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 Charlie et ses drôles de Rocket [Libre]

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MessageSujet: Charlie et ses drôles de Rocket [Libre]   Charlie et ses drôles de Rocket [Libre] EmptyMar 7 Aoû 2012 - 14:40
C’est quoi ce boulot ?

Son premier rapport était déjà bouclé. Pas besoin de tergiverser dessus, il avait trouvé sans problème les informations qu’on lui avait demandées sur sa toute première cible. En fin de compte ça n’avait pas été bien difficile. Tetra. Coordinatrice de renommée nationale, deux rubans à son actif. Comment douter de ne pas la retrouver très rapidement, Comment même imaginer qu’on ne puisse pas recueillir toute une tonne d’informations sur ses récents déplacements ?
Pour lui cela représentait un jeu d’enfant, peut être même encore quelque chose représentant un jeu encore plus aisé. Le temps de retrouver quelques contacts, de se servir du bouche à oreille et de quelques intuitions et le tour était réglé en deux tours de mains. Pas besoin de s’inquiéter pour une tâche si peu compliquée.
Même si la rencontre avait été plus surprenante que prévu, la présence du champion de Carmin sur Mer, avec qui il avait déjà eu une tête à tête alors qu’il n’était pas au meilleur de sa forme ne jouait pas forcément pour lui, mais il avait su jouer le jeu pour dévier cette conversation sur ce qui l’intéressait vraiment…. L’ayant déjà croisée par le passé, ce n’était pas un exercice bien compliqué de soutirer quelques informations… Mais là ?!

Il s’affairait à une toute autre tâche. Il devait recueillir des informations sur un véritable professionnel, ce qui n’avait vraiment plus rien à voir. Et c’était d’ailleurs une chose qu’il n’avait fait que très rarement. Tracer quelqu’un qui prend soin d’effacer chacune de se traces. Chasser l’un des plus grands prédateurs. Pister une personne qui n’en laisse pas la moindre. Oui, il affrontait un adversaire qui connaissait le moindre des stratagèmes…
Après tout SON véritable objectif surpassait tout le reste par le passé, difficile à présenr de se mettre au compte de quelqu’un. Enfin… Tout n’était qu’une question de conception. En revanche niveau aisance, il en avait à redire.

"Siaaaaaan… "

Adossé contre un mur depuis déjà plus d’une heure, il ne pouvait que comprendre son Pokémon. Il en aurait presque cru qu’on venait de lui poser un lapin… Mais non. Cette information était trop précieuse pour qu’il reste sur un retard. Encore un peu d’attente n’allait pas non plus le tuer, d’autant plus qu’il n’était pas vraiment capable de s’accorder sur une façon satisfaisante pour les obtenir. Oui, il avait vraiment besoin que cet informateur arrive jusqu’à lui. Dans le pire des cas, il n’aurait qu’à aller le tirer par les oreilles, ou tout simplement récupérer de force ce qu’il voulait… En commettant un ou deux meurtres au passage… Ou bien un génocide en ne se basant sur aucun critère ethnique… Juste à ceux qui lui rappellerait qu’il avait envie d’égorger à main nu le plus de personnes possibles…

"Bordel… "

Passant nerveusement ses doigts sur les bords de son couvre-chef, il esquissa un rictus en s’imaginant accroché à la gorge d’un mastodonte trois fois plus gros que lui. Après tout, il avait pas mal de technique, mais il était loin d’être une force de la nature… Mais n’oublions pas que ses sautes d’humeurs étaient loin d’être rassurantes de part leur violence.
Il n’allait pas non plus falloir qu’il tarde trop cet abruti… Sinon il allait se prendre une correction à la hauteur de sa frustration. Il existait une limite à tout. Et particulièrement à sa patience. L’excuse que ce type s’inventerait aurait intérêt à être au moins originale que la famille de ce bon vieux Calvi’.

Celui-là, il le retenait avec ses missions tests à la mord-moi le nœud ! Pas qu’il ne s’intéresse pas franchement aux désintérêts de la Team Rocket, mais cela l’éloignait considérablement de ses recherches dirigées contre le patron du groupe ennemi, son nouvel objectif. Bah oui ! Tout le monde à droit à un peu de versatilité dans la vie ~
Qu’il passe de l’envie de démanteler deux organisations surpuissantes de lui-même, à celle de ne faire qu’atteindre le Boss de l’une seule, était un bon progrès ! Enfin, c’était son idée.

"A’ors, kwaaah d’meuf ? "

… Ah oui. C’est vrai qu’il était là lui aussi… Dans leur mésaventure cette andouille avait fini par s’attacher à lui un peu trop vite. D’autant que lui n’était pas forcément friand des amitiés trop longues par ces temps qui courent. Mais bon, au moins il assurait la présence d’un allié.
Ses Pokémons étaient plutôt bien entraînés et il avait une certaine expérience. Son côté gaffeur avait peut être eut raison de ses promotions…

"Toujours pas là… "

Définitivement, ce bouseux allait l’entendre. Au grand déplaisir de Tristan qui aurait rêvé de pouvoir entamer une discussion la bouche pleine, l’ancien détective se décolla de son mur pour sortir de la ruelle dans laquelle aurait dû avoir lieu son rendez-vous.
Dans cette ville, une personne n’allait pas tarder à passer sa pire journée depuis sa venue au monde. Rien que d’y penser, sa colère se calmait et une petite envolée de sadisme fumait dans les tréfonds de son ciboulot.

En attendant… La première personne qu’il croiserait risquerait… Non, en fait il n’avait pas encore décidé s’il craquerait ou non aujourd’hui…
C’est encore à voir.


[HRP : Je précise juste aux éventuels intéressés, qu'il se prépare à affronter un petit attentat, celui-ci n'est pas exercé par un Rocket, ni par un Quetzacoalt, mais par un renégat. MP si vous voulez en savoir plus ~]
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MessageSujet: Re: Charlie et ses drôles de Rocket [Libre]   Charlie et ses drôles de Rocket [Libre] EmptyMar 7 Aoû 2012 - 16:15
Ma tante et mon oncle vivent à Kanto dans un appartement de Céladopole. Le paysage est très différent de ma ville natale.
C'est un matin où je me réveille de bonne heure à cause de cette chaleur étouffante et insupportable. J'ai Givrali sur mes pattes, j'ai du donc le réveiller. Il va être de mauvaise humeur le pauvre ! Il s'est vite rendormi. Quant à Stalgamin -oui j'ai enfin su son nom depuis que j'ai le pokedex- il n'a pas réussi à dormir cette nuit à cause de cette chaleur désagréable. J'espère qu'il y a d'autre ville où le climat est moins dérangeant, où il fait plus...Frais. Je compte partir dès ce matin, je n'aime pas du tout cette ville. J'ai besoin d'entrainer mes pokemons, découvrir cette région... Même capturer des pokemon ! J'ai hâte.
Je pris mon petit déjeuner, puis je prends une baie Siam que ma tante et mon oncle a pour la donner à Stalgamin. Elle adore les baies sèches. Puis Givrali dort encore, je pique des aliments pour pokemon il pourra manger cela quand elle aura faim. Ensuite, je prend ma douche. C'est dur pour moi qui n'a jamais pris de douche toute seule, qu'est-ce que c'est cool de pouvoir faire tout toute seule ! La sallede bain est inondé, j'ai fais pleins de bêtises... Mais ma tante et mon oncle ne m'en voudrons pas, ils sont adorables avec moi... Peut-être parce que ma famille est riche ? Je me demande si il m'héberge par intérêt et pas par amour... J'ai promis à ces deux derniers de leur payer pour leur hospitalité. e que j'aime bien chez les pokemon, c'est qu'il t'aime par amour. J'ai entendu parler que quand un Gardevoir aime énormément son dresseur, il est prêt à sacrifier sa VIE pour lui ! C'est vraiment impressionnant... Mais moi, j'ai un gros faible pour les types glaces, je n'es pas forcément envie d'avoir un Gardevoir. Bref, revenons à nos moutons. J'éponge un peu la salle avant de me laver les dents. Soudain, j'entends un drôle de bruit. On dirait un tapotage. J'enfile bien ma serviette autour de moi avant d'ouvrir. C'est Stalgamin ! Il veut de la compagnie. Je ricane silencieusement avant de fermer la porte derrière elle. Mon pokemon triangulaire tombe à chaque fois qu'il avance à cause de l'eau. Qu'elle est mignonne ! Je me brosse les dents jusqu'à se qu'elles brillent, puis j'enlève ma serviette qui couvre mon corps afin de pouvoir m'habiller. Soudain, Stalgamin utilise Poudreuse ! Normalement, ça sert à geler l'ennemi, mais là je crois qu'il a geler le sol ! Du coup j'ai glissé et je suis tombé sur les fesses. Cette vermine rigole bien de mon sort !

- Stalgamin ! Espèce d'ordure ! Tu ne fais plus ça !

Ça me fait moi aussi rigoler, je n'ai pas pu retenir mon sérieux. Stalgamin l'a un peu pris mal alors je l'ai attrapé et je l'ai serré fort dans mes bras.

-Oh mais j'rigole vermine !

Je rigole à nouveau avant d'essayer de me relever, puis j’entends toquer. C'est ma tante, elle veut savoir si tout se passe bien et je l'ai rassuré. Elle est reparti disant qu'elle prépare mes affaires.
Enfin, je réussi à me relever. Dur dur quand le sol est de la glace ! En tout cas, Stalgamin se sent bien. Moi aussi, ça change de cette chaleur accablante. Pour m'habiller, je me suis assise par terre histoire de ne pas retomber sur le postérieur ! D'ailleurs, la douleur me fait mal, mais ça va passer. Puis je me lève à nouveau pour me brosser les cheveux et fais mes couettes basses.
Je suis sortie de la salle de bain m'excusant dans quel état j'ai mis. Ma tante ne s'est pas fâcher. Elle a refait mon jolie nœud bleu que je n'ai pas réussi à faire en me parlant de concours. En fait, la sœur de ma mère concourait autrefois, mais un accident a fait qu'elle ne pouvait plus concourir. Si vous voulez savoir, Autre fois elle avait un Arcanin et celui-ci a détruit une salle de concours. par manque de maitrise de déflagration. Ma tante veut que je fasse comme elle mais en mieux. Mais le problème c'est que moi je ne veux pas être coordinateur. Je veux être un super dresseur de type glace, et peut-être même être champion d'arène de ce type là ! Alors je lui ai dit clairement que je ne veux pas être coordinateur. Ma tante a répondu que c'est bien aussi mais cette catégorie me ressemble plus. Un peu hypocrite mais elle a au moins rajouter son avis. Je fais rentrer mon petit pokemon foufou dans sa pokeball et je prend Givrali doucement dans mes ras. Il n'a pas de pokéball. J'embrasse ma tante puis je lui dit d'embrasser mon oncle de ma part. Ainsi, je pars tranquillement de cet appartement en faisant des heureux.

Déjà tant de personnes debout ! On entend bien le son des voitures, l'odeur dégoutante de la transpiration des habitants et des touristes... Beuh ! Vivement partir d'ici !
Je cherche la sortir amènant autre part, mais j'ai du mal. Je me fais bousculer par tout le monde et personne dit pardon. Je ne lâche pas Givrali en tout cas. Il s'est péniblement lever, il est réveiller mais du mauvais pied. Il n'est pas content.

Enfin, après une demi-heure d'acharnement, j'ai pu sortir de la ville. J'ai lâché Givrali. Il se sent beaucoup mieux. Je ne sais pas vraiment où je vais mais au moins, je suis tranquille Je me promène tranquillement dans la forêt pour l'instant. Soudain, Stalgamin est sorti de sa pokeball ! Tu m'étonne, il faut profiter l'air frais et du paysage bien différent de la maison.

On a traversé toute une route qui nous amène à une ville qui se nomme Safrania. Oh non encore une ville ! Je suis crevé en plus. J'ai Givrali à nouveau dans les bras et Stalgamin... Toujours en forme ! Comment elle fait ?!! Je n'ai jamais autant bouger. D'habitude je suis dans une calèche qui m'amène à l'Eglise.C'est le seul endroit où je peux y aller... Avec toute ma famille. C'est là que j'ai vu un bus. Je peux surement le prendre ! Je fonce vers ce transport puis je réussi à monter. Le conducteur me regarde de travers. Je lui donne l'argent nécessaire, puis en allant à une place, le conducteur m'a dit :

-D'habitude les dresseurs ne vont jamais dans les bus. Ils font tout à pied.

Je ne préfère pas lui répondre ce n'est même pas la peine de répondre à une chose pareil. Il n'y a que des personnes âgés dans ce bus. Tu m'étonne qu'il a été surpris ! Je m'assois tout au fond près de la fenêtre caressant mon pokemon. Le bus démarre enfin.
Ily a d'abord un paysage rocailleux et sinistre, puis au même paysage que Céladopole puis enfin à une petite ville très ensoleillé. Je vais descendre ici, car c'est une ville qui m'intrigue. Puis le bus repart.

Je me retourne et voit une très jolie ville.Des fleurs, un grand soleil, pleins de petits pokemons tout doux tout mignons, et des points d'eau où la source est turquoise... Ça change de Frimapic où le soleil apparait peut, où la neige atteint nos genoux et nous glace le sang avec des pokemons plus ou moins dangereux au alentour de la ville...
Je marche tranquillement s'en faire attention où je met les pieds jusqu'à se que jeme cogne contre un monsieur plutôt louche... Givrali saute de mes bras et se met en position d'attaque en grognant.

-Givrali calme-toi.

C'est se qu'il fait. Malgré tout il le regarde d'un œil méfiant. Tout comme moi. Il est vraiment louche avec son costume de...Détective.


Nombre de mots : 1 434.


Dernière édition par Elise Miller le Ven 10 Aoû 2012 - 18:01, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Charlie et ses drôles de Rocket [Libre]   Charlie et ses drôles de Rocket [Libre] EmptyMar 7 Aoû 2012 - 18:01
Enervé ? Il l’était clairement, il en avait plus que marre d’attendre tous ces abrutis de sbires et d’informateurs, incapables d’arriver à l’heure des rendez-vous, incapables d’être concis dans leur rapport, même incapables de développer les informations les plus importantes. Le dicton qui disait qu’on n’était jamais mieux servi que par soit même, il l’aurait prôné comme devise s’il le pouvait, trop exaspéré par cette bande d’incapable qui l’empêchait d’accéder à son but.
Et pourtant il allait encore devoir attendre, ce but ne s’ouvrirait pas à lui tant qu’il n’accomplirait pas sa mission, il fallait qu’il fasse un rapport détaillé à Giovanni sur les deux fuyards. Il le ferait, il devait entrer dans ses grâces et obtenir les informations dont il avait besoin. Et pour cela, il devait défendre la cause rocket et faire ce qu’on lui demandait.

Même si cela impliquait qu’il ne doive pas céder à l’insubordination, et ne pas massacrer tout ces fichus informateurs retardataires… Bordel, mais qu’est-ce qu’il pouvait bien être en train de faire pour lui faire perdre son temps de cette manière ?
Oui, définitivement il allait l’étriper, le découper en rondelle, le faire rôtir et l’envoyer nourrir les Pokémons furieux retenus dans les sous-sols des bases Rocket… Mais avant, il fallait qu’il récupère cette fichue information sur Gabranth Osbrow.

