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 Haru Himque - S'effondrer, tout recommencer

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Haru HimqueAncien membre

Haru Himque


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MessageSujet: Haru Himque - S'effondrer, tout recommencer   Haru Himque - S'effondrer, tout recommencer EmptyDim 13 Juin 2021 - 22:40

Haru Himque


Ranger tout terrain


Origine de l'avatar : Kise Ryouta / Kuroko no Basuke


Présentation générale


Âge : 24 ans


Taille : 1m86


Région d'origine : Johto


Groupe principal

Ranger

Groupe secondaire

Challenger



Équipe pokémon




Vulcain


Niveau 50
  • Séisme (CT)

  • Gyroballe

  • Ébullilave

  • Brouillard


Talent : Torche


(Talent caché) Lorsque le Pokémon est touché par une capacité de type Feu, il absorbe la chaleur pour renforcer ses propres capacités Feu..








Iron


Niveau 30
  • Mâchouille

  • Trépignement

  • Éboulement

  • Tête de Fer (Repro)


Talent : Cran


Augmente l’Attaque du Pokémon s’il est affecté par une altération de statut.








Arcane


Niveau 30
  • Câlinerie

  • Boutefeu

  • Vitesse extrême

  • Mâchouille


Talent : Intimidation


Le Pokémon rugit lorsqu’il arrive au combat, ce qui intimide l’ennemi et baisse son Attaque.








Luvina


Niveau 30
  • Rengorgement

  • Fontaine de vie

  • Aurasphère

  • Griffe Acier


Talent : Attention


Le Pokémon a un mental à toute épreuve qui empêche les capacités ennemies de lui faire peur.



Attribut : Chromatisme scientifique


La Lucario n'était pas chromatique à l'origine, mais Haru lui a offert cette possibilité au travers d'un objet étrange aujourd'hui disparu : le shineytisor. Depuis, Luvina se pare d'un bleu bien particulier assez différent de ses congénères chromatiques, moins flashy surtout.





Présentation physique


Un physique mature …




  • Nom : Himque
  • Prénom : Haru
  • Âge : 21 ans

  • Taille : 1m86
  • Poids : 78 kg
  • Origine : Johto – Doublonville
  • Profession : Dresseur

Les informations sont succincts, mais l'homme qui les lisait y accorda un intérêt tout particulier. Après tout, c'était son boulot de juger les personnes qui lui faisait face. Et en ce jour, c'est un certain Haru qui se tenait face à lui, lui adressant un regard tout à fait calme et serein. Ses yeux de couleur ambre légèrement couverts par quelques mèches blondes comme les blés ne trahissait aucune animosité particulière ou de stress, pas plus que sa posture droite et sérieuse. Le recruteur sourit très légèrement : celui-là n'était pas venu par hasard ou sur un coup de tête.

Quelques pages supplémentaires furent feuilletés, détaillant notamment les résultats des différents tests qu'avait passé Haru. Des résultats plus qu'honorables, signes d'une forme physique et psychologique certaine. À vrai dire, rien qu'à le regarder, on sentait bien que le garçon s'entretenait grandement et que ses traits fins, quoique robuste au niveau des bras et jambes – et probablement sur le buste – étaient le signe d'un entraînement physique important, du moins régulier. Et malgré le style coiffé-décoiffé de ses cheveux, on peut au moins arguer qu'il est un beau jeune homme.

Là n'est cependant pas le sujet et le recruteur chassa très vite cette pensée, continuant de fouiller le dossier pour saisir un peu mieux ce garçon qui lui faisait face. Beaucoup d'informations étaient plutôt négligeables – des antécédents sans gravité, quelques fragilités passés – mais il s'arrêta sur une information qui ne manqua pas de le surprendre.

Vous êtes algophobe ?
J'étais.

Là où la voix masculine de trentenaire du recruteur se fit entendre dans toute la pièce sans qu'il ne puisse vraiment y faire grand-chose, celle d'Haru se montra plus tranquille, quoique mature et grave comme on pouvait l'attendre de quelqu'un doté d'un physique comme le sien.

J'ai suivi des séances pour m'en défaire, et même si cela reste présent par moments, ce n'est plus aussi gênant que cela ne l'était auparavant.
Pourquoi l'avoir noté, dans ce cas ?
Je ne tiens pas à mentir à ce propos, surtout s'il y a un risque de se manifester de nouveau.
Je vois.

Il n'y a pas à dire : Haru est très mature. Le recruteur ne put que le ressentir à la fois par sa gestuelle carré et économe, mais aussi par ce ton tranquille et assuré qui le caractérise au travers de chacun de ses mots. Clairement, le jeune homme paraît bien plus adulte que ne peuvent l'être certains qui auraient pourtant déjà dépassé la trentaine. Cela se ressentait d'ailleurs avec ses choix vestimentaires, minimalistes et simples au demeurant. Pas de couleur flashy, pas de vêtement particulier, rien que du classique qui pourrait presque le faire passer pour un employé de bureau.

