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 On est tous pareillement atteints. [Rivu]

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MessageSujet: Re: On est tous pareillement atteints. [Rivu]   On est tous pareillement atteints. [Rivu] - Page 2 EmptyMar 23 Aoû 2011 - 18:47
« Gabriel ? »

Ah, non, désolé mon petit, tu te goures d'adresse, là. Le policier comprit bien vite que le gamin qu'il essayait d'aider à se remettre, était en train de se frapper une méchante hallu, un bad trip, ou n'importe quoi que ce soit qui n'allait pas franchement l'aider. Mais, pour le coup, Rivu se demandait sincèrement comment il allait faire. Petit séjour en chambre d'hôpital pour la nuit histoire de le garder en observation.... ? Petit tour en cellule pour les mêmes raisons, mais, pour l'instant, il n'avait rien à lui reprocher, le squattage ayant été pardonné par son intervention dans le tunnel....

Aucune envie de caler le gosse en taule. Et d'un autre côté, l'hôpital, ça serait pas franchement génial. Déjà parce qu'ils allaient demander plein de papiers qui seraient incroyablement long à arriver, et qui sait, on verrait quand le gosse irait...
« Marrant, première fois que quelqu'un s'inquiète quand- C'bête, j'bois plus. Rapport à- » Gros moment de vide. Rivu avait l'air d'une poule rencontrant un couteau à beurre. Qu'est-ce que, diable, ce gamin peut bien raconter ? Fort heureusement l'agitation se dissipait un peu, le reste de ses troupes s'occupant de la scène et les infirmières se dispersant à part la psychotique qui conduisait comme une cinglée pour rentrer chez elle (eh oui, encore une).
« C'est pas fini d'me regarder comme ça, vous autre? J'suis increvable, rêvez pas. Toi, tu va devoir subir mon cas, pas de bol. On peut bouger d'ici? »

Incroyable. Enfin, ça l'amusait pas mal – du moins, ça le soulageait. Alexander allait assez bien pour retrouver du poil de la bête question réplique... Ce n'était donc pas la peine de le fichtre à l'hôpital. Par contre... Il fit signe à une Agent Jenny dont les cheveux normalement verts étaient rose.

« Vous. Je vous paie une chambre d'hôtel pour... »

« Oh, mais quel polisson vous faites monsieur Esti ♥ j'accepterais de bon cœur après un dîner aux chandelles ! »

Donc, y en a un qui saute des étapes mentales, et l'autre qui en profite. Et un troisième qui marche pas bien. Le policier eut l'air d'halluciner un sacré moment... Secoua la tête. Est-ce qu'il faisait bien de confier une mission comme celle-la à une ancienne Infirmière Joelle qui avait décidé de se reconvertir pour échapper au moule des PNJs préconçus ? Mmh... Bonne question ! A laquelle votre chère maman de Rivu n'a aucune réponse, autre que « Bah. »

« …. Ok, laissez tomber. Doit bien y avoir une infirmière dans l'hôtel, c'est pas grave, je ne vais pas courir le risque que ce garçon se frappe encore une cinglée. »

« De... de quoi ? Eh, si c'est ça, vous n'avez qu'à aller au (nom désignant un bazar immense, vulgaire et ayant un double-sens), y en aura bien des déguisées en infirmières et que le concept de s'amuser avec ce garçon famélique ne rebute pas ! »

« … Quoi ? »

Rivu mit un moment à comprendre et se passa la main sur le visage. Il allait avoir l'air d'un pervers auprès de tout le monde, maintenant. Merci les quiproquos. Bon.... Alexander se servait toujours de Rivu comme support – celui-ci essaya de l'emmener vers une voiture banalisée de la police. Pour le déplacer vers un hôtel où il lui paierait une chambre, ça serait déjà ça de pris, et au passage... Faudrait peut-être lui demander ton avis. Tout en le calant sur la voiture et ouvrant la portière passager avant.

« Hé. Je vais te payer une chambre d'hôtel pour la nuit, histoire de te remettre. Je vais aussi te prêter un pager pour que, si ça recommence à tourner ou aller mal, tu me préviennes moi ou l'infirmière de garde. C'est ça, ou l'hosto, ou la cellule. Donc dis moi simplement ce que tu veux – du moins, dans l'immédiat, c'est tout ce que je peux faire pour toi. »

Et je te foutrais la paix, aussi. Mais, ça, c'était pas dit.

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MessageSujet: Re: On est tous pareillement atteints. [Rivu]   On est tous pareillement atteints. [Rivu] - Page 2 EmptyJeu 1 Sep 2011 - 21:29
Encore accroché au flic, un main sur son épaule, l'autre accrochant le tissu de sa manche avec une poigne d'acier, le gosse fixait maintenant l'infirmière d'un air oscillant entre l'envie de lui vider ses tripes sur le plancher pour soulager la douleur qui lui vrillait encore le corps et la nécessité de piquer une crise de fou rire au beau milieu de nul part et pour aucune raison. Comment elle pouvait croire qu'un gars avec un gosse à deux doigts de s'écrouler comme une chiffe molle sur le bras était en train de lui faire non pas des avances subtiles mais carrément du rentre dedans et en plus être charmée le dépassait entièrement. D'accord, ledit flic n'était pas un mauvais morceau de viande, si c'était son genre, qu'en avait il à battre, mais franchement, là, c'était très désespéré. Même pour les standarts de Caïn qui en avait vu de toutes les couleurs dans cette catégorie.
Mais il était quand même un peu lent, et avant qu'il n'ait pu l'envoyer balader d'une remarque acerbe et déplacée, le flic avait repris le dialogue, tentant de se ratraper en ne faisant que s'enfoncer un peu plus. Ni une, ni deux, la folle passa de conclusion en conclusion, laissant cette fois ci le policier tellement cloué qu'il ne réussit même plus à sortir une phrase correcte.
Pas le cas du gamin.

-"Oh, tu te calmes, la frustrée, là? Et pour ton information, je vaux mon poids jusqu'au dernier gramme, ça en rebute moins que tu crois. Faut juste savoir le vendre, c'pas dur, même toi t'y arriverais."

Comment clouer le bec à une flic reconvertie. Je crois qu'elle est tellement choquée qu'elle en est restée coincée. Où alors elle essaye encore de comprendre le sens de la phrase du jeune homme, autre possibilité à ne pas rayer de notre liste. Sachez au passage que notre ami le vert pâle affichait maintenant un air particulièrement satisfait et absolument pas gêné. Et non, son état moins que rassurant ne jouait absolument pas, il était toujours comme ça.
Quoi qu'il en soit, il se laissa docilement guider jusqu'à la voiture qu'ils avaient déjà utilisée pour venir. Pendant que Rivu s'affairait à en ouvrir la porte, il en profita pour lui expliquer ce qu'il était en train de faire, exactement. Trop poli. Caïn quand à lui cherchait toujours un motif ultérieur pour tant de soins, mais après tout, y avait 'tet vraiment des gens qui avaient un sens du devoir surdéveloppé. T'es juste flic hein, me bazarder dans une cage ça aurait largement suffit pour apaiser ta conscience, pas besoin d'en faire autant.
'Fin c'est pas lui qui allait s'en plaindre.