Il resta encore là, à l’entrée de la ruelle. Tapant du pied. Son regard noir se posait sur chaque personne qui osait poser ses yeux sur lui. Il ne se fondait certes pas dans le paysage avec ses habits de détectives, son grand imperméable rapiécé à quelques endroits, et son chapeau vissé sur sa tête, mais ce n’était pas une raison pour le mettre encore plus en rogne ; il avait ce qu’il voulait sur sa première cible, pourquoi la deuxième cible ne voulait-elle pas tout simplement tout lui donner ?!
D’autant que l’informateur qu’il avait engagé pour aller chercher ce qu’il voulait était quelqu’un de compétent, il n’y avait pas de raison qu’il soit retardé comme ça… Ah moins qu’il profite de son passage à Azuria pour prendre du bon temps dans la ville en côtoyant de jolies femmes. Le pire étant que c’était bien le genre du type.

Il commença à se triturer son menton mal rasé, jouant de la sensation de sa peau contre ses petits poils piquants. Pour ne pas céder à la colère, il devait trouver un moyen ou un autre de se calmer, sinon, il finirait par regretter son séjour à Azuria, ainsi que la plupart des passants qui arpentaient cette rue.

Pourquoi devait-il tous être aussi souriant ?

Pourquoi eux n’avaient-ils plus le souvenir de tout ce que la team Quetzacoalt avait fait et de tout ce qu’elle s’apprêtait à faire une fois ses objectifs réunis ?

Pourquoi n’était-ce pas ce jeune homme, ce skateur insouciant, à sa place en train de ruminer sa vengeance, n’ayant fini le deuil de sa fiancée qu’en apparence ?

"Tu te sens pas bien ? "

Encore lui ? Il allait finir par voir rouge ! Bordel, il ne comprenait pas que les gens puissent avoir besoin d’air ? Qu’il n’avait pas besoin qu’on le couve comme un Poussin sorti du nid ? Non, bien entendu qu’il ne comprenait pas. Il n’était qu’un malfrat qui s’était engagé dans la team Rocket par vocation et qui ne le suivait juste parce qu’il lui semblait puissant, et que des atomes crochus s’étaient heurtés alors qu’ils luttaient ensemble pour survivre contre un psychopathe.

Un psychopathe hein ? En quelques sortes, lui aussi en était un.
Accroché à son idée fixe, complètement isolé de l’extérieur par ses œillères de colère et de haine, il n’éprouvait plus tout à fait les mêmes sentiments que les autres. Chacune de ses émotions étaient amplifiées de façon spectaculaire, bonnes comme mauvaises, il avait pu le constater lors de l’épisode de la machine à voyager dans le temps… Ses émotions, son cerveau traumatisé, ils avaient fait le boulot à la place de cette machine. Il s’était vu déterminé. Il s’était vu heureux et serein.

Il ne devait pas renoncer pour un coup de colère, mais rester là n’arrangerait rien. Prendre l’air voilà, ce qu’il fallait.
Tentant d’adoucir son regard, il se retourna vers son partenaire pour répondre à sa question.

" Non, il faut que j’aille faire un tour ; si l’autre merde arrive tu me l’assommes et tu me le conserves au frais pour que je m’occupe de lui, okay ? "

L’autre sembla apprécier qu’on lui confie une pareille mission, il appréciait aussi que l’ex-détective ne lui ait pas sauté au coup pour s’énerver une fois de plus. Il attendrait là bien sagement, Owen lui faisait confiance, s’il y avait bien un membre de la Team Rocket qui ne désobéirait jamais à un ordre, c’était Tristan. Lui aussi avait pour ambition de rentrer dans les grâces de Giovanni, mais bien qu’elle soit tout aussi égoïstes que la sienne, la raison en était tout à fait différente.

Il allait donc encore une fois errer entre les rues.
C’était une habitude qui lui était passé depuis les événements de Rosalia et son entrée définitive sous le commandement de Giovanni, mais le naturel revenait toujours.
Avec un peu de chance, il apercevrait le premier cet idiot et pourrait récupérer ce qu’il voulait assez vite, avec un peu de malchance… Non, vraiment, il n’avait pas envie de penser à sa malchance aujourd’hui, elle était déjà bien trop présente dans sa vie, pas besoin de l’inviter à s’amuser avec lui.
Que faire, que faire ?

Persian était sur ses talons. Tandis que son dresseur lui était plutôt obsédés par ses tourments mentaux, lui essayait de repérer l’odeur de cet insupportable retardataire parmi la foule… Tâche assez compliquée d’autant que ça empestait le Pokémon choyé et trop câliné par une mémère complètement gâteuse... Ah !

"Per… "

Trop tard la collision venait d’avoir lieu, une jeune fille, adolescente, venait de se cogner à Owen. Tous les deux ne faisaient pas vraiment attention à leur déambulation et avait fini par se percuter. En même temps… Quelle idée de regarder ailleurs quand on se promène dans une pareille foule ?!
Ce qui mit en revanche Persian sur la défensive, fut la réaction du Pokémon de la demoiselle, un Givrali, qui sauta de ses bras pour aussitôt montrer les dents. Il devait être assez jeune pour être autant sur les nerfs dès qu’on approchait sa maîtresse ; ou bien trop peu confiant envers autrui…

"Givrali calme-toi. "

Owen complètement chamboulé dans ses pensées venait tout juste de réaliser ce qu’il se passait, qu’une jeune fille aux cheveux bleus, accompagnée de son Givrali était en train de le regarder d’un air méfiant, muette.
Elle avait simplement intimé à son Pokémon glace de ne pas lui sauter à la gorge. Gentil de sa part, mais il allait falloir qu’elle pense à lui apprendre à se tenir un peu mieux, s’il devait montrer les dents à chaque personne qui touchait sa précieuse amie, il n’en finirait plus.

D’un autre côté, l’homme ne pouvait s’empêcher de comprendre la forme glacée d’Evoli. C’était trop dur de perdre quelqu’un à qui on tenait. Autant faire tout notre possible, de notre vivant, pour empêcher que cela n’arrive.

"Excuse-moi, je suis un peu distrait par… mon travail. Tu ne t’es pas fait mal au moins ? "

Son regard se porta sur le Givrali, il avait l’air en parfaite santé, jeune mais pas pour autant idiot. C’était un très beau lien qui devait les unir.

"Ton Pokémon est magnifique, … " Il marqua une petite pause, un sourire naquit sur son visage antérieurement sombre "… Il a l’air de beaucoup t’aimer. "

Un moment déjà qu’il n’avait pas eu de contact humain de la sorte… Une discussion avec un inconnu… Simplement parler de Pokémons… Son esprit embrouillé s’était scellé juste un instant, il avait oublié ce pourquoi il était en colère et avait même réussi à être aimable. Seulement, l’afflux de mauvaises pensées, ne tarda pas à faire son retour triomphant et il se demanda très vite s’il n’avait pas mieux à faire de fausser compagnie à cette jeune fille tout de suite… Pourtant il se sentait bien, il pourrait patienter avec bonne humeur avec elle le temps que son informateur se montre.

"Je… "

Ce n’était qu’un murmure, un souffle, l’expression d’une volonté tiraillée… Il devait laisser à cette fillette le choix de la suite des événements, il était trop embrouillé pour prendre une bonne décision.

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MessageSujet: Re: Charlie et ses drôles de Rocket [Libre]   Charlie et ses drôles de Rocket [Libre] EmptyMar 7 Aoû 2012 - 20:34
Mme Herfright était mon majordome. C'est une fille heureusement, je n'oserai jamais me faire doucher par un homme adulte. C'était comme une mère. C'est même elle qui m'a élevé. Elle me disait toujours "ne jamais parler à un inconnu". Je m'en souviens aussi, à cause de cette leçon,mon majordome a été renvoyé quelque temps car j'ignorais mes parents et leurs amis à la noix. Ça a duré un mois. Je ne parlais qu'à Herfright et à Evoli. Quand elle a été renvoyé, à la place que de pleurer comme des bébés, je ne parlais à personne, sauf à Evoli. Puis j'ai recommencé à parler quand elle est revenu.

Et là elle n'est plus là. Plus avec moi pour me surveiller,pour répondre au autre. Je suis seul face à un inconnu qui m'inquiète un peu. Soudain, Givrali pose délicatement sa patte sur mon pied. Il sait. Il sait à quoi je pense. Il sent aussi que je ressens de la tristesse. Et je sais se que veut dire cette réaction. Que je ne suis pas seule. Il est là, et Stalgamin aussi. J'ai envie de laisser une larme s'échapper, mais le gars penseras que je pleure parce qu'il m'a bousculé. Il a l'air lui aussi perdu dans ses pensées.

"Excuse-moi, je suis un peu distrait par… mon travail. Tu ne t’es pas fait mal au moins ? "dit-il.

"Tu ne t'es pas fait mal ?", "Vous allez bien ?" "Tout va bien mademoiselle ?"... Mais pourquoi tout le monde me dit ça ! Si je dit "Aïe", c'est rien de grave 'faut pas en faire tout un plat, quand je pleure, c'est pas la peine d’appeler les pompiers...Suis-je aussi sacré que cela ?! Je ne suis qu'une gamine qui veut découvrir le monde et veut aussi qu'on lui fiche la paix ! Et puis, d'où il me tutoie ?!! Je ne le connais même pas ! Ce n'est même pas la peine de lui répondre. Un regard mécontent lui donneras la réponse. Je n'ai pas envie de parler à un homme de cet taille ça me fait trop peur... J'honore toujours la leçon de Mme Herfright : "Ne jamais parler à un inconnu" ! Comme je l'ai déjà dit...

Un silence s'installe entre moi et cet inconnu mal élevé. Il est hors de question que je déchire ce silence embarrassant. Dans un coin de ma tête je me dis de passer le chemin, mais je ne sais pas pourquoi je reste. Il m'intrigue trop, c'est surement pour ça. Puis il continue. Il dit que mon pokemon est magnifique, mais bien sur qu'il est magnifique ! On le regarde en même temps... Ce qui fait peur à ma pauvre bête et on sourit en même temps. C'est fou... C'est la troisième fois que l'on fait la même chose : D'abord on se bouscule, puis on regarde mon pokemon type glace, et on sourit ensemble. Nos cerveaux sont ils liés ? Ça me rire mais je ne rigole pas. J'intimide. Du moins j'essaie. Je ne pense pas que je serais à la hauteur d'effrayer une personne grand et flippant comme lui. Mes jambes tremblotent très légèrement. Et ça se voit. Je tape du pied pour ne plus que ma jambe tremble. Il faut que je le regarde dans les yeux et que je fasse disparaitre se petit sourire tendre se dessinant sur mes lèvres. C'est déjà fait.

J'entends un "Je..." s'échapper discrètement de la bouche du monsieur. Il ne sait pas quoi dire... A moins que j'ai réussi à l'apeurer ? J'en sais rien. Je croise les bras, je me repose sur une jambe et je le fixe de haut en bas. Mon idée de décontenancer est une réaction pathétique et très immature. Mais c'est normal, je suis comme ça. Je ne suis pas pathétique, mais immature je pense que oui. Enfin, je n'y vais pas à se point, les garçons de mon âge sont encore plus immature ! Et puis moi, je suis deux fois plus mature que les filles de mon âge vu mon éducation ! Bref, ne nous écartons pas du sujet.

Puis un nouveau silence se met en place. Je le fixe toujours d'un œil suspect jusqu'à...
Tiooou ! Stalgamin sort de sa pokeball alors que je ne l'est pas demandé !

-Nom d'Areus, Stalgamin... Qu'est-ce que t'es énervant !

La honte. Il a sauté sur la main de l'homme pour la mordiller... Les joues légèrement pourpres, je tire sur Stalgamin pour qu'il lâche mais il n'a pas voulu ! J'ai du forcer jusqu'à se qu'il arrête, mais malheureusement il a relâcher -c'est bien je ne dit pas le contraire- mais je suis à nouveau tombé sur le postérieur.

-Aïe !

Punaise la honte ! En plus j'ai vraiment mal ! Je me suis relevé péniblement et chopé violemment le pokemon. Je l'ai ensuite bloqué entre mes bras pour ne pas qu'elle bouge. Elle n'arrête pas de gesticuler !

-Désolé de vous... AAHHH !

Stalgamin a mis mon doigt dans mon œil !! La saleté ! C'est comme les enfants ! Ils ne peuvent rester tranquille et obéir aux ordres des plus grands ! Je repris donc ma phrase avec un œil mi-clos qui pleure.

-Montrez ce spectacle ridicule.

Je suis toute rouge ! Givrali a sauté sur le pied de Stalgamin pour le mordre et ça c'est empiré. Ensuite la forme d'Evoli en type glace à réussi à s'agripper à mes bras pour jeter un regard obscure au pokemon énervant. Elle s'est tout de suite calmer la Stalgamin. Puis mon pokemon de départ est redescendue sur le sol.


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MessageSujet: Re: Charlie et ses drôles de Rocket [Libre]   Charlie et ses drôles de Rocket [Libre] EmptyMar 7 Aoû 2012 - 22:43
Cette gamine était vraiment étrange. Elle aussi était préoccupée, sans doute par des pensées bien moins sombres que les siennes, mais sa tête était en ébullition, traversée par de vives émotions. Pourtant elle se retenait, contenait tout au fond d’elle jusqu’à la moindre larme. Soit elle avait beaucoup souffert dans son enfance et s’était endurci, soit elle avait subi une éducation particulièrement... dans le genre de ce qu’il aimerait lui-même oublier.
En fin de compte tous les deux, malgré leur différence d’âge, semblait avoir plus de liens entre eux qu’avec tous les autres passants réunis…

Lorsqu’il s’excusa il vit l’ombre passer sur le visage de la plus jeune, la rébellion se lisait comme sur un livre ouvert. Sans doute l’évocation d’un mauvais souvenir. En avait-elle assez de voir les gens s’inquiéter pour elle ? Etait-elle trop couvée ? Ressentait-elle un besoin d’émancipation ? Le cerveau du brun résonnait à présent d’échos interrogatifs concernant la jeune fille, bien vite passée les questions d’informateurs, de déserteurs et de team Rocket. Ses compétences en logique se tournaient exclusivement vers cette jeune fille qu’il observait...

Il observait ses réactions face à ses paroles, il observait son état, les émotions par lesquels elle passait et qu’elle tentait de contenir, il observait le lien qu’elle partageait avec son Pokémon, celui-ci en train de lui donner du courage, de la rassurer, il l’observait dans son mutisme, finirait-elle par lui répondre ou par lui tourner le dos ? Il observait ses regards, tantôt surpris, tantôt plus mécontent, il l’observait en train d’essayer de se faire grande et imposante, peut être pour l’intimider… il l’observait sans sourciller, attendant ses réponses.

Lui n’avait pas fini sa phrase, il ne trouverait rien d’autre à dire tant qu’elle ne réagirait pas elle-même. Si elle ne voulait définitivement pas s’adresser à l’inconnu qu’il était, il n’insisterait pas, il passerait son chemin et passerait à autres choses. Mais cette gamine dégageait quelque chose, une maturité particulière dans ses mimiques et ses tentatives pour ne pas paraître inoffensive.