Difficile de dire, cependant, si cela est son style de tous les jours ou s'il s'agissait simplement d'une tenue choisie pour cette journée. Le recruteur ne pouvait que supposer par cet aura qu'il dégageait que c'était le cas. En tout cas, Haru avait tapé dans l’œil du trentenaire qui était tout de même bien content de croiser ce genre de candidats au milieu des extravagants et des stressés beaucoup trop renfermés pour remplir les critères.

Bien, passons maintenant aux questions.




Présentation psychologique


... Et un mental forgé par le temps.


Avant de commencer, sachez que certaines questions peuvent s'avérer assez personnelles, aussi même si vous avez été prévenu dès le début des tests, je me dois de vous le rappeler afin de nous assurer que vous êtes toujours d'accord avec ce point.
Je le suis.

Le recruteur sourit plus grandement qu'il ne le faisait déjà. Haru répondait avec une assurance qu'il trouvait rarement chez les candidats, mais plus encore, ce n'était pas ce genre d'assurance égocentrique cherchant à montrer qu'il était supérieur, mais une assurance mesurée, prouvant qu'il était venu préparé comme il fallait, qu'il savait ce qu'il voulait. Le recruteur lut même une certaine fierté quand le blond répondit, comme pour signifier qu'il avait beaucoup donné pour ce moment.

Fort bien ! Dans ce cas, commençons sans tarder. Premièrement, pourriez-vous vous décrire très succinctement ? Comportement, qualités, défauts, peu importe, répondez simplement comme vous le sentez.

Le blond sembla alors un instant réfléchir. Durant ce court laps de temps de silence, le recruteur prit le temps de détailler plus longuement le jeune homme, cherchant à deviner qui il était donc réellement. La posture, une fois encore, montrait un sérieux presque imperturbable, serein et naturel. Enfin, peut-être avait-il dû travailler dessus pour obtenir un tel résultat, mais visuellement, cela était devenu naturel. Il ne trahissait même pas un quelconque stress, du moins pas qui puisse influencer ses pensées ou ses paroles, et à le voir poser délicatement sa main sur le menton tout en réfléchissant rapidement à ses mots, il semblait tout à fait serein, maître de lui-même.

Peut-être un peu trop d'ailleurs. Le recruteur en venait à se demander s'il n'était pas du genre calculateur et manipulateur. En l'état, il lui était difficile de se faire un vrai avis à ce propos, mais en tout cas, Haru dégageait un sérieux réel et incontestable. Et pourtant. Sur son visage, un léger rictus amusé se lut. Comme s'il venait de rire à une blague qu'il s'était lancé à lui-même. À le voir agir ainsi, le recruteur se dit qu'il était peut-être de ces types un peu trop imprévisibles, à penser différemment et prendre des décisions et avoir des idées improbables. Un genre d'électron libre, possiblement.

Je me décrirais comme sérieux, impliqué, amical, libre, curieux. Dans le bon comme le mal, à dose raisonnable cependant. On me dit lunatique aussi, parfois, et je ne puis démentir ces propos. Disons que j'aime m'adapter.

Et voilà qu'Haru vint confirmer les hypothèses émises par son interlocuteur. Ainsi, le blond était du genre lunatique … Il le notifia comme important. Il était donc très certainement ce genre de personnes qu'il faudrait gérer au début s'ils voulaient éviter qu'il n'agisse comme il l'entend et provoque plus de remous qu'il n'en arrêterait.

En revanche, d'autres points étaient tout aussi intéressants à noter. Curieux, impliqué, amical. Beaucoup de gens se disaient de ce genre, parce que cela va bien sur le CV, que ça répond aux critères demandés, mais très vite, la réalité se révélait différente. Dans le cas présent cependant, le recruteur se dit qu'il ne mentait pas à ce sujet. Est-ce que c'était dû à son charisme, invisible mais réel se révélant au travers de sa maturité, de ce fameux sérieux semblant jusqu'à définir entièrement sa personne ? Ou alors était-ce simplement là parce qu'il parlait avec un ton transpirant l'honnêteté et la simplicité ? Peut-être un peu des deux, mais dans tous les cas, le trentenaire comprit dès cette première réponse que la discussion allait être agréable avec Haru.

