheux qui devait avoir retrouver l’usage de la parole.


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MessageSujet: Re: Le torturé, le pervers et la psychopathe... Qui l'emportera ? [Gigi & Reïmei]    Le torturé, le pervers et la psychopathe... Qui l'emportera ? [Gigi & Reïmei]  EmptyJeu 3 Fév 2011 - 0:12
Spoiler:

L'homme s'assit sur la chaise désignée avec une expression... perplexe au visage, qui avait pris naissance lors de l'énoncé de son nom... Expression que ne tarda pas à imiter Sakaki lorsque ce "sous-capitaine" l'observa directement dans les pupilles, et commença à débiter un sketch que le mafiosi ne s'attendait vraiment pas à entendre ce jour-là...

"Donc…On va faire bref pour nous éviter un paquet de temps perdu. Owen Holmes. Détective privé à mon propre compte jusqu’à récemment… Enfin disons jusqu’à quelques mois. Oublier la couverture débile dont je en me souviens déjà plus, c’était simplement pour tester le niveau de difficulté d’adhésion ici… Visiblement c’est pas terrible à en croire la facilité avec laquelle j’ai obtenu ce rendez-vous, ou alors c’est que je n’ai aucun souvenir de ce qui remplissait ce Curriculum Vitae. Autre chose, comme vous avez pu le constater, je ne me suis pas contenté d’entrée par la grande porte…

Les yeux totalement ronds de surprise, Giovanni regardait cet Owen Wilson avec un mélange d'appréhension et... une légère lueur méfiante... avant que le détective ne reprenne la parole, avouant que ces seules vraies difficultés rencontrées lors de son intrusion était l'ascenseur...
Le regard insondable, les iris noires du boss se perdaient dans une immense réflexion, consistant à se revisualiser mentalement l'ensemble des systèmes de sécurité et de surveillance de son immeuble... si un intrus était entré, tout le personnel rocket aurait été averti de sa présence dès le premier pied posé sur le territoire dit zone rouge... grâce aux diverses caméras, et aux patrouilles faites. Et même si l'homme avait été capable de déjouer la surveillance mécanique et humaine, il se serait retrouvé à affronter des systèmes de téléporteurs plutôt déroutants, diverses portes possédant divers codes, des multiples sbires entraînés à tous les étages surveillant les escaliers, un ascenseur présumé seulement accessible au personnel du directorat...

Ah... certes... les travaux imposaient une mise en veille, voire une suppression, de la plupart des systèmes de sécurité... Cela rendait la thèse de l'infiltration présumée du détective privé présumé plus plausible...

Mais Giovanni était beaucoup plus convaincu par la thèse de "l'employé qui a envie de jouer un sale tour à son patron car il se sait atteint d'un cancer incurable et donc n'a plus rien à perdre, si ce n'est la vie, qui commence de toute manière à trop lui coûter cher avec tous les frais médicaux".... cette pensée sut tirer un petit rictus au mafiosi... rictus qui disparut dès la suite du monologue de son interlocuteur...

"Loin d’être là pour critiquer vos méthodes, qui je pense n’ont rien à envier à celles des Quetzacoatls.

Et alors que le sourire Sakakien disparaissait dans un volupté de stupéfaction inquiète, un petit rictus, marquant une arrogance irritable, s'invita sur les traits du détective...

Il... avait un comparatif pour ... juger que ses méthodes à lui étaient meilleures que celles des Quetzacoalts (ou l'inverse, suivant si on interprétait ou pas l'ironie de Mister Wilson) ?
La réponse vint tout naturellement, avec la suite de la phrase du trentenaire...

Mais vous devez bien entendu les connaître du fait de votre alliance assez… - Comment dire ? Conflictuelle ? - avec eux. "

Les yeux surpris du mafiosi s'assombrirent considérablement, soutenant ceux sombres de l'infiltré, qui devait être sacrément fier de lui-même en cet instant... déstabiliser le grand parrain de la pokémafia... n'était de loin pas un faible exploit...
Cependant Giovanni ne comptait pas se laisser dominer de la sorte... désormais, une information était arrivée à son cerveau : Cet homme en savait trop. Voilà. Rivu Esti, Meister, Garth, Abel... voilà qui faisait trop de gens au courant de cet accord. Il ne pouvait tolérer que cet Owen en sache tout autant...
Sur cette conclusion, le mafieux arrêta de caresser son félin, et croisa les bras, rabatissant sa main dans la poche intérieure de son blouson noir, où se trouvait son neuf millimètres, qu'il saisit, attendant la bonne occasion pour le dégainer.

"Ce qui en revient à mon désir de me joindre à vous. Nullement animé par avidité et luxure, je suis plutôt là, en tant que « noble âme » qui cherche à s’allier à celui des deux camps qu’elle juge le moins horrible pour renverser l’autre. Sachez - avec tout le respect que je vous dois en tant que potentiel « employeur » - qu’en ce qui me concerne, vous ne valez pas mieux que moi ou l’un des membres fanatiques de l’équipe adverse. Seulement vous avez le mérite d’avoir un bon entourage…"

Sakaki relâcha un moment l'étreinte qu'il avait sur son pistolet lorsque son "invité" parla de lui en tant que "potentiel employeur", ce qui revenait à dire qu'il était temporairement de son côté, et fronça les sourcils en voyant le trentenaire farfouiller dans ses poches, alors qu'il avait énoncé les mots : "bon entourage"... Bon sang à quoi diable jouait-il ?

Des photos furent dégainées en tant qu'arguments. Et les arguments se tenaient. Owen identifia les personnes photographiées, ce qui était totalement inutile. Sakaki reconnut immédiatement la bouille adulte, mûrie, magnifique, sosie de sa défunte mère, de son aînée, et la chevelure de feu héritée également du côté maternel de son fils... Et également une lettre qu'il avait reçue il y avait longtemps de Roberta... qu'il n'avait pas pensé avoir conservé... Le détective... était vraiment fort... pour avoir récupérer de tels documents. A ceux-là venaient s'ajouter des clichés démontrant lui en compagnie de son bras droit scientifique et de son subordonné, sortant de l'hélicoptère...
Giovanni n'eut pas de peine à situer cette dernière photo, au vue des bosses qu'ils avaient, il ne pouvait s'agir que de leur retour de Shinnoh...

Il avait été suivi...

Des fichiers personnels lui avaient été ravis par un cet... Owen Wilson... Ce même homme avait été capable de le suivre apparemment, et de remonter jusqu'à son Q-G, et de se retrouver en face de lui, détenteur du monopole du marché Pokémon...
Le pokémafieux était impressionné. C'était la première fois en quarante ans de service Rocket qu'il voyait cela.

Et c’est sûrement ça qui a fait pencher la balance…En terme de compétence, je crois pouvoir me venter d’être une assez bonne source d’informations. Ensuite je n’ai aucun problème pour tout ce qui a rapport à l’assassinat… En gros, je suis compétent dans pas mal de domaine, tant qu’on ne m’enchaîne pas. "

Un long silence plana. Silence durant lequel le Pokémafieux resta réservé, éperdu dans ses pensées, le regard vague posé sur le Sherlock Pokémon.

"Tant de potentiel... vous avez de quoi être fier de votre personne..."

D'un mouvement lent, le quadragénaire se leva, l'air totalement impassible, tout en gardant les bras croisés, et sa main collée à son arme personnelle.

"... Vous seriez un atout inégalable si je venais à vous engager."

Evidemment, un homme qui en savait tant au sujet de leur ennemi... et qui avait autant de qualifications dans le milieu de l'espionnage... c'était très rare une main d'oeuvre aussi compétente ces temps-là.

"Sauf que le problème est que... vous feriez le joker parfait des Quetzacoalts..."

Et sans réfléchir, n'aimant pas trop se poser de questions et étant un homme réfléchissant basiquement et à l'instinct dans la majorité des cas, Sakaki dégaina l'arme... Alors qu'il n'avait pas prêté attention au fait qu'il se trouvait sur son bureau des armes de défenses rudimentaires... et que le détective était plutôt proche dudit bureau.
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MessageSujet: Re: Le torturé, le pervers et la psychopathe... Qui l'emportera ? [Gigi & Reïmei]    Le torturé, le pervers et la psychopathe... Qui l'emportera ? [Gigi & Reïmei]  EmptyJeu 3 Fév 2011 - 21:46
Spoiler:

Il avait peut être légèrement abusé de la patience du vieillard, même si, dans ses yeux, il voyait bien qu’il avait réussi à capter tout l’attention du chef et c’était bien ça l’important en fin de compte. Dans son regard il voyait bien que l’intérêt s’était d’un seul coup décuplé. Il était à la fois perdu et toujours présent. Il ne savait plus quoi penser de toutes ses informations qui s’enchaînaient. Pour Owen, deux options étaient envisageables… Soit Giovanni était dans son jour de naïveté et il accepterait avec choix une si belle offre, c’est vrai que quand on voit les compétences du bonhomme on hésite pas franchement, soit il tentait de le supprimer là tout de suite. Deux raisons pouvaient le pousser à faire ça : d’une qu’il en sache trop sur sa vie pour pouvoir rester en vie, de deux qu’il croie au potentiel rattachement avec les Quetzacoatl… Et il avait peut être presque plus un poil sur le caillou, mais rien n’empêchait que pour diriger aussi bien une si grande organisation, il fallait avoir un tant soit peu d’esprit. Bref, tout ça pour dire que le regard du détective se faisait fuyant… Cherchant un objet qu’il pourrait manipuler facilement afin de contrer un éventuel piège de la part du vioque. À cette fin, il se rapprochait lentement du bureau.

"Tant de potentiel... vous avez de quoi être fier de votre personne..."

Et pop que je t’envois un petit compliment en l’air pour te mettre en confiance... Mais justement c’était ça qui était suspect… Il se lève aussi pour me mettre en confiance ? Peut être pense t’il qu’ainsi on ne s’apercevrait pas du flingue caché dans sa manche ou son veston… Pourquoi se lever à ce moment sinon… Le regard furtif du détective lui apprit beaucoup plus de chose qu’il ne l’espérait… En fait si on veut être plus précis, il ne lui appris qu’une chose, mais qui était bien suffisante pour le moment : Il fallait qu’il se grouille de trouver un moyen de se défendre, sinon ciao la vie. Ce n’était pas comme si le quadragénaire était à ça prêt.

"... Vous seriez un atout inégalable si je venais à vous engager."

… C’est quoi ce gros hypocrite ?!? Vite putain ! Owen commençait à perdre son calme… Il venait d’apercevoir un coupe papier à l’air plutôt bien aiguisé… Mais fallait-il encore qu’il le récupère avec assez de vivacité pour empêcher l’autre de tirer avant… Fallait-il encore que ça se fasse. Et l’instant tant attendu se présenta, le mafioso baissa légèrement le regard alors qu’il ouvrait la bouche… instinctivement il avait posé les yeux sur son revolver qu’il s’apprêtait à sortir, plus un seul doute à présent, ce reflet de lumière… C’était l’arme qu’il avait un instant, mise à découvert.
Sans hésitation, se laissant guider par son instinct de survie et de tueur qu’il avait développé depuis la tragédie du 31 Octobre, il se saisit de l’arme blanche avec une nette précision…

"Sauf que le problème est que... vous feriez le joker parfait des Quetzacoalts..."

Giovanni avait à peine eu le temps de sortir son arme que le tueur à présent professionnel attrapa à la volée le bras du mafieux de ses deux mains, avant de lui tourner vivement le dos et de… le faire basculer par-dessus la table. Les piles de dossiers en pâtirent si vous voyez de quoi je veux parler.
Les deux gladiateurs de retrouvèrent donc dans le même espace. Jonché des feuilles et d’objets cassés (durant la chute de Gigi (Mwahaha)) le sol n’était peut être pas le terrain idéal pour se battre… Enfin… Giovanni fut très rapide à se remettre sur pied, on n’aurait pas cru qu’il avait la quarantaine dans une telle situation… Il devait entretenir son corps à longueur de journée pour être en aussi bonne forme. En tout cas ce n’était pas vraiment l’objet de la discussion… Le vieux complètement sonné ne pourrait pas se défendre…

C’est dans cette optique le l’homme rétablit une distance nulle entre lui et son adversaire. Bien décidé à ne pas se laisser tuer aussi facilement, il plaqua le coupe-papier sur la gorge de Giovanni, histoire de bien lui signifier que si l’un des deux devait partir rejoindre l’enfer, ils seraient deux à faire le voyage.

"Je ne me suis pas rendu compte d’avoir parlé de vous tuer durant mon monologue… À moins d’être déjà atteint d’alzheimer… Enfin bref, ce n’est pas que je refuse l’immense privilège de mourir de la main d’une personne aussi célèbre que vous mais bon…"

C’est alors que le détective sentit la pression d’un tube sur sa cage thoracique… Il n’avait donc pas réussit à désarmer cet encu… euh pardon je voulais dire « enfoiré »… Chiotte. Un rictus se fendit sur le visage du détective… Décidemment, il n’avait jamais eu de chance, dans n’importe quelle situation.

"Tiens, il faudrait peut être que j’apprennes à me la fermer… Vous ne pensez pas Boss. "

Ce regard de défi, pétillait toujours dans ses yeux, chacun tenait la vie de l’autre par sa seule volonté, mais la moindre tentative de l’un ferait tomber l’autre (ou comment faire en sorte que nos personnages ne meurent pas d’une façon débile). Le silence baignait dans cette pièce où quelques secondes plus tôt les bruits de lutte avaient plu… Trop de silence d’ailleurs… Des escouades entières de membres de la sécurité auraient déjà dû se précipiter dans le bureau… Qu’est-ce qu’il pouvait bien se passer pour que le désordre règne ainsi ?

"C’est moi ou vos baby-sitters sont occupés ? "

Décidemment, ses Rockets avaient bien beaucoup d’ennuis… Ils feraient peut être bien d’arrêter de révéler l’emplacement de leur base secrète à tous les passants… Parce qu’une troisième attaque en l’espace de quelques mois hum… Vous voyez ce que je veux dire ?
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MessageSujet: Re: Le torturé, le pervers et la psychopathe... Qui l'emportera ? [Gigi & Reïmei]    Le torturé, le pervers et la psychopathe... Qui l'emportera ? [Gigi & Reïmei]  EmptyJeu 10 Fév 2011 - 16:47
La phrase débitée, son speech terminé, voilà que le pokémafieux s'apprêtait à régler l'entretien d'une manière qui se voulait plutôt brutale, mais qui évitait toute perte de temps supplémentaire. Sauf qu'évidemment... les choses se compliquèrent...
A peine le mafiosi eut-il le temps de sortir l'arme de sa poche, qu'il se sentit se faire saisir par le bras, et ressentit une sorte d'eri-seoi nage, une projection qu'il connaissait pourtant bien mais qu'il s'était montré totalement incapable d'éviter, dû à la rapidité d'exécution du détective, et à sa très grande précision qui rendirent son mouvement sec, efficace, projetant par-dessus le bureau le pokémafieux, qui sur le coup jura, de un car il venait de sentir son nerf sciatique râler, de deux car il avait au moins mis deux bonnes heures à trier tous ses satanés dossiers et désormais ils étaient éparpillés un peu partout vu qu'il venait de les balayer tel un chasse-neige, de trois car il venait de se faire maîtriser et cette idée le déplaisait fortement, de quatre il était en mauvaise posture par rapport à cet embrouilleur d'Owen, et de cinq car il allait devoir se relever au plus vite et poursuivre le combat.

Ce qu'il fit.

D'un vif saut, Sakaki se remit sur ses pieds, et n'étant pas désarmé il voulut brandir son arme et tirer mais à nouveau, le détective se montra bien plus rapide encore, en entretenant rapidement une distance de sécurité, et en plaquant un objet que le boss connaissait assez bien sous sa gorge, tandis qu'avec un rictus plutôt agacé le mafieux positionna son arme à feu contre la cage thoracique du Sherlock Holmes Pokémonifié.

"Je ne me suis pas rendu compte d’avoir parlé de vous tuer durant mon monologue… À moins d’être déjà atteint d’alzheimer… Enfin bref, ce n’est pas que je refuse l’immense privilège de mourir de la main d’une personne aussi célèbre que vous mais bon…"


Voilà que venait la pointe d'ironie qui n'eut comme effet que d'amplifier l'agacement qui se lisait sur le visage du quadragénaire... Bon sang... que ce merdier lui semblait familier. Une seule pression sur la gâchette, et il se faisait trancher sèchement et vivement le cou... mourir dans sa propre flaque de sang... n'était pas vraiment une fin que s'imaginait vivre Giovanni, surtout pas pour un inconnu tel cet Owen Wilson...

"Tiens, il faudrait peut être que j’apprennes à me la fermer… Vous ne pensez pas Boss. "

"Tsss..."

En effet, sage décision... et aussi apprendre à respecter ses aînés, et ses potentiels supérieurs hériarchiques, cela serait déjà un bon début, si le détective désirait réellement travailler pour lui...
Enfin, par cette réaction virulente, Owen avait confirmé ses dires auprès du mafiosi, et lui avait prouvé qu'il était un agent coriace. Il lui avait démontré que toutes les qualités qu'il s'était appropriées n'étaient de loin pas du pipot, mais bel et bien des compétences qu'il avait en sa possession. Ce qui le rendait d'une part déjà on ne peut plus intéressant aux yeux du Boss des Rockets. Cependant, si Giovanni avait attenté à sa vie, ce n'était pas parce qu'il pensait l'homme hypocritement vantard, non, mais car il représentait bel et bien un danger pour la Team... mais le fait qu'il venait de l'appeler "boss" paraissait aller dans le sens qu'il voulait vraiment rejoindre l'organisation, se considérant déjà comme son employé... ce qui laissait le grand manitou mafieux songeur... Avoir, ou ne pas avoir confiance ?

Un silence de mort s'installa, tandis que Sakaki soutenait le regard empli de défi, d'audace du détective, il commençait à se demander si l'entretien avait lieu de se poursuivre, ou s'il allait se faire interrompre par ses sbires qui avaient dû alerter les agents d'élite qu'il y avait du grabuge au bureau du Boss...

Sauf que le silence se poursuit. Et Owen remarqua de suite que ce n'était pas vraiment normal. En effet... en temps normal, à la minute où son "invité" l'avait projeté au sol, une équipe d'au moins six Rockets aurait dû pénétrer dans son bureau et tenter de neutraliser l'intrus dans les secondes qui auraient suivies.

... Rien de cela n'arrivait donc... il y avait quelqu'un, ou quelque chose, qui devait retenir l'attention des Voleurs pour les empêcher de venir en aide à leur patron...

En conclusion, Sakaki restait seul, en position égale à l'espion, qui tenait sa vie entre ses mains... tout ce qu'il pouvait faire pour le moment, était de détendre la situation. Il devait conclure au plus vite cet échange violent pour se concentrer sur l'extérieur...

"Très bien Monsieur Holmes... je pense que nous pouvons poursuivre l'entretien... vous voulez rejoindre les Rockets... Vous avez passé les tests que je qualifierai "d'aptitudes", vous pouvez maintenant passer le test moral, et me dire pour quelle raison vous aimeriez intégrer la grande famille pokémafieuse..."

A peine sa phrase prononcée, Giovanni rompit le contact physique qu'il y avait entre son arme et le torse d'Owen, avant de ranger son assurance-vie à sa place initiale, soit à l'intérieur de son veston noir, afin de démontrer au détective que la petite séance scène de combat était terminée, momentanément...


Spoiler:
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MessageSujet: Re: Le torturé, le pervers et la psychopathe... Qui l'emportera ? [Gigi & Reïmei]    Le torturé, le pervers et la psychopathe... Qui l'emportera ? [Gigi & Reïmei]  EmptyMar 22 Fév 2011 - 0:13
Spoiler:
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Ce silence ne présageait rien de bon, en tout cas rien de bon concernant le repère de ces cher Rocket, parce que pour notre détective, moins de personnes assistaient à cet entretien, mieux il se sentirait de toute façon, il ne s’agirait pas qu’un abruti débarque dans le bureau alors qu’il avait presque réussi à s’emparer de la confiance du vieux mafiosi, se serait vraiment temps gâché pour pas grand-chose. Malgré tout, il ne fallait pas trop se laisser aller à la réflexion… Un homme aussi fourbe que Giovanni n’hésiterait pas à saisir quelques secondes d’inattention pour l’envoyer au royaume des morts, il était encore loin d’être convaincu, et son principal objectif pour le moment consistait à mettre le moins d’embûches possibles sur le travers de son ambition. Jusqu’au moment où il ne serait plus considérer comme une embûche, Owen se devait de rester méfiant, il faisait encore moins confiance à ce vieux que lui ne lui faisait confiance (Oui, je sais ça commence à devenir compliqué…) et dans ces cas là, rien ne vaut la prudence…
Le silence continuait de s’épaissir, pas la moindre trace auditive de la vie d’un employé dans ce bâtiment… Que pouvait-il bien se passer ? Rah ! Ne te laisse pas disperser, après tout ce bureau est peut être tout bonnement insonorisé pour on ne sait trop quelle raison louche et puis c’est tout, ne te fais pas tuer pour un détail aussi stupide que celui-là. Il faut avouer que c’est quelque chose de très perturbant… Mais mieux vaut passer à autre chose, en tout cas si on tient à notre vie… Ressaisis toi, fixe le droit dans les yeux pour déchiffrer ses pensées et ses envies et ne te laisse plus perturber ! Pourtant… Tout ça était vraiment étrange… Même en étant le plus orgueilleux et le plus sûr de tous les hommes, on ne pouvait pas se permettre de ne pas envisager la possibilité que quelqu’un puisse un jour attenter à notre vie… Qu’est-ce qu’il se passait dans cette maudite base ?
Giovanni qui était jusqu’alors crispé se détendit… Il ne relâcha pourtant pas la pression exercée par l’arme sur le torse du détective. Son visage était peint d’une sorte d’inquiétude étrange, lui aussi était pris d’une étrange réflexion… En fin de compte ce manque de grabuge n’était peut être pas si normal que ça… Le cerveau du plus jeune s’activa alors à plein régime… Il tentait désespérément d’y comprendre quelque chose, ils étaient deux à n’y rien comprendre, deux a tenté de trouver une réponse, pendant un instant l’entretien sorti de la tête du brun (Je parle bien entendu d’Owen vu que Gigi est dégarni), mais l’autre le rappela très vite à la réalité.

"Très bien Monsieur Holmes... je pense que nous pouvons poursuivre l'entretien... vous voulez rejoindre les Rockets... Vous avez passé les tests que je qualifierai "d'aptitudes", vous pouvez maintenant passer le test moral, et me dire pour quelle raison vous aimeriez intégrer la grande famille pokémafieuse... "

Lui au moins ne perdait pas le Nord. Rompant le contact entre le torse d’Owen et son arme, Giovanni fit le premier pas vers la paix, il rangea son arme à l’intérieur de sa veste… Pendant quelques instants Owen resta inerte, tentant de chercher si cette démarche était un piège ou non, si le but de Giovanni était toujours de se débarrasser de la plus rapide des manières d’un fauteur de trouble potentiel… Mais il l’invitait au dialogue après tout… Pourquoi refuser… La lame qui était restée plantée devant la carotide de ce cher Boss pendant de longues secondes, se détacha de sa proie et gagna une poche discrète, situé à l’intérieure de la manche gauche de l’uniforme Rocket, en cas de besoin, elle serait récupérable en une fraction de seconde… Les déguisements des Rockets n’avaient peut être rien d’esthétique, mais en tout cas on ne pouvait pas leur reprocher d’être pratique.

"Ravis de savoir qu’on peut arriver à trouver un terrain d’entente… " Il marqua un temps d’arrêt… Visiblement Giovanni ne se souvenait pas de cette espion qui avait transité entre les deux camps pour son seul but, cet espion qui avait cru être assez puissant pour détruire de lui seul deux organisations extrêmement puissant, un fou dont la vie devait sûrement être éteinte, après tout, dès qu’elles avaient mis certaines de leurs informations en commun, les deux teams s’étaient bien rendu compte que dans chacun des camps était placé la même bête noire… Avait alors commencé plusieurs mois d’errance et de fuite… Devait-il vraiment en parler ? Quelle était la meilleure chose à faire dans une situation pareille ?...
Le détective perdit un instant le fil des événements, il doutait un peu de ce qui le motivait vraiment… Etait-ce toujours ce désir de vengeance, l’envie de détruire une Team entière à cause d’une de ces actions néfastes ? Toujours ce simple désir totalement égoïste ? N’avait-il pas en fin de compte évoluer… Mais dans quel sens ? Etait-il devenu un chevalier servant de l’humanité prêt à tuer les méchants pour un monde meilleur ou au contraire avait-il pris goût au meurtre ? Un gros doute s’empara du jeune homme, si bien qu’il resta muet un court instant…

"Alors mes raisons… Disons que je ne fais pas dans l’original, désir de vengeance et autres histoires à l’eau de rose qui ont mal fini… Je ne pense pas vraiment que les détails puissent faire avancer les choses. "

Le beau parleur avait laissé place à une intense réflexion… Perdu dans ses songes, le détective tourna le dos à son futur employeur… Il ne savait plus ce qu’il devait vraiment penser, non plus ce qu’il devait faire… Après tout ça il n’allait quand même pas renoncer, pas aussi près du but… Mais quel merdier !
Le bruit d’une explosion résonna plus bas dans les étages. Le visage songeur d’Owen laissa place à une expression partagée entre surprise et alerte.

"Vous aviez prévu des essais de nouvelles armes ou quoi ? Moi je n’y suis pour rien en tout cas… "

L’expression de Gigi confirmait le fait que tout ça n’avait rien à voir avec des prototypes ratés…

***

Noir… C’est tout ce qu’il vit en ouvrant les yeux… La nuit sombre, sans vie, et rien d’autres que ça… Pas une seule petite trace de lumière dans un endroit pareil. Ses paupières battirent encore une ou deux fois, avant qu’il ne puisse reprendre le contrôle d’un autre sens.
Froid… il faisait étrangement froid, pas comme en hiver, mais le courant d’air frais lui glaça les os… Assis par terre, il n’était qu’à moitié habillé… En fait il ne l’était même quasiment pas. Comment est-ce que ça pouvait se faire ? Essayant de se couvrir de ses mains, il s’aperçu qu’il était complètement ligoté… ?!? Putain cet enfoiré !
L’homme venait de se souvenir du pourquoi du commun, de sa lutte avec cet inconnu, et de ce qui en avait résulté, à savoir une bonne série de bosses et de bleues… Comment est-ce qu’il avait pu oser faire ça ce salopard ! Il allait voir ce qu’il allait voir purée… Ah oui, mais avant ça il faudrait peut être réussir à se défaire des liens et du bâillon qui l’empêchaient d’aller régler son compte à ce merdeux !...
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Le bal des armes

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MessageSujet: Re: Le torturé, le pervers et la psychopathe... Qui l'emportera ? [Gigi & Reïmei]    Le torturé, le pervers et la psychopathe... Qui l'emportera ? [Gigi & Reïmei]  EmptyDim 13 Mar 2011 - 16:47
Alors que Sakaki avait manifesté son envie de ne pas poursuivre le combat, le détective était resté ainsi, debout, son arme utilisée à l'arrachée dans les mains, l'air méfiant sur son visage, sûrement en train de se demander s'il ne s'agissait pas d'une sournoise ruse... Sa réflexion dura encore quelques instants, avant que sa dangereuse lame n'imite le revolver de Giovanni, se faisant ranger dans la poche de l'uniforme Rocket d'Owen... et que son "invité" déclara qu'il était plutôt ravi qu'ils aient enfin trouver un terrain d'entente, ce à quoi répondit le boss par un léger haussement de sourcils... trouver un terrain d'entente... quel bien grand mot. Le pokémafieux savait sa situation peu avantageuse, ne voulait pas finir un coupe-papier planté dans la carrotide et se vider de son sang dans son bureau-même, sachant que personne ne pourrait venir le secourir puisqu'il semblait que l'ensemble de la base était sous silence radio, comme si une menace interne discrète avait neutralisé l'entier des sbires, ou les avait envoyer lutter à l'extérieur... Dans tous les cas, Giovanni était anxieux, et tentait de cacher sa nervosité au mieux, ne laissant presque rien transparaître sur son visage, ses fines iris fixant ceux bleus du détective, qui parurent éperdus dans leur pensée, pensées insondables pour Giovanni, l'investigateur cachant bien ses émotions...