Il était capable d’attendre encore très longtemps. Il attendait qu’elle réagisse, et d’une façon ou d’une autre elle le ferait. Toute mature qu’elle était, elle restait une enfant et la patience et eux ne faisaient que trop rarement bon ménage. Elle le fixait, cherchant sans doute elle aussi à le percer à jour, à comprendre ses intentions, à interpréter ses mots.
Elle n’était peut être qu’une gamine d’une quinzaine d’année, mais elle était courageuse. Elle ne flanchait pas, continuant à le fixer d’un œil suspect et à contenir ce qu’elle éprouvait…

Elle était peut être angoissée. Quoi de plus normal quand on se retrouvait face à une personne au regard noir, bien plus grand que soi. Il avait pourtant souri, mais était-ce sincère ? N’essayait-il pas tout simplement de lui faire baisser sa garde en essayant d’être aimable avec elle et de la comprendre ? Toujours les mêmes questions qui revenaient sans cesse. Owen ne s’en étonnait même pas, quel gamin, tout naïf qu’il soit n’avait jamais imaginé les pires atrocités, coincé dans une situation qui ne laisse présager ni le meilleur ni le pire… La peur du noir, des monstres sous les lits, des bêtes ou celle de l’inconnu, elles étaient omniprésentes.

Seulement, la gamine aux cheveux bleus n’eut pas plus de temps pour peser le pour et le contre car son second Pokémon, un Stalgamin monté sur pile électrique s’échappa jovialement de sa Pokéball pour…

"Nom d'Arceus, Stalgamin... Qu'est-ce que t'es énervant ! "

… venir mordiller sa main. Ce n’était pas une attaque, l’agent Rocket le comprit très bien, ce que le petit Pokémon glace était en train de lui témoigner, c’était de l’affection. Il était beaucoup moins farouche que son compagnon quadrupède.
Persian ne broncha pas, lui aussi avait bien senti que le jeune Pokémon n’était pas empreint d’animosité, il se contenta de bailler, de s’asseoir et de continuer à surveiller la scène d’un œil bienveillant.

Owen lui aussi semblait avoir choisi d’opter pour la bienveillance, pendant que la dresseuse s’empourprait, honteuse du comportement de son Pokémon et de la situation qui l’avait conduite à tomber par terre, lui remerciait le Pokémon de ce témoignage d’affection en lui caressant la tête. Avec peine la jeune fille se releva. Owen s’abstint de commenter un certain « Aïe ! » pour ne pas la froisser comme plus tôt. Il comprenait qu’elle ait besoin d’espace et que personne ne s’inquiètes pour le moindre de ses bleus.
C’était une adolescente quoi.

"Désolé de vous... AAHHH ! "

Cette fois-ci se fut un doigt dans l’œil. Deux gamins en train de se chamailler pour une broutille, répondant chacun par une action sans grande efficacité. C’était amusant à regarder et Owen ne boudait pas son plaisir. C’était autre chose que l’attente adossée à un mur, ou les discussions passionnantes à bouches pleines.
Son sourire était toujours présent. Cette fois, il était certain de ne plus faire semblant, un vrai sourire sincère s’étirait sur ses lèvres, et l’agacement accumulé pendant l’heure passée dans la ruelle s’estompait.

"Montrez ce spectacle ridicule. "

S’en suivit l’intervention de Givrali qui s’empressa de gronder Stalgamin pour qu’il reste en place et ne fasse plus honte à leur dresseur. Alors comme ça en plus d’être protecteur et légèrement grognon, ce Pokémon savait se montrer autoritaire ? Intéressant.
Ce qui se voyait clairement c’était l’attachement que les deux Pokémons glaces éprouvaient pour elle.
C’était beau à voir.

Plus que ce qu’il avait pu voir ces derniers temps en tout cas.

"Ce n’est rien, ton Pokémon veut juste montrer qu’il est heureux avec toi. Une équipe de Pokémon glace alors ? "

Il avait soulevé un sourcil en posant cette question, le dotant d’une expression qui amusait les enfants en général. Ils prenaient sans doute ça pour une grimace car il exagérait ses traits, mais cela le rendait beaucoup plus abordables.
Mais quelque chose venait de faire tilt dans sa tête : Un Stalgamin, ces cheveux bleus caractéristiques, une peau très blanches, la présence d’un Givrali…

" Dis moi… Tu ne serais pas originaire de Frimapic par hasard ? "

Il était originaire de Sinnoh. Il connaissait très bien sa région, et Frimapic d’autant plus qu’il y avait séjourné. Il était donc à même de reconnaître des détails aussi flagrants. D’autant que la roche glacée de Frimapic était l’un des rares endroits au monde vers laquelle un Evoli puisse évoluer en Givrali.
Même si dans ces temps modernes, on était capable d’acheter un peu près partout un fragment de cette roche, rendant le lieu beaucoup moins attrayant. Les mentalités changeaient… Le goût de l’aventure devenait fade et sous prétexte qu’un lieu était difficile d’accès, on l’évitait, tout bonnement.

Le goût amer des souvenirs se rappela à Owen tandis qu’il attendait de voir s’il avait tappé juste.

***

" Ah ce n’est pas trop tôt, on vous attend depui… Que ?! "

*PAM*
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MessageSujet: Re: Charlie et ses drôles de Rocket [Libre]   Charlie et ses drôles de Rocket [Libre] EmptyMer 8 Aoû 2012 - 0:48
Mais qui est cet homme ? Après qu'il est dit le sentiment de Stalgamin, il s'est mit à faire un vrai et beau sourire. Il m'a l'air plutôt un bienveillant type, mais je reste méfiant. De toute façon, mes pokemons sont là pour me protéger, malgré qu'ils ne soient par très entrainés...
Quant l'homme a dit "Une équipe de Pokémon glace alors ?", j'ai fais un sourire véritable et lumineux puis je hoche de la tête comme pour dire oui.

C'est alors que je quitte le monsieur du regard et je vois d'abord un Persian. Il est beau comme félin ! Même si je préfère les types glaces. Givrali suit mon regard comme pour me surveiller et fixe Persian à son tour. Je montre gentiment mes dents. Puis mon attention se retourne vers l'homme étrange, à cause de sa conclusion incroyable.

-Dis moi… Tu ne serais pas originaire de Frimapic par hasard ?

Les yeux exorbités, je lui dit que oui, c'est ma ville natale.Comment le savait-t-il ? Par ma peau blanche ? Mon style vestimentaire ? Le Givrali et/ou le Stalgamin ? J'en sais rien. Mais ça me permet d'identifier un peu mieux le personnage... Un détective ? C'est se que je l'ai taxé de détective -même de pédophile tellement que j'le craignait.

Soudainement, je zieute Stalgamin qui n'est pas très content. Le pauvre je le gronde depuis ce matin et Givrali n'est pas très gentil avec elle... Je laisse sortir quelque doigts pour qu'elle les mâchonnent, et c'est se qu'elle fait immédiatement. Elle est adorable... Quant à Givrali, il snif le pokemon félin. Il n'a pas l'air très rassuré. Peut-être parce qu'il est plus grand que lui. Mais, mon pokemon mâle est comme moi. Il effarouche les autres même si ils sont plus grands.

Pour une fois, j'ai voulu briser le silence. D'habitude j'ai horreur de prendre la parole, mais là, j'ai envie. Qu'il me répond parce que je ne vais pas être contente.

-Je n'avais pas vu votre Persian, qu'il a un beau poil !

Je caresser prudemment sa tête espérant qu'il ne me mord pas. Givrali est là pour me surveiller. Mon passage sur sa tête est doux, très délicat, je n'ai pas forcé. Mais elle est aussi hésitante.


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MessageSujet: Re: Charlie et ses drôles de Rocket [Libre]   Charlie et ses drôles de Rocket [Libre] EmptyMer 8 Aoû 2012 - 12:39
La jeune demoiselle commençait à s’ouvrir à lui, il avait fait mouche en lui parlant des Pokémons de type glace, il touchait un point sensible de la jeune fille et elle s’en réjouissait. Comment amadouer une personne : Leçon n°1, ne pas lésiner sur la flatterie.
Et pour cette jeune demoiselle, le fait qu’on puisse voir en elle une dresseuse spécialisés dans les Pokémons de type Glace lui donnait le sourire. Et cette fois elle ne se retenait plus, cet expression de joie était sincère.

Alors qu’il présentait sa discussion, elle, se concentrait sur Persian. Si elle venait bien de Frimapic, c’était normal qu’elle n’en ait pas croisé beaucoup dans sa vie, le Pokémon Chadeville était beaucoup plus acclimaté à un paysage urbain qu’on ne retrouvait dans Sinnoh que dans une poignée de grandes villes.
Ce qui expliquait en partie la rareté des Miaouss dans cette région et la préciosité de son lien avec son propre Pokémon. Enfin… Ce n’était pas le moment pour repartir dans le sentimentalisme.

Encore une fois il vit qu’il avait trouvé bon lorsque les yeux de la gamine précédèrent sa réponse. Frimapic était bien sa ville natale, pas grande gloire à tirer de cette déduction, il était presque sûr que n’importe quel badaud ayant visité le village enneigée aurait dit la même chose que lui. La jeune fille, par contre ne savait pas trop comment réagir, d’instinct elle essayait de comprendre comment cet inconnu avait pu la percer à jour aussi facilement.
Réaction on ne peut plus normal qui s’en suivit de quelques regards en coin vers ses Pokémons, des valeurs sûres et rassurantes.

Owen était amusé par toute cette scène, sans trop savoir quoi en penser. Devait-il reprendre la parole ou laisser à son tour la jeune fille venir à lui.
La deuxième solution était préférable, mais il n’était pas certain d’avoir déjà fait fondre la froideur naturelle de son interlocutrice. D’un autre côté, s’il prenait trop d’initiative, il lui ferait probablement encore peur, et elle partirait sans demander son reste.

Mais la glace se brisa, la jeune fille, contente, prit l’initiative de poursuivre la discussion.

" Je n'avais pas vu votre Persian, qu'il a un beau poil ! "

Avec une grande précaution, elle approcha sa main de la tête du félin pour le caresser. Ce dernier accepta avec plaisir la caresse qu’il jugea amicale. Pour une fois que son maître arrivait à sourire sans se forcer, autant permettre à ce moment de durer… C’était tellement rare.
Sous les yeux de surveillant de Givrali, le Chadeville se mit à ronronner, fermant ses paupières sous l’effet du plaisir procuré par la caresse enfantine. Néanmoins il se contenait, n’allant pas se montrer trop familier avec une jeune inconnue.

"Effectivement, même si je ne prends malheureusement pas assez de temps pour l’entretenir. "

Persian grogna à l’attention du brun. Pourquoi fallait-il toujours qu’il vienne gâcher des bons moments avec ses remarques trop perspicaces ? Il devait franchement réapprendre à goûter à la vie cet andouille ! Même si en définitive…
Le Pokémon observa son dresseur, il était encore en train de penser à toute cette histoire, rien que par ces quelques mots, il perdait le profit de toute cette discussion.

Il décida donc d’intervenir en donnant un petit coup de tête amical dans la jambe de l’humain.
Le coup eut l’effet escompté, Owen eut un hoquet de surprise avant de revenir sur la terre ferme, qu’est-ce qu’il pouvait être lunatique ce type….

Le type en question comprit l’agacement de son Pokémon et réagit aussitôt.

" Je me présente, Owen Holmes, je suis détective. "

Oui, tant qu’à faire, autant garder sa couverture hein…

***

"Il est tout seul… Branette fouille sa mémoire et file identifier notre homme, je garde celui-ci au frais. "

Le Pokémon spectre, souriant de sa bouche fermeture-éclair avec sadisme s’approcha du jeune homme inconscient que venait d’assommer son dresseur. Il posa sa patte sur le crâne de leur prisonnier et tenta de lier son esprit au sien pour entrevoir la personne qu’ils recherchaient… Cet agent un peu trop curieux qu’ils n’allaient pas tarder à descendre.

Quand il l’eut pleinement visualisé, dans le moindre détail, il laissa échapper un petit ricanement auquel son accompagnateur répondit par un rictus.
Tandis que le Branette s’échappait, se fondant dans l’ombre de la ruelle pour intégrer avec plus de discrétion les rues d’Azuria et commencer sa traque.
Une fois qu’il aurait localisé cet Owen Holmes, ce dernier serait mort, du moins c’était tout comme.

Il laissa derrière lui son dresseur dont les yeux injectés de sang ne laissaient rien présagé de bon pour l’homme qu’il tenait à ses pieds.

[Finalement j’ai jugé que c’était trop tôt pour que le Rp parte en vrille (a) Du coup, on se laisse encore un ptit peu de temps ~]
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MessageSujet: Re: Charlie et ses drôles de Rocket [Libre]   Charlie et ses drôles de Rocket [Libre] EmptyMer 8 Aoû 2012 - 18:18
Qu'est-ce qu'il est craquant ce pokemon ! Ma caresse n'a pas l'air de lui déplaire. Je continue gentiment jusqu'à entenre un ronronnement. Evoli faisaitça autre fois. Il ronronnait par moment soit pour me rassurer, soit quand je le caresse tendrement. Depuis que c'est un Givrali et surtout depuis qu'on voyage, Givrali devient distant même si il ne se rend pas compte... Il me surprotège, et aussi il devient jaloux. Si je suis parti m'aventurer dans toutes les régions, c'est pour éviter que l'on me surprotège, que l'on me laisse vivre, qu'on me laisse faire mes propres choix. Givrali me déçoit... Quant à Stalgamin, elle n'est pas comme ça. Heureusement ! J'espère que tout mes autres pokemons que je vais avoir ne seront pas comme mon pokemon Poudreuse. Caresser ce Chadeville m'a permit de faire un point sur mes pokemons. J'arrête de le caresser et je remet ma main sous Stalgamin. Elle machouille encore mon doigt qui s'est transformé en pruneaux. Beuh, je vais sentir la bave de Stalgamin. Je jette un œil sur Givrali qui fixe méchamment le pokemon de l'homme intriguant. qu’est-ce qu'il a contre lui ?! Ça commence à m'énerver son comportement de garde du corps.

Le monsieur a dit qu'il ne prend pas tout le temps soin de son pokemon. A cause de son travail ? Ça le préoccupe autant ? En tout cas, Persian a l'air mécontent. Il grogne... Il voudrait avoir plus d'affection... Je paris qu'il fait de son mieux pour avoir de l’attention. Je me demande si il a d'autres pokemon.

Après qu'il est grogné, la bête plus grosse que les miennes donne un petit coup à son maitre. J'ai trouvé ça plutôt amusant. C'est enfin le moment de se présenter. Après de nombreuse minutes, il me dit que son nom est Owen Holmes et que c'est un détective. JE LE SAVAIS !!! JE SUIS TROP FORTE !!
Mais vu son costume, ça ne m'étonne pas que s'en est hein.
Alors je suis en sécurité ! Ce n'est pas un psycopathe amoureux d'enfant ou non, c'est un homme des force de l'ordre ! Il doit peut-être chercher des infos sur la team Quezacolt ou même la team rocket.

Je sors ma pokéball et je la présente sous le nez de Stalgamin. C'est l'heure de rentrer ! Elle gigote à nouveau parce qu'elle ne veut pas rentrer mais elle n'a pas le choix ! Une lueur rouge la fait transporté dans la ball. Je la range dans mon sac et tend ma main à l'homme brun. Je suis droite, je fais mon allure de "petite fille riche bien élevée" en quelque sorte.

-Je me nomme Elisabeth Miller. Ravis e vous connaitre.