Et cela se confirma par la suite, le blond répondant sans détour aux questions qui lui furent posés, parlant calmement et sans gêne, rigolant par moment, se montrant même parfois cynique sans tomber dans le dépressif. On devinait aisément tout le panel d'émotions et de comportement dont il était doté, capable d'être tout à fait impassible comme très amical, bon vivant, ou encore énervé au possible – bien qu'il ne le montra pas directement au recruteur, au travers d'une question, Haru fit très facilement comprendre qu'il pouvait être du genre à s'emporter. En somme, il agissait comme un vrai livre ouvert, dévoilant à ce parfait inconnu tout ce qu'il était. Pourtant, à mesure que les questions s'enchaînaient, le recruteur ressentit comme un étrange malaise. Il avait la sensation que quelque chose n'allait pas, même s'il ne parvenait pas à savoir ce qu'il en était. Puis finalement.

J'ai eu l'occasion de lire un peu vos antécédents de vie, dresseur tout ce qu'il y a de plus classique avec quelques badges, cependant j'ai pu constater une période de vide significative, correspondant à l'année noire et les quelques mois qui en ont suivi, pourriez-vous nous dire si cela a un lien ?
Oui.

Le ton cinglant soudain, abrupte et carré d'Haru prit au dépourvu le recruteur. Il s'attendait évidemment à ce que le jeune homme soit gêné par la question tant la poser le mettait lui-même mal à l'aise, lui rappelant cette terrible période où il s'était vu disparaître plusieurs fois de cette terre. Il s'attendait cependant moins à ce que le blond se ferme soudainement à la discussion, accompagnant même ses paroles d'un regard acéré laissant entendre qu'il ne tenait pas à en dire plus. Cependant, le recruteur avait son travail à accomplir, et ce n'était pas ça qui allait l'arrêter.

Très bien. Dans ce cas, nous aurions besoin de savoir quel impact cela a pu avoir sur vous. Je peux vous laisser la possibilité de l'écrire plus tard ou de m'en parler direct-...

Haru avait soupiré. Longuement. Bruyamment. Coupant même la parole à son interlocuteur. L'homme sentit un soupçon de détresse et d'hésitation, ce qu'il n'aurait pas pensé possible chez le blond, mais visiblement, c'était le cas. Il reprit cependant bien vite son calme et son sérieux habituel.

... Je ne tiens pas à m'étendre là-dessus, mais si vous avez lu mes antécédents, vous devriez savoir ce qu'il en est exactement. Je rajouterai simplement que j'ai dû voir un médecin pendant quelques temps après tout ça.

Il avait retrouvé un ton plus tranquille, plus sérieux. Le recruteur sentait encore ce soupçon de détresse, mais il sentait surtout qu'Haru cherchaient à s'en défaire, à supporter le traumatisme que cela pouvait engendrer. Et cela marchait visiblement, petit à petit. L'homme se dit qu'il devait être un battant, doté d'une détermination et d'une résilience suffisante pour réussir à surpasser tout cela. Il ne se tiendrait pas face à lui avec son caractère et avec autant d'assurance si ça n'avait pas été le cas, de toute façon.

Les questions se poursuivirent plus tranquillement, Haru se détendant tranquillement maintenant que la partie sur cette bien triste année était passé. Le recruteur l'interrogea plus particulièrement sur ses défauts, cherchant à savoir s'il était plutôt du genre à faire de son mieux pour qu'ils soient négligeables ou au contraire se laissait dominer par ces derniers, en les exacerbant.

Et le moins que le trentenaire puisse en dire, c'était qu'Haru se situait plutôt dans le premier camp. Il se décrit ainsi comme plutôt solitaire en général, parfois renfermé, dans son monde, omettant jusqu'à l'existence de ses pairs, un peu trop téméraire aussi, mais surtout franc et sans langue de bois – ce qui ne manque apparemment pas de lui attirer quelques ennuis d'après lui – et enfin quelque peu dépendant des autres. Ce dernier point, s'il n'insista pas dessus, fut facilement interprété par le recruteur : l'année noire, de nouveau.

Effectivement, il avait bien lu le dossier du jeune homme et notamment ses relations. Une mère handicapée, une sœur traumatisée, un père disparu bien avant, des amis comptant parmi les nombreuses victimes de cette triste période, évidemment que cela avait dû le marquer. Le recruteur n'en tint cependant guère compte. Haru avait bien d'autres qualités évidentes qui surclassaient ce problème, et lui-même insistait à ce propos : il continuait de faire son mieux pour les effacer complètement.

Finalement, le recruteur arriva au bout de ses questions, fort satisfait de la discussion menée avec ce candidat. Une dernière interrogation attendait cependant ce dernier, et clairement pas celle à laquelle on pourrait s'attendre – bien qu'en y pensant, elle n'était clairement pas illogique.

Enfin, pour terminer, quelles sont vos relations actuelles avec les autres ? Que ce soit en termes amicaux ou amoureux ?

Haru, pour la première fois de la discussion, se gratta l'arrière du crâne, quelque peu gêné.

Que voulez-vous dire ?
Rien de moins que la question posé, monsieur Himque. Je ne vous demande pas des noms cependant, simplement de connaître vos liens actuels.

