Pokémon Génétiquement Modifié.

Maître du jeu Nombre de messages : 1062

Avant de commencer ce sujet, je vous propose un petit cours d’histoire. Qui en se monde ne connait pas le grand et puissant Red qui il y a environ onze ans à mis fin au agissement de la Team Rocket ! Bien entendu, tout le monde la connait ! Cette légende vivante est un symbole d’espoir dans se monde qui est de nouveau plonger dans le chaos par la Team Quetzacoalt et le retour au pouvoir de Giovanni Sakaki. Mais ce qui nous intéresse le plus dans tous ça, c’est un événement qui a eu lieu dans la ville de Céladopole. Souvenez-vous, c’est dans cette ville que le maître des maîtres à fait la rencontre de son Evoli, aujourd’hui connu sous le nom de Mentali. C’est bon vous me suivez ? Bien, dans se cas je continu.

D’après plusieurs témoignages le petit renard avait subis une modification génétique. Ces modifications n’ont rien à voir avec se que l’on peut lire dans les livres du genre : rayon gama. Cependant, d’après Erika la championne de Céladopole, ainsi que le Léo inventeur du système de stockage et Aldo du conseil des quatre, la petite créature pouvait évoluer et revenir sous sa forme initiale. Bref, de quoi faire rêver plus d’une personne….

C’est justement a partir de là, que tout commence pour nous ! Un groupe de scientifique, du nom de « Franck en Stein », on reprit les travaux de la Team Rocket sur les modifications génétiques que l’on peut apporter à un Pokémon. C’est sur un groupe de Ptitard que les premières expérimentations ont étaient mener. Ayant réussi à lui apprendre une attaque Poinglace, qui ne peut apprendre qu’en évoluant en Tetarte, le groupe de scientifique poussa l’expérimentation encore plus loin !

Ce fut le champion d’Acajou qui fit la découverte du laboratoire dans un coin reculer du Lac Courage. Il fut surpris de voir près de quinze espèces de Pokémon différentes dont trois originaires de Samibato. Il était facile pour lui de conclure que toute expériences étaient plus que récente. Sur une table se trouvait un carton remplis de CopainBall avec dessus une étique. Chacune d’entre elle correspondait bien à un des Pokémon présent. Après avoir découvert cela, il se servit de ses propres Pokémon pour détruire les lieux et avec l’aide de la pension d’Irisia organisa une distribution.

Il ne fallut qu’un mois, pour les éleveurs de la pension de redonner goût à la vie à chacun de ses Pokémons, mais le plus dur était à venir maintenant. En effet, après avoir fait de la pub sur plusieurs réseaux médiatiques « le Jour J » était enfin là. Différents dresseurs allaient recevoir une de ses splendides créatures, pour cela, un jeu de loterie fut mis en place. Chacun leur tours, les dresseurs devrons tourner une sphère dans lequel se trouvait plusieurs billes à l’effigie d’un des Pokémons Génétiquement Modifié.

- Indiquer comment vous avez pris connaissance de cette distribution.
- Montre les sentiments de ton personnage sur le fait d’avoir fait subir des expériences à des Pokémon.
- La sphère de loto vous donne le Pokémon obtenus lors de l’inscription
- Chaque Pokémon se trouve dans une Copain Ball fournis.
- Enfin, vous devez faire un minimum de 30 lignes.

Invité

« Bienvenue dans la famille Nanmeouie»
...

Une journée de repos à la maison me fait le plus grand bien. Je suis dans le salon devant la télé avec Azurill sur les genoux. Je lui frotte doucement la tête, n'ayant pas d'autres idées d'occupation x ou y. Je réfléchis simplement à ce que va être ma prochaine destination et je me dis alors que l'arène de Rosalia dois sans doute en être une bonne. Il n'y a pas grand-chose a regard à cette heure, si ce n'est une rediffusion de combats et autre concours. Au moins cela a le mérite de faire passer le temps. J'ai limite l'impression d'être un robot bloqué en mode zappage de chaine. Enfin c'est le cas jusqu'à ce que je compte sur la chaine d'information principale. Comment ne pas réagir devant une telle annonce ? Après tout, ce n'est pas chaque jour que la journaliste annonce une offre de pokemons par la pension d'Irisia. Du moins, c'est un cas assez particulier dans son genre, étant donné que les pokemons ainsi offerts ne sont pas de simple Pokémons sauvage capturé depuis peu, ou bien encore élever dans la dite pension, mais des Pokémons qui ont subi des expériences visant à modifier certaines choses dans leurs gènes, ou un truc dans le genre. La biologie n'est pas vraiment un domaine que je maitrise donc j'ai un peu de mal à tout comprendre.

Franchement comment des personnes un minimum sensés peuvent ne serait-ce qu'imaginer faire ça ? Les pokemons sont au même titre que les humains des êtres vivants. Ils vivent en famille, ont des parents et des frères et soeurs. Personne, qu'importe son nom, son rang ou que sais-je encore ne peut avoir le droit d'agir ainsi, sans devoir craindre un retour de bâton fort peu plaisant. C'est d'ailleurs ce qui semble être arrivé et c'est tant mieux. Peut-être qu'ils comprendront alors les erreurs qu'ils ont commises à faire ce genre d'activités. La prochaine fois les scientifiques penserons à autre chose et mettrons leurs talents aux services des autres, pas uniquement pour leurs biens personnels. Nous verrons bien si le temps changera ou non leurs mentalités, mais pour l'heure leurs comportements me dégoute et je croise les doigts, pour que les pauvres Pokémons qui on était victime de cette folie puisse passer à autre chose et être heureux. C'est d'ailleurs dans ce but que je vais me rendre au lieu donné pour cette tombola. En tant qu'éleveur c'est la moindre des choses je pense, que de vouloir également adopter l'un des Pokémons pour lui redonner joie de vivre. Je suis certain que mes poké-amis actuels sont du même avis. Direction Irisia.

Après le voyage qui fut plus rapide qu’en temps normal, il faut dire que pour une fois la mer n’est pas prise de colère, chose qui a pu permettre au bateau de faire plus rapidement le trajet entre Oliville et Irisia. Une fois au quai de la bonne ile, je descends pour revenir enfin sur le plancher des Ecremeuh, pour reprendre l’expression qu’utilisent certaines personnes. La pension n’est pas très éloignée, ce qui va être pratique pour un gain de temps à m’y rendre. Le temps semble ne pas vouloir être d’une bonne rapidité, du moins c’est l’impression que me donne ma promenade en direction de la fameuse pension. Je ne suis pas le seul sur le chemin et je n’en suis pas surpris. Un grand nombre de personne est présente pour avoir la chance de faire comme moi, à savoir rendre service à un Pokémons au hasard. Une fois sur place la file d’attente est assez conséquente, mais je sais être patient, aussi j’attends en discutant avec d’autres personnes. Une demi-heure passe et c’est enfin mon tour. Je m’avance vers une jeune éleveuse toute souriante et l’écoute avec attention.

Bonjour et bienvenue à notre jeu. Les règles sont assez simples. Vous voyez cet objet à ma droite ? Il vous suffit de simplement tourné la manivelle sur le côté et d’attendre qu’une des sphères tombe. Ensuite, une fois que vous l’avez en main, il ne vous reste plus qu’à aller récupérer votre Pokémon là-bas. Elle indique alors une sorte de stand, tenu par une infirmière Joëlle à quelques mètres.

Merci bien mademoiselle. J’espère que la chance sera de mon côté pour une fois. De toute façon l’ensemble des pokemons présent sont tous plus mignon les uns que les autres.

Je dresse une main en direction de la manivelle et fait tourner l'ensemble rapidement. Durant la rotation de l'objet, l'ensemble des mini-sphères se percute encore et encore. La machine finies par redevenir immobile et l'une des fameuses sphères tombe en direction de ma main et je l'attrape avec un petit sourire. Un clin d'oeil à l'éleveuse et je vais vers l'infirmière. Le Pokémon indique sur l'objet que j'ai en main ne me dit rien. Sans doute un de deux qui se trouve uniquement sur l'archipel Samibato. C'est d'ailleurs ce que me confirme la miss Joëlle en m'annonçant que je viens de devenir l'heureux éleveur d'un Nanmeouie. Elle m'offre alors une pokeball bien spéciale pour l'occasion et en plus, quelques conseils pour prendre soin de ce petit bout de chou. Elle finit en me souhaitant bonne chance et après un au revoir, je reprends la route dans le sens inverse, direction la maison familiale à Mauville.

Spoiler:

Ancien membre Nombre de messages : 111 Age : 29

Imaginez que vous deviez casser le bras de quelqu’un. Le gauche ou le droit, pour l’instant, cela n’avait aucunes importances mais disons qu’il fallait vraiment le faire, sinon ça risque d’allait mal… quoique, ça va déjà pas bien, supposons alors que ça va empirer.
Le problème était qu’en réalité, les Libegons sont nettement plus fort physiquement qu’un homme, vous voyez, un moindre faux pas et crac ! Oh pardon monsieur, voulez vous une attelle ? Là était le problème, comment voulez vous faire traîner l’affaire pendant huit bonnes minutes en procèdent par de petites poussées de plus en plus forte aux files des secondes. Lamentons-nous alors ! Pauvre d’elle, même pas assez de muscle dans les bras pour immobiliser cet inconnu en blouse blanche qui venait de faire irruption dans sa chambre d’hôtel… Heureusement qu’elle avait ce dragon sous les bras, me diriez vous. Bon, je trouve personnellement que nous avons suffisamment bavardé ! Un ordre de la maîtresse et le monstre passerait à l’acte. C’était la seule chose à faire, ou la seule issue ! En finir au plus vite, aller hop cassez moi ceci, cassez moi cela et que je retourne me coucher car demain j’ai une dure journée.
D’autre part, (passait à côté sans en parler, serait assimiler Lina à un sauvage barbare assoiffait de sang) elle se demandait pour faire simple, qu’es-ce que cette homme habillé en scientifique, foutait là dans la chambre d’hôtel qu’elle occupait pour son passage à Irisia…
Alors elle promit de ne lui faire aucun mal s’il restait calme et qu’il se mettrait à expliquer calmement la venue de sa visite. Alors au moment où Ina le lâcha, il cria, alors elle lui fit du mal. Point final. Quoique…En tenant son membre cassé l’homme en blanc tendit à la jeune femme une espèce d’enveloppe toute froissée… En voilà des façons ! Et Paf, et paf, elle se saisie de l’enveloppe mystérieuse.
Bon, je pense que c’est le moment de se ronger les ongles, déjà le pauvre infortuné était en réalité un scientifique … Ok mais encore, déjà pourquoi ce (excusez moi du terme) con n’avait pas frappé sur la porte avant d’entrer, comme n’importe qui de civilisé ! Non monsieur jouait les originales, monsieur avait préféré directement pousser la porte avant de s’annoncer. Après faut pas s’étonné de le voir dans cet état. Enfin bref, il était quand même (quand même) porteur d’une bonne nouvelle.
Elle se mit à lire ce qu’il y avait sur le bout de papier, la lecture allait lui donner une bonne raison pour crier « WAAAH » alors, elle cria :

- WAAAH !

