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 Quand on est une star, on ne compte pas ses fans [PV Rivu et Giovanni]

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MessageSujet: Quand on est une star, on ne compte pas ses fans [PV Rivu et Giovanni]   Quand on est une star, on ne compte pas ses fans [PV Rivu et Giovanni] EmptyDim 15 Mai 2011 - 22:21
Depuis son succès à Oliville grâce à Tommy et ses amis, Puff souhaitait redécouvrir la magie de la scène, le frisson des applaudissements et la joie d’avoir pu être entendue par un public formidable. Rappelez-vous : ça s’était passé dans la ville où le phare guidait les bateaux, lorsque la nuit avait fait son apparition. La petite boule rose errait dans les rues en quête de nourriture jusqu’à trouver son bonheur auprès d’un marchant de glace. Cornet en patte, elle rêvassait jusqu’à tomber sur un célèbre champion : Tommy. Il était accompagné d’un Mentali qui permettait aux deux de communiquer et ce fut bien pratique. Il parlait d’une scène qui était montée sur la place centrale et proposa à la Rondoudou de les accompagner pour aller jeter un œil. Là le jeune homme et ses amis lui avaient permis de chanter devant un vrai public et ce sans que personne ne s’endorme ! Le secret de cet exploit ? Les baies marrons.

Nous passerons sous silence le passage peu glorieux où Puff était saoule et poursuivrons le flash-back à partir du moment où elle combattit (pour de vrai !) avec l’aide d’une Mimigal une mémé pas très appréciable… Décidemment, ce fut la journée de l’innovation. Première fois qu’elle était entendue jusqu’au bout de ses chansons et première fois qu’elle se battait sans que ce ne soit pour s’amuser.

Après tant d’aventures, elle avait quitté Tommynou et s’était mise en route à la recherche soit de personnes en manque d’affection (Giovanni ?), soit d’une quelconque autre fête en honneur de la Baie Marron. Oui enfin, en route… Disons plutôt en mer. Elle était montée sur le bateau qui lui semblait le plus joli (ben oui, Puff est une fille) sans savoir qu’il permettait de rejoindre Oliville à Carmin-sur-Mer.

A l’extérieur, la coque était bleue pâle avec une bande plus sombre peinte juste en dessous de la barrière ainsi qu’un Draco de la même couleur. Le pont en bois avait légèrement changé sa teinte avec les années et les voyageurs qui passaient dessus sans vraiment y prêter attention. Au centre se trouvait une salle abritée avec tables, chaises et bar où les personnes pouvaient se protéger du vent maritime, de froid ou d’un éventuel orage. D’ailleurs, en parlant de mauvais temps… Voilà que durant le trajet, de gros nuages s’amoncelaient au-dessus du bateau qui emmenait Puff en direction de la terre.

En arrivant à bon port, voilà que les premières gouttes tombaient sur le doux pelage de la créature rose. Elle leva la tête en direction du ciel tout en écartant les pattes et en souriant. La pluie ne la dérangeait pas plus que ça et elle se réjouissait de pouvoir rouler dans les flaques. Les premières apparurent déjà mais se vidèrent rapidement, toutes absorbées qu’elles étaient par les poils du Rondoudou. Le pokémon avait non seulement doublé de volume, mais également… frisé. “Oh non, il pleut, mes cheveux ! J’ai passé UNE HEURE à les lisser et ils vont friser à cause de l’humidité !“ … Qui n’a jamais entendu ça ? Puff remarqua une groupe de jeunes filles qui couraient vers un abri, les mains tentant de maintenir en place les soixante minutes de travail du fer.

Craignant de tomber malade, la petite chanteuse les rejoignit avant de s’ébrouer pour se sécher un minimum, sans penser que les gouttelettes gicleraient les gamines à présent mal coiffées. Les cris fusèrent, quelques vulgarités se glissant parfois parmi l’indignation et finalement la boule rose fut mise dehors. Tant pis, elle chercherait ailleurs !

Elle se baladait de-ci de-là sans vraiment avoir de buts précis, mais cette errance lui permis de découvrir l’arène pokémon où son ami Feuforêve avait peut-être déjà concouru. Cette petite pensée la rendit nostalgique un instant.
En fait l’instant dura plus long que prévu parce qu’une fois sortie de sa rêverie, la pluie avait cessé. Puff leva les yeux et remarqua qu’en fait, un petit garçon tenait un parapluie au-dessus de leurs têtes. Elle lui sourit et entonna une chanson en guise de remerciement, mais les effets de la berceuse fit rapidement effet. Pas la peine de mettre du suspense hein, le gosse s’était endormi et même tombé sur elle. La petite chanteuse se débattit en vain avant de repenser au concert qu’elle avait donné. Son objectif ? Recommencer, encore et encore, jusqu’à devenir célèbre et pouvoir ôter tous les maux des gens avec ses chansons.

Une dizaine de minutes plus tard, une femme s’approcha en courotant vers son fils endormi et le prit dans ses bras pour le ramener à la maison. Elle remarqua avec surprise la présence de la boule de poils et comprit bien vite la raison du sommeil de son enfant. Elle proposa en souriant au Rondoudou de prendre le parapluie si elle le voulait et rentra à la maison. Puff saisit la tête de Psykokwak qui faisait office de manche et souleva la toile jaune avant de reprendre la route pour aller je ne sais où.

~

[HRP : c’est marrant… Avec Puff, j’ai l’impression qu’il ne se passe rien, comme dans Totoro X] mais Totoro je l’aime <3]
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MessageSujet: Re: Quand on est une star, on ne compte pas ses fans [PV Rivu et Giovanni]   Quand on est une star, on ne compte pas ses fans [PV Rivu et Giovanni] EmptyMar 17 Mai 2011 - 11:18
Il y a des moments dans la vie où, tout simplement, vous assistez à des scènes tellement touchantes que vous vous arrêtez avec un grand « Oooh c’est mignon ! ». Ca arrive souvent quand vous êtes tout gentil, comme un Rondoudou, tout mignon, bon public, et de bonne humeur. Ou triste, aussi, mais ce n’est pas le sujet, quitte à être dans Totoro, restons dans le mignon!

Rivu Esti, qui avait quelques petites choses à surveiller, se promenait aux alentours de Carmin-Sur-Mer, où un concert devait avoir lieu le soir même. Il fallait donc tout simplement qu’il aille jeter un œil à la préparation de la sécurité, et accessoirement surveiller un peu le coin… Cela dit, très difficile de résister à l’appel du port, de la brise, qui lui donnait une envie d’aller se baigner phénoménale. Pas trop le moment, monsieur étant en poste. Du reste, des imprévus s’étaient produits en son absence, comme la pluie qui avait forcé les organisateurs à recouvrir le toit, et lui, à aller se planquer dans un Centre Pokémon pour se changer, trempé jusqu’aux os.
La pluie ne devrait pas durer, et ils devraient avoir une belle mais humide fin de soirée.
Maintenant, se baladant avec un superbe parapluie rondoudou, il était ressorti faire un petit tour de garde et des bistrots, un match de handball ayant lieu aussi le soir, Carmin deviendrait vraiment agité, entre les fans chanteurs qui allaient faire du bruit, et les fans de sports qui allaient… faire pareil. Le moment idéal pour installer quelques postes et contrôler les routes, interdit de sortir de la ville pour les gens alcoolisés qui s’attaquaient à tous les gens qu’ils croisaient avec leur Pokémons et se battaient dans tous les sens du terme. Les voitures, dans ce coin-là, ça allait, peu de circulation.

