Rendez-vous au sommet ! [Pv Nephi Valentyne]

Le soleil était au rendez-vous du Grand Tournoi Double Géant et pas un nuage à l’horizon, la journée s’annonçait chaude. Céladopole la grande métropole accueillait débutant et expert pour ce grand challenge que tout le monde attendait avec impatiente et détermination. Un jeune homme accompagné d’un gamin participaient à ce tournoi et avaient réussi à grimper les échelons de la victoire et ainsi se qualifier pour les dernières phases de cet événement que l’on pourrait presque qualifier de mondial. Ils avaient tous les deux réussis les éliminatoires haut la main, gagnant victoire sur victoire. Personne ne pouvait les arrêter dans leur élan, ou presque … Ces deux personnes qui son rentré dans l’histoire de Céladopole (ou pas d’ailleurs) sont bels et biens Saji Maru et un autre personnage pas important que l’on ne citera pas. Après les longs et fastidieux mais à la fois tellement amusants et reposants éliminatoires, le jeune dresseur s’offrit une pose loin de cette agitation humaine et de ce petit garnement qui lui criait systématiquement dans ses oreilles.

Le jeune homme se baladait dans les rues, cette fois ayant enlevé sa cape autour de sa tête pour la replacer à son cou et sa griffure en diagonale parfaite sur son visage avait presque fini de cicatriser. Il s’était maintenant à peu prêt habitué aux humains et pouvait se promenait tranquillement dans leurs milieux naturels sans à avoir à éviter leurs regards en se déguisant ou se cachant. Mais il n’ira jamais au grand jamais taper la discussion avec un humain et encore moins faire ou partager des choses avec eux. Saji sortit du centre-ville de Céladopole bondé d’humain et où l’air est irrespirable et s’aérait le corps et l’esprit dans les coins reculé du plein centre. Les rues étaient presque désertes et le jeune garçon s’y sentait bien et se mit à l’aise en plaçant ses mains jointes derrières sa tête.

Saji avait la journée pour évacuer le stresse emmagasiné pendant tous ses matchs et il allait bien en profiter pour se reposer lui et ses Pokémons, ils avaient déjà assez donné pour aujourd’hui les entraîner encore ne feraient que de les affaiblirent. Traversant la ville de part en part, le garçon sortit de la ville et arriva sur une belle plaine embellie d’un magnifique saule pleureur au milieu de cette dernière, l’endroit parfait pour faire une paisible sieste et se régénérer le corps et l’esprit. Saji s’y assit contre l’arbre attristé avec ses créatures favorites à ses côtés. La compagnie dormit pendant de bonnes heures mais le soleil était toujours l’astre favori du ciel. Adossé à cet arbre majestueux, le jeune homme ne pu s’empêcher de repenser à ça forêt natale, où il était né. Cela le refaisait penser aussi à ça cause, le pourquoi il est ici aujourd’hui, à la recherche de son précieux. Son ami et sa seule famille disparu. Des larmes lui venaient aux yeux. Puéril. Enfantin. Saji se releva et secoua sa tête dans tous les sens comme pour essayer de chasser ses mauvaises pensées. L’enfant des forêts n’aime pas vivre et pensé dans le passé, il va de l’avant. Le jeune dresseur s’étira et pendant ce temps il chercha de l’œil ses Pokémons. Aucune trace d’eux jusqu'à ce qu’un grognement se fît entendre en direction du haut de l’arbre, les créatures étaient entrain de vandaliser le sac qui était déjà presque vide. Bande d’ingrat … Saji sauta d’un bond et saisit le sac puis sortit les PokéBalls respectives de ces Pokémons et les fient rentrer dans leur prison. Il serait peut-être temps de remplir sa garnison pour lui et ses créatures immondes qui ont dévalisé leur propre maître.

Le chemin du retour fut le même que l’allée, la rue déserte et calme, puis le bruit et l’agitation du centre-ville. Saji se dirigea vers le centre commercial qui était totalement inaccessible pour le moment et sûrement pour la journée. Il devait sûrement avoir de nouvelle promotion comme des jouets ou des sucreries à l’effigie des célèbres participants de la dernière phase. L’entrée était bouchée par des fans en délires qui attendaient ici depuis sûrement des heures et des heures, Saji n’avait pas le temps ni la patiente d’attendre si longtemps, il démontra encore une fois ses talents d’acrobate et escalada le centre commercial pour la deuxième fois. Arrivé en haut, il n’y avait plus le terrain sur lequel il avait combattu pour le premier match d’élimination, juste deux trois distributeurs de boissons. L’enfant des forêts descendit d’un étage et arriva devant une marchande l’air un peu stresser et dont la salle était vide. Le dresseur lui demanda de quoi entretenir son estomac pour deux semaines lui et ses Pokémons, mais elle ne répondit pas. La vendeuse se rongeait les ongles puis le sol et les murs se mirent à trembler puis elle hurla.