-"Entre l'hosto et la cellule, je préfère la cellule..."

Surtout à vue des infirmières dans le coin, qui clairement n'avait pas affaire à des cas comme lui souvent, mais aussi et simplement parce qu'il avait une sainte horreur des chambres d'hosto, à tel point que toute pièce fermée et entièrement blanche le rendait terriblement nerveux. Berk.
Le gamin s'installa mollement sur la place passager, remarquant qu'il avait le droit d'être assit devant. Il avait encore l'impression d'être juste sorti d'un manège à grande vitesse tellement le monde tournait, et se frottait machinalement le bras droit dans l'espoir de dissiper la douleur, sans grand succès. Mais il ne se faisait pas d'illusions, il allait passer une nuit horrible. Déjà qu'il sentait monter la fièvre, c'était mal parti.
À côté de lui, quelqu'un se posa au volant. Lui avait reculé la tête et fermé les yeux dans l'espoir de ne plus voir la bagnole en mode girouette, mais il n'était pas sûr que les images floues derrière ses paupières fermées étaient de meilleure augure.
Le moteur démarra, émettant un ronronnement tranquille.
Le gamin laissa échapper un soupir à peine audible, s'enfonçant encore un peu dans sa chaise avec la moue du gosse résigné à ne pas avoir ce qu'il voulait, l'air moqueur qu'il portait toujours disparaissant pour laisser place à quelque chose qui aurait presque pu être du regret. Une fraction de secondes seulement, avant que son cynisme habituel ne revienne prendre sa place due.
Il devrait s'expliquer, peut-être. Mais il n'avait pas envie de faire d'efforts. Son égoïsme ne disparaissait pas aussi facilement que ça. Si tu veux des réponses, faut poser des questions, sinon tu seras ignorant toute ta vie.
Il avait pensé à voix haute?
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MessageSujet: Re: On est tous pareillement atteints. [Rivu]   On est tous pareillement atteints. [Rivu] - Page 2 EmptyMar 13 Sep 2011 - 11:00
[Gros, gros trip, si ça ne convient pas... say it ^^']

Il arrive parfois que Rivu se mette à bénir les répliques acides du garçon qui était sur le point de dégopiller sur le siège passager de la voiture. Notamment, la réplique magistrale avec laquelle il avait fermé son clapet à l'autre nymphomane parfumée. Bon, par contre, il était complètement à l'ouest. Mais, du genre, royalement à l'ouest. Par exemple, je répond pas à la question et j'expose un fait que l'autre n'avait pas demandé.

Rivu démarra la voiture en direction d'un hôtel de sa connaissance, qui avait, à ce qu'il savait, un room-service plutôt compétent, et colla, à un feu rouge, un pager dans la patte de son invité qui dodelinait de la tête... Sauf que celui-ci baragouinait un truc que le policier mit longtemps. Très longtemps à comprendre. Ca ressemblait à :

« Si tu veux des réponses, faut poser des questions, sinon tu seras ignorant toute ta vie. »

…. Mmh, oui, très bien, mais... « Je ne vous ai posé qu'une seule question jusqu'ici à laquelle je n'étais pas capable de trouver une réponse immédiatement... et cela vous concernait, vous et votre identité. Vous n'êtes clairement pas en état de me répondre correctement, aussi, je vous invite à vous reposer jusqu'à aller mieux. Et comme vous m'avez aidé dans le tunnel, il n'y a pas de raison de vous traiter comme un criminel. » répondit le policier tranquillement. Non, la soirée n'était pas finie – mais lui, il le croyait. Et c'était pas vraiment ce que j'ai l'intention de lui offrir.

Espérant qu'Alexander allait pas lui claquer entre les doigts, il lui indiqua ensuite, quand le feu vert montra les fesses du grenouille dans le petit boitier, que : « Economisez votre salive et essayez de dormir. »

********************

Ca va s'arrêter là ? Non, non, non ! A moins qu'Alexander ne décide subitement de sauter de la voiture ou d'appuyer sur une des commandes de la voiture, de couper le courant en plein milieu, ou autre décision qui ne dépends point de ma volonté, Rivu, l'aurait à priori emmené en effet jusqu'à un hôtel milieu de gamme, le pager dans la main histoire qu'il le prévienne en cas de pépin. Le réceptionniste, qui connaissait assez bien Rivu Esti par le passé, parut ravi de le revoir, et étonné de le voir trimballer un garçon sur son épaule.

« Monsieur Esti ! Comment allez-vous ?! Ca faisait bien longtemps ! » Il attacha ensuite son regard sur le garçon à son épaule. Tant qu'à faire, lui aussi posa une question bizarre qui fit sérieusement se questionner le policier sur l'état mental des gens de Kanto. Tous saouls ou quoi.... ? « Vous avez changé de bord ? »

« Et vous avez mis votre cerveau dans la poubelle en vidant les ordures ce matin ? » répondit du tac au tac le chef de la police, qui commençait à en avoir sérieusement ras-le-bol. La politesse apparemment, était allée au même endroit que le cerveau du monsieur. Visiblement, le réceptionniste comprit qu'il venait de dire une connerie, puisqu'il verdit et voulut s'incliner pour demander pardon... et se cogna le front sur son bureau au passage. Un autre gros « Paf » put se faire entendre, mais c'était la seule main libre de Rivu qui était allée faire paf sur son front, un facepalm des dieux, quoi.

« Pardon, je me mêle de ce qui ne sont pas mes affaires ! Que désirez vous ? » demanda le lapin crétin vivant en relevant son front endolori et en sang.

« Deux chambres, et prévenez l'infirmerie qu'il me faut quelqu'un de libre toute la nuit au cas où. »

********************

Un peu plus tard... ( et c'est là que je voulais en venir, sauf si cela ne convient point à mon cher partenaire de roleplay)
Une groom se présenta dans la chambre donnée à Alexander, avec un plateau-repas. Une groom qui était clairement pas saine d'esprit puisqu'à peine entrée dans la chambre, s'attendant à voir l'ancienne compagne de Monsieur Esti, venant là et récupérant chambre séparée aussi, souvent taquinée par le personnel de l'hôtel car à ce moment-là, cette personne était saine d'esprit, sympathique quoiqu'un peu rude ; en s'apercevant qu'il ne s'agissait pas d'une femme mais d'un homme probablement affalé sur le lit, son esprit explora plusieurs possibilités. Elle se mit donc à hurler dans les couloirs :

« A L'AIDE ! Y a une femme qui s'est transformée en homme ! Ou alors il y a un méchant assassin ! Ou alors il y a de l'activité extraconjugale ! Au secours, j'ai peeuuuur !!!!!!!! »

Pendant ce temps, que faisait Rivu ? Je te le donne en mille, Emile : il était au bar en bas en train de tester les nouveaux crus. Bon courage pour s'en sortir !