L’attention du flic fut attirée par un spectacle très mignon, au point de lui mettre des idées stupides en tête (comme, avoir une famille). En l’occurrence, une femme qui portait son enfant dans les bras, sous la pluie et un petit Rondoudou au sol avec un parapluie. L’espace d’un instant, le policier marqua une pause, son esprit divaguant à diverses absurdités, du genre de pensée qu’un homme normal dans un monde qui risque de péter à tout moment sous un météore devrait considérer comme un rêve, mais puisque ce n’était pas le même espace-temps, il s’appesantit juste dans une réflexion très simple: où est-ce qu’il en était au juste avec sa vie sentimentale, absolument nulle part. Il secoua alors la tête vigoureusement et réfléchit juste au moyen de tourner sa proposition sans avoir l’air d’un pervers, soit: demander à la mère ici présente si elle voulait qu’il la ramène chez elle, il pleuvait encore pas mal.

Mais Cath, qui ne s’embarrassait pas de réflexions et de politesses comme Rivu, bondit de l’épaule de ce dernier et lui fila un coup de jus sans le vouloir (un Motisma sous la pluie, même possédant un robot, ça grésille), courant avec ses petites pattes vers Puff qu’il voulait tout simplement… défier! De voir ses poils fins et roses comme ça, le faisait jaloux de la fourrure synthétique de chat que son robot avec, et il voulait tester sa propre douceur.

« Tiiiiiss!!!! »
(Toi! Fais moi voir ta patte!)


Rivu, après le choc électrique qui lui avait fourni un relooking (comprenez: les cheveux en pétard), s’aperçut de Cath importunant le Rondoudou et se mit à courir aussi pour attraper la queue du robot et le soulever en l’air, l’empêchant ainsi d’ennuyer son monde, et s’excusa platement auprès du Rondoudou et de sa maîtresse (supposée):

« Désolé, désolé! Je ne sais pas ce qui lui a pris, mais- »

‘’ Tu ne comprends vraiment rien! ’’
grogna une voix robotisée, genre annonce de gare tgv, provenant du Motisma qui envoya une bonne décharge au flic, achevant de bousiller le costard, et atterrit au sol en s’inclinant devant Rondoudou.
« Titiss!!! »
(Enchanté! J’suis Cath, j’suis de la police, et je lis l’avenir des gens!)

« … il en fait un peu qu’à sa tête… Désolé, j’espère que votre Rondoudou ne le prendra pas trop mal… Est-ce que je peux me rattraper d’une manière ou d’une autre? »


En proposant cela, le flic, qui avait récupéré un air sérieux, avait enlevé son propre parapluie et le tendait à la femme, notant que seul le Rondoudou en avait un.
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MessageSujet: Re: Quand on est une star, on ne compte pas ses fans [PV Rivu et Giovanni]   Quand on est une star, on ne compte pas ses fans [PV Rivu et Giovanni] EmptySam 21 Mai 2011 - 17:01
A peine la jeune mère avait fait quelques pas que voilà un autre inconnu – tenant un parapluie à l’effigie de la petite chanteuse ! – accompagné d’une créature ayant la forme d’une peluche de chat qui marchait à ses côtés. Puff n’avait jamais vu auparavant un tel pokémon, ressemblant plus à un jouet qu’à un être vivant. De plus, le son qu’il produisait était vraiment étrange, comme s’il n’aimait pas la pluie et le faisait savoir… Tandis qu’il courait en direction de la boule de poils rose (et dorénavant frisée), l’homme en sa compagnie le regardait faire sans brocher, certainement encore secoué de la décharge attribuée par le chat robotique. A présent, ses cheveux sombres étaient dressés droit sur sa tête et même les poils de sa barbe s’étaient hérissés.

Ayant repris ses esprits après que le pokémon électrique ait prononcé les premières paroles, il l’attrapa pensant qu’il importunait la Rondoudou et demanda à la jeune femme de bien vouloir excuser l’impertinence de son compagnon. Celui-ci s’indigna d’être traité de la sorte et lança une nouvelle décharge électrique avant de retomber sur ses pattes. Une fois au sol, il s’approcha de Puff et débuta la conversation.

« Titiss!!! »
(Enchanté! J’suis Cath, j’suis de la police, et je lis l’avenir des gens!)


« Dou ? Rondoudou ! Rondoudou… Doudou ? »
(Ah ? Je suis Puff et je suis chanteuse ! Enfin, j’aimerais bien… Si tu lis l’avenir, tu peux me dire s’y je serai célèbre ?)


Tandis que l’humain adressait la parole à la dame qui s’était arrêtée pour voir comment se déroulait la scène depuis l’arrivée de l’éméché, l’enfant qu’elle tenait dans ses bras émergea de son sommeil dans un mignon petit « mnyaaaa » baillant (rien que d’en parler, je baille en vrai…). Il s’étira et sa maman le reposa au sol en lui ébouriffant ses cheveux mouillés. Elle-même commençait à sentir ses vêtements alourdis par la pluie et elle prit la décision de les enlever. Non je plaisante, pensez bien ! Voyons, pas comme ça, devant une centaine de gens qui peuvent voir… Bref, reprenons après cette petite absence.

« … il en fait un peu qu’à sa tête… Désolé, j’espère que votre Rondoudou ne le prendra pas trop mal… Est-ce que je peux me rattraper d’une manière ou d’une autre? »

Très certainement afin de confirmer son côté gentleman, le locuteur tendit son parapluie à la jeune femme qui le remercia d’un ravissant sourire accompagné d’une inclination de la tête sur le côté. Dans l’intention de se présenter, elle lui tendit la main et déplaça l’autre de manière à ce que l’objet imperméable les protégeât (quel magnifique emploie du subjonctif imparfait. C’est pas ça ?) tous les deux.

« Bonjour, je suis Lynn et voici mon fils, Izak ; enchantée ! En revanche vous devez faire erreur, ce Rondoudou frisotté n’est pas à moi. Il semblerait qu’il ait endormi mon enfant, quelques instants plus tôt. Et sous cette pluie, je ne pense pas qu’il soit conseillé de rester trop longtemps dehors. Je vous invite à boire quelque chose en guise de remerciement pour ce magnifique parapluie ? »

C’est bien connu, les bambins n’aiment pas les discussions d’adultes, toujours trop ennuyeuses parce qu’ils ne savent pas plaisanter. Je veux dire, l’humour, le vrai. Comme quand vous vous mettez des baguettes dans le nez ou dans la bouche pour faire comme un vampire. Ou comme quand vous installez un coussin péteur sur la chaise de la prof et lorsqu’elle s’assied, ça produit le bruit qui fait rire tout le monde (les plaisanteries de gosses, j’vous jure…).

M’enfin, comme les adultes étaient ennuyeux en général (sauf quand maman fait des câlins et qu’elle console après le bobo, hein), Izak avait rejoint les pokémons parce que, au moins, ils étaient marrants. Tout d’abord, il ne savait pas que le chat animé était également un monstre de poche, donc il le saisit avant de le secouer pour essayer d’entendre le bruit des piles à l’intérieur. Après l’avoir reposé au sol, la déception se lisant sur son visage, l’enfant s’intéressa à la boule rose et tournicota son index dans le pelage bouclé de Puff qui l’observait, amusée.
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MessageSujet: Re: Quand on est une star, on ne compte pas ses fans [PV Rivu et Giovanni]   Quand on est une star, on ne compte pas ses fans [PV Rivu et Giovanni] EmptyLun 23 Mai 2011 - 19:19
Une chanteuse?! Enfin, normal pour un Rondoudou… Elle voulait devenir célèbre? Et lui demandait ENFIN de lui lire l’avenir comme il le proposait?!!! Cath sauta de joie sur place et eut une frousse monumentale quand il continua à sauter… sans l’avoir décidé, soulevé par le gamin qui l’agita pour on ne sait quelle raison. Motisma couina et s’apprêtait à le griller du tac au tac, mais heureusement, Izak l’avait reposé et Cath put respirer à nouveau tranquillement, quoiqu’une peluche ça ne respire pas, et on va pas me dire qu’un Motisma ça peut respirer, un frigo, je vois pas trop d’où ça pourrait… Il sortit tout un attirail de petites cartes de tarot et en tendit à Puff, mais s’aperçut alors que l’enfant lui volait sa nouvelle copine en jouant avec ses longs poils. Cath gonfla donc les joues et s’avança à grandes pattes vers Rivu.

