Elle devait tuer, il y a maintenant deux semaines que l’ordre lui avait été transmit : Le QG a su être clair là dessus, elle devait le tuer ni plus ni moins. Elle pouvait entre temps lui faire manger des cafards ou utiliser le dernier modèle d’écarteur d’anus, peut importe si le champion de Parmani cessait d’utiliser ses poumons à la fin de son entrevue avec la Quetza. Plutôt gentil de la part de ses supérieurs, cela lui laissait la liberté de créer et dieu sait comment Lina apprécie beaucoup rêver et imaginer.

Elle s’était installée dans un petit hôtel de Parmani une semaine avait de passer à l’action, la jeune femme voulait mieux connaître la ville, ses habitants…son champion. Son maître d’arène en parlant de lui était loin d’être du genre à distribuer son badge au premier jeune dresseur à la tête bourré de rêves, non bien au contraire, c’était une personne redoutablement intelligente qui d’après le dossier qui lui avait été envoyé, n'était pas facile à avoir. Autant dire que la cible était un gros poisson, le genre à appartenir à une espèce peu connue et tout le monde sait qu’il n’y a rien de plus effrayant que l’ignorance, cela devait peut-être, être à cause de cela que l’organisation criminelle voulait se débarrasser de lui. Cela voudrait aussi dire que ce Sacrys faisait peur aux plus grands criminels de ce monde… Qui sait sans doute avaient-ils essayés de le recruter mais ce dernier aurait refusé et encore peut-être que dans leur débat quelques informations avaient étés lâchés par-ci par là. Mais bon, cela ne regardait pas une agent comme Lina, bien qu’elle aurait aimée savoir, il fallait mieux qu’elle se demande rien. Il y avait un travail à faire et il devait être fait.

Les premiers jours elle vécut comme une touriste ; avec un guide local et un joli appareil photo qui devait prendre au moins une centaine de cliché par heure. Lorsqu’elle rentrait, elle passait ses soirées à étudier toutes les photos de la journée tout en inscrivant des notes sur un plan détaillé de la petite ville. Enfin Mercredi venu, elle passa tout son temps à étudié discrètement les faits et geste du champions ; ses allés, ses programmes, enfin ce genre de chose pour enfin mettre au point son plan d’attaque.

Le but du jeu était d’être simple, rapide et efficace. Et rien de plus virulent qu’un bon poison ! À ce sujet Lina était venue préparée, elle avait réussi à mettre au point un poison à base de la poudre toxique de son aeromite, le tout dans une petite seringue avec un peu de morphine pour que la victime ne sente pas la piqûre. Dit comme cela, c’était ingénieux mais encore fallait-il être assez proche de sa cible pour pouvoir frapper… frapper sans risque de se prendre une riposte dans la gueule juste après. Pour cela il lui fallait une diversion, quelque chose qui pourrait forcer la proie à être là où elle le voulait.

Finalement le grand jour arriva ; mais bon encore fallait-il s’assurer des allers et venus du coordinateur ...

Lina avait accroché une petite caméra sur l’abdomen de son Aeromite, le genre de gadget High Tech hors de prix qui doit être quasiment invisible pour ceux qui marches dans les rues. D’ailleurs qui pourrait suspecter un pokemon papillon alors qu’il y a des nids à proximité au parc safari… Lina recevait les images de son insecte directement sur l’écran d’un petit ordinateur portable prévu à cet effet.
La mite avait rapidement localisé le champion et l’avait comme prévu suivit depuis les aires avec l’objectif qui enregistrait ses déplacements. Finalement elle se décida à passer à l’action quand monsieur Asatsu se trouvait dans une allée publique, en fin d’après midi.

Non loin de là, il y avait un hangar presque abandonné. Avant il devait servir à stocker les marchandises qui arrivaient de la mer, mais depuis les incidents aux cramois îles, les eaux ont dues être déclarées dangereuses et plus aucuns navire marchand ne voulaient débarquer. C’était un parfait endroit pour servir de base à l’opération à venir.