« Ils arrivent ! »

Euh … De quoi ? Les Hippopotames ? Non ce qui sortit de la porte de l’étage inférieur était bien plus effrayant, des touristes ! Ils voulaient acheter tout ce que le magasin vendait sûrement … Saji ne pu rien faire contre ce tsunami d’humain qui lui tombait dessus et se fit projeter à l’étage d’où il venait, sur le toit. Grmbl … Pas une bonne jounée en fin de compte … Saji devra se contenter d’une canette de soda … C’est ce que le jeune homme allait faire lorsque quand après avoir incéré l’argent dans le distributeur et le soda en main, ses Pokémons sortirent sans permissions de leurs PokéBalls et interceptèrent la boisson gazeuse. Sacrilège ! Zang’ ne bronchait pas et restait dans son coin sur le rebord de l’immeuble à contempler le monde d’où il se trouvait, Carapuce rentré dans sa carapace et tourner sur elle-même se qui était assez effrayant et Denki qui jouait avec le soda. Le dresseur avança doucement vers le Pokémon, la créature électrique plaça par défense la canette entre ses deux antennes et faisait pression sur Saji avec. Que faire … L’enfant des forêts ne pouvait pas se permettre de se faire manipuler par ses Pokémons et avança donc vers Denki qui aussitôt usa d’une violente attaque Onde de Choc entre ses antennes ses qui fit sauter la boisson plusieurs dizaines de mettre dans les cieux et atterri dans les mains de Saji. Hé hé … Le dresseur gagne toujours, tu la pas si bien dit … Le garçon fier s’en alla vers l’escalier descendant et ouvrit la boisson. Fatal Erreur. Après l’Onde de Choc la cannette était comme si elle avait était secoué pendant plus d’un siècle. Alors lors de l’ouverture la boisson fit un voilent jet en avant et se vida complètement d’un seul jet … Quel gâchis … Pas tellement en fin de compte, une autre personne que Saji et ses Pokémons avait pu profiter du soda car oui une personne se trouvait juste devant lui lors de l’ouverture …

Ce jour là, j'étais particulièrement joyeuse. En effet, les stocks du Centre Commercial de Céladopole venaient d'être renouvelés. La nouvelle collection de Nostenfer Couture venait de sortir, et il fallait absolument que je la voit. La sortie de cette nouvelle collection n'avait lieu exclusivement à Celadopole car le centre était le seul de Kanto à avoir un contrat avec la marque. C'est donc pour cela que tous les fans de Nostenfer Couture de la région se sont réunis ici aujourdh'ui.

* Ah! Mais moi j'ai un petit avantage ! *

Effectivement, j'avais un avantage. Et il était même de taille. Daniel, l'ami de mon père qui m'hébergeais, travaillait au Centre Commercial. C'est donc grâce à son poste que son appartement se trouvait dans une partie, innaccessible aux clients, du dernier étage. comme je vis chez lui, j'ai donc un acces libre et total à tout le centre. De jour comme de nuit, car j'ai la clef nécéssaire au fonctionnement de l'ascenseur entre vingt deux heures et huit heures.

* Enfin, disons plutot que j'ai "emprunté" la clef au gardien et que j'en ai fait une copie ... mais ça, chuuuuut ! *

Je pus donc descendre à l'étage habillement, après mon petit déjeuner, vers sept heures. Cela me laissait donc une bonne heure avant l'ouverture du magasin. Ainsi me précipitais je vers les rayons fraichement remplis. J'avais bien de la chance de me trouver seule, au milieu de tous ces rayons regorgeant de vêtements. La nouvelle collection était magnifique. Rubans, lacets, dentelles et froufrous couvraient jupes et robes dans un style purement baroque et magnifique. Les chemisier à jabot foisonnaient au milieu du reste, c'était merveilleux.

/ Une heure plus tard /

Après une heure d'essayage intensif, je me retrouvais chargée de paquets et ma carte banquaire était quelque peu fatiguée. Mais j'avais au moins un exemplaire de chaque nouveau modèle de Nostenfer ! J'ai économisé 2 mois pour ça, et j'ai travaillé dur.

* pas sure que l'ascenseur supporte autant de poids par contre ....*

Lorsque huit heure sonnèrent, les clients entrèrent en masse. Quelle ne fut pas leur surprise de me voire avec tant d'acaht, alors qu'eux avaient fait le pied de grue deux heures durant pour arriver les premiers. C'est avec un petit sourire vainqueur sur les lèvres que je montais les étages me séparants de mon appartement, afin d'y ranger mes nouvelles acquisitions... Et aussi histoire de ne pas me faire assassiner par les clients haineux de ne pas avoir été les premiers servis.