Rivu Esti, gentleman gentil comme un nounours, tout heureux de n’être pas passé pour un énorme pervers et ravi de pouvoir aider son prochain, légèrement cramé par la décharge et nécessitant un bon shampoing une fois de retour à l’hôtel, fut absolument enchanté de se voir répondre si gentiment par Madame Lynn, cependant… Son sourire se changea en gêne, et s’il rendit la poignée de main par habitude un peu forte, l’expression de son visage laissait paraître un malaise compréhensible seulement si on était dans sa tête, et à la place, il bafouilla légèrement:

« En fait je suis sensé être en service, donc ce ne serait pas sérieux… »


Cath choisit ce moment pour lui bondir dessus et le déstabiliser un peu plus, saut prodigieux pour ces petites pattes, et les poils mouillés avec l’électricité statique, lui fila une bonne petite décharge en plus, cette fois, même les sourcils se mirent à pointer vers le haut. Sans écouter la voix robotique de Cath qui répétait « Hé, Riri, Riri, Riri » plusieurs fois de suite, Rivu bredouilla en essayant de retrouver ses esprits:

« Bon sang, il va vraiment falloir que je te mette une fourrure imperméable… »
Il finit par secouer la tête et voir Lynn qui devait s’interroger, et du coup décida de s’occuper rapidement de l’histoire en question, pour pouvoir répondre à la pauvre dame qu’il laissait en plan: « Qu’est-ce qu’il y a? »

« Rondoudou! Elle veut bien que je lui lise l’avenir! C’est super non?! »

Rivu haussa les sourcils, cramés d’ailleurs, et reposa Cath au sol en grimaçant à cause des décharges, sortant du coup son badge de police en métal pour qu’il le prenne et se décharge dedans et non pas sur tout le monde, et s’intriguant de cette histoire d’avenir, que le Motisma avait inventé de toutes pièces, il lui expliqua que: « C’est génial, mais pourquoi est-ce que tu me le dis? Elle doit t’attendre non? »

« Et bien, je voulais te dire: tu ne bouges pas d’ici, je veux jouer avec elle! »

« Mais, on a un travail à faire… »
essaya de s’imposer Rivu, cependant comme il souffre d’un manque d’autorité chronique, son propre pokémon lui indiqua qu’il n’avait pas besoin de faire lui-même les repérages et qu’il avait qu’à donner deux ou trois coups de fils pour que le travail soit fait. Dépité, car il aimait faire lui-même le travail, Rivu dut marmonner un « d’accord… » et se manger une décharge en plus due à la queue du chat qui s’enroula autour de sa jambe pour le remercier, avant que Cath ne prenne le badge tout joyeux et ne se mette à courir vers Puff et l’enfant qu’il avait complètement oublié.

Rivu se redressa et s’étira, puis sa main libre vint tout naturellement trouver sa nuque puisqu’il repassait ne mode super-gêné, s’adressant à Lynn:

« … Cela dit, je ne suis pas contre… Mais c’est moi qui vous invite, s’il-vous-plaît!
» Sans penser un seul instant qu’elle habitait peut-être ici, puisqu’il était encore dans son idée de tout à l’heure de la raccompagner rapidement chez elle. Mais peu importe, nous ne jouons pas avec Lynn, mais avec Puff.

Cath gambada avec un joie insoupçonnée vers Puff à qui il tendit plusieurs cartes… non pas de tarot, mais un jeu de cartes un peu bizarre, avec une tête de chat à la place du cœur, une tête de chien à la place du carré, une pierre en trèfle, et un joyau en pique, et un éclair à la place des deux jokers, qu’il mélangea devant Puff et lui tendit avec un grand sourire.

« Motiiis~mya!!! »
(Choisissez en deux gente dame! Et l’étoile qui guide vos pas me révélera la lumière de votre chemin, que ce soit au milieu des notes de musique, sous la lune, ou au cœur des œufs!)


Rivu l’aperçut faire et déprima à l’avance. Cath s’était un jour mis en tête qu’il pouvait lire l’avenir, et depuis, ne cessait de proposer cela à tous les Pokémons passants. Ca fonctionnait particulièrement bien avec les Pokémons psy qu’il amusait, mais là…
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MessageSujet: Re: Quand on est une star, on ne compte pas ses fans [PV Rivu et Giovanni]   Quand on est une star, on ne compte pas ses fans [PV Rivu et Giovanni] EmptyMar 24 Mai 2011 - 22:26
Visiblement, ce gosse ne plaisait pas à la peluche vivante. Lorsqu’il s’intéressa à Puff, toute contente de rencontrer enfin des gens avec qui discuter, l’autre pokémon trottina vers son compagnon humain. La petite chanteuse joua de son nouvel aspect en se prenant pour une célèbre actrice blonde qui n’existe pas dans le monde Pokémon mais que tout le monde reconnaîtra quand même. En effet, de sa patte droite – qui ne tenait pas le parapluie (ce serait ballot de planter la pointe de l’objet dans l’œil d’Izak, après il faudrait ajouter un “[NC-14]“ et ça pourrait avoir des conséquences fâcheuses) – elle rehaussa ses bouclettes pour les mettre en valeur tout en prenant un petit air de star. Ça y est : elle avait réussi à capter toute l’attention de l’enfant.

Un peu plus loin, le jeune homme ne semblait pas vraiment à l’aise devant la proposition de son interlocutrice. Qui aurait cru qu’inviter quelqu’un à aller se réchauffer autour d’un café pouvait autant intimider une personne telle que… Comment déjà ? Ah oui, il ne s’était pas encore présenté. Au bout d’une énième décharge attribuée par le chat robotique, l’inconnu finit enfin par lui demander pourquoi il l’interrompait ainsi et d’une manière aussi peu agréable. La femme en face était légèrement déconcertée car à vrai dire, elle ne s’attendait pas à une telle réaction. Elle essayait de comprendre la conversation que tenait le maître et son pokémon avant de se rendre compte que c’était mal poli. Mais étant une femme, elle écoutait quand même, sans pour autant y comprendre grand chose. Apparemment, quelque chose clochait.

« C’est génial, mais pourquoi est-ce que tu me le dis? Elle doit t’attendre non? »
[…]
« Mais, on a un travail à faire… D’accord… »
« … Cela dit, je ne suis pas contre… Mais c’est moi qui vous invite, s’il-vous-plaît! »

« Et bien, j’accepte avec plaisir ! Izak, tu peux rester jouer dehors mais tu ne rentres pas trop tard dans ce cas. Pas comme la dernière fois où tu sautais dans toutes les flaques et tu as dû rester une semaine à la maison. Et n’embête pas le pokémon de monsieur. »

L’enfant écoutait à peine sa mère qui le mettait en garde, trop occupé à jouer les paparazzis en imitant un appareil photo avec ses doigts pendant que Puff prenait la pose avec le parapluie . Finalement le jouet vivant les rejoignit avec un paquet de cartes (sorti d’on ne sait où) et proposa à la Rondoudou d’en prendre deux au hasard. (A vrai dire, la manière que le Motisma utilisait pour demander de choisir une carte rendait le tout beaucoup plus mystique. Dans un souci de réalisme, peut-être ?).

Aussitôt dit, aussitôt fait. Après quelques instants d’intense réflexion pour être sûre de ne pas prendre de mauvaises cartes, la boule de poils roses prit les deux qui l’inspiraient le plus et observa les motifs représentés. Un joyau et un chien ? Ben… Pourquoi pas. Mais elle ne se sentait pas tellement plus avancée, à vrai dire. A défaut de savoir si elle pouvait montrer les symboles à la peluche possédée – sait-on jamais, dès fois qu’elle devait deviner sans les voir – la petite chanteuse permit cependant au garçon humain d’y jeter un œil.

« Rondoudou ? »
(Tu crois que c’est bon signe ?)