Voilà, à présent vous savez tout. Sur tout ce qu’il y avait à savoir sur le pourquoi du comment du WAAAH. Intéressant non ? Ah si, il y avait autre chose, j’explique : il s’avère qu’en réalité, la Team Rocket n’était pas aussi inutile que Lina pouvait penser. Du moins, leurs scientifiques avaient eut la bonne idée de s’amuser avec l’arme la plus puissante que la nature n’ait jamais conçue. À savoir : La génétique. Déjà que les champs de patate génétiquement modifiée prenaient de la place…dans l’assiette, la seconde version serait donc d’améliorer la puissance de feu de ces monstres. Mais c’est que c’est pas con comme idée ! En tout cas ça lui plaisait, elle était contente de savoir que cela pouvait se faire. Puis la curiosité s’empara d’elle un moment ; tant de questions du genre « mais à quoi ça peut ressembler, servir » L’envie d’en voir, non, de posséder un de ces monstres génétiquement modifié, obsédait la jeune femme. Toujours attirer par ce qui brille, miss Juarez s’était déjà habillé pour sortir et ce rendre au lieu de distribution, à savoir cette espèce de pension paumé tenue par le genre de personne que Lina ne peut mais vraiment pas blairer. Pas grave, tant qu’il y a une récompense à la clef non ?

« Enfin, enfin une bonne nouvelle, annonce, expérience ? ça faisait longtemps ! Longtemps que je n’avais plus eut d’occasion de rire sans me faire passer pour une folle. Enfin il m’en faut un ! Oui je le veux, il m’appel, j’en ai besoin. JE VEUX MON PRECIEUX ! »

Et c’est ainsi qu’elle prit la route de la pension en laissant ce pauvre homme massacré par une femelle libegon (sans allusions) à terre.

Sinon, le lieu était aussi merdique que dans son imagination. Y avait cette dose de « Oh non c’est trop triste » , de « Maman j’en veux un aussi » , de « SAUVONS LES PENDAS » et surtout de « comme je bois mon thé » (Bon d’accord, s’était plutôt du Lina le dernier exemple.) Enfin voilà, y avait cette dose d’hypocrisie, vous savez avec ces gens qui font comme si le sort de ces pauvres Pokémons les préoccupait alors qu’en faite il veule juste un monstre pour comblé un vide dans leur équipe, (sur ce coup Lina était franche, blanche comme neige) et aussi cette bande d’écolo mal lavé qui s’apprêtait à pénétrer dans une central nucléaire juste après pour y mettre le feu. Mauvaise idée en passant.
Cela dit, le tour de se présenter arriva enfin et :

- Bonsoir, puis-je vous venir en aide, vous venez pour la distribution…

- Non je viens pour manger du poulet fermier.

- uh…

- C’était de l’ironie.

- haha, bon vous faites tourner la manivelle pour que votre Pokémon soit sélec…

- QUOI UNE LOTTERIE ! QUE MIERDA PASA por… Je ne suis pas là pour joueur à euro millions, d’ailleurs j’en ai pas besoin. Filez moi un bon poké directement je ne veux pas prendre le risque de tomber sur un glandu de première.

- C’est que madame enfin.

- Fermez là un peu que j’enfile un gant pour tourner votre manivelle

Elle n’allait quand même pas prendre le risque de choper une merde en touchant quelque chose que des milliers de gens avant elle avait touchés. Sinon pas la peine de vous dire que la loterie embêter Lina plus que tout. Avec la chance qu’elle a, elle était persuadée qu’elle allait tomber sur un keunotor qui a pour particularité d’avoir la peau lisse (wesh wesh il a la police ! ) ou quelque chose de ce genre. Enfin quand faut y aller, faut y aller, pour vous dire, elle tourna cette stupide manivelle qui lâcha une petite boule coloré avec une inscription bizarre dessus.
Un dernier « Attention vous, si je me ramasse un glandu de premier vous aurez de mes nouvelle » avant de s’en aller récupérer son lot sans même attendre la réponse de son interlocutrice. Bon sang, on aurait dit une petite princesse au marché d’esclave.

Sinon, bonne nouvelle, il n’eut aucuns mort, aucunes explosion ni de voiture qui part en feu dans les minutes à venir. Pourquoi cela ? Il se trouve que miss Juarez tomba sur un Pokémon de type ténèbres bien…bien féroce. Elle était contente d’avoir eu un Absol. Elle allait certainement en faire une bête de combat !
Et un dernier "Oh Oui, je l'ai eu … Mon précieux ! " Pour la route.

Spoiler:

Invité

Maxwell revenait de son combat d'arène à Argenta. Il était un peu secoué et la tête pleine de souvenirs et, pour changer, de questions. Tout cela avait été tellement éprouvant...la suite l'effrayait plus qu'autre chose. Bien qu'il avait conscience d'avoir mûrit pendant une grande partie de son voyage et lors de ses derniers combats, l'impression que les obstacles qui l'attendaient devenaient une obsession. Une enveloppe lui vint directement de Parmanie, probablement de ses parents...ou plutôt de sa mère maintenant. Il n'eut ni l'envie ni le courage de l'ouvrir. Il devinait déjà ce qu'elle contenait. Un mot un peu flou à propose d'un "changement dans la famille" et une demande urgente de rejoindre le foyer familial, accompagné évidemment d'un ticket d'avion pour le trajet prévu. Mais autant une habitude qu'une malédiction, Maxwell détestait que tout se passe comme prévu. C'est pourquoi, suite à l'information d'un ex Fan des Rocket, un gamin messager qu'il avait déjà vu quelque part, le jeune dresseur apprit qu'une distribution d'ancien cobaye était organisée à Irisia. Ça valait au moins le coup d’œil et le jeune garçon avait vraiment besoin de prendre du recul suite à sa dernière confrontation avec ses objectifs, les champions d'arènes. Smoke ne posa même pas de question quand son maître demanda une option "touriste" pour un détour sur Irisia et les environs. Ça lui épargnerait de racheter un autre billet pour aller voir ses parents. Une fois arrivé à la maisonnette, le dresseur constata une foule silencieuse et inquiète quant à l'état des petites créatures. Il était dit que la plupart était des bébés ou de jeunes pokémons qu'on avait modifiés pour apprendre des attaques particulières. Cela lui rappela tout d'un coup son Nosferapti, ancien larbin d'un de ses maniaques mafioso qui si servait d'elle plus en tant que chair à canon que de véritable compagnon. La ball contenant la chauve-souris sembla réagir faiblement à ce flot d'amertume. Le dresseur se souvint qu'une éleveur croisé au bord d'un sentier avait constaté une curieuse façon de voler chez son pokemon. Ses ailes semblaient avoir été déformées pour être plus puissante mais lui donnait beaucoup moins de facilités de vol. On peut considérer ça comme un point commun avec les jeunes loupiots présents. Encore des types qui ne font pas la différences entre compagnons et armes. Sur un fusil, on peut bien changer la culasse ou le chien, le viseur ou la crosse, mais sur un pokemon, on appréhende ses forces et ses faiblesses, on apprend avec lui. C'est pourtant pas si compliqué, si ?
"Monsieur ! Monsieur !"
Un mouvement dans la foule. Maxwell en avait complétement oublié qu'il s'agissait d'une tombola et était complétement dans la lune lors du tirage au sort. L'idée ne lui était même pas venu de jeter un œil à sa bille lors des sélections, mais puisqu’il s'était inscrit, on l'avait rapidement retrouvé. Mais quand même, était-il célèbre au point de se faire reconnaitre de loin ?
Un petit bonhomme potelé au costume jaune canari s'extirpa de la foule avec difficulté en maugréant quelque chose sur le fait que Maxwell préférait rester éloigné du troupeau compact de visiteur.
Le petit monsieur à la moustache imposante et au cheveux roux plaqué sur son crâne, la raie à droite (lui donnant plus l'air d'un panneau de signalisation qu'un hôte sur son 31) reprit son souffle et sortit un petit papier en s'essuyant le front d'un mouchoir.
"Bonjours, vous êtes bien Monsieur...Tonson ?"
Cette façon qu'ont ces gens ont de ne pas vous regarder dans les yeux, en plus pendant qu'ils écorchent votre nom avec la grâce d'un robinet lâché du huitième étage...ravissant...
Le dresseur croisa les bras en tenant les ouvertures de sa veste, et roula des yeux dans un soupire. Une autre ball à sa ceinture s'ouvrit brievement avant de se refermer et de se tortiller dans un étouffement de rire. Voyant que Smoke tentait tant bien que mal de rester à sa place, le jeune homme redirigea son attention vers son interlocuteur. Mais ce type était plus occupé à relire son bout de papier qu'à vérifier si il avait vraiment affaire à la bonne personne. Un maniaque de l'administration...pitié...
"Hum...oui...Thompson, c'est moi. Il y'a un problème ?"
Fit-il, l'air innocent. Après tout, il se sentait un peu comme un gamin qui n'avait pas suivit en classe et espérait bien rattraper tout ça mine de rien. Le petit bonhomme, qui lui rappelait de plus en plus un Excellangue victime d'une vilaine crise de foie, secoua la main d'un air suffisant.
"Oui, oui...Thompson, Tonson..." Manquait plus qu'un "on s'en fiche" et c'était parfait. Vraiment agaçant ce type.
Nouveau pouffement venant du coté de la ceinture du dresseur. L'une des ball se tortilla et semblait se déformait comme une bouche manquant d'éclater de rire. Curieusement, la même frénésie s'empara des autres.
"Je vous demande pardon ? "
Demanda le petit homme, levant enfin les yeux de son papier, découvrant des lunettes en demi lunes fraîchement placée pour la lecture. Celui-ci les rajusta avec une moue quand le jeune homme secoua la tête prestement avec un sourire crispé, les mains écrasant sa ceinture comme si sa vie ne dépendait. En fait il ressemblait plus à un Ludicolo qui sortirait d'une fabrique de peinture.
"Je soussigné, Monsieur Smoutch..."
"PFFF !"
"...blabla...certifie par la presente ne pas être responsable...blabla...en cas de décès, démembrement...blabla"
"Hein ? Mais vous me faite quoi là ?"
"Signez ici, s'il vous plait."
Non il ne lui plaisait pas ! C'était quoi ce charabia administratif ? Une décharge ? Une décharge de quoi ? On n'allait pas lui donner une bombe quand même !?
"De quoi il s'agit en fait ? Et soyez direct, ça commence à bien faire ce manège !"
Ce fut au petit bonhomme de rouler des yeux avant d’ouvrir et de fermer la bouche à répétition, le regard fuyant.
"Nous avons eu quelque problème avec votre lot..."
"Ce n'est pas un vulgaire lot, c'est un pokemon. Alors quoi ? Il a trois bras ? Il parle ? Il lâche des pets coloré ? Je m'en fiche et..."
Le brouhaha de la foule s'était arrêté et tout le monde fixait dans la direction du dresseur, qui lui fixait dans une autre. Son regard fut capté par ce qui s'était passé de l'autre coté de la tombola et ce que visiblement l’organisateur voulait éviter.
On aurait dit qu'un énorme katana s'était abbatu sur les bois et avait tranché net en deux dans le sens de la hauteur la plupart des arbres sur plusieurs dizaines de mètres.
"C'est ça le problème ?"
L'une des ball sur l'estrade s'ouvra en manquant d'éclater pendant qu'un petit éclair vert fusait ici et là, avant de s'enfoncer dans les bois plus loin.
"Ouf, ce n'est finalement pas plus mal, un souci en moins. Alors..."
"Petit, petit ! Revient, je ne te ferai pas de mal. Allez..."
Interloqué, Monsieur Smoutch vit le garçon se diriger vers les bois, claquant dans les mains, accroupit.
"Tranch, tranch ! Tranch !"
Deux grands yeux rouges l'observèrent avec curiosité. Un moment passa avant que les yeux ne disparaissent. Les buissons bougèrent un peu dans tout les sens, quand soudain...
"COUUUUPE !"
"BOUARGH !"
Le petit Coupenotte jaillit comme un diable de sa boite et projeta le dresseur de l'autre coté de la route.
"Coupe coupe coupeuuu notte !"
La petite bête prennait visiblement un grand plaisir à sauter sur le ventre du pauvre Maxwell, complétement K-O. Le petit dragon bondit ainsi plusieurs fois, s'appropriant le chapeau du dresseur de chantonnant joyeusement. Smoutch se precipita, completement affolé.
"Monsieur Toison, monsieur Toison ! C'est terrible ! Vous n'avez pas signé la décharge ! Promettez nous de ne pas porter plainte, je vous en prie !"
"Aaaargh...je le prend...kuf..."
Pardon ?"
Le petit dragon fut vite replacé dans sa ball et le jeune homme se releva en s’époussetant et rajustant son chapeau malmené.
"C'est un compagnon que je cherche, pas un larbin. Alors si ce Coupenotte veut sortir de sa ball, et surtout le peut, c'est tout ce qui m’intéresse. Je ne vais pas le traiter différemment parce qu'il n'est pas comme les autres."
Voyant que le pauvre type ne comprenait pas, le dresseur l'imita lors de la discussion précédente, secouant la main.
"Pokemon, humain, quelle différence ?"
La moustache du bonhomme se tortilla de droite à gauche et ce dernier vint quand même lui serrer la main ravie de ne pas avoir de problème cette fois ci avec la justice.
Très vite, Maxwell partit avec son "lot" dans la main, une petite copain ball trépidante de joie et d'excitation. Soudain il s’arrêta et fixa la partie ravagée de la forêt.
"Attends un peu...c'est toi qui a fait ça ? Lame de Roc il parait ?"
La ball sembla hésiter et hocha doucement de la boule pour confirmer.
"C'est très bien ! Désormais tu te prénommeras Slash ! Bienvenue !"
La ball se trémoussa de bonheur pendant que son dresseur la plaça à sa ceinture, saluant de loin l'équipe visiblement rassurée de la tombola.
"A BIENTOT MONSIEUR TONSURE !"
Les balls jusque là bien calme depuis la dernière écorchure s'ouvrirent en grand, s'en suivit une grande cacophonie:
"PFOUHAHAHA"
"TERRAAAAHAHA TERRAAA !"
"PIIIIIIPIPIPI !"
"GILIK GILIK GILIK !"
S'ajoutant enfin un:
"NOOOOTTE NOTTE NOTTE NOOOOOTTE !"
Maxwell grimaça pendant qu'une lueur meurtriere passa dans son regard, supportant de son mieux le fou rire de son équipe.
"A jamais" Murmura-t-il.