Enfin, le silence s'étant installé au sein de son bureau fut brisé par la voix grave du Sherlock du Pokémonde.

"Alors mes raisons… Disons que je ne fais pas dans l’original, désir de vengeance et autres histoires à l’eau de rose qui ont mal fini… Je ne pense pas vraiment que les détails puissent faire avancer les choses. "


Sakaki observa son agresseur avec un air légèrement différent, plus interessé, intrigué, et plus consterné. Owen lui tourna le dos, semblant à nouveau se plonger dans de tortureuses réflexions, alors que le mafiosi aurait aimé ajouter que c'était souvent les petits détails qui faisaient justement avancer les choses, qu'il voulait les connaître, permettant de un de mieux cerner l'individu, ses motivations, et de deux d'avoir des arguments à utiliser contre lui si jamais il venait à devenir un élément instable mais...

Un bruit d'abord assourdissant puis un léger tremblement secouèrent la bâtisse, et firent se retourner le Sherlock personnifié, le tirant abruptement de ses songes. Une mine interrogative fixa le pokémafieux, alors qu'il lui demanda s'ils étaient en période de test au niveau armement... rien que la face surprise du mafiosi fournit une réponse au Sherlock Holmes du Pokémonde...

Immédiatement, Giovanni saisit son téléphone afin d'appeler le chef de la sécurité du bâtiment, mais aucune tonalité ne parvenait à son oreille... Bon sang, qui que c'était, il leur avait coupé leur communication, ce qui les rendait plutôt isolé du renfort... Le Boss Rocket subissait sûrement une attaque centralisée sur lui, un attentat en sorte...

Il se devait de réagir au plus vite.

Il relâcha par conséquent le téléphone, le faisant tomber par terre, alla s'emparer du mircophone dédié à toute la base, seul moyen qu'il avait de parler à ses troupes, puis l'enclencha.

"A tout le personnel Rocket, nous sommes attaqués, code rouge !"

La voix de Sakaki se cachait de toute peur, toutefois elle conservait de sa nervosité, bien que son anxiété fût descendue d'un cran, au moins ses employés avaient eu son message, et pouvaient se charger de ce qui étäit vraiment important, protéger les dossiers confidentiels, isoler les quartiers scientifiques... heureusement que son stock d'archives n'était pas dans la base de Rosalia, cela lui faisait une source d'inquiétude en moins à l'instant...

Enfin, selon le protocole, il devait évacuer au plus vite la base, aussi il passa à vitesse fulgurante devant Owen pour aller vers un tableau représentant une femme peinte, tâta le tableau quelques secondes, puis trouva le bouton et l'enclencha, faisant pivoter sa bibliothèque arrière et par conséquent permit l'ouverture d'un passage secret (comment ça c'est du déjà-vu ?). Chose faite le boss se retourna vers le détective, puis se rapprocha de lui.

"On empruntera ce chemin si la menace n'est pas écartée.... Cependant...

Sans un mot supplémentaire, le quadragénaire alla saisir son coupe-papier à sa poche arrière, le jeta à terre de sa main droite tandis que la gauche alla saisir le col du Rocket-à-venir et le plaqua contre le mur, le visage du mafiosi particulièrement impassible, froid, sur lequel se lisait de l'agacement mêlé à de la colère contenue.

"Monsieur Holmes... Vous vous infiltrez dans ma base, vous vous appropriez un uniforme à un de mes employés, vous déjouez ma sécurité, vous parvenez à mon bureau, nous nous battons... je daigne vous écouter... puis une explosion secoue mon quartier général. Osez dire que vous n'avez rien à voir avec tout cela..."


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MessageSujet: Re: Le torturé, le pervers et la psychopathe... Qui l'emportera ? [Gigi & Reïmei]    Le torturé, le pervers et la psychopathe... Qui l'emportera ? [Gigi & Reïmei]  EmptyJeu 17 Mar 2011 - 19:33
Toutes histoires commencent par : Il était une fois. Cette phrase possède un sens magique, ouvrant tout esprit qui l’entend vers un monde de rêve et d’amour.
Cette histoire-là ne fait pas exception, elle commence par il était une fois, mais personne ne sait si elle finira par : Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfant… Même pas l’héroïne.

Il était une fois, une jeune fille. Celle-ci vécue heureuse pendant de nombreuses années, mais elle vu toute sa joie tomber lors du meurtre se sa famille qui eût lieu sous ses propres yeux. Elle frôla la mort plusieurs fois, mais releva la tête à chaque trébuchement. Elle n’abandonna jamais, soutenue par un simple livre, un livre décrivant un monde mystérieux, un monde de merveilles, elle fut soutenue par l’envie de visiter se monde, s’y rendre pour enfin vivre heureuse, à l’abri du sang et de la rage. Elle grandit ainsi, et fit la rencontre d’un petit garçon, ayant subi la même tragédie qu’elle. Ils vécurent ensemble, se soutenant mutuellement, voulant trouver enfin ce monde de merveilles, pour mettre fin à cette quête interminable. Ils rejoignirent un groupe de puissantes personnes, ceux-ci leur garantissant de les conduire au monde des merveilles.
Cependant, la jeune fille n’oublia pas le meurtre de sa famille, le petit garçon non plus. Ils devinrent plus fort, rencontrèrent un champion d’arène ne comprenant pas leur agissement, puis une jeune fille, possédant un cœur empli de gaieté et de pureté. Ces rencontres leur ouvrirent les yeux, leur fit comprendre qu’ils vivaient dans le mensonge, guidés par un faux avenir qui n’était que mensonges.
Et nous voilà à l’épilogue de cette histoire, une fin de l’histoire d’une jeune fille maintenant grande et claire d’esprit, désirant enfin mettre fin au compte qui la hante depuis son plus jeune âge…

***

Je n’arrivai pas à dormir, mes yeux étaient ouverts, je ne discernai presque rien, j’entendais Kokuô se tourner dans son lit qui se trouvait à côté du miens. Aujourd’hui était le jour où tout allait se jouer. J’allais enfin voir cette personne qui tua mes parents, et lui faire comprendre ce que j’ai enduré tout ce temps. J’ai quitté les Quetzacoalts la veille, je n’ai aucune nouvelle de leur part et tant mieux. Je décidai de me lever, plaçai machinalement mes pieds dans mes pantoufles avant de me rendre vers la fenêtre. Je posai mes mains sur les volets et les poussai pour les ouvrir dans un grincement de bois. Les rayons du soleil baignèrent entièrement la pièce, Kokuo poussa un petit soupir et plaça sa couverture sur ses yeux.
Je contemplai l’extérieur, les arbres étaient encore endormis par l’hiver, mais quelques-uns commençaient à bourgeonner. Une brise me caressa le visage et s’engouffra dans mes cheveux détachés qui reposaient sur mes épaules.

Rabby rentra dans la chambre en poussant un petit cri, et m’aperçue debout. Elle poussa alors la porte avant d’entrer dans la chambre munie d’un plateau où était posé le petit-déjeuner ainsi qu’un petit paquet de feuilles. Je la remerciai et m’assis sur mon lit avant de manger mon pain au chocolat encore chaud, pendant que le pokémon lapin secouait doucement Kokuô pour qu’il se lève. Je reposai ma tasse de thé sur mon plateau et prit un papier sur la pile qui s’offrait à moi. Je le dépliai et contemplai le plan inscrit sur la feuille. Il s’agissait de la base Rocket placée à Rosalia. Rosalia… La ville où elles se trouvent toutes les deux…

- C’est aujourd’hui hein…

Kokuo s’était assis à côté de moi, il regardait le plan. J’acquiesçais et lui confia le plan pendant que j’ouvris un autre papier. Il s’agissait d’autre plan, de champs de caméra ou de réseaux électroniques… Je relevai la tête et referma le plan que je tenais entre les mains :

- Oui… C’est aujourd’hui.

***

Nous y voilà, Rosalia. Nous nous trouvions à côté de la base Rocket, je plaçai l’oreillette derrière mes cheveux pour la cacher et fit un signe de la tête à Kokuô pour lui confirmer le début de l’opération. Queen était sortie de sa pokéball, elle exécuta une attaque Blizzard gelant ainsi le mur d’enceinte de la base. Je brandi mon arme contre le mur et tira dessus, créant un trou nous permettant à Kokuô et à moi d’entrer. Les agents rockets accouraient déjà, Kokuô parti en courant dans la direction opposée pendant que je neutralisait les sbires qui arrivaient en leur tirant dans les genoux pendant que Queen en congelait quelques autres.

J’avançai dans les couloirs, tout en tirant sur les caméras avant qu’elles ne se tournent vers moi. Étonnamment, l’alarme n’avait pas encore retenti, me laissant un répit assez profitable. J’avançai dans le couloir, les sbires n’avaient pas le temps de réagir que l’attaque Blizzard les stop net.

- Où en es-tu Kokuô ? J’arrive vers l’ascenseur.

Une voix se faisait entendre à travers l’oreillette, j’évitai le tir venant d’un sbire avant de lui mettre un coup derrière la nuque, laissant Kokuô se faire entendre convenablement :

- Je suis à la salle des machines, je commence à couper les lignes de transmission et les systèmes de sécurité. Tu aura le champ libre, il ne te resta plus que les sbires à te défaire, mais ça ce n’est pas très compliqué pour toi non ?

Un sourire s’afficha sur mon visage, je tirai sur le poignet d’un sbire pour le désarmer et arrivais vers l’ascenseur :

- Tu me connais… Fait juste attention à toi de ton côté.

Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent comme si elles m’accueillaient. J’entrai dedans en compagnie de Queen avant d’appuyer sur le bouton du sous-sol, où se trouvaient les fondations de la base. L’ascenseur descendit doucement, je remerciai Kokuô pour son merveilleux travail. Il avait toujours été doué pour l’électronique, mais de là à déjouer le système de sécurité de la base des Rockets, il fallait le faire. J’aurai bien aimé voir la tête de Giovanni quand il saura que c’est un enfant de 11 ans qui a mit en déroute son système de sécurité. * ting * La porte de l’ascenseur s’ouvrit. Comme prévu, des sbires m’attendaient à la sortie, Queen exécuta une attaque Blizzard et repoussa les agents assez loin pour que je me dirige vers les fondations.

Je réajustai ma queue-de-cheval et plaçai mes mains dans des gants en cuir. Les sbires rockets étaient à droite et à gauche du sous-sol, je sorti une autre arme avec ma main gauche et m’élança dans les fondations de la base rocket.
Les coups de feu retentissaient et résonnaient dans tout le sous-sol aux allures de mine. Je fit une roulade pour me placer derrière une poutre avant d’y coller une petite balise dessus. Parfait, je continuai ma course en m’élançant à toute allure :

- Kokuô, la porte n°3 du réseau 54.
- Compris.

Une porte se referma sur les sbires du couloir se trouvant à ma gauche, les bloquant ainsi me permettant de me placer derrière un gros véhicule Rocket. J’aperçus une poutre à quelques mètres de moi, j’y plaçai une autre balise avant de m’engager dans le couloir de gauche. J’y installai une autre balise et parti dans le couloir de droite, me mêlant ainsi dans la foule des agents Rocket. Queen m’accompagnait toujours et lançait de puissantes attaques Blizzard pour neutraliser les sbires. J’esquivais un coup de couteau d’un homme affublé d’un R rouge puis lui plaça un coup de pied dans le ventre.

Je courus en direction de l’ascenseur d’où je venais tout en plaçant des balises aux endroits clé des fondations de la planque Rocket.

- J’ai tout mis comme on a dit Kokuô, remet l’alarme.
- Compris, on se rejoint sur le toit.

Tout se passait comme il fallait, la folie s’installait dans la base, me laissant un avantage pour me confondre parmi eux. Me voilà au 2eme étage, je me planqua dans un cagibi sans voir un homme en sous-vêtements entièrement bâillonné. Et bah… C’est du sérieux chez les Rockets. L’homme poussait des cris étouffés, il m’agaçait, je ne pus m’empêcher de lui mettre un coup de pied dans le ventre pour le faire taire. Ça ne devait pas être sa journée à lui, mais bon, ce n’était pas bon problème.
Je montais dans le conduit d’aération, toujours muni de mes 2 armes. Je voyais les sbires accourir dans les couloirs, pendant que moi je me promenais dans les conduits d’aération.
Je priai pour que Kokuô s’en sorte bien lui aussi, même si je savais que je n’avais aucune raison de m’inquiéter.
Je regardai ma montre, c’était l’heure de faire exploser la 1ere bombe.

- Kokuô, 3B
- C’est fait.

Un bruit sourd résonnait dans la base, celle-ci trembla donnant la panique dans l’armée Rocket. Ni une ni deux, une voix résonna dans toute la planque :

- A tout le personnel Rocket, nous sommes attaqués, code rouge !

Quelle perspicacité… Je sortis du conduit d’aération avant de lancer une pokéball dans le couloir. Alice sortie de la sphère, elle aussi prête à en découdre. L’attaque avait commencé, Giovanni, tiens-toi bien, La Reine de Cœur ne rigole plus…

- Kokuô, 2A
- Tout de suite.

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MessageSujet: Re: Le torturé, le pervers et la psychopathe... Qui l'emportera ? [Gigi & Reïmei]    Le torturé, le pervers et la psychopathe... Qui l'emportera ? [Gigi & Reïmei]  EmptyJeu 17 Mar 2011 - 22:38
Une goutte de sueur perlait sur le front du jeune homme. Que pouvait-il bien se passer dans ce foutu bâtiment pour qu’un vacarme d’une telle intensité ai lieu… Non, il ne fallait même pas se le demander, ils étaient forcément attaqués, c’était une explosion, « rien de plus ». Ce n’était clairement pas normal et l’expression nerveuse de Giovanni en disait long sur la situation, peut être bien qu’aujourd’hui signerait aussi bien sa mort que celle de la Team Rocket ; Que faire quand même le chef d’une aussi grande puissance était perdu, Owen hésitait… Alors que son « patron » tentait un appel vers une destination inconnu, le détective se mit, nerveusement, à chercher dans les alentours du bureau un microphone ou n’importe quoi qui pourrait servir à ordonner l’évacuation du bâtiment… Tant qu’à travailler avec des ordures, autant en garder le plus possible. La panique semblait aussi gagner le Boss… Cependant il resta impassible, c’était une des qualités qui faisaient le respect de ses employés et de ses ennemis. Jetant le téléphone dans un coin, il s’empressa vers le seul endroit qu’Owen n’avait pas fouillé dans sa hâte pour s’emparer du microphone, il allait avertir ses troupes… Avec un petit millier d’employés ils auraient peut être bien plus de chance d’éradiquer l’envahisseur.

"A tout le personnel Rocket, nous sommes attaqués, code rouge !"

Une certaine nervosité se ressentait dans sa voix, pourtant il réussissait à se contenir. Il n’y avait pas à dire, ce gars là avait beau être une des pires pourritures au monde, il ne faisait plus aucun doute que c’était un grand homme. Quelqu’un né pour gouverner et pour commander… Bien qu’il ne voulût pas le montrer, Owen avait un semblant d’admiration pour ce type, lui qui ne trouvait rien de mieux à faire de sa vie que de se consacrer à une vengeance. La base Rocket devait contenir quantité hallucinante de dossiers, paperasses et autres produits de recherches acharnées. Ptain’ il n’avait vraiment aucun respect ces terroristes, dans cette base merdique se trouvait peut être des nouvelles technologies qui seraient peut être en marge de changer la face du monde, mais non… Les Rockets sont des méchants donc on casse tout ! Logique.

Ayant repris de la vivacité, ce cher Gigi se précipita vers un tableau… Ah tiens. Un passage secret qui était passé inaperçu… Il y avait pourtant regardé de près au début de l’entretien, mais celui était bien caché, et le stéréotype du passage secret derrière un tableau avait joué dans sa faveur, la piste semblant trop évidente, ça t’apprendra petit détective d’opérette. Le mécanisme s’enclencha, faisant pivoter la bibliothèque… Quand je te dis que tu vas bien trop vite dans tes déductions patates ce n’est pas pour rien. Il faudrait peut être tâché de ne pas trop s’empresser et d’étudier toutes les possibilités à ta disposition, monsieur.
Classique aussi, mais toujours aussi efficace. Le spectre géomatrique du saucisson se retourna vers lui, avant de se rapprocher lentement, une espèce de lassitude énervée se peignant sur son visage, très peu dissimulée.

"On empruntera ce chemin si la menace n'est pas écartée.... Cependant... "

Sentant un mauvais coup se tramer, Owen tenta de se reculer d’un pas, mais le Boss se rua sur lui avec la même vivacité qu’il avait mis à dégager une issue de secours. Les choses se passèrent très vite, trop vite pour notre détective ayant déjà perdu l’équilibre, se faisant plaquer avec force contre un mur qui dû le sentir passé, avant de subir de plein fouet le plus froid regard qui ne l’ai jamais fixé… Autant précisé qu’il n’avait plus vraiment intérêt à broncher s’il ne voulait pas se faire aplatir le nez par un dingue… Pourquoi d’ailleurs ? Le détective était perdu, il ne savait pas le moins du monde pourquoi il se faisait agresser et ça rajoutait une couche de questions supplémentaires. Génial.

"Monsieur Holmes... Vous vous infiltrez dans ma base, vous vous appropriez un uniforme à un de mes employés, vous déjouez ma sécurité, vous parvenez à mon bureau, nous nous battons... je daigne vous écouter... puis une explosion secoue mon quartier général. Osez dire que vous n'avez rien à voir avec tout cela..."

Comment auriez vous réagit fasse à de telles accusations ? Vous auriez au moins tenter de vous débattre, de bien faire comprendre à un homme pas vraiment bête que vous n’y étiez pour rien, que tout cela n’était que pur hasard et que vous seriez prêt à risquer votre vie pour défendre cette base contre ces envahisseurs inconnus. En tout cas, la première chose qui vous aurez traverser l’esprit aurait sûrement été : Comment faire pour le convaincre de ma bonne foi, comment faire pour le convaincre de ne pas me tuer…
Sauf que vous n’avez pas affaire à une personne normale, vous ne discutez pas avec quelqu’un qui craint la mort qu’elle soit immédiate ou lente, vous n’êtes plus dans le monde réel où tout le monde se soumet à la seul évocation de la menace… Devant vous se dresse un homme qui a tout perdu, quelqu’un pour qui le masque est devenu peau. Quelqu’un qui n’a plus rien à perdre dans un monde qui n’est plus le sien. Et ce quelqu’un c’est lui : Owen Holmes.

Il éclata d’un grand rire. Un rire bien sonore. Se moquant du poing ou de la balle qui pouvait se loger à tout moment dans sa tête. Il riait. Riait de sa propre bêtise… Comment pouvait-il avoir faire une telle connerie. Penser que tout se passerait bien dès lors qu’il aurait à quelque chose prêt gagner la confiance de Giovanni. Comment avait-il pu être aussi naïf, lui qui pourtant prévoyait tous ses coups à l’avance… Le rire continua, aussi sincère que flippant. Comment décrire le rire d’un fou qui voit sa mort arriver pour une simple erreur de jugement. Bien sur qu’il était évident qu’une chose pareille se fasse. Aussi évident que un plus un égal deux. La thèse de la diversion et de l’attaque était totalement logique… ET lui comme un andouille ça ne lui avait même pas effleuré l’esprit d’un millimètre… Quel con.
De sa main libre, il essuya une larme qui perlait dans un coin de l’œil, il étouffa son rire pour reprendre l’usage de la parole.

" Je vous l’admets, votre thèse n’a rien de stupide. La preuve elle a mis à jour la mienne, de stupidité. Mais je vais oser le faire, je n’ai rien à voir avec tout ça." Nouvel éclat de rire. "Et puis, je ne suis pas forcément suicidaire vous voyez… je n’allais pas venir m’enfermer avec vous pendant que "mes complices" supposés détruisent le tout. Enfin à vous de jugez. Pour ma part… "

Il profita d’un moment d’absence de Giovanni pour lui rendre la monnaie de sa pièce, s’appuyant avec les paumes de ses mains contre le mur, il donna le plus violent coup de genoux dans le ventre de sa carrière à son futur-patron. Si ce n’est pas beau la relation entre employeur et employé, vous ne trouvez pas ? Il n’avait jamais été dominé par autre chose que ses émotions, ce n’était pas aujourd’hui que ça allait changer.

" Je vous conseillerais de vous occuper de celui qui détruit tout en bas, plutôt que de perdre votre temps à chercher des ennemis où il n’y en a pas."

Il regarda encore Giovanni, se demandant s’il valait de la peine de l’aider à se relever après un coup pareil ou si ça ne ferait que prolonger une dispute aussi violente qu’inutile quand tout explosait à tout va. Finalement il choisit la deuxième option, rejoignant le passage secret, il avait bien l’intention de faire plus confiance au flair de ses Pokémons, plutôt qu’à son sens de l’orientation, mais tout ça n’était qu’un détail. Il libéra Persian de la capsule bicolore avant d’adresser un dernier mot au mafioso.

"On se revoit pour discuter de mon salaire. "

***

"A tout le personnel Rocket, nous sommes attaqués, code rouge !"

Geuh… Et Paf que je me réveille. Lentement il reprenait ses esprits… Bordel qu’est-ce qu’il se passait ? Pourquoi des Stari flottaient au dessus de son visage ? Oh un Donphan rose avec des ailes !?! Son plus grand rêve… Que que quoi ?! Merde ! Toujours ce foutu cagibi ! Et cette fois-ci il s’était fait avoir par une gamine, mais bordel de putain de merde, qu’est-ce qu’il se passe aujourd’hui… Et une de plus à qui il va falloir refaire le portrait, à croire qu’il cherche tous la merde ces derniers temps, ce n’est pas possible. Un foutu coup de pied bien placé qui lui avait fait voir trente-six chandelles au moment où il allait réussir à se libérer. Grrr… Hein ?!? Mais c’est vrai qu’il était à deux doigts de se débarrasser de ses liens, mais c’est que c’est pas mal du tout ça !
Tâtant comme il le pouvait le sol à la recherche de l’objet coupant qui avaient déjà bien entamé ses cordes avant que la furie n’intervienne. Tout ce qu’il lui avait demandé c’était de l’aide, pas un coup de talons en pleine tronche. Ce pauvre Tristan allait finir par croire qu’il était une pauvre victime, oppressée par tous. Au moins le côté positif des choses c’est que pour se venger, il oppresserait une personne ayant encore plus le profil de victime que lui : Abel.

Quelques minutes plus tard il retrouvait enfin l’usage de ses mains, trancha net le reste des liens qui l’immobilisait avant de retirer son bâillon… Beurk. C’est vraiment dégueulasse c’est trucs. Il se releva aussi vite qu’il le pouvait après avoir été cloué au sol pendant un si long moment Son premier réflexe consista à fouiller les placards pour trouver un nouvel uniforme… Mais rien, juste un pauvre pantalon isolé. Bah, c’est déjà ça. Il franchit la porte du cagibi, suivant le conduit d’aération depuis le sol… Franchissant la porte il n’eu qu’à tendre l’oreille pour savoir dans quelle direction il retrouverait ses adversaires… Au milieu du plus grand couloir se tenait la gamine, deux armes en main et accompagnée d’un Mysdibule. Les pauvres sbires de classes inférieures ne tenaient pas le coup avec leurs ridicules Pokémons. Pitoyable.

"Dégagez, je m’en occupe. "

Il y a des fois où l’on se sent vraiment seul… Là par exemple. Torse nu, il exhibait une bonne partie de son assez impressionnante musculature. Les sbires mâles eurent un frisson dans le dos, les femelles (Comment je parle d’eux sans la moindre considération n’empêche…) poussèrent un soupir vachement adapté à la situation, à deux doigts de tomber dans les pommes et de saigner du nez… Bref.

"Allez plutôt vous occupez de ces complices, je pense par exemple à celui ou celle qui se terre dans la salle des machines. "

Qui était-ce ? Tristan fronça les sourcils avant d’apercevoir, son agresseur de tout à l’heure sortir d’un passage secret, devancé par un Persian qui ne ressemblait en rien à celui du Boss. Alors que le félin du mafieux avait le pelage lisse, brillant et propre ; celui là était sale, à la limite de la maigreur mais gardait tout de même une forme certaine et la classe de son espèce.
Avec une précision chirurgicale, le félin envoya trois projectiles formés par sa fameuse attaque Jackpot. Le premier détruisit l’oreillette, le second et le troisième explosèrent au contact des armes, les endommageant assez pour qu’elle ne puisse plus servir.

" Au moins nous sommes à armes égales Princesse. Quelqu’un m’a un jour appris qu’il ne fallait pas sous-estimer son adversaire. "

Dans un grognement, Tristan lança un Démolosse au combat. Il n’avait pas forcément envie de combattre au côté d’une personne l’ayant ainsi agressé. Mais il ne semblait pas avoir le choix, ils se battaient tous les deux pour la même cause, et la puissance, le charisme et la personnalité de cette gamine semblaient terrifiants.



Dernière édition par Owen Holmes le Dim 10 Juil 2011 - 18:03, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le torturé, le pervers et la psychopathe... Qui l'emportera ? [Gigi & Reïmei]    Le torturé, le pervers et la psychopathe... Qui l'emportera ? [Gigi & Reïmei]  EmptySam 19 Mar 2011 - 16:25
Son invité collé contre le mur, Giovanni lui tenant le col, un regard de tueur agacé se peignant sur ses iris, une mine lassée... Tout aurait porté à croire que ce très cher Owen allait finir par avouer, allait finir par craquer. Car oui, dans l'esprit de Sakaki, il était clair et évident que l'attaque de la base et la venue du détective en son bureau ne relevaient rien de la coïncidence, que tout avait été planifié. Le boss trop occupé à régler le cas du Holmes pour remarquer que son réserau électrique avait été totalement bousillé et que ses multiples caméras de surveillance mises hors service, n'avait rien pu faire pour prévenir l'offensive...