Le regard que posait sur elle Izak mit tout-de-suite les choses au clair : il n’avait rien compris. Il se contenta de hausser les épaules avant de reprendre son parapluie des pattes de Puff pour qu’elle n’ait pas à porter d’objet encombrant, et puis comme il était plus grand, il pouvait le soulever plus haut et ainsi les mettre tous plus ou moins à l’abri de la pluie.

En attendant un commentaire du voyant en face d’elle, Puff le fixait sans rien dire de peur d’interrompre une éventuelle connexion avec une autre dimension. La tête légèrement penché sur la gauche, les cartes fermement tenues dans ses pattes humides, elle attendait une réponse à son interrogation : quel futur lui était réservé ?
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MessageSujet: Re: Quand on est une star, on ne compte pas ses fans [PV Rivu et Giovanni]   Quand on est une star, on ne compte pas ses fans [PV Rivu et Giovanni] EmptySam 4 Juin 2011 - 22:51
Rivu ne put s’empêcher de se sentir extrêmement gêné pour le petit pokémon que Cath embêtait, et de l’être encore plus quand la jolie maman reprocha à son fils d’embêter Motisma. Il s’empressa alors de bafouiller que « mais non il ne l’embête pas, Cath est un peu soupe au lait ce n’est pas la faute de votre fils ».

Cependant, nous jouons à l’heure actuelle avec la dénommée Puff et non pas Yukichi, par conséquent les pokémons nous intéressent seulement. Et pokémon il y a, puisque Cath, ravi que Puff ait sélectionné des cartes et entre dans son jeu, prit une seconde grande inspiration (Ah! Mais il n’a pas de poumons! CAT JOKE!) et se concentra pour lire dans ses cartes lesquelles manquaient, pendant que l’enfant les protégeait de la pluie et ignorait totalement ce que Puff lui montrait. Mais un si jeune homme ne pouvait guère saisir toute la mélancolie, toute la puissance, tout le mystère du futur! Cela dit, elle n’avait pas l’air non plus de le saisir. Ah, tant pis! Le Motisma fit appel à son art, ignorant les béotiens.

« Maaa~~ »
(Alors, voyons voir ça… La lala…)


Ses yeux se mirent légèrement à briller alors que le Motisma utilisait ses coussinets pour scanner rapidement les codes barres de chacune des cartes, et notifier ainsi toutes les données dans son cerveau, et deviner ainsi ce qu’elle avait pioché. Il s’attendait à ce qu’elle lui donne ses cartes, mais qu’à cela ne tienne!
Il manquait les deux as de pique et l’as de carré. Comme elle l’espérait, Cath entra en méditation avec un autre monde… mais si je vous dis lequel, ça fera… ah, oui, ça s’appelle, ridicule. Puisqu’en effet le Motisma quitta son enveloppe corporelle et se faufila dans le téléphone de son maître, Rivu, qui était précisément en train de se promener et de demander à Lynn où elle voulait aller, et se présentait au passage.

« Je m’appelle Rivu Esti, madame, enchanté! Et - »
Ses poils et cheveux, qui avaient un peu réintégré une position normale, se dressèrent tout droit sur sa tête et des petites perles au coin de ses yeux : Motisma, en intégrant le téléphone, venait de lui ficher une décharge. Encore une. « Et… Mon Motisma est un peu capricieux, comme vous le voy- Aïe!!! »

Cath, n’ayant rien à cirer du bien-être de son maître, se promena dans les réseaux internet pour sélectionner par mots-clés ce qu’il pouvait trouver correspondant à un roudoudou, un joyau et un chien, l’astrologie, soit un certain nombre d’idioties un peu bizarres. Au final, comme la plupart de ce qu’il trouvait se rapportait à des humains, il décida de laisser parler son instinct . Il sortit donc comme une furie du téléphone et grilla ce que Rivu venait de désespérément remettre à sa place, soit son amour-propre, alors qu’il tentait pour faire diversion de demander à Lynn « Au juste, vous habitez ici depuis longtemps? Je travaille plutôt du côté de Parmanie, Safrania et Céladopole, alors je ne connais pas bien le coin… »

Laissant son maître aussi carbonisé que Sacha ayant tenté de voler son goûter à Electhor, Cath revint triomphant dans son corps en peluche qui était tombé dans les vases un petit moment, les yeux fermés et la gueule entrouverte bloquée en mode « ronronnant ». A peine éveillé, et sans pouvoir voir où il était (mais espérait qu’il était dans les pattes douces et roses du Rondoudou), il s’exclama directement d’un ton docte et à moitié foufou:

« Myoootisitis! [blabla]"
(Vous allez devenir une très grande star! Vous serez si célèbre et envoûtante que votre pouvoir volera les attentions de tous! Je vois même que certains profiteront de l’influence de l’étoile du Ninja sur vous pour voler des objets ronds et brillants pendant vos concerts, tant les gens seront concentrés sur vous. Vous devriez miser sur une apparence mystérieuse!)


Il s’ébroua et chercha pour la seconde carte, ce que cela lui inspirait, la première lui rappelant d’instinct Yuph, le Ténéfix, un voleur de première adorant les pokéballs. La seconde…

« Tiiiiiiiss!!! Matisse Motititistis Motisma!"
(Vous évoluerez en un Rondoudou Shiney un jour, me dit l’astre du Chien! Un jour d’éclipse lunaire. Et à ce propos…)


Il voulut se lisser les moustaches, mais ne pouvait curieusement bouger,

« Myoooooooww ~~ Mo tis , mo tis , mo tis, myotismyaaa!!"
( Les œufs seront au nombre de deux, et seront si beaux qu’on les prendra pour des œuvres d’arts jusqu’à leur éclosion, date à laquelle deux petites lunes brillant de la lumière de l’Etoile du Berger commenceront à révéler leur caractère! )


Tout fier, Cath attendit de voir si cela plaisait à Puff.
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MessageSujet: Re: Quand on est une star, on ne compte pas ses fans [PV Rivu et Giovanni]   Quand on est une star, on ne compte pas ses fans [PV Rivu et Giovanni] EmptyLun 13 Juin 2011 - 10:55
Et bien, le pokémon électrique semblait dans une intense réflexion. Ses yeux ressemblèrent un instant à de faibles phares de voiture, mais cela semblait tout à fait normal étant donné qu’il ne bronchait pas. Ce devait être dû à cette mystérieuse connexion dans un monde parallèle… Etait-il avec des esprits ? Des âmes errantes capables de lui fournir les informations dont il avait besoin ? Tout cela intriguait Puff, qui avait tout de même peur de causer des problèmes à son nouvel ami en le faisait voyager là où il ne devrait peut-être pas…

En réalité, il s’agissait d’une histoire bien moins transcendo-mystiquo-spirituel qu’il n’y paraissait. Le monde dangereux dans lequel Cath s’était infiltré était… Le portable de son maître. Qui d’ailleurs essayait de faire plus ample connaissance avec la jeune femme. Mais une nouvelle décharge l’interrompit alors qu’il se présentait, ce qui eut pour conséquence de laisser Lynn perplexe sur le moment… Il expliqua rapidement que son pokémon avait des tendances masos (non ? C’est pas ça ?) avant de tenter d’éviter le sujet en demandant à la mère si elle habitait dans cette ville depuis sa jeunesse.

« Ma grand-mère s’était installée ici avec mon grand-père, peu après leur mariage. Ils sont restés dans le coin après avoir eu maman, mais ils sont partis à Safrania. Peut-être mes parents ont connu les votre, qui sait ! Quand ma mère fut assez grande pour quitter la maison, elle voyageait et finit par s’installer ici alors qu’elle était enceinte. Alors oui, cela fait longtemps que j’habite ici. *Elle réfléchit un instant, puis reprit* Pardonnez-moi de vous avoir raconté ma vie, ce ne doit pas être bien intéressant et un simple “oui“ aurait amplement suffit. En revanche, aimeriez-vous que je vous fasse visiter ? Si vous êtes de service dans le coin, autant ne pas vous perdre. »

Poc. Une peluche de chat sans vie mais pourtant animée avait lamentable chu dans la boue à cause du “voyage“. La Rondoudou craignait le pire. Elle venait involontairement de tuer une voyante, tout ça parce qu’elle voulait apprendre son futur ! Oh non, la catastrophe… Qu’allait dire son maître ? En voyant son badge, on pouvait le connaître en tant que policier ; la boule de poils roses ne voulait pas aller en prison ! Il est mort en voulant lui annoncer son futur, le voilà à présent sans mystère : seule la prison l’attendait.

