Septembre noir, Décembre blanc [Event]

[Hrp : Je n'ai aucune idée du Pokémon que je désire vu que je n'ai pas regardé la liste des Pokémons de la cinquième génération. Je désir juste avoir un Pokémon "potable"(désolé de l'expression mais je le dis quand même). C'est-à-dire quelque chose qui ressemble à quelque chose, pas une créature diffuse et disgracieuse. Un Pokémon classe et qui a du style, c'est tout ce que je demande. Merci.]

Dans la petite ville d’Azuria, le soleil étendait ses longs et puissants rayons dans toutes directions. Les sillons de l’astre du jour illuminaient les eaux de la cité aquatique. Un véritable spectacle lumineux en fin d’après-midi. Tous les regards étaient tournés vers ce fabuleux panorama. Tous ? Non, sauf un. Un individu sortit de l’arène de la commune. Son regard était neutre, aucune possibilité de savoir s’il revenait vainqueur ou perdant. Son visage était livide, sans aucune émotion. Son pas était lent et léger, mais hésitant. Il ne devait sûrement pas savoir où aller. Ce personnage semblait être un dresseur, à la présence de capsules de capture à sa ceinture et d’une des nombreuses créatures peuplant ce monde à ses côtés. Etant dresseur, leur devoir et objectif était d’obtenir des badges, précieux sésames pour affronter l’élite. La ville la plus proche procédant une arène se trouvait être Carmin-Sur-Mer. Mais visiblement le sens de l’orientation n’était pas le fort de ce personnage. Divaguant dans la ville, cette personne semblait chercher quelque chose. Au fil du temps qui passait, l’on pouvait identifier l’individu comme étant un jeune homme.

Après de nombreux kilomètres à parcourir la ville de fond en comble, le jeune homme semblait épuisé et la nuit commençait à tomber lentement sur la ville hydraulique. Encore une fois, le coucher de soleil laissait perplexe plus d’un. Assis sur un banc pour récupérer le peu d’énergie qui pouvait lui rester, l’individu fit sortir de leur cachette technologique ses créatures pour qu’ils respirent eux aussi l’air frais qui se posait sur la ville d’Azuria. Un souffle réparateur et bénéfique s’offrait à eux. Trois monstres apparurent alors dans le parc où était installé leur maître. Encore nombreuses étaient les personnes présentes dans les rues même à une heure si tardive. Se devait être une ville bien active. Au bout d’un certain temps, de l’agitation se fit entendre à proximité du jardin public. Le crissement d’une automobile se discerna, suivit de fracas sourds. Qualité ou défaut, la curiosité du jeune homme le mena tout de même à partir à l’origine de bruit qui n’était pas moins anodin. La pause terminée, l’individu se leva d’un bond et dégaina avec rapidité et technique les capsules de captures propres à chacune de ses créatures pour les faire rentrer dans ces dernières.

La source de l’étrange grondement semblait venir d’un bâtiment posté quelques pâtés de maisons plus loin. Toujours d’un pas lent et lourd, le garçon avançait dans la rue parmi la foule d’habitants postés un peu partout dans la ville. Se déplacer dans l’amas d’humains s’avérait être plus difficile et contraignant pour cet individu grimaçant à chaque pas parmi la population. L’astre des ténèbres se levant, les lampadaires s’allumant, aucun habitant daignait à rentrer chez lui pour dormir. Après avoir nager à travers la mer de citoyen, impossible pour le garçon de trouver le lieu qu’il cherchait. Les cris des citadins recouvraient celui de l’origine de la curiosité du garçon. Un certain problème. Il erra longtemps en destination inconnue à travers la ville. Au bout d’un certain temps, au milieu de la nuit, à force de marcher dans n’importe quelle direction le jeune homme arriva devant l’arrière d’un bâtiment au toit bombé et dont la couleur n’était pas définissable pour cause de trop grande obscurité. Une languissante et blafarde lumière sortait timidement d’un grand garage posté derrière cette énorme bâtisse.