Spoiler:

Invité

[HRP : Post NC – 14 : violence explicite et un peu de sadismeuh, mais rien de bien méchant.]

- Je veux des cookies !

- Madame, ce ne serait pas raisonnable de salir vos précieux écrits avec des miettes de cookies…

- C’est mon affaire ! Donne-moi des cookies !

- Je vais vous les chercher…

Hors contexte, cette discussion peut paraître plus qu’étrange. Qui peut bien demander des cookies d’une manière aussi peu… délicate ? mature ? sérieuse ? Nous nous trouvions à Safrania, dans un des bureaux de la Sylph SARL, en direct avec la patronne victime d’une crise de gaminerie et de son fidèle majordome Alfred, dont le taux de globule rouge ne dépassait pas celui d’un ver en voyant la façon dont il restait calme face à cet ouragan d’Alehandra. La jeune femme était allongée, ou plutôt, vautrée sur son canapé dernier cri et aux capacités relaxantes, feuilletait un livre ancien concernant les légendes oubliées des régions de Kanto et Johto. Désireuse d’obtenir un cookie (caprice de star), elle était en train de se trémousser sur son canapé comme un poisson sorti de l’eau, en chemise et culotte (oui oui dans son bureau), une bouteille d’alcool vide dans la main, le livre vieux d’une centaine d’année dans l’autre. En réalité, elle avait passé la nuit à lire son bouquin et à décortiquer les paroles qui y étaient écrites. Résultat, en presque pyjama sur le canapé de son lieu de travail, assommée par sa gueule de bois et hypnotisée par ses délires dignes d’une femme enceinte (Yuki-chan c’est pour toi), on pouvait comparer la femme la plus puissante de la région à un bivalve échoué sur la plage.

L’horloge sonnait 9 heures 30 du matin, aucun employé de la Sylph n’avait daigné tenter entrer dans le bureau de la patronne, de peur d’être viré ou expédier à l’autre bout de la planète. La jeune femme dans un "Haaaaaaaaaaaaaan" de feignantise se leva de son canapé et posa le livre et la bouteille sur une table placée juste à côté avant d’aller en cuisine chercher ses précieux cookies. Alfred l’accueilli et lui tira une chaise pour l’aider à s’asseoir avant de lui servir son petit déjeuner. Et là vous vous demandez "Mais il y a une cuisine dans son bureau ? " et la réponse est non, du moins, pas au début, mais agacée de voir qu’elle ne pouvait pas dormir dans son bureau sans trouver de cookies au levé, Alehandra avait décidé de construire une cuisine à côté de son bureau, histoire de ne pas être dépaysée de son luxe habituel. Sortant les biscuits du four, il les posa sur une table et les plaça dans une assiette de manière parfaitement rangée avant de placer le plat à côté de sa patronne. Cette dernière lui fit un geste lui indiquant qu’il pouvait repartir avant de le remercier dans un "Merfchi" extrêmement féminin. Alfred était le seul majordome d’Alehanadra qui avait droit à des remerciements, il était le doyen des serviteurs de la jeune femme et le plus proche confident de cette dernière.

Une demi-heure plus tard, tandis qu’Alfred était en train de faire sortir Rapion de sous le canapé avec un balais, Alehandra se dirigea vers la salle de bain, là où l’attendaient ses habits pour la journée. Le majordome précédait toujours sa patronne, il mettait ses habits dans la salle de bain, sachant que plus tard elle y ira pour s’habiller, puis il mettra le journal sur la table devant le canapé avec une tasse de café et son portable à la batterie rechargée et au fond d’écran modifié. La jeune femme suivait également l’emploi du temps qu’elle avait elle-même établit et s’habilla avant de se maquiller et de se coiffer, chose qu’elle faisait tout le temps toute seule, ne supportant pas que ses servantes s’en chargent. Après une bonne heure de préparation, elle sortit enfin de sa salle de bain et saisit au vol son journal avec son portable d’une main et sa tasse de café de l’autre avant d’aller dans son bureau, de consulter son planning, d’insulter les personnes qui n’étaient pas là pour leurs rendez-vous et d’allumer son ordinateur qui lui aussi avait droit à sa ration d’insultes en tout genre. Alfred ouvrit alors les fenêtres du bureau de sa patronne pour aérer l’espace avant de sortir, laissant seule Alehandra qui regardait les articles en vente sur Internet pour renouveler sa garde-robe dont le dressing était plus grand qu’une salle à manger.

Le téléphone se mit alors à sonner, agaçant la dirigeante de la Sylph SARL qui rumina plusieurs minutes avant de décrocher et d’accueillir la personne au bout du fil comme il se doit :

- QUOI !

- Bonjour madame. Une dame souhaite vous rencontrer, il s’agit de Florence Peyounne pour votre rendez-vous de 9h30.

- C’est trop tard il est 11h45 ! Qu’elle repasse plus tard !

- En…Entendu.

L’hôtesse d’accueil n’eut pas le temps de raccrocher que la jeune femme écrasa le téléphone sur la table avant de reprendre son shopping sur la toile. De nombreuses bottes étaient proposées, ainsi que des sacs affreux et des moufles dignes de gants de cuisines. Plongée dans son feuilletage de catalogue virtuel, elle sursauta en entendant le téléphone sonner à nouveau, qu’elle décrocha avec un MERDE !! bien placé pour ensuite le raccrocher encore plus violemment que d’habitude. Alfred arriva alors dans le bureau de sa patronne et s’excusa avant de l’avertir qu’une femme souhaitait la rencontrer, concernant une loterie.

- Elle me gonfle cette vache, fais-la entrer !

Le majordome acquiesça et sortit du bureau avant de faire entrer une femme à l’allure d’un pruneau sec, une attelle autour d’un bras et portant une veste lui donnant des allures de vieille tortue. Alehandra se leva de son siège et s’installa sur son canapé avant de montrer du doigt une vieille chaise en bois pour indiquer à son invitée qu’elle pouvait s’asseoir. Cette dernière s’exécuta et s’installa avant de vanter l’intérieur du bureau de la patronne.

- C’est très intéressant mais je m’en fou. Vous voulez quoi, au juste ?

Ladite Florence avança sa tête à la façon d’une tortue et répondit d’une voix sèche et désagréable :

- Je me présente, je suis madame Peyounne, english teacher et protectrice de pokémons en voie de disparition. J’adore ces little creatures, je les trouve tellement cute !

Le franglais de l’invitée insupportait au plus haut point la jeune femme qui cherchait du regard une batte de baseball afin de massacrer la personne qui se trouvait devant elle.

- Et donc j’aimerai vous demander, if you want of course, de participer à l’awesome tombola d’Irisia afin de montrer au world entier que vous aimez les pokémons, like me.

Une minute de silence s’installa dans le bureau d’Alehandra, la jeune femme réfléchissait à un moyen de tuer la personne qui se trouvait en face d’elle tandis qu’Alfred attendait de voir quand sa patronne allait tuer la jeune femme qui parlait n’importe comment. Une lampe ? Pourquoi pas, avec un peu de chance elle peut l’électrocuter en même temps, ça la fera taire une bonne fois pour toute. Oui mais… elles sont jolies ces lampes, ce serait dommage d’en casser une sur ce crâne mou et ridé d’une professeur d’anglais. Et pourquoi pas le coin de la table ? Rapide et efficace, avec le peu de peau qui recouvre son crâne, on pourrait en faire un portemanteau après… Ah tiens ! Le porte manteau est bien aussi, des crochets, une bonne longueur afin d’éviter de se salir, et aucun autre dégât, on harponne et c’est fini. La jeune femme eut un sourire en imaginant son invitée empalée par un portemanteau en ébène et accrochée au plafond comme lustre, mais ce sourire fut interprété autrement par notre chère Florence.

- Oh ! You’re smiling ! Vous aimez mon idée ! Oh it’s wonderful je suis si heureuse ! Je vais vous montrer mon ami ! My best friend !

Elle sortit alors de son sac un petit Psykokwak terrorisé et à la peau brune, peut-être à cause de la saleté ou d’autre chose…

- Voici Platypus ! N’est-il pas cute ? Come on Platypus ! say hello ! helloooooo !

La prof d’anglais agitait une des pattes du psykokwak comme pour montrer qu’il disait bonjour, mais le pokémon n’avait l’air de rien comprendre et avait l’air de frôler constamment la syncope. Florence se leva alors et continua d’agiter son pokémon avant que celui-ci ne lui glisse des mains et tombe sur le sol. Alehandra, exaspérée, laissait son invitée faire son numéro, attendant qu’elle partie pour ordonner son assassinat.