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MessageSujet: Re: On est tous pareillement atteints. [Rivu]   On est tous pareillement atteints. [Rivu] - Page 2 EmptyMer 14 Sep 2011 - 23:59
Il n'entendit qu'à moitié la réponse du flic, se disant que ce type était beaucoup trop honnête pour son propre bien. Si tu veux des réponses, demande à quelqu'un de faible. De lâche. De couard. De traître. Ou à quelqu'un qui n'est pas en pleine possession de ses moyens. Qui sait, quand il pensera à nouveau droit, il changera peut-être d'avis, décidera qu'après tout, il ne devait rien à personne, ramasserait ses affaires et disparaîtrait comme un mauvais rêve en laissant derrière lui tout ses mystères comme une insulte en plein visage, sans remerciement, sans cadeau, sans payement, sans reçu, sans rien. Il en était bien capable.
Mais pour le moment, il se sentait trop merdique pour tenter quoi que ce soit. Il avait de la fièvre, il le savait. Ses mains déchirées par des gerçures tremblaient légèrement, il n'arrivait pas à les arrêter, et il avait froid, sauf à la tête, posée contre la vitre fraîche dans l'espoir de faire baisser sa température. Quelque part dans un recoin de son crâne, une petite voix qu'il tentait désespérément de taire lui disait qu'il avait besoin d'une clope, ça aide, ça calme, ça a toujours calmé, n'est ce pas? Ça marche toujours, non? Juste-

La porte s'ouvrit et il manqua de tomber sur le carreau, surpris alors qu'il commençait à somnoler. Il se reprit en main, l'air vaguement perdu et effrayé pendant une fraction de secondes avant de revenir sur terre, inspirant un grand coup puis se hissant hors de la voiture, s'accrochant à la porte, testant son équilibre puis se résignant à utiliser l'autre béquille vivante comme support à nouveau. Pas glorieux, ni pour l'un ni pour l'autre, tout ça. Le flic lui foutu entre les mains un pager, et Caïn n'eut pas la motivation de lui faire remarquer qu'il n'avait aucune idée comment s'en servir. De toute façon, s'il avait un problème assez grave pour qu'il y ait besoin que quelqu'un se ramène, ça serait probablement un pétage de pile dans toutes les formes de l'art, assez pour ameuter tout le personnel et les voisins, croyez moi. Hah. Ça promet.

En tout cas, le policier semblait déjà être venu avant, parce que le réceptionniste d'accueilli avec un grand sourire joyeux, et en l'appelant par son nom. Rivu. Ah, c'est vrai, il avait oublié. D'un autre côté, il s'en foutait un peu, pour être franc.
À la deuxième remarque du gars en face, Rivu réagit à une vitesse qui surprit le gosse, et le réceptionniste du même coup. Oooh, sujet sensible? Avec un fouteur de merde vulgaire et provocateur accroché à l'épaule? Ça promet. Le mec s'éclata aussitôt le front contre son bureau et s'excusa profusément, s'empressant de mettre les clefs dans les mains du grand nounours. Mais il ne put s'empêcher malgré tout de jeter un regard au gamin, peut-être par pure curiosité, peut-être par doute. En tout cas, ce dernier en profita pour lui offrir le plus beau sourire qu'il avait en stock, quelque part entre aguicheur et carnassier, l'acier dans sa langue capturant un éclat de lumière bref avant qu'il ne se retourne à nouveau, toujours supporté par Rivu, ricanant encore de la tête qu'avait fait ce pauvre type. Son front n'était pas la seule partie de son visage à avoir viré au rouge...
Il savait y faire quand il voulait, mine de rien.

Mais l'amusement qui était monté en lui redescendit assez vite quand il se retrouva seul dans la chambre, assis sur le lit, la porte se refermant doucement sur cet étrange personnage au cœur beaucoup trop gros. Péniblement, le gosse se hissa à nouveau sur ses pieds, tituba du mieux qu'il pouvait vers la porte de la salle de bain en maudissant les deux mètres qui la séparaient du lit, se pencha au dessus des toilettes et vomit ce qu'il pouvait avoir dans le ventre. Pas grand chose, je vous l'accorde. Pourquoi il s'était retenu jusque là, il n'était pas sur. Ça lui rappelait des moments désagréables, des moments où il s'était senti terriblement seul, malgré tout les efforts faits pour l'ignorer. Mais depuis, il s'était rasé la tête, il s'en était sorti vivant, et n'avait plus besoin de personne. C'est pas une putain d'infirmière qui va m'achever, merde.
Il cracha une dernière fois, la tête un peu plus claire, tira la chasse et se lava le visage et la bouche dans le lavabo, décrétant que probablement le meilleur moyen d'évacuer était de boire assez pour diluer le peu d'alcool qu'il avait ingurgité. Ça pouvait pas être si dur, après tout il était censé avoir une résistance énorme aux produits du genre, faisait partie des derniers à encore penser droit.
Il fut un temps, en tout cas.

Jurant - Parce que jurer rend toujours tout plus supportable, quoi qu'en disent vos parents - il s'affala sur le lit, trouvant quand même la force d'enlever sa veste et son vieux t-shirt qui pourrait supporter une lessive, ainsi que sa ceinture. Pour le jeans, il n'avait plus le courage, tant pis. les chaussures idem, trop de lacets. Il resta quelque temps sur la couverture, la fatigue commençant à peser sur son front, cherchant quelque part le courage de se mettre sous ladite couette, histoire de ne plus trembler comme une pauvre feuille en plein vent d'automne. Mais avant qu'il n'ait pu mettre ce plan très entreprenant à exécution, la porte s'ouvrit sur une groom, brune histoire de nous changer du rose, vert et blond, un plateau dans les mains. Ça, ça ne suffit pas à réveiller le gamin, vaguement à côté de la plaque à cause de la fièvre qui remontait et brouillait sa vision. Par contre, le hurlement hystérique qu'elle poussa lui vrilla les deux tympans et tout ce qui se trouvait entre.
Je plaide innocent, je n'ai commis aucun des trois actes dont je suis accusé. Enfin, le premier je suis sur, les deux autres, peut-être indirectement. Mais par pitié, ta gueule. M'en fout, je suis pas en possession de tout mes moyens, je suis pas responsable.
Sans plus réfléchir que ça, Caïn attrapa la première chose à portée de main - le malheureux pager qui lui avait été confié - et l'envoya en direction de l'autre dératée avec toute la force qu'il arrivait encore à rassembler. L'objet, heureusement solide, ne souffrit pas plus que ça en faisant un magnifique atterrissage en dérapage sur le plateau pour finir en beauté contre le mur du couloir, mais on ne pouvait pas en dire autant de la blouse parfaitement repassée de la femme, sur laquelle se déversa le contenu de son plateau en un magnifique arrangement des plus bariolés. Horrifiée, la demoiselle laissa tomber le reste du massacre au sol, finissant de redécorer ce couloir qui avait la chance d'être un parquet, et se rua vers le bar/restaurant au rez-de-chaussée, vers où elle avait vu se diriger l'habitué quelques instants avant.
Caïn, quand à lui, regarda un instant la porte ouverte, tremblota, et fit l'effort de s'enrouler plus ou moins dans la couverture, maintenant sur le ventre, avec juste les pieds toujours chaussés qui dépassaient à un bout et sa tête à l'autre, les yeux fermés, retombant dans un demi-sommeil assez agité, respirant de façon saccadée et irrégulière. Il était parti pour une sale nuit, mais s'il arrivait à dormir au moins un peu avant que ça ne dégénère vraiment, ça serait pas mal...