Le désir de savoir du jeune homme le poussa à s’approcher plus attentivement du hangar et y observer son intérieur. Dans les profondeurs de l’abri, une camionnette de couleur verte, kaki, avec de multiples égratignures un peu partout sur la carrosserie y était garée. S’approchant lentement, le jeune homme pu observer que la portière avant de la fourgonnette et qu’un individu était posté à l’intérieur. La personne à l’intérieur de l’automobile descendit et ouvrit les deux portes du coffre arrière. Caché et dos au mur adjacent le garage, le jeune homme espionnait l’individu venant de la camionnette. Apparemment se devait être la sienne à la vu de tant de familiarité envers celle-ci. Dans le coffre l’on pouvait apercevoir un nombre incalculable de carton en bois, tous empilés les uns sur les autres. L’individu à la fourgonnette bafouilla et l’on put comprendre que très peu ses paroles. « Ces petites merveilles feront le bonheur de plus d’un ! » A entendre cette phrase l’on pourrait croire que cet individu est un dealeur d’un quelconque produit. La « marchandise » était très bien emballée mais impossible de deviner ce qu’il s’y cachait.

C’est alors qu’une jeune femme d’une vingtaine d’années entra dans la pièce, légèrement vêtu d’une robe blanche et rose comme sa chevelure. Le jeune homme caché eu comme un certain choc d’apercevoir ce visage, comme une impression de déjà vu. La jeune femme et l’automobiliste se regardèrent puis cette première annonça. « Encore merci de l’aide que vous nous fournissez au centre. Tout Kanto vous remercie et se rappellera de vous comme un messager d’une autre région » Après quoi, elle aida l’individu à porter les caisses en bois à l’intérieur du bâtiment. Le terrain dégagé, le jeune homme s’empressa dans le hangar et tenta d’ouvrir un des coffres. Evidemment, les caisses pourtant fait en un matériaux peu solide était très sécurisé et ne voulaient pas se desceller aussi facilement. Après de nombreux essaye d’ouverture, des cliquetis de talons se firent entendre dans la salle adjacente à celle-ci. Ni une, ni deux, le jeune homme sauta sur les sièges avant pour ne pas se faire repérer. Les deux personnes rentrèrent et recommencèrent à récupérer les boîtes pour les renvoyer dans la pièce avoisinante.

« Merci de votre aide infirmière ! » « C’est plutôt à moi de vous remercier de nous procurer votre grand élevage ! » La jeune femme était donc une infirmière, le « centre » dont elle avait parlé devait sans doute vouloir indiquer le « Centre Pokémon ». Et cet individu suspect devait être un éleveur. Il n’y avait donc pas de deal ni de dealeur ni d’infirmière toxicomane. Le jeune se rassura mais semblait être légèrement déçu du non-danger. Mais un mystère persistait toujours. La soi-disant « marchandise » restait inconnue. Une fois l’éleveur et l’infirmière passé dans le hall à coté, le jeune homme se glissa dans le coffre de l’automobile et essaya une nouvelle fois d’ouvrir ces fameux coffres. Encore une fois, impossible. Les claquements des talons se refirent entendre et le jeune homme sauta pour s’enfuir dans la nature. Cela sans compter sur le fait que l’attache-remorque ne veuille pas voir partir son invité. En effet, la veste bi-colore du garçon s’attacha à la pièce métallique fixée à l'arrière du châssis du véhicule et le vieil enfant tomba à plat ventre sur le sol. Etourdi, le jeune homme se releva difficilement et aperçu devant lui deux silhouettes.

Une fois debout et ressaisi, l’éleveur et l’infirmière étaient postés devant lui avec un air très étonné. « Que fais-tu là mon garçon ? Tout le monde devrait dormir à une heure si tardive tu sais, si tu veux, tu pourras dormir dans le Centre Pokémon, il reste justement une chambre » « Quelle veine ! Nous qui avions besoin de main d’œuvre pour emmener toutes ces caisses à l’intérieur du centre ! Tu tombes bien petit ! » « Non, c’est que je n’ai pas le tem-- … » Sans même avoir eu le temps de terminer sa phrase, le jeune homme se trouvait avec deux lourdes boîtes sur les bras. Malédiction ou coïncidence, le vieil enfant devait apporter ces coffres interdits. Pouvoir les toucher, les porter, mais ne pas connaître le contenu, cela devait être frustrant. Les cartons étaient vite distribués mais cela était un travail très fatigant. Le lieu ou tous les coffres étaient entassés sans être ouvert se trouvait être une sorte de salle spéciale, une couveuse. Vers la fin de la nuit, les deux adultes ainsi que le jeune homme avait fini disposer toutes les boîtes. Le soleil n’allait pas tarder à se lever et les trois individus n’avaient cessé de travailler de la nuit.

