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 Taiki - Le champion tout feu tout flammes

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Taiki YakimasuRanger

Taiki Yakimasu


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Rps en cours : Ca chauffe sur les ondes !
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MessageSujet: Taiki - Le champion tout feu tout flammes   Taiki - Le champion tout feu tout flammes EmptyMer 28 Avr 2021 - 10:29

Taiki Yakimasu


Le champion infernal


Origine de l'avatar : Endeavor (Enji Todoroki) / My Hero Academiae83edd593960a7d4aea85b23447993287c581adar1-818-396v2_hq.jpg


Présentation générale


Âge : 33 ans


Taille : 189 cm


Région d'origine : Kanto


Groupe principal

Champion

Groupe secondaire

Ranger



Équipe pokémon




Ossatueur d'Aloa [Ghost]


Niveau 30
  • Os'Ombre

  • Roue de feu

  • Trépignement

  • Châtiment


Talent : Corps maudit


Lors d'une attaque touchant à sa capacité, il arrive que l'ennemi se voit entraver et ne puisse plus utiliser la même attaque.








Salamèche [Bibi]


Niveau 5
  • Flammèche

  • Griffe


Talent : Brasier


En cas de fatigue extrême, les attaques de type feu sont décuplées.









Crocrodil [Lance]


Niveau 20
  • Hydrocanon (par CT)

  • Machouille

  • Pistolet à O

  • Crocs Givre


Talent : Torrent


Augmente la capacité des attaques eau, particulièrement utile dans le cadre d'un incendie qui dure en longueur (requiert un état de fatigue de Crocrodil).







Présentation physique


Un colosse flamboyant…



A la première impression, on pourrait facilement mettre Taiki dans la catégorie des molosses écervelés qui prêtent d'avantage attention à la taille de leur biceps qu'à leur entretien intellectuel. Or fourvoyez-vous, derrière ces 189 centimètres comblés de muscles développés par des années d'entrainements intensifs se dissimule un cerveau fonctionnel. Sauf quand du Captain Morgan est impliqué. Dans tous les cas, le physique de Taiki est tel qu'il fait partie de ce qu'on ne perd pas dans une foule. Une chevelure d'un roux éclatant soignée à la militaire, une barbe qui varie entre parfaitement rasée et vieille de deux à trois jours, des yeux d'un puissant azur qui surent en déstabiliser plus d'une (dans la grande indifférence du principal concerné malheureusement pour elles), et surtout, une immense balafre décorant tout son côté gauche. Un aimable souvenir de son plus symbolique pokémon... Tout cela lui donne un côté intimidant, qui n'est nullement aidé par sa personnalité peu chaleureuse... Mais ça vous aurez tout le loisir de le découvrir !



Présentation psychologique


… au cœur cendré.



Une voix qui porte, une attitude fermée, des regards lourds et une tendance à ne pas trop s'exprimer si ce n'est pour pousser des beuglées, tout cela n'a pas fait gagner à Taiki le titre de la personne à inviter à l'apéro. Néanmoins, derrière ces manières rudes se dissimulent des raisons. Son arène est réputée impitoyable, et Taiki lui-même aime se définir comme étant la limite entre les amateurs et les vrais challengeurs. Quiconque échouerait à son arène devra redoubler d'efforts pour obtenir le badge, ou abandonner l'aventure Pokémon. Telle est sa façon de penser, largement motivée par le drame qu'il vécut enfant et qui renforça son désir d'aider la collectivité.

Pompier volontaire, citoyen impliqué dans son ilôt de Cramois'Iles, et de temps à autre bénévole dans différentes associations, Taiki tend à dissimuler son cœur derrière ses muscles. Il n'étalera jamais au monde les actions qu'il entreprend et se rechigne à être sous les projecteurs, hormis dans le cadre de son arène. Grand timide, bien qu'il ne l'avouera jamais, il ne tend pas à la bavardise mais saura toujours être une oreille attentive à quiconque en éprouve le besoin, challenger ayant échoué à son arène, ou connaissance de longue date.

Sa nature compétitive toutefois le rend intransigeant envers lui-même, n'acceptant que durement les défaites (hors arène) et ne tolérant nullement sa propre faiblesse, qu'elle soit émotionnelle ou physique. Cette tendance lui procure régulièrement des comportements agressifs ou particulièrement froids, ce qui ne l'aide pas à entretenir son entourage et explique en partie sa solitude.





Histoire



Un soleil de plomb irradiait les douces villas qui composaient la ville insulaire de Cramois-Île. Un havre de paix où il faisait bon y vivre, où les gens se saluaient d’un sourire sincère et où les petits commerçants prenaient toujours un instant pour parloter des derniers potins ou prendre nouvelle de leurs clients qui devenaient à la longue des bonnes connaissances. Les voisins connaissaient les mœurs de leurs propres voisins, la police locale ne distribuait que très rarement des amendes et se contentait la plupart du temps de réprimander les comportements illicites par des paroles rébarbatives qui servaient de leçons à certains, et qui pour d’autres atterrissaient parfois dans un néant sidéral. Et ce néant se trouvait promptement sollicité.

- Je t’ai déjà dit que tu n’as pas le droit d’assister aux matchs sans tes parents Taiki. C’est dangereux.
- Mais lâchez-moi ou j’vous remords !

La vive voix infantile qui répondit à celle plus mature était revêtue de la rage des entêtés. Voyant que son enquiquineur possédait une détermination similaire à la sienne, le dénommé Taiki enfouit ses deux canines profondément dans la chair de l’officier qui, sous l’effet de surprise, lâcha le jeune enfant qui en profita pour s’éclipser derrière un visiteur franchissant la porte de l’arène, un sourire malin aux lèvres.
C’était un vendredi comme un autre.

Une foule, relativement mixte en âge et en genre, prenait place silencieusement alors que Taiki se cacha derrière un monsieur imposant en premier rang, profitant de sa petite taille et de l’espace entre les jambes allongées du visiteur pour apercevoir le centre de l’arène. Une jeune femme âgée d’au moins de dix ans de plus que Taiki s’avançait, slalomant entre les gardiens de l’arène. Quelques soupirs discrets s’échappèrent du public quand la demoiselle préférait opter pour des questions auxquelles elle répondait avec aisance, plutôt que de lutter contre les gardiens du champion. Taiki quant à lui contint sa déception, réfléchissant à la stratégie de la dresseuse. Quoi de plus normal, elle voulait économiser son équipe et aller droit au but, remporter le badge volcan pour poursuivre au plus vite sa route. La conquête de la ligue relevait parfois d’une course poursuite pour certains, alors que pour d’autres c’était l’achèvement d’une grande carrière en dressage pokémon. Du haut de ses 7 ans, le rouquin comprenait cela, même s’il trouvait ça déplorable. Il s’imaginait à la place de la blondette devant lui, sûre d’elle, possédant une grande culture pokémon qu’elle n’hésitait pas à mettre à profit pour combattre au plus vite le champion d’arène. Lui aurait été plutôt du genre à mettre au défi son équipe pokémon, en prenant la température des adversaires qui sillonnaient l’arène pour juger si oui ou non son équipe de monstres était suffisamment prête pour se mesurer au champion de type feu. C’était une erreur de la part de la demoiselle pour Taiki, et l’issue du combat lui donna raison.