- Oh shit ! Platypus are you okay ? Answer me platypus, it’s not funny ! I’m very disappointed ! Elle saisit son pokémon à moitié mort et le secoua comme une vulgaire peluche, Platypus nooooo ! I love you, don’t leave me !

La dame poussa un cri de douleur et sortit du bureau en courant et en s’agitant dans tous les sens. Alehandra attendit que son invitée disparue complètement de son champ de vision avant de pousser un soupir et de se lever pour retourner dans son bureau, une soudaine envie de meurtres lui trottant dans la tête. La jeune femme s’installa sur son fauteuil et saisit sa tasse de café tout en essayant de rester impassible, mais c’était impossible pour une femme comme elle, et c’est la tasse de café qui en fit les frais.

- AAAAAAAAAAH Mais c’était qui cette pauvre folle là ! Mais qu’est-ce qu’elle peut être stupide ! Je vais lui arracher la cervelle et en faire du gigot que je donnerai à manger à cet abruti d’Underbloob ! Nyaaaaaaaaaaaaaaaah !

La tasse explosa sous la poigne de la patronne de la Sylph SARL, aspergeant de café tout le bureau, dont l’ordinateur qui s'éteignit à cause du contact avec le liquide chaud. La jeune femme explosa le téléphone en deux en le frappant contre son bureau et retourna en direction de son canapé afin d’y prendre une bouteille d’alcool rangée dans un meuble non loin de là. Alfred l’interrompit alors et lui présenta une petite carte qu’il avait trouvée par terre :

- Madame, votre cliente a fait tombée ça après être partie, je vous conseille de vous y rendre car j’ai peur que le bureau ne puisse résister à votre fureur.

Alehandra saisit la carte et regarda ce qui était inscrit dessus. Il s’agissait d’un pass pour aller à la pension d’Irisa et de participer à la tombola qui y était organisée, on pouvait y gagner de nombreux lots ainsi que quelques petits objets rares. N’ayant plus que ça à faire, la jeune femme acquiesçât et se retourna vers son majordome :

- Bon allez, je vais y aller. Hors de question de m’y rendre en tant que moi-même, il y aura sûrement des abrutis de journalistes… Aujourd’hui je suis Lilianne Peyounne, sœur de cette vieille folle et propriétaire d’une grande pension à… Sinnoh tiens.

- Entendu.

Et oui c’était comme ça chez Alehandra, on changeait d’identité comme de vêtements, histoire de n’attirer personne et de se faire agresser par personne (bah oui quand on est la femme la plus riche de la région on est forcément convoitée). La jeune femme tourna la pancarte devant son bureau pour signaler qu’elle était occupée et sortit par une porte arrière afin de sortir du bâtiment ni vue ni connue. Un chauffeur attendant la jeune femme, cette dernière entra dans sa voiture tandis qu’Alfred s’installa aux côtés du chauffeur et lui indiqua l’itinéraire à prendre.

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Plusieurs heures s’étaient écoulées depuis le départ de la Sylph, Alfred s’était chargé de réaliser de faux papiers tandis qu’une des couturière d’Alehandra s’était occupée des habits et de la coiffure de sa patronne afin de la rendre méconnaissable. Cheveux clairs, yeux marrons et veste en cuir, la patronne était devenue une autre femme, qui ne ressemblait pas du tout à Florence Peyounne, mais ce n’était pas très important, dans une famille, il peut y avoir des ratés et des réussis, c’est tout. La jeune femme revêtit des lunettes rouges pour ne pas être aveuglée par le soleil avant de sortir de chez elle et de choisir la voiture qui passait le plus inaperçu. Après avoir craqué pour une décapotable (oui oui on ne change pas les goûts d’une riche), la jeune femme désigna une de ses servantes à l’accompagner pour éviter qu’elle ne s’ennuie. La femme de chambre nommée Amélia devint alors l’assistante de la pension, Misha, qui est l’ombre de notre chère Lilianne.

Le duo était extrêmement bizarre mais correspondait étrangement bien. La jeune femme monta dans sa voiture et fit une place pour sa servante avant de faire monter Rapion à l’arrière pour montrer sa passion pour les pokémons (en tant que dirigeante d’une pension, elle se devait de montrer l’exemple) avant de demander à Amélia si elle avait un pokémon à elle.

- Eh bien oui mais… Il est un peu imposant…

- Comment ça ? Dépêchez-vous on va être en retard.

- Dans ce cas, il vaut mieux y aller maintenant non ?

Sans lui répondre, Alehandra mit en route sa voiture et enfonça la pédale d’accélération, partant au quart de tour, manquant presque d’expulser le pokémon insecte qui s’amusait à l’arrière. Durant le trajet, les deux dames discutèrent de la façon avec laquelle il fallait se comporter et prendre un accent étranger pour montrer qu’elles viennent de Sinnoh. Le trajet dura deux heures (alors qu’il devrait en durer le double) et après avoir manqué de commettre de nombreux accidents, nos deux ladies sortirent de leur voiture et admirèrent le panorama qui leur était offert. Une grande foule était en train de marcher dans la gigantesque pension où pokémons et humains cohabitaient et s’entendaient à merveille. Alehandra commença à entrer dans la foule, suivie de son assistante ayant mis Rapion dans son sac pour éviter qu’il ne se perde. La grande patronne marchait sur les pieds de tout le monde et parvint à se frayer un passage vers le plus grand bâtiment de la pension où était posté un des responsables de l’événement.

- Bonjiour, jé souis la sœur de Florencia, elle n’a pas pu vieniiir et je viens à sa place avec Misha mon assistaaante.

Le guide parut ne rien comprendre à ce que lui disait la jeune femme qui, agacée par la stupidité de son interlocuteur, sorti le pass et le plaça devant le nez de l’homme :

- Bon écoutez j’ai pas que ça à faire. Faites-moi passer ou je vous colle un procès pour… elle se pinça le bras et mima un cri de douleur, … Non-aide à personne en danger. Alors ?

L’homme poinçonna la carte de la jeune femme, laissant cette dernière entrer en compagnie de son assistante qui était émerveillée de voir les paysages qu’elle n’avait jamais eu l’occasion de voir auparavant. Alehandra se souvint alors qu’elle avait emmené Rapion avec elle et se demanda où il avait disparu, mais Amelia la rassura en ouvrant le sac et en lui montrant le petit pokémon qui grignotait une baie tout en regardant sa propriétaire qui dans un "Ah oui, c’est pas bête" suivit les pancartes qui indiquaient le chemin, la conduisant à trouver un autre responsable, dont le caractère était complètement différent, il suffisait de voir la façon dont il regardait la poitrine de la jeune femme. C’était parfait.

- Exciousez-moi ? Voilà, ma sœur est malaaade et jié mi demandais comment se paaaassait la lo.. loti..

- Loterie ?

- Tiout à fait ! Ooh vous êtes si gientiiiil ~ Dit elle en se rapprochant du responsable qui de son côté ne se reculait pas…

- Ah oui je connais votre sœur ! Suivez-moi !

L’homme partit en tête de cortège, suivi d’Alehandra qui ordonnait à sa servante de se taire jusqu’à ce qu’elle lui dise qu’elle pourrait parler. Les trois personnes se dirigèrent vers l’arrière d’une des tentes placée sous le dôme où se déroulait la loterie. L’homme demanda à la jeune femme d’attendre quelques minutes, le temps d’aller parler à ses collègues.

- C’est dans la poche, ce gros pervers va nous faire rentrer là derrière et on va savoir ce qu’ils traficotent.

- Comment ça ?

- Oh pitié, tu ne pensais pas que j’étais venue ici pour le jeu ? Au début oui, mais maintenant, à voir la façon avec laquelle les responsables se regardent et se comportent, ils cachent quelque chose.

- Oh madame regardez !

La jeune femme se retourna et aperçu une grande scène où était placé un grand boulier avec une pancarte surplombant tout le dôme : DISTRIBUTION : POKEMON GÉNÉTIQUEMENT MODIFIÉS. Alehandra trouva intéressant que les pokémons présentés étaient issus d’une expérience spéciale. Qu’avaient-ils de plus que les autres ? C’était une bonne question qui n’intéressait pas tellement la boss de la Sylph SARL, elle-même avait été mise au courant de cette histoire car certains des scientifiques à sa botte avaient été réquisitionné pour mettre en œuvre ce projet, mais cela lui était complètement sortit de la tête. De plus, si ce détail était exposé publiquement, ce que tramaient certains organisateurs de la loterie n’avait pas de rapport avec cette histoire.

- C’est monstrueux… Comment peut-on faire des expériences sur des êtres vivants ?

Quel esprit faible… S’inquiéter d’une chose aussi peut importante, c’était presque ridicule. La jeune femme passa sa main dans ses faux cheveux avant de sortir un petit miroir de son sac à main pour vérifier si son maquillage n’était pas parti.

- Porygon est une expérience en lui-même tu sais. Ces bestioles n’ont pas souffert, on a juste réalisé quelques tests sur eux, rien de plus. Même les hommes sont soumis à des continuelles expériences, mais elles sont beaucoup moins mise en valeur. Par exemple, on trouve un nouveau carburant mais on ne sait pas s’il est nocif pour la santé. Tant pis, on le met sur le marché et on regarde comment la population réagit, c’est simple comme bonjour.

La servante parue à la fois choquée et compréhensive des paroles de sa patronne. Après tout elle n’avait pas tort, ces pokémons là avaient juste eux droit à quelque chose en plus, une médiatisation.

- Mesdemoiselles, si vous voulez bien me suivre.

Le guide pervers était de retour, il avait le visage tout rouge et avait sa chemise d’entrouverte… Ah, mais quelle horreur, ces hommes étaient vraiment des gros porcs, mais il fallait jouer jusqu’au bout, histoire de voir où tout ça allait mener. L’homme rentra à nouveau dans la tente, laissant le temps à Alehandra de demander à son assistante d’aller participer à la loterie et de ramener un petit pokémon pendant qu’elle se chargeait de ces bonshommes peu recommandables. La servante hésita quelques minutes et fit sortir Rapion de son sac avant de se diriger vers la scène et de disparaître dans la foule.

- Reste ici toi, ne viens pas tout faire capoter.

La jeune femme ôta ses lunettes et entra dans la tente. À l’intérieur l’attendaient trois guides, chacun ayant une allure peu scrupuleuse.

- Alors comme ça on était perdu ?

- Oh ouiii, j’avais eu peur de tout cieu monde. Mais ici je vais beaucoup mieux, mierciii ~

L’un des hommes se rapprocha de la jeune femme, cette dernière resta impassible et continua son numéro.

- Vous avez organisé ciette louotierie ? C’est très très jiolie ! Mais j’ai une question ~

L’homme attrapa une des épaules de la jeune femme qui plaça une de ses mains dans le dos, toujours avec son apparence de nunuche :

- Tais-toi donc et profite…

- Pourquoi vos uniformes ne sont pas les mêmes que les autres ?

Les trois hommes se turent et firent mine de ne rien avoir entendu avant que l’un d’entre eux n’attrapât délicatement le menton de la jeune femme.

- T’es à nOUAAAARG

- Me touche pas gros porc.

La jeune femme venait de placer un coup de genoux dans le ventre d’un des faux guide qui tomba par terre sous l’effet de la surprise. Les deux autres hommes se dirigèrent vers Alehandra qui s’écarta furtivement de l’entrée de la tente, et furent non pas accueillis par une paire de seins, mais par un petit scorpion aux griffes aiguisées et à la volonté de jouer bien affûtée. D’une puissante attaque Tranche-nuit, le petit insecte cisailla l’un des guide qui tomba par terre, une énorme griffure au bas du ventre, d’où le sang commençait à s’écouler. Le dernier homme attrapa un des bras de la jeune femme qui tira d’un coup l’homme vers lui pour lui enfiler son coude dans le visage, le mettant lui aussi K.O. Alehandra passa sa main dans ses cheveux et plaça son pied sur la tête d’un des faux guides.