Il fit la moue. Il comprit ce qu'il en retournait. Il avait beau avoir montré auparavant qu'il était du genre amical et pouvant facilement se lier d'amitié avec d'autres personnes, sans doute que l'on tenait à savoir si cela était avéré dans l'actualité. Il se gratta de nouveau la tête, chassant sa gêne, soupira, puis finit par répondre.

Ceux qui m'ont recommandé sont mes principaux amis, je les connais depuis la fin de l'année noire. J'ai aussi quelques amis ici et là rencontrés au cours de mon voyage, mais je dois bien reconnaître que la liste est limitée du fait que j'accorde beaucoup d'importance à la confiance. J'ai tout de même pas mal de bonnes rencontres à mon compte dont certaines que j'ai beaucoup de plaisir à retrouver. Quant aux amours …

Haru soupira. Longuement de nouveau.

Célibataire. J'ai mis pas mal de temps à trouver l'intérêt de ce genre de relations, je dirais que ça s'est aussi ressenti dans mes liens amicaux. Mais aujourd'hui, cela change et si je dois être totalement honnête, j'ai eu l'occasion d'avoir quelques relations temporaires, mais aucune qui ne mérite d'être retenu.

Le recruteur ne répondit pas, mais son hochement de tête trahissait sa compassion et ses remerciements quant à l'honnêteté du jeune homme. Il sentait bien que cela le travaillait beaucoup, et qu'il avait fallu faire pas mal d'efforts pour en arriver à penser cela. Ce que le trentenaire en retenait de cela, c'était qu'au fond de lui, Haru est un garçon torturé qui fait de son mieux pour en faire fi, pour avoir une vie normale, du moins supportable, et qu'avec le temps, il tendait à montrer que cela payait.

Plus encore, cela prouvait qu'il prenait la chose avec sérieux. Oui, il était dépendant des autres, mais au final, c'était clairement justifié et cela lui servirait pleinement pour ce qu'on allait bientôt lui demander de faire. Le recruteur n'avait effectivement aucun doute quant à la conclusion de cela, mais lui n'était malheureusement pas habilité à le confirmer. Il pouvait simplement le supposer. Très fort. Et lâcher les quelques mots habituels avec entrain et bonne humeur.

Nous en avons donc fini avec ce test. Merci pour votre coopération. Nous vous ferons parvenir une réponse dans les plus brefs délais, de vive voix. En attendant, je vous invite à …

La suite était formel et inutile, l'essentiel étant qu'Haru partit de cette salle autant satisfait que son interlocuteur de cette discussion. Il avait parlé sans détour, sans hésitation, et tout s'était déroulé comme il s'y était attendu, comme il s'y était préparé. Il se dit qu'il pensera évidemment à en remercier grandement ses amis pour cela. Il eut néanmoins une pensée négative en se rappelant cette question à propos de l'année noire.

À cet instant, tout lui était revenu en tête : les pertes, la douleur physique, psychologique, relationnelle. Au fond de lui, il s'était dit qu'il était mort cette année-là, que la personne qu'il était à présent n'était qu'une bride de sa personne ayant pris le relais pour poursuivre son histoire, pour aider sa famille encore en vie surtout. Il avait encore ce pincement au cœur de n'avoir rien pu faire d'autre que de tenter de survivre, de voir tout cela changer son monde à jamais, de faire souffrir. Quelque part, il était jaloux de son père qui avait pu fuir tout cela avant …

Il se gifla. Repenser à ce vieil homme le rendait fou de rage. Sans doute que penser à sa famille le ramenait irrémédiablement à ce passé. Lui qui avait dû prendre par défaut sa place lorsque sa mère avait fini à l'hôpital, savoir que cet homme les avait abandonné le rendait malade. Il s'était d'ailleurs bien gardé de dire au recruteur que s'il n'avait pas repris dès la fin de l'année noire, ce n'était pas seulement à cause de sa famille … Mais aussi car son père était parti pour devenir dresseur. Et quand Haru s'était mis à réellement haïr son père, il s'était demandé aussi s'il ne devrait pas abandonner sa carrière de dresseur, pour ne pas devenir comme lui.

Heureusement, sa famille fut là pour le motiver à poursuivre son rêve.
Heureusement, ses amis encore en vie furent là pour le motiver à rester qui il est.
Heureusement, tous étaient là pour qu'il reste en vie.

Voilà pourquoi il était devenu dépendant des autres, dépendant de leur amour, de leur lien avec lui. Haru est devenu ce qu'il est grâce à cela. Et bien que son paternel continue de hanter ses pensées, il poursuit sa vie comme il l'entend, libre de son influence. Il espérait simplement, à cet instant, que cela ne l'empêche pas d'être recruté. Car il avait travaillé pour ça, car il rêvait d'en faire son nouveau plan de vie.