La silhouette quelque peu avachie d’Auguste apparut des flammes qui avaient investi l’arène, épargnant le public. Le Rattatac de la jeune femme était à terre, gravement brûlé, aux pieds d’un Galopa qui témoignait de suffisamment de respect pour son opposant pour ne pas se pavaner de sa victoire aisée. Taiki croisa les bras, dépité. Il ne fallut même pas l’intervention d’Arcanin pour écraser les pokémons de la challenger. Auguste avait fait quelques remplacements stratégiques et dès lors aucun de ses pokémons n’avaient essuyé de K.O. C’était un maître, et aussi ennuyant était-il avec ses quizz, Taiki se trouvait en admiration devant ce petit bout d’homme dont les yeux reflétaient autant la bienveillance que la folie pure et dure.

- Ah ! Tu es là ! L’agent Nawak m’avait dit que tu traînais ici, tu n’as pas honte ?

La main de sa maman vint attraper les quelques petits cheveux derrière sa nuque, lui arrachant des sueurs pas très agréables. Sous les yeux de l’ensemble des spectateurs, de la challenger, et d’Auguste qui lui faisait un signe de main en aurevoir, sourire malicieux aux lèvres, Taiki quitta l’arène à reculons sous la poigne impitoyable de sa génitrice.

- Ce n’est pas pour rien s’il y a une restriction d’âge tu sais ! Un éclat de feu pourrait t’atteindre !
- Voyons chérie, Auguste est professionnel. Je ne vois pas où est le mal, il n’arrive jamais d’accident.
- Pas d’accident ? Et pourquoi appelle-t-on Jean-Michel Leborgne le borgne à ton avis ?
- Parce qu’il fallait savoir que ce n’était pas une bonne idée d’essayer de prendre en photo un Galopa en pleine déflagration !

Devant son assiette de poissons-légumes Taiki écoutait ses parents, en plein désaccord. Tous deux avaient conscience de la passion pour le feu de leur second enfant, ainsi que des pokémons, mais alors que le père embrassait avec une certaine timidité cet intérêt, la mère trouvait en cela une source inépuisable d’angoisse.

Confortablement installé dans le fauteuil familial, Ghost, l’Ossatueur du père fit une espèce de clin d’œil à Taiki qui le lui rendit, comme pour encourager l’enfant.
Ce dernier inspira, puis profita d’une pause dans la querelle pour y glisser une phrase.

- Maman, papa… quand aurai-je mon premier pokémon ?
Un lourd silence s’installa. Une main vint se poser sur l’épaule de Taiki, comme pour le rassurer, ce qui lui fit plutôt l’effet inverse. « Bientôt mon garçon » lui répétait-on souvent. Chose qu’il ne comprenait pas…

- Après tout, tu es un chercheur papa. Tu travailles tout le temps avec des pokémons au laboratoire. Et maman a été dresseuse. Hormis Ghost, vous n’avez jamais voulu d’autres pokémons, pourquoi ?

A nouveau, un lourd silence.

- Ghost m’a été offert lors d’un sommet scientifique sur l’île d’Alola par mes confrères pour ma découverte sur les mitochondries chromatiques des Pokémons et leur lien avec leur environnement. Je ne pouvais pas refuser. Et ta mère a fait don de ses pokémons dans un élevage où ils vivent une paisible retraite. Quand tu seras assez grand, tu pourras décider de ce que tu veux. En attendant, il faut te conformer aux règles de la maison : pas de pokémon.

- C’est pour ta sécurité mon ange. Des parents laissent leurs enfants arpenter les routes pour l’aventure, nous, nous préférerions que tu te concentres sur des études, un métier, jusqu’à ta majorité c’est plus stable.
- Oui mais c’est nul !

Se levant, des larmes commençant à ruisseler sur son visage, Taiki quitta la table sans en attendre l’autorisation et se faufila dans sa chambre, en passant par des photos d’un temps passé, où des pokémons habitaient encore la maison et où une dénommée Natsora Yakimasu faisait encore partie du décor familial, prenant dans les bras son petit frère, âgé de 4 ans.
S’allongeant dans son lit, son regard se perdit au plafond sur lequel était accroché un poster représentant un magnifique Dracaufeu en plein envol. La porte de sa chambre s’entrouvrit timidement et rapidement Ghost vint se faufiler près de lui, comme pour lui témoigner son soutien. Quelques larmes coulèrent le long des joues de Taiki alors qu’il exprimait sa pensée.

- Depuis la disparition de Natso, papa et maman croient que je vais aussi disparaître s’ils me laissent un peu de liberté. J’aimerais bien… faire comme les autres, et avoir des parents meilleurs… mais je comprends leur peur. Natso me manque aussi…  mais… Quand elle reviendra, elle sera maître de la ligue. J’en suis sûr.

Ghost vint se blottir près de l’enfant et, du bout de ses griffes, fit apparaitre quelques flammes bleus, pensant ainsi réchauffeur le cœur du petit.

- Merci Ghost.

**


Un soleil rayonnant vint éblouir son visage, le forçant à le couvrir de sa main. Taiki avait dès lors 14 ans et s’était approprié en douce une pokéball à l’aide d’un copain d’école qui avait pour ambition de devenir scientifique. Ils s’étaient liés d’amitié de par leurs passions communes : les pokémons, et la science. En effet, dans une certaine mesure, Taiki était tant obsédé par le feu qu’il avait décidé de s’investir sérieusement en étudiant la pyrologie. Les sujets abordés entre eux étaient variés : filles, science, pokémon, pokémon, science, filles et filles…

Et justement, une jeune dresseuse de passage dans la région désirait plus que tout obtenir un Kokiyas qu’elle peinait à obtenir toute seule, étant une pêcheuse particulièrement nulle. En échange, elle avait un Héricendre, ce qui suscita tout l’intérêt de Taiki qui ne pouvait pas arpenter des régions étrangères pour acquérir des pokémons feu.

- Tu trouves pas que c’est débile qu’on ait un champion d’arène feu dans une ile entourée d’océan ?

La question que souleva son copain était pertinente mais Taiki se contenta de hausser les épaules. C’était peut-être même la raison de son obsession pour le feu : cet élément si particulier et rare dans leur ville natale mais qui offrait chaque semaine un spectacle pour les yeux qu’on ne pouvait oublier. La beauté des flammes, dansantes, leur puissance qui imposait un respect strict et immédiat, leur dangerosité qui exigeait une maîtrise totale au risque d’un enchaînements de circonstances pouvant réduire en cendres toute une cité… Tout cela passionnait de plus en plus le cadet Yakimasu qui, malgré ses demandes incessantes, se voyait toujours dire non à l’obtention d’un ami pokémon. Dès lors, il avait en sa présence Ghost, à qui il avait demandé gentiment de l’accompagner. Ghost n’aimait ni la solitude, ni d’être enfermé dans une pokéball, aussi il suivait les deux compères sans trop faire d’histoire. Depuis le temps qu’il faisait partie de la famille, Taiki ne l’avait jamais vu combattre ou au moins s’entraîner. Mais son allure effrayante, et ses flammes impressionnantes lui donnaient foi en lui. Ils arriveraient à affaiblir et capturer ce Kokiyas.

- Là, c’est parfait.