De son côté, notre adorable groomette se précipitait vers le bar, juste en face de la réception, en pleine hystérie, balbutiant des mots incohérents en agitant les bras. L'homme chargé de la réception, qui avait maintenant un turban de bandages autours de la tête, la regarda passer les yeux ronds avant de l'appeler, sur quoi elle fit un demi-tour abrupt juste après avoir ouvert la porte du bar, la laissant grande ouverte pour se jeter sur le pauvre blessé, paniquée. Et vu le volume de ses paroles, tout le monde put profiter.
-"Un- un- un- Un HOMME! Il y a un homme dans une chambre!"
-"Jusque là, rien d'anormal, Stéphanie. Il y en a plusieurs dans cet hôtel."
-"Non, mais- UN HOMME! Dans la chambre Mmlle Tina!- C'est peut-être un assassin! Qui sait ce qu'il a fut faire à Madamoiselle! Mon Dieu mon Dieu mon-"
Le réceptionniste lui mit une main sur la bouche, la taisant immédiatement bien qu'elle respirait encore comme une souris au bord de l'arrêt cardiaque. Il se pencha par dessus son comptoir d'un air complice pour lui répondre à voix beaucoup plus basse.
-"Ne t'agites pas ainsi, voyons. Il est avec monsieur Esti. Si tu vois ce que je veux dire..."
Petit mouvement du sourcil lourd de sous entendus. La jeune femme ouvrit le bec comme un poisson hors de l'eau, le referma, le rouvrit et regarda l'homme au bandage d'un air ahuri. Elle prit le même air conspirateur.
-"Je comprend maintenant pourquoi Mmlle Tina désespérait de lui..."
Puis, soudain, elle se souvint d'une chose importante et hurlait de nouveau.
-"MAIS! Mais il m'a agressée! Sauvagement!"
C'est sur qu'un pager dans la gueule, c'est limite un viol.
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MessageSujet: Re: On est tous pareillement atteints. [Rivu]   On est tous pareillement atteints. [Rivu] - Page 2 EmptyMer 21 Sep 2011 - 15:56
« BEEEPP BEEEPP BEEPP »

Rivu, en vaine tentative de décontraction et en pleine réminiscence de souvenirs de soirées passées ici avec Tina, fit un bond – mais un bond – à s'en cogner la tête au plafond, quand le pager se mit à sonner de manière ininterrompue. Ben oui. Parce que le bidule, à avoir volé sur plusieurs mètres et percuté une tête de noix, il s'est cassé. Et donc il bipe. A mort.
Ce qui, en l'absence de connaissance, signifiait qu'Alexander avait de graves ennuis. Ou pire. Enfin, quelque chose de cet ordre là... Ou alors, il pouvait s'être endormi dessus, mais quand même, si c'était le cas, il ne se sentait vraiment pas en sécurité !

Du coup, monsieur barbichette et moustache avec le combo « ha ha j'suis trop beau et neuneu comme un ange » se leva en furie du bar où il se reposait pour courir dans le hall d'entrée... et arriver juste pour entendre « MAIS! Mais il m'a agressée! Sauvagement! » Par conséquent... Il comprit tout de travers et fit un lien mauvais. Comme une suite d'associations d'idées pourries. Débiles. Et, surtout, à côté de la plaque.

Il y avait un homme qui était entré dans la chambre d'Alexander pendant que la groomette y était. L'homme avait voulu agresser la pauvre gentille femme, mais le gamin, courageux, s'était interposé. (C'est beau, c'est beau, c'est la vision de le monde il est gentil le monde il est beau). Ce faisant, le méchant vilain s'était battu avec Alexander, et brisé le pager alors que le garçon tentait de l'appeler à l'aide. Ou alors il le combattait toujours de toute sa vilenie, et le malade l'appelait à toute vitesse.

« Ne vous inquiétez pas madame ! Je vais aller châtier ce malfrat, et croyez moi, il va le sentir passer !! » clama Rivu en faisant sauter de sa veste jusque dans sa main son arme à feu et monta quatre à quatre les escaliers (on sait jamais, des fois qu'il déclenche un incendie et que l'ascenseur se retrouve bloqué). Les deux conspirateurs se regardèrent avec un air complice, la groomette prompte à oublier se mettant à ricaner dès qu'il fut parti du rez de chaussée...

« Tu crois que c'est lequel qui fait l'homme ? »

« Hu hu, j'dirais le garçon, il a une telle force dans les bras ♥ ». Nous tenons à rappeler qu'il lui a jeté un truc à peine plus lourd qu'un téléphone portable à la figure. C'est bien connu, il faut être rambo pour pouvoir lancer ce genre de choses sans peine. Reprenons, et laissons la ces deux crétins avec leurs blagues de pendard fines comme une jambe de rugbyman, alors qu'ils divertissaient le reste du staff momentanément en alerte.

** **

Pendant ce temps, ils ne le savaient pas, mais Dubouchon Sammy-Karl (je suis désolée. C'était trop tentant. Il s'agit d'une blague pourrie, mais elle me pendait au nez comme une carotte au nez d'un âne particulièrement bourrique.), un client de l'hôtel, armé d'une boîte mystérieuse et vêtu d'un simple peignoir, certain de son charme, cherchait en l'occurrence une victime. Un pur looser qui, s'il n'avait jamais réussi à tenir une femme dans ses bras, n'hésitait pas à faire preuve d'un manque frappant de pudeur.

Et, voyant qu'il y avait une chambre ouverte, se dit que c'était là sa chance, se râcla la gorge, se recoiffa, et entra dedans en s'exclamant : « Coucou, tu veux voir ma- » Il sentit aussitôt un canon s'enfoncer entre ses omoplates et s'apprêtait à dire quelque chose d'assez peu ragoutant concernant des jeux bizarre, avant d'entendre la voix. D'un homme. En furie.

« LES MAINS EN L'AIR ! A GENOUX ! JE TE TIENS ESPECE D'ORDURE ! » rugit Rivu. Ni une ni deux, Dubouchon leva les mains et se mit à pleurer qu'il était innocent, mais en réponse il se prit un coup de pied dans le dos qui le propulsa au pied du lit, où Alexander sous la couette (probablement pas pour longtemps), dans la pénombre, donnait l'impression à Rivu d'être sonné. Il n'avait peut-être pas tort... mais pas pour les mêmes raisons.