Plus tard, je pensais aller voir le Grand Tournoi qui avait lieu dans la ville. Mais avant cela, j'avais envie de faire un tour sur le toit, histoire de me rafraichir tant les idées que le gosier. Car une heure de shopping, ça épuise ! La tête pleine de mes idées d'assortiments de tenue nouvelles, je me dirigeais vers le toit du Centre. A peine sortie de l'ascenseur, j'eu droit à ce que je voulais. Du soda. Froid, mouillé, sous forme de douche.

- Non mais vous pouviez pas faire un peu attention !

Un type était là, devant moi, une canette à la main, encore le doigt sur l'ouverture. J'allais lui balancer une vacherie, lorsque, en enlevant une de mes mèches de cheveux trempée qui me tombait dans l'oeil, je le vit.

* Mais, je le connais ce type ! *

Et en effet, je le connaissait. Pas personellement, mais je le connaissait. C'était Saji, Saji Maru ! L'un des participants au Grand Tournoi ! Je n'en coryais évidemment pas mes yeux. Ne me vint alors à l'esprit qu'une chose complètement idiote et absolument ... innatendue dans une situation pareille:

- Je peux avoir un autographe ?

La bouche béante, les yeux écarquillés, puis tout à coup une soudaine envie de rire. Voilà ce que ressentait Saji pendant ce moment délicat ou ces deux personnes se regardait sans rien dire, cherchant les mots et le pourquoi du comment cela s’est-il passé. Ce fut la victime du soda fou qui prit la parole en première.

« Non mais vous pouviez pas faire un peu attention ! »

Ce discours qui voulait en dire long venant du bec d’une jeune femme de son âge, mince, affiné et très séduisante. Légèrement plus grande que Saji, sa chevelure était d’un blond très clair, mi-long et qui lui cachait son oeil droit. Elle était aussi pâle que le jeune homme ce qui leur faisait un point commun. La phrase de la jeune fille mit du temps à rentré dans les oreilles du garçon qui avait toujours cet air ahuri. Puis il referma sa bouche où de la bave commençait à s’échapper, l’avala, desserra sa cape de son cou et rougit légèrement. Mais que se passait-il dans la tête de Saji à ce moment ? Il était face à face à une humaine et rougissait même devant sa beauté. Ses Pokémons se calmèrent instantanément, après avoir bien rient devant l’explosion de la boisson, à la vue de leur maître dans un moment où il ne savait plus quoi faire ni dire, le regardant d’un air très étonné.

L’enfant des forêts recula instinctivement tout en rougissant, regardant la jeune femme en face d’elle mais en se forçant à détourner le regard, et par-dessus tout il bafouillait des paroles incompréhensibles. A force de reculer il butta contre Denki son Elekid qui s’était posté là et n’avait pas eut le réflexe de bouger tellement il était pétrifié par l’attitude de son dresseur, Saji bascula en arrière et tomba assez violemment sur le postérieur et lâcha un petit cri de souffrance.

Assis par terre, la froideur du bitume sous son arrière-train lui montait jusqu’à sa tête et il put enfin réfléchir convenablement. Le jeune homme secoua la tête en tous sens pour remettre ses idées en place et réussi enfin à dire des mots français.

« Dé-désolé mademoiselle je suis confus … »

Cette phrase fut dîtes avec conviction et avec un ton vraiment désolant. Puis le garçon se mit à rire stupidement, s’ébouriffant lui-même le derrière de ses cheveux avec sa main droite, les yeux fermés tellement il riait devant la femme trempée d’une boisson collante, qui le regardait d’un air noir. Il cessa subitement sa joie, croyant que la victime penserai que ces rires étaient pour elle. Saji se releva, tapota ses vêtements poussiéreux et regarda l’humaine face à lui. Elle avait un tout autre regard, dans ses yeux une lueur d’envie, un petit sourire au coin de sa fine bouche. Le jeune homme la regarda bizarrement, pencha la tête d’un air questionneur, puis elle fit quelques pas et dit d’un coup.

« Je peux avoir un autographe ? »

Le grand mystère des femmes … Toutes lunatiques, un jour elles sont charmantes et envoûtantes et un autre jour elle vous crache leur venin à la figure. Incompréhensible … Saji s’était calmé sur ses sentiments vers la jeune fille. Demandé un autographe, c’est comme quoi abusé. Saji eut encore envie de rire, c’était la première fois qu’il riait autant après le départ de son ami des forêts. Peut-être était-il devenu célèbre ? Mais oui elle avait dû sûrement le voir sur les écrans géants ou à la boîte aux images dans un de ses matchs. Il retoucha sa cape et dit d’un ton grave.