Mais la réaction du trentenaire sut lui mettre un gros doute... Alors qu'il avait la personnification-même de la Grande Faucheuse devant lui, l'espion se permit de se taper un fou rire qu'on aurait facilement pu apparenter à celui d'un fou, d'un dépravé mental... les traits du mafiosi se renfrognèrent doucement, tandis que sa poigne sur Owen s'intensifia... Bon sang il se permettait de se foutre de lui... Devant lui, alors que c'était lui qui tenait sa vie entre ses mains...
Le rire se poursuivait, paraissant sans fin... Sakaki hésitait à conclure ce dialogue à sens unique à coups de neuf millimètres quand... Enfin le trentenaire parut redevenir moins euphorique, essuyant de sa main libre une larme joyeuse qui avait perlé.

Je vous l’admets, votre thèse n’a rien de stupide. La preuve elle a mis à jour la mienne, de stupidité. Mais je vais oser le faire, je n’ai rien à voir avec tout ça.

Et un second éclat de rire se fit, sonore, plus leste, mais tout autant flippant, et surtout, déstabilisant... Il venait d'avouer qu'il n'avait rien à voir avec tout ce merdier, et la seconde d'après, Holmes était repris d'une crise... Ce qui ne portait pas le Pokémafieux à lui accorder crédit... toutefois, Owen sut se reprendre bie plus rapidement.

"Et puis, je ne suis pas forcément suicidaire vous voyez… je n’allais pas venir m’enfermer avec vous pendant que "mes complices" supposés détruisent le tout. Enfin à vous de jugez. Pour ma part… "

Le manitou Rocket avait ouvert la bouche pour lui faire remarquer que se foutre de lui devant lui de la sorte relevait obligatoirement d'une tendance suicidaire mais il ne put le faire car... une seconde secousse fit vibrer le sol sour leur pied, déconcentrant le Boss, et permettant au détective un échappatoire... En effet, à peine le quadragénaire avait desserré sa poigne, qu'il sentit une vive douleur s'emparer de son ventre, lui coupant sa respiration abruptement et l'obligeant à se courber, le mettant carrément à terre... Owen s'approcha de lui, l'observa un bref instant... ce qui fit crisper les muscles du mafiosi, qui haïssait tout bonnement quand quiconque se permettait de le regarder de haut... mais sa douleur abdominale était encore trop intense pour qu'il se relevât et collât une droite au responsable de sa douleur qui... s'en alla, tout bonnement, après lui avait dit qu'il ferait mieux de se charger des vrais responsables de l'attaque...
Et enfin il prit la poudre d'escampette, ajoutant avec arrogance qu'ils rediscuteraient de leur salaire...

Giovanni de son côté, toujours à terre, sentait les faibles vibrations du bâtiment dû à des explosions internes, tapa du poing, énervé, puis prit une profonde inspiration pour se relever, d'abord de manière courbée, puis serra la mâchoire pour totalement se redresser... Ses yeux se posèrent sur Persian qui était resté tout ce temps assis vers son fauteuil. Le Quadragénaire observa un moment l'originaire de Chadeville, pensif...
Le mafiosi savait que la raison pour laquelle son félin n'était pas intervenu dans la bataille était car il savait que son maître n'était pas en danger de mort... autrement il se serait chargé de déchiqueter le détective par derrière... Ce qui impliquait qu'Owen ne lui avait pas menti... qu'il n'était pas venu dans son bureau pour faire distraction pendant que la base se faisait détruire... qu'il avait réellement l'intention de rejoindre ses rangs...

Persian avait la faculté de savoir quand il y avait danger, et quand il n'y avait pas. Et le simple fait que son chat n'avait pas réagi prouvait l'innoncence du détective, obligeant Sakaki à remettre en cause son jugement... mais si Owen n'était pas commanditaire de l'attaque... qui ? Durant une micro-seconde, le nom Quetzacoalt traversa l'esprit du mafieux... mais rapidement il sut la mettre de côté. Leur culpabilité dans cette affaire était impossible. Ils avaient un accord. Ils avaient besoin des Rockets, et par conséquent, ils ne détruiraient pas la base au risque d'endommager d'importants documents. Peut-être s'agissait-il d'une organisation humanitaire/Pokémonitaire qui avait décidé d'abolir le QG Rocket par esprit de "Peace and Love".... pourtant les administrateurs Rockets surveillaient ce genre de groupuscule, et ne les avaient pas jugé aptes d'une telle attaque... trop peu de moyens... mais alors... la question se reposait. Qui ?

Il n'y avait désormais qu'un moyen pour le boss de le savoir : descendre également à l'endroit où se déroulait l'action. La main de Giovanni alla donc passer rapidement sur sa ceinture pour contrôler que tous ses outils se trouvaient là, en particulier son Nidoking qui était nécessaire. Voyant qu'il ne manquait d'aucun pokémon, il fit un signe de tête à Persian qui le suivit à travers son passage secret.

Le maître et le félin parcoururent en un instant les longs couloirs qu'ils connaissaient par coeur, pour arriver au premier étage qui n'était plus que désolation... En effet, beaucoup de ses employés gisaient par terre, pour la plupart inertes, tandis que d'autres étaient tout bonnement congelés sur place...

Bordel ça s'annonçait très mal...

Passant au-dessus des corps, Giovanni se dirigea vers l'ascenseur mais... se refusa de l'emprunter. Avec tout ce grabuge, la panne électrique, bien que le système de l'ascenseur soit indépendant au reste et protégé par des fusibles assez résistants et encore intacts, il valait mieux prendre les escaliers, rien que pour l'effet de surprise qu'il procurait. Et surtout à cause d'y rester coincé, ce qui serait assez embêtant...

Par conséquent dans une course effrénée, le mafiosi monta quelques étages, se fiant à son système auditif pour tomber le plus rapidement possible sur la source de bruit, là où se déroulait un combat.

Après avoir donc traversé plusieurs couloirs où jonchaient bon nombre de Rockets, Sakaki finit par arriver à l'étage où on pouvait distinctement entendre des bruits de Pokémon. Il termina avec prudence et discrétion les quelques marches qui lui restaient pour avoir un petit visuel de l'étage puis fit signe à Persian de rester histoire de bloquer l'accès de sortie et d'empêcher quiconque de monter les escaliers, ne sachant combien de terroristes pouvaient se trouver dans le bâtiment, puis courut derrière un pilier central pour s'y cacher.

Un bruit métallique se fit entendre, et des pièces de monnaie parvinrent aux pieds du Pokémafieux qui jeta un furtif regard devant lui... Un persian avait attaqué... et Owen était à ses côtés, ainsi qu'un de ses employés, torse nu, tandis qu'il voyait la silhouette de dos d'une personne de sexe féminin et de corpulence plutôt petite....
Il voulut intervenir immédiatement mais un petit miaulement juste audible pour lui détourna son attention, et il remarqua que son Persian descendait les escaliers, comme s'il avait trouvé quelque chose... Discrètement Sakaki sortit de sa planque pour regagner les escaliers et suivre son Pokémon et là... il entendit des bruits de pas se faire, en bas, et se rapprocher de sa position.

Le quadragénaire alla donc rapidement se poster à un coin de l'étage inférieur, pour ne pas qu'on le remarque directement, et attendit que les pas se rapprochèrent de lui, tranquillement. Enfin, lorsque la personne était proche, Giovanni sortit de son recoin, intercepta l'individu en le sautant dessus et en lui faisant un coup de boule alors que le pauvre gars était cloué au sol, le rendant inconscient, temporairement... Et là...

Il se rendit compte qu'il ne s'agissait que d'un gamin.

Il avait l'air d'avoir douze ans maximum, des cheveux gris cachés sous une casquette, ne laissant voir que des pointes mal coiffées... le môme avait l'air miséreux... Et Sakaki savait pertinemment qu'il ne faisait pas partie de son personnel, et qu'il avait donc pris part à l'attaque....

Et donc était allié avec la silhouette de l'étage supérieur. Il pouvait ainsi jouer là-dessus... Le Boss porta donc le garçon tel un sac de patates, puis se rendit à nouveau à l'étage supérieur, avec Persian qui partit en éclaireur, faisant front à Owen et Tristan, mais étant derrière la demoiselle. Giovanni émergea des escaliers puis jeta un bref regard à tout le monde... Owen défendait réellement sa base, ce qui lui prouvait qu'il ne lui avait pas menti...

Il se prendrait donc la peine de rediscuter de son salaire.

Mais le temps de la discussion serait à plus tard, pour le moment la priorité était d'indentifier les deux individus responsables de l'attaque, et surtout, savoir s'il y en avait plusieurs. Aussi Sakaki se déchargea du gamin, le posa à terre et sortit son neuf millimètres, puis tira un coup en l'air afin de capter l'attention de tous et toutes, avant de prendre la parole.

"Trois choses. De une, je suis Giovanni Sakaki, meneur de la Team Rocket. De Deux, je suis en train de passer une très mauvaise journée. De trois, je suis armé. Aussi je vous prierai de vous retourner, de me dire à l'instant qui vous êtes, combien vous êtes, et qu'est-ce qui vous pousse à attaquer ma base ?"
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MessageSujet: Re: Le torturé, le pervers et la psychopathe... Qui l'emportera ? [Gigi & Reïmei]    Le torturé, le pervers et la psychopathe... Qui l'emportera ? [Gigi & Reïmei]  EmptyDim 20 Mar 2011 - 18:13
Une seconde secousse retentit dans l’enceinte Rocket. Je m’apprêtai à repartir vers le toit du bâtiment lorsqu’une voix retentit parmi les cris des sbires lorsque je leur mettais mon genou dans le visage.

- Dégagez, je m’en occupe.

Je ne la reconnus pas immédiatement, il s’agissait d’une voix grave et stricte. Les sbires s’écartèrent frayant un chemin à l’homme qui approchait. J’eus un tic de la lèvre en le voyant, il s’agissait de l’homme bâillonné de toute à l’heure. Heureusement, il s’était rhabillé, enfin, à moitié. Il s’était contenté d’un simple pantalon, à croire qu’il était exhibitionniste, ou qu’il essayait de me faire chavirer en me montrant ses pectoraux, quoi qu’il en soit, il restait stupide dans les deux cas. Il ne représentait pas de réel danger, complètement démuni de ses moyens, il suffisait d’une balle dans le pied pour le calmer.
Cependant, une autre voix résonna, mais celle-ci provenait du mur à droite du rocket, sûrement d’un passage secret élaboré par Giovanni en cas de fuit éventuelle…

- Allez plutôt donc vous occupez de ces complices, je pense par exemple à celui ou celle qui se terre dans la salle des machines.

Ah, lui était en tout cas plus malin que les autres. Le mur s’ouvrit et laissa apparaître un Persian accompagné d’un homme vêtu de l’uniforme rocket lui aussi. Ce R rouge était vraiment dérangeant, on le voyait de partout. Je remarquai que l’uniforme du nouvel arrivant convenait parfaitement à l’autre à moitié nu, j’en déduis que celui qui est avec le Persian avait volé les habits de l’autre. C’était assez comique de les voir côte à côte, mais je n’eus pas l’occasion de rire que le matou m’envoya une attaque Jackpot pulvérisant mes deux armes ainsi que mon oreillette. Ah… c’était embêtant, je ne pouvais plus joindre Kokuô maintenant.

Cet homme-là… Il n’était pas n’importe qui, c’était évident à voir.

- Au moins nous sommes à armes égales Princesse. Quelqu’un m’a un jour appris qu’il ne fallait pas sous-estimer son adversaire.

À armes égales ? Oui bien sûr, une armée de sbire avec un exhibitionniste et un agent rocket contre une fille, c’est à armes égales. Ha… Toujours ce côté macho des hommes, ça devient lassant. Heureusement qu’Alice et Queen étaient avec moi, sinon j’étais foutue. Tiens d’ailleurs, où elle était celle-là ?
C’est alors qu’un "Ooh" survint au milieu des sbires derrière moi. Un coup de feu retentit alors, Alice sursauta, je sentis un léger vent froid sur mon épaule. Un sourire s’afficha sur mon visage. C’était lui, enfin, l’homme que je cherchais depuis de si longues années, l’homme qui est la cause de la destruction du monde que nous cherchons, moi et Kokuô. Oui, c’était bien lui, Giovanni.

- Trois choses. De une, je suis Giovanni Sakaki, meneur de la Team Rocket. De Deux, je suis en train de passer une très mauvaise journée. De trois, je suis armé. Aussi je vous prierai de vous retourner, de me dire à l'instant qui vous êtes, combien vous êtes, et qu'est-ce qui vous pousse à attaquer ma base ?

Les sbires s’écartèrent tout en s’inclinant devant leur patron, quant à moi, je me retournai et le fxai du regard, ignorant totalement les deux autres derrière moi. Il avait baissé sa main, j’aperçus Kokuô allongé par terre. Il s’était fait avoir, je ne pouvais pas le laisser comme ça… Je pris une profonde inspiration et déclara :

- De un, je vous cherchais depuis longtemps Giovanni, de deux, la mienne comence plutôt bien, de trois, votre arme ne m’effraie pas. Je me nomme Reimei Suru, nous ne sommes que deux, et la chose qui nous pousse à vous attaquer, c’est votre mort.

Je lançai un regard rapide à Alice, elle avait déjà compris. Le pokémon exécuta une attaque Luminocanon à une vitesse fulgurante. J’eus à peine le temps de fermer les yeux que j’entendis le cri des rockets étant complètement aveuglés par l’attaque. Queen apparu devant moi et projeta une attaque Éclats Glace sur le patron Rocket. Les projectiles touchèrent le poignet de Giovanni lui faisant lâcher son arme, je courus à toute vitesse et passai à côté de l’homme au crâne presque chauve, attrapant son arme au vol. J’exécutais une roulade et retombai aux côtés du corps de Kokuô.
Queen réapparu à mes côtés et pris le garçon dans ses bras légers. Je brandis l’arme au boss en direction d’un extincteur, il fallu plusieurs balles pour arriver à le faire sauter, créant une gigantesque explosion de mousse.

J’en profitai pour m’éclipser, tout en prenant une télécommande dans la poche de Kokuô. J’appuyais sur un des boutons, une 3eme explosion suivit immédiatement mon geste. La secousse dura plus longtemps que les 2 autres, la base Rocket s’affaiblissait de plus en plus, il fallait sortir au plus vite.
Nous étions assez loin des autres, Queen posa Kokuô au sol et lui souffla une petite brise froide pour le réveiller. Il avait une grosse bosse sur le front, mais rien de grave.

- Hu… ? Reimei ? J’ai mal à la tête…

J’entendis des bruits de pas venant dans notre direction, nous n’allons pas tarder à être retrouvé, il était nécessaire de bouger. J’aidais Kokuô à se lever et nous partîmes en courant à nouveau.
Cette base était un vrai labyrinthe, mais nous savions où nous allions, ce n’était pas pour rien que nous avions mémorisé le plan durant la matinée. Il ne restait plus que les passages secrets qui pouvaient être assez dérangeant. L’image de Giovanni me resta dans la tête, je revoyais son regard, exactement le même regard qui fusillait mes parents, qui regardait leur cadavre allongé sur le sol, le même regard qui n’éprouva aucune pitié en regardant le corps de mon petit frère âgé de quelques années seulement…
Non, je ne pouvais pas lui pardonner, il devra brûler en enfer, dans sa propre base qui deviendra son tombeau.

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MessageSujet: Re: Le torturé, le pervers et la psychopathe... Qui l'emportera ? [Gigi & Reïmei]    Le torturé, le pervers et la psychopathe... Qui l'emportera ? [Gigi & Reïmei]  EmptyDim 27 Mar 2011 - 19:21
Dans quelle histoire s’était-il embarqué lui… À coté de lui, un gars louche, un tantinet exhibitionniste qu’il avait assommé il y avait prêt d’une heure ou deux. Etrangement, il était bien plus grand que dans ses souvenirs, bien plus massif aussi, et surtout plus costaud… Gloups. Comment avait-il bien pu faire l’exploit de le traîner jusqu’à ce placard à balais, mais encore plus extraordinaire, comment avait-il réussi à le vaincre ? Deux bonnes questions qui resteraient pendant un bon moment sans réponse autre que l’effet de surprise et, la chance. En face de lui une gamine, les sbires ayant déjà tous décampé, suivant les ordres de ce mystérieux officier dont ils ne connaissaient même pas la voix. Une gosse tellement marquée par le malheur qu’elle ne ressentait plus aucune peur, qu’elle s’attaquait même à une puissance telle que la Team Rocket, une gosse qui avait tout perdu et qui n’avait plus qu’une seule obsession : La vengeance. Les Quetzacoatl n’avaient sûrement rien à voir avec un attentat de la force, primo ils opéraient dans l’ombre, ensuite ils étaient censés avoir passer une alliance avec les Rockets, auquel cas une attaque de ce genre ne serait pas vraiment bonne pour les soit-disantes « relations » qui les unissaient. Par contre il était très probable qu’elle soit en directe provenance de la Team de l’oiseau de feu et qu’elle l’ai déserté en apprenant la nouvelle de l’alliance, se sentant abandonnée par tous, dans une dernière pulsion de colère et d’incompréhension elle s’était lancée à l’assaut de la base Rocket… Si on suivait cette hypothèse, on pouvait clairement conclure que leur effectif, excluant les Pokémons extrêmement puissant à en voir les dégâts qu’ils avaient causés, devait être réduit à elle et à celui qui avait tout cassé dans la salle des machines… Il n’y en avait pas besoin d’un autre, il n’y avait pas de traces ni d’indices qui révélaient la présence d’un troisième individu, ce troisième était inutile et à presque 100 % de certitude inexistant…

Persian frémit à ses côtés. Le Démolosse de Tristan resta impassible, un sourire se dessinant tout de même au coin de sa gueule. En cet instant il sentait que la situation était clairemet en leur faveur et que ça n’allait aller qu’en empirant pour cette pauvre gamine de Reimei… Qu’est-ce qu’elle croyait cette peste ? Qu’elle s’en tirait comme ça ? Qu’elle pouvait détruire la basounette puis repartir comme si de rien n’était juste parce qu’elle était une petite femelle ? Le canidé se moquait bien qu’elle vienne de Mars ou de Vénus, tout ce qu’il voulait c’était la faire rôtir… Et pour ce qui était de son dresseur c’était encore plus fort, s’étant déjà prit une bonne poignée de marrons depuis le début de la journée, il avait bien besoin de se défouler, et l’idée d’étrangler une peste le démangeait un petit peu. Il y avait juste l’aura de ce type là, ce gars dont il ne connaissait pas encore le nom mais qui l’énervait déjà beaucoup qui l’en empêchait… Comment pouvait-il rester aussi calme ? Jouait-il la comédie ou était-il vraiment de son côté? La peur de se prendre couteau dans le dos était assez grande pour calmer le grand dadais. Une raison supplémentaire de ne pas bouger arriva…

Le patron venait de faire son apparition au bout du couloir, derrière cette gamine sans nom et sans aucune éducation. Il avait l’air d’avoir bien couru, d’être toujours pas mal secoué par le coup qu’il avait reçu au ventre et la densité de cheveux sur son crâne ne s’arrangeait pas avec la colère. Persian était sur ses traces et tout deux regardaient la scène d’un air incrédule, fixant les trois protagonistes : un Rocket plutôt haut placé mais exhibitionniste, une "nouvelle recrue" pas vraiment obéissante mais avec un esprit toujours aussi vif, et enfin cette gamine qui faisait tâche par rapport au reste, encore plus depuis qu’elle avait perdu son arme. Le boss eu l’air plutôt satisfait en voyant Owen défendant sa base, peut être qu’au final il n’y aurait pas de troisième échange de coups, entre eux deux… Sur son épaule un gamin, le complice de cette fille ?! Le détective eu un sursaut intérieur… Ils avaient affaire à deux êtres qui dans la normalité des choses devaient être purs et innocents, mais là… Deux machines sans-cœur, contrôlé par un seul but, par la haine envers une seule personne… C’était vraiment flippant.

"B…. "

Un méchant coup de talon sur la pointe des pieds stoppa Tristan dans son envolée lyrique pour son patron chéri… Donné par Owen évidemment, si le Boss pouvait avoir l’effet de surprise rien qu’un instant, ça éviterait peut être un grand nombre de dégâts sur le bâtiment et dans le même registre un bon nombre de morts ou de blessés graves… Enfin bon, le grand manitou n’était pas vraiment décidé à faire dans la discrétion et dans la finesse… Il se contenta de balancer bien violemment le gosse qu’il tenait comme un sac de pomme de terre, sur le sol, et de trouer le plafond qui n’avait apparemment pas assez l’air d’un gruyère à son goût. Oulala… Quand on voyait ce genre de chose, on pouvait tout de suite se dire que la cohabitation future avec un type pareil ne risquait pas d’être simple, surtout quand on sera censé lui être soumis…

" Trois choses. De une, je suis Giovanni Sakaki, meneur de la Team Rocket. De Deux, je suis en train de passer une très mauvaise journée. De trois, je suis armé. Aussi je vous prierai de vous retourner, de me dire à l'instant qui vous êtes, combien vous êtes, et qu'est-ce qui vous pousse à attaquer ma base ? "

Le mérite d’être clair si on pouvait dire ça dans une situation pareille. Et puis préciser le fait qu’on est armé face à une psychopathe de ce type ce n’est peut être pas la solution adéquat, surtout en sachant qu’elle a une armada de Pokémons très puissants sous ses ordres. Maintenant son seul objectif va être de te désarmer de la même façon que Persian la fait pour elle, autrement dit elle va gagner du temps pour te faire baisser ta garde… Pour le moment elle n’avait qu’un Pokémon, elle serait obliger de sortir une Pokéball pour en prendre un deuxième, et c’est ce qu’elle ferait à coup sûr car elle ne pouvait pas attaquer les deux fronts avec un seul Pokémon, toute la puissance de Mysdibule se situait dans la gueule béante qui ornait sa tête, impossible dans ces conditions de s’opposer à ses trois adversaires. Le moindre geste suspect de Reimei serait donc une ouverture pour Owen, puis bien entendu pour Tristan. La gamine les snobait totalement, ayant reporté son attention sur Giovanni, pourtant toujours aucun geste suspect….

"De un, je vous cherchais depuis longtemps Giovanni, de deux, la mienne commence plutôt bien, de trois, votre arme ne m’effraie pas. Je me nomme Reimei Suru, nous ne sommes que deux, et la chose qui nous pousse à vous attaquer, c’est votre mort."

Quelle arrogance dans un si petit co… La pensée du détective n’eu pas le temps d’aller jusqu’à sa fin, un regard trop expressif se détacha du coin de l’œil de Reimei, une fraction de seconde plus tard Mysdibule se retournait dans leur direction, une expression sadique peint sur son visage enfantin, et la gueule d’acier chargé d’une sphère lumineuse…

"PERSIAN !! "

Owen se jeta sur Tristan, les faisant tous les deux se plaquer contre le mur, espérant que son félin ait eu la même vivacité d’esprit pour sauver le Démolosse du Rocket. La Décharge de lumière parcourue le couloir en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, laissant une grosse trace de brûlure sur l’uniforme rocket d’un Owen tentant à tout prix de protéger le dos totalement dénué de protection de Tristan, mais quel idée de se trimballer à moitié à bail quand il y a des stocks phénoménaux de ces uniformes pare-balles et ignifuges… Cette gamine…
Il avait tellement agrippé l’autre que maintenant il se retrouvait coincé sous la masse de muscles, et pendant ce temps là, c’était un échange de ce qui ressemblait à des coups de feux qui avaient lieu, d’un coup quelque chose explosa. Suivit un bruit de quelque chose sortant à haute pression et qui giclait dans toutes les directions… De la mousse ? Elle avait donc utilisé un extincteur pour prendre la fuite… La garce ! Son Pokémon se cachait ailleurs, évidemment ! Mais qu’est-ce qu’il avait été bête. Pourquoi fallait-il toujours qu’une fichu possibilité se glisse dans l’ensemble et qu’il ne la voie jamais, celle-ci s’étant glissé dans un angle mort de son esprit… Ce même angle mort qui s’était créé à la mort de Winry…

Réussissant à se glisser par-dessous la masse de muscle, Owen se releva, le dos en feu, mais les pieds trempés par la mousse… Il y a comme un paradoxe… Les dégâts dans le bâtiment ne faisaient que de croître au fil que les minutes passaient… Le calme semblait tout de même être plus ou moins revenu, Reimei et son protégé devaient reprendre leur souffle… Bordel. La seule envie du moment chez Owen était de retrouver son bon vieux manteau, et le reste de ses vêtements parce que le costume Rocket il commençait à saturer.
Tristan avait l’air d’être reparti au pays des merveilles et le duo Persian/Démolosse n’était pas dans le meilleur état non plus… Le détective rappela son félin, et se mit à chercher Giovanni dans la mousse, il fallait bien que quelqu’un somme tous les sbires de fermer toutes les issues, un bâtiment pareil devait bien avoir les traditionnels grilles de métal, capables de recouvrir toute l’enceinte de la base tout en bloquant les fugitifs dans les couloirs, et puis le déminage était aussi très important, là-dessus le détective pouvait aider.
Le détective lança sa deuxième Pokéball, laissant apparaître un Kecleon aux allures de lézard à tout faire.

"Mission de la plus haute importance pour toi Cleon, tu vas inspecter tous les recoins du bâtiment et repérer les Bombes, ensuite tu les désactives comme tu le fais si bien, d’accord ? "

Un simple hochement de tête confirma à Owen qu’il pouvait avoir une totale confiance. Kecleon, lézard à tout faire… Vision à 360° grâce à des orbites totalement séparée l’une de l’autre, capacité Griff’ombre pouvant à son désir devenir tangible ou non, et ainsi traverser la matière sans lui occasionner de dégâts ou la trancher. Avec une parfaite maîtrise des engins explosifs de ce type, il pouvait savoir rien que par une vue extérieure le confectionnement de l’appareil. Reimei allait avoir des surprises en activant certaines bombes…

Deuxième mission : Retrouver les fugitifs.
Une troisième Pokéball passa dans la main du détective, un instant plus tard, Capumain était invoqué, un sourire inquiet mais toujours farceur se distinguant sur son joli visage.