Et, en tout cas, il s'attendait pas à ça. « Pitié ! Pitié ! Je suis désolé ! J'ai encore jamais rien fait de mal, je me suis juste promené en- »

« Expédition punitive ! » ordonna Rivu – et... Galeking sauta sur l'homme qu'il souleva par les pieds, Cath le grilla, et Démolosse lui mordit les mains pour qu'il lâche ce qu'il tenait : une boîte de.... De trucs qui confirmèrent ce que Rivu croyait. « Je vais vous faire enfermer à perpétuité !! » rugit-il... Et là, il s'avisa que peut-être, vu que le pager continuait de sonner et qu'il était dans le couloir, qu'il n 'y avait de trace de sang nulle part, que le garçon sous la couette n'était peut-être pas mort.

Et que s'il se levait avec un gars pendu devant lui par un gros Galeking... ca allait le surprendre.
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MessageSujet: Re: On est tous pareillement atteints. [Rivu]   On est tous pareillement atteints. [Rivu] - Page 2 EmptyMer 28 Sep 2011 - 12:44
L'hystérique à peine partie, le gamin s'était solidement saucissonné dans ses draps et s'était endormi aussi sec, claqué. Enfin, endormi n'était pas tout à fait le mot. Disons plutôt qu'il somnolait, dans un état second assez inconfortable dans lequel la fièvre montante s'amusait à faire danser des images devant ses yeux qu'il aurait préféré ne jamais revoir. Ça n'aidait pas que le battement sourd de son cœur dans ses oreilles s'amplifiait d'instant en instant, ne faisant qu'ajouter à son irritation. Il avait horreur d'être malade. Absolument horreur. Rien n'est plus frustrant que l'impression que ton corps ne t'écoute plus, ne fait rien de ce que tu lui demandes, t'ignore joyeusement pour faire te faire souffrir le martyr. C'était déjà assez énervant de n'avoir aucun contrôle sur ce dont on rêve, si en plus tes cauchemars décidaient de venir s'installer dans ta réalité, t'étais dans la merde.

-"...!"

Was?

-"...-ordure!"

Oh foutez moi la paix à la fin. Si déjà il était en train de sombrer petit à petit dans le délire, est ce qu'on pouvait au moins le laisser souffrir tranquille? Se tournant doucement, douloureusement sur le dos, il ouvrit les yeux pour ne voir que des images floues d'abord, entremêlées avec celles qui hantaient ses rêves agités. Puis, doucement, la pièce autour de lui revint, sans jamais perdre ce voile laiteux qui le faisait douter de son existence. Ça se trouve, il n'était même pas dans cet hôtel, mais dans un tout autre endroit, et tout ça n'était qu'un autre délire causé par la fièvre.
Réflexion qui se confirma d'ailleurs quand la première chose qu'il vit était un homme un peu grassouillet, pâle et huileux, encore plus en nage que Caïn qui avait, lui, l'excuse d'une fièvre violente, suspendu par les pieds. Le peignoir retombant sur sa tête pour révéler... Pas grand chose, en fait. Mais pourquoi, non de Dieu, est ce qu'il avait dans sa chambre un personnage peu ragoûtant retourné par un Galeking

-"Ok, non, casse toi. Pas pour tout l'or du monde. C'est perdu d'avance."

Le bonhomme reprit aussitôt de la couleur, offusqué, tentant tant bien que mal de couvrir son cul blanc avec le peignoir qui lui couvrait le visage. Toute réflexion faite, le gamin préférait encore quand il voyait pas sa tête pustulleuse de pervers fini.

-"Je suis bien trop bien pour toi! Je- Je n'ai pas besoin d'or, moi! Je-"

Visiblement, la répartie, c'était pas son fort à cet ectoplasme, parce qu'il s'arrêta de suite, déjà à cour de mots, pour détailler le gosse qui s'était péniblement redressé sur ses coudes, toujours sur le dos, frissonnant assez pour faire glisser lentement sa couverture jusqu'à son nombril. Brr. Et d'abord, pourquoi on se pèle quand on a une fièvre, hein? Ça sert à quoi!?
Ignorant le regard lubrique de Dubouchon machin-chose, Caïn remarqua enfin que le flic s'était rematérialisé, pour une raison ou une autre. Si ce dernier avait compris quoi que ce soit à l'échange des deux personnages, on ne peux être sûr, parce que notre nounours est un peu trop innocent pour la situation, je crains, mais sait on jamais! En tout cas il n'avait pas l'air de porter le nudiste dans son cœur.

-"Quoi, l'hystérique t'as convaincue de venir te joindre à moi? Ou tu viens me punir de l'avoir mise à mal..?"

Pour votre information, dans le cas présent, le gamin ne faisait même plus exprès. Il n'avait aucune idée si l'ironie dans le ton de sa voix s'entendait - ou si on l'entendait tout court, après tout il ne faisait plus vraiment la distinction entre la réalité et le délire. La pièce tournait horriblement, comme dans un manège déréglé, et le battement sourd dans ses oreilles était toujours là, l'empêchant efficacement de penser droit.
Il était en train d'entamer un magnifique bad trip, en fait.
Roh merde. Il allait se convertir un assassin d'infirmières s'il s'en sortait.

De son côté, notre exhibitionniste de service semblait réfléchir à toute vitesse au meilleur moyen de détourner cette situation en sa faveur et à son avantage. Un gamin pas en état de se défendre et un policier musclé c'était pas aussi bien que deux blondes à forte poitrine, mais c'était pas non plus le pire. Maintenant, comment se mettre dans les bonnes grâces du représentant de l'ordre...
Puis c'était quoi cette histoire d'hystérique mise à mal? Il avait raté quelque chose de bien!? On s'amusait quand il n'était pas là? Chose à laquelle il fallait remédier tout de suite!

-"Monsieur l'agent, voyons, vous voyez bien que je n'ai rien fait de mal! On peut certainement s'arranger? Hm? Entre semblables?"

Je sais pas pour vous, mais moi je ne veux pas savoir ce qu'il voulait dire par là.
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MessageSujet: Re: On est tous pareillement atteints. [Rivu]   On est tous pareillement atteints. [Rivu] - Page 2 EmptyMar 4 Oct 2011 - 10:41
Et... encore un dialogue qui avait l'air sorti de la quatrième dimension. Pendant que Rivu essayait de comprendre ce qui se passait bien dans leurs têtes – et ne comprenait pas tellement comment ce mec arrivait à déblatérer des imbécilités avec un monstre de métal qui lui tenait les pieds... La réaction d'Alexander parvint en plus à faire croire au policier un truc qui était absolument faux, à savoir :
Que les deux se connaissaient. De choc, Rivu s'appuya contre l'interrupteur du room-service.