Sans plus attendre il fallait qu’elle crée la diversion ; elle lâcha l’un de ses meilleurs monstres, une grande Libegon qui avait pour ordre de foutre le feu un peu partout. En provoquant le grand bordel la cible allait certainement plus faire attention à ce qui se passe devant lui et pas à tout ce qui pourrait venir par derrière… Non ?

Entre temps elle rappela Aeromite dans sa pokéball, ce dernier avait bien travaillé. À présent pendant que sa Libegon foutait la pagaille en remodelant la façade des bâtiments, Lina se faufila dans la foule l’air de rien. Autour d’elle les gens se bousculaient et les « AHH ! » ; « A L’AIDE MON BEBE EST DANS LA MAISON », emplissaient l’air. Certain justicier des fins de semaines avaient lâchés leur Pokémon pour éloigner la dragonne, mais ce n’était pas quelques roucoups qui allaient repousser le monstre. Bon disons que d’un autre côté ces oiseaux étaient un avertissement, il fallait qu’elle se dépêche avant que de plus gros volatiles n’attaques.

Ce que l’agent Quetza devait faire se résumait en trois étapes ; marcher, piquer, courir et retrouver Libegon au vieux hangar. Evidement dit comme cela, l’affaire paraissait facile, enfin c’était à voir.

Lorsqu’elle fut assez prêt de l’homme, elle put entendre ce qu’il disait, il semblait s’adresser au Libegon et non pas comme si c’était un Pokémon sauvage, mais comme si il parler à l’un de ses propres monstre… Il devait confondre m’enfin c’était presque une aubaine, cela captait encore plus l’attention du coordinateur.

Lina portait une grande veste blanche, le style de vêtement un peu trop grand pour soit où les manches étaient bien plus longues que les bras. Ce pardessus n’était évidemment pas un accessoire de mode il était juste là pour aider à se mouvoir avec la seringue de poison en main sans alerter qui que ce soit. Bref l’aiguille en main, elle se trouvait juste à côté de Sacrys, elle fit à cet instant, mine de trébucher pour créer un contacte physique entre son corps et celui de sa victime et en une fraction de seconde, elle planta la piqure dans le bras de l’homme tout en injectant le venin… Elle n’eut malheureusement pas assez de temps pour récupérer l’outils mais bon tout ce qui importait, était que ce type avait peut de chance de s’en sortir.

Après l’avoir piquer elle se mit à courir pour sortir de la foule, Lina ne savait pas si elle avait touché directement une veine ou pas mais quoi qu’il en soit, cela l’étonnerait de revoir ce type en vie.

Entre temps sa Libegon avait cessait d’attaquer ce qui lui passait sous le nez. La shiny due premièrement semer les Pokémons oiseaux de la police mais bon ce n’était qu’une petite complication rien de plus. Elle arriva prêt du hangar là où l’attendait sa dresseuse qui avait ce sourire que nous donnait le travail bien fait.

- Hihi j’ai la joie d’avoir eu la réussite ! J’ai aussi la joie de voir que ton être a put atteindre le territoire du rendez-vous… hihi revient dans ta pokéball nous pouvons êtres fière de nous !

Jolie cadre ; la jolie jeune fille qui rappel son dragon dans sa capsule et derrière un beau soleil orange qui s’apprête à disparaître sous l’eau… Mais arrêtons-nous là, quelque chose ou quelqu’un semblait avoir suivit la Libegon…

Spoiler:

DOM... DOM... Tel est le son du glas, qui sonne la fraîche venue d'un passager sur le bateau de Charon.
DOM... DOM... Tel est la froide mélodie chantée par la tempe, à la mesure battue par le flux pulsatif du sang.
DOM... DOM... Tel est hurlement déchirant du cœur, aux ventricules souillés par un fluide violacé, létal.