Cependant, il fallait protéger l’enfant. Il était témoin sans pour autant y être pour quelque chose, mais il fallait tout de même le protéger. Puff afficha un air sérieux en lui indiquant de fuir le plus loin qu’il pouvait. Mais d’abord, il ferait mieux de donner son parapluie, il y avait les empreintes de l’ex-petite chanteuse. Et si les enquêteurs trouvaient également les empruntes de l’enfant, elle répondrait qu’elle l’a racketté. Oui, voilà. Ainsi, elle protègerait un innocent et sauverait une jeunesse.

Izak tendit à nouveau l’objet imperméable à la criminelle rose (ça a tout son charme, dis comme ça) et courut le plus vite possible grâce à ses petites jambes pour se cacher. Arrivé au lieu idéal pour se dissimuler, il s’accroupit et attendit. Puff, qui l’avait suivi des yeux, leva sa patte (l’équivalent de le lever le pouce en humain) pour lui indiquer que ce buisson derrière elle était une cachette faite pour lui.

Après avoir assuré le petit humain que son idée était la bonne, elle devait à présent s’occuper du corps. Elle saisit la peluche en détournant les yeux, mais l’odeur nauséabonde qui s’en échappait l’empêchait de réfléchir (ah, l’imagination des gosses, de nos jours…). Soudain, Puff tressaillit. Le chat, il… il avait bougé ! Il était possédé ! Etait-ce le Motisma qui revenait se venger ou un autre esprit à la recherche de gens à hanter ?

Et puis soudain…

« Myoootisitis! [blabla] »
(Vous allez devenir une très grande star! Vous serez si célèbre et envoûtante que votre pouvoir volera les attentions de tous! Je vois même que certains profiteront de l’influence de l’étoile du Ninja sur vous pour voler des objets ronds et brillants pendant vos concerts, tant les gens seront concentrés sur vous. Vous devriez miser sur une apparence mystérieuse!)


Oh. La voyante. Cath vivait toujours ! Contente de voir que le robot n’était pas mort, elle lâcha le parapluie pour serrer de toutes ses forces le jouet dans ses pattes et le câliner tandis qu’il continuait à parler. De une, parce qu’elle était contente de ne pas aller en prison, et de deux, parce que le futur prédit ne semblait pas trop désagréable pour le moment. Aaah, elle s’avait qu’elle serait une célèbre star, un jour ! Par contre, pour l’apparence mystérieuse… Elle demandera plus tard au Motisma de l’aider dans cette tache, s’il le veut bien.

« Tiiiiiiiss!!! Matisse Motititistis Motisma! Myoooooooww ~~ Mo tis , mo tis , mo tis, myotismyaaa!! »
(Vous évoluerez en un Rondoudou Shiney un jour, me dit l’astre du Chien! Un jour d’éclipse lunaire. Et à ce propos… Les œufs seront au nombre de deux, et seront si beaux qu’on les prendra pour des œuvres d’arts jusqu’à leur éclosion, date à laquelle deux petites lunes brillant de la lumière de l’Etoile du Berger commenceront à révéler leur caractère! )


Un shiney, elle ? Boh… La boule de poils resta perplexe, mais elle n’était pas voyante donc elle ne pouvait pas savoir. Et si Cath le disait, c’était que ça devait en être ainsi. Mais, attendez… Il a bien parlé d’œufs, là ? Puff sera maman ? Et de jumeaux en plus ?! C’est impossible, elle était trop jeune voyons ! Et puis si elle était une maman star, elle devrait abandonner la chanson pour s’occuper de ses petits…

L’étreinte qu’elle offrait à la peluche se stoppa nette et la Rondoudou s’assit par terre, dépitée. Elle commença à tracer des traits sans signification dans la boue, la mine boudeuse. Peut-être qu’elle ferait mieux de rentrer à la maison, comme ça elle n’aurait pas à arrêter sa fulgurante carrière vu qu’elle n’aurait jamais commencé. Et puis là-bas, elle trouverait certainement un charmant pokémon qui accomplirait son destin. Mais à présent, elle devait arrêter de rêver…
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MessageSujet: Re: Quand on est une star, on ne compte pas ses fans [PV Rivu et Giovanni]   Quand on est une star, on ne compte pas ses fans [PV Rivu et Giovanni] EmptyJeu 23 Juin 2011 - 15:10
Vu la trogne que tirait Puff, et son air déprimé, Cath se dit qu'il avait du mettre les pieds dans le plat quelque part. Puisque pour le coup j'ai pas grand chose à dire, je vais raconter ce qu'il s'imagine, et ça vaut son pesant de cacahuète. Il s'imagina un passé de grande star hollywoodienne et bien malheureuse à souhait, et peut-être éventuellement déjà des choses de l'acabit de ce qu'il venait de dire... ?

Quant à Rivu, qui était ravi et écoutait la mère de l'enfant (eh oui, y en a pas beaucoup des gens à qui on peut raconter sa vie et que ça intéresse), il acquiesça gentiment à la proposition de lui faire visiter et expliqua grosso modo son job du moment, le plus naturellement du monde :

« Oh, peut-être qu'ils se connaissent, allez savoir ? Je suis parti assez tôt dans la police, donc je ne connais pas très bien leurs amis... Oh pardon ! Il va y avoir beaucoup de festivités bientôt, vous le savez mieux que moi, et il va falloir que je coordonne les équipes dans la ville pour éviter les débordements, donc en effet... Si vous pouviez aussi, mais je vous en demande peut-être trop et pardonnez moi, me montrer les endroits susceptibles d'avoir besoin de notre aide ? »

Rester poli, et s'excuser tout le temps pour rien : ce cher Rivu. Et à l'inverse, Cath, pendant ce temps, paniquait – il réfléchit à demander à son maître de l'aide, mais lui il était clairement en train de draguer (pour un pokémon c'est ça, pour une personne normale c'est une manière de faire connaissance.... ou un flirt tellement peu audacieux que c'en est effrayant, pour moi c'est juste qu'il arrive pas à décrocher quand il parle à quelqu'un). Donc... Il réfléchit, et entreprit de dire la vérité et de s'attirer les foudres de Puff au passage :

« Non mais vous savez, maintenant je suis pas forcément très doué pour prédire l'avenir, j'm'étais inventé ça comme hobby et ça c'est réalisé deux trois fois, alors vous inquiétez pas ce que vous craignez ne se produira certainement pas ! »

Du reste, les seules prédictions qu'il avait formulé et qui avaient été réalisées, était dans un état de transe – et là c'était pas le cas du tout. Mais, il choisit quand même de se rattraper un peu, s'imaginant au sujet de Puff que :
Elle était née dans une région pauvre en verdure et en eau, que tout son clan était mort de soif, que tous les pokémons et les humains avaient été méchants et que seul son amouuur de a musique lui avait permis de survivre, que le showbiz c'était pas si beau et qu'elle avait du cirer les pompes d'un Mr Mime véreux et vilain, qu'un Grodoudou shiney lui en avait mis plein la vue et influencée mais ensuite rejetée en lui sortant que son talent était risible, que comme tous les rondoudous tout le monde s'endormait....

N'importe quoi, donc.