-"Ok, non, casse toi. Pas pour tout l'or du monde. C'est perdu d'avance."
-"Je suis bien trop bien pour toi! Je- Je n'ai pas besoin d'or, moi! Je-"

… Donc, Alexander croyait que cette espèce de vieux crapaud venait pour... Mais, ça va pas de monnayer un truc pareil ?! Il écarquilla les yeux, sidéré et déprimé que ce pauvre garçon puisse faire une opération mentale pareille. Et, le pire, c'était que le crapaud poursuivait sur cette même idée.
Vive les quiproquos. Et Rivu ne comprenait plus rien.

"Quoi, l'hystérique t'as convaincue de venir te joindre à moi? Ou tu viens me punir de l'avoir mise à mal..?"
-"Monsieur l'agent, voyons, vous voyez bien que je n'ai rien fait de mal! On peut certainement s'arranger? Hm? Entre semblables?"

« … Entre semblables.... ? »

Se produisit un truc qui choqua tellement Galeking qu'il se laissa tomber sur le lit et le brisa, lâchant sa prise et le laissant s'écrouler au sol. Rivu, qui venait de se voir insulté profondément – on le prenait pour un criminel, un pourri, et un de ces paumés qui vont voir les... enfin... ce qu'Alexander croyait que le crapaud était venu pour... et... L'esprit de Rivu partait tout à fait dans ces genres de divagation, et en flic traumatisé d'avoir du se faire passer pour un malfrat pour l'infiltration d'une organisation criminelle à l'étranger, il s'en trouva choqué.
Et répliqua de la même manière.
Avec une beigne dans le bide du crapaud qui lui fit faire trois tours sur lui-même. Le gros nounours qui met une droite dans le ventre du crapautosaurus rex.

« Insulte à agents! Diffamation! Je ne suis ni un pourri ni un pervers! Je vais te coller Vidic en interrogatoire, tu vas moins faire le malin! »

L'agressé cracha ses tripes sur la couverture, absolument répugnant, en répandant un liquide dégueulasse sur le sol après que Galeking l'ait lâché. Et comprit pas quand l'instant d'après il se retrouva avec des menottes dans le dos et poussé près de la fenêtre.

« Toi, tu restes sage ici ! » grogna le flic en venant ensuite vers Alexander... Au risque de se retrouver face à l'insubordination de ce dernier. « Lève-toi, ils vont venir changer les draps, ce crétin vient de te vomir dessus... Ca va, comment tu te s... »

Le room-service, alerté, monta dans sa totalité : les abrutis et leurs messes-basses, et trois grooms qui se sentaient utiles. Il leur jeta un regard mauvais... et s'aperçut que le type qu'il avait menotté venait de sauter par la fenêtre. Galeking fit donc de même par réflexe, et Rivu... idem.
Parmi les cinq débiles montés du room-service, quatre étaient avec un appareil photo en train de prendre des photos de partout pour on ne savait trop quoi, et le dernier, une femme ou un homme dont le genre était absolument indéfinissable à cause d'une androgynie parfaite, était en train de se dire qu'elle avait vu ce type quelque part. Ou il.

Que pouvait-il arriver de mieux... ? Que l'être indéterminé, zappant complètement que le type dans le lit n'était pas dans son assiette, saute à côté de lui, les yeux scintillants pleins d'étoiles pendant qu'on entendait des hurlements de gens choqués dehors par la course poursuite entre un type en peignoir et un mastodonte surmonté d'un flic.

« Hé, vous, vous êtes un ami de Mr Leorios non ?! Vous pouvez me le présenter ? »


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MessageSujet: Re: On est tous pareillement atteints. [Rivu]   On est tous pareillement atteints. [Rivu] - Page 2 EmptySam 8 Oct 2011 - 15:35
Il en avait douté, longtemps. Il s'était vraiment demandé si ce mec était même capable de chasser une mouche se posant sur son steak avec ses pattes dégueulasses, tellement il prenait le monde pour un endroit merveilleux, gentillet, guérissable avec un simple bisou bobo, blanc et noir et simple. Mais effectivement, il savait taper. Et pas qu'un peu en plus, ça avait du faire putain de mal, à en croire la tête verte du boutonneux qui régurgita le contenu douteux de son estomac sur les draps du lit de toute façon déjà défoncés par la chute du mastodonte. Alors comme ça, malgré son air de doudou et son optimisme infini, ce type avait quand même des points sensibles. Bon, c'est vrai que le crapaud y était allé un peu fort, Caïn lui aurait mis un couteau au travers du ventre s'il en avait eu un sous la main. Ou un coup dans les bijoux de famille - aussi peu impressionnants soient ils - histoire de terminer abruptement sa carrière de pervers à notre cher Sammy-Karl. Enfin bon, on est déjà content d'apprendre que notre représentant de l'ordre n'est pas complètement irrécupérable.

Le pas beau se retrouva menotté dans le coin (et pas dans la situation qui lui aurait fait plaisir) et le gros nounours revint vers Caïn qui s'inquiétait plus de le voir en double de ce qu'il pouvait bien lui raconter. Comment je me sens, la bonne blague. C'est limite s'il connectait encore avec le monde à ce stade, à moitié sourd à cause d'un bruit dont la source lui était inconnue, l'odeur du vomi lui retournant les entrailles. Mais merde, y a des jours qu'on aurait vraiment pas du se lever le matin.
La suite était plutôt confuse. Il n'avait aucune idée combien de personnes venaient de se précipiter dans la chambre, il n'était même pas sur s'il n'en imaginait pas une partie. Toujours étant que le flic avait disparu il ne sait trop où, et avec lui le pervers et le monstre. Ils les avait 'tet rêvés, ceux là, en fait. Il savait plus trop. Merde, il avait vraiment du mal à s'accrocher au peu de réalité qu'il percevait encore. Il était dans un hôtel ou dans une rue déserte, déjà?
Quelque chose s'assit à côté de lui, et il réalisa en zoomant dessus qu'il n'avait aucune idée de son sexe. Hum.

-"Hé, vous, vous êtes un ami de Mr Leorios non?! Vous pouvez me le présenter?"

Leorios? Ça lui disait quelque chose mais il n'était pas trop en état de retrouver quoi, exactement. Roh merde à la fin, pourquoi ils devaient tous lui poser des questions alors qu'il voulait juste souffrir en paix? Une chambre avec un lit c'est trop demander?
Résistant à l'envie de catapulter l'être unisexe sur le tas de photographes frapadingues, il lui mit le bras autours de la nuque et referma le poing sur son épaule, juste assez pour que ça fasse mal et que tu ne puisses pas te libérer facilement.

-"Certainement, mais là, si je sors pas vite d'ici, je vais vider mes tripes aussi. Et vu que j'l'ai déjà fait, ça risque de vraiment pas être agréable.
Et je vise bien.
"

Regard sur la chemise blanche immaculée juste repassée. La créature androgyne semblait y tenir, parce qu'il passa d'excité et content à inquiet et vaguement choqué. Et sembla aussi comprendre soudainement que le gosse qu'il avait abordé n'était pas au point. Peut-être à cause de sa couleur approchant le blanc papier, peut-être à cause de la sueur froide qui perlait sur son visage et son corps vaguement sous alimenté et couturé de cicatrices. En tout cas, d'avoir eu une réponse positive semblait lui avoir suffit (encore un qui croit au contes de fée) et il s'exécuta sans plus discuter.
C'est ce moment que choisit la groomette aux ragots pour se réveiller, l'appareil photo en main, lançant des regards complices au gars enturbanté de la réception.