Un fin éclat glacé s'extirpa du bras du champion, quittant l'artère à laquelle il avait injecté, une fraction de secondes plus tôt, un liquide gelé. Alors qu'il s'adressait à la créature ailée au souffle destructeur, une pernicieuse, silencieuse, vicieuse aiguille, dard d'une seringue gorgée de poison, s'était infiltré dans sa chair, traversant une fine couche de peau d'un blanc immaculé, la teintant d'une gouttelette d'un rouge éclatant, pour piquer à vif un vaisseau sanguin et y relâcher une substance dont le seul but ne pouvait qu'être de lui faucher la vie. Ne sentant le contact qu'à l'instant où l'infiniment fin tube fut retiré, qu'une fois son propre sang assombri par les mortelles toxines, Sacrys n'eut guère le temps de réagir. Des flammes dansaient, des silhouettes de plus en plus floues passaient devant lui, le frôlaient, tandis que le sol lui-même semblait trembler, pencher d'un côté, puis de l'autre au rythme de son pouls, triste crescendo rapprochant sans cesse le moment où tout son corps serait corrompu par le venin qui irriguait désormais son être.

Le sol, ciel étoilé où chaque lueur était pavé de pierre, s'éleva, se rapprocha dangereusement de sa tête, ou peut-être était-ce sa tête qui menacer de percuter la roche lisse qu'avait foulé un million de personnes, il ne pouvait le déterminer. Ses jambes, il ne les sentait plus, elles ne le portait plus, elles n'étaient plus, et ses bras eux-même ne lui répondaient plus. Pourtant, son cœur battait encore, le lancinant roulement de tambour à ses tempes continuait à lui faire résonner la boîte crânienne. Une paire de mains, légères, puissantes, précises, vinrent s'appuyer à ses épaules et l'empêchèrent de rejoindre la poussière qu'il commençait à distinguer avec plus de précision, en bas. Les hurlements, cris terrifiés, pleurs, ordres criés dans tous les sens, se firent de plus en plus distincts, tout comme la douce et sinistre voix du spectre au sourire déchiré qui venait de le retenir.

Darkoire, sa voix résonnant à l'oreille de Sacrys : Ne t'écroules pas comme ça, tu risquerais d'écraser ton ombre... Hin hin...

L'effet paralysant se dissipant miraculeusement, tandis que l'effet létal ne semblait pas se manifester, le champion fut en mesure, aidé par les mains éthérées qu'avait invoqué son magirêve Darkoire, à la suite d'une capacité Encore, de se relever et de pouvoir faire progressivement réagir ses membres. Promptement, son esprit encore vif et affuté analysa la situation en commençant par un récapitulatif des évènements. Un individu qui lui était encore inconnu avait envoyé son dragon, car il ne pouvait s'agir de celui du coordinateur, faire flamber une habitation afin d'y attirer le champion comme on attire la phalène à la lueur d'une lampe. Une fois sa cible en vue, il avait profité de la confusion générale pour s'en approcher, inaperçu, et lui injecter une dose létale de poison. Il ne restait plus qu'à trouver le motif d'un tel acte, car, en dehors de quelques individus ayant disparu de la circulation, personne ne pouvait lui en vouloir quelle que soit raison au point de désirer sa mort, ainsi que l'envoyé ayant échoué dans sa mission.

Progressivement, ses jambes devinrent moins lourde, plus solides, et lui permirent de s'éloigner d'une foule qui ne semblait guère avoir remarqué l'état dans lequel leur champion se trouvait quelques instants plus tôt. Sa tête tourna lentement vers le ciel, tandis que ses yeux se mirent à suivre le vol silencieux du Libégon, pourchassé par d'incapables Roucoups qu'il parvenait, sans grands efforts, à mettre hors-course d'un vulgaire coup de queue ou d'un puissant souffle placé avec une précision chirurgicale. L'évidence voulant que la créature finisse par retourner auprès de son maître, le champion commença à réfléchir pendant quelques infimes secondes, ses orbites roulant tantôt vers le haut, tantôt vers le bas, tantôt vers la gauche, tantôt vers la droite, se figeant parfois avant de reprendre leur circuit dément. Suivre le dragon jusqu'à l'assassin, oh oui, jusqu'à l'assassin. Pourquoi donc, lui apprendre les bonnes manières ? Lui apprendre, lui enseigner, mais bien sûr, à lui qui avait échoué, lui donner un cours, une leçon définitive, un enseignement inoubliable, lui montrer comment plier la vie des gens à sa volonté, éliminer une cible, l'anéantir, l'exterminer, l'annihiler...