Je ne veux pas donner mon diminutif, je le connais pas tellement après tout. Givrali sait maintenant que c'est une connaissance bienveillante, mais il reste encore plus prudent que moi.
Ça m'énerve.
C'est la première fois que je fais ça, mais j'envoie un regard noir à ma boule de glace méfiante en lui disant d'une voix menaçante :

-C'est un ami, arrête de te méfier de lui.

Givrali a pris peur. Il m'obéit mais s'éloigne un peu de moi par l'arrière. Cela me fait de la peine mais c'est comme ça. C'est comme un enfant.


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MessageSujet: Re: Charlie et ses drôles de Rocket [Libre]   Charlie et ses drôles de Rocket [Libre] EmptyJeu 9 Aoû 2012 - 19:06
Lorsqu’il lui dit son nom ainsi que ce qu’il était censé faire dans la vie, le visage de la gamine s’éclaira encore plus. À croire qu’elle avait deviné quelque chose et qu’elle se réjouissait d’en être arrivée à la bonne conclusion.
Tout intellectuel qu’il était, il n’avait jamais compris pourquoi le mot « détective » fascinait autant les gens autour de lui, il n’en parlait pas souvent, son style vestimentaire parlait pour lui, mais chaque fois c’était la même rengaine. On voulait voir ses gadgets, on voulait connaître des scandales en exclusivités, et par-dessus tout, on voulait savoir combien ce boulot rapportait niveau conquête.

À croire que le cinéma avait une certaine influence sur la façon de penser des gens. Il n’était même pas capable de se rendre compte à quel point le véritable boulot de détective pouvait être ingrat. Premier côté désagréable : La dépendance aux informateurs, des créatures en dessous du supportable, jamais capables de faire le travail qu’on leur demande.
Les gens subissaient un bourrage de crâne continuel, et c’était pour l’agacer qu’il se rendait tous compte de sa condition.
Putain de monde qui se braque contre vous quoi…

La demoiselle, quant à elle, s’était décidée pour une décision radicale : afin d’éviter d’être interrompue et embêtée, elle coupait le problème à sa source et rappelait aussitôt Stalgamin le boute-en-train dans sa Pokéball. Elle prit le temps de ranger la précieuse sphère avant de lui tendre la main, pour le saluer et se présenter avec un air digne qui jurait beaucoup trop avec son jeune âge.
Owen réussit à masquer sa grimace. C’était si peu naturel de voir une enfant agir ainsi… Il en aurait eu des frissons quelques années plus tôt, mais à ce jour il avait vu tellement de choses peu naturelles qu’il camoufla ses pensées sans grande peine. Il serra la main de la demoiselle avec douceur.

"Je me nomme Elisabeth Miller. Ravis de vous connaitre. "

Miller hein ? Ce nom lui évoquait vaguement quelque chose. Une famille influente sans doute, mais ses souvenirs de sa région natale était tellement vague, sa vie d’avant semblait tellement lointaine après tout ce qu’il venait de vivre, tellement vide de sens et dénuée de tout intérêt.
Etait-ce ses choix qui l’avait amené jusque là ? Ou aurait-il fini par souffrir, qu’importe la galère choisie. Il était déjà retourné là-bas, il avait déjà revu ses parents, mais qu’est-ce qui avait du sens dans ses visites ? La joie de prendre un être cher dans ses bras après une longue absence ? Il ne l’avait pas ressenti. Il avait feint d’être heureux, de se ressourcer, mais au final tout lui était retombé dessus à son retour. Comme si à chaque fois qu’un court bonheur se présentait à lui, l’humanité toute entière doive se liguer contre lui pour qu’il rembourse au centuple tous les sourires esquissés.

Tourmenté. C’était la meilleure description qu’on puisse lui attribuer. Il l’était par les autres et par lui-même, surtout par lui-même… La nature l’ayant doter d’une bonne capacité de réflexion, il n’arriver pas à distinguer le don de la malédiction, sans arrêt en train de penser à des centaines de choses du même coup, condamné à pouvoir repenser à toutes ses erreurs, condamné à comprendre beaucoup plus de choses qu’il ne le voudrait, condamné à ne rien oublier.

"C'est un ami, arrête de te méfier de lui. "

C’est vrai qu’elle était là elle. Elisabeth, de son prénom, venait d’hausser le ton pour rappeler à l’ordre son Pokémon glace, un peu trop insistant sur les regards méfiants. Du moment qu’il lui avait serré la main, se présentant et corroborant son hypothèse sur le « statut » de détective, l’homme semblait être entré dans le cœur de la demoiselle.
Un ami venait-elle de dire. Lui ne la considérait tout au plus que comme une gamine intrigante qu’il avait croisé dans sa journée merdique. Dans ses pensées elle était caractérisée par une certaine dureté envers ses Pokémons, une politesse trop accentuée à son goût et les traits typiques d’une habitante de Frimapic.

Pendant ces minutes passées ensemble, elle lui permettait, partiellement, de ne pas penser à l’autre andouille qu’il s’apprêtait à transformer en chaire à saucisse.
Mais non, il ne la voyait pas encore comme une amie. Il n’avait pas spécialement d’amie. Essentiellement des connaissances auxquels il attachait plus ou moins d’importance.

Perdre un proche.
Une expérience trop douloureuse pour risquer de la revivre. Depuis ce fameux 31 Octobre, cet Halloween qu’il n’oublierait jamais, il s’était lié à ce serment de ne plus s’attacher à quiconque. Seule sa vengeance devait compter.
Une vengeance personnelle, qui l’avait rendu fou, qu’il arrivait à présent à contenir, mais dont il ne dévierait que lorsque la Mort l’accueillerait.

Le brun détourna le regard. Il n’avait pas envie de voir la réaction de Givrali face aux paroles dures de sa maîtresse, si bien qu’il cru croiser, dans l’ombre d’une vitrine, deux yeux rouges accompagnés d’un sourire sadique. Il cligna des yeux et se rendit compte que cette vitrine n’était pas plus dotée d’yeux que le lampadaire d’à côté.
Des hallucinations et pourtant la fatigue ne se faisait pas sentir… Sûrement le fruit de ses pensées obscures, il commençait déjà à devenir fou.

Bordel. Quelle journée…

"Ne t’en fais pas, c’est naturel que ton Pokémon se méfie, il se fait du sou… "

C’était la deuxième fois qu’il s’interrompait avant de terminer sa phrase devant cette gamine. Pour une toute autre raison. Persian regardait dans la direction de la vitrine, il était méfiant et essayait de sentir quelque chose, quelque chose de désagréable qui lui intimait de rester sur ses gardes.
Il n’avait pas l’air de savoir d’où ça allait venir, juste que le dernier endroit où la menace était apparue était cette vitrine. Owen n’avait donc pas halluciné, à et instant c’était bien le visage d’un Pokémon spectre qu’il avait vu. Il était en train de l’espionner…

Qu’est-ce que ça voulait dire bon sang ?
Le brun ne faisait même plus attention à Elisabeth, il tournait la tête dans tous les sens, guettant un indice dans la foule. Est-ce qu’on lui voulait quelque chose ? Et si oui était-ce une volonté hostile ou amicale ?

Il n’y avait pas énormément de monde, mais suffisamment pour qu’une personne dangereuse puisse faire des dégâts… Et avec la panique que ça provoquerait…
Que faire ?!

***

" C’est ça, agite-toi… Branette a fait du bon boulot, maintenant c’est à moi de t’attirer par ici… "

Posté sur un toit à une centaine de mètre d’Owen et Elisabeth, l’homme aux cheveux blancs souriait, se concentrant. Son Pokémon l’avait aidé à localiser sa cible et à la perturber, ce qui révélait bien son identité… Ce type ne se sentait pas innocent.

Le magnifique poil blanc du Persian passa dans son viseur…
L’épaule, c’est tout ce qu’il devait viser, pas un point vital…
Juste ce qu’il fallait pour le provoquer et l’attirer dans son piège…

De la panique il s’en contre-fichait, il était même prêt à tirer sur quelques passants histoire de semer le doute dans les esprits. Une petite tuerie pour masquer un meurtre prémédité, c’était toujours marrant à préparer… Toujours.

Le sourire du sniper s’étira quand il pressa une première fois la gâchette.

*PAM*

Le tir toucha le Persian qui s’effondra aussitôt, blessé superficiellement comme il le désirait, pour bien faire il tira au hasard encore trois fois, touchant là encore superficiellement des anonymes.

*PAM* *PAM* *PAM*

Il partit dans un ricanement en constatant que l’homme qu’il recherchait venait de le repérer, le regard noir qui le transpersa lui donna encore plus envie d’égorger cet homme à main nue, il allait comprendre ce qu’il en coûtait de le rechercher, Giovanni allait encore recevoir un de ses subordonnés par colis postal…

MWAHAHAHA !

Le temps de griffonner un mot, de l’abandonner et d’effacer toute autre trace de sa présence et il était déjà parti.
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MessageSujet: Re: Charlie et ses drôles de Rocket [Libre]   Charlie et ses drôles de Rocket [Libre] EmptyVen 10 Aoû 2012 - 17:43
Je suis contente, il accepte ma poigné de main. Maintenant, je me sens en très bonne sécurité avec un détective, c'est un gentil homme. Paume contre paume, je sens que cette connaissance va peut-être être un ami...

Givrali se sent un peu exclus. Mais j'en ai tellement marre de son comportement envers les gens et les pokemons.
Soudain, l'homme devient étrange. Ses yeux exprime la tristesse, la haine... Il a l'air... hanté. Cela ne me fait pas illuminé. Voir des gens aussi assailli moralement me fait peine. Peut-être que c'est moi qui lu a fait rappelé de mauvais souvenir. Je ne vais pas dire "tout va bien" des choses comme cela, car je sais que ça va mal et qu'il me répondras le contraire. Alors je le regarde partageant un peu son désespoir. Je ne peux rien faire, je ne le connais pas.

Je n'ai jamais eu quelqu'un d'aussi proche que moi. Excepté mon majordome que j'aimais tellement et mon Givrali -mais ce pokemon n'est pas un humain. Et puis, ma deuxième mère ne fait que cela part intérêt. Elle avait une famille à nourrir. Et à la place de les élever comme il faut, elle m'a élevé moi. Alors que ma 'vraie' mère aurait pu le faire.
Je les appris avant de m'échapper. J'avais compris qu'elle s'en fichait de moi. Je lui est donné beaucoup de pièce afin qu'elle puisse vivre avec sa vraie famille.
C'est un peu cela qui m'a insisté à m'évader. J'avais comrpis que personne ne m'aimait vraiment, à part bien sur mes pokemons.
Je tourne en rond dans ma tête, tout reviens au même point. Je me lamente tout le temps sur mon passé, il serais tant de passer à autre chose...

Soudain, une atmosphère inquiétant se met bien en place dans ce quartier discret. Je l'ai senti par Givrali, Persian et Owen. Le grand brun dévoré par ces mauvaises pensées se retourne brusquement vers la vitre d'un magasin. C'est son pokemon Chadeville qui l'a alerté. Mon magnifique pokemon glace se rapproche de moi très près malgré se que je lui est dit tout à l'heure assez violemment. Il regarde les toits à l'arraché gémissant son nom l'air inquiet. Je regarde alors moi aussi à mes alentours. Juste des passants marchant droit devant eux mais rien de plus. Je pose ensuite mon regard sur Détective Owen. Quel silence il y a. Mais ce silence-ci je ne l'aime pas du tout. Il y a un aspect angoissant... Comme si quelqu'un de malveillant est parmi nous. L'homme aux cheveux d*bruns m'a parlé, mais il s'est interrompu, et s'est mis sur ces gardes. Un nouveau silence insupportable s'est abattu sur nous. Quand soudain...

*PAM*

-GIVRALI ! Gémit-je son nom.

Je pris peur pour mon pokemon. Je l'attrape tout de suite et le bloque contre ma poitrine. Il peut sentir mon coeur battre à tout rompre. Je sens mon Evoli forme glace trembler comme une feuille. Et c'est alors que je vois une flaque de couleur rouge. Est-ce... Du sang ?
Je n'ai jamais vu cela. C'est vraiment.... Horrible que je vois là. le pokemon de Mr Holmes s'est effondré devant mes yeux bleu écarlate. C'est la première fois que je vois une scène pareil.

*PAM PAM PAM*

Je me met à genoux, et je protège de mon mieux ma boule de poil bleu écarlate. J'ai peur.
C'est la première fois que je suis autant effrayé. Ça aurait pu tombé sur moi.
Après avoir entendu les victimes s'écroulées, je me relève en ayant le visage marbre. Je n'ai pas envie d'exprimer la peur au risque d'avoir honte de l'exprimer alors que je suis une fille qui garde son sang-froid. Malheureusement, je ne peux m'empêcher de trembler et de battre la chamade.
Les tires venaient dans haut.... Sur les toits ? Je tourne la tête vers la toiture des habitats violemment mais rien. Je pense que le meurtrier s'est enfui n'assumant pas ses faits.
Qu'est-ce que je déteste les gens que n'assument pas leur bêtises.
Rien que cela me met en colère. Mais la chose qui me rend plus en colère c'est qu'il est blessé le pokemon de ma connaissance amicale et bienveillante. Mon regard exprime la peur et la tristesse, mais aussi la haine. Alors que ce n'est même pas mon pokemon.
J'ai envie de me lancer à la poursuite de ce personnage psychopathe et lâche pour payer se qu'il a fait à la belle évolution de Miaouss ainsi pour les autres personnes innocentes.

-Grr... Il n'a pas le droit de faire ça.... Pas à Persian ni aux autres personnes innocentes !

D'un pas décidée et rempli de colère, je me dirige... En fait, je ne sais pas où il est parti. Mais par pur hasard, je pris le chemin d'où vient Owen Holmes. Et dire que normalement c'est le maître du pokemon qui devrait avoir cette réaction... Mais moi je ne peux pas toléré cette réaction. Givrali saute de mes bras quand je décide de partir mais mon adorable et intelligent pokemon me retient en tirant sur ma chaussure.

-Givrali... Lâche-moi. Il mérite une bonne leçon.

-G-gi, givrali, li, givrali !!

Je pense qu'il veux dire qu'il ne faut pas que j'y aille. Je regarde mon pokemon poudreuse dans les yeux. Il a peur qu'il m'arrive que du mal, et qu'il vaut mieux ne pas s'en mêler.
Il a raison. Je ne vois pas se que je peux faire contre le tueur... J'abandonne. Je reste en face d'Owen Holmes l'air désespéré... Et lui, que va-t-il faire ? Si il veut payer la blessure de Persian, je l'accompagnerais. Ma curiosité m'empêche de rester prudente. Je sais bien qu'il refuseras, mais c'est la première fois que j'ai eu autant d'émotions et ça fait du bien. Je veux savoir la fin de l'histoire, si le lâche va avoir une bonne leçon ou non. Givrali sit se que sa maîtresse veut, mais il n'a pas l'air d'accord avec moi.