Car il se voyait déjà devenir Ranger.






Histoire


C'est calme aujourd'hui.
Un soleil sans nuage, un été qui s'annonce.
La vie est plaisante en cet instant.

J'observe dans un silence imperturbable et apaisant le mouvement de la masse en contrebas, vivant mille vies en une seconde, croisant les destins continuellement sans s'en rendre compte. De mon perchoir, c'est du bonheur, de l'insouciance que je perçois. On oublierait encore qu'il y a encore quelques années, la région était en proie à de grandes difficultés économiques, qu'autour les magasins fermaient les uns après les autres, que le monde n'était pas passé si loin de s'effondrer pour un grand nombre de ces personnes.

De mon côté, j'avais appris à faire avec, à trouver ma voie dans ce malheur, à m'aider des bonnes personnes pour tenir le cap. Amis, professionnelles, mes compagnons, ma famille surtout … Ils furent les piliers qui me permirent de rester debout et de me reconstruire, ou quelque part de me construire tout court. C'est grâce à eux que j'ai mis de côté ma jeunesse pour me trouver, pour devenir celui que je suis désormais, grâce à eux aussi que je me suis motivé à rejoindre les rangs des Rangers voilà trois ans maintenant.

Désormais, je suis un jeune adulte accompli.
Pourtant, je sais et je sens qu'il reste tant à vivre.
Et l'atmosphère qui semble apporter de biens sombres nouvelles …

Mais aujourd'hui, malgré que la vie semble être au beau fixe et que mon avenir semble se profiler tranquillement vers une fin agréable, je me surprends à être nostalgique. Au rythme des volutes de fumée qui s'échappe de ma bouche comme de la cigarette qui en est à l'origine, mes pensées volent d'un souvenir à un autre, me rappelant petit à petit à cette ancienne vie que le monde est venu chambouler sans prévenir.

J'ai vécu une jeune enfance pour ainsi dire banale. Bien qu'un poil turbulent sur les bords, ma vie à Doublonville fut des plus tranquilles. Une famille classique et sans histoire, avec mère, père et petite sœur, rien qui ne nous rende vraiment remarquable auprès des gens. Mon paternel avait bien des tendances un peu déjantée sur les bords, et ma mère très proche des autres familles du quartier, du genre très sociable, ces quelques années furent très certainement les plus merveilleuses pour moi qui découvrait alors ce monde qui m'avait accueilli, me laissant guider par mes parents forts présents en ce temps-là.

Il advint cependant qu'à mesure que le temps défilait, mon géniteur devenait de plus en plus instable, pris de folles envies et rêvant de choses impossibles. Un matin, il avait fini par disparaître sans laisser mot, sans même crier gare. On apprit simplement par un voisin qu'il s'était lancé dans la carrière de dresseur qui trottait dans son esprit depuis sa plus tendre enfance. Et pour quoi ? Disparaître mystérieusement dans les profondeurs du Mont Sélénite où on ne retrouva que ses compagnons et la plupart de ses effets personnels ? La belle affaire …

Quel saligaud, quand j'y repense …

Je laisse sortir un énième souffle de cigarette tandis que ma nostalgie dérive progressivement en une mélancolie terrible. J'en ai longuement voulu à mon père d'être parti ainsi, laissant ma mère dévastée, ma sœur dans l'incompréhension la plus totale. En vérité, je lui en veux encore aujourd'hui, pour d'autres raisons. Mais à cette époque, cette animosité à son égard s'apparentait bien plus à de la rage qu'à une vraie haine pure.

Après son départ, la vie avait dû poursuivre son cours dans une ambiance soudainement plus dépressif. Ma mère faisait de son mieux pour s'occuper de lui, mais rapidement, j'avais dû la remplacer tant elle perdait pied à mesure que les jours passaient. De jeune enfant insouciant, j'étais soudain devenu père de substitution pour ma sœur et quelque part pour ma mère. Cela m'a grandement changé, je dirais dans le mauvais sens. J'avais dix ans alors, mais je devais agir comme un adulte. Ce fut dur. Très dur. Trop dur même, en vérité. Le conflit, le rejet, la solitude, c'est ce qui caractérisa très vite mon caractère dans les années qui suivirent.

Sans le vouloir, je devenais comme mon paternel. Un peu fou sur les bords, mais arrondissant suffisamment les angles pour ne pas craquer. Je ne m'en rendais pas compte, encore trop immature pour réaliser pleinement la situation. J'en suis venu à vouloir à mon tour me lancer dans une carrière de dresseur. Quelle idée. J'avais seulement quatorze ans à cette époque. Quatorze petits piges et assez de soucis à régler pour constituer une valise pleine. Pourtant, je m'y suis lancé, malgré l'inquiétude de ma mère qui commençait pourtant enfin à reprendre des couleurs, de ma sœur qui grandissait petit à petit et réalisait lentement mais sûrement ce qu'il se passait autour d'elle.