Les pupilles de ses yeux se cabrèrent brusquement au centre de leurs orbites pour y demeurer par la suite immobiles, la sclérotique les entourant parcourue de capillaires sanguins rouges, saillants. Riant silencieusement en voyant son maître saisi de ce qui pouvait être apparenté à une brusque pulsion meurtrière, Darkoire, le rictus aux lèvres masqué par l'inclinaison de son chapeau éthéré, sentait que la soirée allait se montrer intéressante, pour une fois. D'ailleurs, peut-être même que son maître allait réquisitionner son soutien et, qui sait, lui demander d'utiliser sa Tourmente, de marcher dans les ténèbres.

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Jeune femme en robe blanche, à elle-même ainsi qu'à son Libégon : Hihi j’ai la joie d’avoir eu la réussite ! J’ai aussi la joie de voir que ton être a put atteindre le territoire du rendez-vous… hihi revient dans ta pokéball nous pouvons êtres fière de nous !

Un vent froid souffla sur la plage, montant de la mer, forçant les cheveux ivoirés de la jeune femme à la danse, les faisant s'entrelacer, tourbillonner. Un vent froid, tel le râle d'un mort dont l'âme expire à l'instant même de ce dernier souffle. Un vent froid, comme celui de l'automne, portant les Cotovols, inséminant une graine de corruption dans l'âme innocente d'un enfant, maintenant vigile raide et droite se tenant sur un toit, observant froidement sa proie, futur voyageur à embarquer sur le bateau de Charon pour un allé sans retour sur les silencieux flots du Styx, là où les âmes se désintègrent, où le vide lui-même disparaît.

Tandis que la queue de pie de son costume flottait à sa gauche, poussée par la glaciale respiration de la mer, mère de milliers de tristes disparitions, le champion porta une main à son front, l'inclinant de façon à ne pas être aveuglé par les rayons orangés du crépuscule. L'assassin à qui il avait à faire était une femme, jeune, aux cheveux blancs comme l'ivoire, au premier regard un prédateur inoffensif, une proie offerte. Non-armé, non-équipé, car loin de s'être préparé à une telle situation en cette prétendument calme fin de journée du début de l'été, Sacrys glissa doucement de son perchoir qu'était le toit d'une habitation côtière pour toucher presque sans un craquement le sol et s'avancer vers sa cible.

Arrivé à une vingtaine de mètres, cependant, comme le laissait supposer le comportement inchangé de la jeune femme, inaperçu, l'homme de noir vêtu se prit à penser que faucher une vie ainsi sans même engager la conversation avec sa future victime, sans même lui permettre d'entrapercevoir son visage, manquait de piquant en soi. Où pouvait bien se trouver l'intérêt pour un inspecteur de police dans la capture brutale d'un génie du crime, la main au collet, sans même passer par une ingénieuse, astucieuse, méthodique explication, pas à pas, step by step, du stratagème ayant permis de l'incriminer, puis de pister sa trace jusqu'à le retrouver ?

Sacrys : Une stratégie gagnante se doit d'envisager toutes les possibilités, même les plus inconcevables.

Ayant prononcé cette phrase, Sacrys pensa avoir attiré l'attention de son interlocutrice. Peut-être serait-elle surprise, peut-être même cette surprise laisserait-elle place à l'impression d'un travail inachevé demandant à être terminé, la poussant à devenir immédiatement hostile envers son adversaire sans passer par le dialogue qui s'imposait ? Quoiqu'il en fut, l'homme de noir vêtu continua sur cette même voix froide, presque chantante.