« Je suis désolé mademoiselle vous devez faire erreur sur la personne, je ne suis qu’une personne sans histoire ni importance … Adieu sûrement ... »

Saji mentait. Il avait une histoire et commençait à devenir important avec ce tournoi. Ces mensonges étaient dus à quoi ? Peut-être pour que cette séduisante jeune femme lui fasse des compliments … Mais qu’est ce qu’il arrivait à Saji … Il se voyait octroyé des sentiments humains … l’amour ? Impossible … Le jeune homme n’a jamais connu cette émotion et ne la connaîtra jamais. Avant de se retourner, il lui assigna un petit sourire et un clin d’œil, se dirigea ensuite vers le rebord du toit. Il n’avait aucunement l’intention de partir, il voulait que cette fille le retienne et qu’il puisse parler entre eux. Saji Maru se décevait lui-même.

« Avant de partir … Puis-je connaître votre prénom …? »

Question existentielle avant de sois-disant partir. Le jeune homme jouait un rôle en ce moment. Un rôle humain …

Sous le coup de la surprise, j'avais crié cette phrase sans réfléchir. S'ensuivit alors une réaction en chaine des plus normales. Le jeune homme que j'avais quelque peu enguirlandé bafouilla quelque chose, surement des excuses, tout en reculant. Je ne le reconnut que lorsque il buta sur un Elekid, juste derrière lui et tomba en arrière les quatre fers en l'air. Si je n'avais pas reconnus SAji Maru, l'un des participant au Tournoi, j'aurais surement rit de sa chute. Cependant, une initiative purement fémino-groupiiste s'empara de moi. J'avançais alors vers lui pour lui poser cette question incongrue. Encore dégoulinante de soda, bien entendu.

- Je peux avoir un autographe ?

Non mais san blague, quelle idée de lui poser ce genre de question dans une situation pareille ? Je repris enfin le fil de mes pensées réelles et voulu l'aider à se relever. Lorsque je le vit, rouge tomate et bafouillant me dire:

- Je suis désolé mademoiselle vous devez faire erreursur la personne, je ne suis qu’une personne sans histoire ni importance… Adieu sûrement...

Erreur sur la personne ? A d'autres ! Il devait avoir manqué la demie tonne d'affiches à son effigie qui couvraient la ville. Celadopole faisait bien sa pub. Le Grand Tournoi y ayant lieu, les publicitaires de la ville s'y étaient donné à coeur joie. Les visages de tous les participants étaient représentés, accompagnés d'un petite biographie, sur des affiches. Affiches qui couvraient littéralement tous les murs de la ville. Impossible de faire ne serais ce qu'un demi pas dans une rue sans tomber sur un minimum syndical de douzes affiches ... au mètre carré j'entends. Je connaisais donc bien ce visage aux yeux vairons, qui, bien que tout rouge, était parfaitement reconnaissable.

Mais avant que je puisse insister, ou même entamer le moindre geste, il se dirigea sans un mot vers le bord du toit. A ce moment la, mon coeur se serra de terreur. Il n'allait tout de même pas ... sauter ?

* Mais qu'est ce que tu veux qu'il fiche d'autre au bords d'un toit ? Un tennis ? idiote va ! *

Décidément, je me traitais beaucoup d'idiote aujourd'hui.

Il avait déjà un pieds sur le rebord du toit. Il allait sauter, c'était certain. Quelle attitude exagérée tout de m^me, tout çapour un simple autographe ? Signer un carnet n'était pas si terrifiant... Si ? Je n'en restais pas moins pétrifiée de terreur par cette réflexion. Mes msucles étaient crispés, aucuns ne daignait bouger. J'avais trop peur qu'un de mes gestes déclanche une récation stupide de sa part... Comme un saut dans le vide par exemple.

Ce fut alors à son tour de poser une question innatendue. Il se tourna vers moi, un petit sourire sur les lèvres et me dit:

- Avant de partir … Puis-je connaître votre prénom …?

Je ne m'attendais évidement pas à ce genre de question. Aussi n'ai je pas tout de suite su que faire. Je me demandais s'il allait sauter une fois en possession de ce renseignement. Mais je fini par me décider à tenter le coup, priant pour qu'il ne saute pas.

-Nephi, dis je à mi-voix, mon nom est Nephi Valentyne...

J'avais quasiment murmuré ces mots. Peut être s'approcherait-il pour les entendres et peut être ne sauterait-il pas ... Je l'éspérais...