Mais elle m'a laissé faire.
Car elle savait que je ne le faisais pas pour moi.
Je le faisais aussi pour Lucas.

Je lance à cette pensée un regard vers la pièce derrière moi, fixant un petit instant le Typhlosion qui sommeille en plein milieu aux côtés de ses amis Pokémon. Il a été le premier d'entre eux, le point de départ de ma nouvelle vie, celui sans lequel je serai sûrement encore aujourd'hui un jeune homme tout à fait banal, évoluant parmi cette foule en contrebas. Affamé et épuisé, probablement abandonné, c'est avec quelques amis de l'époque que j'avais fait sa rencontre, le récupérant et m'occupant de lui pour qu'il retrouve la forme.

Je me rappelle encore clairement les événements qui s'en était suivi : sans prévenir – très certainement apeuré – il avait fui, avant de se raviser, parvenant à me sauver d'un Gloupti un peu trop véhément alors que j'étais à sa recherche. Cela nous a rapproché, et très vite, j'ai fini par le prendre sous mon aile comme premier compagnon d'aventure, le nommant sur la proposition de ma mère Lucas … Comme mon père. Sans vraiment le réaliser alors, il continuait de hanter mes pensées. Aujourd'hui cependant, je l'ai renommé Vulcain, chassant une bonne fois pour toute son influence … Enfin presque.

En tout cas notre lien était réel.
Lucas et moi étions prêts à mener pleins d'aventures ensemble.
Et tout naturellement, j'ai souhaité devenir dresseur.

J'étais vraiment entêté, maintenant que j'y réfléchis. Je me souviens encore des nombreuses disputes avec ma mère pour qu'elle me laisse partir à l'aventure. Des jours passés à m'entraîner pour lui prouver que je pouvais m'en sortir par moi-même. À lui prouver toujours plus ma passion pour le combat. C'en devenait maladif. Mais elle a fini par accepter, voyant bien que Lucas semblait lui aussi vouloir en faire autant.

Et finalement, alors que pointait mon adolescence, j'ai à mon tour quitté ma famille pour partir à l'aventure, emportant avec moi mon cher Héricendre. C'est dingue de me dire que j'y connaissais que tchi à cette période. Je me demande comment j'ai pu survivre tout seul. Sans aucun doute grâce au type feu. Sans doute grâce à Luvina, capturé le jour même de mon départ. Rencontré par le plus grand des hasards aux alentours de Doublonville, je la surpris en pleine méditation et la capturais dans la foulée, faisant d'elle ma première compagne.

Je sais qu'elle m'en a voulu pour ça.
Mais elle ne l'a jamais laissé paraître, en vérité.
Elle a simplement accepté son sort.

Au contraire, elle a choisi de me soutenir. Comme Lucas. Comme Arcane aussi, d'ailleurs, que j'ai par la suite soutiré à un braconnier rencontré par pur hasard au cours des premières semaines de mon voyage. Un sacré phénomène celui-là. Quelque part, je le remercie de ne pas avoir su battre le jeune dresseur à peine expérimenté que j'étais alors, me permettant ainsi de recueillir le désormais Arcanin profitant lui aussi d'un bon sommeil aux côtés du Typhlosion.

Ensemble, ils ont été un réel pilier, volontairement ou non, pour me permettre de devenir un vrai dresseur. Dans les deux ans – presque trois ans – qui ont suivi où ma vie n'a été rythmé que par l'exploration, les affrontements et les quelques rencontres, ce sont eux qui m'ont appris à réfléchir correctement, à maîtriser l'art du combat Pokémon, m'ont aussi aidé à garder une certaine sociabilité. En leur présence, j'ai pu faire de cette maturité prématurée provoquée par mon passé quelque chose de stable et surtout pour retrouver une vie plus normale. Grâce à eux, l'amour que je portai depuis toujours aux Pokémon n'en a jamais été aussi grande.

C'est par leur impulsion que j'ai grandi.
Et ainsi faire la rencontre de notre dernier ami actuel.
Un petit Embrylex nommé Iron.

Dans cet appartement modeste qui est le mien, il est bien le seul à ne pas être présent. Lui préfère profiter du sac de frappe à sa disposition dans ma chambre pour s'entraîner et devenir toujours plus fort. C'est un combattant, un vrai, et cela n'a guère changé avec le temps, cherchant à affronter toujours plus fort que lui. Je l'ai rencontré après avoir aidé un village avec un petit souci de Voltorbe, me confiant alors le Pokémon dans l'espoir de lui offrir la vie qu'il souhaitait.