-"Il faut une nouvelle chambre? *rire bêta* Mettez le donc avec monsieur Esti! Le lit est assez grand pour deux!"

Suivi d'une crise d'hilarité de la part des deux personnages. Caïn pour sa part n'en avait absolument rien à battre tant qu'il était allongé dans les deux minutes qui suivent. Il chercha du regard ses affaires (c'est à dire son t-shirt, n'est ce pas, et le sac), les vit dans les bras de la groomette, trouva la force de rouler des yeux et se laissa escorter vers une chambre en tout point pareille à la sienne, si ce n'était qu'ici rien n'était cassé et ça sentait vaguement le savon et une odeur de parfum qui avait déjà flottée dans la voiture du flic. Mais ce dernier n'était nul part, probablement encore en pleine course poursuite.
Quoi qu'il en est, la chose hermaphrodite lui racontait quelque chose pendant qu'il le laissait s'affaler sur le lit, mais il n'avait plus la force d'écouter. Il essaya de donner un coup de pied dans cette chose pour la faire décamper, rata misérablement sa cible qui déblatait encore à grande vitesse pendant que l'hytérique, toujours secouée par un hoquet entre le rire et l'étouffement posait délicatement le sac et le vieux t-shirt sur une chaise. Puis elle fit des grand signes à l'androgyne qui dut à grand regret arrêter ses discours fanatique à propos du plus parfait de tout les champions pour quitter à son tour la pièce.
Et Caïn décrocha, enfin, laissant la fièvre prendre le dessus, écroulé en travers du lit, ses mains glacés sur son visage brûlant, la respiration difficile, les images et les souvenirs défilant à toute vitesse devant ses paupières closes.
Pour la première fois depuis bien des années, il avait peur.
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MessageSujet: Re: On est tous pareillement atteints. [Rivu]   On est tous pareillement atteints. [Rivu] - Page 2 EmptyJeu 13 Oct 2011 - 10:28
Rivu ne s'était comment dire presque jamais réveillé avec quelqu'un à côté de lui, dans le même lit, contrairement aux apparences. Aussi, la veille, après avoir, crevé, balancé ses fringues par la fenêtre par inadvertance (et manqué d'aller les chercher en caleçon dehors, merci Cath qui était parti les chercher à sa place), il n 'avait pas fait attention à quoi que ce soit, et encore moins au fait qu'il pourrait peut-être déjà y aller.

Pas qu'il n'ait jamais eu conscience que s'il avait eu envie d'être avec quelqu'un, il aurait pu le faire, le problème n'était pas de la timidité, enfin, pas entièrement. Mais histoire de meubler, on va raconter une expérience un peu... bizarre qu'il avait eu dans le passé. Lors d'une mission à l'étranger, certes avant que Tina ne pète les plombs, il avait du servir de remplacement pour le leader d'un parti politique à qui il ressemblait énormément, afin de pouvoir mettre la main sur ceux qui répétaient tentatives de meurtre sur tentatives de meurtre sur sa personne. Au cours de cette mission – et ça l'avait nettement troublé – il avait du notamment se faire passer pour cet homme au sein du cercle conjugal... considérant que l'homme en question avait au moins cinq femmes. Ça avait pas mal troublé Rivu.

Et là, mort de fatigue après avoir passé toute la nuit à monter le dossier du cochon qu'ils avaient fini par attraper, monter les inculpations, essayer de recoller ça avec des plaintes reçues au cours des derniers mois dans un commissariat, avec des agents pas franchement très frais, et une lampe grillée qui faisait gzz gzz au dessus de sa tête, le brun n'avait vraiment pas prêté attention, ni à l'oeil hagard de la réceptionniste de garde, ni au fait que les couvertures dans son lit étaient dérangées et qu'il entendait quelqu'un grogner.

Donc, au réveil...

_ Mais mec, qu'est-ce que tu fous là ?

La délicatesse de Cath, le seul pokémon à ne pas rentrer pour dormir dans sa ball et s'était calé au fond du lit en boule. Rivu, dans les vapes, lui répondit à côté de la plaque et en lui jetant une chaussure dessus :

_ Imbécile, c'est normal que je sois rentré non... ?!

_ Je parle pas de toi ! T'as pas vu qu'il y a un bout de gazon à côté de toi ?

… Rivu tourna vaguement la tête. Quoi, il avait marché sur le lit et laissé des traces de boues ou quoi, il songeait déjà à donner un pourboire à cette pauvre femme de ménage. Et... Ah bah non. Le gazon c'était des cheveux. Avec une touffe à l'iroquoise en plein milieu.
Le fait que ça appartenait à un homme ne dérangeait pas tellement le flic, le problème, c'était surtout : qu'est-ce que ça foutait là ? Oui, « ça », la tête dans le postérieur, il n'était pas en mesure de fournir une argumentation et réflexion construite.

Il bougea un peu l'épaule du garçon, histoire de vérifier si c'était pas un cadavre. Ça, ça c'était déjà produit, par contre.
Non, c'était chaud, fièvreux même. Pas un mort. Mais alors qu'est-ce qu'il f... Ah, les souvenirs de la veille lui revenaient en mémoire.

Et il se mit à péter les plombs en le secouant comme un dingue :

_ Gamin ! GAMIN ! Ça va ?!

Exactement pourquoi il s'inquiétait, ça c'était la question... Surtout qu'à ce moment-là, le téléphone portable du flic se mit à sonner. Mince, Tina. Si il décrochait et qu'elle entendait quelqu'un d'autre à côté de lui (à 7h35 du matin...) surtout avec son air endormi elle allait le trucider.

Il resta donc dans une incompréhension totale.

_ Heu...

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MessageSujet: Re: On est tous pareillement atteints. [Rivu]   On est tous pareillement atteints. [Rivu] - Page 2 EmptyMar 1 Nov 2011 - 16:59
Je vous épargne la description de la nuit, sachez simplement qu'elle fut assez mouvementée. Par deux fois, le gosse s'était réveillé en sursaut, en nage, le cœur dans la gorge et à deux doigts de simplement hurler à s'en arracher les cordes vocales tellement la douleur lui déchirait la tête. La première fois, il s'était levé, en mode zombie, rincé le visage et recouché direct. La deuxième fois, il s'était juste relevé, et avait constaté que que quelqu'un dormait à côté de lui. L'envie de vérifier si, à tout hasard, il ne s'agissait pas peut-être de Gab' le prit, mais la peur reprit le dessus et il déclara simplement que la fièvre le faisait cauchemarder éveillé et tourna le dos au personnage qui partageait son lit. Dix heures. Dix heures pour éliminer complètement toute trace d'alcool ingurgité.
Demain matin, tout ira bien.