Posant leur bicyclette, les deux adolescents sortirent une canne à pêche, volée au père de son copain. Elément indispensable pour espérer tomber nez à nez avec le pokémon recherché. Un appât à l’eau, trois litres de limonade, des casquettes, et beaucoup de patience, et c’était parti. Une heure passa. Deux heures. L’ami de Taiki commença à piquer du nez tandis que ce dernier était aussi concentré que s’il jouait sa vie. Et puis… la canne à pêche bougea, faiblement.
Puis, de plus en plus. Taiki la retira sèchement, criant le nom de Ghost. Quand il se retourna, il constata que ce dernier était parti en courant alors que se dessinait une énorme silhouette émergeant de l’eau.
Un rugissement terrible se fit entendre à des kilomètres à la ronde et sortit de sa rêverie l’adolescent endormi qui, en voyant le dragon des mers qui lui faisait face, replongea dans l’inconscient aussi subitement qu’il en était sorti.

- Oh fistouille.

Ce fut le seul mot qui parvint à sortir de sa bouche en face du Léviathor, apparemment mécontent de s’être fait piéger. Ses mains furent tellement crispées sur la canne à pêche qu’au moment où le Leviathor décida de s’en aller en plongeant dans l’eau, hameçon accroché à la lèvre, Taiki ne réalisa pas qu’il aurait été judicieux de lâcher la canne.

Un plouf étouffé s’ensuivit et tout se brouilla. Sa vision, ses sens. Ses poumons se remplirent rapidement d’eau, la panique le gagnant. En gesticulant, il s’était emmêlé avec le fil de la canne et il lui était désormais impossible de s’en démêler, trop désorienté pour réfléchir logiquement. Tout autour de lui n’était qu’un amas de bulles et le seul son qu’il entendait était celui de ses cris étouffés et de son cœur qui s’emballait jusqu’à en exploser dans sa poitrine. Non, ça ne pouvait pas finir comme ça !
Et soudain, il arrêta de se faire tirer. La pression aquatique cessa de l’oppresser, et rapidement ses yeux perçurent le soleil brûlant, réfléchissant à la surface. Cet élan d’espoir lui évita de tomber dans l’inconscient et obligea tous les muscles de son corps à répondre à son besoin immédiat de prendre de l’oxygène. En quelques brasses, Taiki sortit la tête de l’eau ,prenant une grande respiration comme si jamais plus il ne pourrait goûter à l’air frais. Puis, ses yeux observèrent. Il était assez loin de la plage, et son ami essayait de lui faire des signes de main pour lui demander si ça allait. Taiki se retourna, et faillit faire une goutte dans son pantalon.

L’énorme mâchoire du Leviathor était proche de lui, mais le dragon des mers était totalement inconscient. Dans sa course folle, ce dernier n’avait su éviter le paquebot de luxe qu’il avait quelque peu éraflé. Des gens s’étaient postés sur les ponts, inquiets, et lui demandaient s’il allait bien.
Oh mais que oui, il allait merveilleusement bien. Saisissant sa chance, Taiki empoigna la pokéball restée par chance dans la poche de son pantalon et l’envoya contre la masse inerte qui commençait à couler.
Et… La difficulté quand on capturait des pokémons dans l’eau c’était de ne pas oublier que ces dernières ne possédaient pas de flotteurs… et que donc il fallait se dépêcher de plonger avec pour la récupérer, autrement le Leviathor resterait condamné tel le génie dans une lampe !

Heureusement, la capture fut un succès et une bouée de sauvetage fut rapidement acheminée à Taiki qui prit place sur le paquebot qui le ramena à bon port.

- Mais quelle chance de cocu !
- Ca veut dire quoi cocu ?
- Laisse tomber !

Fut la phrase que lui lança la dresseuse quand il lui présenta la pokéball et raconta son histoire après s’être bien séché.

- Tu sais, un Leviathor c’est pas mal non plus. J’essayais de faire évoluer un magicarpe, mais à part trempouiller et se faire mettre K.O, il sert pas à grand-chose… Le kokiyas sera pour une autre fois en attendant comme promis, voici !

Un *ploc* retentit et dans un halo lumineux apparut une créature toute fragile, particulièrement petite pour son espèce, qui tremblotait.

- C’est une femelle, donne-lui un nom !
- Fyra.

C’était d’une évidence pour Taiki qui s’accroupit à la hauteur du petit Pokémon, les yeux plein d’étoiles.
En retrait, Ghost observait la scène, serrant son os contre sa poitrine, sentant une petite larme monter.
- Bienvenue dans mon équipe Fyra.

Son premier Pokémon. Obtenu illicitement, certes, mais la fierté qu’il éprouvait à l’instant présent étant tellement grande qu’il n’avait qu’une envie ; aller la présenter à ses parents.

Des aurevoirs furtifs, un air désolé au moment de rendre la canne pas très en bonne état à son ami qui allait se prendre la brossée de sa vie, Taiki arpentait le chemin du retour. Ghost et Fyra marchaient devant, semblant apprécier leur silence mutuel. Pour l’instant Taiki ne voyait pas l’intérêt de l’enfermer constamment dans sa pokéball, il voulait arriver fier et heureux devant ses parents qui ne pourraient évidemment plus rien faire. Il tardait au jeune homme d’apprendre plus de ce Héricendre et de l’entraîner avec Ghost, son père ne pourrait refuser ! La plus dure à convaincre serait sa mère, mais tant qu’il ramenait des bonnes notes, effectuait ses taches ménagères, elle n’avait aucune raison de le priver de sa passion !

Eperdu dans ses pensées confiantes, Taiki remarqua à peine la voiture de police garée près de la maison familiale. Seule la silhouette plus ventrue que dans le passé de l’agent Nawak l’interpela, sans pour autant l’inquiéter. Un sourire audacieux et provocateur anima les traits de l’adolescent qui osa l’humour vorace.

- Alors, vous faites la tournée des pelouses du voisinage ?

Le regard que lui renvoya l’officier eut pour effet de figer sur place Taiki. Il n’y avait pas de place à la répartie ou à la réprimande, seulement une mine dévastée par la peine alors qu’il serrait la casquette de policier fermement entre ses mains. Devant la porte, le garçon vit ses parents. Sa mère était agenouillée, prise d’une crise de pleurs que son père ne tentait même pas de calmer. Il était froid, immobile, ses yeux cachés derrière l’opacité de ses verres.

- Je suis désolé, Taiki. Vraiment.

Pour la première fois depuis toutes ces années, une main réconfortante vint sur l’épaule du garçon alors que l’agent prenait congé de la famille.
Fyra et Ghost se figèrent eux aussi et le second, plus empathique envers la famille de par les années qu’il la fréquentait, pleura. Taiki sentit les battements de son cœur alors qu’il s’approchait de ses parents. Sa mère releva la tête et derrières ses épaisses larmes remarqua la nouvelle venue, ce qui la fit davantage sangloter. Contrairement à son père, qui fit deux pas pour raccourcir la distance le séparant de son fiston pour lui envoyer le plus furtif et violent coup de poing que Taiki n’eut jamais reçu ; et également son premier. Puis il l’empoigna.

- On t’avait dit quoi ? Hein ! Qu’est-ce qu’on t’avait dit au sujet des pokémons ?
- Je… qu’est-ce qu’il se passe ?

Son père voulut lui remettre un deuxième coup mais il ne le porta jamais, laissant mollement tomber sa main contre le torse déjà plutôt imposant de son fils, le prenant dans ses bras tandis qu’un son déchirant sortit de son cœur.
Et les paroles qui précédèrent ce son transformèrent l’adolescent impétueux et confiant qu’il était en … quelqu’un d’autre..