Attendant avec impatiente cette information, Saji ne pouvait contenir l’apparition d’un rictus de joie sur son visage. Il ne pouvait pas se le cacher à lui-même, il avait un faible pour cette jeune fille, voir bien plus … Mais même en ne se le cachant pas, il n’acceptait pas cela, ce sentiment si futile et humain. Ne pouvant empêcher cette émotion, il ne pouvait pas se refuser de demander le nom de cette si belle demoiselle qui lui torturait le cœur et l’esprit mais tout en le gonflant d’amour et en lui ravivant une flamme qu’il n’avait jamais eut.

« Nephi, mon nom est Nephi Valentyne... »

Une jolie voix sortit de sa gorge, un son très agréable à l’oreille. Une résonance frêle mais qui en disant long. Juste après avoir dit son prénom, le jeune homme se retourna d’un coup et cria presque.

« Et moi Saji Maru ! »

Juste après cette phrase vite lancée, l’enfant des forêts disposa assez violemment ses mains sur sa bouche comme pour signe qu’il n’avait pas fait exprès de sortir ces mots. Les gros yeux, il s’en mordant presque les lèvres. Saji allait un peu trop loin dans cette histoire. Cette fille, Nephi, devait déjà avoir un petit ami depuis longtemps, et ne s’intéressait pas à des habitants des bois comme lui, sûrement pas. Le jeune homme laissa tombé ses bras le long de son corps, comme pour signe de tous abandons. Il disposa sa main droite sur ses yeux afin de les cachés ainsi que la vue des pupilles larmoyantes de Saji. Stupide. Affolant. Comment une humaine pouvait faire tant de mal sans même le toucher ? Rien qu’une simple pensée que Nephi pouvait avoir un petit ami, le dresseur sentait comme une lame enfonçait loin dans son âme. Affligeant. Déshonorant.

Par pure folie, Saji, dos au vide, s’imaginait se laisser tomber en arrière pour éviter ces visions d’horreur vis à vis de Nephi comme quoi elle aurait déjà un compagnon. A l’image de cela, le dresseur lâcha un petit sourire, s’essuya les yeux, il allait déjà mieux. Maintenant il était tant de disparaître. En si peu de temps Saji avait atrocement souffert et cela devait cesser de suite. Non mais quand même … Il vient de rencontrer cette jeune fille et il tombe déjà amoureux, imagine et s’imagine le pire ? Oui amoureux, il l’est. Peut-être dû au manque de ses 17 dernières années sans amour féminin qu’il avait accumulé et tout relâché ce moment précis ? Oui sûrement … Mais tellement ridicule …

Le jeune homme monta sur le rebord du toit du centre commercial, respira un grand coup, ferma les yeux, les réouvrent. Il vit Nephi en face de lui, et espérait que ce sera la dernière fois … Le dresseur lui assigna un clin d’œil et se laissa basculer en arrière, le sourire aux lèvres … Il n’avait pas l’intention de se suicider, juste d’esquiver ce moment. L’enfant des forêts n’avait pas pensé à comment il arrivera à retombé sur ses pattes, il n’avait rien regardé en bas pour savoir à quoi s’accrocher ou s’agripper, il improvisera sûrement comme toujours …

Je tiens à préciser, que même si ce rp part en freestyle, Mina m'a donné l'autorisation

Après lui avoir annoncé mon nom, je priais de toutes mes forces tous les petit n'anges du ciel pour qu'il ne mette pas à exécution sa menace silencieuse. J'avais peur que, par ma faute, il fasse l'erreur de passer le rebord du toit. Mais quelque chose en moi ne m'aider pas vraiment à positiver. J'avais ce mauvais pressentiment qui me serrais les entrailles d'une poigne de fer et d'airain. J'ai toujours eu un instinct hors du commun, aussi étais-je d'autant plus tétanisée par ce pressentiment qui avait de fortes chances d'être fondé.

- Et moi Saji Maru !

Il m'avait crié cela, apparement sans y avoir réellement réfléchit. Je connaissais évidemment son nom, et il le savait. Il avait dit, cependant, ces mots d'une manière qui en disait long. Dans sa voix je cru percevoir, mêlés les uns aux autres, tristesse, détermination et un peu d'espoir. Toutes ces émotions dans la même simpl phrase ne laissaient rien présager de bon. Malheureusement, mes soupçons étaient fondée. C'est le sourire au lèvres qu'il se laissa tomber dans le vide béant.