-"Gamin ! GAMIN ! Ça va?!"

Réveillé en sursaut. Caïn fut tiré assez violemment d'un sommeil profond et quelques peu agité par un flic hystérique qui le secouait comme un sac à patates. Eh ben merci, c'est une façon de traiter un gars en convalescence, ça?
Avec un petit bruit à mi chemin entre "ta gueule" et "asgrmblgrmf", le gosse se retourna doucement, passant de roulé en boule à étiré sur le dos avec une lenteur caractéristique du mec pas réveillé. Temps dont profita le portable du policier pour se manifester soudainement avec une petite musique gnangnan qui ne vous donnait qu'une seule envie: l'exploser contre un mur.
Et en plus Rivu venait de se figer sur place, fixant le nom sur le téléphone d'un air abruti, comme s'il avait oublié comment fonctionnait cet appareil. Raah, faut tout faire pour toi ici?
Se redressant sur ses coudes, adossé contre le bord du lit, encore un peu dans les vapes mais visiblement plus lucide que notre ami le policier. Bon. Sans plus réfléchir, le gamin arracha l'engin démoniaque des mains de son propriétaire, appuya sur décrocher en lâchant un soupir de contentement quand cette sonnerie infernale cessa et... répondit, bien sur. Sur un ton vaguement endormi et irrité d'être levé, doublé par de l'épuisement pur et simple. Le genre pas suspect quoi.

-"Oui Allo? Machin n'est pas disp-"

Coupé dans son élan par un flot d'insultes qui aurait presque pu rivaliser avec ses propres capacités. Presque.
D'un geste brusque, le gosse écarta l'appareil de sa pauvre petite oreille maltraitée avec un juron, maudissant mentalement les gens qui arrivent à gueuler dès le petit matin. Un coup d'œil sur l'horloge, un deuxième juron. Quelle idée de se réveiller avant midi. Faut être con, vraiment.
Il assuma qu'entre temps, les forces de l'ordre avaient repris leurs esprits, et balança le combiné dans leur direction générale.

-"Quelqu'un qui veut te donner à bouffer à des Grotadmorv, si j'ai bien compris."

Débrouille toi avec ta femme qui te reproche tes infidélités, moi, je retourne me coucher. Hop, ni une, ni deux, le gosse s'était à nouveau retourné, avait tiré la couverture sur ses épaules nues et disparu à nouveau sous les couettes avec la ferme intention de dormir encore quelques heures.
Y en a qu'ont de l'espoir.
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MessageSujet: Re: On est tous pareillement atteints. [Rivu]   On est tous pareillement atteints. [Rivu] - Page 2 EmptyLun 14 Nov 2011 - 16:18
Parce que les situations peuvent toujours empirer, mon cher petit Rivu, tu ne le savais pas encore? La preuve : Alexander venait simplement de le mettre dans une situation cataclysmique au possible. Mais il avait l'air plutôt en forme, bien que complètement endormi, un bon signe, Rivu allait peut-être pouvoir s'éclipser en étant sûr qu'il s'en tirerait. Oui, parce que maintenant il avait complètement oublié pourquoi diable il était avec ce type à crêtes depuis la veille, ou plutôt il s'en souvenait, mais avait décidé qu'Alexander avait mérité de ne pas se frapper un flic sur le dos plus longtemps...

Le téléphone en vibrait, tellement Tina s'égosillait à l'autre bout, à l'autre bout de la main de Rivu qui verdissait au fur et à mesure que le ton s'intensifiait. Il fallait peut-être lui répondre. Oui, ça valait mieux. Certainement. Même si ses oreilles allaient ne plus fonctionner pendant plusieurs jours. Sauf que, comme si ça ne suffisait pas, Rivu eut un réflexe à la con : quand le vert se recoucha, il lui lança tout naturellement un...

_ Bon reste de nuit !

Avant que du téléphone émerge un rugissement qui devait avoir été poussé par Entei lui-même. Oh. La. La. Lala. Il n'osait même pas prendre l'engin, et Cath, qui voulait avoir à manger, décida qu'il était temps de pousser Rivu à se bouger les fesses. Alors ce fut lui qui prit le portable et imita la voix de Rivu en modulant les ondes du téléphone, eh oui, c'est un pokémon spectre/électrique ce truc, c'est vicieux, on croirait pas comme ça ?

_ Salut ma poule, désolé, j'finis de bercer ma dernière conquête et j'viens te mettre sur le Titanic...

Rivu s'étouffa et pratiqua le jeter de chat électrique en caleçon par la fenêtre. Seulement il se rendit compte qu'il venait de balancer Cath sur une voiture en face et que l'animal en atterrissant avait sorti les griffes. Oui, les griffes d'un Motisma niveau 30 c'est pas beaucoup, mais pour s'amuser on va dire qu'il avait attrapé la pokéball de Tchen pour être sain et sauf, et que ce crétin n'a rien trouvé de mieux à faire que de l'ouvrir sur le toit de la bagnole. Paie ton Galeking qui tombe sur la voiture.

Le policier se liquéfia, jeta un œil, d'une part au gamin qui s'était recouché en face de lui, remercia le ciel qu'il n'y ait pas eu de photos, et d'autre part, au Galeking qui se réveillait dans les vapes sur un débris de métal. A cet instant précis il entendit une voix féminine et une autre masculine, de commères, derrière la porte, en train de ricaner :

_ Dispute de couple ?

_ Des fois, je me dis que je devrais faire une retraite anticipée.... pesta Rivu avant d'enfiler son uniforme en deux secondes, ouvrir la porte avec un grand coup de pied et imprimer donc les dessins gravés dessus dans les museaux des deux crétins derrière, et cavaler dehors.

Ca aurait du aller.... Alex aurait du être libéré de Rivu qui savait d'avance que sa banquière allait l'engueuler pendant des heures. Mais aviez vous prévu que les deux commères rentreraient dans la chambre d'Alex, pour lui poser des questions super indiscrètes en ne prenant pas compte du fait qu'il dormait, du genre :

_ Alors, c'était comment ?

_ C'est qui l'homme ?

_ Et pourquoi vous vous êtes disputé ?

Au dehors... Rivu se faisait tuer une oreille par le propriétaire de la voiture qui voulait porter plainte (bon, ça, il allait avoir du mal) et demandait à être remboursé, et d'autre part, Tina était en train de lui faire les pires menaces et les pires reproches. Décidément...

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MessageSujet: Re: On est tous pareillement atteints. [Rivu]   On est tous pareillement atteints. [Rivu] - Page 2 EmptySam 4 Aoû 2012 - 19:39
Je viens compter vos petits mots :P
D'abord :
Alexander [Caïn] Stein :
13 596 * 5% = 680
13 596 + 680 = 14 276
14 276 * 5% = 714
14 276 + 714 = 14 990

Rivu Esti :
12 252.
Si tu souhaites toi aussi utiliser le bonus de 5% du Multi Exp, alors tu as :
12 252 * 5% = 613
12 252 + 613 = 12 865

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