Il y avait des moments qui restaient à jamais dans notre mémoire, peu importait la dose d’alcool ou d’autres substances et peu importait quels autres événements traumatisants suivirent. Ce moment-là resta à jamais gravé dans le cœur de Taiki comme le moment où il perdit l’espoir. L’espoir d’un jour revoir sa sœur victorieuse de son périple de dresseuse. L’espoir de partager à nouveau un repas en famille, l’attente de ses prochains combats pokémons contre elle, la redoute des disputes fraternelles. Tout ceci disparaissait dans un trou noir qui engloutit tout. Son bonheur d’avoir Fyra à ses côtés, sa fierté momentanée, ses rêves et la vie de famille comme il l’eut connue….
Jamais plus il ne pourrait se moquer des maladresses de Natso. Jamais plus ils ne se chamailleraient. Et jamais il se régalerait des périples de son aînée lors de son aventure pokémon. Et jamais il n’aurait l’occasion de prendre une photo de ses parents, de Natso, et de lui adultes.

***


- Bravo pour vos résultats, Yakimasu-san.

Taiki faisait face à son examinateur avec un calme olympien, attendant le verdict issu de ses examens.
Depuis ses quinze ans il avait rejoint non pas une école de dressage comme beaucoup de ses camarades mais une école militaire. Ou du moins une « pré » école censée normalement être un centre de redressement pour les jeunes indisciplinés ou les futurs soldats.
Taiki avait fait la demande lui-même et fut cadré par des gens compétents. Il rencontra même des amitiés qui perdura. Notamment un de ses instructeurs qui venaient de temps à autre, quand il n'était pas déployé. Son nom était Bob, il prétendait vivre pour l’armée et ne pas redouter de s’impliquer dans les guerres colonialistes, et inviter les jeunes recrues à faire de même. Très peu pour Taiki, qui lui n’avait pas cet attrait pour l’uniforme ou le combat, mais s’intéressait à la collectivité. Et comment il pouvait se rendre utile. Depuis qu’ils avaient appris que le corps de Natso avait été retrouvé sur la plage de Cramois’Ile, apparemment assassinée, sa vie de famille s’était disloquée. Autrefois tenue par l’espoir, sa mère avait profondément sombré de perdre sa fille unique. Quant à son père, il s’était davantage réfugié dans l’étude d’une souche chromatique applicable aux fossiles, et ne vivait pour ainsi dire plus que pour son travail. A tel point qu’il avait tant délaissé Ghost que Taiki n'eut d'autre choix que de le prendre avec lui à l’école militaire, en compagnie de son héricendre.
Le cadet avait mal vécu ce déchirement, bien qu’il l’ait permis au final d’élever ses pokémons puisque ni sa mère ni son père avait la force de se battre avec lui. Avec les années, il avait gagné en caractère et avait mué sa peine en force. Jamais il n’avait pleuré, hormis ce funeste jour, et l’adolescent audacieux s’était transformé en adulte silencieux, froid mais impliqué. Autant dans son entrainement, physique et psychologique, que celui de ses pokémons ou dans l’exercice de sa profession.

- Vous sortez major de votre promotion. Vous avez tous les choix du monde désormais. Qu’est-ce qui vous intéresserait ? Intégrer une force de police plurirégionale  ? Rejoindre l’armée avec d’excellentes recommandations ? Vous pourriez avoir un brillant avenir.

- Je veux être pompier.
- Ah ! A Celadopole, en tant que professionnel ?
- Non, à Cramois-Île, en tant que volontaire.
- Mais… c’est insensé ? Il n’y a même pas de caserne !
- J’en créerai une.
- Mais.. même ! … C’est insensé, vous ne gagnerez même pas votre vie ainsi !

La réaction de son instructeur était logique, mais une logique qui lui échappait totalement.

- Pompier à Cramois’île… volontaire. Avec vos notes…

Taiki ne répondit pas. Il comprenait, beaucoup de personnes rêveraient obtenir ses qualifications pour faire un métier à l’abri de la menace du chômage et la précarité, et lui manifestait une envie de simple volontaire, instable, dépendante des besoins. Pourquoi ? Car une autre carrière traînait dans un coin de sa tête, une carrière dont il avait toujours rêvé depuis enfant mais qu’il avait mis de côté par loyauté envers ses parents. Il leur avait promis qu’il obtiendrait d’abord un titre officiel avant de se lancer dans l’aventure pokémon, et maintenant que ce fut chose faite, il pouvait enfin s’investir ce en quoi il croyait durement.

- Merci pour vos enseignements.

Après une rapide courbette, diplôme en poche, Taiki disparut pour une aventure qui le forgea davantage de ce qu’il n’aurait jamais pu espérer, sous les applaudissements de quelques silhouettes qui avaient représenté ses camarades pendant ses 7 longues années.

****

- Quand rentres-tu à la maison ?

La voix de sa mère, fébrile, lui arracha un sentiment d’injustice à l’autre bout du combiné.
- Quand je serais devenu assez fort, maman. En attendant, prend soin de toi et de papa.
Et il raccrocha, le cœur lourd. Il n’était plus un enfant, c’était un adulte de 22 ans mais quand bien même il avait fait de son mieux pour rassurer ses parents, ces derniers attendaient son retour avec la même impatience qu’ils avaient attendu celui de leur fille aînée.

Les circonstances de la mort étaient restées sans réponse. Les enquêtes indiquaient un éventuel racket qui aurait mal tourné, puisqu’aucune richesse ou pokémon n’avait été retrouvés. C’était courant avec la Team de voleurs sévissant dans les régions de Kanto et Jotho. Néanmoins, aucun coupable ne serait jamais désigné, et donc pas de motif du crime. Un coup cruel du destin quand les proches ne demandaient qu’à avoir des réponses, une logique derrière leur cauchemar. Taiki avait compris depuis longtemps qu’il ne pourrait jamais rien attendre comme leçon du meurtre de sa sœur, hormis celle de la prudence. Il avait toujours un œil sur les très jeunes dresseurs et particulièrement dresseuse, dont la naïveté était parfois telle qu’ils faisaient de magnifiques potentielles victimes de rapt ou de bien pire.
On l’avait surnommé affectivement un peu plus d’une fois de « papa » bien que son caractère glacial et son peu de loquacité n’aidaient pas vraiment à la construction de véritables amitiés. Néanmoins, lors de son passage à Hohenn, il fit la rencontre d’un maître du type feu rencontré par hasard. Un certain Kabu dont le désir ardent de victoire était plus que contagieux. Aussi étonnant que cela fut, le contact passa bien entre les deux, à tel point que Kabu vit en Taiki un éventuel disciple. Il avait suivi quelques enseignements de cet homme, s’étant spécialisé aussi dans le type feu et bénéficiait de quelques années de plus. Ce dernier privilégiait l’intransigeance des attaques au fair-play pour gagner, une doctrine qui n'indifférait pas Taiki. En combat, il était réputé violent et peu regardant des pokémons adverses. La seule limite qu’il se fixait était de ne pas blesser les dresseurs opposés par une attaque mal dirigée ou un pokémon trop dissident.