C'est ici que commence la partie Freestyle de ce rp dont je vous parlais avant

En suite, tout se passa assez vite. Heureusement, le ciel avait dotée Ivoire, comme tous les autres Tarsals d'ailleurs, de la faculté de lire dans l'esprit des hommes. Cela fut sans doute déterminant dans la suite des évènements. Je courais aussi vite que mes jambes me le permettaient. Une fois arrivée au bords, je fis un bond dans le vide. Ivoire avait enticipé mentalement mon geste et avait parfaitement compris la manoeuvre. Si elle était correctement exécutée, j'arriverais à le rattraper. Je fus heureuse et soulagée de sentir ausitôt des plumes sous mes mains. Ivoire, à l'aide de son attaque Choc Mental, avait réquisitionné un roucarnage du coin, seulement pour quelques instants bien entendu. Il n'allait bien sur pas souffrir, ni avoir aucun souvenir de tout ceci. Peut être un simple mal de crâne et quelques plumes collantes de soda ( car je tiens à préciser que, sans ce petit détail, nous n'en serions pas la ! ).

Me la jouant quelque peu à la manière de Gandalf dans le Seigneur des Anneaus, et aidée par Ivoire qui transmettait mes ordres au roucarnage, je fonçais en piqué vers le sol.Le timing allait êter serré. Mais, à mon grand soulagement, je parvins à aggriper le bras de Saji avant qu'il ne touche terre. Roucarnage, par l'intermédiaire d'Ivoire, nous déposa au sol, puis repartit vers la forêt, un vide d'une ou deux minutes dans la mémoire de sa petite vie tranquille de rapace.

Une fois à terre, je relevais Saji de force, et une seule idée me vint à l'esprit. Tant pis si il n'aimait pas, et il n'allait pas aimer, ça c'était sur ! J'étais heureus et en colère à la fois. Les pokémons nous rejoingnirent, je ne sais pas comment, juste à ce moment la, et furent très étonnés de mon geste. Je collais donc une gilfe d'anthologie magistrale à Saji en hurlant:

- Non mais ça va pas de faire un truc pareil !

C'était déjà la seconde fois en quelques minutes que je lui hurlais dessus... mais la baffe, ça, c'était une progression certaine ...

La descente du centre se fit plus rapidement qu’il ne l’avait monté. Tête la première, le garçon fusait vers le bitume. Normalement un saut à cette hauteur là devrait se passer très vite, mais pas pour Saji. En effet, tout se passait au ralentit. Comme un corps sans âme ni vie, le jeune homme tombait lentement vers l’antre d’Hadès d’après le point de vue de celui-ci. Avec une sensation pareille, le garçon ne pouvait s’empêcher de sourire et se laisser chuter sans bouger ni rien faire. Il attendrait le dernier moment pour se sortir de ce pétrin. Pour l’instant il profitait de cette liberté aérienne sans limite de l’espace ni le temps. Le vent le soulevait, essayant de le retenir pour ne pas qu’il s’écrase au sol mais il était trop lourd. Au lieu de cela l’élément venteux lui caressait le visage avec douceur. Ses cheveux valdinguaient en tous sens. Les yeux clos, il ne pensait à rien, simplement au moment présent. Puis apparut des images de Nephi, la mignonne jeune femmes qui était la cause de cette chute, et des battements incertains du cœur de Saji. Sa bouche se crispa et fronça ses fins sourcils tout gardant les yeux fermés. Il voulait partir le plus loin possible de ce lieu et de cette fille pour pouvoir oublier cette histoire qui le bouleversait tant. Pas si facile que cela. Malgré que ses souvenirs d’enfant soient quelques peu effacés, Saji avait une bonne mémoire, il aura du mal à oublier cette humaine dont il ne savait rien à part son nom et sa beauté.

Comme une goutte d’eau isolée venant d’un nuage gris tombant lentement vers une flaque d’eau sur terre, Saji avait intérêt a vite trouvé une issu s’il ne voulait pas terminer en bouillie. Il ouvrit les yeux pour trouver une échappatoire. Au lieu de mettre la main sur un quelconque lampadaire pour s’y agripper ou un arbre à réquisitionner, il aperçut au-dessus de lui Nephi au dos d’oiseau géant. La stupéfaction de Saji fut si intense qu’il en frissonna, de plaisir mais aussi d’inquiétude. Le garçon ne savait pas ce que fichait là cette jeune femme, mais il n’y avait pas trois milles réponses à cette question … Son rêve cauchemardesque le suivait partout. Nephi venait sûrement pour le sauver. Saji sentit en lui un mélange déroutant d’émotion. De l’amour, de l’inquiétude, de la honte et de la colère. Il avait honte que se soit la jeune femme qui vienne le sauver, et de la colère car son amour propre prendra un sacré coup. Malgré cela le garçon était tout content de revoir cette fille, mais son inquiétude gagnait du terrain, il avait peur qu’il lui arrive quelque chose, par sa faute …

Nephi piqua en pointe avec son fidèle destrier et tendit le bras à Saji. Le jeune homme n’eut qu’un seul et unique réflexe, tendre aussi le bras. La jeune femme l’attrapa, le lança et ce dernier atterrit également sur le dos de l’imposant volatil. A ce moment là, tout autour de Saji reprit son court normal, plus rien au ralentit. Le jeune homme ne pouvait pas imaginer que cet oiseau pouvait aller si vite, il allait tomber en arrière s’il ne s’agrippait pas à quelque chose … Le garçon ne pouvait pas s’accrocher au plume du pauvre volatil cela le fera souffrir mais il refusait de tenir la taille de la jeune femme en face de lui. A cette idée là, Saji ne pu s’empêcher de rougir. Mais le vent soufflait tellement fort que le garçon se fit soulever par ce dernier mais il eut le réflexe, à contre-cœur, d’agripper et de serrer très fort Nephi.