"Toi tu vas t’occuper de retrouver les vilains garnements, hein mon pti’ gars ! "

Dans un « Capuu !» enjoué d’euphorie, le petit singe se précipita vers le bout du couloir ou deux solutions s’imposaient à lui, il fonçait droit sur le mur, mais au dernier instant, il se scinda en deux Capumains qui partirent chacun dans sa propre direction… Il ferait ainsi pour chaque intersection, le labyrinthe de la base Rocket ne serait qu’un simple jeu pour lui et ses Reflets, en un instant Reimei et l’autre seraient localisés…

Owen regarda une dernière fois ce couloir, se confirmant pour lui-même que Giovanni n’était plus là et qu’il s’était déjà bien lancé à la poursuite de son agresseuse et que Tristan était toujours dans les vapes… Prenant la direction contraire à celle de Reimei, le détective se mit lui aussi à courir, se dirigeant vers l’endroit où se cachait son arme et ses véritables vêtements… La chasse à l’homme dans le labyrinthe Rocket était lancée !
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Le bal des armes

Le torturé, le pervers et la psychopathe... Qui l'emportera ? [Gigi & Reïmei]  Empty
MessageSujet: Re: Le torturé, le pervers et la psychopathe... Qui l'emportera ? [Gigi & Reïmei]    Le torturé, le pervers et la psychopathe... Qui l'emportera ? [Gigi & Reïmei]  EmptyMar 29 Mar 2011 - 21:30
Habituellement, lorsqu'un homme réputé "mafieux" kidnapper une personne qu'on considérait comme alliée à sa cause, qu'il tirait un coup dans l'air apparemment énervé, faisait état de sa piètre journée, puis sommait les gens de lui céder certaines informations, sous-entendant une menace évidente en cas de refus, ces derniers se jetaient à ses pieds, réagissaient par un sentiment de peur incontrôlé. Leur voix étouffée par des sanglots le suppliaient de les laisser vivre encore un peu pour la plupart, tandis que les plus révoltés, ou plutôt téméraires, pinçaient leur lèvre inférieure, inspiraient un bon coup et tentaient leur toute dernière offensive contre le boss Rocket.... vainement.

Giovanni en avait vu des hommes et des femmes, d'apparence et de caractère qu'on avait jugé implacables, s'écrouler devant lui, abandonnant toute leur dignité d'adulte... se vouant à lui dans le seul et unique but de pouvoir encore respirer le lendemain. Ces gens fréquentaient pour la plupart des milieux dits invivables, où la violence était omniprésente, où la confiance n'était confiée qu'à soi-même, où tout sentiment dit positif comme l'amitié, l'amour, était symbole de perdition... Des milieux où ces gens connaissaient bien la Grande Faucheuse, pour la voir exécuter sa sombre tâche tous les jours de leur quotidien...
Mais lorsqu'ils la voyaient aussi proches d'eux, représentée par la haute silhouette du mafioso, tout sentiment de fierté, de puissance, de grandeur, s'absolvait dans de pitoyables larmes .... qui étaient destinées au détenteur du droit de vie et de mort; Dieu. Qui lui étaient destinées à lui...

Mais pas cette fois.

Cette fille devait à peine vivre son adolescence. Devait à peine débuter son entrée dans la vraie vie. Devait à peine sortir du monde imaginaire que créaient les enfants afin de se protéger de la triste réalité. Et pourtant... son regard était éteint. Son teint pâle était peint par le malheur-même... Ses yeux n'exprimaient aucune crainte, alors que la vie de son compagnon était entre les mains du Pokémafieux, qui restait tout aussi impassible que la demoiselle lui faisant désormais face.

La gosse avait plus de courage que tous les autres sbires présents, se courbant d'une expression admirative, ou apeurée, à la vue de leur grand manitou... alors que la rouquine était immobile, presque calme, spirtiuellement impénétrable... bien qu'elle était jeune... bien qu'elle venait d'accomplir un acte qui pouvait se révéler grave et lourd de conséquences pour elle...
Les iris de la gamine paraissaient voyageaient dans le temps, et semblaient faire revenir Sakaki en arrière, dans le temps... cette couleur oculaire... ce visage. Un petit air de déjà-vu flotta un instant dans son esprit. Mais il était trop préoccupé par la réponse de l'enfant qui n'allait guère tarder pour fouiller sa mémoire.

- De un, je vous cherchais depuis longtemps Giovanni, de deux, la mienne comence plutôt bien, de trois, votre arme ne m’effraie pas. Je me nomme Reimei Suru, nous ne sommes que deux, et la chose qui nous pousse à vous attaquer, c’est votre mort.

Une surprise sans nom empara l'expression faciale de tous ses subalternes, exprimant des "hooo" totalement déstabilisés. Le boss, lui, se contenta d'exprimer un bref sourire, semi-agacé, semi-désintéressé. Ce n'était pas la première fois qu'on le remballait verbalement, ni même qu'il se faisait mettre au défi par une âme d'au moins vingt-cinq ans plus jeune que lui.... mais par contre, c'était la première fois qu'une petite fille affirmait haut et fort qu'elle voulait sa mort...

Il en déduisit immédiatement une affaire personnelle... Ce qui était fréquent.

Cependant il n'eut pas le temps de fouiller dans son encéphale pour savoir où il avait pu voir ce visage si hermétique, car à peine la mise en garde de Reimei prononcée, la pièce s'illumina dangereusement. Dans un réflexe salvateur, le mafiosi protégea ses yeux de son avant-bras alors qu'il entendit la voix grave d'Owen raisonner dans les couloirs, hurlant le nom de son Pokémon. Puis, sans qu'il ne pût se reprendre, un puissant choc se fit à son poignet armé, l'obligeant à lâcher son arme. Automatiquement, il alla rechercher son deuxième arme, d'un calibre plus léger, tout en se protégeant les yeux... mais là, à nouveau, il fut pris de court. Il ne put avoir quiconque, ou quelconque chose, dans sa ligne de mire, qu'une explosion vint percuter ses tympans, faisant violemment vibrer sa trompe d'Eustache, alors que ses pieds devinrent soudainement humides....

Damnation...

Sakaki,dans un juron, tâta du pied l'endroit où était censé reposer le jeune homme, et tomba sur du vide....

Incroyable, elle avait eu le temps de récupérer son complice avant de prendre la poudre d'escampette. Fort heureusement pour le mafiosi, il avait en sa possession, une des plus intelligentes créatures au monde, qui s'était mis en boule en une vitesse record lors de l'attaque luminorescente, lui préservant sa vue, et l'ayant permis, malgré la mousse, de localiser la demoiselle. Mais pas de la suivre... Bien évidemment, après une telle agression visuelle, sonore, et physiologique, Persian fut trop perturbé pour suivre sa proie. Aussi il se contenta d'un miaulement appuyé d'un hochement de gueule de montrer à son patron où étaient partis les protagonistes.

Sans attendre une seconde supplémentaire, Sakaki entreprit une fulgurante course, devant négocier les virages pour changer de direction dans les corridors, la mousse rendant le tout incroyablement dangereux, pour rattraper ces agresseurs.

Il avait cru entendre la voix d'Owen à travers la mousse, mais n'y avait pas plus prêté attention... se contentant de mettre à l'épreuve sa condition physique de quadragénaire par un marathon dans la base Rocket.

Mais forcément, s'il voulait avoir une chance de bloquer les deux comparses infantiles, il se devait de condamner les issus... et là, pure chance, histoire de rattraper son éternelle poisse, alors qu'il courait, il trouva devant lui le fameux bouton rouge du système de sécurité, qui possédait un système électrique totalement indépendant, et qui donc fonctionnait... le problèment était juste qu'il ne se déclenchait plus automatiquement, la connection ayant été sautée par les deux gosses.

Aussi, décidant de ne pas avoir le temps de s'arrêter pour appuyer tranquillement sur le bouton, ou de s'aventurer à un léger changement de direction risquant de lui faire prendre une monumentale gamelle vu que ses semelles étaient lisses et glissantes, Giovanni usa de son pistolet comme d'un projectile sur le bouton afin de l'enclencher, faisant détonner une puissante sirène, accompagnée d'un bruit métallique correspondant aux portes de sécurités qui se fermaient.

Les rats étaient désormais pris au piège.

La manoeuvre pouvait sembler bête, puisque désormais le mafiosi était lui aussi désarmé. Mais il se disait qu'il pouvait facilement battre une gamine armée d'un neuf millimètres alors qu'il avait en sa possession les plus puissants Pokémons de la région.... oui. L'orgueil, la vanité, le syndrome de supériorité conféraient à Giovanni une attitude dite classe et une confiance en lui-même résistant à toute épreuve, mais là, en l'occurence, elle lui faisait oublier qu'il avait à faire à une demoiselle qui avait su déjouer tous ces systèmes techniques de surveillance ultra développés, avait su battre ses sbires les plus dévoués et n'avait plus qu'une ambition dans son existence; sa mort...

Mais forcément, la pensée que Reimei pût représenter une vraie menace pour lui ne lui traversa pas un instant l'esprit.

De plus, le quadragénaire avait aperçu le jeune garçon courir dans une pièce, étant plus retardataire que sa comparse. Et ladite pièce n'avait pas d'issus. Il les pensait piégés. Par conséquent, sans prendre de mesures de sécurité, n'ayant plus Persian à ses côtés, et étant donc apparemment, et je dis bien apparemment, vulnérable, il pénétra dans la pièce, un faible sourire sur son visage, persuadé que la demoiselle se trouvait être proche de lui, cachée avec son vulgaire compagnon de jeu dans un recoin sombre...

Durant un faible moment, il resta là, debout, silencieux, au pas de la porte donnant accès à l'immense pièce, qui n'était rien d'autre qu'un cul-de-sac... c'était la salle d'entrepôts des matériaux volés, où se trouvaient plusieurs containers, soit énormément de cachettes. De plus l'électricité centrale de la base ne marchait toujours pas, plongeant la salle dans une pénombre presque totale.

Giovanni enfouit ses mains dans sa poche, signe de dédain, avant d'enfin pénétrer dans la pièce, s'enfonçant de plus en plus dans l'obscurité de la salle, son ouïe aux aguets, sa rétine lui devenant de plus en plus inutile.

Après quelques pas, il marqua une légère pause, tourna légèrement sa tête pour avoir un autre angle d'écoute, attentif à la moindre respiration, au moindre signe de frottements, de mouvements... Il les pensait proches. Mais ne pouvait déterminer où...

Aussi, il lui devait de parler. Certes, il n'allait peut-être pas recevoir de réponses, et ainsi il allait leur dévoiler sa position, mais le boss faisait confiance à son système de kick suffisamment rapide pour prévenir une éventuelle attaque...
Par conséquent, il esquissa un bref petit rire méprisant avant de commencer les hostilités verbales.

"Tu avais dit que tu me cherchais depuis longtemps. Je suis là... Arrête donc de te cacher. Et montre-toi."

Le mafiosi garda le silence un léger instant, histoire de faire encore quelques pas pour ne pas rester au même endroit, avant de reprendre d'une voix totalement impassible, vide de ressentiments.

"Tu avais dit que tu t'appelais... Reimei Suru. Ce nom me dit vaguement quelque chose. Mais vu ton ambition de me tuer, je présume que ma société a dû exercer son activité lucrative sur ta personne... ou sur tes proches... Aussi, si tu as envie d'en finir maintenant, je te conseille de te montrer au plus vite, de profiter que je soie encore là, avant que je ne refourgue ton misérable cas à un de mes subordonnés qui se fera une joie de te punir comme il se doit... "
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Le torturé, le pervers et la psychopathe... Qui l'emportera ? [Gigi & Reïmei]  Empty
MessageSujet: Re: Le torturé, le pervers et la psychopathe... Qui l'emportera ? [Gigi & Reïmei]    Le torturé, le pervers et la psychopathe... Qui l'emportera ? [Gigi & Reïmei]  EmptyDim 10 Juil 2011 - 12:42
Nous possédions peut-être le plan total de la base des Rockets, mais sous le coup de l’adrénaline, je ne réfléchissais plus. Kokuô était blessé, il avait du mal à courir et je n’avais pas le temps de le soigner, qui plus est, nous avions un bon nombre de rocket à nos trousses, dont le boss Giovanni, qui lui était beaucoup plus méthodique et réfléchit que ses stupides sbires. Quant aux autres hommes que j’ai à peine vus, j’ignore ce qu’ils sont en train de faire, et puis je n’avais vraiment pas le temps d’y réfléchir, la mort était à nos trousses.
Oui, la mort, cette chimère qui hante les uns et qui inspire les autres était incarnée dans un seul corps pour moi, elle avait pris la forme d’un être sanguinaire et cruel, qui ne pensait qu’à son prestige et au pouvoir. Comment pouvait-il vivre après autant de sang sur sa conscience ? Cet effet s’était peut-être répercuté sur ses cheveux, voyez ce qui lui reste… Après tout, ce n’était pas mon problème, je devais en finir, lui montrer ce que c’est d’avoir commis l’erreur de tuer ma famille et celle de Kokuô. Plus jamais il ne pourra générer autant de tristesse et de haine, non, jamais.

Kokuô reperdait connaissance, il était trop jeune pour parvenir à se reprendre en main rapidement. Nous devons vite trouver un endroit pour nous cacher. Sans le vouloir, nous nous sommes engouffrés dans une grande pièce extrêmement sombre. Pour simple je ne voyais plus Kokuô, je l’entendait souffler et tousser faute d’avoir trop couru dans son état. J’entendis des bruits de pas à l’entrée de la pièce, sa silhouette aux larges épaules me fit immédiatement reconnaître le chef de la Team Rocket. Il avait les mains dans les poches, il n’avait pas d’arme avec lui, puisque c’était moi qui l’avais dans les mains, alors comment pouvait-il oser venir ici sans aucun moyen de défenses ?
Ah, mais j’étais bête, Giovanni n’était pas qu’un des boss de team les plus dangereux, (il devait être à armes égales face à Alehandra, dont j’ai découvert l’identité il y a peu de temps.) Il était avant tout un excellent dresseur, autrefois champion de l’arène de Jadielle et s’il comptait utiliser ses propres pokemons comme arme, je n’avais aucune chance contre lui. Certes mon équipe était assez puissante, mais comparée à celle de Giovanni, elle allait se faire laminer en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire.

En bref, nous étions coincé dans cette maudite pièce, noire comme de l’encre, sans aucun repère sur lesquels nous baser. Kokuô reprenait doucement son souffle, je lui avais donné un remède pour qu’il se sente mieux, mais les effets n’étaient pas immédiats. J’étais cachée derrière une caisse en bois, tout en observant la silhouette sombre du chef des Rockets. Il était imposant, je ne pouvais m’empêcher de trembler, mais même moi j’ignorai si c’était de la peur ou de l’impatience.

- Tu avais dit que tu me cherchais depuis longtemps. Je suis là... Arrête donc de te cacher. Et montre-toi.

Provocation, comme d’habitude. Son ego était tel qu’il s’imaginait supérieur au monde entier. Cela m’insupportait, la seule chose que je souhaitais faire à ce moment-là était de sortir lui coller une balle dans la tête. Mais avant que je ne puisse faire quoi que ce soit, l’homme au crâne dégarni continua son éloge personnel :

- Tu avais dit que tu t'appelais... Reimei Suru. Ce nom me dit vaguement quelque chose. Mais vu ton ambition de me tuer, je présume que ma société a dû exercer son activité lucrative sur ta personne... ou sur tes proches... Aussi, si tu as envie d'en finir maintenant, je te conseille de te montrer au plus vite, de profiter que je sois encore là, avant que je ne refourgue ton misérable cas à un de mes subordonnés qui se fera une joie de te punir comme il se doit...

Une activité lucrative ? Espèce de salaud, tu les as butés froidement, un sourire aux lèvres ! Comment peux-tu avoir un esprit aussi tordu, tu vas voir ce que c’est qu’une activité lucrative quand ta tête roulera sur le sol !
Kokuô m’attrapa alors le bras, juste au moment où j’allais me jeter sur lui comme une personne stupide. Ma colère allait me mener à la mort si Kokuô ne m’avait pas retenu. J’inspirais et expirais doucement, je devais me calmer, cet homme était cruel et sans gêne, et la seule chose qu’il méritait était la mort, mais s’il parvenait à me tuer, il ne pourra que s’en satisfaire à nouveau, et ça, c’était hors de question.
Soudain, un drôle de cri survint au fin fond du couloir :

- Giovanni chériiiiiii !

J’aperçus à peine une autre silhouette, aux longs cheveux et dont la voix qui en sortait était horriblement stridente et désagréable. J’ignorais qui c’était, mais apparemment elle n’avait rien dans le crâne, à voir comment elle se frottait contre le corps du chef Rocket… C’était presque ridicule, l’ambiance avait immédiatement changée, maintenant, j’avais plus envie de rire que de pleurer.

- Ta Grenat chérie est là ! Qu’est-ce qu’il se passe ici, ça explose dans tous les sens, j’ai peur Giovanni, serre-moi dans tes bras musclés pour que je me sente en sécurité…


Quelle horreur, cette femme m’inspirait le dégoût, non pas parce qu’elle fricotait avec l’homme que j’avais envie de tuer, mais parce que sa manière de parler et sa voix gémissante me donnait envie de lui trancher les cordes vocales. Elle parlait de princesse et de choses bizarres, bref c’était une greluche quoi, à croire que le grand Giovanni ne peut dompter que les femmes simples d’esprit…

- Qu’est-ce qu’il se passe ici ? Il y a quelqu’un ? Si vous résistez à mon Gio-nounours, vous allez avoir affaire à moi ! Drattak d’amour ! Dracochoooooooc !!!!

Un Drattak ? Bon sang, elle cachait bien son jeu la vieille ! Un flash de lumière illumina toute la pièce, j’espérait que Giovanni ne m’avait pas vu, mais apparemment, il était visiblement débordé par le caractère niai et simple de sa compagne Grenat. Un énorme dragon apparu, mais au lieu de faire une attaque Dracochoc, il utilisa une attaque Ultralaser… Je me doutais bien qu’une femme aussi stupide ne pouvait contrôler un pokémon de cette envergure. Le dragon géant recracha une énorme onde de choc, si puissante qu’elle détruisit le mur qui se trouvait derrière moi. Cette Grenat n’était peut-être pas aussi inutile que ça après tout…
Kokuô allait mieux, je me relevai et me dressant face à Giovanni et à sa laide compagne, je lui déclarai en le regardant droit dans les yeux :

- Je vais vous rafraîchir la mémoire, la famille Suru, dont le père de famille travaillait sur un projet destinant à renforcé le système de sécurité de Kanto, et dont la mère se révélait être une des plus grande dresseuses de Kanto, ça vous dit quelque chose ? Cette mère qui est la sœur de la dirigeante des sœurs kimono, qui vous font de l’ombre car elles savent parfaitement bien ce que vous manigancez. Cette famille, vous l’avez tuée car elle risquait de compromettre vos plans, vous empêchant d’agir librement. Je suis la seule survivante de ce massacre que vous avez organisé, et je suis là pour vous le faire payer.
Queen, Blizzard.


Je tournai ainsi le dos au chef des Rockets avant que Queen (qui apparu à mescôtés) ne souffle une énorme vague gelée, destinée à empêcher quiconque de me suivre. J’ignorais si l’attaque avait touché Giovanni, mais au moins le Drattak était K.O, au vu de son double type extrêmement faible à la glace, il n’avait aucune chance. Nous repartîmes donc avec Kokuô, direction, le sous-sol où sont entreposées les bombes. Elles étaient beaucoup trop vulnérables là-bas dessous si personne ne les surveillais, elles allaient être arrêtée trop tôt…
Mon acolyte appuya sur un des boutons de la commande, faisant exploser 2 autres bombes. La secousse était drôlement forte, les murs tremblaient de plus en plus, une partie de la base n’allait pas tarder à être détruite.

- Ils sont là ! Attrapez les !

Revoilà les sbires ! Kokuô sorti une grenade aveuglante et la jeta dans le tas, je me retournai et tirais dedans avant de partir plus loin, il ne fallait pas s’arrêter, sinon nous allions êtres piégés dans nos propres filets. La grenade explosa, repoussant les autres sbires, mais l’un d’entre eux paraissait plus haut gradé et continuait de nous courir après, il criait un truc du genre :

- A t-on besoin d'une raison pour aider quelqu'un ?

Encore un drôle de mariole celui-là… Une bonne balle dans la cervelle et on en entend plus parler…

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Le torturé, le pervers et la psychopathe... Qui l'emportera ? [Gigi & Reïmei]    Le torturé, le pervers et la psychopathe... Qui l'emportera ? [Gigi & Reïmei]  EmptyDim 10 Juil 2011 - 21:19
Et ben. Quelle histoire encore ! Pour peu qu’il soit superstitieux, il aurait presque pu croire que le mauvais sort s’acharnait contre lui ou que sa bonne étoile venait d’éclater telle une supernova, que des pensées joyeuses que notre détective tourmenté n’avait pas vraiment envie de voir traverser son esprit en un moment pareil. Pourtant, aucun miroir brisé, pas de passage sous échelles en date, encore moins de rencontre nocturne avec un Noctali, bref même un médium n’aurait rien eu trouvé à redire sur son karma et tout le reste de ce bordel sans nom qu’ils appelaient couramment voyance. De bons escrocs tous ces gens là, si on veut connaître l’avenir, vaut-il encore mieux se payer le luxe d’une capture de Xatu, oiseau étrange certes, mais qui se révélait parfois utile pour de tels malhonnêtes.
Mais là n’est point la question, et nous recommençons à dévier de notre objectif premier et de cette histoire à en faire dormir les Monaflemit debout, et ce n’était pas peu dire. D’une journée qui commence par une infiltration dans une base labyrinthique où le seul moyen pour grimper les étages consiste à dire « Lapin » à un ascenseur à la con qui vous fait péter une pile, puis jongler avec joute verbale et physique avec un Boss de la mafia connu pour ses crises capricieuses dès lors que vous ne faites pas ce qu’il veut, comme il le veut, et enfin une gamine et son petit copain qui se pointe comme des fleurs avec leur armée de Pokémons destructeurs afin de détruire toute une base, qui je vous le rappelle est censée être remplie à ras bord de sbire ayant reçu un entraînement spécial Rocket et carburant au rations de survie goût Nutella, alors je vous laisse rien qu’imaginer la détermination et la puissance dont ils devaient faire preuve, et ce même avec des Rattatas, des Nosferapti et autres Avaltout inutiles (car ne portant pas de chapeau.). Et vous osez encore me dire que tout ça reste crédible sans que personne ne se fasse buter ? Ah oui, c’est vrai qu’on est dans un monde Pokémon tout public… C’est triste.

Tout ça pour dire qu’alors que notre Owen courrait le long des couloirs, essayant de retrouver mentalement la cachette dans laquelle il avait placé toutes ses affaires personnelles, un flot de pensées plus incohérentes les unes que les autres traversèrent son esprit à grandes vitesse. Quel était le passé de cette gamine ? Comment Giovanni lui avait-il enlevé sa famille ? De la même manière que les Quetzacoalts avec Winry ? Pourquoi cet abruti d’exhibitionniste n’arrêtait-il pas de le coller ? D’ailleurs qui était-il dans l’administration Rocket ? Un boulet prétentieux sans aucun doute, oui ça devait être un peu près ça. Aucun réflexe, il s’était trop vite fait avoir par l’attaque Luminocanon de la gamine. D’ailleurs si le détective n’avait pas eu un geste de bonté pour lui, le Torsenu et son Démolosse auraient été bons pour l’hôpital… Je vous jure les instincts de gentillesse des fois, c’est gavant !
Tournant encore à un nouveau croisement, il croisa la route d’un des Reflets de Capumain qui lui adressa un grand sourire avant de lui sauter dessus pour finalement passer à travers du corps du détective. Même si ce reflet avait la conscience de Capumain et récoltait des informations pour lui, il n’en restait pas moins immatériel. Owen tourna un instant la tête pour voir son petit singe disparaître au coin d’un angle et reprit sa course. Il n’était plus vraiment loin de sa cachette. Personne n’était en vue, après tout, l’arrivée de Reimei et Kokuo avait suscité un tel mouvement de panique que plus personne ne s’attardait vraiment dans les couloirs. Essayant d’être le plus rapide possible, le jeune homme commença à se défaire de cet uniforme Rocket vraiment trop embêtant…

***

Beuargh…Encore ?!
Encore cette sensation de toucher le sol, d’avoir une joue collé contre un carrelage tout ce qu’il y a de moins confortable. Bon sang ! C’était le jour des gamelles en tout genre ou quoi ? Peu importe les mots qui qualifieraient cette journée, ils seraient de toute façon péjoratifs pour la plus part… Se retrouver encore une fois humilier, une fois de trop encore.
Tristan frappa avec frustration le mur qui lui faisait face du poing qui n’avait pas droit à une prise en sandwich entre paroi et muscles. Qu’est-ce que c’était encore que cette journée de merde ?! Il venait de se faire sauver la vie par un connard dont il ignorait tout sauf un goût prononcé pour le sadisme. Comme le Boss n’avait pas vraiment réagit en sa présence, il devait être une nouvelle recrue de la Team Rocket, sûrement un prodige à qui Giovanni donnait tout un tas de privilèges qui n’étaient même pas accordés aux membres les plus anciens.
Bordel. Il avait beau essayé de tourner autour du pot, de chercher à tout prix un argument qui contredisait cette vérité… Mais il fallait bien qu’il se rende à l’évidence, sans l’intervention de l’autre, il se serait retrouvé gravement brûlé par l’attaque concentré du Mysdibule.
Merde. Merde. Merde. Il fallait au moins qu’il arrive à se rendre utile à quelque chose. La base était en train de se faire attaquer et tout ce qu’il trouvait à faire consistait à se faire tabasser, enfermer dans un placard et sauver de justesse d’importantes blessures. S’il n’arrivait à rien de bon, il risquait de se faire enguirlander par le Boss, et il voulait tout sauf s’embrouiller avec son patron vénéré, tout sauf ça. Il irait même jusqu’à remballer sa fierté et combattre au côté de l’autre gars s’il le fallait… Quoique peut être pas en fait, mais on s’en fiche, l’important était que son Sakaki-Sama n’en ai pas vent !

" Démolosse, t’es encore en vie ? "

Il eut pour réponse un grognement. Lentement, il glissa sur le côté, cherchant à s’allonger sur le ventre et pouvoir se relever plus facilement. S’aidant de ses bras qui n’avait grâce à Owen, pas la moindre blessures, il réussit à se remettre debout, très vite rejoint par Démolosse qui n’était pas au mieux de sa forme. Il fallait qu’il retrouve la trace de cette sale gamine avant tout le monde, ainsi il pourrait récolter toute la gloire qu’incomberait sa capture. Haha ! Quel plan génial ! Mais avant ça, il fallait trouver de quoi soigner son Pokémon. Il y avait un labo pas trop loin, avec un peu de chances des potions auraient échappé aux dégâts causés par la gamine.