Le dressage relevait donc d’une importance capitale dans le quotidien de Taiki qui passait ses journées à parcourir les régions qu’il visitait, de Kanto à Kalos, entretenir sa forme et celle de ses pokémons, et s’instruire. Le feu, il le connaissait par cœur et tentait d’apprendre certaines techniques à ses pokémons. Il visait surtout à les intensifier, mais cela résultait souvent en de terribles blessures, qui lui offrait des regards réprobateurs des infirmières.

Sa discipline et sa rigueur tenaient en main fermement ses pokémons. Ghost le suivait partout, jamais dans sa pokéball, tandis que Pyra, évoluée en Fleurrisson depuis le temps, demeurait dans sa pokéball hormis pendant les entrainements et les repas. A son équipe s’était rajouté un Magmar qu’il nomma modestement Hephaïstos, obtenu dans la région natale de Ghost, sur les pentes du parc volcanique.
Ce fut une épreuve plutôt rude qui mit à mal la résistance physique de ses pokémons et surtout de son physique. Pour lutter sur une zone volcanique il fallait une endurance hors norme, et ce combat offrit une perspective d’entraînement à Taiki qui imagina qu’il était déjà difficile de mettre son corps à rude épreuve en temps normale, mais si en plus la température ambiante frôlait les 50 degrés, ça ne pouvait que le renforcer, lui et ses pokémons. Heureusement que Taiki pouvait compter sur leur loyauté et leur dévouement à sa cause, car s’ils s’étaient écoutés, ces pokémons se seraient barricadés dans leur pokéball respective pour fuir ses entraînements issus d’une autre époque.

Toutefois, ses efforts payèrent. Ghost au début était davantage un soutien émotionnel qu’un être de combat, désormais c’était son plus fort pokémon. Fyra était à quelques niveaux près de Ghost, et Hephaïstos tentait tant bien que mal de suivre. Bien sûr, au fil de ses aventures Taiki rencontra plusieurs pokémons mais peu amateur de la doctrine du « Je capture tout ce que je peux, que ce soit en terme de pokémons ou de filles », il choisissait avec patience et réflexion ceux qu’ils désiraient intégrer dans son équipe. Car il ne voulait pas forger une équipe pokémon pour affronter la ligue. Non, il voulait composer sa signature, une équipe qui le représenterait et dont les gens se rappelleraient, même si elle comporterait d’évidentes failles. Et l’attrait qu’il eut pour la région où son père avait obtenu sa plus haute distinction scientifique, et également Ghost, l’amena à rencontrer le pokémon qu’il choisirait comme élément clé.

Un majestueux Némélios mâle qui l’observait de loin, dans la plaine de Poni. Le déclic se fit. La force brute de Magmar en imposait. La puissance et le coté ténébreux de Ghost intimidaient. La technique de Fyra était implacable. Mais il leur manquait la prestance et l’élégance que recherchait Taiki comme signature, en tant que futur champion d’arène, tel qu’il se l’imaginait.
Pour lui, il était évident que le lion de flamme qui l’observait allait être le symbole du champion feu qu’il rêvait de devenir.

Le combat fut intense et effrayant, tellement effrayant que pour la seconde fois de sa vie, après la mésaventure du Leviathor, Taiki crut voir son heure arriver. Une esquive aisée du Némélios ennemi qui profita de la lenteur de son Magmar pour passer dans son dos, et porter un éclat de flamme violent au cerveau de cette attaque : le dresseur. Ce pokémon était rusé et aussi sauvage qu’imprévisible, et défigura Taiki d’une profonde brûlure sur tout son côté gauche, lui neutralisant temporairement sa vue, tachée de sang. Ce ne fut pas pour autant que le combat serait perdu. Malheureusement pour la créature sauvage il était tombé sur plus têtu !
Se relevant, le visage embrumé de sang, la colère montante, Taiki sut assez se contenir pour diriger son Magmar vers une victoire. Son pokémon était à deux doigts du K.O mais il parvint en une habile manœuvre désemparer le Némélios. Ce qui était handicapant quand on ne jurait que par un seul type de pokémons, était sa propre vulnérabilité. Soit face à des types naturellement plus forts tel que l’eau, soit par la différence de niveau entre deux pokémons, ce qui était le cas pour ce combat.
Mais la finalité fut que le Némélios rejoignit une pokéball, scellée. Un sourire triomphant sur les lèvres, Taiki se laissa aller à l’inconscient, son adrénaline redescendue, et la douleur étant trop forte…

Quand il rouvrit les yeux, il se retrouva face à une demoiselle qu’il avait déjà rencontrée, mais avec laquelle il n’avait jamais bavardé. Une jeune femme, originaire de la région, qui assistait souvent à ses entrainements, admirative, malgré la chaleur intenable du volcan. Elle épongeait son visage d’un linge humide, une mine inquiète.

Et ce fut ainsi que débuta une histoire, aussi brève que furtive, mais aussi intense que plaisante.


*****


Cette fois, ce ne fut pas un soleil de plomb qui marquait une journée qui aurait pu être anodine, mais la reine lune qui dirigeait le ciel durant une soirée mouvementée. Une imposante silhouette faisait face à Taiki, dont la masse musculaire n’avait cessé de se développer depuis le début de sa vie d’adulte. Deux colosses qui se regardaient dans le blanc des yeux, avec une véhémence qui était en réalité toute feinte.
Des yeux sondeurs observaient ceux bleus azurs de l’amateur du type feu, en pleine analyse.

- T’es divorcé 5 fois et tu as 10 gamins ?
La voix du Major résonnait dans un bistrot en état lamentable sur Carmin-sur-Mer.
- Faux. Ca ça pourrait être toi. Bois.

Une autre gorgée d’alcool, dont la teneur en alcoolémie aurait eu de quoi nettoyer la plus sale des toilettes, vint remplir les yeux du musclor blond d’un éclat peu rassurant. Il claqua son palet, posa son verre avec une délicatesse digne d’un Ronflex colérique, puis rigola sèchement.

- Allez, faites pas votre timide, sergent Taiki, pas avec moi en tout cas. Racontez-moi tout !
- Appelle-moi pas comme ça saoûlon.

Un son plaintif émana du Raichu qui faisait tablée avec l’Ossatueur de Taiki, au fond du bar. Apparemment, tous deux étaient en grande discussion philosophique sur la capacité éventuelle de leurs maîtres à retrouver seuls le chemin de l’hôtel ou s’ils allaient avoir besoin d’eux… Autour d’eux des cadavres de bouteilles servaient de décoration au bar, duquel le serveur soupirait en regardant sa montre d’un air jugeant ses principaux clients et par la même occasion ceux qui lui apportaient aisément son chiffre d’affaires de la semaine.

- Bon OK, si tu veux pas causer, moi je vais pipeletter.

L’homme, qui jouissait quand même d'une douzaine d'années de plus que Taiki, mais qui ne les faisaient absolument pas, se leva de tout son long, verre vide en mains qu’il porta en direction du plafond tel un roi qui allait être sacré.

- Hé GARCON, on crève de soif ici !

Le Major se rassit, assez difficilement, puis prit appui de ses coudes sur la table, comme si la discussion avait soudainement pris un tournant dramatique.

- Moi j’en ai connu des nanas… mais jamais rien de sérieux. Pas comme l’autre, là, Leorios, mon frangin, qui a fait un gamin. Tommy qui s’appelle. Et j’suis son tonton. Quelle putain de responsabilité. Mais… j’aime ça, même si je sais pas à quel point je peux me montrer présent pour lui. Tu sais….. avec mes… problèmes.
- Quoi, l’alcoolisme ? Ca se soigne mon brave.
- T’es con. Non…. Tu sais…..