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MessageSujet: Re: Charlie et ses drôles de Rocket [Libre]   Charlie et ses drôles de Rocket [Libre] EmptyVen 10 Aoû 2012 - 21:43
Mal… Il se sentait mal. Etouffé par cet ennemi invisible qui ne voulait pas se montrer. Ce lâche qui devait agir dans l’ombre pour piéger ses proies. Et le piège se refermait. Son instinct le disait. Les sens de Persian l’indiquaient : Un cinglé était tout proche, prêt à frapper.
Toujours porté par cette volonté de repérer ce qui clochait, sans céder à la panique, Owen continuait d’observer tous les passages, cherchait le moindre indice à trouver à travers vitrine, fenêtre et balcon, mais il ne voyait toujours rien. Comme si tout devait bien aller, comme si rien n’allait se passer, comme si l’atmosphère pesante qui l’écrasait n’était que fruit de sa pensée… Mais elle ne l’était pas. Persian était bel et bien en train de chercher lui aussi la présence qui le dérangeait. Ainsi que Givrali et quelques Pokémons dans l’assistance des passants, aux sens plus développés que ceux des humains, qui remuaient nerveusement dans la rue piétonne et dans les bras de leur dresseur.

Si les Pokémons sentaient qu’il allait se passer quelque chose, c’était qu’il ne rêvait pas. Eux plus que toute machine produite par l’homme, plus que tout don de voyance et de prophétie qu’on prêtait à de grands religieux, eux étaient à même de comprendre le déroulement de la nature. S’ils se sentaient mal, le monde s’apprêtait à se sentir mal.

Owen avait même oublié la présence de sa nouvelle rencontre. Il ne pensait même plus à Tristan dans cette ruelle. Il ne pensait plus à ce fichu informateur, trop peu assidu pour arriver à l’heure à un rendez-vous. Il ne pensait même plus qu’il avait une cible, il ne pensait plus à ses capacités et n’envisageait même pas qu’il puisse avoir à faire dans cette histoire…

Tout ce qu’il voyait, la seule pensée qui se fixait devant ses yeux, c’était la vision de l’oiseau de feu, l’oiseau destructeur pour lequel il fallait tuer. Cet oiseau de malheur qu’on vénérait dans le sang et la peur…
Tout ce qu’il imaginait, ceux qu’ils voyaient débouler et faire disparaître l’ensemble de ce quartier d’Azuria, c’étaient eux : les Quetzacoalt.

*PAM*

"GIVRALI ! "

… Du sang.
Une filet de sang se répandait sur l’asphalte, passant entre ses deux jambes et entrant dans son champ de vision. Médusé, il ne savait plus comment réagir, plus comment combattre, il n’avait même pas envie de voir la plaie, même pas envie de se rendre à l’évidence, pas plus que de diriger son regard dans la direction du tir. Tout le monde le regardait, tout le monde criait, tout le monde paniquait. Lui restait stoïque, encore figé dans sa position de recherche, son cœur battait la chamade, ses yeux exorbités et la sueur coulait de son front.

La paralysie l’abandonna quand une furie le bouscula, voulant fuir la scène au plus vite, ne pas être touchée, surtout ne pas être touchée…
*PAM*
C’est elle qui reçu la seconde balle. Même si cette dernière semblait avoir voulu épargner ses points vitaux, elle s’écroula tout de même au bout de quelques pas, tombant dans les bras d’une autre femme paniquée qui ne savait plus vraiment si elle devait balancer ce demi-cadavre à quelqu’un d’autre et prendre ses jambes à son cou ou rester là, à porter assistance à une personne en danger… Mais est-ce que la loi prenait en fait le compte qu’on soit soi-même sur le point d’être abattu ?

*PAM*

Owen réussit enfin à se ressaisir, constate que les jours de son Pokémon ne sont pas en danger. La blessure est trop superficielle, elle ne fait que saigner abondement, il lui suffira d’une compresse pour stopper ça. Mais dans l’immédiat, il devait repérer le tireur. Il s’en voudrait de penser ça, mais à l’instant présent, il espérait qu’un coup de plus serait tiré… Juste un… Pour qu’il le repère… Juste un… Il ne touchera sans doute personne…

*PAM*

Encore un cri, quelqu’un venait d’être abattu, mais tout ce qui comptait, il l’avait obtenu. Il le tenait.
Le regard noir qu’il adressa à ce visage souriant perché au dessus d’un toit, bien à l’abri des regards mal entraînés à la balistique, ne valait que le pincement au cœur qu’il ressentit en constatant de lui-même à qui il avait affaire : Gabranth Osbrow, le mal absolu, sa cible.

Comment pouvait-il l’avoir repérer ?! C’était impossible !
Et pourtant réel car le défi qui émanait de toute son attitude n’avait qu’un seul destinataire : lui. Le tireur se volatilisa, il ne voulait sans doute pas être repérer par la police, il voulait sans doute un rendez-vous en privé… Il devait avoir laissé un message là-haut et toute cette mise en scène, ces quatre tirs manqués dont un sur son Pokémon n’avait pour but que d’attirer son attention… Pour qu’il se précipite, Tombe dans un piège, et Meurt.

L’informateur… Son retard… Tout s’expliquait…
Et Persian blessé… Avec une blessure à l’épaule, même minime, le félin ne serait plus d’une grande utilité. Il fallait qu’il agisse vite, qu’il se précipite dans la cage d’escalier pour atteindre le toit, pour récupérer le premier le message… Après, il improviserait et crèverait peut être en le faisant.

"Grr... Il n'a pas le droit de faire ça.... Pas à Persian ni aux autres personnes innocentes ! "

Hein ?!
Alors qu’il se dépêchait de se poser au côté de son Pokémon pour le bander avec une lanière de tissue arraché de sa propre chemise, Owen constata qu’Elisabeth, complètement bouleversée par ce qui venait de se passer s’apprêtait à courir dans toutes les directions pour retrouver le tireur, sans doute pour lui faire passer un sale quart d’heure.
La scène avait quelque chose de particulièrement touchant, triste également, l’énergie du désespoir était en train de se répandre dans cette gamine… Ce n’était vraiment pas ce qu’il lui fallait…

Heureusement pour lui, l’intervention de Givrali l’abstint d’aller courir après la gamine… Ne manquerait plus qu’elle se fasse tuer par sa faute…
La panique autour d’eux commençait à perdre en intensité. On agissait avec plus de sang-froid maintenant que les coups de feu avaient stoppé, en tout cas pour les plus courageux des citadins, l’angoisse d’un nouveau tir ne cessant de résonner dans tous les esprits. Sauf peut être celui d’Owen qui savait que plus personne ne serait blessé ici. Des hommes appelèrent du secours pendant que lui s’affairait à stopper l’hémorragie.

La balle n’avait pas pénétré dans la chair du Pokémon… Une opération délicate en moins, mais en attendant, il n’était pas à l’abri qu’un inconscient se précipite sur le toit.
Dans cette optique, il ne lâchait pas de l’œil la ruelle abritant la cage d’escalier… Et pourtant c’était bien plus difficile qu’il ne le pensait, son Pokémon ayant des sursauts, ressentant malgré sa nette expérience des blessures, une douleur affreuse. Owen tentait de le rassurer, de lui dire qu’il allait s’occuper tout seul de cet enfoiré, qu’il reviendrait presque tout de suite, qu’il ferait attention…
Une longue liste de promesses inutiles, de promesses que l’on fait pour rassurer un être cher qui s’inquiète et qui en souffre.

Et puis il y avait Elisabeth… Elisabeth qui essayait de lutter contre la prise de son Pokémon pour courir après plus dangereux qu’elle.

" Arrête ! Ton Pokémon a raison, tu es en train de te comporter en inconsciente, ce type est beaucoup trop dangereux pour toi. "

Son ton était plus dur qu’il ne l’aurait voulu. Elle aurait été sa fille qu’il n’en aurait pas utilisé un autre. Mais elle devait comprendre ce qu’il se passait. Qu’elle n’était qu’une enfant et qu’elle avait déjà beaucoup trop subi en cette journée.
Une infirmière Joëlle débarqua sur les lieux avec toute une équipe d’urgentistes, ils allaient s’occuper des blessés… Oui, c’était ce qu’il y avait de mieux à faire.

" JE vais régler mes comptes avec cet enfoiré, toi tu restes ici et si tu souhaites vraiment me venir en aide, veille Persian et prend soin de lui avec l’infirmière le temps que je revienne. "

En lui abandonnant la charge d’un Pokémon auquel elle avait fait tant de compliments, il espérait la convaincre de ne pas bouger. De toute façon, elle ne filerait pas si facilement entre les pattes de Joëlle, une enfant seule comme ça, c’était beaucoup trop risqué de la laisser gambader seule après un pareil événement.
Oui, il était convaincu de ce qu’il faisait lorsqu’il partit d’un sprint droit vers la cage d’escalier. Personne ne fit attention à lui, seule les yeux perdus de la demoiselle devaient se poser sur lui… Il refusa de se retourner, atteint très vite la première marche et monta les autres quatre à quatre.

Plus il arriverait vite au lieu de rendez-vous, moins il laisserait le temps à l’autre pour se préparer. Un plan tout en simplicité mais qui pourrait se révéler avantageux si son adversaire comptait sur le fait qu’il aille guérir son félin en priorité.

Le toit fut trop vite en vue… Complètement désert… Un simple bout de papier, lesté par une douille trainait au sol.
La marche de l’agent Rocket se fit plus lente et plus prudente, pas qu’il ne s’attende à piège, mais plutôt qu’il redoutait de connaître ce lieu de rendez-vous… Cette feuille de papier indiquerait potentiellement son futur tombeau.

Il commença par ramasser la douille. Elle pourrait toujours s’avérer utile à quelque chose, il la fit glisser dans sa poche en ne la marquant pas de ses empreintes digitales. Puis il s’empara du papier griffonné, et lut.

L’indice n’était en fait qu’une adresse. Celle d’un entrepôt. Désaffecté ou non, il n’en savait rien, mais ce qu’il savait en revanche était que les entrepôts d’Azuria stockait essentiellement du poisson, destiné à la vente, il était le produit de la pêche des nombreux marins liés à la Shark Society…
Cette histoire ne sentait vraiment pas bon… Sens propre comme figuré… Et pour couronné le tout :

"Pourquoi m’as-tu suivi ? "

N’avait-il pas été clair ? Si.
Et pourtant il la voyait du coin de l’œil, elle avait beau se cacher, il n’était pas complètement idiot et même avec les plus grandes précautions du monde, un escalier –même en métal- finissait par grincer et trahir notre présence.

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MessageSujet: Re: Charlie et ses drôles de Rocket [Libre]   Charlie et ses drôles de Rocket [Libre] EmptySam 11 Aoû 2012 - 13:34
J'aurais du resté à la maison. Le monde est trop dangereux.

Le tire aurait très bien pu atterrir sur moi encore pire : Mon Givrali. Je ne savais pas auparavant que le monde est un piège. Je croyais qu'il n'y avait que des belles choses à découvrir, partir à l'aventure rime pour moi avec découverte et non pas danger. Mais c'est à partir de ce jour que je me rend compte que le monde est piège mortel et que l'on doit se méfier de tout.

Les gens sont vraiment affolés, ils quittent la scène plus ou moins terrifiante en s'écrasant comme des porcs près à aller à l’abattoir. Rien que leurs cri suffisait à les comparer à des porcs qui essai de s'enfuir. Je me suis fait plusieurs fois bousculer mais mon pokemon poudreuse est sain et sauf. Quand cette foule de personnes affolés se dissipe, je peux enfin me relever avec quelques pauvres égratignures. Je sais pas pourquoi j'étais contente de les avoir car c'est la première fois que je sens la douleur. Elle n'est pas si méchante que ça, mais il y a pire comme blessure, comme celle de Persian. Et ça je n'avais pas surpporter, et je veux donc faire quelque chose qu'il regreteras, mais le problème c'est que je ne peux pas. Déjà parce que Givrali me retient et que je suis trop êtite, trop fragile pour faire une chose pareil.


***
" Arrête ! Ton Pokémon a raison, tu es en train de te comporter en inconsciente, ce type est beaucoup trop dangereux pour toi. "

Owen Holmes a raison. Je suis inconsciente. Mas je ne peux m'empêcher de ne pas agir. Je me fiche si je suis inconsciente, je me fiche si je me comporter comme une héroïne totalement abruti et têtue qui veut sauver le monde, je veux juste pour une fois dans ma vie servir à quelque chose et vivre un moment croustillant ! Le détective brun ne peut pas comprendre cela, lui a dut surement vivre des aventures palpitantes et doit se sentir de plus utile puisque c'est un détective. Je ne peux qu'ignorer se qu'il a dit.

- JE vais régler mes comptes avec cet enfoiré, toi tu restes ici et si tu souhaites vraiment me venir en aide, veille Persian et prend soin de lui avec l’infirmière le temps que je revienne. "

Mais l'infirmière est là, elle s'est déjà mieux que moi soigner les pokemon, je vais être inutile, j’assisterais juste à son sauvetage. Il est hors de question que je reste ici pour ne rien faire. Puis l’enquêteur foncé comme une flèche vers la cage d'escalier me délaissant avec une ifirmière spécialisée exeptionnellement dans les pokemon. Avant de nous quitter Owen et moi, je lui ai dit :

-En...Foiré ?

Sans doute, il ne m'a pas écouté. L'homme est surement trop occupé par la situation présente qui est bien plus alarmant que le mot que je vient de souligner dans sa phrase. Mais que cela peut-il bien dire ? Ca veut dire que le mec est...en foire ? Non, je ne sais vraiment pas se que cela peut signifier. Atant demander à l'infirmière Joëlle qui est un peu paniqué de la blessure du Persian.

-Madame... Je ne voudrais pas vous dérangez mais saviez-vous se que "enfoiré" veut définir ?

Elle me fait de gros yeux. Je ne comprend pas du tout pourquoi la dame de secours pokemon a les yeux aussi exorbités que cela. Elle m'a demandé par la suite si je ne sais vraiment pas se que cela veut dire. Bah bien sur que je ne sais pas si je le demande ! C'est se que je lui dit. Joëlle la doctoresse des monstres fait ensuite genre qu'elle est très occupé. Pff... Merci beaucoup de votre aide... Puisqu'elle prit toute son attention sur le Chadeville, je profite pour partir dans les escaliers. C'est alors qu'elle remarque que je suis partie voir Mr Holmes et elle a insisté pour que je revienne. Mais trop tard, je suis partie sur le toit espionner Holmes.
Quant à Givrali, il est rester un peux avec l'infirmière avant de monter me chercher. Mais je ne veux pas le mettre en danger lui. Il n'a pas de pokeball alors c'est risqué qu'il vienne. Et en plus il risque de tout gâcher mon plan !

Me voilà sur le balcon. Personne. A part Mr Holmes et moi, caché derrière Un conduit d'aération. Je le regarde d'un œil discret.
Le vent souffle délicatement laissant emportés quelques mèches à moi. Un papier roule alors sur le sol, et l'homme déguisés en détective l'attrape et le déroule. Que peut-il y avoir dessus ? Un indice ? Je m'apprête à le suivre partout jusqu'à ce qu'il perce le mystère. Mais avant de mettre le papier dans sa poche, Givrali surgit et cours vers le conduit d'aération c'est-à-dire vers moi. Catastrophe ! Je me suis fait repéré ! Par moment j'aurais aimé avoir une pokeball pour le faire rentrer dedans... Trop tard il m'a vu. Je me suis alors levé sachant que j'ai été découverte.

-Pourquoi m’as-tu suivi ?

Il a l'air un peu agacé. Malgré c'est belle promesses bidons et le reste je ne l'ai pas écouté. Je vais être franche et directe avec lui.