" ‘Vont comprendre leur douleur… "

***

" - Ma douce, cette mission à vos côtés m’émeut ! Je sens ma puissance augmenté, se multiplié, approché l’infini rien qu’en me sachant en votre présence…
- Je n’en doutes pas, après tout tant que je suis là, le Boss ne craindra rien.
- Oui, et n’oublions pas que notre Princesse Grenat et ses puissants Pokémons sont partis l’épauler, cette intruse va très vite regretter d’être parvenue dans notre Base ! J’espère juste que l’autre vaurien ne vas pas tout gâcher…
- Ne t’inquiètes pas, tant que je suis là, tout se passera bien ! Après tout je suis une parfaite combattante et je n’ai jamais perdu le moindre match, je suis tellement supérieure à cette gamine qu’elle se rendra sans que je ne fasse rien !
-J’en suis persuadé ma bien aimée, mais n’oublions pas qu’il faut qu’on empêche quiconque d’entrer dans le périmètre de cet étage, ordre du chef.
- Je l’avais presque oublié cet enfoiré… Si seulement maître Giovanni avait pu voir toute l’étendue de mes talents ce jour là, j’aurai été à sa place…Mais non, il a fallu que je tombe malade… *mauvaise foi* Quel destin cruel !
- Oh, je sais que vous auriez fait un fabuleux capitaine, mais… QUI VA LÀ ? "

Un petit singe passa la tête par la cage d’escalier, souriant jusqu’aux oreilles au deux amoureux. Son regard malicieux se planta dans les yeux inquiets de l’homme avant de s’attarder sur les attributs féminins de la très modeste Beate. Mais quel précoce celui là… Irrécupérable.

" Tout va bien mon aimée, ce n’est qu’un Capumain, il ne représente aucune menace… … … QU’EST QU’UN CAPUMAIN FAIT DANS NOTRE BASE !?! "

"Il ne fait rien de plus que m’accompagner. "

Sous les yeux exorbités de l’homme, exorbités par le manque de respect dont on venait de lui faire preuve apparu Owen. De nouveau habillé avec ses propres vêtements, notamment son imperméable qui lui donnait des allures d’inspecteur, il affichait un grand sourire à ses deux nouveaux collègues qui, il le savait, n’allaient pas le laisser passer tranquillement, il allait sûrement falloir y aller en force.

"- Si vous le permettez, mon Capumain doit me guider jusqu’au Boss, soyez aimables et laisser moi passer.
- Veuillez montrer plus de respect quand vous vous adresser à un membre de la division IX, encore plus quand il s’agit de ma Beate ! dit-il en se fâchant tout rouge.
- Peu m’importe. Je veux simplement passer.
- Il en est hors de question. Steiner et moi sommes chargés d’empêcher quiconque de rejoindre le combat. Mais si vous voulez vous frotter à moi, vous allez très vite le regretter ! prenant son air les plus hautain possible.
- Très bien… "

Roigada surgit devant Owen, prêt à lancer sa première offensive psychique sur le premier Pokémon qui viendrait à sortir de sa Pokeball. Une petite attaque Malediction lui permit d’ailleurs de gagner des forces sans que personne ne s’en rende compte. Vu la tête que tiraient les deux gardes, Steiner et Beate s’il avait bien suivi, ce n’était pas souvent que quelqu’un relevait leur défi. Mais vu leur débilité, s’ils étaient réellement des agents d’élites comme ils le sous-entendaient, la Team Rocket avait du souci à se faire. Le nom de division IX rappelait quelque chose à Owen sans qu’il ne puisse mettre la main dessus. Il avait déjà dû en entendre parlé tandis qu’il jouait les espions, mais par rapport à quoi exactement…

" Tu l’auras cherché, Airmure !... Galeking !... GOO !! "

Alors que du côté de Beate et Steiner, les deux Pokemons Acier apparaissaient dans toute leur splendeur, un boulet de canon bleu déboula des escaliers, fonçant droit sur Galeking qui chancela sous le choc, s’écrasant sur le pied de son propre dresseur.
Owen regarda derrière lui. Encore ce fichu gars… Bordel, il était pas censé être en plein convalescence ? Qu’est-ce qu’il venait lui courir dans les pattes encore !

"- Tu croyais quand même pas que j’allais te laisser te barrer tout seul après ce que tu m’as fait enfoiré ! C’est moi qu’aurait la gloire de coincer cette garce !
- Tristan ! Espèce de vaurien ! Comment oses-tu attaquer un de tes supérieurs ! Tu ne passeras pas plus à cet étage que ton pote !
- Tu paries ?... "

***

" Ne t’inquiètes pas mon Gigi-chérie, je te protégerai ! "

La demoiselle embrasse son patron sur la joue avant d’envoyer Leviator dans la direction qu’avait prise Reimeï. Son pauvre petit Bahamut s’était encore décider à bouder. Elle ne lui en voulait pas du tout bien entendu, c’était elle qui était fautive et qui se sentait responsable de l’erreur de son Drattak chéri, et puis le pauvre, il n’était pas toujours obligé de respecter les ordres qu’on lui donnait, il lui fallait bien un peu de liberté, sinon il étoufferait… Elle sauta sur la tête de Leviator, de là elle aurait une superbe vue, n’aurait pas besoin de s’épuiser à courir et ne serait pas salie par le sang qui coulerait de ses deux victimes.

"Vas y mon Lévi, lance Blizzard pour les geler dans leur course ! "

Il y eu un petit temps de blanc. Puis la demoiselle se rendit compte que son Leviator venait tout bonnement de s’octroyer une petite sieste, après tout il avait le droit le pauvre, il faisait tant d’efforts pour elle. Pour patienter, elle fit un grand signe de main à son patron.

"Ne te fais pas de soucis mon Sucre d’orge, je reviendrai saine et sauve ! "

Puis tout d’un coup, il fallu qu’elle se cramponne à la première corne venue. Pas vraiment prête à ce que Leviator se remette à avancer, elle ne l’était encore moins pour un Léviator qui utilise Surf en plein milieu d’un couloir pour se déplacer à vitesse grand V dans ce dernier ! Pas des plus discrètes, cette remontée rapide du peloton avait au moins le mérite d’être efficace. Très vite elle faillit écraser une bande de sbires victimes d’une explosion, puis elle aperçu au loin les deux fugitifs ainsi que…

"DJIIIIIDAAANE ! Je viens te secourir ! "

Et tout cela avec une bonne voie d’abrutie s’il vous plaît ! Oui, dans le genre entrée discrète on avait largement fait mieux, mais bon. Le Leviator arriva à la hauteur du Djidane, puis à celle des deux gamins, et cette fois-ci pas de pitié, la demoiselle Grenat donna un coup de massue (Oui, elle se trimballe bien une massue) sur la tête du Pokémon eau qui s’affala de tout son long, éclaboussant tout le monde au passage et bloquant toute fuite immédiate.

"-On m'appelle "Princesse" mais je veux rester moi-même
- Alors comme ça on veut déjà nous fausser compagnie, ça m’attriste. Grenat acceptes tu de combattre à mes côtés.
-On m'appelle "Princesse" mais je veux rester moi-même
- … Et voilà que ça recommences… Bon tant pis, Dimoret à toi ! "

Même avec un terrain recouvert d’eau, Dimoret resterait extrêmement rapide et ne manquerait pas d’envoyer ces deux intrus au tapis !
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Le bal des armes

Le torturé, le pervers et la psychopathe... Qui l'emportera ? [Gigi & Reïmei]  Empty
MessageSujet: Re: Le torturé, le pervers et la psychopathe... Qui l'emportera ? [Gigi & Reïmei]    Le torturé, le pervers et la psychopathe... Qui l'emportera ? [Gigi & Reïmei]  EmptyLun 11 Juil 2011 - 12:42
La tension semblait monter peu à peu dans la pièce… Sakaki pouvait parfaitement sentir son ennemie plus ou moins proche de son périmètre car il crut percevoir quelques mouvements très faibles, et s’attendait par conséquent à tout moment à la voir surgir de derrière un caisson et lancer une offensive… Aussi, le mafiosi dut retenir un sursaut quand il entendit un cri strident appeler son nom…
Et lorsqu’il sentit un corps apparemment féminin au vu de ses attributs se coller à lui… Immédiatement ses muscles se tendirent de plus belle. L’andouille le distrayait… et lui faisait perdre des points niveau discrétion… et professionnalisme. Et intimidation…

Spoiler:

- Ta Grenat chérie est là ! Qu’est-ce qu’il se passe ici, ça explose dans tous les sens, j’ai peur Giovanni, serre-moi dans tes bras musclés pour que je me sente en sécurité

« …Grenat… »

Le nom de son employée la plus hystériquement dévouée fut prononcé comme dans un murmure plaintif, agacé… Habituellement, les idioties de cette femme le laissait de marbre, voire dans des cas extrêmes pouvaient l’amuser… En l’occurrence, il était partagé entre gêne et soulagement de la voir dans son périmètre. Gêne car il ne supportait pas qu’elle l’appelle Giovanni chéri alors qu’il a en face de lui une personne qui ne voulait que sa mort et ayant su se montrer un adversaire de taille, et soulagement car il pourrait peut-être s’éclipser et laisser Grenat gérer l’affaire… Après tout, ces Pokémons étaient sûrement d’un niveau supérieur à ceux de ses intrus...

- Qu’est-ce qu’il se passe ici ? Il y a quelqu’un ? Si vous résistez à mon Gio-nounours, vous allez avoir affaire à moi ! Drattak d’amour ! Dracochoooooooc !!!!

… Décrire la tête de Giovanni à l’annonce de ce surnom ne relève plus de mes compétences de rpgiste. Ou si, peut-être imaginez-vous la tête d’un père rigide d’esprit cadre à l’armée et prônant la supériorité de la virilité absolue qui apprend que son fils est homosexuel, ou d’une femme faisant des efforts inhumains et terriblement douloureux pour être belle et plaire à l’homme de sa vie qui surprend justement cet individu en flagrant délit d’infidélité avec un autre homme beaucoup plus vieux qu’elle et en grave surcharge pondérale à tendances scatophiles…
Malheureusement, ni Grenat ni Reimei n’eurent l’occasion de voir cette expression faciale extrêmement rare du Pokémafieux, car un flash lumineux permit à Giovanni de reprendre ses esprits et réadopter une face vide de sentiments. Le Drattak de la blonde était apparu. Et il n’exécutait pas les ordres de sa maîtresse, ce qui valut un regard méprisant de la part du Boss sur sa subordonnée… Toutefois, l’attaque permit de repérer le couple terroriste, dont le garçon semblait toujours sonné. Reimei elle paraissait ne pas se laisser submerger par la peur qu’elle devait ressentir, et fit face fièrement au mafiosi, les yeux dans les yeux, une lueur haineuse animant ses iris.

- Je vais vous rafraîchir la mémoire, la famille Suru, dont le père de famille travaillait sur un projet destinant à renforcé le système de sécurité de Kanto, et dont la mère se révélait être une des plus grande dresseuses de Kanto, ça vous dit quelque chose ? Cette mère qui est la sœur de la dirigeante des sœurs kimono, qui vous font de l’ombre car elles savent parfaitement bien ce que vous manigancez. Cette famille, vous l’avez tuée car elle risquait de compromettre vos plans, vous empêchant d’agir librement. Je suis la seule survivante de ce massacre que vous avez organisé, et je suis là pour vous le faire payer.
Queen, Blizzard.


A peine le quadragénaire eut-il le temps de se remémorer le passé qu’une immense vague de gel lui arriva contre. Faisant un saut sur le côté, il parvint à éviter l’attaque de justesse, ayant toutefois bien senti le froid pénétrer ses voies respiratoires. Le drattak, lui, se prit la puissance dévastatrice du Pokémon glace de plein fouet et étaitK.O. Grenat elle, avait esquivé en faisant une roue, comme la parfaite gymnaste qu’elle était

Alors que Sakaki observait les deux individus fuir, et Grenat se lancer éperdument à leur poursuite après l’avoir corrigé qu’on dit « Giovanni-Chéri et non Giovanni-chérie » pendant qu’elle l’embrassait sur la joue, (après quoi il prit soin de s’essuyer avec sa manche ne sait-on jamais les bactéries que ça traîne ces machins-là) et après avoir soupiré de ses lamentables prouesses en tant que dresseuse, il ne put s’empêcher de penser aux Suru… la petite avait montré beaucoup de qualités qui lui avaient été familières… elle était douée, sournoise, ingénieuse et rapide. Comme sa mère apparemment… Mais cela n’avait pas suffi… Il avait déjà vu Reimei en fait… il se rappelait, quand il avait envoyé des sbires Rockets mettre à sac leur maison comme « mise-en-garde » vis-à-vis de leurs agissements contre la Team, et se souvenait comment avaient réagi les deux parents…
ils avaient réceptionné ses sous-hommes, avaient ensembles mis K.O tous leurs Pokémons, les avaient attachés et renvoyés à la Team emballés avec une carte où était écrit avec l’écriture fine du père « Retour à l’expéditeur »…

Cela avait forcé le mafiosi à aller parler en personne à la famille, et surtout, à la mère enceinte puisque le père était inébranlable. Il les avait prévenus qu’il valait mieux être un parent là pour ses enfants, qu’une héroïne décédée. Elle lui avait craché à la figure pour ça. Et il était parti de chez eux, croisant Reimei alors âgée d’une dizaine d’années tout au plus devant la porte. Le soir-même, ses parents étaient tués par des sbires assassins spécialisés… Il savait que la petite était vivante, puisque le rapport n’indiquait pas d’enfant tué. Mais il ignorait qu’un jour elle aurait présenté une telle menace… Bien qu’une des dernières paroles de sa mère l’avait mis en garde…

« Qu’importe que nous nous fassions tués… Reimei sera là. Et elle portera en elle notre sens de la justice, et nous continuerons à vivre à travers elle, à travers ses actes… Et te fera payer, Giovanni, car oui, sache qu’un jour, tout, absolument tout, se paie… »

Alors que la phrase sortant des vestiges obscurs du passé de Sakaki résonnait dans son esprit, une puissante détonation vint tambouriner ses tympans, puis une secousse rendit le sol vibrant avant que le plafond ne s’écroule sur le mafiosi… et que tout ne devienne noir…

***
Spoiler:

Pendant ce temps, quelques couloirs plus loin…

« Tristan… relever un défi autre que de s'enfiler le plus de de tartines nutella possibles en deux minutes… qui plus est un défi contre nous ? T’entends ça ma tendre ? On dirait LA blague de l’année… »

« En effet, ça sera drôle quand ils seront tous deux à mes pieds en train de me prier de ne pas tuer leurs misérables pokémons »*petit rire de souris démoniaque accompagné du rire gras de son rat maléfique*

Les bras croisés, un sourire complètement hautain affiché sur leur face, ils dévisageaient leurs adversaires avec un mépris évident… le combat allait fournir leur dose d’adrénaline mensuelle… Du moins c'était tout ce que Beate attendait de ce combat, et elle fut la première à engager les hostilités.

« On va concentrer nos attaques Steiner sur Roigada, c’est lui qui a l’air le plus gênant… Airmure, Tranch’Air sur Roigada ! »

« Très bien ma douce ! Galeking, Queue d’fer sur Roigada ! »

***

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MessageSujet: Re: Le torturé, le pervers et la psychopathe... Qui l'emportera ? [Gigi & Reïmei]    Le torturé, le pervers et la psychopathe... Qui l'emportera ? [Gigi & Reïmei]  EmptyDim 17 Juil 2011 - 17:20
La division IX, j’avais entendu parler de ce groupe de mercenaires rockets qui travaillaient ensemble. Ils étaient réputés pour leurs hauts-faits, considérés comme de redoutables dresseurs et extrêmement soudés entre eux. Cette division, composée de 8 membres et tous gouvernés par un seul chef, était tellement reconnue qu’on avait attribué à chaque membre une sorte de nom de code :
N°1 : Le voleur simiesque, le plus rapide et agile de la bande,
N°2 : La dompteuse de titans, dresseuse d’exception,
N°3 : Le mage élémentaire, fin connaisseur des différents types pokémons,
N°4 : Le couple d’argent, les soldats amoureux,
N°5 : La dévoreuse, connue pour être la plus terrible (à vérifier),
N°6 : La guerrière draconique, possédant la puissance des dragons,
N°7 : La musicienne angélique, charmante mais dangereuse,
N°8 : Le moine silencieux, sa puissance est renfermée derrière sa sagesse.
Là, quand on lit ce genre de chose, on se dit sûrement que cette division devrait être la plus dangereuse de toute, et qu’un seul des membres devrait suffire pour détruire une armée entière, mais ça c’est quand on ne connaît pas vraiment les véritables personnes qui se cachent derrière ces surnoms extrêmement mélioratifs.

- DJIIIIIDAAANE ! Je viens te secourir !

Le cri se fit entendre dans tout le couloir, je reconnus immédiatement Grenat, la cruche de première qui nous avait permis de nous évader face à Giovanni. Derrière nous se trouvait un type assez bizarre qui criait des phrases stupides et inutiles sur le sens du devoir. Et donc, ces deux personnes se voyaient être des membres de la division IX… Extrêmement mélioratif, je vous l’avais dit.
Soudain, un énorme Léviator se retrouva devant nous, assommé par un coup de massue porté par la greluche en plein sur le crâne. Résultat, l’anguille géante nous bloquait le passage, Djidane rejoignit l’autre folle avant de sortir une pokéball, un sourire de fierté ornait son visage niai, ce qui me donnait encore plus envie de le décapiter d’une traite…

- On m'appelle "Princesse" mais je veux rester moi-même
- Alors comme ça on veut déjà nous fausser compagnie, ça m’attriste. Grenat acceptes tu de combattre à mes côtés.
- On m'appelle "Princesse" mais je veux rester moi-même
- … Et voilà que ça recommence… Bon tant pis, Dimoret à toi !


Non mais franchement, comment voulez-vous prendre au sérieux des gens pareils ? D’un côté, une folle furieuse se brosse les cheveux et refait son maquillage en parlant de princesse, quand à l’autre, il prend des airs de chevalier servant raté et se cure les dents avec un couteau… Sur le coup, j’avais vraiment peur de voir la tête des autres membres de la division IX, parce que l’aperçu que Kokuô et moi venions d’avoir est franchement pas rassurant. Je ne pu m’empêcher de pousser un soupir de fatigue, parce que voir deux guguss comme eux était nettement plus fatiguant que de détruire une base Rocket, vous pouvez me croire. C’est alors que Kokuô saisit une des pokéballs que je lui avais confié et déclara discrètement :

- Ces deux-là ne sont pas tellement dangereux mais ils nous ralentisses, on fait quoi ?

Si seulement on avait l’embarras du choix, devant des gens aussi compliqués à cerner et tellement embêtant, moi je ne voyais qu’une seule solution à faire :

- On s’en débarrasse.

Je ne pus m’empêcher de sourire d’une façon que les gens qualifient de sadique, la Reine de Cœur allait se faire entendre, et ce ne sont pas une poupée barbie ratée et un macaque qui vont l’arrêter. Allez ! Il était temps de se décrasser un peu, courir dans tous les sens c’est bien beau, mais pas tellement amusant, il faut savoir se divertir, même lorsqu’on prévoit de tuer un homme qui dirige une énorme mafia.

- Cheshire, Tranche.
- Alice, Crocs Éclair.

-----------------------------------------

- Rien n’est plus douloureux que l’oubli.

Cette phrase est assez véridique je trouve, lorsqu’un être cher à vos yeux vous oublie, vous perdez un peu de vous même, enfin d’après moi… Ah ! Pardon je ne me suis pas présentée, je suis Freyja, la membre N°6 de la 9eme division, je suis une des plus calme du groupe après le N°8. On m’appelle la guerrière draconique, mais ce que les gens ignorent, c’est que j’ai une sainte horreur des lézards, avec leurs écailles et leur regard visqueux… Rien que d’en parler je frissonne. Mais, vous devez sûrement vous demandez pourquoi est-ce que je parle là ici et maintenant, et où est passée la demoiselle qui détruit notre base peu à peu. En faite c’est simple, il est inutile de décrire un combat alors qu’il se passe quelque chose d’autre concernant notre cher boss adoré qui est en train de faire une sieste sous un tas de gravats.

Je vous explique la scène, alors que je patrouillais tranquillement, dans le garde-manger de la planque, j’aperçu qu’une des bouteilles de whiskey personnelle du boss avait disparu. La seule personne qui était capable de réaliser ce genre de chose est le N°8, qui est peut-être moine, mais qui en perd pas une pour se saouler la tronche dès que l’occasion se présente. C’est d’ailleurs pour ça qu’à chaque fois que je le vois je le frappe, pour le dessouler, il paraît que ça lui fait du bien…Bref, revenons à nos Wattouat, je suis donc en train de courir vers l’endroit où se trouve mon Boss.

À peine j’entre dans la salle que j’aperçois un énorme trou dans le mur, avec un énorme Drattak qui gisait à côté. Iiiiiik un Drattak, c’est un reptile, aaaarg quelle horreur ! Je pris alors ma lance et tâta le bout de la queue de la bestiole pour voir si elle était encore en vie. Mais il ne bougeait pas, il dormait peut-être… Uuuuuuh que dois-je faire ? Si je lui met une bombe dans la gueule personne ne me verra. Oui mais je ne peux pas toucher ce genre de chose, c’est tellement répugnant… Aaaah ! Il vient de respirer ! Je fais quoi ! Je fais quoi !
Alors que je courrais dans tous les sens, je me rendis compte qu’une main dépassait du tas de cailloux situés un peu plus loin du monstre. Il s’agissait de la main du boss, que je saisit rapidement pour l’aider à sortir de ces décombres. Il avait l’air sonné, j’essayais de le réveiller doucement, il ouvrit enfin les yeux, je poussai un soupir de soulagement :

- Ah, vous allez bien Boss. C’est Freyja ! Je suis venue pour vous dire que Tarask vous a encore volé une bouteille de whiskey… Qu’est-ce qu’il s’est passé ici ?

Apparemment j’avais raté quelque chose

- … Et qu’est-ce que cette énorme chose fait là-bas ?

Uuuuuh Reptile…

-----------------------------------------

La petite créature évita soigneusement le coup de griffe du Dimoret ennemi et ouvrit l’énorme mâchoire qui était accrochée à sa tête. Des étincelles apparurent autour des crocs du pokemon, avant de prendre plus d’intensité et de s’abattre sur le corps entier de l’anguille géante. Le Leviator fut foudroyé instantanément, devenant une merguez géante, c’était assez amusant à voir d’ailleurs. Quant à Cheshire, ses griffes furent entourées d’énergie avant de lacérer violemment le Dimoret ennemi. Le pokémon fut repoussé et se cogna contre le mur. Notre victoire était écrasante, ça faisait du bien de se sentir supérieur à des rockets de “légende”.

- Vous nous gênez, ça ne sert à rien de vous battre, regardez où ça vous mène. Je n’hésiterai pas à vous tuer si je dois le faire, alors écartez vous.

Histoire d’appuyer mes paroles, je fis sauter une autre bombe, faisant trembler l’enceinte du bâtiment, mais le résultat n’était pas celui attendu… Cette bombe était reliée à une autre qui aurait dû sauter également, ce qui ne se réalisa pas… On commençait déjà à les désactiver, c’était mauvais signe, mais les deux rigolos d’en face ne savaient pas ça, il fallait faire comme si de rien était.
Je jetai un regard discret à Kokuô, il compris immédiatement et saisi sa télécommande avant de martelet les touches pour voir où en étaient les bombes. Il me répondit discrètement :

- J’ai besoin d’un ordinateur, je ne peux pas contrer la personne qui désactive les bombes avec la télécommande.

… Cette mise à mort allait être plus compliquée que prévue finalement…


-----------------------------------------

- ... MiamMiam ~♪

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MessageSujet: Re: Le torturé, le pervers et la psychopathe... Qui l'emportera ? [Gigi & Reïmei]    Le torturé, le pervers et la psychopathe... Qui l'emportera ? [Gigi & Reïmei]  EmptyMar 19 Juil 2011 - 18:31
Visiblement, il allait recevoir de l’aide pour affronter ces deux zouaves dont les Pokémons restaient tout de même effrayant. Ce n’était pas permis à tout le monde de contrôler de tel monstre, ils devaient sûrement être d’excellent dresseur, et pour une fois, Owen ne rechignerait pas l’aide inopinée d’un partenaire inattendu. Ce Tristan n’avait pas l’air des plus intelligents, mais il n’était sûrement pas bête, et il imaginait bien que livrer la tête des deux gamins perturbateur à son boss adoré représentait beaucoup pour lui, et ce malgré tout le prestige de cette fameuse division IX dont il avait lui aussi vaguement entendu parler. D’après ses souvenirs, il se trouvait en face de l’élément numéro 4, le couple d’argent, deux escrimeurs qui maîtrisait parfaitement l’art des combats en double et les Pokémons aciers.
Owen réfléchi un moment, laissant son partenaire et les deux autres brutes qui semblait au dessous de leur réputation, discuter du « bon vieux temps » ou d’on ne sait trop quelle autre connerie inutile. Vu l’assurance avec lequel ces deux là avaient lancés leur Pokémon au combat, vu le peu de réflexion qu’ils s’étaient permis pour choisir ce même Pokémon… On pouvait tenter d’en déduire que les deux Pokémons qu’ils venaient d’envoyer étaient leurs seuls, ou en tout cas qu’il négligeait sérieusement les autres, à un tel point qu’ils ne seraient sans doute pas en mesure de poser des problèmes… Autant tout donner en une fois, les autres membres de la division IX, très logiquement au nombre de 8, se heurteraient sûrement à Reimei et son petit copain et à un Giovanni mécontent de leur inefficacité. Haha, c’est vrai que le vioque ne plaisantait pas.

" Tristan… relever un défi autre que de s'enfiler le plus de tartines nutella possibles en deux minutes… qui plus est un défi contre nous ? T’entends ça ma tendre ? On dirait LA blague de l’année… "
" En effet, ça sera drôle quand ils seront tous deux à mes pieds en train de me prier de ne pas tuer leurs misérables pokémons "

L’ancien détective haussa un sourcil. Ces deux agents avaient donc à ce point perdu la tête qu’il n’était plus capable de se rendre compte qu’ils ne servaient à rien d‘autre qu’amuser la galerie avec leurs caractère à la con ? Pourquoi pas. Il jeta un coup d’œil à son partenaire du moment et s’aperçu que ce que venaient de lui dire le couple d’argent l’avait plutôt bien affecté, à un tel point qu’il tirait une gueule d’enterrement… Il avait donc à ce point besoin d’être reconnu ?! On se prendrait presque de pitié pour lui…
Owen posa ensuite son regard dans celui de la dame de fer hautaine qu’ils avaient en face de lui ,les bras croisés, la lueur de mépris dans son regard ne laissait guère de doute quant à ce qu’elle pensait sur ceux qu’elle affrontait… Haha, il sentait qu’il allait s’en prendre plein la tronche.