- Bon alors bande de gros dégueulasses, vous faites quoi ici ?

Personne ne répondit, la jeune femme passa donc à la vitesse supérieure en appuyant encore plus fort sur le crâne de l’homme sur qui elle avait sa chaussure à talon aiguille. D’un geste de la main, elle ordonna à son pokémon de se placer près du visage d’un des deux autres hommes, chose que Rapion exécuta avec plaisir.

- Bon alors ? Vous me répondez ou pas ? Je suis pas de bonne humeur aujourd’hui et si je le voulais je vous écraserai la tête. Donc, soit vous parlez, soit toi tu auras la cervelle explosée par ma chaussure, soit toi là-bas tu auras une chirurgie esthétique gratuite soit l’autre là-bas se videra de son sang. Alors ?

- On va te voir, tu peux rien contre nouaaaarg !

- Il y a de la musique dehors, et une foule de personnes qui discutent encore et encore. Du coup, manque de bol, on vous entend pas.

La jeune femme claqua des doigts, donnant le signal à son insecte d’approcher peu à peu ses griffes du visage de l’autre homme, paralysé par la peur. L’un des couteaux du pokémon commença à effleurer la joue de l’homme, créant de très fines entailles d’où le sang commençait à s’échapper.

- Arrête je t’en prie ! Je vais parler !

La jeune femme appuya encore plus sur la tête de l’homme sur qui elle avait le pied posé.

- Ah ? Rapion attend un peu.

- O… On fait du trafic de pokémons et de matériel scientifique. On a tout piqué dans le laboratoire !

- Et qui vous a demandé de faire ça ?

- J… Je sais pas !

Alehandra augmenta encore plus la pression sur le crâne de l’homme, ce dernier poussant un cri de douleur.

- Je vous le jure ! Il est caché derrière une fausse identité ! Il nous a fait sortir de prison si on bossait pour lui !

La jeune femme ôta son pied du crâne de l’home qui gisait au sol et remercia ces "charmants monsieurs" avant de sortir par l’arrière de la tente et de se diriger vers la scène où se trouvait Amélia avec un petit ticket. La jeune servante aperçue sa boss arriver et fut soulagée de voir qu’elle n’avait rien avant de lui demander ce qui s’était passé.

- Oh, la routine, ils n’étaient pas si tordus que ça en fait…

- N°28 !

- Ah ! C’est mon ticket ! J’y vais !

Profitant de l’absence de son assistante, la jeune femme saisit son portable et réalisa un numéro avant de lancer l’appel. Deux téléphones sonnèrent dans la foule, les deux personnes décrochant et ayant affaire avec une personne qu’ils ne connaissaient que trop bien.

- Ici le Boss. Dirigez vous vers la tente au sud et faites moi disparaître tout ça avant de rendre le matériel et les pokéballs au labo.

Elle raccrocha immédiatement et monta sur scène pour rejoindre sa servante qui attendait qu’on aille chercher son lot. Dans la foule, deux personnes étaient entrées dans la tente et faisaient disparaître les guides toujours en vie. En rentrant dans la pension, Alehandra avait aperçu deux agents Quetzacoalt qui étaient venus ici pour la loterie. Mais sachant que leur boss les regardaient, ils étaient obligés d’exécuter ses ordres sous peine de représailles. Bien entendu, la dirigeante de l’organisation criminelle avait un téléphone particulier qui camouflait sa voix et pouvait émettre des appels en simultané pour éviter tout problème.

- Ooooh il est trop mignon !

Une jeune femme, elle véritable organisatrice, venait de monter sur scène avec un petit Cacnea à ses côtés, petit cactus terriblement craquant qui plaisait bien à Alehandra. Le petit pokémon manqua de trébucher à cause de sa précipitation et arriva vers Amélia qui l’accueilli les bras ouverts (mais pas trop parce que ça pique les cactus). L’une des animatrice de la loterie tendit une Copain Ball à la servante qui la remercia et descendit de la scène suivie d’Alehandra qui vérifia dans un coup d’œil discret si la tente était vide et propre, ce qui était le cas. Ils étaient braves ces petits Quetzacoalt, ils obéissaient à une personne qu’ils n’avaient jamais vu, si c’était pas du dévouement ça.

- Tenez madame.

La patronne tourna la tête et aperçue la servante lui tendre la copain ball qu’on lui avait confié. Le petit Cacnea levait la tête et admirait la grandeur d’Alehandra qui ne comprenait pas où son assistante voulait en venir.

- Il est à toi je te le rappelle.

- Je ne serais pas venue ici sans vous, et je vous remercie de votre cadeau en m’ayant amenée ici. Je suis très heureuse de travailler pour vous madame, et je vous en remercie de par ce présent.

Alehandra comprit que l’esprit de service d’Amélia étant incorruptible, elle accepta le présent de cette dernière et lui répondit par un "Pourquoi pas" pas du tout expressif. À la sortie de la pension, la jeune femme aperçue une personne qu’elle n’avait pas oublié le moins du monde, notre chère Florence Peyounne. Il était temps de s’amuser un peu.

- Floreeeeeeeeencia ! My frieeeend !

L’autre vieux laideron se retourna et découvrit une grande femme qui était son parfait opposé niveau physique.

- On se connaît ?

- Of cooourse ! Tu ne remember pas me ? Oh ! Mais où est passé ton lovely platypus ?

- … BEUUUUUUUAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!!

La prof d’anglais partit en courant vers la pension tout en pleurant toutes les larmes de son corps flétris.

- Good bye Florencia !

La vieille tortue tomba alors par terre et atterri sur le dos, lui empêchant de se relever et implorant l’aide des passants. Bien entendu, personne ne venait en aide à un vieux truc qui hurle "Help me ! Help me ! ", ce qui ne manquait pas de réjouir Alehandra qui retourna à sa voiture, accompagnée de son nouveau petit cactus ravissant et de son assistante qui ne restera sûrement pas femme de chambre ~

Spoiler:

Ancien membre Nombre de messages : 294 Age : 32

Qu'elle jolie chanson qui a été jouée au piano vous ne trouvez pas? Je me suis amusée à jouer un air qui a été tiré d'un film que j'ai bien aimé. Mais comme par hasard, Axel est arrivé en courant dans mon salon. Il est revenu à Johto spécialement pour me donner de ses nouvelles car ça fait presque un ou deux an qu'on ne s'est pas vus! Nous étions dans ma maison à Oliville car c'est la ville où on a grandit tout les deux. Je me suis tournée vers mon ami d'enfance pour lui demander:

Axel, il y a un problème?
Oui! Tu sais que je suis en contact avec un agent des forces internationales?
C'est nouveau ça... Arrête de me raconter des bêtises!
Mais écoute-moi d'abord!

Axel m'a révélé que cette fameuse personne est venue lui donner une information plutôt... Enfin je n'ai su trouver de mot pour qualifier ça. Il m'a expliqué tout en détail... Récemment, des expériences ont été faites sur des pokémon pour les modifier génétiquement... Comment peut-on faire une chose pareille! C'est inhumain, pauvres pokémons!! Je suis totalement contre pour ce genre de chose! Pourquoi avoir fait une telle chose, dans quel but? Je me suis imaginée à la place de ces pauvres créatures: Est-ce que ça a été douloureux? Dans qu'elles conditions ont-ils été élevés? Il semblerait que ces créatures ont été découvertes à Acajou puis vont être redistribuée prochainement pour offrir à ces pokémon un meilleur avenir avec de potentiels dresseurs...

Axel !! Viens avec moi!
Je ne peut pas... Mais toi, fais-le! Je sais que tu meure d'envie d'en prendre un pour t'occuper de lui. C'est pour ça que je t'ai révélé ce que je sais!

Je ne me le fis pas dire deux fois et j'ai demandé plus de renseignement sur l'endroit où on pouvait récupérer ses fameux pokémon... Il m'a dit que c'était à Irisia, dans la pension pokémon! Tiens, je ne savais pas qu'il y en avait une sur cette île! Quoi qu'il en soit, je suis sortie de la maison et j'ai prévenu Axel que je suis absence que pour quelques heures et que si il le voulais, il pourrait me rejoindre plutard ou tout de suite. Il m'a dit qu'il resterait ici pour s'occuper de son Caninos. Je me suis dirigée vers le port pour parler à un vieux pêcheur et le persuader de m'emmener au plus vite à Irisia. Il a accepté ma demande et en quelques minutes, nous étions en plein milieu de l'océan. Il s'est écoulé trois quart d'heure et je pose mes pieds sur le sable de l'île. La dernière fois que j'ai passé un peu de temps sur cette île remonte a quelques mois... Pendant de longues minutes j'ai cherché des yeux cette fameuse pension avant de demander à un vieillard de m'indiquer ou elle se trouve. En vérité, je suis juste à côté m'a t'il répondit en riant... Bon ce n'est pas grave, j'entrai dans la pension. Plusieurs personnes ont entendus parler de cette distribution à mon avis, ce n'est pas plus mal. C'est même une bonne choses pour ses créatures! Je l'ai vus se mettre l'un derrière l'autre pour avancer peu à peu quand le premier a récupéré son pokémon. Puis mon tour est arrivé. Je suis devant ce qui semble être une sphère. Je l'ai examiné un moment puis je l'ai pris dans mes mains pour la tourner un peau dans tout les sens. Pleins de petites billes à l'effigie des pokémons tournent à présent et au bout de quelques secondes, l'une d'elle est passée par un petit trou pour tomber sur la table:

Et bien, votre pokémon sera un Lixy mademoiselle!

Lixy... Oh! J'ai gagné ce joli petit lionceau bleu de type électrique? J'ai déjà vu des Lixy mais seulement en photo! J'aime beaucoup de pokémon, il ts mignon au début et devient fort et costaud en évoluant! J'ai trouver un joli surnom pour lui... L'homme a pris une copain ball et il me l'a donné. J'ai pris cette pokéball pour la regarder et la rangea en pensant fortement à ce pokémon que je vais chérir. J'ai sauvé un pokémon au moins, je vais prendre soin de lui!

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Invité

Ce jour-là , je sortais du centre Pokemon d'Irisia où j'avais fait soigner mon Krabby suite à un accident avec des dresseurs quelques heures plus tôt. Ce Krabby dont je venais de faire l'acquisition il n'y à pas si longtemps était vraiment exeptionnelle, grâce à Danse-Lames il possédait une force physique supérieur à la moyenne de son espèce. J'adorais le lancer dans de petits défis, mais ce jour-là, je me fis "agressée" par des nageurs écervelés sur la rive. Au début rien de bien compliqué, quelques tentacools faisaient cliquetiquer les pinces de mon très cher ami. Mais à un moment, l'un d'eux sortit un Ptitard, rien d'exceptionnel jusque là, mais malheureusement je fis surprise par une attaque Poinglace. Je ne m'attendais absolument pas à recevoir une tel attaque de ce pokemon, je dû donc me résoudre à abandonner pour allez soigner mon Krabby. Sur le chemin vers le centre Pokemon, je décidas de l'appeler "Surimi" comme les petits batons de crabes tellement délicieux!