-Je vous ai suivi car je voulais savoir si vous allez le retrouver. Je n'aime pas rester sur une chose sans la finir. Vous savez, c'est la première fois que je vie une aventure comme celle-ci, et je voudrais profiter de cette situation pour rendre ma vie plus croustillante. Normalement je suis censé rester dans ma demeure jusqu'à la fin de ma vie sans jamais sortir. Alors, je profite de ma fuite pour embellir ma vie.

Je pense que cela ne va pas le convaincre que je dois rester. Je décide de plus de ça rajouter une couche.

-Et puis j'en ai marre que l'on me dicte toujours se que je dois faire pour être en sécurité. Vous, vous ne pouvez pas comprendre se que je ressens, car vous êtes toujours en train de risquez votre vie, et vous faites toujours vos choix par vous même sans qu'il y est quelqu'un derrière vous qui vous dit l'inverse !

Je crois en avoir fait un peu trop mais j'espère qu'il sera d’accord pour que je reste avec lui. Je m'apprête à être traité d'abruti et d’inconsciente mais je m'en fiche. A présent, je prend moi-même mes décisions qu'on le veuilles ou non.


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MessageSujet: Re: Charlie et ses drôles de Rocket [Libre]   Charlie et ses drôles de Rocket [Libre] EmptyDim 12 Aoû 2012 - 14:11
Ces paroles ne faisaient que transcrire une partie de sa nervosité. Cette gamine n’avait pas voulu l’écouter, elle avait l’air de vouloir s’expliquer, mais même avec les plus grandes excuses du monde, elle n’arriverait pas à le dissuader de partir seul.
Il rangea le support de l’adresse, sur laquelle il se renseignerait dès qu’il en aurait fini ici, dans la poche intérieur de son imperméable et se retourna vers la gamine. Il ne lui adressa qu’un regard noir, un regard lourd de reproches et d’agacement. Il n’avait pas son temps à perdre avec elle alors qu’un salopard, aux intentions douteuses, se promenait tranquillement dans les rues d’Azuria. Il n’avait pas son temps à perdre dans un débat stérile ; quoiqu’ellle puisse lui confier, il n’avait aucune envie de risquer la vie d’une jeune fille pour régler ses propres problèmes… Et encore si ce n’était que « risquer »… Avec un pareil opposant, c’était le pourcentage de chance de survie qui se comptait sur les doigts de la main. Alors si en plus il devait se faire épauler par une civile au Pokémon sans doute faible…

Non, jamais il n’accepterait que cette enfant l’accompagne. S’il devait l’en empêcher par la manière forte, il le ferait d’une façon ou d’une autre. Quitte à passer pour le méchant de l’histoire, autant que ça serve à épargner des vies.

Il l’écouta donc. Sans mot dire. Il la regarda vomir son discours existentiel, s’attarder sur sa pauvre vie qui manquait de croustillant, se peiner d’avoir un chez elle qui la gardait en sûreté, s’offusquant qu’on s’inquiète pour elle, s’énervant après un monde qui s’acharner à la guider sur un bon chemin et surtout enfoncer le clou en essayant de lui faire comprendre qu’il n’était pas à sa place, qu’il ne voulait pas la comprendre.

Ce qui eut pour simple effet de faire péter un plomb au détective. La gamine qui de son air suffisant avait l’air prête à encaisser des remarques sur son inconscience et la folie de sa jeunesse, allait se prendre en pleine face un tout autre discours.

Il tenterait de ne pas hausser le ton, mais chacun de ses mots seraient choisis avec le plus grand soin pour faire passer le message. Qu’elle veuille choisir sa voie, tant mieux pour elle. Elle n’irait pas se plaindre après.

" C’est bon ? C’est fini de débiter ce ramassis de conneries égoïstes ?!... "

Il se stoppa juste assez pour que son interlocutrice puisse avoir envie de lui répondre quelque chose. Mais il la coupa aussitôt dans son élan en reprenant ses propos.

" …Oui, vous Elisabeth Miller, êtes une égoïste, une inconsciente aurait au moins la jugeote de penser aux autres ! Vous ne pensez qu’à vous-même, à votre vie de liberté ! Pourtant croyez moi, ce n’est pas en crevant comme une merde que vous allez trouver votre « vie embellie », tout ce que vous gagnerez c’est la tristesse de vos proches, de ces personnes qui s’inquiète pour vous mais que vous méprisez... Quand je risque ma vie, c’est en connaissance de cause, personne ne m’attend ! N’allez pas croire que je m’inquiète pour vous, des gosses de riches qui s’émancipent, veulent vivre des aventures EXTRAORDINAIRES et finisse par se faire trucider par le premier brigand venu, j’en ai des exemples à la pelle, certains même parmi mes amis…. "

Son regard s’assombrit encore un peu plus quand il se remémora les raisons pour lesquels ces parents avaient finis par concilier son désir de partir à l’aventure et leurs craintes bien justifiées, en l’envoyant dans une Académie Pokémon bien réputée afin de lui faire la main.
Même sans ça, il avait toujours eu une chance insolente et la Mort ne l’appréciait toujours pas.

"… et ce n’est sûrement pas pour une inconnue que je vais me faire du mouron. Alors si vous êtes toujours partante pour mettre des bâtons dans les roues de ma mission, ce n’est pas un individu dangereux sur lequel vous devrez compter, mais deux. "

Sa conclusion venait de résonner comme une sentence sans appel. C’est ce qu’il montrait de l’extérieur en tout cas. Et à en voir l’absence de réaction d’Elise, à la voir totalement figée par cette fin sans appel, il comprit qu’il avait au moins réussi une chose. Maintenant il devait partir le plus rapidement possible avant qu’elle ne change d’avis ou qu’elle n’émerge de ses pensées.

Il avait compris que cette gamine ne lâcherait pas l’affaire. Lui n’avait pas envie de l’impliquer dans cette sombre histoire juste parce qu’il avait pu tisser un lien d’affection avec elle. Le meilleur moyen pour qu’elle ne le suive pas était de rompre ce lien et de tout faire pour qu’elle ne réussisse pas à le suivre. Partir au plus vite, sans laisser la moindre piste, voilà la solution.

" Ne me suis pas, c’est tout ce que je veux. "

Il remarqua, trop tard, qu’il venait de trahir le détachement qu’il s’était imposé à faire tout au long de son réquisitoire en la vouvouyant, juste avec cette dernière phrase… Avec un peu de chance, l’appui des sentiments convaincrait la demoiselle définitivement de ne pas intervenir.

Mais pour être certain du poids de ses paroles, il n’attendrait pas de réponses, il ne ferait que reprendre sa poursuite, mais en faisant un détour, un gros détour qui lui permettrait de juger si cette gamine était aussi têtue qu’il ne le pensait. L’abandonnant sur le toit, il reprit les escaliers de service, dans le sens inverse.

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MessageSujet: Re: Charlie et ses drôles de Rocket [Libre]   Charlie et ses drôles de Rocket [Libre] EmptyLun 13 Aoû 2012 - 4:54
Puis je finit ma phrase.

Je me demande se qu'il va me sortir à présent. Je le regarde dans les yeux avec sincérité, mais lui... Il me regarde avec noirceur. Cela m'intimide, et j'en ai presque honte. Je recule un peu serrant les dents. Une goutte de sueur sortit par hasard de ma joue... Je crains c'est parole. Rien que ses yeux rempli d'agacement me rend farouche.

-C’est bon ? C’est fini de débiter ce ramassis de conneries égoïstes ?!...

Surprise, je le regarde avec des grands yeux, avec les pupilles qui se rapetissent.

-…Oui, vous Elisabeth Miller, êtes une égoïste, une inconsciente aurait au moins la jugeote de penser aux autres ! Vous ne pensez qu’à vous-même, à votre vie de liberté ! Pourtant croyez moi, ce n’est pas en crevant comme une merde que vous allez trouver votre « vie embellie », tout ce que vous gagnerez c’est la tristesse de vos proches, de ces personnes qui s’inquiète pour vous mais que vous méprisez... Quand je risque ma vie, c’est en connaissance de cause, personne ne m’attend ! N’allez pas croire que je m’inquiète pour vous, des gosses de riches qui s’émancipent, veulent vivre des aventures EXTRAORDINAIRES et finisse par se faire trucider par le premier brigand venu, j’en ai des exemples à la pelle, certains même parmi mes amis….

Ma bouche est entrouverte. Je suis choqué par ces mots pesants, mais aussi par son comportement... Son visage s'est assombri. Il n'est pas en colère à cet instant même mais triste. Qu'a-t-il eu ? "Certaines même parmi mes amis...", cela peut m'aider pour savoir un peu plus de son passé... Pour l'instant, ce n'est pas le moment de songer à découvrir son passé, c'est le présent qui compte. J'ai cité son nom d'une voix innocente,tremblante et choqué. J'ai envie d'aller le voir et d'essayer de lui remonter le moral de une, je suis figé à cause de ses paroles poignantes, de deux je ne sais pas comment remonter le moral au gens et encore moins les réconforter avec un contact humain et de trois... Ce n'est pas vraiment le moment non plus.
Givrali, lui, est dans la même situation que moi. Je me demande vraiment à quoi il pense...Surement comme moi. Puis enfin, il termine son discours bien remuant.

-… et ce n’est sûrement pas pour une inconnue que je vais me faire du mouron. Alors si vous êtes toujours partante pour mettre des bâtons dans les roues de ma mission, ce n’est pas un individu dangereux sur lequel vous devrez compter, mais deux.

Il m'a vouvoyer. Je pense que c'est l'une des première fois qu'il me parle avec politesse. Ce n'est pas ça qui m'a choqué, mais c'est plutôt la fin de sa phrase. " Ce n’est pas un individu dangereux sur lequel vous devrez compter, mais deux.". C'est la première fois que l'on me menaçant d'une telle chose. Un sourire du moins...Un sourire pas très joyeux se dessine sur mes lèvres. Ça me fait plaisir que l'on me parle avec une telle brutalité. Ça me rappelle mon enfance où l'on me tapait avec une règle longue et large comme une planche pour me taper. C'était un éducateur qui m'a élevé comme cela. Oui, mes parents n'ont jamais élevé leurs enfance par eux-même. Quel bande de feignasses.

J'ai presque envie de laisser une larme s'échapper, mais elle ne coule pas.
Je crois qu'il a raison. J'ai trop insisté, trop fait perde du temps. Je vais m'arrêter là. Si je risque autant ma vie, je vais mourir. Et je n'aime pas la mort mais pas du tout, je la hais, je veux la fuir. Je n'ose plus le regarder, je fixe le sol. C'est beaucoup plus facile de regarder ce qu'il y a au-dessous de nos pied mais moins intéressant que quand tu regarde les yeux du personne, car les yeux exprime tout sentiment, et le sol rien. C'est rare que je rompe l'échange de yeux, à vrai dire l'une des premières fois. J'ai honte, voilà tout. Je ne sais plus quoi dire à part dire que c'est de ma faute. Je laisse le vent passer, voilà.

Soudain j’entends les bruits de pas de l'homme venir vers moi. Enfin que dis-je, se diriger vers la sortie. Je ne pense pas qu'il veut venir vers moi, surtout maintenant. J'entends juste un son me siffler à l'oreille.

-Ne me suis pas, c’est tout ce que je veux.

Cette phrase... Elle a un aspect... Étrange. Je ne sais pas comment le ressentir, mais je crois que ça m'insiste plus à rester la où je suis. Je crois avoir trouver le mot mais après ce n'est qu'une hypothèse : Le désespoir. Il veut vraiment que je reste pour ma sécurité. Mais je ne sais pas si cette phrase contient de sentiments amicaux... Je crois que je ne le saurais pas pendant un bout de temps. Et il est partit. Les pas s'éloignent, et me voilà seuls sur le toit d'une boutique.
Je sens alors le regard de Givrali se poser sur moi. Il m'a l'air un peu paniqué par ma posture. Il me faut un bout de temps avant de pouvoir me mouvoir.

Après avoir repris mes esprits, je décide alors de descendre lentement -toujours un peu déstabilisé- afin de pouvoir rejoindre l'infirmière Joëlle. Elle se retourne vers moi souriant avec soulagement et dit d'un ton heureux que je suis revenu. Non non, je suis toujours sur la toiture plate de la boutique. L'infirmière voit que je ne vais pas bien. Elle me demande si ça peut aller ou pas, et je ne préfère rien répondre. Je lui dit à la place si elle a besoin d'aide. Effectivement Infirmière Joëlle a besoin d'un coup de main.

-Pourrais-tu poser cette couverture, ainsi que cette bouilloire sur la tête de Persian ? Moi, je vais m'occuper des autres personnes. C'est rare qu'il y est des personnes blessés à ce degré... Cela me perturbe.


Je l'écoute pas à pars son ordre que j’exécute directement. Je sors alors Stalgamin pour rafraichir légèrement Persian qui est tout brulant à cause de ce que je lui ai mis ! Je me demande comme il fait pour supporter un truc pareil... J'ai aussi sortit Stalgamin pour donner un peu d'amour au pauvre Persian dont son maitre à dut le délaisser. Puis je songe. Je songe à son maitre. Je me demande se qu'il fait, si il l'a trouvé, ou si lui est mort. Je n'en sais rien du tout, j'aurais bien voulu le suivre mais ses paroles inoubliables m'empêche d'en faire qu'à ma tête. Je caresse la tête du pauvre pokemon Chadeville, quant à Givrali lui se couche près de lui pour lui porter compagnie, ainsi que Stalgamin qui veux mettre l'ambiance. Malheureusement ce n'est pas très utile surtout à un moment pareil. Je soupir et je regarde le pokemon qui ne m’appartient pas. Il a l'air bien fatigué... Et triste.

-GIVRALI, VRALIIII !!!

Pourquoi est-ce qu'il cri son nom soudainement. Mon regard se pose vers lui. Il est debout en train d'appeler quelqu'un... Mais pourquoi ? Puis je regarde en sa direction. Et c'est... NAN MAIS QUEL CRUCHE !!!
Je me relève et je cris le nom de la cruche en personne.

-STALGAMIN REVIENS ICI !!!

Elle part, sans m'écouter... Ah non, ne me dîtes pas qu'elle va chercher Owen Holmes ?! Non surement pas. Mais elle m'oblige à la chercher ! Alors que je dois m’occuper d'une Persian malade ! Je donne une dernière caresse au Chadeville avant de le quitter à nouveau. Le pauvre, il ne doit pas être heureux en tout cas.

Je l’appelle en vain, ainsi que mon pokemon poudreuse qui m'a poursuit. Je ne le retrouve, avant d'apercevoir une silhouette triangulaire. C'est surement elle ! La petite qui me cause tant d'ennui ! Alors je l'a rattrape mais c'est là que je trouve sous mon nez Owen avec d'autre personnes bizarre.


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MessageSujet: Re: Charlie et ses drôles de Rocket [Libre]   Charlie et ses drôles de Rocket [Libre] EmptyMar 14 Aoû 2012 - 12:55
Elle était troublée par ce qu’il venait de dire. N’arrivait pas à prononcer un moindre mot. Complètement béate devant ce discours lourd de reproches et de mise en garde. Elle devait également être choquée par sa dernière affirmation, mais il s’en fichait, n’en avait rien à faire du moment que ça fonctionne et qu’elle reste bien place, qu’elle aille aider l’infirmière et qu’elle arrête de jouer les fières à bras.
Alors qu’il prenait les premières marches d’escaliers, il la suivit des yeux. Voulant voir comment elle réagissait après coup, comment elle allait finir par sortir de sa torpeur, ce qu’elle penserait de tout ce qu’il venait de dire. Il ne vit qu’une marionnette. Désarticulée. Complètement emprisonnée par ses pensées. Elle ne le regardait pas, elle ne regardait rien, juste le vide, juste la monotonie du sol sous pieds. Elle n’était plus consciente de l’extérieur, elle n’était que le reflet de ses pensées, troublées, fixées à des mots qu’elle n’aurait jamais cru entendre.