« Je peux savoir maintenant le contenu de ces boîtes ? » « C’est un secret, tu le sauras plus tard » Un doigt sur la bouche et un clin d’œil illustrait cette phrase. Le jeune homme sentit en lui monter la frustration du non-savoir. « C’est un grand secret effectivement ! Mais qui sera dévoiler dés ce matin. Cette activité a pour rôle de faire savoir et connaître mais a aussi un but éducatif. J’ai été envoyé ici sous ordre d’un professeur, pour faire parler notre région et attirer des visiteurs. Ceci est comme une sorte de démonstration, un avant-goût de ce que peut procurer notre contrée … » Après quoi l’éleveur se mit à rire. Tout ceci semblait vague et diffus dans l’esprit du jeune homme. La fatigue et la frustration agissaient comme un somnifère et un anesthésiant, il ne pouvait plus tenir en place sans tituber. « Je crois que je vais y aller maintenant … » Yeux mi-clos, marchant tel un zombie, le jeune homme marcha vers la sortie du garage pour aller dormir dans un quelconque arbre de la ville. L’infirmière ria silencieusement tandis que l’éleveur ne put s’empêcher d’exposer son rire. « Merci encore mon garçon ! » « Au revoir petit gars ! »

L’astre du jour se leva tôt sur Azuria. Les rayons du soleil illuminèrent le fin visage du jeune homme. La chaleur de ces derniers lui fit ouvrir les yeux sur une ville aquatique éclairée de toutes parts. Le garçon se réveilla perché dans un arbre du parc, le même dans lequel il avait fait une petite pause quelques heures plutôt. Le soleil indiquait qu’il devait être une heure avancée de la matinée. Le vieil enfant ajusta sa cape à son cou avant de sauter de grand végétal. Sans le savoir, une impulsion le poussait à retourner dans le lieu de cette nuit. Cette pulsation le dirigea donc vers le Centre Pokémon de la ville. Devant l’infirmerie géante, la bâtisse était beaucoup plus imposante de jour que de nuit. L’on pouvait maintenant discerner sa couleur. Rouge et blanc, telle une de ces sphères de capture. Le jeune homme entra dans le hall principal accessible par une porte automatique à détecteur de mouvements. A l’intérieur, une foule innombrable, comme si toutes les personnes de la ville et même plus s’étaient données rendez-vous dans le bâtiment. Le garçon n’avait plus qu’à attendre sur une des chaises mises à disposition.

Pendant ce temps, le vieil enfant put réfléchir au pourquoi il était venu ici. Sûrement et évidemment par curiosité. La curiosité de connaître enfin le contenu de ces maudits coffres. Mais au même moment, une drôle d’activité se produisit à l’accueil du centre. En effet, une agitation supérieur à celle précédente se fit sentir. Des bousculades et tapages se constata. Le jeune homme ne traîna pas longtemps dans l’infirmerie géante lui qui semblait ne pas apprécier ce genre de chose de la part d’humains. Il sortit donc du centre pour se poster sur un banc en face de celui-ci. Le garçon sortit ses créatures de leur cage pour faire passer le temps et ne pas s’ennuyer davantage. Quelques minutes passèrent avoir de voir sortir un gamin accompagné d’un bocal en verre entièrement fermé avec le dessus bombé. Sur le coup, le jeune homme ne comprit pas. Puis, sans cesse, des dizaines voir même des centaines de personnes sortir du Centre Pokémon tous avec leur vase en verre. Pendant de nombreuses heures, impossible d’accéder à l’intérieur de l’infirmerie à cause de trop grand nombre d’individu circulant à l’intérieur.