Sacrys : Il n'est nullement besoin de crier au miracle si je suis encore en vie. Ma survie ne tient qu'à mon immunité quasi-totale à une grande majorité des venins employés et secrétés par les Pokémons. Vois-tu, il serait parfaitement ridicule que le champion de Parmanie, illustre spécialiste du type poison, meurt tué par le poison de ses propres Pokémons...

D'un regard d'expert, le champion tenta d'identifier la présence d'armes sur la personne à qui il avait à faire. Les aveuglants rayons du soleil couchant troublant légèrement sa vue, il parvint néanmoins à conclure que son ennemi ne possédait aucun fusil, ni armes blanches disproportionnée. La possibilité qu'il ait pu cacher sur lui un fusil à double canon scié étant extrêmement faible, seuls les couteaux, seringues ou pistolets réduits étaient à craindre.

Sacrys, levant un bras devant lui : Qui que tu sois, et peu importe ton employeur, j'ai le regret de t'annoncer que de cette aventure, tu ne témoigneras pas.

Il s'arrêta pendant une fraction de seconde, avant de replier son bras, pousser une mèche de cheveux qui lui obstruait la vue, laissant à sa proie le temps de comprendre la fatalité qu'impliquaient ses paroles. Une lueur meurtrière traversa son regard, tandis que la sentence quittait ses lèvres pour s'infiltrer tel le souffle glacé du vent jusqu'au plus profond de l'âme de la jeune femme.

Sacrys : Puisse ton âme marcher dans les ombres.

Aujourd’hui elle pensait tuer, mais elle devra finalement apprendre à contre cœur une dure leçon. « Ne pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué » est loin d’être le proverbe le plus idiot. Autrement dit ; un mort n’est mort que si son corps se transforme définitivement en cadavre et rien de plus. Oui il faut toujours vérifier que le travail est bien fait, cette valeur est même apprise très tôt à l’école quand la maitresse vérifie constamment les devoirs de la veilles.

Facile à comprendre non ? –Sacrys Asatsu avait survécu … Ou bien l’homme qui se trouvait devant Lina n’était qu’un imposteur qui ne vivait que pour embêter l’innocente petite fleure blanche qui était en train de célébrer une mission apparemment accomplit !

Le plan était trop parfait ! Lina avait en moins d’une heure causée de tels ravages dans une Parmani réputé pour sa tranquillité. Des policiers étaient venus en masses, alertés qu’un dragon se déchainait sur tout ce qui avait le malheur d’être dans son champ de vision, brûlant des maison et s’attaquant même à quelques personnes sans défenses. Les agents responsables de l’ordre publiques peinaient à maitriser la créature, bien que aidés par quelques dresseurs aussi compétant dans le dressage qu’un rocher pouvait l’être dans l’art de l’aviation, l’énorme Libegon leur échappa. À cet instant qui pouvait se douter que « l’esprit du désert » n’était là que pour faire diversion ? Certainement pas cette bande de néo hippies qui essayait de raisonner le dragon en lui affirmant que « personnes ne te veut du mal » ou d’autres idioties ! Pauvre gens, ils ne savaient pas que cette force de la nature n’obéissait qu’à son vrai maître !
M’enfin oublions les fumeurs de shit et concentrons notre attention sur cet homme ; Sacrys Asatsu, le champion local, réputé pour sa maitrise du type poison, bref quelqu’un qu’on ne peut avoir à son propre jeu. Lina était la première à l’apprendre, sans doute. Profitant du chao, le plan consistait à infliger par le moyen d’une seringue, une substance toxique à la cible… Parfait n’est-il pas ? Oui mais il s’agissait plus d’une opération militaire qu’une idée de génie, vous voyez ? Un plan militaire ne marche jamais comme prévu.

Furieuse, se sentant menacé, la victime retrouva aisément la trace de son agresseur, sans doute en suivant la Libegón femelle.