Difficile de dire si cela est le cas aujourd'hui, mais ce ne fut malheureusement pas de mon fait. Tous ensemble, nous avions en effet, désormais bien équipés et entraînés, entrepris la célèbre quête des badges Pokémon, mon rêve depuis ce départ de chez moi. Je crois bien avoir encore mon vieux présentoir où prennent la poussière mes quelques badges obtenus à cette époque. Merveilleuse époque, quand j'y repense, un temps d'accalmie entre deux mélancolies terribles. Comme on dit, toutes les bonnes choses ont une fin.

Et celle-ci se termina brutalement.
À l'aube de mes dix-sept ans débuta ce qu'on appellera l'année noire.
Et avec elle le début d'un cauchemar éveillé.

Pour être honnête, mon cerveau a occulté beaucoup de choses qui se sont passés cette année-là, tant le traumatisme fut réel. Je me rappelle simplement de ma mère, prise dans une explosion au détour d'une promenade en ville, des semaines passés à attendre son réveil, de tout ce temps passé à me rassurer mais surtout à m'occuper de ma petite sœur complètement perdue et effrayée par tous les événements qui se passaient autour de nous.

Je me rappelle aussi de ces quelques autres compagnons Pokémon qui s'étaient joint à mon équipe ayant simplement disparu sans prévenir. Cassiopéa, Freyja, voilà les deux noms qui résonnent encore dans mon esprit sans jamais parvenir à leur retrouver une origine physique. Comme s'ils n'avaient simplement jamais existé.

Je me rappelle enfin de ces amis d'enfance et ces rencontres faites au travers de mes aventures que l'année noire choisit d'emporter dans ses décombres, rallongeant la liste interminable qui s'était constitué à mesure que les mois passaient. J'en venais à me demander si je n'étais pas déjà tombé en enfer. C'était une catastrophe dont personne ne ressortit totalement indemne.

Plus d'amis.
Plus de famille normal.
Plus la même vie.

Une douleur s'invite à ma poitrine à mesure que mes quelques souvenirs éparses mais cinglants et clairs se jouent dans ma tête. Le médecin m'avait pourtant prévenu que j'allais sûrement encore avoir quelques épisodes de douleur si je venais à y penser. Mais je crois bien que j'ai besoin de ressentir cette douleur, pour que je n'oublie pas d'où je suis reparti, à partir de quoi j'ai commencé à réellement me forger.

Il y a d'abord eu ma famille, évidemment. Ma mère qui s'en est finalement sorti, handicapée des jambes mais avec une envie nouvelle et puissante de continuer à vivre pleinement malgré tout, ma petite sœur qui a trouvé en elle un courage sans limite et est devenue une jeune femme forte et fière. Mais surtout, c'est plus proches que jamais que nous sortîmes de cette bien triste période. Aujourd'hui, c'est la famille plus que toute autre, et l'amour que nous nous portons mutuellement vaut désormais plus que toute marque d'affection qui puisse exister. Un amour réel et indéfectible.

Ensuite, il y a eu mes compagnons. Eux aussi ont subi cette période de plein fouet, et cela les a changé à jamais. Mais parce qu'ils étaient forts, parce qu'ils s'étaient décidé à me protéger – c'est du moins la seule conclusion logique que je peux tirer de leur réaction à ce moment-là – ils firent preuve d'une détermination et d'un soutien rare qui d'une part nous rapprochèrent plus que jamais, mais permit aussi d'apporter l'aide qu'il fallut – à moi comme à ma famille – pour réussir à supporter tout cela. Dire que nous sommes désormais fidèles les uns les autres serait un euphémisme.

Enfin, il y a eu mes amis. Mes nouveaux amis, plutôt. Xavier et Kyllian. J'ai eu l'occasion de les rencontrer au cours d'un voyage à Rosalia pour récupérer quelques médicaments pour ma mère. Officiant en tant que Rangers, ils s'étaient proposés à m'escorter pour éviter une mauvaise rencontre. Une banale rencontre, en somme, mais où nous avons l'occasion d'apprendre à nous connaître. Et sans même nous en rendre compte, nous devînmes bons amis.

Ils m'ont permis de retrouver l'espoir d'une vie meilleure.
L'espoir de pouvoir continuer à évoluer auprès de ma famille, de compagnons, d'amis …
J'ai pu compter sur eux pour me porter comme je le faisais pour eux. Encore.

Qu'est-ce que je serai devenu sans eux, bon dieu …

Je parle un peu pour rien dire, je le sais. Mais ça fait du bien de se l'entendre dire. Pour que ça paraisse plus réel. Je dois bien avouer que je n'aurai vraiment rien été sans eux, pire encore qu'un mec banal. J'aurai sûrement même fini parmi la liste des victimes collatérales, les mois et mêmes années qui suivirent l'année noire ne m'étant guère des plus favorables.