Après quelques petits soins, mon ami crabe fut remis sur patte et j'étais à présent prête à retourner de l'autre côté de la mer. Mais une conversation entre deux jeunes dresseurs m'interpella. Ils parlaient de Pokemon génétiquement modifié et d'une distribution de ceux-ci. J'étais assez choquée par cette nouvelle. La génétique sur les pokemons m'avait toujours affecté, je trouvais ça dégueulasse de se servir des pokemons pour faire des expériences, mais là ce n'était pas vraiment pareil, les pokemons n'avaient pas servi à proprement parler pour faire des expériences puisqu'ils y gagnaient de nouvelles capacités, et avoir un Ptitart capable de lancer des attaques plus puissante, j'étais totalement pour! J'allais donc vers là pension en marchant assez vite, de peur que comme la dernière fois les pokemons que je préfèrais partent en premier.

Arrivée devant la pension d'Irisia, je me réjouissais déjà de voir mon prix, malheureusement je n'avais pas le temps d'attendre, le vieux monsieur qui m'avait accompagné en bateau n'attendrais plus très longtemps avant de repartir, je devais donc me dépêcher. Je vis devant moi une infirmière Joelle avec prêt d'elle un objet assez conséquent à côté. Je détestais les infirmières Joelle, toutes parfaitement pareille et immondément moches... Mais j'avais pas le choix, il me fallait ce nouveau pokemon, donc il fallait que j'ai l'air gentille!

"Bonjour mademoiselle, je viens pour la dis..."

"Très bien, vous voyez cet objet ? Faites tournez la manivelle et une sphère en sortira, définissant le Pokemon que vous obtiendrez! Bonne chance !"

Elle venait de me couper la parole, je détestais ça... Je lui lâcha un sourire méchant puis je la remercia et fit touner la manivelle. Je vis à l'intérieur des petites boules de lotto avec les noms et les images des pokemons qu'on pourrait obtenir. Je me voyais déjà avec un de ces nouveaux pokemon d'une archipelle inconnue... Cela aurait put être tellement marrant, mais finalement je tomba sur Limagma.
J'aimais bien cette espèce de boule de lave rampante, mais j'aurais tout de même préféré un pokemon un peu plus joli, j'avais déjà suffisamment de monstre dans mon équipe!

"Merci beaucoup, je dois allez vers ce stand j'imagine?"

Elle me répondit d'un sourrire. J'allais vers le stand où une autre infirmière Joelle m'attendait avec une Copainball en main. Je ressortais de la pension un peu bredouille, mais j'avais maintenant un nouveau pokemon dévastateur dans mon équipe! J'étais bientôt prête pour enfin affronter des dresseurs de ma trempe !

Spoiler:

A peine remise du baby-sitting à la pension de Mauville qui m'a accordé un nouvel allié, je me retrouve déjà sur la piste d'une nouvelle distribution de pokémons exceptionnels. Quand j'ai vu l'annonce de la distribution à la télévision, je n'ai pas hésité une seconde et je me suis mise en route pour Irisia sans tarder.

Ce n'est pas que l'idée de faire subir des expériences aussi cruelles à des pokémons me réjouissait, et même si cela leur donne des capacités particulières, l'acte n'en est pas moins répréhensible. Humain ou pokémons, nous sommes tous des êtres vivants et... pardonnez ma mémoire sélective, les cours de philo sont passé à la trappe. Mais on s'en fiche, ces scientifiques la team Rocket restent des tarés dans ma pensée... et pas seulement parce qu'ils sont mes ennemis en tant que membre Quetzacoalt, même si je dois avouer que cela joue aussi un peu. Vivre enfermé dans une cage et n'en sortir que pour voir des psychopathes en blouse qui vous font des piqures et autres trucs sympathiques, ya sérieusement de quoi devenir fou. Et puis je suis gagnante à donner une nouvelle vie à l'un de ces pokémons, alors il n'y a pas vraiment d'hésitation à avoir de mon point de vue.

Me voici donc devant la pension d'Irisia, avec à l'entrée une femme dans la quarantaine gardant une machine de loterie. Apparemment, le pokémon que je vais recevoir sera tiré au sort... je n'ai jamais été chanceuse avec les jeux de ce genre, mais je pense n'importe lequel fera l'affaire.

"Bonjour, vous venez pour la distribution ? C'est très simple, il vous suffit de tourner la manivelle jusqu'à ce qu'une boule tombe et vous pourrez aller chercher le pokémon correspondant au guichet d'à-coté.
-Euh... ok merci."

Sa façon de poser une question et d'enchainer sans même attendre la réponse ne me plais pas trop, un peu comme si elle avait autre chose à faire et qu'elle en avait marre de répéter la même chose pendant des heures. Elle n'a qu'à planter un panneau avec les instructin, si elle n'est pas contente.

Quelques tours de manivelle plus tard, c'est la boule avec une tête d'osselait dessinée dessus qui tombe pour moi. Un pokémon qui ne me déplais pas, c'est déjà ça. Reste plus qu'à voir son caractère. Je me dirige vers le guichet indiqué et dépose la boule sur le comptoir. Une autre femme prend celle-ci et la jette nonchalamment dans une boite en carton avec les autres des pokémons déjà gagnés et disparait derrière un muret. Quelques secondes plus tard, elle revient avec une Copain Ball dans les mains et le classique sourire mielleux accompagné d'un "Félicitations !" dont je commence à me lasser sérieusement, sans pour autant le laisser paraitre. Après un bref "Merci.", je range la capsule contenant mon nouvel ami dans mon sac et sors de la pension. Maintenant, je vais chercher un endroit plus tranquille pour souhaiter la bienvenue au pokémon solitaire...

Spoiler:

Invité

T'es Choupi Toi !

« Anhhhhhhhh ! »

La jeune dresseuse à la longue chevelure bleue s’étirait, l’air requinquée, encore à moitié endormie. Elle ressemblait à tout… Sauf une adolescente de seize ans. Ses cheveux étaient en pétards, elle avait une mine « Préhistorique », et avait l’air d’avoir hiberné pendant trois mois. Aujourd’hui, elle logeait chez sa tante. A Irisia. Il y avait un sacré bordel dehors, pour une mati… Gné ?! Lorsque Lize se tourna vers son réveil, elle lut Midi pile. Pourquoi ne l’avait-on pas réveillée ? Elle s’échappa de ses draps, et enfila une tenue à la va-vite. Elle débarqua pressée dans la grande Cuisine, et sortit du placard un bon gros pain au chocolat… Elle s’injuria elle-même en mâchouillant sa pâtisserie. Aujourd’hui, elle s’était spécialement déplacée à Johto pour aller dévaliser le centre commercial de Doublonville. La promo du moment, c’était « Soldes Monstres ! ». De quoi refaire le plein d’objets pour ses bestioles.

En en parlant, elles apparurent soudain devant leur dresseuse, l’air grognon et les bras sur les hanches. Eux aussi avait sans doute remarqué le réveil tardif de l’adolescente. Ils se faisaient une joie de cette petite escapade en ville. Mais il restait encore un espoir. Sa tante avait une voiture, et le centre fermait ses portes à treize heures. Elle remua la maison de haut en bas, sans trouver une trace de sa tante.
Après avoir fait le tour de la maison et du jardin quatre fois, je vis un petit mot traînant sur la table du salon.

« Ma Chérie,
Tu avais l’air de bien dormir, donc je ne t’ai pas réveillée. Je suis partie travailler, et ne reviendrait que ce soir. Il reste des œufs de Leveinard dans le Frigo, fais toi une omelette.

Tatie Sarah »

La journée était gâchée. En plus, sans moyen de transport, impossible de quitter Irisia. A moins de rejoindre Oliville à la nage, mais ce n’était pas une très bonne idée. Bizarrement, le soleil brillait. Assez spécial depuis le grand froid qui s’était installé sur la Région. Pourquoi ne pas aller prendre un peu l’air ? Rester enfermé n’arrangerait pas cette journée. Je pris Togepi avec moi. Funécire lui, avait préféré rester sur le Canapé, entre deux coussins. Bizarrement, les rues étaient vides. Quelques personnes vagabondaient ça et là. Il devait sûrement y avoir une raison. Sur un des bancs de la ville traînait le journal du Jour…

Poussée par la curiosité, je m’assis et me mis à lire les nouvelles du jour… En première page, quelque chose m’interpella. Voilà donc la cause de ces rues si calmes. Une distribution de Pokémon avait lieu au nord de la ville. Mais… Ces Pokémons n’étaient pas normaux. On leur avait fait subir des expériences pour leurs apprendre des capacités qu’ils n’apprennent normalement pas. Rien que de penser à des Pokémons enfermés dans des laboratoires, ça me donnait des frissons. Cette intervention devait certainement les rendre malheureux. Je décidai alors d’aller jeter un coup d’œil à cette Distribution. Elle se déroulait sous une sorte de Grand Chapiteau bariolé. Une queue démesurée de personnes en tout genre attendait patiemment son tour. Certains ressortait l’air guilleret avec un Pokémon plutôt sympathique, mais d’autres avaient l’air de ne pas apprécier leur nouveau compagnon… Un groupe d’Infirmière semblait se relayer pour servir les nombreux clients. Un petit bruit retentit. Ca provenait de mon estomac… Malgré l’imposant pain au chocolat de ce matin, il n’était pas complètement rassasié. Je plongeai la main dans la poche de mon Jean, mais il n’en sortit qu’une barrette et deux pièces de dix centimes… Je ne risquai pas d’aller bien loin avec ça. Et en plus, la queue était encore longue.

Il n’y avait personne derrière moi. Un peu de piment dans cette journée me ferait le plus grand bien. Des Leveinards sortaient d’une tente, pour en sortir avec un cageot rempli de Copain Balls dans les Bras. Les Pokémons étaient sûrement stockés ici. Allons donc voir comment ils se sentaient… Je dis à mon Togepi de rester ici et de garder ma place. Essayant de me faire discrète, je quittai la file. Les gens avaient l’air de complètement se moquer de moi. Seul un petit enfant tenant une Peluche Pikachu me lança un regard bizarre. En vérifiant que les infirmières ne regardaient pas par ici, je me glissai dans la tente, sans bruit. Il y avait un paquet de Ball. Toutes identiques. Mais elles étaient classées par espèce… Je décidai d’en prendre une qui contenait un Ptitard. Dans un coup de Lumière, il sortit de sa « Maison ».

« Ptiiii ? Tarrrd ? »

Il avait l’air de ne pas savoir où il était, et heurtait toutes les caisses dans l’obscurité. Il me faisait rire… Lorsqu’il m’aperçut, il s’approcha de moi en esquissant un sourire sur sa petite bouille d’ange. Apparemment, ils avaient été bien traités lors de ces tests.

« Leveinnnnnnarrrd ! »

Mince. Un Leveinard avait fait irruption sous la tente, et criait. Il n’avait pas vraiment l’air joyeux… Vite, il fallait déguerpir. Je reposai le Ptitard dans un coin, et m’empressai de me cacher derrière la Pile de Cageots. L’infirmière passa soudainement sa tête dans l’ouverture, balaya l’endroit du regard et s’adressa à Leveinard.

« Leveinard ? Qu’est ce qui te prend ? C’est juste un Ptitard. Un coup de vent a dut
renverser sa Ball, qui s’est ouverte. Retourne plutôt à ton travail. »

Ouf. Elle n’avait pas l’air de m’avoir vu. Une fois tous regards écartés, je sortis de la cachette pour retourner faire la queue auprès de ma petite créature à coquille. Après mon aventure sous la tente, la file d’attente avait bien réduite. Mon tour ne tarda pas à venir.