En fin d’après-midi, après s’être endormis, l’appel d’une des créatures du jeune homme le réveilla en sursaut. Le ciel et les nuages étaient colorés d’un magnifique orange clair. Une fois debout et les monstres rangés à leur place, le garçon courut en direction du centre. Arrivé au niveau de la porte il ralentit le pas et reprit sa respiration. Le vieil enfant entra dans le hall principal et par sa plus grande stupéfaction ce dernier était vide et en guise de « secrétaire d’accueil » l’infirmière de la nuit dernière. Le jeune homme s’avança jusqu’au comptoir et annonça d’un ton direct. « Dîtes moi ce que contiennent les coffres » La jeune femme releva le nez de sa machine technologique et aperçue le vieil enfant à son plus grand étonnement. « Ah c’est toi mon garçon ? Je t’attendais vois-tu. Je n’oublierais pas l’aide que tu nous as fourni la nuit dernière et je t’en remercie. D’ailleurs en parlant de bocaux, tu pourras enfin savoir la teneur des boîtes et donc des bocaux » La stupeur du jeune homme fut certaine. Les fameuses boîtes et les bocaux vu en compagnie de toutes ces personnes n’était qu’un. Le contenu des coffres était donc ces étranges vases de verre.

« En faveur de ta bonne action la nuit passée, je vais t’offrir une couveuse spécialement pour toi. Ne bouge pas je reviens » « M …Merci … » Le garçon était encore sous le choc et voulait à tout prix connaître sa teneur. L’infirmière revint en possession d’une couveuse, l’ouvrit afin de présenter le tant convoiter produit et la lui donna. « Un … un œuf ?! Un vulgaire œuf ?! » Le jeune homme fit trois pas en arrière et regardant avec effroi l’œuf mystère dans ses mains. C’est alors qu’une nouvelle salve de gamins et dresseurs en furie se dirigèrent vers l’accueil pour demander aussi sûrement des œufs. Le garçon ne se fit pas écraser par la population mais il fit comme les chanteurs que l’on pouvait voir dans la machine à image, un bain de foule. Las citadins avec tous les bras en l’air pour faire traverser le hall au jeune homme et le faire sortir. Vers la fin de la vague, le garçon fut jeter dehors, la couveuse dans les bras. « Qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire de toi ? » Le garçon regarda attentivement l’œuf. Non, il n’en voulait pas. Mais il avait pitié de ce dernier et ne voulait pas l’abandonner avant sa naissance. Après quoi, il le donnera à un dresseur quelconque. Le jeune homme plaça la couveuse dans son sac et partit cette fois dans la bonne direction qu’est Carmin-Sur-Mer !

[HRP : si possible, j'aimerai beaucoup que le pokemon sortant de cet oeuf soit un joli petit Kojofuu, ce si mimi pokemon combat (sans blague ^^") jaune et rouge =3]


Ce centre pokemon était désespérément identique à tous les autres qu'elle avait pu visiter au cours de son périple. Elle attendait (plus ou moins) patiemment que l'infirmière termine les quelques soins à prodiguer à ses pokemon, mais l'attente était à chaque fois plus insupportable. Que faire, c'est vrai, en attendant dans ces moments là ? A part tourner en rond, regarder les murs d'une même couleur uniforme, adresser un sourire poli et crispé aux parfaits inconnus qui passaient, des pokemon dans les bras ou des pokeball à la ceinture...

Mais ses amis avaient bien besoin d'être un peu chouchoutés, vu leur activité intensive ces derniers temps. Lockpin étant arrivé récemment dans leur petit groupe, la folle équipe avait gaiement fait le chemin entre Azuria et le lieu de la capture un nombre incalculable de fois, entièrement à pieds (ou à pattes), cherchant des défis à relever. Après avoir combattu quelques Roucool particulièrement agressifs (sigh...), admiré la danse des Chetiflor et lancé des miettes de Poffin aux Poissirène, ils avaient commencé à passablement s'ennuyer, et avaient donc provoqué en duel le premier venu, qui s'était révélé être un affreux adepte des pokemon psy. Aya s'était donc fait une joie de démontrer la supériorité de la force brute (ben quoi ?).

Mais ces errances ne la satisfaisaient qu'à moitié. Elle n'était pas partie à l'aventure pour se balader au hasard, n'est-ce pas ? Plus le temps passait, plus elle avait l'impression qu'elle ne faisait rien de vraiment constructif. S'entraîner était une noble chose, mais dans quel but ? L'entraînement sans but précis avait-il vraiment un sens ?
La jeune dresseuse avait soupiré doucement, avant de s'affaler une fois encore dans l'herbe haute, décrétant une pause dans leurs pérégrinations. Elle s'était allongée avec délice et avait cueillit un brin d'herbe qu'elle s'était mis à machouiller machinalement, regardant pensivement le ciel. Il était temps qu'elle se fixe des objectifs précis, et cesse de simplement explorer. Le temps de la reconnaissance des lieux était passé, elle s'était à présent suffisemment habituée à cette vie nomade et à ces régions nouvelles à ses yeux. A présent... Le temps de l'action était venu !