Quelques secondes plus tard, l’oiseau atterrit au sol et la jeune femme prit de force le garçon et dans un geste que personne n’allait présager, Nephi gifla violemment Saji. La fille ajouta.

« Non mais ça va pas de faire un truc pareil ! »

Sur le coup du choc, Saji ne comprit pas tout ce qui se passait. Pour lui, sauter d’un immeuble à la renverse était une chose banale, quoi que cette fois-ci il voulait impressionner la jeune femme. Mais pourquoi tant de violence ? Le garçon qui lui était pourtant si pacifique voulu répliquer des centaines de phrase mais aucun son ne sortit de sa bouche. La situation était assez comique, on voyait Saji faire des signes des mains tout en bougeant les lèvres mais en ne disant rien, à part des « Ah, Euh, Eh, Oh » incompréhensibles. Le jeune homme s’arrêta deux secondes, se frotta sa joue toute rouge puis dit d’un ton assez banal.

« Aïe ! Mais tu sais que ça fait mal ? Pourquoi tu m’as giflé ? »

D’un signe très puéril, Saji tira la langue à Nephi, tout en fermant les yeux et en se caressant la joue. Puis il tourna les talons et s’en alla à contre-cœur, il aurait voulu un signe ou un geste de cette jeune femme, mais pas une gifle …

J'étais moi même très étonnée de mon geste. Il ne m'arrivais presque jamais de lever la main sur quelqu'un, moi qui suis d'ordinaire si calme. Mais il m'avait fait terriblement peur en agissant ainsi. Qu'espérait-il en sautant du toit ? J'aurais été bien incapable de le dire, et aurais toujours du mal à comprendre la gente masculine. Mais une fois la gifle passée, le stresse et la colère s'envolèrent aussitôt. Mes idées enfin éclaircies, je ne pensais plus qu'a une seule chose : m'excuser. La gifle était surement de trop, et une simple réprimande aurait sans doute suffit. Je baissais donc un instant les yeux, honteuse de mon geste.

Lorsque je relevais les yeux pour m'excuser auprès de Saji, le jeune homme planta son magnifique regard vairon dans le mien et, après de nombreux essais ayant tous finit en bégaiement, me dit:

-Aïe ! Mais tu sais que ça fait mal ? Pourquoi tu m’as giflé ?

Et le pire dans cette histoire, c'est qu'il avait parfaitement raison. Çà devais sans doute faire mal, j'avais assez de force dans le bras apparemment, et j'avais été complètement idiote de ne pas avoir plus réfléchi à ma réaction. Je tentais donc pour la seconde fois de m'excuser. Mais, il ne m'en laissa pas le temps. Saji préféra tourner les talons et s'en aller, sans un mot et toujours aussi rouge qu'avant. Il devait sans doute penser que j'allais le laisser partir. Et bien il se trompait sur toute la ligne, même, je dirais qu'il se fichait le doigt dans l'oeil jusqu'au coude ! Je n'allais pas laisser partir un aussi joli garçon sur une telle situation.

C'est donc aussi déterminée qu'une jeune demoiselle pouvait l'être que je me dirigeais à grandes enjambés vers lui, afin de m'excuser pour la troisième fois, et, espérons le, la bonne. J'avais déjà imaginé un petit stratagème, fomenté sur le moment, afin de m'excuser, et surtout de faire accepter mes excuses sans le voir opposer la moindre résistance. Je n'avais bien sûre pas manqué ses begaiement insessants et son teint plus rouge que celui d'une tomate. Tout cela allais grandement m'aider, et puis, c'était tellement mignon ! D'autant plus qu'il était très joli garçon, ça m'arrange !

Entre cela et mon intervention Gandalfienne, il fallait vraiment que j'arrêtes la télévision. C'est donc très sure de moi que j'attrapais Saji par l'épaule, le tournant avec force et douceur vers moi, avant qu'il puisse tenter de résister, histoire de ne pas me prendre un énième vent. J'eus le temps de voir que son teint n'avais pas éclercit d'un iota, ce qui me fit sourire. Et c'est toute sourire et sans lui laisser la moindre seconde pour réagir que je collais un immense bisous à Saji, assorti d'un gros calin tout aussi gargantuesque en lui disant :

- Je suis désolée, mais j'ai eu si peur qu'il t'arrives quelque chose quand tu as sauté !