« Mais je suis sûr d'une chose : vous avez un talent inné pour la musique, et vous allez devenir une très grande star si vous allez au bout de vos rêves, rien ne vous arrêtera ! Ca, je le sais, et c'est pas une science bizarre... Moi j'ai toujours rêvé d'être quelqu'un de spécial, alors c'est pour ça que j'ai inventé cette histoire d'astrologie, vous m'en voulez... pas trop ? »
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MessageSujet: Re: Quand on est une star, on ne compte pas ses fans [PV Rivu et Giovanni]   Quand on est une star, on ne compte pas ses fans [PV Rivu et Giovanni] EmptyJeu 23 Juin 2011 - 16:27
Info : CE POSTE EST A PRENDRE AU MILLIÈME DEGRÉ ! Il est totalement dérisoire ! je me suis bien éclaté à le faire, n'y voyez rien de sérieux ...



Il y avait des jours avec, et il y avait des jours sans.

L'homme qui marchait en t-shirt rosâtre délavé où était écrit "Pokemons are my friends", avec un maillot de bain short rose avec des croques de la même couleur dans les rues sous la pluie avait fini par arrêter de compter les jours "sans" qu'il vivait... trop nombreux à recenser. Et dire qu'il y avait un temps, il se permettait de partir pendant trois mois dans un pays étranger tout soleil histoire de bronzer, de manger, d'avoir une philosophie de vie "Carpe Diem", loin de tous les soucis qui le liaient à son travail et à sa vie de famille...

Désormais ce n'était plus possible... Pas avec ces satanés terroristes qui monopolisaient toutes ses forces. Pas avec Chocolate et Silver, à qui il dédiait toute son attention, les surveillant avec ses agents Rockets du mieux qu'ils pouvaient...

Et les rares fois où il se décidait à aller dans un lieu de détente, tournaient au drame... comme le casino de Doublonville, pour ne citer que lui. Et aussi, ce jour-là... où il avait décidé d'aller tranquillement à la plage, la météo s'annonçant bonne pour toute la journée... et les jours précédents ayant été d'une chaleur à la limite du supportable annonçaient une journée avec de hautes températures... Sauf que Sakaki avait oublié que la météorologie était une science qui indiquait le temps qu'il devrait faire...

*Flash Back*


Par conséquent, le matin, il avait préparé ses affaires pour aller à la plage ouverte de la ville de Carmin-sur-mer, s'était laissé poussé un début de barbe depuis quelques jours et s'était coiffé d'une façon dite jeunot avec un gel qui résistait à l'eau... il savait les agents Jenny pitoyablement inefficaces, donc avec cette dégaine qui ne lui ressemblait pas le moins du monde et le rendait totalement donc méconnaissable, il n'avait aucune chance de se faire reconnaître... De plus, il avait même mis des lentilles qui lui donnaient des yeux azurs pour ne pas qu'on reconnaisse ses iris semblables à ceux de son Persian, histoire de vraiment assurer son anonymat.

Cerise sur le gâteau, il avait même prévu tout un second plan au-cas-où on le reconnaîtrait. Une voiture banalisée serait garée près de au parking de la plage, prête à agir si la fuite deviendrait nécessaire avec un plan "exit" sécurisé, étudié selon la ronde que faisaient les agents de police.

Tout avait été donc minutieusement préparé pour que la journée se déroule bien.

Et comme d'habitude, le mafiosi avait insisté pour aller seul, détestant absolument d' être dépendant de quelqu'un...

Sauf que voilà...


Arrivé à la plage, il alla dans les cabines mises à disposition afin de se changer (et non Gio n'est pas un exhibitionniste contrairement à certains et certainEUHS), puis il était aller s'installer avec sa chaise longue tranquillement sur le sable où au moins vingt personnes se trouvaient.

Le soleil, le bronzage, le martini en main avec glaçons, les beaux pototins qui se dandinaient au volley ball devant lui... voilà une notion de vacances qui lui avaient longtemps échappé... tout amenait à la détente absolue... même... à une trop grande détente absolue... assommé par le soleil et ses infrarouges, ses précédentes nuits blanches dû au travail et peut-être le litre de whiskey qu'il avait vidé avec son petit martini, Sakaki sentit rapidement ses paupières lourdes... et s'endormit avant même avoir eu le temps de se rendre compte que la fatigue lui tombait vilainement dessus pour s'enfoncer dans un monde qui lui appartenait pleinement... mais dont il ne contrôlait rien : Son subconscient...

Les choses dont il rêvait mais dont il n'avait pas conscience étaient assez désordonnées, et totalement dépourvues de logique... Il était dans un endroit totalement noir, mais avait une vision omnisciente de ce qui se passait... tout en étant dans son propre corps... Sakaki avait porté la main à ses cheveux, comme pour se recoiffer... mais dès l'instant où sa main toucha sa chevelure brune, ses cheveux tombèrent en une seule masse compacte qui s'échappa... il lui courut après, mais un cri strident aigu, perçant, le fit se retourner... c'était son frère, habillé d'un pyjama rose avec des coeurs, possédant une vraie tête de Rapasdépic qui se fichait de lui... Puis détourna la tête, pour aller picorer la nourriture que Nephtys tenait en sa main... Alors qu'il poursuivait sa course avec ses cheveux, un gros oeil bleu cyan dans un monocle lui barra le chemin en apparaissant de nulle part pour lui dire que les lois quantiques échappaient aux pokémons légendaires mais que la tartine finissait toujours par retomber sur la face du beurre... et l'oeil disparut... mais un poulpe à perruque rouge pêtant prit sa place et lui tendait une photo de lui jeune, avec un stylo... il avait par conséquent signer un autographe à cet animal marin et repartit à sa chasse capillaire... mais la créature des mers n'était pas de cet avis... Elle l'avait enlacé de ses grosses tentacules pour lui faire un bisou avec le seul orifice qu'elle possédait...

***

Ouvrant un oeil, totalement vitré, Giovanni poussa un soupir de soulagement en se rendant compte que tout cela n'avait été qu'un rêve. Bon sang... l'alcool n'aidait pas aux bons rêves apparemment.. Poussant un second soupir, il referma les yeux en espérant pouvoir se rattraper avec un rêve on ne peut plus agréable, du style, lui, conquérant de l'univers... mais un frisson parcourut l'ensemble de son corps... à nouveau, ses yeux se rouvrirent pour observer le ciel, désormais rempli de nuages menaçants grisâtres... puis des fines gouttes tombèrent sur son visage... plus personne ne se trouvait sur la plage... Mince....

Rangeant ses affaires à vitesse grand V, le mafiosi accourut à la cabine pour se changer... mais lorsqu'il voulut pénétrer à l'intérieur, la porte fit résistance... c'était fermé. ... Bon... il n'avait qu'à rentrer en maillot de bain, une voiture était postée exprès pour lui de toute manière... Sur cette pensée, le cadet Bootleg se dirigea vers le parking...
...

Parking désertément vide...

les saligauds... leur arrêt de mort était signé... les sourcils froncés, le pokémafieux tenta de se rappeler QUI diable avait la responsabilité de son évacuation en cas de soucis... un nom lui revint rapidement : Kojiro... James...
...
qui d'ici quelques semaines serait envoyé pour la capture de Mewtwo dans une mission suicide avec des probabilités de survie frisant les négatifs...

Jurant des insultes dignes de Rayleigh, Gio' se dit qu'il n'avait qu'à se changer à l'extérieur, de toute manière la plage était aussi déserte que le parking... Aussi, il enleva rapidement son vêtement pour la natation (je ne détaillerai pas cette scène pour la bienséance collective) puis entreprit de prendre le short qu'il avait dans un sac plastique... mais au moment où sa nudité était totale, et qu'il avait le bras tendu vers le sac, un violent coup de vent vint, avec de la pluie et fit virevolter le sac plastique avec le pantalon court pour le heurter violemment à des rochers et le noyer dans la mer qui commençait à se déchaîner...

...

Damnation.

Une mine désemparée, une colère contrôlée, le mafiosi poussa un soupir hautement exaspéré... Booon... cela ne pouvait pas être pire...

"Un deuuux trois, tourneeuuh tourneuuuh toiiii"...

Des voix d'enfants résonnèrent... une sortie scolaire ??... décidément, ça pouvait toujours être pire...