Un silence régna, tombant à pic pour que le serveur vienne directement mettre sur la table une bouteille pleine de Whisey double malt. Après tout, il savait que servir au verre serait totalement débile puisqu’il aurait à se lever toutes les 5 minutes pour le remplir. Aussi, le tenancier laissa la note finale sur la table et s’éclipsa nettoyer sa cuisine, l’heure de fermeture étant déjà dépassée d’une vilaine demi-heure.

- J’ai fait des trucs vraiment moches Taiki. T’as eu raison de pas m'écouter, quand j'essayais de vous vendre du rêve sur ce qui se passait au front... Je me mentais à moi-même. Ces… guerres… coloniales. Tu rentres, blessé, fauché, traumatisé, et tout le monde espère que tu laisses la guerre là où tu l’as faite…. Mais … j’te jure, j’ai essayé. C’est pas possible. OK Maintenant…. J’ai 30 ans plus quinze. J’ai une vie rangée. J’ai mon arène, du temps libre, une famille grâce au frangin… Le p’tit bout de chou Tommy m’aide un peu à me recentrer sur l’essentiel et aller de l’avant… Mais pour en arriver là, t’as aucune idée avec qui j’ai pactisé…

Sans en attendre la demande, le colosse rouquin se saisit de la bouteille et remplit le verre de son camarade, ainsi que le sien. Il se rappelait, de la fougue, de l’engouement de Bob pour l’armée durant sa jeunesse. Pour beaucoup de ses contemporains, LE Major représentait toutes les qualités viriles qu'un homme pouvait posséder. Il avait du muscle, du charisme, était tactiquement intelligent. Son envie de servir pour la région, le pays était tant puissante qu'elle ne pouvait que susciter l'admiration. Protéger et servir. Sauver des vies dans des contrées lointaines. Eduquer des peuples pour le mieux… Se battre pour des gens qui ne méritaient que le meilleur. C'était ça, son mojo, ce qu'il leur vendait à eux, des gamins âgés entre 14 et 20 ans. Et pan. La réalité l’avait rattrapé. Les intérêts qu’il avait servis là-bas étaient ceux de politiciens calculateurs, et les soldats et civils tombés, eux, de simples dommages collatéraux, peu importait le nombre de décorations que les survivants recevaient, ou la beauté des cérémonies décernées aux morts.

Et cette réalité, Bob l’avait prise dans la tronche pendant que lui arpentait des régions étrangères dans une quête de perfection de son équipe Pokémon.

- Chacun sa guerre Bob. La tienne, tu l’as faite et vaincue. Laisse donc le passé où il est.
Ce furent les seuls mots qu’il sut prononcer pour tenter de noyer la tristesse de son ami dont les yeux évoquaient parfois des moments dont on ne préférait pas connaître les détails.
- Et toi ta guerre, tu l’as aussi vaincue ? Ou tu es toujours en plein dedans ?
Une brève et furtive image de Natso et de ses parents envahit son esprit mais Taiki la balaya d’un coup de gorgée brûlante d’alcool à 40°.
- Dis, tu sais ce qui est advenu de Jansen ? Takumi ?

Changement de sujet radical, mais malgré l’alcool circulant dans ses veines, il y avait des terrains où Taiki se refusait de s’aventurer.
Le temps pour le Major de comprendre sa stratégie, et de la respecter en tant que camarade digne de son nom, ce dernier répondit avec un laps de temps plus ou moins conséquent selon sa capacité neuronale.

- Ah oui ! Il était de ta classe, à peu près ton âge, mais un rien plus jeune. Le benjamin de votre section, mais super compétent. Lui aussi, il s’est enrôlé, il a fait quelques guerres avec nous, aussi sous le commandement de… tu sais. LE colonel.

Taiki exprima un furtif sourire, en se remémorant ces quelques années d'entraînement.

- Un chouette type. Mais il avait ce regard tu sais… le regard de ceux qui aiment la guerre. Un regard que t’as jamais eu, malgré tout ce que tu prétends.
Un acquiescement mutuel se fit, et une troisième gorgée fut prise, achevant le verre, qui se fit remplir aussitôt.
- Ouais il a un gamin nommé Jeffrey qu’il a eu avec une bohème, super sympa et… oulalah, si tu vois ce que je veux dire. Le petit est devenu aveugle après…. Tu sais…. Quoi…

Un énième silence se fit, lourd cette fois. Tous deux pensaient à la même chose mais se refusaient de concrétiser leurs pensées par la parole. C’était encore trop frais….
Heureusement, le whiskey était là !

La conversation prit un autre tournant, celui des femmes, et Major Bob qui harcelait Taiki pour que ce dernier lui parle un peu de sa vie privée et familiale qu’il tenait particulièrement secrète, sans doute non pas par honte mais plutôt par crainte de devoir casser la mâchoire à son meilleur ami s’il venait à lorgner sur celle qu’il avait rencontrée sur un volcan et aimée toute sa vie. Les blagues fusèrent et l’ambiance se détendit. Contre son gré, car trop alcoolisé, Taiki se retrouva bras dessus bras dessous avec le Major tandis qu’il laissait un pourboire conséquent au barman avant de quitter la zone « de guerre ». Leurs pokémons respectifs les suivaient, plusieurs mètres derrière, quelque peu honteux de leurs dresseurs.

- Hé comme t’es bonnard, t’as tout payé !
- Ouais, j’ai pris ton porte-fric saligaud !
- Hé mais t’es bonnard !

Ce furent les quelques derniers mots encore compréhensibles par tout organisme possédant un taux d’alcoolémie en-dessous du 1 pour mille alors que les deux compères rejoignirent leurs chambres. Enfin, pas vraiment, ils se trompèrent, mais le couple de sexagénaire qui roupillait fortement avant l’intrusion soudaine de deux alcooliques furent tellement impressionnés qu’ils ne surent les virer de leur chambre quand les deux colosses s’endormirent sur leur tapis de la salle de bains.


*****


Trois ans passèrent. Le quotidien de Taiaki demeurait le même au niveau rigueur d’entraînement bien qu’il commençait gentiment à harceler Auguste. Il était revenu à Cramois-Ile, au grand bonheur de ses parents qui peinèrent à reconnaître leur fils. Musclé au possible et défiguré. Cependant, leur bonheur était bien sincère et ils le prièrent de rester le plus longtemps possible.
Ce que comptait faire le cadet Yakimasu. Jusqu’au jour où….
Une annonce dans le journal. Un nom. Jansen Takumi, son ancien camarade, qui désormais reposait sous une épaisse plaque de marbre, dans le cimetière de Céladopole.

Comme un cri émanant de sa conscience, Taiki se sentit l’obligation de retrouver le fils présumé de son ancien camarade, qu’il savait orphelin. Mais apparemment une association étrangère l’avait recueillie, selon les dires de l’ancienne école à Jeffrey. Par loyauté et fidélité envers un de ces frères d’armes, Taiki avait pris la peine de vérifier par lui-même, malgré les milliers de kilomètres les séparant géographiquement. C’était un voyage qu’il se devait de faire, parce que même s’il n’avait pas été un mordu de la guerre, il avait été responsable de ses camarades qui avaient une valeur fraternelle à ses yeux.