« Bonjour Mademoiselle »

Elle pointa du doigt une machine assez spéciale.

« Vous voyez la Poignée ? » J’acquiesçai d’un signe de la Tête. « Tournez la, jusqu’à ce qu’une petite bille à l’effigie d’un Pokémon en sorte. »

J’empoignai l’engin, puis le tournai doucement. A l’intérieur, les billes remuaient et s’affolaient dans tous les sens… Elles défilaient devant moi, et j’en vis une qui retint mon attention : Mysdibule. Sa tête avait l’air mignonne, même si la « Plante Carnivore » rattaché à celle-ci était imposante…

*La Boule Mysdibule… Mysdibule…* Pensais-je en serrant mon poing contre la poignée.

Pour ma plus grande joie, c’est effectivement cette bille qui tomba devant moi.

« Bravo Mademoiselle, vous emportez Mysdibule ! Allez voir ma collègue, elle va vous remettre votre Pokémon.»

Chouette ! Togepi lui aussi était un peu excité à l’idée d’avoir un nouveau compagnon de Jeu. L’infirmière d’à côté me tendit la Copain Ball renfermant Mysdibule, et me sourit. Mais je reconnus le Leveinard à ses côtés. Lui aussi ne m’avais pas oublié. Je gardai la Ball dans ma main et partit, avant qu’il ne se mette de nouveau à crier…

Spoiler:

Invité

C'était le défilé des abrutis aujourd'hui dans le bureau de la mannequin. Décidément, il n'y en avait vraiment pas un pour rattraper l'autre, c'était certain. Ils étaient venus ici pour proposer des idées novatrices afin d'accroître les vents de The Runway, mais finalement, les uns après les autres ils décevaient la rédactrice en chef du magazine. Il y en avait un qui proposait de faire un article entier sur la garde robe d'un clochard, tandis que le suivant proposait d'offrir une double page entière du magazine à une espèce de concours de mode pour les enfants en bas âge. Bref que des idées vraiment ennuyantes, déjà vues et surtout complètement inutiles pour faire augmenter les ventes du magazine. Ils avaient vu la sainte vierge en string de guerre eux ou quoi ? La mannequin était affalée dans son grand fauteuil en cuir, les jambes croisées, la tête reposant sur son poing droit. Elle avait un air blasée, assurément désespérée en entendant toutes les absurdités que pouvaient dire les rédacteurs du magazine qu'elle dirigeait. Et depuis qu'elle avait appris qu'Ako était l'associée de cette pimbêche de Kate Priestly, elle n'accordait aucun crédit aux idées de sa co-rédactrice, bien qu'il s'agisse pour la plupart de bonnes voire très bonnes idées. C'était une traîtresse, elle n'avait plus rien à faire ou à voir avec le magazine. Dès qu'elle aurait retrouvé une place aussi importante qu'avant, Miranda la ferait virer l'effrontée qui avait osé se dresser contre elle. Et la faire virer ne serait pas quelque chose de bien difficile une fois tous les nouveaux actionnaires de son côté. Dans très peu de temps, la mannequin comptait racheter les actions de ceux-ci pour une très grosse somme d'argent qu'ils ne pourraient pas refuser. Et de cette manière, elle remonterait pour atteindre la place qu'elle avait autrefois: celle de chef de tous les différents magazines Runway, actionnaire majoritaire sans co-rédactrice en chef de pacotille. Ako avait voulu la guerre et l'avait officiellement déclarée en s'associant avec la styliste désormais ennemie de Miranda. Et bien cette guerre, elle allait l'avoir, et pas qu'un peu. La mannequin allait se faire un plaisir de la détruire à petit feu. Elle n'allait pas résister le mocheté. A part l'intelligence, ce qui était déjà pas mal, cette fille n'avait rien pour elle, sauf peut être l'une des plus grandes collections de pokémons de type psy, mais ça, c'était autre chose. Miranda comptait bien lui faire payer sa trahison, à commencer par lui faire comprendre que toutes les idées qui germaient dans son petit crâne de Cadoizo étaient bonne à jeter à la poubelle.

" Peut-être qu'il serait judicieux... "

" ... que tu te taises et laisses tomber cette pimbêche de Kate Priestly ? "

Oups, c'était sorti tout seul et ça avait fait mal. Miranda ne s'était pas contrôlée, et excédée par les idées débiles que lui proposaient ses rédacteurs, elle s'était laissée aller et avait lancer ce pique directement à l'intention d'Ako. Mais elle ne regrettait aucunement ses paroles, elle l'avait mérité de toute manière. La mannequin n'allait pas se culpabiliser pour si peu. Elle resta donc calme, se redressant sur son siège pour se donner de la contenance. Ako était à l'autre bout de la grande table de réunion. Une bonne trentaine de rédacteurs séparait les deux femmes qui se fixaient désormais droit dans les yeux. Le regard de Miranda était ferme, froid et fixe. Celui d'Ako était plus hésitant, gêné et tremblant. Elle avait peur de sa supérieure, Miranda le savait très bien et c'était tout naturellement qu'elle en jouait du plus qu'elle pouvait. Toute l'assemblée des rédacteurs s'était tue. Personne ne pipait mot, comptant silencieusement les secondes. Ils avaient tous la tête baissée sur leurs papiers. Certains, de temps à autre, hasardaient un regard en direction de Miranda, pour prendre la température d'une potentielle intervention. Le moment se révélait très mal choisi et ils rebaissaient la tête. D'autres lançaient un bref regard vers Ako, d'un air désolé qui n'échappait pas à Miranda qui les voyait très bien dans les miroirs qui ornaient les murs de la grande salle de réunion. Une seule fois, l'une des rédactrice ouvrit la bouche comme si elle allait dire quelque chose mais la referma aussitôt. Peur de gober une mouche ? Ou bien elle savait qu'elle allait dire une affreuse connerie et avait préféré se taire plutôt que de se faire virer, ce qui serait bien entendu arrivé étant donné la tension électrique qui régnait dans la pièce. Les yeux de Miranda envoyaient des éclairs et c'est donc peut-être le regard encore plus glacial que celui lancé à Ako que la mannequin adressa à la rédactrice qui la fit changer d'avis et lui fit fermer son clapet. Mais ce n'était pas ça qui intéressait Miranda. Elle voulait entendre ce que sa co-rédactrice avait envie de dire. Elle ouvrit la bouche une première fois, avant de la refermer, de baisser les yeux, de les fermer et de respirer un bon coup. Lorsqu'elle releva la tête, ce n'était plus du tout la même Ako. Le regard qu'elle adressait à Miranda était déterminé, implacable lui aussi, froid mais surtout incroyablement distant. Elle lui en voulait, cela transparaissait par tous les pores de sa peau. Mais la mannequin ne fut pas désarçonnée et soutint le regard d'Ako.

" Ce n'est pas le sujet. En tant que co-rédactrice, je propose que l'on participe au plus d'évènements possibles afin de se mettre en avant et donc de véhiculer la marque. Lorsque Miranda se déplace quelque part, c'est comme si le magazine tout entier se déplaçait. Il n'y a pas de secret. Depuis que l'article sur la pension Yashiro qui fait part de l'expérience personnelle de Miranda a été publié, les ventes ont augmenté. Sensiblement, certes, ce n'est peut-être qu'une coïncidence, mais pour l'instant, c'est le mieux que nous ayons, alors continuons dans cette voie-là. "

C'était bien la première fois que Miranda entendait Ako parler ainsi. Elle avait du prendre des cours de théâtre pendant son absence, ce n'était pas possible autrement. On aurait dit que des extraterrestres avaient enlevé la vraie Ako pour la remplacer par une espèce de clone décérébrée qui répondait du tac au tac à Miranda sans s'en soucier le moins du monde ! En plus, elle lui disait clairement qu'elle avait été élevée au même rang qu'elle, en tant que co-rédactrice, et qu'en gros, elle avait autant de pouvoir qu'elle. Non mais quel culot. Elle était vraiment pas gênée celle-là ! Miranda était complètement abasourdie et ne pouvait pas en croire ses oreilles. C'était tout bonnement incroyable venant de la part d'Ako. La mannequin resta immobile sur sa chaise, tout comme Ako. Les deux femmes se fixaient encore et toujours, ni l'une ni l'autre ne voulant flancher face au regard accusateur ou arrogant de son adversaire. Les rédacteurs quittèrent la salle un à un, laissant les deux jeunes femmes face à face. Laquelle allait briser le silence en premier ?

" Je suis déçue. "

" Oh s'il te plaît, pas de ça avec moi. Tu croyais que j'allais continuer de me laisse faire encore longtemps ? Kate m'a révélée, je me sens beaucoup plus moi désormais. Et tu sais que j'ai raison, tu dois faire ce que je t'ai dit de faire pour augmenter les ventes, un point c'est tout. D'ailleurs, j'ai quelque chose pour toi. J'ai fait mes recherches et ai trouvé quelque chose qui parle d'une loterie qui a lieu à ... Irisia je crois. J'ai déjà réservé une place de bateau pour que tu y ailles. Bien sûr, je gèrerai le magazine en ton absence, comme j'ai si bien appris à le faire. "

" Tu insinues quoi par là ? Tu crois que je me suis évanouie dans la nature pendant quatre longs mois juste histoire de prendre l'air et de m'enlever la pression qui pèse chaque jour un peu plus sur mes épaules ? Je ne me suis pas accordée de bon temps, rentre-toi bien ça dans le crâne ! Tout ce que tu es aujourd'hui, c'est grâce à moi et à personne d'autre ! Encore moins à cette espèce de styliste à la noix. Vu ? "

Miranda s'était levée de son fauteuil en posant les mains sur la table pour se donner de la contenance, un peu plus. Avec les rayons du soleil derrière sa tête, on aurait dit l'apparition divine et la voix du seigneur. Mais Ako ne faiblissait pas. C'était incroyable d'avoir affaire à quelqu'un d'aussi tenace que soit. Elle soutenait qu'elle n'avait rien fait de mal, bla bla, mais elle avait quand même trahi Miranda ! Ce n'était pas rien ça !

" Tu me reproches des choses futiles et inutiles. J'ai encore le droit de m'associer avec qui je veux non ? Kate est une personne gentille et généreuse. Je ne comprends pas pourquoi tu ne t'entends pas avec elle, vous vous ressemblez tellement ! Ah non, pardon, toi tu es une manipulatrice égoïste et sans cœur, qui n'aime personne si ce n'est elle. Pourtant, il parait que les opposés s'attirent... Je plains le pauvre gars gentil qui tombera sur toi, si tant est qu'il soit assez naïf pour s'enticher d'une personne aussi détestable que toi. "

Wow, cela faisait beaucoup pour une seule personne. Miranda en restait bouche bée. Ako s'était tout bonnement défoulée sur Miranda et lui avait balancé toutes les atrocités dont elle était capable et ça faisait mal à entendre. Alors comme ça, en gros, elle était une espèce de dragon sans cœur destiné à rester seul toute sa vie, sauf si un pauvre gars acceptait de tomber amoureux d'elle. Quelle vision optimiste des choses ! Ako n'était plus celle qui avait réconforté Miranda lorsque cette dernière allait mal, maintenant, elle l'enfonçait du mieux qu'elle pouvait et le plus profondément possible. Elle prenait même plaisir à cela, et pour cause, elle avait eu en mentor Miranda en personne qui se délectait de la souffrance des autres, délectation décuplée lorsque c'était elle qui l'occasionnait. Maintenant, Miranda se retrouvait à être le martyr d'Ako, on aura tout vu !