Il estima qu’il avait fait du bon boulot. Qu’il avait réussi, en dépit de toute considération émotionnelle, à lui faire passer un message clair. Maintenant il devait s’en tenir à ce qu’il avait dit. Si elle continuait à le poursuivre, c’est lui qui devrait passer pour le méchant de l’histoire, lui qui devait lui faire peur, quitte à la blesser physiquement ou à porter atteinte à ses Pokémons. Ce n’était pas la première fois qu’il fermait ses sentiments pour blesser voire tuer une personne de sang-froid. Ce n’était sûrement pas la dernière. Il s’en tiendrait à ce qu’il avait dit… Mais si elle ne le suivait pas, ce serait encore beaucoup plus simple.

Il passa devant les ambulanciers. Vit son Persian du coin de l’œil, malgré la souffrance celui-ci réussi à lui faire comprendre qu’il approuvait ce qu’il venait de faire, mais traça sa route. Il allait faire un détour. Pas besoin de se rendre tout de suite dans cet entrepôt désaffecté, pas besoin de risquer qu’Elise le suive. Il erra ainsi quelques minutes dans les rues, usant des miroirs offerts par les vitrines de magasin, par les poteaux métalliques et tout autre croisement pour être certain de ne pas être suivi.

Il ne l’était pas. Il s’y connaissait. C’est donc tout naturellement qu’il gagna la zone d’Azuria connue pour ses entrepôts. Seulement il n’avait aucune idée de la localisation du sien.

Un couple âgé passa près de lui, ils étaient en pleine discussion. Une discussion assez animée relatant de l’attaque terroriste à laquelle lui venait d’assister. Un débat qui cherchait à démontrer qui des Quetzacoalt, des Rocket, ou d’un mystérieux groupuscule encore peu connu pouvait avoir commandité cette attaque qui heureusement –même si au ton de la conversation nous eussions pu croire le contraire- n’avait fait aucun mort.

Il se décida à se renseigner. Il ne fallait pas qu’il tourne trop longtemps autour du pot s’il ne voulait pas que Gabranth prépare trop sa venue…

"Excusez-moi, connaissez vous cette adresse ? "

D’abord outrés d’être ainsi coupés en pleine discussion, le vieux couple se rendit vite compte qu’il avait une occasion de donner une bonne leçon d’humilité à cette jeunesse débile et inexpérimentée en étalant son savoir. Ce qui arrangea bien les affaires du détective qui en très peu de temps mémorisa l’emplacement de l’entrepôt en question. Désaffecté, il s’était fait racheter très récemment par un riche inconnu.

De là à imaginer le repère maléfique pour psychopathe en puissance qui veut faire sa carrière en solitaire, il n’y a qu’un pas. Owen fonça, lâchant un bref merci à peine audible.

" Quelle impolitesse !... Que… " La vieille bourgeoise venait de remarquer une petite fille, accompagnée d’un Stalgamin et d’un Givrali, elle semblait guetter leur conversation, prête à se mettre en mouvement dès que le jeune homme s’en serait parti. Mais il n’en serait pas question, elle allait dire ses quatre vérités à cette gamine et lui tiendrait la jambe le temps qu’il faudrait pour qu’elle se repente mille fois en excuse pour le comportement de son indécrottable ami."Vous connaissez ce malotru jeune fille ? "

Owen était déjà bien loin de cette scène. Il prenait à peine le temps de reprendre sa respiration, tâtant nerveusement à intervalles réguliers ses Pokéball. Tous les trois, à même pied d’égalité que Persian, lui avait sauvé la vie plus d’une fois. C’était ses plus précieux alliés, ses meilleurs amis, si bien que par deux fois il avait menti à Elise. Quand la mort viendrait enfin lui tendre les bras, eux l’attendraient… En sûreté… Loin de sa tombe… Ils vivraient heureux comme dans sa vision du futur, entraînés par des gens biens. Des gens de confiance.

" On y va… "

Il venait d’arriver, là où on le demandait, là où un homme dangereux, encore plus dérangé que lui l’attendait. Il entra par la porte, elle était ouverte –oh tiens donc, c’est étrange- il faisait sombre, trop sombre pour qu’on ne se doute pas de quelque chose. Là il allait attendre encore quelques instants, demander avec innocence s’il y avait quelqu’un, une lumière apparaîtrait inopinément du plafond, révélant un de ses proches bâillonné et ligoté à une chaise essayant de le prévenir que tout cela n’était qu’un piège en gesticulant comme une potiche, lui comme un héros valeureux courrait au secours de son compagnon, enlevant le bâillon, mais trop tard car l’ennemi le tiendrait déjà en joug…

Non, ça ne se passa pas comme ça, pas aussi héroïquement en tout cas. Dans l’obscurité la plus totale, Owen trébucha sur quelque chose, un quelque chose qui gémit lorsqu’il lui tomba dessus. Au toucher, le brun reconnu la veste de Tristan… Il lui était donc tombé dessus alors que ce dernier patientait dans la ruelle…. Quelle enflure, mais en même temps ça se tenait… Si l’informateur avait parlé, la première information qu’il aurait livrée était le lieu de rendez-vous.

" Pas trop tôt. "

Relevant la tête, il le vit. Gabranth, son fusil pointé sur lui, illuminé par les petits feu follets qui tournaient autour de son Branette.


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MessageSujet: Re: Charlie et ses drôles de Rocket [Libre]   Charlie et ses drôles de Rocket [Libre] EmptySam 18 Aoû 2012 - 1:04
Je poursuis Stalgamin s'en marrêter jusqu'au moment où j'aperçois Owen. Je me cache derrière un poteau avec mon Stalgamin où j'étais... Visible malgré tout. Mr Holmes parlent à deux vielles personnes âgés que l'on agresse sans donner la réponse qu'il veut. Je déteste la plupart des personnes âgés à cause de leurs mauvais caractère, mais d'autre j'apprécie, car il ne nous bourre pas de nourriture et nous raconte pleines de choses très intéressante. Mais ils se font rares. Puis niant leur remarques désagréable, il part vers un grand bâtiment. Je me lève et sort de ma cachette minable jusqu'au moment où la vieille dame me dit si je connais cette personne. J'hésite entre oui et non. C'est bête, mais c'est vrai quoi, il ne faut pas que je sorte trop de bêtise. Je penche plutôt pour le oui, mais ils vont surement s'imaginer des choses et voir appeler la police où je ne sais quoi. Enfin, je m'emporte un peu. Ils diront des choses désagréables sur moi qui sait, et je déteste que les personnes ait une mauvaise opinion sur moi. Surtout que je suis une fille bien élevée. Et si je dis non, et bien... En fait c'est la meilleure chose que je puisse dire. Le souci, c'est que je déteste mentir. Après, ça me resteras toujours hanter ma tête d'avoir menti rien que pour une simple chose pathétique comme "Qui est-ce qui a cassé le vase", je ne dirais jamais que ce n'est pas moi comme tant d'autre personne car moi je suis une fille franche. Alors... Je ne sais pas. A part... Tout simplement ne pas répondre ? Mais il risque dans ce cas de se faire une mauvaise image de moi. Alors... Que leur dire ? Et bien, peut-être tout simplement la vérité puisque je ne suis pas d'accord sur le reste. En fait, je ne fait pas exactement cela. Je dit :

-En quelque sorte oui. Et puis, de quoi je me mêle madame ?

Et je m'éloigne d'eux. Mais pas du sens du détective. Je n'ai pas été très tendre en effet. Mais c'est vrai quoi, qu'est-ce que cela peut lui rapporter ? Hein ? Et puis d'ailleurs, en m'écartant de la Rombière et de son mari, je les entends se taire. Oui, entendre se taire. Elle a dit "Que...?" vant que je partes et un silence c'est installé entre eux. Puis je l'ai entend repartir tranquillement dans leur direction. J'ai bien fait de dire ça... Malgré qu'en fin de compte ça reviens à l'idée de la nier. Peut importe se qui est fait est fait. J'en profite pour remettre pokemon triangulaire de type glace dans sa pokeball. Elle n'est pas contente la titine croyez moi. Puis nous marchons tranquillement en direction de l'infirmière. Je suis dans la rue, tout le monde est transporté à l'hopital. Persian est surement au Centre Pokemon... Alors s'est parti, en direction du Centre pokemon d'Azuria. J'ai quand même une énorme envie de rejoindre Owen. J'ai envie de savoir se qui se passe, mais vu comment il m'a menacé... Il tient à moi ? Oh non ça m'étonnerais. Je pense qu'il fait ça pour ne pas avoir une poursuite pensant qu'il est responsable de mon meurtre ou d'une grosse blessure que j'ai eu et les poursuites venant d'une famille riche, alors que toi même tu n'as pas tellement d'argent, c'est directement la case prison. Je le comprend... Non je ne le poursuiverai pas. Il a dut souffrir déjà, je m'en souviens quand il m'a parlé, quand son visage s'est soudainement assombrit... J'aurais aimé savoir plus sur lui. Mais je n'en serais pas plus. Car je pense que je ne le reverais plus jamais. Il sera mort ou alors il sera envie, mais il ne pensera jamais à moi. Pour lui, je ne suis qu'une petite fille tétue avec un sale caractère, capricieux comme toutes les petites filles riches. Cette hypothèse crée une larme salée qui s'écrase sur le sol. Après cinq pas, Je regarde à mes pieds si il n'y a pas mon adorable pokemon bleu couleurs de ma mèche la plus clair. Je ne le voit pas. Je m'inquiète. Alors je regarde dans tout les côtés, tout les angles et je le trouve derrière moi arrêté avec un air inquiet. Je me rapproche de lui et je me dit qu'est-ce qu'il a. Puis il est parti dans la mauvaise direction. Mais qu'a-t-il ?? Bien sur que je vais le poursuivre. Mais c'est la première fois que ça lui arrive. Je m'inquiète et je m'affole que je pars en courant à sa direction. Je l'appelle haut et fort jusqu'au moment où je pense que le détective solitaire est dans le coin. Et je me rend compte que plus je poursuis ma bête, plus je m'approche de l'endroit où il est allé. Je décide de m'arrêter mais... Je suis déjà là où il est.

Givrali reste près de la porte en gémissant son nom d'un air alarmant, je regarde le bâtiment vu du haut. Il m'a l'air bien mal au point. Mais Givrali entre dans ce gouffre obsucre. Je l'appelle d'un air menaçant et énervé. Je l'attrape et met ma main sur sa petite bouche froide. Je le rassure en le collant contre moi. Et bien, maintenant,, il faut que je me cache au cas soudainement tout s'allume. Je tatte avec une main tout se que je trouve. Puis reçois une écharde dans mon pouce.

-Aïe ! Gémit-je discrètement.

Je suis derrière des boites. Ca va très haut alors autant disparaitre derrière ces grosses cargaisons. Je sens la douleur de l'hécharde traverser tout mon corps. Une larme coule à nouveau sur ma joue. J'ai tellement mal et le plaisir d'avoir mal me fait sourire. Je suis étrange je le sais, mais après 13 années de surprotection s'en aucune blessure, ça fait du bien de souffrir. ...Ne pensez pas que je sois une masochiste ! Ma larme s'effondre sur Givrali. Il s'inquiète mais je me dit que tout va bien puis je le prend dans mes bras. Enfin, les lumières se sont allumés. Mon sang ne fait qu'un tour. Je sers fort dans mes bras ma bête et je fais un grand sourire. Je regarde derrière la grosse cargaison. Je vois Owen Holmes, avec un type qui lui pointe une arme sur le nez... Un... Fusil. Mon coeur bat à tout rompre. C'est terrible. Je met mes mains sur mes lèvres, cachant en même temps mon nez. J'ai très peur pour lui, et mon pokemon poudreuse aussi. Je sens qu'il tremble. Et moi aussi je tremble. Il sait qu'il ne va pas bouger sinon les soucis s'abbateront sur moi et mon équipe. Je fais quelque chose de trop risqué. Je commence fort dites donc...


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Dernière édition par Elise Miller le Sam 18 Aoû 2012 - 23:53, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Charlie et ses drôles de Rocket [Libre]   Charlie et ses drôles de Rocket [Libre] EmptySam 18 Aoû 2012 - 20:08
"Pas trop tôt "

Les Feu Follet de Branette éclairaient ce visage de dément. Gabranth Osbrow n’était pas un homme comme les autres. Il avait eu une enfance particulièrement difficile, il était devenu fragile psychologiquement et avait commencé sa carrière de psychopathe en tuant son père. Il était déjà un tueur, un voleur, un arnaqueur alors qu’il entrait à peine dans l’adolescence. Owen n’était que de quelques années son ainé, mais il comprenait très bien qu’il n’était pas à la hauteur face à un pareil type.
Clairement il le dominait dans énormément de domaine. Le plus important d’entre-eux étant peut être la vie elle-même. Tout ce que ce type avait pu vivre, comment il avait du souffrior pour survivre, comment il était lentement tombé dans les griffes du mal, comment il ne pourrait plus jamais en sortir.

Lui était un méchant, un vrai. Face à lui, Giovanni faisait pale figure. Cet homme était capable de tuer de sang-froid, de tuer pour le plaisir de tuer, pour rien d’autre. Mais on le voyait beaucoup plus intelligent que Kuja. Kuja était un homme fou, complètement rongé par ses ambitions, voulant tout avoir trop vite et ne se gênant pas pour faire étalage de la puissance destructrice à sa disposition. Gabranth en revanche réfléchissait, il n’avait pas du lui falloir longtemps pour se rendre compte qu’il était espionné, pas plus de temps pour retrouver celui qui voulait des informations, encore moins de temps pour piéger ce dernier…
Il n’avait plus qu’à presser sur la détente, et se débarrasser du corps dans un peu près n’importe laquelle de ces machines utilisées pour mettre le poisson en conserve. Une tâche pas vraiment compliquée au final.