La déchéance de la carrière de dresseur professionnel n'avait pas manqué de mettre un frein réel à mon avenir, déjà bien brisé par les événements, mais fort heureusement, j'avais pu compter sur Xavier Kyllian pour m'aider à ce propos. Sur leur impulsion, j'avais rapidement commencé à m'intéresser au métier de Ranger, y trouvant très vite beaucoup d'intérêt et devint très vite une passion pour moi.

Bientôt, je ne pensais plus qu'à ça.
Et les quatre ans qui suivirent y furent dédiées.
Transformant cette passion en avenir.

Retroussant mes manches, j'ai repris confiance en moi, j'ai appris tout ce que je pouvais sur le monde qui m'entourait, j'ai enfin cherché à gérer les problèmes qui rendaient ma vie plus compliquée, je me suis trouvé une nouvelle place dans ce monde qui se reconstruisait avec moi, avec tout le monde. Ce ne fut pas une mince affaire, il faut l'avouer, entre les problèmes financiers, sociables, intellectuels rares mais présents, je dus mettre bien plus d'efforts que je ne l'aurai jamais fait dans d'autres conditions pour atteindre mon objectif.

Finalement, au bout du compte, j'ai fini par devenir Ranger. Ranger tout terrain, plus particulièrement. Entraîné à agir sur la plupart des fronts, on me recrute plus souvent sur le tas pour venir en soutien des autres groupes de Rangers que pour mener mon propre groupe. On peut dire que je suis un Ranger libre, ou alors solitaire. À vrai dire, qu'importe ce qu'on en pense, je n'en fais guère d'importance. Je me plais dans ce travail et pouvoir me déplacer librement dans toute la région est pour moi un plaisir non dissimulé.

Depuis peu d'ailleurs, cela m'a motivé à reprendre plus sérieusement le dressage, au grand bonheur de mes compagnons – notamment Iron. Et si la conquête des badges ne m'attire plus autant qu'avant, j'ai retrouvé un certain plaisir au combat, aux entraînements. Petit à petit, je trouve enfin une vie véritablement normale.

Je ne peux m'empêcher de rigoler légèrement.
Dans ce petit appartement d'Oliville loué temporairement, je suis enjoué.
J'ai enfin l'impression de vivre plutôt que de survivre.

Et dans cette dernière volute de fumée qui signe la fin de ma cigarette et les souvenirs qui s'y jouaient, invisible à tous, je ne peux me retenir de l'affirmer haut et fort dans mon esprit.



« Je suis Haru Himque. »








Qui êtes-vous ?


Surnom : Chipsman


Âge : 22 ans


Expérience en RP : La moitié de ma vie, littéralement !


Comment avez-vous entendu parler du forum ? Je suis de la première génération, j'ai suivi le retour du forum de lui o/


Des suggestions ou commentaires sur le forum ? Un plaisir de revenir par ici o/ Est-ce qu'il serait possible d'enlever le circonflexe sur le pseudo d'Haru au passage ? Merci d'avance ~


Avez vous lu le règlement ? Ok par Fairy !





Dernière édition par Haru Himque le Lun 14 Juin 2021 - 16:40, édité 1 fois
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Super FairyMaître du jeu

Super Fairy


Nombre de messages : 1010

Haru Himque - S'effondrer, tout recommencer Empty
MessageSujet: Re: Haru Himque - S'effondrer, tout recommencer   Haru Himque - S'effondrer, tout recommencer EmptyLun 14 Juin 2021 - 16:28
(Re)bienvenue Haru ! C'est moi qui m'occupe de ta fiche o/

C'est chouette de voir quelqu'un rejoindre des groupes encore en minorités : ranger et challenger ! Hâte de voir les grandes aventures qui t'attendent ~

Maintenant, pour ta validation : je vois que ta Lucario est niveau 30, mais 3 de ses attaques sont de niveau supérieur (Vibra soin LVL44, Poing Météore LVL48 et Close Combat LVL55). Il faudra donc patienter un peu avant de pouvoir les attribuer à ton Pokémon emoticon

Sinon pour tout le reste c'est top ! J'aime beaucoup l'idée de décrire la psychologie et le physique au travers d'un entretien d'embauche, ça rend bien \o

Concernant Cassiopéa et Freyja, il serait tout à fait envisageable de les retrouver grâce à des captures spéciales si tu le souhaites un jour emoticon

Je te laisse donc juste revoir les attaques de Luvina et ensuite je pourrai te valider !

EDIT : après correction des attaques pour Lucario, c'est tout bon \o/







Fiche validée !









Félicitations, votre fiche a été validée !





Avant de rp, n’oubliez pas d’aller préparer votre journal de bord !



Vous pourrez ensuite partir à la recherche d’un partenaire de rp ou demander une capture.



Si vous ne voulez pas rp tout de suite, pourquoi ne pas renseigner les relations de votre personnage, ou bien lui créer un pokématos ?



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