Tout d’abord surprise, Lina serra légèrement le poing ; ne se laissant pas dominer par le mélange de colère et de stupeur qui naissait en elle, la jeune femme afficha tout d’abord un sourire celui utilisé pour souhaiter le bonjour à quelqu’un, puis tout en écoutant ce que le champion lui disait, elle applaudi trois coups :

Sacrys : Une stratégie gagnante se doit d'envisager toutes les possibilités, même les plus inconcevables.

Bien sûr, elle mourrait d’envie de gifler de toutes ses forces cet étrange personnage qui venait de…de survivre à un poison de SA composition. Le genre de produit qui éradiquerait toute une population de poux sur le porc le plus sale au monde, quelque chose d’inédit dont une simple fiole suffirait à faire tomber une légion romaine… Enfin quelque chose de puissant qui ne se trouve pas sur le marché… Elle se demandait comment alors ce type avait put survire ? Elle pensa tout d’abord qu’elle avait surement visée la mauvaise personne, mais cela ne collait pas avec la suite de l’Histoire. Curieuse et enragée de l’intérieur, elle resta de marbre à l’extérieur, dominant à la perfection toutes ses émotions.

« Oh ! Donc la vie vous habite toujours et me donne beaucoup de méchantes déceptions. » Avec ironie « Bhouhou… c’est comme si on m’avait volé m’a poupée »

Au moins elle allait avoir par la suite la réponse à sa question, cela allait calmer sa soif de savoir :

Sacrys : Il n'est nullement besoin de crier au miracle si je suis encore en vie. Ma survie ne tient qu'à mon immunité quasi-totale à une grande majorité des venins employés et secrétés par les Pokémons. Vois-tu, il serait parfaitement ridicule que le champion de Parmanie, illustre spécialiste du type poison, meurt tué par le poison de ses propres Pokémons...

Lina : Hihihi, la situation n’a plus de grand et wow étonnement ! C’est vide et sans joli à présent… Je ne te connais pas personnellement mais regarde, la victoire à plus de délicieux quand on gagne chez le terrain de l’ennemi ! Ma fois j’ai joué mes cartes… Dommage beaucoup de dommage.

Bon il était grand temps de se retirer… De balancer une bonne veille bombe lacrymogène et de disparaître. Mais le champion ne semblait pas vraiment comprendre… Il semblait en vouloir à la pauvre Lina, il voulait s’attaquer à elle et d’après ce qu’il disait, il n’avait pas l’intention de faire l’erreur de laisser partir la criminelle :

Sacrys : Qui que tu sois, et peu importe ton employeur, j'ai le regret de t'annoncer que de cette aventure, tu ne témoigneras pas.

Puisse ton âme marcher dans les ombres.

Une personne ordinaire aurait déjà pissé de peur. Sacrys était assez impressionnant et ne semblait pas parler en l’air pour ne rien dire, mais voilà, Lina n’était pas une personne normale. La Quetza n’était pas du tout intimidée voir effrayée par les menaces du champion d’arène. Bien au contraire, elle garda une expression angélique (ou plutôt malsaine) et demanda tel un enfant de cinq ans qui essaye de comprendre le monde :

Lina : Âme ? Qu’est-ce que c’est ?

Puis tout en basculant lentement sa tête de droite à gauche : Hihi C’est pleins d’amusement qui font rire ! Alors comme ça on va se battre pour voir qui mangera en premier ! hahahaha d’accord, mais même si tu gagnes on sera toujours dans le ventre du méchant amusement ! C’est sûr ! Aller Momartik en avant !

Rapidement elle ouvrit une de ses poké balls, celle de sa Momartik. Un Pokémon qui pourrait représenter à merveille sa dresseuse, froide et fantomatique le spectre attendait les ordres de Lina

Lina : Attaque grêle !





Lv 42, Capacité : Rideau neige. (Lina profite de l’avantage au groupe « Quetzacoalt » et attaque donc en premier. Voir ici
Lien vers le Jb

Hrp: On fait avec une attaque par tour? Tu pourras faire une demande d'arbitre aussi…Encore désolé pour le temps que je met à répondre

- Oh dommage.

