Beauté et rapidité [Lily]

« Personne n’a autant besoin de vacances que celui qui vient d’en prendre. » d'Elbert Hubbard.

La ville de Safrania, il n’aura fallu seulement que de deux semaines pour le dresseur d’y parvenir. Le meurtre de cette vielle femme qui se disait être sa grand-mère ne l’avait pas plus touché que cela, du moins a première vue. En effet, ces cinq dernières années les gens autours de lui finissaient par rencontrer la mort. D’abord ses parents, puis cette vielle dame qui l’avait recueilli. Il lui montrait sa gratitude en effectuant certains travaux dans la maison et en se plongeant dans les livres. Seulement, les livres nous apprennent comment rêver mais pas comment vivre. Mais c’est grâce à ses livres et ses mêmes rêves que le jeune homme avait chassé de son esprit tout idée de mettre fin à ses jours et aujourd’hui qui ne lui restait ni rêve, ni attache, il pouvait essayer de vivre.

C’est ainsi que commença la vie de nomade de Warren chercheur en Pokémon ancien comme son père et profitant de ses études pour en apprendre plus sur les créatures légendaires comme sa mère. On ne va pas se voiler la face, c’était bien là une façon de maintenant leur souvenir en vie. Inconscient il tenait la filet-ball de son Limaspeed en main. Il n’avait jamais vraiment cru la vielle quand cette dernière lui annonça que c’était le dernier souvenir de ses parents. Pourtant, c’était pour faire partir les visions horribles de corps dessécher et mutilé de ses souvenirs qu’il tenait la sphère comme si c’était une sorte de talisman.

Il se trouvait dans la rue des arènes, si on peut nommer le dojo comme une arène et de la gare. D’ailleurs, il s’emblerait que le train venait d’arriver vu le nombre de personne qui sortait du bâtiment. Il porta son regard sur les dalles de pierre, cherchant à se faire oublié dans la foule. Il n’aimait vraiment pas le contacte avec autrui. Etait-ce par habitude ? Il n’en savait trop rien, par moment, lorsqu’il observe les couples il se demande si lui aussi peut vivre avec un sentiment si fort. Sinon, il aime bien étudier le comportement des personnes qui sont amis depuis l’enfance. Il sait déjà que jamais il ne trouvera une personne qui connaîtrait ses pensées par un simple regard, d’être prêt à faire la plus grosse bêtise d’un simple sourire. Non, il se refusait tous cela. Il sorti son paquet de cigarette de la poche droite de son costume, il tapota le bas sur la paume de sa main gauche et prit la clope qui remontait. Il porta l’objet à ses lèvres avant de l’allumer dans une grande inspiration. Comme beaucoup au départ il crapotait et chercher quelle marque lui convenait le mieux. Maintenant tous cela c’est loin derrière lui.

De plus, non loin devant lui, une blonde courait après un papillon. Il ne serait dire pourquoi, mais il savait qu’il devait la suive… La suivre en dehors du centre ville, si cela n’était pas dangereux.

Warren continuait de suivre la longue chevelure d’un jaune Psykokwak dans le débordement de tête dans la rue. Car oui des têtes ils y en avaient, mais seule celle qui semblait poursuivre un papillon dont les ailes venait à scintiller selon la lumières qui venait s’abattre sur elles. En effet, le reflet du soleil doublait les effets des magnifiques couleurs que portait cet insecte. Le jeune homme jeta sa cigarette, qu’il n’avait pas consommée entièrement, avant de la piétiner avec la pointe de sa chaussure droite. Il songea qu’il venait de perdre la trace de sa filature à l’angle d’une rue, mais les faits futs tout autre. La blonde fut rapidement reconnaissable, en fait, elle était la seule à marcher d’un pas lent. Bien, qu’il fut encore en contacte avec la population, personne d’autre ne semblait faire attention et même s’il cru apercevoir des individus observer la demoiselle, ceux-ci affichaient une mine qui ne semblait en vouloir dire long. Si long, qu’il n’arrivait à trouver les mots exacts pour décrire cet état.

En s’éloignant de la foule, Warren réussi à attendre la jeune fille appelait son Pokémon. Aussi, il eu l’idée de faire sortir à son tour un Pokémon de type insecte, peut être que c’était le type qui comptait avant tout. Limaspeed était une sorte de limace avec des aptitudes des plus grands guerriers de l’ombre japonais : les ninjas. La créature regarda son dresseur du coin de l’œil avant de lui tourner le dos, ce n’étaient pas vraiment le grand amour entre les deux, mais Warren savait qu’il pouvait compter sur lui. Le jeune homme ne faisait même plus attention au comportement de son Pokémon, il pensait qu’ils pouvaient se comprendre sans paroles ; Cependant, il arrivait de voir le brun relâcher un soupire, comme si cela ne le touchait pas. Lorsqu’il releva la tête, il fut à sa grande surprise, seul dans la rue, la demoiselle ayant disparut de son champs de vision. Elle ne pouvait pas être rentrée dans un des immeubles, car avec le silence il est certains qu’il aurait réussi à entendre un Rattata se faire les dents sur le noyau d’une baie.

« A l’AIDE !!! »

Le hurlement de la jeune provoqua la fermeture immédiate des quelques fenêtres qui se trouvaient encore ouverture. Un juron traversa l’esprit de Warren face à la lâcheté de ses habitants. Après tous comment pouvaient-ils s’enfermer chez eux alors qu’une personne demande de l’aide ? Un rictus se dessina sur son visage et il se mit à courir devant la ruelle. Bien que sombre, il semblait que des spores de couleur orange volaient un peu partout. Se bouchant le nez avec son coude droit, il ordonna à son Pokémon de lancer une attaque Survinsecte pour retirer l’espèce de poudre. L’énergie que venait d’employer toucha ce qu’on aurait pu prendre pour un rassemblement d’œuf pourri. Le Noeunoeuf semblait sonner, il avança dans la ruelle, aperçut la jeune fille coller à une poubelle, il la souleva d’un trait avant de courir loin, Limaspeed et Charmillon juste derrière eux. Arriver dans un parc.

« Tu as du respirer une attaque Para-Spore, alors tu devrais boire. » Il montra une petite fontaine, non loin. Voyant, qu’elle semblait reprendre son souffle il ajouta : « Pas étonnant qu’il c’est jeter sur toi, tu as vu comme tu es vêtu…. Je ne sais pas… Enfin, même la célèbre Inézia ne porte pas si peu de vêtement. »