C'était dans ses moments là que le quadragénaire se rendait compte que malgré les années avançant, il était encore capable de certaines prouesses physiques...

En à peine un quart de secondes, il avait sprinté et sauté derrière un stand fermé dû au mauvais temps qui servait de local au marchand de glaces du coin. Les enfants passèrent accompagnés de leur maîtresse sans rien remarquer de ce qui aurait pu être le scandale du siècle... Et, chance ultime se présentant à lui, il se trouvait que le gérant du stand en question avait laissé certaines de ses affaires sécher au-dehors... Forcément, elles étaient encore un peu humides mais cela n'avait aucune importance...

Sans regarder les vêtements qu'il enfilait, Sakaki se dépêcha de les revêtir, et de prendre les croques qu'il y avait... et surtout, de regagner la route qui le conduirait à la ville.

***Fin du FlashBack***


S'ensuivit de cette terrible expérience une longue marche esseulée où le mafiosi avait les mains dans les poches, pensif au genre de punitions qu'il pourrait éventuellement infliger à ce "James"... La mission suicide avait trop d'importance pour risquer d'être gâchée par un incapable pareil... Peut-être devrait-il le faire travailler gratuitement pendant plusieurs années consécutives... Ou l'envoyer faire un rapport du nombre de cactus se trouvant dans le désert pour un sondage rocket... l'andouille avait le profil pour y croire sans soupçonner que sans eau à disposition, il en mourrait certainement...

Enfin, le destin ne voulut apparemment pas que le pokémafieux se concentre trop sur le châtiment du plus célèbre Rocket, car une voix le tirailla violemment de ces funestes pensées...

Il semblait la connaître... mais peinait à mettre un nom sur cette intonation...

Moi j'ai toujours rêvé d'être quelqu'un de spécial, alors c'est pour ça que j'ai inventé cette histoire d'astrologie, vous m'en voulez... pas trop ? »

Cette voix mécanique... qui grésille...

L'objet contre lequel il s'était autrefois fracassé le crâne...

... Le chat de ce Rivu... Esti. Le collègue de Nancy. L'officier de Warren Vidic. Le policier qui semblait pourtant du côté Rocket... Damnation... Il ne fallait pas qu'il le voie ainsi... dans cet état... enfin. peut-être ne le reconnaîtrait-il pas le moins du monde... Quoi que...

Préférant ne pas encourir le risque, le Pokémafieux se dépêcha de changer de trottoir et de marcher d'un pas pressé, tentant de camoufler discrètement son visage avec le dos de sa main comme s'il était un passant extrêmement concentré...

L'opération aurait pu réussir...

Aurait pu...

Car au moment-même où Sakaki était plus ou moins en face du policier, de la charmante dame avec qui il conversait et les Pokémons qui les accompagnait, une lambourguini jaune passa et freina brusquement dans un dérapage contrôlé.

"GIGII ! On t'a cherché partout !!!!!! On était monstre inquiets et terr... Mais... mais c'est du ROSE que tu portes !!"

Spoiler:

Nancy Houghton. Dans toute sa splendeur. La poulpausurus était sortie de la voiture, un sourire malicieux affiché sur son visage et avait prié au chauffeur de rappeler les sbires lancés à la recherche du Boss... Malgré les éventuelles protestations du concerné...

Le Pokémafieux affichait une mine hautement irritée et tentait tant bien que mal de faire comprendre à Nancy d'être on ne peut plus discrète en montrant d'un léger signe qui se trouvait en face du trottoir... Très mauvaise Idée. Cette dernière s'offusqua, ses joues devinrent une pâle imitation de sa couleur de cheveux dès qu'elle eut le gentil bisounours dans son champ de vision...

"Rivu... Esti.... il ose t'espionner, TOI !"

Saisissant le bras du quadragénaire qui tenta de se débattre mais abandonna de peur qu'il violente Nancy et ne fasse qu'aggraver la situation, la rouquine se dirigea vers son collègue tout en maugréant. Une fois suffisamment proche, elle poussa la gent dame qui parlait avec Rivu, puis mit ses mains sur ses anches, et aborda un air exagérément colérique.

"On avait des directives claires, JE SUIS, MOI responsable de la surveillance de Gigi"

En disant le mot "Gigi", sa tonalité s'était adoucie telle une parfaite fangirl, et elle montra du doigt le concerné.

"Okay ? Alors, qu'est-ce que ta boule de poils capricieuse et toi faites ici !? Et c'est qui elle, ta collègue ???! "

Le mafiosi, de son côté, grimaçait et abordait une expression faciale qui allait au-delà de l'irritation : le désespoir....

Il ne savait quoi faire...

D'une part, il y avait Rivu qui devait ne rien comprendre à la situation... mais qui n'allait tarder à réagir... de l'autre côté, Nancy, totalement euphorique, exagérant la situation sans doute pour l'impressionner lui, et enfin, il y avait une témoin oculaire qui n'avait rien à voir à la situation mais qui ne DEVAIT pas en savoir plus... Que faire...
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MessageSujet: Re: Quand on est une star, on ne compte pas ses fans [PV Rivu et Giovanni]   Quand on est une star, on ne compte pas ses fans [PV Rivu et Giovanni] EmptyJeu 14 Juil 2011 - 20:54
S’il avait accepté sa proposition de lui faire visiter Carmin sur mer, c’est que sa compagnie ne devait pas lui déranger plus que tant. Dès qu’ils passaient devant un bâtiment ayant une fonction spéciale dans la ville, la jeune femme lui indiquait son rôle pour que Rivu puisse se repérer s’il venait à se perdre. Mais alors qu’ils se baladaient tranquillement, une situation des plus étranges leur tomba dessus. La mère se retrouva écartée du policier tandis qu’une rouquine prit sa place pour faire la morale à, visiblement, son collègue. Lynn préféra s’éloigner encore un peu au cas où ça dégénérait. Elle se demandait qui était se fameux “Gigi“. Avec un nom ou un surnom pareil, il ne devait pas être du coin, ou avec des origines étrangères.

En écoutant la conversation et en voyant les gestes de la nouvelle venue, elle comprit bien vite qui était ce mystérieux inconnu. Heu, attendez. Le Gigi à protéger, c’était ce touriste à tongues ? Mais… Normalement, ce n’était pas les personnes importantes, qu’il fallait protéger ? Pourquoi la police s’embarrasserait-elle d’un vacancier… Habillé en rose, qui plus est. D’ailleurs, les politiciens ou hommes d’affaire portaient d’habitude des habits plus classes que ça. Et même si cet individu cherchait à se déguiser, les gens ayant un haut rang ne perdraient pas leur temps à s’habiller de la sorte. En définitive, ce Gigi ne pouvait pas être quelqu’un de sérieux.

Pourtant, il semblait dépassé. Ce n’étaient peut-être pas des vacances comme il s’imaginait. En même temps, cette ville était certainement plus réputée pour sa mer et son arène que pour ses policiers étranges… Mais je m’égare.

Ne sachant trop comment réagir, la mère se dit qu’il valait mieux disposer.

« Heu, je vois que vous êtes occupés alors je ne veux pas vous déranger plus longtemps. Je vais chercher mon fils, mais si vous avez encore besoin de moi, n’hésitez pas à m’appeler. »

Et sur ces paroles elle ne tarda pas à reprendre le chemin du retour, où d’ailleurs le Motisma essayait de réconforter le boule de poils roses.

« Non mais vous savez, maintenant je suis pas forcément très doué pour prédire l'avenir, j'm'étais inventé ça comme hobby et ça c'est réalisé deux trois fois, alors vous inquiétez pas ce que vous craignez ne se produira certainement pas ! »

Bah ? Il avait menti ? Pourquoi faire ? Puff ne prétendait pas être chanteuse, elle ! Et puis si c’était une tentative pour lui faire plaisir, c’était raté. Cependant, il tenta de rattraper le coup comme il put en assurant que la Rondoudou avait une grande chance de réussir dans l’univers de la musique avant d’expliquer pourquoi il avait agi de la sorte.