" D'autant plus si ce pauvre gars sait que tu as passé un petit bout de ta vie dans un hôpital psychiatrique, plus communément appelé maison des fous ! Ils n'avaient pas tort ceux qui t'ont enfermés ! Tu es complètement frappée ma pauvre. Toute ta réussite s'est basée sur tes hormones de croissance et le silicone que tes seins ont goulument avalé. Tu n'est qu'un tas de plastique ambulant sans remords. Tu n'as ni cœur ni conscience, encore moins de regrets. Franchement, si tu ne m'avais pas amenée à te détester à ce point, je te plaindrais, sans rire. "

" Qu'est-ce que mon internement vient faire là dedans ? C'était il y a quelques années déjà, ma chère, et c'est moi qui ai décidé d'y aller, consciente de mon état. Et pour cause, j'avais des raisons. Tu n'as pas honte d'avoir fouillé le passé pour me faire mal ? Cela ne te ressemble pas. Tu dis que je n'ai pas de cœur, mais tu n'es pas mieux. Si tu en avais vraiment un, et si tu étais si bonne que tu le penses, tu ne prendrais pas non plus plaisir à faire du mal, même à un être aussi vil que moi, étant donné le portrait que tu me peins ! "

C'en était trop pour la mannequin. Miranda se leva, les larmes au bord des yeux. Comment Ako pouvait elle être aussi méchante et se servir des choses personnelles de sa vie passée que Miranda lui avait confiées contre elle ? Les prendre comme arguments pour la démonter et lui prouver qu'elle n'était rien. Rien qu'un objet que les gens convoite et qui ne sert à rien dans la vie. Miranda se retint d'éclater en sanglots et parvint à garder son calme pour ne pas montrer sa tristesse à sa désormais pire ennemie. Elle ne voulait pas qu'elle se régale de voir Miranda souffrir à cause de ce qu'elle avait dit. Maintenant, cela allait être la guerre à Runway pour s'emparer de la direction absolue. Miranda allait encore moins se laisser faire. Elle partait pour Irisia, bien décidée à trouver un moyen d'éliminer Ako de son chemin. Quitte à l'éliminer matériellement et physiquement...

" Ah au fait, bon voyage ~ " lui glissa Ako, lorsque Miranda passa devant elle pour atteindre la porte.

Elle faillit laisser partir un bon coup de poing dans sa grande gueule, qu'est-ce qu'elle aurait aimé mais n'en fit rien, la simple pensée de ce geste l'emplissant d'une profonde gaieté et d'un immense soulagement. Elle continua donc simplement son chemin et descendit les étages jusqu'à arriver à la voiture qui allait l'emmener jusqu'au port d'où elle monterait à bord d'un bateau la menant à Irisia. Le voyage allait lui vider la tête, tant mieux.

***

" Mon dieu que cette île manque de vie. Je ne me rappelais pas à quel point elle peut être hideuse, moche, tout ce qu'on veut. Les gens qui vivent ici manquent vraiment de goût, à commencer par le champion. "

" Vous avez tout à fait raison madame. On dirait un dépotoir. "

Ah, que c'était bon d'avoir une nouvelle assistante avec soi ! Celle-ci, Miranda n'allait pas la martyriser, de peur qu'elle finisse par devenir comme Ako. Non celle-ci, du nom de... ah mince c'était quoi déjà ?

" Comment tu t'appelles au fait ? "

" Asuna madame. "

Celle-ci, du nom d'Asuna donc, allait être traitée comme une véritable assistante par Miranda et allait obtenir un statut privilégiée. Miranda lui donnerait les pokémons qu'elle n'aimerait plus ou autre. Elle était même disposée à lui prêter sa garde robe et une partie de ses appartements privés pour qu'elle puisse être disponible à tout moment du jour ou de la nuit.

" Et bien Asuna, ton sens de la critique me plait. Par ici, allons participer à cette loterie de pacotille. "

Miranda et Asuna pénétrèrent dans une grande bâtisse où avait lieu la loterie. Aussitôt entrée, Miranda surprit une conversation d'un scientifique à une vieille mondaine habillée comme dans les années 40.

" Ils ont fait subir des expériences à ces pokémons pour leur faire apprendre des attaques... spéciales. "

La mondaine parut offusquée et prit la défense des pauvres pokémons. Miranda s'avança alors, un sourire au coin des lèvres.

" Pourquoi s'offusquer ma chère ? La science a besoin d'avancer non. Nous devons faire des expériences sur les pokémons, c'est pour progresser, je ne vois pas en quoi cela devrait nous gêner, c'est même bien de faire ce genre de choses et cela devrait être plus médiatisé. De toute manière, ils n'ont rien senti, maintenant, nous disposons de calmants ou autre n'est-ce pas monsieur le scientifique ? "

" Euh oui.... Tout à fait mademoiselle Walsh."

" Ah vous me connaissez ? Quelle coïncidence ~ "

Et elle partit d'un petit rire tandis qu'elle s'approchait pour aller tirer un numéro. 15. Elle n'attendit pas qu'on l'appelle et alla directement passer devant tout le monde pour récéptionner son nouveau cadeau. Un pokémon avec une attaque inédite, parfait ! C'était un Absol lui dit-on, sachant user d'une attaque particulière, aurasphère... Intéressant donc.

Spoiler:

Invité

La coupe Gama venait de se terminer sur un gout des plus amers pour la jeune blonde. Non seulement elle n’avait pas gagnée, mais elle n’avait même pas réussi à passer le premier tour. C’est donc d’un air plus que triste qu’elle sortait du centre Pokémon pour se rendre au port afin de quitter l’île de Tabisku. Tetra avait décidée de prendre un ticket pour l'Aquaria, ce navire qui relie les îles de Samibato au grand continent de Johto.

L’embarquement, se déroulait dans une organisation de monstre. Ou plutôt c’était le manque d’organisation qui avait conduit à ce que la jeune fille se retrouve écrasée parmi les autres civils. Si on devait comparer la situation vous n’avez qu’à imaginer que vous faite la queue pour le dernier film de Nostenfer à la mode, dont le cinema se trouve dans la rue la plus étroite de votre ville. Maintenant, vous ajoutez à cela une foule en délire et vous obtiendrais le même résultat. C'est-à-dire, une Tetra avec un pied devant, et le reste du corps qui est ici et là. Voilà, vous avez la situation en tête. Enfin, une fois à bord du bateau la situation était tout autre, car chaque passager prenait place, soit dans une cabine, soit comme la coordinatrice au bord de la piscine. Le reste du trajet, tout comme le débarquement c’était déroulait sans problème sur Irisia.

« Comment ce fait-il que je me retrouve sur Irisia ? »

En effet c’était une bonne question. La jeune fille se mit donc à la recherche d’un marin afin de pouvoir l’interroger, car pour elle il ne faisait aucun doute que le terminus était bien Oliville. Et elle ne s’attendait pas à que se soit aussi compliquer de trouver un seul matelot sur un navire de cette taille. De plus avec le débarquement ne devrait-il pas y avoir plus de monde en activité. Elle parcourait le pont supérieur à une vitesse folle, en fait elle marche, qui ne lui à suffit que de quelque seconde pour apercevoir un type avec une carrure d’athlète bourré de testostérone.

« Désole de vous déranger mais savez-vous pourquoi on amarre à Irisia. »

L’homme là regarder de haut, et un sourire en coin se dessina sur son visage fin et bien carré. Aussitôt l’esprit de la jeune fille fit démarrer son imagination perverse et lui fit attraper automatiquement la sphère de son Simiabraz. Puis, elle le regardait tout calmement.

« D’après ce que j’ai compris, les siphons autour des Tourb’iles serraient devenu trop puissant pour que la navigation soit praticable. Il va donc falloir attendre un peu ma petite dame. »

Puis, il s’en alla. Tetra relâcha la pression de sa main sur la Pokéball. Arrivait au centre Pokémon, il ne lui fallut pas beaucoup de temps pour apprendre qu’une distribution de Pokémon, ayant subit des expériences contre nature, avait lieu dans la pension se trouvant au Nord de la ville. La jeune ayant déjà un total de six Pokémon sur elle devait en envoyer un chez sa mère. Une fois devant un poste elle compassa le numéro, le visage d’une blonde plus âgée s’afficha sur l’écran.

« Tiens Tetra ? Que t’arrive-t-il ? »

La jeune lui expliqua la situation. Sa mère trouva remarquable le fait que sa propre était prête à aidé un Pokémon ayant subit ce genre de traitement. Au fond, elle était fière de ce qu’était devenue sa fille.

« Alors je peux te confier mon Milobellus ?
Oui parfaitement.
Par contre il faut que je te dise… »

La mère resta stupéfaite par le caractère d’un si joli Pokémon. Mais ne fit pas de commentaire à ce sujet. De plus, la jeune fille lui promis de passer une fois l’expérience retirer. Le chemin vers la pension ou avait lieu la distribution n’était vraiment pas très long. En effet, il ne fallut à la jeune fille qu’une heure et demi pour trouvait le lieu. Bien entendue il était lui aussi remplis de monde. Elle analysa la situation avec du recule. Une foule, mais cette fois-ci organisé en fil indienne suivant quatre rangers précis, donc aucune raison de se retrouver étendu sur le sol pour une fois. Tetra choisi la colonne qui semblait avancer le plus rapidement et étrangement, celle-ci ne semblait plus du tout bouger. Pourtant, un quart d’heure après, elle se trouvait à son tour devant une petite roulotte. L’un des responsables de l’événement qui se trouvait de l’autre côté du comptoir, pris la peine d’expliquer la démarche à suivre à la jeune fille, qui semblait plus que perdu.

« Vous devez tourner la roue du bonheur qui se trouve ici. Au bout d’un moment, une petite sphère à l’image d’un Pokémon vas en sortir. Vous obtiendrez donc ce Pokémon avec la Copainball qui l’accompagne. Vous n’avez le droit qu’à un seul Pokémon. Si vous voulez bien tourner la roue. »

Tetra hocha de la tête, signe d’approbation, agrippa la poigner et fit un de petit rond, qu’une tête de Ptitard en sortie aussitôt. Elle fut étonner de voir à quel point la ressemble était magnifiquement bien faite. Le temps que le responsable chercha la dite créature dans le mini chapiteau qui se trouvait derrière, la coordinatrice commençais à comprendre pourquoi c’était aussi long. Puis, une fois la ball en main, elle quitta le stand.

« Montre-toi Ptitard ! Toi et moi allons devenir de grand amis tu vas voir. Et notre prochaine destination c’est la maison ! »

Le petit têtard regarda la blonde d’un air plus qu’effrayer. Pour Tetra sa réaction devait tout à fait normal si on partait du principe qu’il n’y a pas si longtemps, il était dans un laboratoire à subir toute sorte d’opération. La blonde, se baissa à son niveau et lui tendit de la nourriture pour Pokémon eau que son Milobellus adorait et visiblement ce petit garnement avait le même goût que cette dernière. Ella attrapa le Pokémon aquatique et se mit en direction du port. Pour Tetra c’était la chance de repartir de zéro et pour cela elle se devait de se rendre au Bourg Palette ou elle s’entrainera pendant un certain temps avec ses nouveaux amis.

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