Décidée, elle s'était relevée d'un bond, à nouveau motivée et remontée à bloc. Elle allait partir à la conquête des badges, botter le derrière de TOUS les champions qui auraient le malheur de croiser sa route, et puis aller voir le Conseil des 4, et les écraser sauvagement, et puuulvériser le Maître de la Ligue, et montrer au monde entier que l'entraînement intensif qu'elle s'imposait avec son équipe les avait rendu les plus puissants, et, et... Bon, c'était déjà pas mal pour commencer. Elle était confiante, après tout, l'entraînement physique, y'avait que ça de vrai, hein ?

Et c'est ainsi qu'elle était repartie en courant au centre pokemon, dans le but de permettre à ses amis de se refaire une santé avant de partir à l'assaut des arènes. Quand à elle, aussi épuisée qu'eux par leur entraînement commun, elle se serait bien glissée dans une pokeball pour se faire soigner aussi, mais sa condition d'humaine la forçait à devoir se remettre elle-même. C'était quand même un peu injuste, que les pokemon soient privilégiés, et puissent guérir instantanément de toute blessure ou fatigue, quand il lui fallait tant de temps à elle... Mais son énergie débordante compensait ce manque de soin. Après tout, c'était comme ça et pas autrement, alors à quoi servait d'y penser ? Fidèle à elle-même, elle chassa donc cette pensée inopportune de son esprit et s'assit sur un canapé du centre pour prendre son mal en patience.

C'est alors que l'affiche attira son attention. Comment n'avait-elle pas pu la voir plus tôt ? Concentrée sur totalement autre chose, pour ne pas dire sur tout et n'importe quoi, elle n'y avait absolument pas prêté attention jusqu'à présent, pas plus qu'au défilé incessant de dresseur, plus important que dans tous les autres centres qu'elle avait pu visiter. Mais maintenant, l'affiche apparaissait devant ses yeux, visible comme le nez au milieu de la figure, et elle se fustigea mentalement de ne pas l'avoir vu plus tôt. Dire qu'elle avait failli manquer ça ! Des oeufs ! Ils donnaient des oeufs ! Jamais encore elle n'avait eu la chance de pouvoir s'occuper d'un oeuf de pokemon. Pas un instant elle ne pensa aux catastrophes qu'elle pourrait déclencher, au vu de son adresse légendaire et de son exubérance débordante. Elle se précipita vers la première infirmière venue et lui fit part de son enthousiasme. La jeune femme sourit devant ses yeux brillants, et la guida vers la salle des couveuses.

Fascinée, elle admira longuement tous ces oeufs, rêvant aux pokemon exceptionnels qu'ils pouvaient contenir. La vie était si étrange... Comment un si petit oeuf pouvait receler autant de possibilité d'avenir ? Son esprit se vida à nouveau lorsque l'infirmière se tourna vers elle en souriant, lui tendant un oeuf.

" Et voilà, il est à vous. Prenez en soin ! "

Incapable de cacher sa joie, elle se saisit délicatement de l'oeuf, émerveillée. Elle se promit de s'en occuper avec autant d'attention et d'amour que possible, et... Ah, ses pokemon lui étaient revenus. Elle s'empressa de remercier l'infirmière et sortit du centre, avant de faire sortir ses compagnons de leurs balls afin de leur présenter le nouveau venu. Leur enthousiasme, au moins aussi grand que le sien sinon plus, lui réchauffa le coeur. Qui que soit le nouvel ami qui sortirai de cette petite coquille si fragile, il ne faisait aucun doute qu'il serait immédiatement accepté par ses partenaires. Son optimisme naturel parlant à nouveau, elle n'avait qu'une hâte : découvrir qui était son futur nouveau compagnon. Il faudrait se résoudre à la patience, ce qui n'était pas vraiment son fort... Mais qu'importe, cette attente vaudrait certainement le coup. Et elle fêterait comme il se doit le jour où ses questions trouveraient des réponses !