" On va concentrer nos attaques Steiner sur Roigada, c’est lui qui a l’air le plus gênant… Airmure, Tranch’Air sur Roigada ! "
" Très bien ma douce ! Galeking, Queue d’fer sur Roigada ! "

Effectivement, on s’était donné le mot pour le brutaliser à ce qqu’il voyait, mais pas question de rester passif dans une telle situation, la puissance des coups de Roigada était déjà renforcé par l’attaque machination, dans ce cas le meilleur coup à lancer était…

" Sharpedo ! Coud’krane droit sur Airmure et ses ridicules Tranch’air !! "

Le requin se projeta, tel un boulet de canon dans la direction de l’oiseau d’acier, déviant au passage les lames d’air qui partirent en tous sens, endommagées un peu plus la base qui n’était plus vraiment dans le meilleur état qui soit. Il heurta de plein fouet le corps de son adversaire, lui arrachant un grand cri de douleur, la peau du requin était aussi dure que les plumes d’acier de son adversaire, ils étaient presque à armes égales. Mister Holmes regarda interloqué et amusé celui qui venait de le sauver du premier assaut ennemi, mais très vite la queue d’acier du Galeking de Steiner se faisait menaçante… Et dans ce cas :

"Casse-brique ! Puissance maximale sur son dos ! "

Lorsqu’un Galeking se lançait dans une attaque Queue d’fer, sa garde se baissait, le laissant partir dans un grand élan qui assurait toute la violence de l’attaque acier. Cette garde baissée laissait une belle cible entre le renforcement dorsale et les hanches du titan d’acier. S’il arrivait à frapper juste, Roigada déséquilibrerait son adversaire, et une fois à terre, il serait bien plus simple de l’achever, tout gros qu’il était.

***

"On s’en débarrasse. "

Cette vilaine gamine était en train de les défier avec ses airs angéliques. Mais il ne fallait pas qu’ils se laissent berner par cette tête d’ange… Bah, de toute façon, il ne risquait pas de se faire berner, c’était encore une gamine, et elle n’avait pas encore les attributs pour arriver à le séduire et à le faire la rejoindre. Djidanne savait que son opposante mourrait d’envie d’avoir un garde du corps aussi cool et fort que lui, qu’elle était même prête à abandonner son petit copain aux cheveux bizarres pour lui, mais hélas, c’était un amour impossible, la différence d’âge créait un trop grand fossé entre eux, ce devait être bouleversant pour cette pauvre enfant qui avait déjà tant perdu. Le voleur simiesque réprima un regard de pitié. Il savait que sa douce Grenat était à ses côtés et qu’elle prendrait très mal qu’il tente un geste de compassion pour cette fille qu’elle s’était choisie comme rivale.

Et en effet, dans la tête de sa majesté Barbie, un flot de pensées était en train de tout saccagé. Cette petite peste venait de la mettre en rogne, à un tel point qu’elle avait posé la main sur son Leviathan chéri… Elle ne lui pardonnerait, à un tel point qu’elle allait, qu’elle allait… Euh… *Mesdames et Messieurs, veuillez patienter quelques minutes, sa majesté Grenat a subi surtension, ses neurones ont lâché…*

" Cheshire, Tranche… "

… … …

"Grenat ?! On est en plein match, déconne pas ! "

Hein ?! Quequequoi ?! Qu’est-ce qu’il se passe ici ? Mon royaume est en danger ? Il faut que je sois guidé par la lumière verte pour invoquer le tout puissant Alexandre qui est en fait notre putain de château qui va se retrouver tout détruit, c’est ça ?...
Ah non… La demoiselle pu voir son pauvre Pokémon dragon se faire foudroyé par la mâchoire électrisé d’un Mydibule, elle en resta muette de surprise, il ne fallait pas qu’elle se laisse faire… Mais que faire à présent, que faire !? Oubliant qu’elle était censée être une professionnel et qu’elle avait encore une Pokéball à sa ceinture elle se tourna vers Djidanne d’un air désespérée… Et voilà qu’elle nous refait le coup de la demoiselle en détresse.

"Montre lui ce qu’est une attaque tranchante, Tranche-nuit Dimoret ! "

Se relevant, car n’étant pas encore complètement mis K.O, le Pokémon Ténèbres, se rua à une vitesse hallucinante dans la direction de Cheshire, il avait le besoin de lui renvoyer l’ascenseur, et ses griffes tranchantes allaient lui montrer qui d’eux deux était le plus puissant trancheur… Mais bien sûr.

" Vous nous gênez, ça ne sert à rien de vous battre, regardez où ça vous mène. Je n’hésiterai pas à vous tuer si je dois le faire, alors écartez vous. "

Tandis que le duo semblait alarmé par un événement inattendu, Grenat, fidèle à elle-même se lança dans un de ses délires personnel, empoignant une dague à la ceinture de Djidanne (elle était au préalable descendu de Leviator (Bah attendez, elle n’allait pas sacrifier son broshing… Quoique…). Elle murmura un truc incompréhensible à propos de ses devoirs envers son Gio-chérie, ce auquel son chevalier servant répondit par une grimace, et approcha la dague de son cou… De sa main libre elle saisit une grande mèche de cheveux et la coupa nette… Aussitôt fait, elle envoya valser cette touffe de cheveux à la flotte et envoya une nouvelle fois une sphère dans la direction de ses adversaires… On va pas chercher à comprendre.

" Tu vas voir ce que tu vas voir sale gamine de pauvre ! Tu as peut être réussi à vaincre Bahamut et Léviathan… Mais Ramuh vas te réduire en poussière que mes domestiques se feront un plaisir de ramasser à la pelle ! "

Quelle attaque ! Personellement, j’en aurai tremblé de tout mon corps, deux secondes plus tard un Elekable sortait de la Pokéball de la demoiselle, dominant presque autant le couloir que Leviathor avant lui seulement…

" Fatal-foudre mon chéri ! "

Tout se passa très lentement, enfin, lentement pour nous lecteur, pour ce qui était des présents, ben nous n’avons plus qu’à les plaindre. Les yeux de Djidanne sortirent de leurs orbites, Grenat affichait un petit sourire satisfait, sourire débile, mais satisfait. Et pour Reimei et Kokuô… Ils ne purent sans doute que voir l’énorme charge électrique sortir du corps d’Elekable, se rependant partout, aidée par la traînée d’eau laissée par Leviator…
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Giovanni SakakiAncien membre

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Le bal des armes

Le torturé, le pervers et la psychopathe... Qui l'emportera ? [Gigi & Reïmei]  Empty
MessageSujet: Re: Le torturé, le pervers et la psychopathe... Qui l'emportera ? [Gigi & Reïmei]    Le torturé, le pervers et la psychopathe... Qui l'emportera ? [Gigi & Reïmei]  EmptyVen 22 Juil 2011 - 9:49
-M'enfin !?

-Et c'est pas du jeu laissez au moins nos attaques vous touchez quoi !

Telle avait été la réaction des deux fameux sbires Rockets qui affrontaient à l'instant le détective et le morpion nommé Tristan lorsqu'ils virent leurs attaques si aisément parées... ça s'annonçait mal pour eux... la jeune femme serrait les dents et semblait se retenir de pêter une durite, tandis que Steiner avait l'air d'un parfait idiot la bouche légèrement entrouverte, louchant presque...
Personne n'avait jamais osé interrompre l'action de leurs Pokémons durant un combat, jamais !
Du coup, les pauvres, étaient pas mal déboussolés, et cela permit aux deux protagonistes adverses de faire pas mal de dégâts...

En effet, lorsque Holmes lança l'attaque casse-brique, Steiner était tant abasourdi par le cri strident d'un Airmure aussi secoué que s'il venait de percuter Chabal, qu'il ne pensa pas à profiter de la baisse de défense ennemie... et vit ainsi son Galeking manger vilainement un Roigada aux allures de Chabal à la puisssance fentomètre, soit 10 puissance 15... Ce qui mit totalement à terre le Pokémon, dans un état semi-comateux, toutefois toujours conscient... Heureusement, son patron était là pour l'encourager, le pousser à aller au-delà de ses limites, à faire de son mieux, à le réconforter, le rassurer et lui promettre la victoire !

"Nondidjû de Scrangneugneu de moule à gauffres avariée ! Ectoplasme acéphalique ! DEBOUT ! Sinon c'est F-I-N-I les croquettes à midi et t'es bon pour le refuge !"

Ce qui eut comme effet de faire relever faiblement le pokémon, qui gémissait encore de douleur. Mais paraissait déterminer à ne pas se retrouver au refuge... même si ce combat était déjà perdu d'avance pour lui, il le savait, intérieurement... mais il n'allait pas laisser le Roigada l'achever misérablement à terre, ô que non.

"Bon cte fois tu te laisses pas faire et t'esquives bon sang si on te contre, tête de mule ! Vas-y, tête de fer !

Il y eut un petit moment de blanc, le temps au pokémon vraiment acéphalique de dissocier l'attaque de l'insulte... mais ce vide se combla rapidement, Galeking crispa violemment ses muscles de dessous son épaisse cuirasse métallique, entamant une course effrénée en direction de Roigada, l'oeil vif, déterminé, ambitieux, la tête se baissant qu'au dernier moment pour l'offensive...

De son côté, Beate s'était remise du choc de voir son plus fort Poké se manger une rouste, et retrouva rapidement son petit sourire méprisant.

"Et bien Tristan, on a fait quelques progrès à ce que je vois... on a peut-être eu tort de te sous-estimer... Ah, enfin, désolée, mais en réalité ce n'est pas tellement nous qui te sous-estimons... Tu sais, entre HAUTS *elle insista bien sur le haut d'une voix perchée* Agents Rockets, on se parle, et le Boss nous parle d'autres agents qu'il trouve intéressants, comme ce jeune Abel Kujaku... mais toi, malgré nos nombreuses réunions, nous n'avons jamais entendu ton nom... et nous l'entendrons jamais, tu peux me croire... Allez Airmure, Météores... sur le Sharpedo."

Sur l'injonction de sa maîtresse, l'oiseau fait de métal se releva, bien que faible après le puissant choc qu'il eut, mais après tout sa propriété était sa résistance et malgré ses faibles PV il pouvait poursuivre le combat, et ouvrit grand son bec de fer après avoir mis en joue cette fois le pokémon de Tristan, et éjecta des étoiles faites de rayon d'énergie qui fusèrent à toute vitesse en la direction du pauvre Sharpedo...

Lancer deux attaques presque simultanément sur deux pokémons différents pouvaient leur éviter une contre-attaque aussi aisée que la précédente, du moins c'est ce que le duo pensait...

*************************************************************************************************


Spoiler:

- Ah, vous allez bien Boss. C’est Freyja ! Je suis venue pour vous dire que Tarask vous a encore volé une bouteille de whiskey…

Qu'y a-t-il de plus merveilleux que de se faire sortir des décombres et réveiller par une jeune blonde à la voix stridente ? ...En fait, absolument tout... Même un Gros Tad'morv aurait fait un meilleur sauveur que la jeune femme qui était penchée vers lui et paraissait soulagée de le voir ouvrir les yeux. Pas que Giovanni n'appréciait pas son personnel féminin, mais Freyja était réputée pour être une humaine d'une incapacité égalant presque celle d'un Kojiro James comateux... De plus, elle avait de ses soucis celle-là... se préoccuper d'un vol fait par Tarask, qui plus était une bouteille de ... Attendez, elle avait dit... "whiskey" ?

"Pardon ?"

Son regard froid posé sur la blonde, Giovanni sentit sa veine temporale tambouriner et son teint devenir légèrement rouge... La raclure... ahhh ce qu'il avait hâte que sa fiche salariale tombe entre ses mains à celui-là... il allait voir... une déduction de trente mille Pokédollars qu'il dépenserait rien que pour sa consommation d'alcool à lui... en économisant cet argent pour lui, il aurait de quoi inviter le Major Bob pendant un mois... accompagné de sa demi-soeur...

-Qu’est-ce qu’il s’est passé ici ?

La question directe totalement stupide posée par sa subordonnée poussa le mafiaux à se recentrer sur leur problématique commune actuelle... leur base...

Se relevant, avec peine car il sentit toutes ses articulations et ses muscles râler à cet effort surhumain et surtout sentant un vilain mal de tête l'éprendre soudain, il dut fermer un court instant les yeux afin de contrôler au mieux la douleur... damnation, les cailloux ne l'avaient pas vraiment épargné... et le mince filet de sang qui coulait de son arcade ouverte le prouvait...

Cependant, il se devait de se dépêcher de rejoindre Grenat... Ce qui n'était pas dur, vu le grabuge qu'elle avait fait en poursuivant les deux micro-terroristes... Ainsi il passa à côté de Freyja totalement indifférent à sa question concernant le Drattak...

- … Et qu’est-ce que cette énorme chose fait là-bas ?

Freyja, si vous possédez tous vos pokémons, suivez-moi. Sinon allez rassembler tout le personnel encore apte à se battre, et amenez-le vers l'aile ouest, c'est apparemment là que sont partis les gamins...

Alors s'apprêtant à partir sans attendre de réponses de la part de la guerrière soi-disant draconesque mais totalement reptilophobe, un "meww" hâtif se fit entendre à l'autre bout du couloir...

Reconnaissant immédiatement la provenance de ce son, Sakaki s'arrêta sans pour autant se retourner, et attendit patiemment que son Persian vînt à lui. Sautant de cailloux en cailloux, ce dernier rejoignit rapidement son maître et alla se frotter contre sa jambe en guise de salutations. Le mafiosi eut un léger sourire avant de repartir, sans prendre la peine de regarder si oui ou non Freyja suivait le mouvement.

Cette gamine... allait le payer... telle était la seule pensée qu'avait en tête le mafiosi pendant qu'il courait... A mesure qu'il traversait les différentes allées de la base, il pensait à différents moyens de se venger, et surtout, de se débarrasser de leurs cibles... de la manière la plus originale possible... Sauf qu'il le savait, les choses n'allaient pas être aisées...

Et la floppée de corps sur lesquels il tomba pendant sa course renforça cette idée... A moins que tous ces pauvres sbires aient été victimes du terrible passage de Grenat qui ne faisait pas dans les détails une fois sur son Léviator...

Dans tous les cas, le nombre de personnes capables de combattre était faible, vu le nombre de personnes K.O... ces deux gamins... s'ils n'étaient pas leurs ennemis... auraient fait d'excellents Rockets... ils auraient peut-être même pu avoir un bel avenir dans sa société... Dommage pour eux qu'ils n'étaient pas dans son camp, car dans leur futur, Giovanni ne voyait qu'une chose... La mort.

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MessageSujet: Re: Le torturé, le pervers et la psychopathe... Qui l'emportera ? [Gigi & Reïmei]    Le torturé, le pervers et la psychopathe... Qui l'emportera ? [Gigi & Reïmei]  EmptyLun 25 Juil 2011 - 13:30
La situation était de plus en plus critique, le sol était complètement trempé, un énorme Léviator bloquait la route et 2 agents Rockets complètement cinglés nous retenait le temps nécessaire afin que Giovanni nous rattrape. C’était très mauvais signe, il fallait absolument que Kokuô et moi partions d’ici au plus vite, sous peine de nous faire coincé par le chef Rocket. La priorité était donc de se débarrasser de Djidane et de Grenat, mais c’était une tâche plus compliquée que prévue, en particulier à cause de la folle furieuse qui venait de péter un câble à cause de son brushing maintenant foutu en l’air grâce à la vivacité d’Alice. Quant au jeune homme,il se défendait tant bien que mal avec son Dimoret qui tentait vainement une attaque Tranche-Nuit sur Cheshire, mais le pauvre pokémon ténèbres glissa sur le sol mouillé et se vautra royalement sur le sol.
C’est alors que Grenat descendit de son anguille grillée et empoigna une des dagues se trouvant à la ceinture de Djidane, avant de se couper les cheveux dans un geste symbolique mais complètement inutile. Je lançai un regard à Kokuô qui ne comprenait rien lui non plus. Cette fille était vraiment pas bien dans sa tête, se couper les cheveux dans un moment pareil… Soudain elle brandit une pokéball dans les airs et cria dans sa voix horriblement stridente :

- Tu vas voir ce que tu vas voir sale gamine de pauvre ! Tu as peut-être réussi à vaincre Bahamut et Léviathan… Mais Ramuh va te réduire en poussière que mes domestiques se feront un plaisir de ramasser à la pelle !

Fille de p… pauvre ? Non mais elle se prend pour qui la grosse vache là ? C’est elle la fille de pauvre si elle se retrouve à se battre pour un calvicieux même pas capable de se défendre lui-même ! Non mais elle va voir un peu ce que la fille de pauvre va lui faire quand sa tête roulera sur le sol à la Grenat hein ! Kokuô m’attrapa alors par la main et me recula d’un coup sec, dans mon élan de colère, je n’avais pas fait attention à l’Elekable qui venait de faire son apparition à côté de la folle aux cheveux coupés n’importe comment. Mon regard alterna rapidement entre le sol mouillé et à la grosse bestiole électrique qui préparait son attaque. Ça sentait le roussi…

- Fatal-foudre mon chéri !

C’est pas vrai !! J’eu à peine le temps de me reculer que l’énorme pokémon électrique déchargea toutes ses batteries dans le couloir foudroyant au passage Djidane qui était complètement trempé et qui n’avait pas eu le temps de dire quoi que ce soit qu’il était maintenant complètement grillé. Kokuô et moi étions des cibles faciles, mais Alice se posa devant moi et enfonça sa mâchoire d’acier dans le sol, prenant ainsi le rôle de paratonnerre. Je n’eut le temps de rien dire que le pokémon venait de se sacrifier pour nous, il était maintenant complètement K.O et venait de se faire violement foudroyé. Kokuô la rappela dans sa pokéball avant que nous ne jetions un regard sur Grenat qui tenait Djidane dans ses bras.

- Djidane, tu t’es sacrifié pour moi, comment pourrais-je te remercier mon amour ?

Il faut dire qu’il n’avait pas eu tellement le choix le pauvre… Pendant ce laps de temps sentimentale, je pris Kokuô par la main et nous traversâmes le couloir avant de réussir à passer derrière le Leviator électrifié. Nous entendîmes alors Grenat crier quelque chose du genre "GROUAAAAAAAAAAAAAAAAAH" avant qu’elle ne rappelle son anguille dans sa pokéball pour ensuite nous courir après. Elle était tenace la vilaine, je fit alors un signe à Kokuô avec mes mains pour lui indiquer que nous allions nous séparer à nouveau sans que Grenat ne s’en rende compte, pour qu’elle me poursuive moi et pas mon acolyte qui devait accéder à un ordinateur. Je lui confiai alors la pokéball de Rabby au cas où, avant de nous séparer rapidement à un croisement. J’attendis la n°2 au coin du couloir, jusqu’à ce que celle-ci s’arrête au croisement. Elle m’aperçue alors en poussant un petit cri de frayeur digne des greluches, avant de se rendre compte que j’étais la fille qu’elle poursuivait (oui c’est une cruche il lui faut du temps pour réagir hein…)

- C’est moi que tu cherches ?

-----------------------------------------

- Freyja, si vous possédez tous vos pokémons, suivez-moi. Sinon allez rassembler tout le personnel encore apte à se battre, et amenez-le vers l'aile ouest, c'est apparemment là que sont partis les gamins...

Brrrr, Giovanni était vraiment un homme effrayant. Je n’aimais pas vraiment le côtoyer, son regard noir et sa tête luisante ne pouvait m’empêcher de frissonner rien qu’en l’entendant parler. Il ressemblait un peu à un lézard en faite, ils avait la même peau écailleuse et… Aaah quelle horreur, je déteste les reptiles… Vous devez sûrement vous demander alors pourquoi je suis une rockette ? Eh bien c’est une bonne question en faite, sûrement à cause de 2 personnes qui ont voulu me mettre en PNJ, ah ces deux là si je les attrapes…
Comment ça je m’égare ? Oui vous avez raison, revenons au sujet initial.

C’est alors que le Persian du boss fit son apparition, il paraissait vraiment cruel en apparence, mais lorsqu’il voit une boule de laine, ce pokémon perd toute sa férocité, mais chut c’est un secret que personne ne connaît sauf moi bien sûr puisque je vous le raconte en ce moment haha, si c’est pas amusant ça… Hum hum, bref, je courrais prêt de Giovanni, celui-ci paraissait vraiment mécontent de ce qu’il se passait en ce moment, remarque c’est compréhensible, sa base était attaquée par 2 jeunes enfants, dont le double de l’âge n’atteignait même pas celui de mon patron. Je n’insinue pas que mon boss soit vieux hein, on va dire qu’il a de l’expérience hein…

Au fond du couloir dans lequel nous nous dirigeons se trouvait un énorme Leviator allongé sur le sol, apparemment grillé par on ne sait quel moyen. Brrr, encore un reptile, ah cette Grenat et ses lézards, si je la voyais, je lui mettrais mon poing dans sa figure de pseudo barbie. C’est alors que le mur qui se trouvait sur notre côté explosa d’un coup d’un seul, je sursautai et m’accrochai à la manche de mon patron par réflexe avant de m’éloigner en m’excusant.
Je reconnus immédiatement l’auteur de l’explosion, il ne s’agissait ni plus ni moins que de Tarask, le n°8, mais en regardant sa drôle de démarche, je remarquai qu’il était complètement saoul le pauvre. Tiens ? Il tenait une bouteille de whiskey dans la main ! Oh non le boss a s’énerver, j’ai peeuuuur…

- Eeeeeeeh Giovanniiiii ! J’en ai maaare de tooi et de ton whiskey pourriiiii ! Viens te baattre papiii !!

Cela ressemblais vaguement à une provocation, mais je n’étais pas très sûre… Tarask sorti alors une pokéball de sa poche et la lança difficilement dans les airs, dévoilant un Mackogneur prêt à en découdre. Ouf, ce n’était pas un reptile, quelle chance. Je lançai un regard vers mon Boss pour voir si je devais intervenir, même si ce n’était pas vraiment ce don j’avais envie en ce moment mais bon…

-----------------------------------------

Après m’être séparé de Reimei, je courrais à vive allure en suivant le plan que j’avais dans les mains. Je me sentais un peu plus en sécurité avec Rabby qui m’accompagnait, mais cette base Rocket était vraiment impressionnante. Nous venons de traverser tellement de choses que maintenant nous ne pouvions plus reculer, Reimei et moi étions devenus des criminels, et les Quetzacoalts ne pouvaient plus nous protéger maintenant puisque nous leur avions désobéi.
J’essayais d’activer les bombes posées au sous-sol, mais plus aucune ne réagissait, qui était aussi doué pour déjouer mon système de sécurité ? Ce n’était pas n’importe qui en tout cas, il fallait que je trouve absolument un ordinateur, sinon notre mission allait tourner à la catastrophe !

Ah voilà ! On y est, cette salle possède normalement plusieurs ordinateurs. Rabby défonça la porte avec un violent coup de pied, me permettant de rentrer dans la pièce. Elle était déserte, tant mieux d’ailleurs, je n’avais pas vraiment envie de me battre maintenant. Je repérai l’ordinateur et brancha ma télécommande dessus avant de taper frénétiquement le clavier. Je devais accéder à la base de donnée de la planque, ce qui n’était pas compliqué puisque je l’avais déjà fait. Complètement plongé dans mes calculs, je n’aperçu pas la forme ronde qui me regardait discrètement. Celle-ci se léchait les babines et mangeait un donut, et Rabby la regardait bizarrement.

- ... MiamMiam ~♪

Je sursautai rien qu’en entendant les propos que je venais d’entendre. Je me retournai vivement et aperçue une forme étrange, dont le visage était très blanc, et qui tirait la langue bizarrement. Euuuh, mais qu’est-ce que c’est que ça ! Je fermais les yeux, cette chose me faisait trop peur, en plus elle tenait une énorme fourchette dans les mains, ce qui était encore plus glauque…

- Je m’appelle Kweena ! Tu aimes les grenouilles ?

… Hein ? J’ouvrit les yeux et me rendit compte que cette chose n’était pas si effrayante que ça, elle était plus bizarre qu’autre chose. Mais pourquoi me parlait-elle de grenouille ? J’aperçu alors un Tarpaud et un Goinfrex qui l’accompagnait, quelle drôle d’équipe… Je répondis alors timidement :

- Euh… Oui et toi ?

Je cru apercevoir un sourire s’afficher sur le drôle de visage de Kweena, elle avait l’air contente… enfin je crois…

- Moi j’adore les grenouilles ! Tu t’appelles comment ? je t’aime bien je vais t’aider ! J’aime pas les autres gens ici, ils aiment pas les grenouilles et m’ont mise ici pour que je les laisse tranquille.

Sur qui je suis encore tombé moi… Décidément, les rockets sont vraiment bizarre, je les pensais plus sérieux et dangereux, mais apparemment ils ont chacun un caractère bien spécial… Kweena me bouscula alors rapidement et tapota le clavier de mon ordinateur avant d’appuyer sur une touche en poussant un petit cri de joie. Soudain, une explosion retentit dans toute la base, je n’en revenais pas, Kweena venait de déjouer le système de sécurité installé par le démineur mystérieux des rockets.

- Comment t’as fait ça Kweena ! T’es géniale !

La drôle de dame (enfin c’est une dame, je crois) me serra dans ses bras et tapa dans ses mains avant de vanter notre “Duo génial”. Je venais de tomber sur quelqu’un de vraiment bizarre, mais une alliée en plus, c’est toujours mieux que rien ! Même si Kweena est vraiment bizarre…
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MessageSujet: Re: Le torturé, le pervers et la psychopathe... Qui l'emportera ? [Gigi & Reïmei]    Le torturé, le pervers et la psychopathe... Qui l'emportera ? [Gigi & Reïmei]  EmptyLun 25 Juil 2011 - 21:50
[/!\ Ce post’, ainsi que l’orthographe, est de qualité douteuse. Je me justifierai simplement en disant qu’il ne fallait pas que je vous laisses glander pendant trois semaines *PAN*]

" M'enfin !? "
"Et c'est pas du jeu laissez au moins nos attaques vous touchez quoi ! "

… Mais ils étaient franchement attardés ces deux là. C’était quoi le problème du type qui les avait engagé dans ses rangs ?! Il avait plusieurs cases en moins, ou alors il s’était fait drogué à en frôler l’overdose au point où on en était. Ah mais oui évidemment… C’était Giovanni. Dès lors qu’on avait cette information en tête, on avait plus vraiment à s’étonner, même des choses les plus farfelues possibles. Même voir une pauvre et chaste Rondoudou devenir soudainement la reine des lapsus visuelles, dès lors qu’on savait qu’elle avait eu une relation avec le mafiosi, paraissait tout à fait crédible. Ce type était vraiment à part en toute chose. C’était même probable qu’il ne soit pas vraiment humain, ce qui expliquerait d’ailleurs ses choix douteux dans ses employés… Ou bien c’était vraiment une énorme fosse quant à ses effectifs. Le pauvre gars, il serait presque à plaindre s’il n’espérait pas dominer le monde en s’accaparant les pouvoirs du clone le plus puissant de l’histoire Pokémon : Mewtwo. Owen en avait entendu parler du temps où il était encore à Sinnoh… Cette soudaine remontée en puissance de la Team rocket et de l’arène de Jadielle, des rumeurs concernant un Pokémon plus puissant que les autres qui arrivait à vaincre n’importe quel autre, bien que leur puissance ait été forgée par des mois et de mois d’entraînements constants, un seul coup et ils tombaient K.O. Personne n’y croyait vraiment avoir d’être entré dans l’arène et la rumeur commençait lentement à être prise au sérieux, mais au final tout s’était terminé dans une tragique explosion de l’arène de Jadielle, Mewtwo était un Pokémon libre.