Pourquoi se donner tant de mal pour ôter la vie ? Les délicieux poisons ont étés pourtant fait pour amoindrir l’effort et par la même occasion, jeter la faute sur mère nature, chose que les armes à feux ou tout objets tranchants ne pouvaient permettre de réaliser. Malheureusement dans ce monde la violence domine et offre ainsi une garantie de réussite. Lina ne le montrait pas mais elle regrettait tellement de ne pas avoir utiliser un bon vieux couteau de boucher. Cela aurait été serte beaucoup moins esthétique mais au moins elle n’aurait pas en ce moment à gérer un fou furieux obsédé par l’idée de vengeance et voulant donc briser la nuque de la pauvre jeune femme.

Aller quoi, comportons-nous en personne civilisé ! Elle avait joué, elle avait perdu et on s’en tient à cela. Et puis quoi encore, comme si un joueur de poker allait vouloir décapiter son prochain parce que ce dernier avait tenter plus tôt de lui défoncer la cagnotte par un coup bas. Ce n’est pas la faute du joueur mais du jeu ! …… Bon d’accord ceci était un très mauvais exemple mais dans le cas présent cela serait en faveur de Lina.

Et puis merde le monde est loin d’être rose. Alors ce type bondit de sa cachette un peu comme Robert qui quittait son poste de vendeur de glace pour saluer les enfants à la sortie de la maternelle ; et tenta de lui briser la nuque. Au moins lui avait le mérite de vouloir faire simple. Pas la peine de perdre son temps à développer un super poison quand on a la force de briser des os de femme. Cependant sous-estimé une dame qui serait capable de dédier des nuits blanches à l’élaboration d’un tel venin et de longues après-midi à le tester sur une pauvre famille de rattata, était une erreur.

Bref Lina respirait toujours et elle le devait à ses reflexes. Ceux-ci font que cette fragile jeune fille d’apparence avait un esprit assez vif et alerte pour esquiver un coup mortel et ensuite invoquer un allié et engager le combat. Ce n’était des caractéristiques communes à tout être humain, encor mieux valait parler d’instinct animal que de spécificité.

Face à elle, le champion d’arène, toujours décidé à se battre appela lui aussi un ami au combat. C’était un magireve, qui fut d’entrée malmené par la tempête de grêle provoqué par Azul. Assisterons-nous alors à un combat morbide entre deux fantômes, malheureusement non, même si cela aurait pu être beau à voir en plus de bien coller au contexte de l’histoire.
Le champion d’arène avait ordonné à son monstre d’utiliser l’attaque encore, qui avait pour effet de bloquer toutes les capacités de l’adversaire sauf la dernière utilisé. Une méthode bien lâche de se défendre. Ce type ne devait pas avoir d’honneur ou alors il le cachait bien sous son manteau noir. M’enfin à sa place, Lina aurait fait pareil, cela ferrait donc d’elle une lâche aussi ? Bon mieux vaux ne pas trop se poser des questions et se concentrer sur le combat.

- Pas la peine d’avoir trop à avoir à insister quand le bocal de sucre est fermé hihu revient Azul, maman va nous protéger !

Donc elle rappela la momartik, ne voulant pas perdre des précieux tours. Très vite elle sorti une balle de couleur noir métallique. Elle ouvrir alors la luxball et libera le dragon qui avait brûlé plus tôt une maison de la ville. La femelle Libegon fut aussi malmenée par la grêle, mais ses écailles rares brillaient toujours, on ne peut ternir la beauté des diamants.

- MIAMM

Ses yeux protégés par une membranes d’écailles lui permettait de bien cibler le magireve, puis de lancer une attaque mâchouille en direction du fantôme.

- Miam miam miam miam miam ……… j’ai faim !

RP Abandonné

Sacrys Asatsu - 2761 mots
Lina Juaréz - 2908 mots