Aussi, quelques fonds, quelques échanges de lettre pour prévenir de son arrivée l’héritière, et c’était organisé. Une vingtaine d’heures d’avion et Taiki se retrouvait devant une magnifique bâtisse qui en imposait. Un manoir qui contrastait avec les quartiers environnants de par sa grandeur et sa sophistication.
Taiki s’était avancé jusqu’à la porte et rabattit le battant aussi fortement qu’il le put pour signaler son arrivée. Un charmant Butler l’ouvrit, bien apprêté et au vocabulaire garni, qui l’invita à patienter l’arrivée de la maîtresse de maison. Au vu de leur correspondance, Taiki s’était imaginé une femme dans ses 25 ans, possédant un goût raffiné en termes de vêtements et une coiffure stricte, signature des femmes implacables en affaires.

Mais quand des petits bruits de pas vinrent rompre le silence de son attente, Taiki rencontra une jeune fille, ou adolescente, c'était dur de l'estimer, noiraude à couettes, et qu’il confondit un instant pour la fille de la maîtresse de maison. Sans un mot, il la suivit sous sa demande, pensant bientôt rencontrer son interlocutrice. Ce ne fut que lorsqu’il se retrouva assis devant une énorme table en bois massif avec une tasse de thé sous les yeux qu’il comprit. Devant lui se tenait la Gwendolyne avec qui il s’était entretenu par correspondance, présidente de l’association caritative « Reine de Cœur » via laquelle elle avait invité Jeffrey à venir dans sa région.
Ses manières étaient celles des nobles et son discours celui des adultes, malgré ses traits juvéniles et son physique pas encore formé. Tous deux parlèrent, de Jeffrey, des projets qu’avait Gwendolyne pour lui, comment était la vie au Manoir… Elle lui assura qu’il aurait droit à un foyer ainsi qu’à une éducation décente. De nature méfiante et froid, Taiki se laissa bercer par les paroles de la demoiselle; même il se laissa convaincre. Le thé était succulent, le manoir entretenu à la perfection et les attentes et plans de la maîtresse de maison n’étaient pas vraiment ceux que pourrait avoir une personne encore mineure. Elle parlait de finances, de bien-être du garçon et de son futur, ce qui rassura suffisamment Taiki pour croire qu’il avait rempli son devoir ; il s’était assuré que Jeffrey serait entre de bonnes mains.
Il demanda néanmoins à voir le garçonnet, endormi dans sa chambre, spacieuse et grande, se reposant après une dure journée d’entraînement. Taiki souhaita ne pas le réveiller et prit congé de l’hospitalité de son hôte. Aussi, cessant avec ses questions, il salua Gwendolyne puis lui donna simplement son adresse à la demoiselle en informant que tous étaient les bienvenus s’ils étaient de passage dans la région de Kanto.


******


Sept ans passèrent depuis la nuit de retrouvailles avec son ancien camarade ; Le Major Bob, qui faisait désormais partie d’un passé. La distance, les occupations respectives de chacun les avaient assurément éloigné l'un de l'autre, jusqu'à ce que les nouvelles rares devinrent inexistantes. Et pourtant, leur lien avait été fort.
Il s'était entraîné sous ses hurlées, s'étaient même parfois battus, mais surtout, avaient toujours su trouver comment se réconcilier autour d'une bonne bière. Bref... Ils étaient des frères d’armes, et le major faisait partie des rares personnes qui pouvaient réellement comprendre l’ampleur de sa peine, avec la disparition de son frère, qui n’avait pas vraiment arrangé son amour de base pour l’alcool. Le fils du frère disparu, le petit Tommy, semblait sillonner les pas de son oncle, dont il avait soi-disant hérité de son l’assurance. Beaucoup de dresseuses parlaient de lui avec admiration et les dresseurs l’enviaient. Il allait sans doute faire partie de l’avenir de la région, en travaillant durement.
Taiki l'imaginait même reprendre l'arène du champion électrique, cependant, à la surprise générale, le Major revint de lui-même à la présidence de cette dernière. Une bonne vieille époque qui revenait, Bob étant à nouveau dans les parages, alors que tous les alentours changeaient radicalement. En effet, le décor des villes composant la région se transformaient peu à peu, sûrement mais lentement.

Des nouvelles familles prenaient possession de bâtiments ancrés dans la culture régionale. La récession battait son plein, le taux de chômage affichait des courbes dangereusement constantes pour la stabilité politico-sociale alors que les petits délits montaient en flèche.
Et Auguste commençait à sentir les années déranger ses articulations ainsi que sa capacité à maîtriser la portée des attaques de ses Pokémons.

- 40 ans de carrière quasiment et un seul blessé : cet idiot de Jean-Michel Leborgne qui regarde avec des jumelles une des plus puissantes attaques feu ayant existé !
- Je sais Auguste.
- Et aujourd’hui, sans ton intervention, une jeune femme aurait pu finir brûlée au second degré.
- Ce n’est pas arrivé. Mon Magmar a encaissé la chaleur et les flammes.
- Oui mais sans ta réaction rapide… Je suis tellement confus…. Je n’ai pas envie de raccrocher tu sais… Toutes ces années où tu venais vers moi, me demandant quand je comptais prendre ma retraite…
- Un champion ne décroche que lorsqu’il ne peut plus assurer ses fonctions, et tu les as plutôt bien assurées toutes ces années.
- Oui, mais là sonne le glas de ma fin mon jeune ami. Crois moi mon p’tit, j’aimerais tellement te dire d’aller cuire ta saucisse sur un autre grill… mais là… c’est ma fin.

Les yeux gris d’Auguste rencontrèrent ceux azurs de Taiki et ce dernier comprit. Assis tous les deux sur un banc en face de l’océan, comme ils avaient l’habitude de le faire depuis ses quatre dernières années durant lesquelles Taiki était revenu s’établir dans sa ville natale, se dessinait le destin désiré du jeune homme qui affichait trentre-trois printemps au compteur.
Une main tremblante vint fouiller dans les poches de son pantalon beige duquel Auguste ressortit une clé dorée possédant un emblème de feu sur sa charnière.

- Elle est à toi. Moi, je m’en vais boire des Guiness à Galar avec ce vieux sauvage de Kabu. Et après, je sais pas. Peut-être un peu de détente vers les sources chaudes. A voir !

Balançant sa vérité sans grand ménagement, Auguste se leva rapidement, sans doute pour camoufler la larme qui venait humidifier ses yeux, puis s’éclipsa, laissant sans voix Taiki.
Il savait l’homme âgé sensible, mais également exigeant. Une autre raison pour laquelle il n’avait jamais pris sa retraite, y compris une fois la soixantaine atteinte, était qu’il n’imaginait pas de successeurs capables d’assurer l’esprit de feu de l’arène. Le fait de lui donner les clés s’avérait être un gage de confiance et de foi en les capacités de Taiki qui considéra être un des plus beaux cadeaux jamais offerts. Serrant son poing dans lequel se trouvait la clé, ce dernier ne put s’empêcher de réprimer un sourire victorieux.


******

- On est fier de toi, fiston.