Leurs opposants étaient visiblement choqués d’avoir été interrompus avant même d’avoir pu aller jusqu’au bout de leur attaque. Il fallait vraiment avoir un grain pour penser de façon aussi stupide, il était évident que dans un combat Pokémon la stratégie se faisait dans les deux sens, ce n’était pas parce qu’ils étaient supérieur en grade qu’ils avaient forcément tous les droits sur tout le monde et dans tous les combats Pokémons. Il ne fallait quand même plus croire au père noël à un âge pareil ! S’en était pitoyable. Owen retint un grand rire moqueur en voyant l’expression de ses deux « valeureux » agents Rocket qui lui faisaient face.

"Nondidjû de Scrangneugneu de moule à gauffres avariée ! Ectoplasme acéphalique ! DEBOUT ! Sinon c'est F-I-N-I les croquettes à midi et t'es bon pour le refuge !"

On va dire que ça fait toujours plaisir à entendre. Le pauvre Galeking n’était pas vraiment bien loti avec un dresseur pareil. Les Rockets étaient aussi polis entre eux qu’avec leurs Pokémons à ce qu’on voyait, quelle bande de ploucs débiles… Et dire qu’il allait encore devoir travailler avec ça… C’était bien sa veine. Dès qu’il se retrouverait de nouveau au « calme » avec son Boss « adoré » il faudrait qu’il le prévienne de ne pas assurer la survie de tous les partenaires qu’il lui collerait au basks. Ce serait en fait même beaucoup mieux s’il n’avait même pas de partenaire, le bonheur absolu ! On peut toujours espérer hein.

"Bon cte fois tu te laisses pas faire et t'esquives bon sang si on te contre, tête de mule ! Vas-y, tête de fer ! "

Mais qu’est-ce que tu crois mon gars ? Que je vais encore te laisser faire avec ton attaque à la con ? Oh et puis pourquoi pas ! Ces deux andouilles se sentiraient confiants. Transmettant sa pensée à son Pokémon télépathe, il attendit son assentiment. Ce dernier lui fit signe qu’il était d’accord avec l’idée de son maître et se positionna de façon à subir l’attaque de son adversaire avec le plus de résistance possible. C’était le moment de mettre à profit son attaque Malédiction !...

Tristan quant à lui était opposé à la douce et arrogante Beate. Un sourire méprisant était revenu sur son visage. Elle avait sûrement très mal pris le fait qu’il arrive à résister à son plus puissant Pokémon et elle n’allait pas tarder à le lui faire payer par les mots ou par l’action, qu’importait, ce que cette peste cherchait avant tout, c’était lui faire mal. Lui infliger au quintuple ce qu’elle estimait avoir subit en recevant l’attaque de Sharpedo. Et pour Beate, frapper fort, c’était frapper où ça faisait le plus mal, et elle allait se servir d’une des plus sensibles zones de Tristan : son égo.

"Et bien Tristan, on a fait quelques progrès à ce que je vois... on a peut-être eu tort de te sous-estimer... Ah, enfin, désolée, mais en réalité ce n'est pas tellement nous qui te sous-estimons... Tu sais, entre HAUTS Agents Rockets, on se parle, et le Boss nous parle d'autres agents qu'il trouve intéressants, comme ce jeune Abel Kujaku... mais toi, malgré nos nombreuses réunions, nous n'avons jamais entendu ton nom... et nous l'entendrons jamais, tu peux me croire... Allez Airmure, Météores... sur le Sharpedo."

Tristan se crispa. Se figeant telle une statue de pierre après cette attaque directe. Une attaque qui fonçait droit sur son orgueil… Une flèche tirée dans son talon d’Achille avec la plus grande perfidie. Il laissa même son Pokémon se faire toucher par l’attaque Météores de Airmure dans une grande explosion. Au même moment Roigada mangeait la poussière, violemment frappé par le Galeking de Steiner. L’équipe de la division IX commençait à reprendre l’avantage.
L’agent Rocket serrait les poings. Abel, Abel, toujours Abel. Bordel mais qu’est-ce qu’il avait bien pu faire pour se faire ainsi évincer par ce sale gamin qui ne valait rien ?! Il avait beau être scientifique au côté du Papy gâteux, il n’y avait franchement rien d’intéressant en lui, il ne valait même pas la peine d’exister… Un coordinateur si ce n’était pas pitoyable tout ça ? Et en plus on pouvait rajouter par-dessus tout ça une bonne couche de niaiserie et d’attachement envers cette Yukichi, une proie facile que l’ennemi ne manquerait pas d’attaquer en premier pour toucher Abel et faire de lui tout ce qu’il voulait… Comment le patron pouvait reconnaître plus de talents à ce médiocre gars qu’à lui qui s’était toujours montré fidèle, coopérant et prêt à dévouer sa vie s’il le fallait ! Comment était-ce juste imaginable ?!
Ses poings se resserrent encore un peu plus, rentrant presque ses ongles dans sa peau… La fumée se dissipait et son esprit fonctionnait à grande vitesse, il n’allait pas se laissait humilier comme ça… Il ne pouvait pas tuer Abel là tout de suite… Il allait tuer ces deux abrutis qui se tenaient devant lui en compensement.

"Dis moi machin, tu te joins à moi pour leur latter la gueule ?… "

"Ouais…Je suis avec toi. "

Beate faillit glousser et lancer une nouvelle remarque sanglante à ces deux abrutis qui pensaient pouvoir la vaincre, mais elle n’en eu pas le temps. Roigada venait de se relever précipitamment, lançant une terrible attaque Hydroqueue amplifiée par ses deux attaques Malédiction, qui les trempa tous les quatre jusqu’aux os. L’air était encore plus humide autour d’eux qu’au bord d’un marais, et c’était idéal pour une bonne congélation… Un jet glacé sortit de l’endroit où Sharpedo s’était fait cribler de météores quelques secondes plus tôt. Une attaque Laser Glace qui frappa les deux amoureux et leurs Pokémons de plein fouet et qui démultipliée par la précédente attaque aqueuse gela cette bande de nouille instantanément.

"C’quoi ton nom déjà ? Tristan pour ma part si t’as bien suivi. "

"Owen. Mais faudrait peut être pas qu’on se laisse aller à la discussion pour le moment. "

Son partenaire du moment acquiesça. Tous deux ayant préalablement rappelé son propre Pokémon enjambèrent la statue de glace et s’élancèrent à travers les sombres couloirs. Ils étaient encore bien loin de Reimei et Kokuô et tout ce qu’ils pouvaient espérer relevait de la division IX. Si seulement d’autres abrutis du genre avaient pu ralentir les deux gosses, ils pourraient plus facilement les rattraper. C’était la meilleure des possibilités, la pire étant qu’ils n’arrivent pas à les retrouver avant Giovanni. Peu probable.

Tout à coup, ils tombèrent au plein milieu d’une bataille… Ou plutôt en plein derrière. Un Léviator, visiblement K.O leur obstruait la vue. Seuls des éclats de voix se faisaient entendre. Owen contempla le sol… Un peu d’eau s’infiltrait sous le corps de Léviator, ce qui faisait que le sol était trempé, ce ne devait être pire de l’autre côté, mais soudain…

" Fatal-foudre mon chéri ! "

Owen se figea sur place. À tous les coups c’était encore une idée bien du style de la division IX. Mais quelle bande d’abrutis en puissance ceux-là ! Il allait falloir qu’il trouve un autre chemin pour rejoindre Reïmei vu que celui-ci était bloqué par cet affreux et inutile Leviator…

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"Vivre c’est prouver qu’on vit ?... "
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Le bal des armes

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MessageSujet: Re: Le torturé, le pervers et la psychopathe... Qui l'emportera ? [Gigi & Reïmei]    Le torturé, le pervers et la psychopathe... Qui l'emportera ? [Gigi & Reïmei]  EmptySam 27 Aoû 2011 - 14:14
A mesure qu’il arpentait son quartier général accompagné de son fidèle Persian et de son insignifiante employée, Giovanni se sentait de plus en plus… colérique. De plus en plus frustré. Car plus il courait à travers les longs couloirs guère éclairés, suite à la panne, où il se devait d’esquiver les corps inconscientes, voire morts, au sol, plus il ressentait la faiblesse Rocket. Plus il voyait à quel point leur défense avait été imparfaite. Plus il se sentait inefficace. Et il haïssait cette sensation désagréable d’avoir commis une erreur facilement évitable, comme s’il était un jeune « Li Soldati » essayant vainement de grimper dans la hiérarchie de l’entreprise pokémafieuse. Trop hâtif. Trop confiant… il avait sous-estimé une éventuelle attaque ennemie lors de la mise à jour de tous les systèmes électroniques de sécurité, avait surestimé la puissance de ses sbires et de la sécurité de ses murs, avait snobé la planification d’une défense plus archaïque notamment avec des armes et un tour de garde régulier… Résultat ? Le voilà désormais en plein carnage. Et ses employés en payaient le prix.

Tel était le constat qu’il fit lorsqu’il arriva devant le trop facilement reconnaissable Leviator de Grenat, qui gisait, complètement assommé, apparemment électrifié. Même ses subordonnés les meilleurs n’avaient pas tenu tête à ces deux gamins prétentieux… si on lui avait dit qu’un jour il verrait l’ensemble de sa société réellement menacée par une paire de pré-adolescents bientôt boutonneux, il aurait ri aux éclats. Et pourtant, là, Sakaki avait tout sauf envie de rire…
Et l’explosion qui retentit ne fit que renforcer d’autant plus la sévérité de ses traits déjà très marqués par la colère, mettant tous ses sens en éveil, prêts à kicker un de ses pokémons pour parer une agression directe éventuelle. Toutefois, il n’en fut rien… Un nuage de poussière vint, et une forme se dessina… Ce n’était pas une attaque. Seul le mouvement craintif de Freyja qui s’était soudainement cramponnée à sa manche le toucha, et ne lui attira qu’un coup d’œil dédaigneux, voire à la limite du mépris. Mépris qui ne fit que s’agrandir, lorsque le mafiosi reconnut qui était l’auteur de ce furtif « gigaboum », et surtout, lorsqu’il reconnut la provenance de la bouteille que ce dernier tenait…, lorsque les faibles poussières se volatilisèrent pour laisser place à Tarask. Dit le moine silencieux.

- Eeeeeeeh Giovanniiiii ! J’en ai maaare de tooi et de ton whiskey pourriiiii ! Viens te baattre papiii !!

Certes… on avait fait mieux dans correspondance personnalité-surnom… et surtout, niveau rimes qui étaient bien pauvres et ne donnaient aucune richesse à des paroles dénuées de sagesse censée être acquise… et qui ne firent que de renfrogner d’autant plus les sourcils du Pokémafieux qui là, se disait atteindre le sommet du bas en matière de compétence. Surtout au niveau du lancer de Pokéball…
Un regard bleuté, celui de Freyja, se posa sur lui. Hésitant. Elle paraissait ignorer si intervenir était une bonne chose, ou non. Giovanni la rassura d’un mouvement de tête, lui indiquant de laisser couler l’affaire. Il n’allait pas refourguer la répression de mauvais éléments à une de ses subordonnées, qui était en fait une collègue proche du cas concerné. Non. Il allait gérer les choses lui-même. Pour donner l’exemple. Mais rapidement. Il avait une sale gamine à tabasser. Et parallèlement, une bouteille de whiskey à sauver.

« Agent numéro 8… je vous donne exactement 5 secondes pour ranger votre colosse, poser cette bouteille, vous agenouiller, et me louer pardon. »

« Ahah moi j’te dis, en 5 secondes, je la finis cul-sec ta bouteille »

A peine Giovanni eût-il dit « Essayez et vous mourrez », qu’un cadavre de récipient fut projeté violemment en direction de sa tête. Heureusement, le pokémafieux avait eu des réflexes. Non, il n’avait pas évité le projectile tout à fait identifié, ses articulations lui étaient encore trop douloureuses, il avait simplement eu le temps de saisir par les bras sa blonde de service pour l’utiliser comme bouclier (après tout, au niveau mental, on ne pouvait pas faire plus de dégâts chez elle, contrairement à lui.) Un immense bruit de verre brisé se fit entendre, puis le corps de la demoiselle devint inerte. Et enfin, Giovanni la lâcha, lui glissant à l’oreille furtivement que « Ce dévouement comptera pour votre fiche salariale ».

Chose faite, le Pokémafieux alla chercher la pokéball de Nidoqueen présente dans sa poche, un air hautement vantard seyant son visage.

Puis, un sourire mécréant, teinté d’un grand orgueil mélangé à de la sournoiserie, apparut discrètement sur le visage du mafiosi…

« Alors… nous en sommes là, Tarask… Je me vois dans le regret de vous informer que … vous êtes en résiliation immédiate. Pour cause du non-respect des clauses de notre contrat de travail… Oh et… que vos dernière minutes en tant qu’élite Rocket et qu’être humain approchent… »

Nidoqueen vint se matérialiser aux côtés de son maître dès la fin de sa phrase. La menace était sérieuse…
Giovanni avait plusieurs choses en horreur, qu’il ne pouvait vraiment supporter. La première, était Meister. Et tout ce qui se rapportait à lui. La seconde, c’était l’insubordination mêlée à la déloyauté dont faisait preuve le soi-disant moine en s’enivrant alors que la plupart de ses collègues risquaient leur vie pour la protection de leur quartier général. Et ça, il comptait faire comprendre à Tarask qu’on ne se comportait pas de la sorte dans pareille situation, et surtout pas devant lui… hélas pour le jeune homme, il n’allait pas avoir de deuxième chance afin de retenir la leçon et l’appliquer.
Et ça, il devait le ressentir, le comprendre. Dès son entrée chez les Rockets, on l’avait prévenu qu’une épée de Damoclès vicieuse apparaîtrait au-dessus de sa tête à la moindre bavure, prête à s’abattre en cas d’écart de conduite. Et là, voir son boss énervé, devait lui flanquer ce qu’on appelait communément la frousse…
Mais c’était sans compter l’alcool, qui lui, faisait l’effet inverse…

« Z’y va j’tattends papy viagra avec ta Nido Queen as folk ! J’vais résister ! Enfin… mon Macro… Marko… Mrcko… Monsieur Muscles va te résister ! Allez, poings de partout là *Hic* ! »

Il fallut un instant au Mackogneur pour traduire les paroles d’alcoolique de son dresseur qui lui injonctaient en fait d’exécuter une frappe atlas… Hélas pour le pokémon, le moment de réflexion, venait de lui coûter quelques côtes…

« Plaquage »

La masse énorme de la créature violette s’abattit en à peine une fraction de secondes sur la pauvre musculature du Mackogneur qui s’apprêtait pile à cet instant à adresser un uppercut à Nidoqueen qui, dommage pour lui, s’était montrée bien plus rapide.
Le body fighter, couché, à terre, les dents serrées, tandis que le dragon terrestre se relevait paisiblement, fière de sa prise, hautement entraînée, moult fois répétée. Sûre d’avoir bien fait en sorte de briser les os les plus élémentaires du Pokémon adverse afin qu’il ne se remette pas de ses blessures. Du moins, pas s’il n’était pas immédiatement conduit à un centre pokémon.
Chose que n’allait sûrement pas faire Tarask qui émit un son strident méconnu du registre de voix humaine tant la surprise fut grande pour lui. En même temps… son Pokémon devait être de niveau 35, et il n’était pas son meilleur atout. Et sa Nidoqueen avait un joli niveau 62, et faisait partie de ses meilleurs atouts quant à elle… aussi, leur différence de niveaux rendait l’issue du combat inévitable…

~~

Pendant ce temps, un pauvre et désemparé Rocket arpentait les différents couloirs, tenant en ses mains tous les billets de Pokédollars qu’il avait pu amassés des différents coffres du QG, apparemment certain qu’ils représentaient son salut… du moins, s’il parvenait à sortir de cette satanée base vivant… Heureusement pour lui, ayant souvent fait des tours de garde en tant que bon petit sbire, il connaissait les différentes cachettes et passages rapides lui assurant une sortie express.

Mais c’était sans compter les énormes explosions qui retentissaient par çà et là, faisant ainsi détacher d’immenses blocs de béton, qui, bien évidemment, obstruaient les passages dont il avait besoin et qu’il s’apprêtait à prendre…
Tonnerre de Brest. C’est maudit d’être Rocket…
Enfin, au moins, il pouvait aller vers l’aile l’ouest, d’où se trouvait une sortie de secours menant directement à l’extérieur de la ville. Ouais, c’était ce qu’il allait faire…
Courant du mieux qu’il le pouvait, haletant de fatigue et de peur, il eut un soupçon de joie en voyant le couloir principal par où il devait passer afin de rejoindre l’autre couloir principal menant à l’aile ouest (vous vous embrouillez pas ?). Soupçon qui disparut bien vite…
De un, car il venait de glisser comme s’il était un goinfrex s’essayant au patinage artistique sur une surface fort lisse. Son fessier le réceptionna, pour son plus grand malheur, et il perdit quelques pokédollars dans la foulée…

« Sacrezut… depuis quand il neige dans une base ? »

Se retournant, il aperçut deux formes qu’il reconnut et qui lui firent pousser un petit cri exclamatif guère viril et qui faillirent le rendre incontinent…
Beate et Steiner, frigorifiés comme des surgelés…
Leurs Pokémons ayant connu le même sort…
Bon sang ! C’était quoi ce bronx ???? Beate et Steiner ! Ils étaient réputés puissants ! Ils passaient dans les couloirs, on leur baisait les pieds, c’était la règle si on voulait pas finir avec une raclée… et là, ils étaient inertes. Morts ? Peut-être… en tout, totalement hors-service…

« GROUAHHHHHHHHHHHHHHHHHH »

« HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII »

Second cri non-viril. Le premier venait réellement d’une femme, guère… féminine, et l’autre d’un homme voleur censé être sans foi ni loi… ou plutôt, sans couilles ni honneur…
Grenat… Grenat qui criait. Elle aussi, était fortiche. Et même si elle était réputée excentrique, ce cri n’avait rien de victorieux…
Il ne devait pas traîner, ho non, ça lui fichait les foies rien que de regarder les expressions figées de ces deux collaborateurs et en pensant à ce qui se passait vers la greluche…
Se relevant tremblotant, et marchant prudemment afin de ne plus glisser, le petit sbire parvint à rejoindre son couloir principal, qui contrairement à l’autre n’était pas gelé, et poursuivit sa folle course… se jurant que dès qu’il aurait mis un pied dehors, il hurlerait de joie, irait retirer tous ses capitaux des banques, partirait vivre à l’étranger où le cours du Pokédollar est bien plus faible que dans la région de Kanto afin de profiter d’une vie de milliardaire… oh que oui…

Mais il n’y était pas encore…

Et la vision d’un Leviator de Grenat facilement reconnaissable avec son tutu rose couché au sol sut décourager son envie de sortir de la base… sacrebleu, plus il avançait, plus il trouvait des macchabées ! ça devait pas être très bon signe… ‘fin bon, c’était soit ça, soit rester piégé tel un rattatack dans cette base qui menaçait sérieusement de s’écrouler au vue des différentes explosions la secouant. Et tout ça à cause de qui ? Une petite fille qui devrait plutôt prendre le thé avec ses poupées au lieu de se la jouer « Battle Royal » dans un Quartier Général de mafieux…
Quelle vie…

Allez, il fallait qu’il continue… et trouve une autre issue. Il allait prendre un couloir adjacent. Enfin, il voulut, car en entendant un corps se heurter à un autre dans un immense bruit d’os cassés sut lui procurer une chaire de poule très visible à cause de sa forte pilosité… Toutefois, sa curiosité plus forte que sa frousse, il osa jeta un bref et furtif coup d’œil au couloir. Et là…

Sa vessie se vida.

Le boss. Contre Tarask ? Tarask c’était son pote ! Celui qui allait piquer dans la réserve Rocket d’alcool avec lui pendant les tours de garde !
Et… il était apparemment en mauvaise positon. Très mauvaise position… Mackogneur venait de se relever, difficilement, se tenant les côtes, respirant de manière beaucoup trop bruyante pour être normale. Et son maître paraissait ne pas être au courant de la gravité de la situation, lui ordonnant d’attaquer avec un Mitra-poing. Attaque qui fut avortée par le Double-Pied de Nidoqueen. D’abord la dragonne exécuta un pivot sur elle-même pour taper de sa patte arrière la plaque abdominale de son ennemi, qui sous le choc, tomba à terre… Et ensuite, elle se positionna devant lui, devant sa tête… Leva l’arme que représentait son pied, prête à… l’écraser. Là, la vessie du Rocket lâcha le peu de liquide qui lui restait…
Oh mon Dieu, il voulait pas voir ça…

Mais la curiosité l’empêcha même de cligner de l’œil… la patte était de plus en plus haute… puis, elle allait s’abattre, les iris de Nidoqueen vides d’émotions, insensibles, juste conscientes de l’ordre de son maître, prête à l’exécuter, sans le moindre état d’âmes, fixèrent avec intensité l’expression crispée et douloureuse de son adversaire…
Et le coup allait s’abattre sur cette misérable victime…

« Non ! »

Un halo rouge saisit le Mackogneur, et la patte puissante de la créature violette percuta avec violence le béton, créant ainsi un trou dans le sol.

« Giov’ni ! C’pas du jeu ! Tu m’laisses pas attaquer, j’suis pas d’accordeuh ! »

« … »

Si le sbire Rocket, qui en réalité s’appelait Gilbert, mais ça il évitait de le dire, avait été à la place de Tarask, il aurait pris ses jambes à son cou.
Car l’expression du mafiosi, tenait à peine de l’humain. Ressemblait à celle de Nidoqueen. A moins que ce soit cette dernière qui ait plagiés la lueur du regard de son maître au fil du temps.

Puis, la voix grave du Pokémafieux résonna, faisant déglutir difficilement Gilbert.

« Très bien. Le combat s’arrête ici alors. Je conclus en vous confirmant votre renvoi immédiat agent numéro 8. »

L’élite parut rassuré un court moment, une expression hagarde apparaissant soudainement sur son visage rougi par l’alcool. Il allait être épargné ? Comme c’était trop cool ! Tellement cool que le moine ne put s’empêcher de réprimer un rire de bonheur, satisfait, soulagé… il allait pouvoir se réfugier dans un temple quelconque pour vider tranquillement toutes ses bouteilles jusqu’à la fin de sa vie !

Enfin… ce n’était pas les plans que son patron préparait pour lui.

« Nidoqueen… Eboulement. »

Hein ? Gilbert ouvrit grand ses iris et parut totalement déboussolé… M’enfin, il n’y avait plus de Pokémons à comba… Oh non…

Les poings du monstre draconien fracassèrent avec puissance le sol déjà hautement amoché, scindant en plusieurs parties le béton, laissant paraître les fondations-mêmes de la base. Tarask émit un cri indigné tandis qu’il essaya d’esquiver les différents blocs bétonneux qui se détachaient du plafond. Gilbert quant à lui posa ses Pokédollars par terre, et voulut accourir pour aider son partenaire. Mais la présence du patron empêcha l’exécution de ce sauvetage… le petit soldat ayant trop peur des éventuelles représailles de son général…
Giovanni, quant à lui, releva Freyja et la porta tel un sac de patates alors qu’il ramenait Nidoqueen dans sa Pokéball et tourna les talons, après avoir assisté à l’évanouissement du moine, suite à un choc crânien. Et après avoir vu un immense bloc tomber en la direction de l’inconscient allongé au sol… Puis il pleuvait ces cailloux de béton par dizaine. Le couloir se voyait dégringoler.

Et après quelques minutes de fort intempéries de minerais, tout s’estompa. Un nuage de poussière se leva.

Au moins, l’aile Est était condamnée. Si Reimei voulait revenir sur ses pas pour trouver une autre sortie, elle ne pourrait pas. Les rochers ayant condamné son issue. Giovanni partit.

Et Gilbert se décida à enfin ouvrir les yeux qu'il avait gardés fermés durant tout l'éboulement...
Des fines particules de poussières vinrent le faire pleurer, se nichant dans son orbite. Puis, un flot de larmes incontrôlés le saisit...

Un rocher.

Un rocher sur quelque chose qu'il estimait précieux, vital. Celui qui allait sauver sa vie. Ce qui l'avait rendu si heureux autrefois...

Un rocher venait d'écrabouiller son meilleur ami. Son meilleur ami qui n'était autre que sa pile d'argent qu'il avait su dérober à ses risques et périls dans les coffres forts Rockets....

Un son déchirant vint résonner dans la base... et les pleurs ne cessèrent qu'au bout d'une dizaines de minutes... que lorsque Gilbert se rendit compte que l'accès venait d'être détruit, et qu'il était à cet instant dans la partie ouest.... lui laissant que le choix d'avancer, sur les pas de son patron...

Aussi il se releva, essuya ses larmes et jura contre Rayquaza, puis partit... passant à côté d'une main sanglante qui sortait des décombres...

Et enfin, une voix retentit, le faisant sursauter...

"Vivre c’est prouver qu’on vit ?... "







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Le torturé, le pervers et la psychopathe... Qui l'emportera ? [Gigi & Reïmei]  Empty
MessageSujet: Re: Le torturé, le pervers et la psychopathe... Qui l'emportera ? [Gigi & Reïmei]    Le torturé, le pervers et la psychopathe... Qui l'emportera ? [Gigi & Reïmei]  EmptyVen 2 Sep 2011 - 12:44
La jeune fille me regardait de façon assez incomprise, je ne sais pas si elle m’avait reconnue, mais elle avait mis un certain temps avant de comprendre que j’étais celle après qui elle courait. Si on collait une étiquette sur le front des gens stupides, je pense que Grenat en aurait tellement qu’on ne verrait plus son visage... Pauvre fille, comment peut-on se croire sublime alors qu’on a un cerveau aussi petit que celui d’une poule ? Je vous le demande… Je me demandais comment Kokuô s’en était sorti, j’espérait qu’il n’avait pas croisé de membre de la division IX, sinon il aurait beaucoup de mal à s’en débarrasser, comme moi avec cette harpie nommée Grenat, et dont les cheveux coupés pouvaient parfaitement servir de serpillière. Cette simple pensée me donna le sourire aux lèvres, comme quoi il en faut peu…
La vieille folle eu alors une lueur d’intelligence, ou de logique, faut voir, et poussa un cri du genre "Haha ! Je t’ai eu vilaine fille ! ", mais en beaucoup moins effrayant… Grenat sorti alors la dague qu’elle avait utilisé pour se couper les cheveux (geste dont je n’ai toujours pas compris l’utilité), avant de la pointer en ma direction. Je n’avais pas pensé qu’elle était armée, il faudra que je fasse attention, je n’ai rien pour parer la lame de son arme…

- Je te tiens !!