« … Moi j'ai toujours rêvé d'être quelqu'un de spécial, alors c'est pour ça que j'ai inventé cette histoire d'astrologie, vous m'en voulez… pas trop ? »

Lui aussi avait un rêve ? La boule frisottée se releva et s’ébroua pour enlever la terre qui s’était déposée sur son pelage et s’approcha de Cath en levant les pattes. Arrivée assez près, elle le saisit et le serra fort contre elle pour lui faire un câlin, tout en le balançant de gauche à droite avec des petits « dou » expressifs. S’il avait fait ça pour s’approcher un peu plus de ce à quoi il tend (ça se dit, ça ? C’est étrange…), alors Puff ne lui en voulait pas du tout. Et puis théoriquement, il n’avait rien fait de mal, et c’était à la petite chanteuse de se méfier pour ne pas être piégée. Elle savait à présent qu’elle ne devrait plus croire tout ce qu’on lui disait, surtout concernant le futur, mais plutôt écouter son cœur et avancer sans se préoccuper de l’avenir (comme c’est pouetique).

Cependant, l’arrivée de la maman du petit Izak mit un terme à l’étreinte qu’offrait la chanteuse au chat robotisé. Elle prononça quelques mots à son fils dans cette langue bien connue des humains et lui prit la main pour l’emmener avec elle. L’enfant se débattit et Puff s’approcha de lui pour lui faire également un câlin, en guise de remerciement pour le parapluie qu’il avait tenu pendant que Cath faisait son tour avec la voyance.
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MessageSujet: Re: Quand on est une star, on ne compte pas ses fans [PV Rivu et Giovanni]   Quand on est une star, on ne compte pas ses fans [PV Rivu et Giovanni] EmptySam 16 Juil 2011 - 10:25
Beaucoup de choses se passèrent en si peu de temps que Rivu ne comprit strictement rien à la situation. Caith non plus, d'ailleurs.

Récapitulons : Rivu était tranquillement en train de draguer – ah, on me fait signe dans l'oreillette que non- une jolie maman, de préparer son travail du soir en découvrant un peu mieux la ville grâce à son aide, quand soudainement Nancy, l'un de ses agents qui étaient chargés de faire la liaison entre la Team Rocket et la police concernant les affaires et informations sur la Team Quetzacoalt, venait de débarquer de nulle part, en lui sautant dessus et le traitant de tous les noms. D'autre part, Giovanni lui-même, déguisé de façon ridicule comme à son habitude, avait lui aussi surgi de nulle part. Et en gros, il se faisait insulter par son subordonné. Bon sang d'Arceus, la subordination et l'obéissance n'était pas quelque chose que beaucoup respectaient dans ses rangs, et en plus.... Mais voilà qu'elle venait l'enquiquiner à mort ! Et surtout, la pauvre Lynn était mine de rien en danger.

Lui dire la vérité serait possible, et sans être accusé d'être corrompu, ce n'était pas comme le policier n'avait jamais réfléchi aux implications de la collaboration avec la Team Rocket. Il y avait des raisons, et elles étaient hautement valables, et on ne parlait pas des relations familiales. Mais ceux-la risquaient de la prendre en cible après, et ça, c'était nettement moins envisageable. Fort heureusement, Lynn prit peur et indiqua à Rivu qu'elle reprenait son fils et rentrait chez elle, s'il avait besoin d'elle il savait où la trouver – il acquiesça et la remercia, après avoir glissé à Nancy d'attendre quelques secondes.

« Ce fut un plaisir de vous rencontrer Madame, prenez soin de vous et votre fils ! »


Incroyable, mais oui, ça n'avait rien de charmeur. Caith comprenait encore moins : après avoir fait ses excuses à Puff, celle-ci, sans un mot s'était avancée vers lui et... lui faisait un câlin de la mort qui tue ?! Mais c'était incroyable d'un autre pokémon, il avait tellement l'habitude des humains qui le câlinaient et surtout des jeunes femmes qui lui sautaient dessus en criant des trucs incompréhensibles genre « oh le poupounet le poupounet le chaton mimi comment il va le chaton », et je passe du neuneu online.... Du coup, de pas entendre crier à son oreille surprit beaucoup le chat qui se mit à gigoter dans tous les sens, perturbé aussi par les petits « dous » !

Jusqu'à ce que la maman arrive pour récupérer son petit, que Puff lui rende le parapluie... Et que Caith aperçoit ce qui se tramait à fond. Il hérissa tout de suite les poils et se mit à siffler... à force de se prendre pour un chat, Motisma finissait par en avoir les caractéristiques ! Enfin, Puff ne devait pas trop comprendre ce qui se tramait, aussi Cath lui désigna t'il la petite troupe au loin, ennuyé :

« Tiss.... »
(Désolé, mon pote a quelques problèmes on dirait, ça vous embêterai de me filer un coup de patte si ils s'en prennent à lui ?)


A ce moment-là, Rivu, qui suivait des yeux Lynn avec un sourire gentil mais qui, pour n'importe qui d'autre, aurait paru intéressé, constata qu'elle venait de disparaître avec son fils dans les rues... Et cette fois-ci, se tourna lentement vers Nancy, dans le but de l'engueuler. Difficile. Elle avait pris la main, et du coup, il fut forcé de reculer en levant les paumes devant lui pour lui faire signe de se calmer :

« D'abord, c'est une simple coïncidence que je me sois trouvé au même endroit que ce monsieur. Ensuite quand bien même ce ne serait pas le cas, si je m'étais déplacé en personne, j'aurais eu des raisons pour et – par pitié, calmez vous !! Je vous jure que ce n'est rien, allez, tenez, du calme, c'est pour vous- »

Et là, Rivu, qui connaissait décidément trop de femmes par rapport à sa capacité de calme par rapport à eux (pour vous dire, il avait réussi à se faire avoir un jour en buvant un thé, à l'étranger, avec une superbe créature qui lui avait collé un somnifère dedans alors qu'il était sensé procéder à une arrestation quelques heures plus tard.... Histoire qui s'était soldée en intervention des forces d'élites) ; ce même Rivu, commit une grossière erreur. Il avait acheté pour son ancienne coéquipière, Tina, internée depuis plusieurs années, un bijou qu'il tenait dans une boîte pour sa prochaine visite, il paraissait que c'était un bon moyen de se faire pardonner des femmes.
Et là, par réflexe, et aussi parce que la paie de monsieur lui permettait au moins d'en acheter un joli par mois, il sortit une bague incrustée de plusieurs diamants dans un écrin, pour calmer Nancy. Il n'avait absolument pas prévu de lui offrir ça.

De panique, Rivu lança alors un regard affolé à Giovanni, l'air de dire « aide-moi ! » et lança du tac au tac, pour le mettre lui aussi dedans sans en avoir l'air : « Au fait, ça se passe bien avec Nancy, il n'y a pas trop de soucis pour v.... »

Et Cath, de loin, vit le geste. Et se tapa le museau dans sa patte droite, l'air désespéré, avant de lancer à voix haute robotisée : « Hé, Toutou, t'es vraiment bête hein ! » Recevant un regard de tueur de la part de son maître, il opta pour se préoccuper de Puff à nouveau... et sourit de toutes ses babines. « A mon avis, d'ici peu de temps, ils vont vouloir se taper dessus. Qu'est-ce que vous diriez de les calmer un peu avec une chanson ? Au moins deux d'entre eux sont mélomanes, ils apprécieront beaucoup ! »
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MessageSujet: Re: Quand on est une star, on ne compte pas ses fans [PV Rivu et Giovanni]   Quand on est une star, on ne compte pas ses fans [PV Rivu et Giovanni] EmptyJeu 18 Avr 2013 - 14:55

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MessageSujet: Re: Quand on est une star, on ne compte pas ses fans [PV Rivu et Giovanni]   Quand on est une star, on ne compte pas ses fans [PV Rivu et Giovanni] Empty
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