Les paroles que prononcèrent en chœur son père et sa mère eurent un effet inoubliable pour Taiki; une sensation de chaleur, de douceur, comme un retour à un moment précis de son enfance qui était chéri. Ce moment, il en avait rêvé toute sa vie. Voir ses parents sourire, depuis la mort de Natso, était chose rare, mais elle faisait incroyablement de bien. Malgré leur réticence commune à ce que Taiki se lance dans l'aventure pokémon, ses parents ne surent cacher leur fierté quand ils surent que leur fils était le successeur d'Auguste. D'autant plus que le nouveau champion avait directement entrepris les démarches non pas pour effacer le règne de son prédécesseur, mais pour marquer le sien. De lourds travaux furent entrepris au niveau de l'arène pour en changer son apparence ainsi que son fonctionnement. Cela allait prendre quelques mois, suffisamment de temps à Taiki pour lancer son autre ambition.

La caserne.

Grâce aux contacts obtenus au cours de son périple, et également ceux récemment eus par son titre tout frais de champion, le trentenaire n'eut aucune peine à trouver un financement et des volontaires pour la construction d'une caserne à Cramois'Ile. Tout citoyen, installé ou en visite, était le bienvenu pour s'engager, de manière volontaire, bénévole ou rémunérée selon le taux d'occupation, à cette caserne qui avait besoin de tout type de talents. De futurs challengers, encore trop jeunes pour prétendre à l'aventure, aux retraités, tous étaient accueillis à bras ouvert pour aider la collectivité.

Dans cette optique, Taiki décida d'acquérir par la capture un Crocrodil, la nécessité d'avoir un pokémon eau pour lutter contre les incendies était bien sûr toute établie, même s'il pouvait compter en tout temps sur l'aide d'Ondine. Mais le but du désormais champion était d'avoir d'un côté son équipe d'arène, qui elle, demeurait à l'arène et dont les entrainements reposaient uniquement sur leur capacité à éprouver les challengers, et de l'autre côté une équipe d'intervention. La capture de Crocrodil était son début, et il comptait bien ne pas s'en arrêter là, mais de prendre le temps de choisir les pokémons qui répondaient de manière optimale à ses exigences. Mais bien entendu, il en parla autour de lui, et en retour, reçut un petit cout de pouce...  Après une discussion téléphonique au sujet de son équipe d'engagement avec une personne qui était chère à son cœur....

Il reçut, un beau matin, avec une lettre possédant un parfum qu'il ne connaissait trop bien. La dame du volcan, dont même ses parents ignoraient l'existence, lui envoyait un œuf, avec comme seule directive au verso du paquet "Appelle-le Bibi, car ça me fera toujours rire qu'un colosse comme toi ait un surnom aussi mignon pour l'un de ses Pokémons".

Une petite larme de joie aussi discrète que furtive parcourut sa joue, alors qu'il prit tendrement l'œuf dans ses bras.

- "Bienvenu Bibi."


*******


Cette fois-ci, c’était bien un soleil de plomb qui irradiait Cramois-Île. La foule patientant devant l’arène avait un air d’immense chenipan tandis que Taiki les observait par son immense fenêtre. Quelques travaux avaient été refaits et toute l’organisation de l’arène s’était trouvée changée. Fini les interminables quizz et l’opportunité aux dresseurs d’esquiver les combats. L’ambition de Taiki était de faire son arène celle qui départageait les dresseurs moyens des bons dresseurs, celle qui leur faisait franchir un cap en termes de stratégies et de connaissances sur leurs pokémons et eux-mêmes. Le cadet Yakimasu désirait ardemment au plus profond de son être que les challengers qui sortaient vainqueurs de son arène étaient ceux qui étaient prêts à affronter le monde, et les autres seraient ceux devant redoubler d’efforts, ou mettre leurs pokéballs au placard.
C’était sa philosophie et de ce fait il prit une apparence davantage stricte. Son costume laissait afficher ses muscles grossis par des entraînements quotidiens et intenses.

Des plaques imbibées de kérosène sur son costume rendu imperméable au feu qui avait un système de refroidissement donnaient une allure de chevalier enflammé. Plus le combat durait, plus l’organisme de Taiki était mis à rude épreuve avec la chaleur des flammes, et c’était ce qu’il recherchait. Il se voulait être un challenge pour ses opposants, mais se refusait de faire un combat avec aisance.
L’immense porte s’ouvrit, laissant se dessiner la silhouette d’un adolescent, sourire confiant aux lèvres. Un autre sourire lui faisait face, cette fois impitoyable.

- J’espère que tu es prêt à goûter aux flammes de l’Enfer mon garçon…








Qui êtes-vous ?


Surnom : Gi, Taiki, calvitioman


Âge : 27


Expérience en RP : Longue et dure ! Comme ma… dévotion à l'écriture.


Comment avez-vous entendu parler du forum ? Par un appel sismique


Des suggestions ou commentaires sur le forum ? On ne juge pas la perfection


Avez vous lu le règlement ? Ok by Venom



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Super VenomMaître du jeu

Super Venom


Nombre de messages : 239

Taiki - Le champion tout feu tout flammes Empty
MessageSujet: Re: Taiki - Le champion tout feu tout flammes   Taiki - Le champion tout feu tout flammes EmptyDim 30 Mai 2021 - 17:54
Bien ! On y est ! Je tiens à signaler que le suivi de la fiche s'est fait sur discord parce que le forum n'était pas encore ouvert, mais maintenant il l'est, et la fiche est terminée ! Félicitations !

Je trouve ça grandement symbolique que la première fiche validée soit la tienne, cela n'annonce que du positif pour la suite.

Je me permets de donner mes quelques observations avant de signer la validation :

D'abord je trouve le personnage de Taiki vraiment chouette. Je pense qu'en tant que premier ranger du forum, il remplit toutes les conditions à merveille. Il me semble que placer un pompier comme remplaçant d'Auguste est aussi parfaitement approprié, notamment quand on connaît l'historique de Cramois'Île. L'idée me paraît tellement naturelle que je ne comprends même pas comment on a pu ne pas y penser plus tôt. Du point de vue de l'équipe, nous en avons déjà discuté et il n'y a rien de spécial à redire, si ce n'est qu'elle est très prometteuse et annonce de grands moments de secourisme, notamment.

Pour le profil, je n'ai rien de spécial à noter. Les grands gaillards bourrus mais gentils sont ta spécialité et je suis convaincu qu'entre tes mains, Taiki fera rapidement partie des figures incontournables du forum.

Au sujet de la rédaction, j'ai repéré quelques coquilles ici et là, mais rien de trop grave. Si à l'occasion tu as un peu de temps, une relecture permettrait de tout corriger facilement. Pour ce qui est du fond de l'histoire, maintenant je suis habitué à te lire, mais comme à chaque fois, c'est terriblement efficace. L'histoire de Taiki est aussi tragique qu'elle est belle et pleine d'espoir. Je trouve qu'elle inspire la confiance et je suis particulièrement séduit par cette capacité que tu as à rendre les choses concrètes, surtout dans les relations entre individus.

Bref, tout ça pour dire que je suis absolument ravi que tu sois parmi nous pour ce nouveau départ, et j'ai hâte de pouvoir rp à tes côtés.

Re-Bienvenue Taiki !







Fiche validée !








Félicitations, votre fiche a été validée !





Avant de rp, n’oubliez pas d’aller préparer votre journal de bord !



Vous pourrez ensuite partir à la recherche d’un partenaire de rp ou demander une capture.



Si vous ne voulez pas rp tout de suite, pourquoi ne pas renseigner les relations de votre personnage, ou bien lui créer un pokématos ?



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