"Pauvre merde… " Owen reçut un coup de pied dans le ventre. Il perdit son souffle, pas préparé à un combat au corps à corps. Pendant un moment il s’était attendu à recevoir une balle entre les deux yeux avant même d’avoir l’occasion de supplier. L’autre n’était pas de cet avis. " Alors comme ça tu croyais que j’allais te laisser gentiment dire à Giovanni ce que je fais ?... T’es vraiment stupide. " Gabranth récidiva, frappant encore le détective la où la douleur se faisait le plus sentir, en cet endroit où l’homme en costume se recroquevillait sur lui-même… Pour le protéger d’un nouvel assaut qui pourtant ne tarda pas à se faire sentir… "Ton idiot d’informateur s’est fait aussitôt bousillé, il m’a juste fallu le temps de fouiller un peu ses affaires personnelles pour connaître votre lieu de rendez-vous. J’étais un Rocket, ce n’est pas moi qu’on prendra au petit jeu que j’ai trop souvent employé à mon goût ! " Encore, encore, encore un coup. L’ex-détective commença à cracher du sang, il ne pouvait toujours rien dire, il était incapable de se défendre… La surprise et la douleur… c’était un cocktail qui faisait trop mal… " Giovanni peut toujours courir, il n’a qu’à aller se faire voir d’ailleurs ! Pour une fois, c’est lui qui jouera la pute ! Hahaha ! Tout ça pour dire qu’à force d’envoyer des agents se faire massacrer, il va comprendre qu’il n’a plus intérêt à se mêler de mes affaires, qu’il vienne…. " Il pointa de nouveau son arme vers lui, c’était la fin… "… lui-même. "

"Aïe ! "

NON !...
Ce n’était qu’un gémissement, mais pourtant, avec l’écho procuré par l’immensité d’un entrepôt presque vide, ça s’entendait autant qu’un aboiement. Tout sauf ça… Elise l’avait suivit, il en était persuadé. Malgré la douleur, malgré toutes ces pensées obscures parasitant son cerveau, il avait reconnu la jeune fille dans son gémissement. Elle allait mourir avec lui, pourquoi ?
Pourquoi l’avait-elle suivi ?
Son discours n’avait-il pas été assez clair ?
Pourtant si… C’était trop cruel…

Gabranth était toujours immobile. Son regard était pensif, il avait entendu la voix tout comme lui, son fusil était toujours pointé droit sur sa tempe. Au moins il ne lui shootait plus dedans… il arriverait peut être à reprendre son souffle, à reprendre des forces et à contre-attaquer.

" Alors comme ça, tu demandes à une petit fille de venir à ton secours ? C’est peu courant comme pratique ça ! Hahahahaha ! "

Branette ! Le Pokémon de Gabranth avait disparu un court instant et il ne l’avait même pas remarqué ! Il était parti faire du repérage, il était parti sur la gamine. Il était déjà de retour près de son maître, mais c’était trop tard… Elle ne pouvait plus s’enfuir, il avait vu son visage, il pourrait la retrouver n’importe où, n’importe quand. Dès lors qu’il l’aurait tué lui.

" Ne fait pas ta timide ma chère, viens donc te présenter que je vois de quel bois se chauffe la nouvelle Team Rocket ! Montre-moi cette nouvelle génération de voleur et de brigand formée par des tueurs comme lui ! Montre toi, ne fais pas ta timide ! "

Oui ! En lui livrant de pareilles informations, Gabranth ne savait pas qu’il risquait de faire fuir la gamine plus qu’autre chose ! Il faisait exactement ce qu’il fallait. Maintenant il ne restait plus qu’à espérer que toute la partie aventurière de la jeune Miller ne s’effondre en apprenant que son nouvel ami n’était autre qu’un bandit de la pire espèce. Il fallait qu’elle ait peur de lui, il fallait qu’elle s’enfuit à toutes jambes, il fallait qu’elle se cache, qu’elel survive loin de ce psychopathe.

" Je perds patience ! "

*PAM*

La balle traversa les caisses de bois qui devaient abriter la jeune fille… Pourvu que…. Oui, « pourvu que », par terre, il n’était plus maître de rien… Seul le hasard, seul la chance déciderait à sa place. Sa chance était connue pour le sauver des situations le splus désespérées, mais en serait-il ainsi aujourd’hui ? Probablement pas, rien ne le laissait présager, il n’avait plus qu’à attendre qu’on l’accepte enfin dans l’au-delà, il allait rejoindre son aimée, il n’allait plus avoir affaire à tout ce monde, il n’allait plus avoir affaire à la Quetzacoalt, et à ses crimes… Par Arceus, qu’est-ce qu’il avait pu être con pendant sa vie…

… Par Arceus, qu’il était con ! S’il avait une chance de sauver Elise, il fallait qu’il la saisisse. L’autre s’apprêtait encore une fois, avait-il une cible, Elise était-elle sortie de sa cachette ? Il n’en savait rien, il savait juste qu’il devait puiser dans ses dernières forces… Se relever… Et Plonger sur cet homme !

" PART ! COURT ! VITE ! "

Il fallait que cette enfant comprenne qu’elle n’avait pas sa place ici, il fallait qu’elle comprenne que les secondes de répit qu’il venait de lui accorder en renversant ce fou était comptée. Elle devait comprendre que malgré sa position de faiblesse apparente, ce fou était toujours armé... La dernière prière d’un martyr.


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MessageSujet: Re: Charlie et ses drôles de Rocket [Libre]   Charlie et ses drôles de Rocket [Libre] EmptySam 18 Aoû 2012 - 23:38
Je reste le plus discret possible tout en restant choqué. J'aurais jamais dut venir, je suis paralysé par la peur, le choc. Je regarde l'homme donner un gros coup de pied dans le ventre. Je gémit avec surprise. Givrali tremble comme je ne sais quoi, mais mon cas ne s'arrange pas mieux que lui, c'est même pire et ça continue à empirer. J'ai même une larme que traverse ma joue pour s'écraser sur le sol. C'est terrible cette sensation. A force, le sentiments d'amusement disparait depuis que je me suis fait mal. Le tueur m'a entendu ! Avant que cela se produise, Le psychopathe n'a pas arrêté de donner d'un coup de pied dans le ventre de ma connaissance. C'était l'horreur absolu. Chaque mot que prononce le monstre inhumain, je ne peux m'empêcher de les retenir. J'ai eu l'habitude depuis mon plus jeune âge d'apprendre en écoutant les autres. En fait, c'est un capacité que j'ai. Comme pour les pokemons. Ils ont une Capacité spéciale comme par exemple, Givrali à la capacité Rideau Neige qui diminue la précision des attaques ennemies de 20 % sous la grêle. Bref. Ne changeons pas de sujet. Sur le coup, quand je l'entend dire des mots incompréhensibles mais vulgaire à mon égard et les coups violent que donne l'être cruel au détective bienveillant me fait mal à la tête. Il manque plus qu'il crache du sang et je m'évounit. Et c'est se qu'il fait à cause du chocs des coups. Et c'est ainsi que je m'effondre par terre et qui attire l'homme.
Je vais mourir.

- Alors comme ça, tu demandes à une petit fille de venir à ton secours ? C’est peu courant comme pratique ça ! Hahahahaha !

Cette voix... C'est la voix de l'homme diabolique. J'ai eu honte pour lui. Mais au moins, j'ai détourné l'attention de l'homme vers moi. Se qui laisse encore des chances à Owen Holmes de survivre... Ou pas. Au moins, je l'aurai laissé un peu plus profité de la vie avant d'aller dans l'au-delà. Enfin profiter... Ce n'est pas vraiment le mot approprié. Soudainement, je reprend connaissant grâce à l'attaque laser glace de mon pokemon poudreuse. Le pauvre, il doit être encore plus paniqué que moi.

-Ne fait pas ta timide ma chère, viens donc te présenter que je vois de quel bois se chauffe la nouvelle Team Rocket ! Montre-moi cette nouvelle génération de voleur et de brigand formée par des tueurs comme lui ! Montre toi, ne fais pas ta timide !

Ayant écouté cette voix, j'ai vraiment repris mes esprits. Un moment, je croyais que c'est Darkrai -j'ai beaucoup étudier sur ce pokemon, il me fascine tant- qui m'a envoyé dans un cauchemar sans fin... Ça aurait été trop beau pour moi ! Plongée dans un cauchemar à cause de Darkrai, ça serait vraiment génial ! Mai nan. Je suis dans la réalité. Je me cache sous la plus grand pile de grosse boite puis je change avec d'autres plus petites, histoire d'être plus sur de ne pas être tué. Car certainement, il va penser que je suis là où il y a le plus de caisse en bois alors il va forcément tirer. Enfin on ne sait jamais. Je ne me montre toujours pas.

-Je perds patience !

Et il a tiré. A cause de son impatience. Je suis à terre.

Ou plutôt, je me suis mis à terre ! J'ai pris Givrali dans mes bras et me jette par terre pour éviter toute balle passant par là. Et je me suis relever avec mon monstre merveilleu dans les bras et je le fixe. Oui, c'est bien la personne qui a blessé Persian. Je sais à cause du bruit du tire. Je vous l'avez dit que je me souviens de tout, même les bruits ! J'ai une énorme envie de lui donner une correction... Au moins une attaque de mon Givrali, mais c'est trop risqué... Je suis fichue. Je vais subir le même sort que Mr Holmes, alors autant sauver la vie de ma connaissance amicale que la mienne. Ça seras le seul chose auquel je me serait rendu utile, mais lorsque je vais risquer ma vie, Owen Holmes se jette sur le tueur intimidant. Et il m'ordonne de partir en courant à toutes jambes. Mais je ne peux pas.. Quelque chose me paralyse. C'est comme dans les films. Je prend Bambi comme exemple, ce dessin animés que j'ai tant aimé. Et bien, quand Bambi est face devant les chiens qui vont le tuer, le Grand Cerf vient à son secours mais l'ordonne de partir. Et le petit faon l’obéi à la dernière minute. Je trouve que ces personnages sont bêtes de réagir à la dernière minute ! Autant courir direct et de résonner après ! Mais c'est aujourd'hui que je me met à la place du petit Bambi. Je suis paralysé. Par la peur, le choc et le doute. En fait, je songe à se qu'a dit l'homme psychopathe.

-Ne fait pas ta timide ma chère, viens donc te présenter que je vois de quel bois se chauffe la nouvelle Team Rocket ! Montre-moi cette nouvelle génération de voleur et de brigand formée par des tueurs comme lui ! Montre toi, ne fais pas ta timide !

J'avoue qu'étant petite, je rêvais qu'un méchant me dise ça. Je ne sais pas vraiment comment m’expliquer. Mais en réalité ça fait plus peur. Mais je souligne surtout : "Montre-moi cette nouvelle génération de voleur et de brigand formée par des tueurs comme lui !". Comme lui... Alors était-ce... Un Quetzacoalt ? Ou même... Un Rocket ? Nan... C'est impossible... Un détective est toujours bienveillant... C'est idée me font en larme.

-A-alors...Tu es... Un... Méchant ? Comme ce malade mental...?

Je veux une réponse, mais une fois qu'il a répété que je dois courir, je me soumet à ces ordres. Je pars avec ma créature des neiges merveilleuses en larme.

Alors... Depuis le début c'est un... Méchant ? Un venant une des team les plus malsaines ? J'ai du mal à le croire... Il m'a l'air pourtant si gentil... Givrali se blottit contre moi et lèche mes larmes salées. Et puis... Pourquoi pleurer sur quelque chose de stupide ? Je sais pourquoi. Ce que j'ai vus un plus fort que moi, ce n'est pas pour moi. Je commence bien trop fort moi en émotions. Givrali ne veut pas me voir dans cet état. Il veut que j'oublie et que je recommence. Et il a raison. Je vais partir d'Azuria pour continuer mon aventure en quête de mission et de pokemon glace à capturer, et aussi des combats ! J'ai hâte soudainement. Mon sourire triste devient lumineux. Je ne veux pas aider l'infirmière au risque de me rapeller cet évenement tragique. Alors, c'est parti, recommençons l'aventure !

Mais sachez une chose. J'ai l'air d'effacer les choses, mais je n'ai les oublis jamais. Jamais.
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MessageSujet: Re: Charlie et ses drôles de Rocket [Libre]   Charlie et ses drôles de Rocket [Libre] EmptyDim 19 Aoû 2012 - 12:26
Il fallait qu’elle court, qu’elle ne s’arrête pas, même pas pour souffler, même pas pour reprendre sa respiration, il fallait qu’elle court, de toutes ses forces, qu’elle court pour sa vie, pour vivre, pour se sauver d’un destin trop brutal pour une fillette de son âge. Quitte à s’exiler, il fallait qu’elle se sauve. Comment pourrait-elle survivre s’il laissait ce type partir à ses trousses ? Il n’en savait absolument rien, mais la seule pensée de pouvoir la sauver, de lui accorder un jour, une semaine, un mois, un an de répit, de l’éloigner un peu plus de cet abomination humaine, cette seule pensée réussissait à le réconforter. Il allait se battre pour lui, mais également pour Elise, pour cette jeune fille qui n’avait pas commis d’autres crimes que vouloir lui venir en aide.

On lui venait toujours en aide. Toujours. Il avait décidé de se reprendre, d’intégrer une bonne fois pour toute la Team Rocket, croyant pouvoir parvenir à son objectif plus rapidement, avec plus de classe, mourir bravement en ayant fait le meilleur choix. Quitte à trahir, à tuer ou à s’aliéner. Mais sûrement pas à se faire continuellement assisté par des gens biens.
C’était la seule motion valable qu’il trouvait pour se battre. Pour éloigner cet engin de mort. Pour donner des coups, de plus en plus fort, de plus en plus vite. Contre cet homme, ilo ne se retenait pas, il se battait, comme il ne s’était jamais battu.

L’arme à feu était écartée. C’était avec les poings que ça se réglait. Et alors que l’un luttait pour tuer, l’autre se battait pour survivre, et pour faire survivre quelqu’un. La motivation était plus grande. Il l’entendait courir, de toutes ses forces, elle s’enfuyait. Il ne s’agissait peut être qu’un fruit de son imagination. Les pas de cette gamine, mais en course ne pouvait pas résonner aussi fort dans sa tête…. Il se raccrochait juste à un espoir et y croyait dur comme fer.
Il fallait juste mettre l’autre à terre. Tout en bougeant, en bougeant continuellement pour ne pas être attaqué par son Pokémon spectre. Ce qui était bien plus compliqué à faire qu’à dire, mais en s’arrangeant pour mettre trop souvent le dresseur dans la ligne de mire du Pokémon, il arrivait à se débrouiller.

… À se débrouiller. Mais tout à une fin.
Un combat inégal l’est jusqu’au bout. La volonté n’est pas toujours là pour nous sauver. Il est un moment où l’on ne peut plus rien faire d’autre que s’écrouler. De tomber. Et de regarder la mort nous sourire. Nous sourire avec ce sourire si particulier, et nous montrer sa faux.

Ce n’était peut être qu’un Branette, mais il réussit à le renverser. Un Pokémon venait de lui mettre le coup de grâce, laissant le temps à son dresseur de se relever, il n’avait plus qu’à récupérer son arme et finir le travail… Déjà la fin.

Le regard du détective se fit vide. Il n’avait plus d’ouvertures, personne ne viendrait le sauver ici. Il ne savait plus combien de temps s’étaient écoulés depuis le début du combat. Il ne savait même plus dans quel endroit de l’entrepôt, il se situait pas plus que l’emplacement du corps inanimé de Tristan. Tout ce qu’il voyait c’était le regard de Branette et Gabranth se dirigeant vers son arme. Lentement. Lui aussi était amoché. Mais d’eux deux, c’était encore ce type qui avait le plus de force… Malheureusement pour lui.

Il ferma les yeux. Tout n’était plus qu’une question de seconde. Une question de seconde hein ? Alors il n’avait plus qu’à voir sa vie défiler devant ses yeux et tout serait fini ? Un beau visionnage en perspective.

Malheureusement, il ne serait pas pour aujourd’hui. Un rugissement bien connu fondit l’air et alors qu’il rouvrait les yeux, Owen vit du coin de l’œil l’arme exploser en morceau, détruite par un Rayon Gemme. Puis un nouveau rugissement. La donne changeait.
La grande faucheuse ne l’aimait vraiment pas…

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MessageSujet: Re: Charlie et ses drôles de Rocket [Libre]   Charlie et ses drôles de Rocket [Libre] EmptyDim 19 Aoû 2012 - 17:55
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