À ses mots, elle me fonça littéralement dessus, un peu comme un rhinocéros enragé. Je fit un pas de côté pour éviter sa charge avant de lui mettre un coup de pied dans le tibia. Grenat fit quelques pas en arrière avant de ruminer des mots incompréhensibles, pour ensuite renouveler sa charge de grosse bourrine, elle tenta d’exécuter un coup horizontale, mais je parvint à temps à bloquer son bras avec le mien, avant de l’attraper et de le retourner pour la bloquer. Je la poussa violemment contre le mur pour lui empêcher tout mouvement brusques. Elle était coincée, j’étais un peu déçue de ses capacités en corps à corps, mais la dague n’était visiblement pas son arme de prédilection, à voir sa façon d’évaluer les distances. Je lui pris la dague des mains avant de la pousser dans le couloir. La pauvre, elle me faisait presque pitié à voir comment elle était couchée sur le sol. Seulement, à force de me délecter de cette image, je ne me rendis pas compte que des sbires Rocket venaient de chaque côté du couloir, j’étais vraiment stupide et cette dague ne m’aidera pas à me défendre contre tous ces bleus. Grnet se releva avec l’aide d’un sbire avant de déclarer dans un semblant de rire sadique :

- Hahaha, je t’ai eu petite vermine ! tu vas voir, je vais te faire endurer ce que j’ai enduré !

À ses mots, elle claqua des doigts, avant qu’un sbire ne sorte une sorte de massue pour la confier à sa supérieure. Alors elle se battait avec ce genre de truc ? Personnellement, je préférais la dague, ça lui donnait encore moins l’air grosse tarée. Mais maintenant, avec ses cheveux dans tous les sens, ses yeux qui viraient au rouge et sa voix qui montait dans les suraiguë, il était facile de comprendre que la belle Grenat venait littéralement de péter une durite.
La jeune fille fit tourner sa masse dans sa main, avant de me foncer dessus à nouveau, visiblement décidée à me briser les os… J’esquivai son premier coup avant de me glisser derrière un sbire qui se prit la massue en pleine poire, le faisant voler à quelques mètres de là. On ne dirait pas comme ça mais derrière des allures de nunuche se cachait des muscles visiblement dangereux. Je profitais de la rage de mon adversaire pour me servir des sbires comme des boucliers, chacun se prenait l’arme dans la tête ou dans le ventre, le mettant hors course immédiatement. Ses coups étaient rapides et précis, je manquais plusieurs fois de me faire toucher.
Après m’être baissée pour éviter un autre coup destiné à ma mâchoire, je brandit ma dague et tenta de la lui planter dans le bassin, mais je fut surpris par une esquive menant à un violent coup de massue. J’eus à peine le temps d’éviter que l’arme s’abattit sur mon bras gauche, me faisant tomber par terre.
Bon sang, ce n’était pas prévu ça, elle a dû me déboîter l’épaule et rien qu’à voir la façon dont je saignais, c’était pas bon signe… Grenat leva à nouveau son arme, prête à s’abattre sur mon visage et me briser le crâne, mais dans un dernier effort, je parvins à lui faire un croche-patte, la faisant tomber au sol à son tour. Visiblement déboussolée, je me relevai et empoigna un revolver d’un sbire évanoui non loin de là, avant de le pointer en face de Grenat.

- Tu as perdu ma vieille, fait tes prières.

La jeune fille poussa un cri de frayeur avant que le coup de feu ne parte, envoyant la balle… dans le mur, à quelques centimètres du visage de la N°2. Celle-ci c’était évanoui, mon coup de bluff avait fonctionné, mais mon arme n’avait plus de munitions, je la jeta par terre avant de m’éloigner de la scène, histoire de panser ma blessure et de retrouver Kokuô. Il était visiblement parvenu à remettre les bombes en marche, puisqu’une secousse venait de se faire ressentir.
Ma blessure me faisait mal, je devais faire une pause, sinon j’allais perdre connaissance et c’est la dernière chose à faire, surtout lorsqu’un paquet de Rocket vous cherche activement. Ah, voilà un cagibi, je pénétrais dans la petite pièce avant de fermer la porte. Je m’assis par terre et sorti un rouleau de bandages pour arrêter le saignement. Je ne pouvais pas remettre en place mon épaule toute seule, mais stopper l’écoulement du sang était une des premières choses à faire. Tout en me prodiguant les soins nécessaires, je ne pouvais m’empêcher de penser à Kokuô et à comment il allait s’en sortir seul au milieu de tous ces agents.

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La dite Kweena était vraiment quelqu’un d’incroyable, en quelques minutes, elle venait de déjouer le système de sécurité de la base (selon elle, c’est aussi simple que de manger des grenouilles). J’étais bluffé par les talents informatiques de ma nouvelle alliée, si Reimei voyait ça ! D’ailleurs, comment s’en était-elle sortie face à Grenat ? Je n’en avait aucune idée, mais j’espérait très fort pouvoir la retrouver vite, histoire d’être sûr qu’elle va bien.
Du côté des bombes, ce n’étais pas aussi facile, j’ignorais qui se cachait derrière la personne qui désactivait les bombes une par une, mais elle était sacrément douée, il suffisait de voir la rapidité avec laquelle il stoppait les explosions. De toute façon, c’était terminé, on ne pouvait plus compter sur les bombes pour enterrer Giovanni dans sa propre base. Il fallait y aller en face à face, c’était la dernière solution envisageable, la plus dangereuse, mais la dernière exploitable.

- … Tiens ? C’est quoi ça ?

Kweena venait de se connecter aux caméras de surveillance encore en état de marche. La plupart affichaient des couloirs remplis de sbires Rocket, je ne voyais Giovanni nulle part, mais Kweena venait de me montrer un détail sur un des écrans. Il s’agissait d’une porte de cagibi entrouverte, où l’on pouvait voir quelques gouttes de sang y couler. J’aperçus alors une silhouette se dessiner prêt de la porte. C’était Reimei ! elle avait le bras gauche entouré de bandages, son affrontement avec Grenat a dû se révéler plus compliqué que prévu. Il fallait l’aider, à elle seule elle ne pourrait pas faire grand chose.
Je me retournai vers Kweena pour la prévenir, elle était en train de manger un gateau en forme de grenouille, c’était assez déroutant à voir, surtout qu’elle était accompagnée d’un Tarpaud…

- Kweena ! Il faut aider Reimei ! Elle est avec moi !

-… Elle aime les grenouilles ?

Pourquoi toujours cette question ? Elle était vraiment bizarre cette Kweena, mais c’est toujours amusant de la voir grignoter une cuisse de grenouille en chocolat tout en piratant un système de sécuriter.

- Euh oui ! Elle adore ça !

- Chouette ! Alors on y va !

À ses mots, elle prit l’ordinateur portable et me confia un revolver customisé avec des motifs de grenouilles, avant d’ouvrir la porte et de courir à travers le couloir. Je la rejoignis rapidement, en espérant qu’elle savait où elle allait…

-----------------------------------------

Aaah, j’allais enfin voir le Boss se battre ! Quelle joie ! Cet homme était vraiment quelqu’un d’incroyable en combat disait-on. Seulement contre Tarask, c’était pas la même chose que contre un simple dresseur. Surtout contre un Tarask bourré ! Iiih J’ai peur ! Allez-y Boss ! Montrez lui de quel bois on se chauffe chez les Rocket !

- Agent numéro 8… je vous donne exactement 5 secondes pour ranger votre colosse, poser cette bouteille, vous agenouiller, et me louer pardon.

À ce moment, je remerciais le bon dieu pour ne pas être du côté de Tarask, parce qu’attiser la fureur du boss, c’est pas la meilleure chose à faire, surtout lorsque la planque est attaquée par une folle furieuse qui tue tout le monde. Oh mon dieu quelle histoire, et dire que je rêvais de devenir Maitresse pour les petits-enfants ! Et me voilà aux côtés d’un Mafioso responsable de nombreux meurtres et d’attentas. Enfin bon, après quand on a la classe d’un homme comme lui, c’est presque rassurant d’être de son côté que dans le camp adverse, vous ne croyez pas ?

- Ahah moi j’te dis, en 5 secondes, je la finis cul-sec ta bouteille.

L’alcool est très mauvais pour la santé, il faut le noter. Surtout que là, ce sera très très mauvais, à voir comment Giovanni était d’une humeur noire, on pourrait même dire que l’alcool attire les foudres des Mafiosi. Ce serait drôle ça comme publicité non ? Avec une photo du bos sur la bouteille… Hihi, il faut que j’arrête d’imaginer des trucs pareils, je deviens aussi folle que Grenat…

- Essayez et vous mourrez.

Quelle classe ! Le ton avec lequel il avait dit cette phrase était … Hein ?

*SCHBLIIING*


Que que quoi, hein, ? Je comprend rien, j’ai mal à la tête, aaaah ~

- Ce dévouement comptera pour votre fiche salariale.

Aaah euh ouiii…

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Papi Gio ~Papi Gio ~ Où es tuuu Papi Gio ~
Comment ça ? J'ai un sourire triste ? Euh, oui...
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Le torturé, le pervers et la psychopathe... Qui l'emportera ? [Gigi & Reïmei]  Empty
MessageSujet: Re: Le torturé, le pervers et la psychopathe... Qui l'emportera ? [Gigi & Reïmei]    Le torturé, le pervers et la psychopathe... Qui l'emportera ? [Gigi & Reïmei]  EmptyVen 9 Sep 2011 - 20:51
Des tas. Des amoncellements de pantins désartibulés. Ils gémissaient mais n’arrivaient plus faire le moindre geste. On aurait dit qu’ils étaient sans âme, que tout leur avait été enlevés à part une espèce de gargouillements, un petit grincement de dents qui les rendait à peine audible et perceptible entre les gravas inertes qui s’étaient écroulés ici et là. Il n’y avait plus de vie nulle part, dans ces longs couloirs. Les pauvres passants qui s’y hasardaient devaient avoir bien du mal à comprendre que tout ceci n’était pas un rêve, que l’attaque de leur base pourtant censée être si forte, faisait bien partie de la réalité et que s’il s’en sortait vivant, le patron ne risquait pas de faire dans la dentelle.
Partout des Pokéballs gisaient. Au milieu des armes et de la poussière. Certains Pokémons étaient même aussi blessés que leur maître. Mais ils étaient fidèles, ils se seraient battus jusqu’à la mort pour les protéger si ça avait été nécessaire. Pourtant les attaquants n’en avaient après la vie que d’une seule et unique personne. Et ils ne renonceraient pas avant d’avoir atteint leur but, ils étaient déjà allés bien trop loin pour revenir en arrière et ne pas tenter le tout pour le tout dans un dernier assaut.
Personne ne les avait vraiment vu en fin de compte, les pauvres qui s’étaient aperçus assez tôt de leur présence s’étaient retrouvés plus bas que terre et on ne comptait même plus le nombre de cicatrices qu’ils cumulaient. Sûrement le plus gros carnage de l’histoire de la Team Rocket, la plus grande défaite depuis Red ! Mais ce dresseur était d’exceptions, des comme ça on en voyait qu’un seul par génération… Et puis qu’est-ce qu’il viendrait encore chercher des noises à Giovanni ? Ce dernier n’avait encore rien tenté de véritablement répréhensible… Pas de tentative de capture de Mewtwo, Pas de prise de la Sylph Sarl, encore moins d’investigations au Mont Sélénite, à vrai dire on pourrait presque que le Boss était devenu un gentil petit papy soucieux de son image de marque et de l’amour de son prochain… Quand on disait que les gosses tuaient un homme…

" Pourquoi… Grand-père Gigi… "

Un petit garçon d’une dizaine d’année à peine se trouvait au milieu de tout ceci… Un garçon qui, malgré son âge, se voyait faire partie des agents les plus compétents de la team Rocket. Maîtrisant à la perfection les types de Pokémons, il se retrouvait capable de jouer et d’utiliser de terribles attaques contre ses adversaires. Et ce n’était pas là sa seule force ! Fort de sa petite taille et de son apparence fragile, on le prenait souvent pour un gamin insignifiant… Et c’était à ce moment là qu’il frappait le mieux. Depuis peu il avait même commencé à élaborer une nouvelle de combat avec Papy Steiner, celle-ci consistait à unir la force brute de Galeking avec la puissance élémentaires des attaques de ses Pokémons pour faire encore plus dégâts à l’ennemi et en retirer une palette plus complète de type couvert par la force de Galeking. Ses adversaires n’avaient qu’à bien se tenir. Il était aussi en plein dressage d’un nouvel équipier, Aquali. Ce dernier serait sûrement un de ses plus précieux atouts…
Mais pour le moment, il n’avait pas envie de penser à l’entraînement de sa nouvelle créature. Pour le moment il n’avait pas envie de penser au combo impressionnant qui l’unirait dans ses prochaines missions à Aldebert Steiner… Pour le moment, il ne pouvait que contempler toutes ses personnes inanimées sur le sol ou gémissantes de douleur à cause d’une importante blessure. Il ne pouvait pas leur porter secours… Il n’avait pas de quoi soigné quiconque… Il ne pouvait absolument rien faire… Pourquoi ça ? Pourquoi !?

" Grand-père… "

Où était donc Papy Gio ?! Il ne pouvait pas être mort, ce n’était pas possible, il l’aimait trop ! Pourquoi tant de méchancetés de la part de ces gens ?! Qu’est-ce qui n’allaient pas avec eux ?! Se rendaient-ils au moins compte de ce qu’ils faisaient, qu’ils jouaient avec des vies… Et non des poupées sans âmes qu’on lançait au combat comme ça, sans préavis !
C’était d’ailleurs pour cette raison qu’il n’aimait pas vraiment son chef, le N°complémentaire9. Il était cruel et ne pensait qu’à lui-même. Avec Eiko ils en étaient même rendu à la conclusion que ce dernier voulait prendre la place de Papy Gio, mais ils avaient jusqu’à présent eu trop peur des représailles pour aller lui dire. D’ailleurs, il était de très mauvaise humeur Papy ces derniers temps… Pourquoi ? S’apprêtait-il à une telle attaque ou était-ce autre chose qui le tracassait… Tout ce qu’il savait à présent, c’est que sa division venait d’être missionnée pour protéger ce sous-sol où le Boss devait normalement se trouver et que la seule chose qu’il avait jusqu’à présent croisé était une allée de corps qui le mettait dans tous ses états… Non, il fallait qu’il se calme… Pas qu’il ne fasse comme la dernière fois…

Mais voir une tête inconnue dépassée hors d’un croisement le mis hors de lui. Ce qui n’était peut être qu’une mimique d’inquiétude passa pour un sourire triomphant. Ca le mit instantanément hors de lui. Il vit rouge, envoya ses trois meilleurs éléments au combat et lâcha ses ordres.

" Brasier X ! Foudre X ! Glacier X ! "

À peine sorti de leur Pokéball, qu’un trio composé de Pyroli, Voltali et Givrali s’acharna sur la cible en vue dans un triplet d’attaque formé de Déflagration, Fatal-foudre et Blizzard. Bibi (à croire que j’aime me faire attendre pour donner les noms), se raidit presque aussitôt, il avait cru voir dépasser le bout du nez de son amie Kweena et celui de Tarpaud. Qu’est-ce qu’ils pouvaient bien faire à suivre cet intru ?! Les avaient-ils blessés ?... Devait-il retenter une attaque pour être sur… Mais si Kwenna était blessée ? Même si elle était passée dans le camp ennemi, elle restait toujours une bonne amie, avec qui il n’avait jamais vraiment partagé, mais quand même…
Un seul coup d’œil autour de lui, lui fit comprendre ce qu’il devait faire… Pour tout ces sbires. Pour Djidanne. Pour Papy Steiner. Et surtout pour Grand-père Gigi ! Il se devait d’éliminer ses ennemis ! Peu importe leur apparence et les souvenirs qu’il partageait avec eux ! C’était dur mais…

" Ils comptent tous sur moi ! Stop ! Arsenic ! Somni ! "

Sans vraiment savoir si l’ennemi réagirait, Voltali lança Cage-éclair, Givrali Toxic et Pyroli Baîllement…

***

"Urghh… "

Décidemment son collègue du jour n’était pas des plus adroits. Pas non plus réactifs pour un sou et prenant un train de retard à chaque nouvelle catastrophe, il avait mit une ou deux secondes de plus qu’Owen pour comprendre la menace de l’attaque électrique opérer par on ne sait trop quelle folle, et il en avait pâti. Sûrement pas autant que le Léviator mode grillade qu’il avait pu voir disparaître alors qu’il venait de se projeter au sol, pas plus qu’à l’espèce de cadavre carbonisé qui s’étalait un peu plus loin dans l’eau, là où le combat avait eu lieu. Il était parti le voir avant de se mettre au chevet de Tristan et n’avait pas reconnu les deux gamins. Il était encore vivant et devait certainement faire parti des membres ridiculement stupides de la Division IX… En tout cas, l’autre était plutôt amoché et s’il s’attardait trop à tenter de le remettre sur pied, Reimei le distenserait beaucoup trop à son goût et il n’aurait plus l’occasion de la coincer. Pire encore, elle était capable de réussir son coup et de tuer Giovanni… Ne manquerait plus que ça… Les Quetzacoalt, seuls maîtres des deux régions. Il était utile le vieux, autant le garder !

"Je… "

" Ne te fais pas de mouron pour moi, je te rejoindrai pour te piquer le premier rôle, t’as pas de soucis à te faire ! Grah… "

Le clin d’œil forcé lui indiqua qu’il ferait mieux de partir à l’instant s’il ne voulait pas briser en quelques milliers de morceaux l’orgueil du plus jeune. Il lui sourit faiblement avant de s’élancer dans les couloirs d’un pas décidé, suivant à la trace les indices laissés par Reimei et sa poursuivante. Et pour dire, elles en avaient laissés en pagaille des traces, hommes à terre, impacts de coups, trace de mains sur les murs poussiéreux, encore quelques pauvres malheureux sbires "innocents"… Avec une traçabilité pareille, même un Ponchiot trisomique aurait pu trouvé facilement une aiguille dans une botte de foin. Et, au détour d’un chemin…

" Que… Kecleon ?! Tu en as fini avec les bombes ? "

Le petit Reptile venait de surgir, son unique rayure visible camouflée par la pénombre des couloirs. Il paraissait excessivement fier de lui et le montrait bien. Sa patte droite qui luisait encore légèrement d’une lueur sombre fit un signe d’approbation, pouce levé vers le ciel, au jeune homme qui paru tout de suite plus soulagé. Il n’y avait plus eu d’explosion depuis un moment, au moins ça de fait contre Reimei et son accompagnateur, c’était un début. Mais les compétences de Kecleon étaient encore bien plus grandes que ça, il maîtrisait l’attaque Soin par exemple, attaque qui se révélait utile à certaines occasions, celle-ci en faisait partie.

"Retournes en arrière et soigne le pauvre type de tout à l’heure, ne te laisse surtout pas intimider par sa fierté. "

Le Kecleon prit le chemin d’où venait son dresseur, tandis qu’Owen s’engouffra dans le chemin qui lui faisait face, continuant sur les traces de Reimei…

***

Une étrange mélodie sembla remplir tout l’espace aux alentours. Mystérieuse, elle collait aux pas d’une étrange ombre. Elancée, élégante, cette ombre s’enfilait dans les couloirs sans que personne ne s’en aperçoive vraiment. Sa présence glissait telle une anguille entre tous ces sbires inutiles, réduits à leur état naturel de déchet humain. S’en était presque jouissif de voir que dans ce bas monde, des gens étaient assez censé pour se rendre compte du moment auquel il devait se référer pour faire les morts, ne plus bouger et laisser aux puissants, aux élus la possibilité de tout régler. Pourquoi cette vermine s’entêtait toujours à vouloir devenir autre chose que de la pure chaire à canon, ce ne serait sûrement pas un simple paysan d’Oliville qui deviendrait président de la Sylph Sarl. Encore moins un pauvre dresseur de Lavanville, torturé par son enfance parmi les âmes défuntes, celle qui n’avait jamais eu l’occasion de briller car telle était leur destinée, qui deviendrait un membre du conseil 4, il n’aurait pas même la chance de devenir champions d’arènes. Haha. Ceux-là aussi n’étaient que des rebus de la société, de pauvres imbéciles croyant gagner en célébrité à utiliser des Pokémons faiblards dans le seul but de leur donner des badges aussi simplement que s’il avait été mis à la disposition des dresseurs une pochette surprise dans laquelle il pourrait piocher ces bouts de métal. Et tout cette mascarade pour renflouer les caisses de la ligue indigo n’est-ce pas ? Que pouvait bien être le salaire des champions officiels, que pouvait bien être l’argent donné en récompense à chacun des dresseurs victorieux comparés au bénéfice astronomique qu’il se faisait lors de grandes compétitions… Pitoyable. Tout était incertain. Tout n’était qu’éphémère. Une chose exceptée. Son génie. Sa présence remplissait l’atmosphère de puissance et d’intimidation, personne ne pouvait lui résister. S’il y avait bien quelqu’un sur ce continent qui devrait être promu à changer la face du monde, c’était bien lui. Dresseur de génie. Stratège de génie. Homme parfait sur tous les points, il n’en restait pas moins modeste… Mais il avait fallu qu’on lui administre cette bande d’incapable, cette division IX…

Un couple de soit disant « soldats » comme c’était écrit sur papier, pas plus capable de tenir tête à un dresseur porteur du sixième badge que de coordonner de façon correcte les attaques de leur deux Pokémons. Pourtant Airmure et Galeking étaient plus que complémentaires… À croire que même avec les meilleurs atouts en main, un imbécile incapable, resterait toujours un imbécile. Et on avait deux pour le prix d’un, si ce n’était pas TROP génial !... Dans la suite de notre liste du sous-genre humain, continuons avec notre « princesse », qui en passant n’était qu’une pauvre fille de traînée adopté par un couple aisé qui passait dans les environs. Cette gentille petite gamine, elle aussi était équipée pour escalader le Mont couronnée. Une équipe de véritable monstre qui aurait fait pâlir le conseil 4 à leur approche… Réduite en petit esclave des caprices de mademoiselle. De moins en moins capable d’utiliser une capacité puissante. Elle avait tout contre-elle cette gamine… Une carrière de coordinatrice, une trop grosse dose d’exubérance, une force pas vraiment féminine (pour s’armer d’une massue en même temps…) et une tendance gérontophile, enfin… Mieux vaudra ne pas s’attarder sur le déchet actuellement carbonisé qui lui servait occasionnellement de partenaire. Ce maudit gamin… Et de cette vermine, il en purulait encore : Une espèce de gloutonne inutile qui passait son temps à parler de grenouille en tapotant aveuglément sur un ordinateur, faisant à quelques rares occasions chanceuses des coups de maî… de débutants plutôt. Une dresseuse de dragons à moitié folle. Un moine bourré trop crédule pour croire que personne ne se rendait compte de ses petits larcins dans les réserves de Giovanni…

Giovanni… Giovanni… Comme ce nom lui paraissait venir du passé. Pourtant il n’avait pas encore pu atteindre son objectif final. Mais il ne tarderait pas à ce que ce nom débile finisse par être oublier de tous et qu’un nouveau règne commence pour la team Rocket. Un règne où seuls les plus forts survivraient, laissant une élite gouverner ce pitoyable monde et faire main basse sur les pouvoirs de toutes ces pitoyables créatures qu’étaient les Pokémons. Giovanni mourrait peut être même de la main de cette gamine en fin de compte… Ou plutôt, ce serait ce que tout le monde dirait. Et lui rapporterait la tête de cette peste, gagnant le respect des plus sceptiques. Dans ce cas là, il ne devrait pas y avoir le moindre témoin des événements à cet étage… Oui, aujourd’hui serait un grand jour….


***


Il n’était plus très loin ! Il le sentait. Les traces se faisaient de plus en plus nettes à force d’avancement. Il y avait eu cette gamine avec un impact de balle trônant à quelques centimètres de son visage. C’était bien la signature de sa proie.
Une astuce intelligente, le choc psychologique. Reimei réfléchissait vite, et plutôt bien. Il avait pu le constater. Elle avait du une fois de plus avoir affaire à un agent de la Division IX, à en croire son intuition il s’agissait de la propriétaire du Leviator grillade. S’il se laissait dire qu’elle était bien l’instigatrice du « Fatal-foudre mon chéri ! », et c’était certain à 99%, elle était assez cruche pour se laisser duper par un faux tir et s’évanouir au pays des poneys roses et des cacas papillons.
Mais le sang avait coulé. De fine gouttelette donnait un avantage de marque à notre cher détective qui aurait pu se croire à la recherche du petit poucet. En courrant et à l’aide du flair de Persian, il la rattraperait très vite. Mais mieux valait faire attention à d’éventuels pièges. Il était en terrain ami, mais on n’était jamais assez prudent… Il fut néanmoins convaincu de l’inexistence de ces « pièges » quand il vit la porte d’un cagibi s’ouvrir sur une Reimei à moitié recouverte de bandages…

"Je serai toi, je me rendrai sans faire d’histoire… Enfin façon de parler. "

Non… Surtout il fallait résister à l’envie de se lancer dans un monologue du tonnerre qui ne servirait en fin de compte à rien sinon endormir ou noyer cette chère Reimei sous un monceau de paroles… Oh et puis mince, personne pour nous réprimander.

"Façon de parler car je n’en ferai sûrement rien, et je pense que ce sera un peu près la même chose pour toi si j’ai bien cerné tes petits coups en traître. Je dois t’avouer avoir eu un petit faible pour le coup de l’extincteur. Le tout devrait coûter une petite mine d’or en entretien à ce vieux schnock… Haha. Rien que pour réparer les dégâts causés dans cette immeuble, il va y en avoir pour une petite somme n’est-ce pas ? Pour purger ta peine, tu pourrais éventuellement faire des travaux d’intérêts généraux… Ou bien retrouver ton petit copain et partir bien vite d’ici… " Il afficha tout de suite une mine bien sombre. "… Pas vraiment mon kiff de loger des balles dans la tempe de gosses… Trouvez vous un coin tranquille à Hoenn ou Sinnoh et ne vous occupez plus des affaires de Sakaki… Il est certes un homme détestable, mais j’ai encore besoin de lui pour éviter qu’un nouveau massacre du 31 Octobre n’ai lieu… "

Il ne put pas continuer dans son discours. Un souffle d’air chaud lui chatouilla la nuque. L’air sembla s’embraser l’espace de quelques secondes, atteignant une température trop mortelle à son goût. Kecleon fut propulsé au mur, formant un impact de coup tout près de la gamine. Persian voulu bouger pour aller voir si le Pokémon Normal n’était pas trop touché, mais quelqu’un se fit poussé à la suite du petit reptile, trébuchant aux pieds du détective et s’écroulant au sol comme un vieux sac de patate dont on était content de s’être enfin débarrassé. Tristan, la peau roussi par les flammes d’un agresseur inconnu, et encore plu affaiblit qu’au moment où il l’avait quitté réussi à lui partagé quelques mots avant de s’évanouir…

"Kuj… *kof kof* C’est… "

Un rire prétentieux s’éleva derrière lui. Un rire du genre de ceux qu’on entendait avant de se faire tuer par un dangereux psychopathe…
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