Les mots étaient sortis tels quel. Et de fait, tout ce que je disais était parfaitement vrai. J'avais eu très peur pour lui et je me refusais donc à le lacher. En le serrant contre moi, là au moins, il ne lui arriverais rien ...

Le jeune homme tourna donc dos à la jeune femme qui venait d’ailleurs de le gifler. Il ressentait en lui de la honte et son amour-propre était salit. Le garçon se sentait humilier. Fuire devait sûrement être la meilleure solution d’après lui. D’un pas lent et lourd, le dresseur marchait au ralentit car, malgré tout cela, il désirait restait encore avec Nephi. Espérant de tout son cœur qu’elle le rattrape et qu’ils puissent parler à nouveaux. Chaque mot sortant de la bouche de la jeune femme gonflait le cœur du jeune homme. Rien que des mots. Chaque pas qu’il faisait alourdissait son cœur qui finissait par devenir plus que lourd. Elle ne venait pas. Saji n’avait pas la force ni le courage de se retourner et de regarder si Nephi était toujours là, si elle était entrain de courir vers lui, ou peut-être qu’elle était déjà partit … Le jeune homme serrait les poings et marchait en claquant de plus en plus ses semelles au sol.

La gorge commençait à le serrer. Il avait les yeux grands ouverts et sans expressions. Regardant au loin, le plus loin possible, pouvant échapper à cette situation délicate, ou peut-être regardait-il le vide. La marche solitaire de Saji. Nephi était rentré sans demandé son avis dans sa vie et si rapidement, le jeune homme voulait qu’elle parte aussi rapidement et sans qu’il lui demande son avis. Elle lui avait fait du mal, du mal aussi physiquement que psychologiquement. Pour le garçon, la jeune femme devenait une méchante personne. Mais au fond, il ne pensait pas du tout cela.

Tout à coup, contre toutes attentes, une main vint se poser sur la frêle épaule de Saji. Le jeune homme pensa d’abord à une illusion de sa part, de sa propre folie. Mais la main se referma de plus en plus sur son épaule et le garçon s’arrêta net. L’illusion n’en était pas une. La main le retourna de sens et il avait maintenant en face de lui, Nephi. Etre si prêt d’elle, c’était comme un rêve. La jeune femme avait toujours sa main empoignée à son épaule. Leur visage était si prêt, à peine 20 centimètres plus loin l’un de l’autre. Saji pouvait entendre la respiration de Nephi, et elle pouvait entendre la sienne. Le cœur du garçon battait tantôt à la chamade, tantôt il ne battait plus du tout. Un silence de cinq secondes se figea dans la scène. Ce silence paraissait une éternité pour Saji. Il n’en pouvait plus. Il ne pouvait pas détacher son regard de Nephi. Elle ne bougeait pas non plus. Mais se fut elle qui fit le geste qui fit reprendre au temps son cours normal. Elle s’approcha de Saji et vint poser ses lèvres sur la joue du jeune homme ce qui lui fit couper sa respiration. Nephi lui assigna ensuite un énorme câlin et ne le lâcha plus. Dans ses bras, il se sentait bien. Sa respiration lui revint, il avait chaud terriblement chaud. Il devait avoir maintenant le visage complètement rouge. Elle lui dit d’une voix séduisante.

« Je suis désolée, mais j'ai eu si peur qu'il t'arrives quelque chose quand tu as sauté ! »

Saji n’était plus du tout en colère envers Nephi. C’était maintenant le contraire. Les femmes ont un pouvoir hypnotique sur les hommes pour se faire excuser. Dans les bras de la jeune fille, le garçon pu difficilement dire.

« Ce n’est rien tu es toute excusée. Merci de t’inquiéter pour moi mais il y avait pas de quoi »

Saji serra fort à son tour Nephi. Puis, au bout de quelques secondes, le garçon sentit l’odeur du soda et la substance collante sur ses habilles aussi. Le garçon recula d’un coup et vit que Nephi était toute trempée et mouillée. Il avait complètement oublié que cela était de sa faute, et qu’il n’avait rien fait pour les habilles fichu de la jeune femme. Saji lui dit en face.

« Il faut te trouver de nouveaux vêtements ! Tu ne peux pas rester dehors comme cela, en plus tu vas attraper froid ! »

Saji prit Nephi par la main sans lui demander son avis et la tira vers l’entrée du magasin qui s’était légèrement vidé de ses nombreux clients. Main dans la main, il entrèrent dans l’antre commercial.

Saji : 226 lignes