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 [EVENT] Le Petit Potin fête Carnavalentin ! [FINI]

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MessageSujet: [EVENT] Le Petit Potin fête Carnavalentin ! [FINI]   [EVENT] Le Petit Potin fête Carnavalentin ! [FINI] EmptyJeu 14 Fév 2013 - 19:39

[EVENT] Le Petit Potin fête Carnavalentin ! [FINI] 1360861663097459700
- Une crêpe au sirop s’il vous plaît !
- Tout de suite !

La jeune patronne du Petit Potin circulait librement entre les tables du café, un plateau sous le bras jusqu’à la cuisine pour préparer les crêpes qu’on venait de lui demander. Sur le chemin elle interpella Madeleine qui servait une table et lui demanda d’aller débarrasser une des tables à l’étage, le groupe ayant terminé d’avoir bu ses cafés. Depuis que le Petit Potin était entièrement reconstruit, les affaires marchaient de bons trains, les clients venaient toujours le sourire aux lèvres, ceux venant régulièrement amenant avec eux des nouvelles personnes pour leur faire connaître les merveilles qu’offraient le Petit Potin. De plus, maintenant que l’étage et la terrasse étaient aménagés, plus de clients pouvaient venir et les affaires marchaient bien, si bien que des journalistes ont interviewé la boucletteuse blonde, il y a quelques jours de cela.

Une fois arrivée dans la cuisine, Erika posa le plateau sur une table et se tourna vers les plaques de cuisson où flânait Confiture, toujours assoupie dès qu’elle se trouvait au contact d’un point chaud. La demoiselle réveilla la petite créature de feu et sortit une poêle à crêpes et la pâte qu’elle avait confectionnée plus tôt, les crêpes étant extrêmement prisées en ces temps froids. Confiture hérissa alors ses flammes et laissa Erika placer sa poêle au-dessus de son dos, versant doucement la pâte à crêpe qu’elle étala par des mouvements délicats du poignet. Elle la fit ensuite sauter et retourner rapidement avant de la poser dans une assiette. Très pratique, une plaque de cuisson haute vitesse et cuisant sur demande, non ?

- Koooorillon KooorriiiiiIIIIIIIIIH !!!!!
- Hein ?

Voyant le cri de détresse qui venait de pousser son carillon d’entrée, Erika replia en un éclair la crêpe qu’elle venait de cuire et y déposa des fruits rouges frais qu’elle recouvrit de sirop de baies avant de mettre l’assiette sur son plateau pour sortir de la cuisine. Arrivant dans la salle des clients, Erika fut rejointe par Madeleine qui était à l’étage lorsqu’elle avait entendu le cri de Cracotte. Plus de peur que de mal, une grande silhouette svelte et distinguée fit son entrée, prenant une pause digne des plus grands héros tragiques de l’histoire.

- EEEEERIIIIKAAAAAAAA-CHAAAAN !
- Bonjour Monsieur Aleister !

La boucletteuse confia son plateau à Madeleine et rejoignit son client le plus fidèle. Cracotte avait sursauté à cause de l’arrivée en grandes pompes du vicomte et s’énerva sur l’homme qui ne prêta aucune attention à la petite clochette. Erika serra le petit pokémon dans ses bras et invita son client à s’asseoir, lui et son couple de canards qui ne le quittait jamais. L’homme semblait affolé par quelque chose d’extrêmement important, le faisant gesticuler dans tous les sens, mêlant une sorte de danse avec des petits cris de désespoir. L’homme s’installa alors autour d’une table avec ses deux pokémons et attrapa Erika par le bras, la regardant dans les yeux avec insistance.

- Dans une semaine va se dérouler la plus grande ! que dis-je, la plus FANTASMAGORIQUE de toutes les fêtes annuelles, la Saint-Valentin ! Et, oh comble de la joie, Carnaval va se dérouler deux jours plus tôt ! Je vais pouvoir sortir mon sublime costume d’écrapince bleu, quelle joie !
- Vous voulez que je fête la Saint-Valentin et Carnaval au Petit Potin si j’ai bien compris ?
- Ouiiii ! Aaaah, ainsi, Lord Albert et Lady Victoria pourront fêter leur amour comme il se doit ! Aaaah, l’amour ! Quelle beauté revêt cette nymphe éphémère qui sommeille en chacun de nous ?
- Mais, je n’ai pas d’idée d’organisation…
- J’ai-tout-pré-vu ! Je savais que vous alliez dire cela alors j’ai préparé des plans et j’ai des amis qui pourront nous prêter main-forte ! Avec mon fabuleux sens de l’esthétisme et de la fête, et votre fabuleux café et votre renommée Erika-chan, nous ferons du Carnavalentin une fête, une célébration que personne n’oubliera ! Vous êtes partante ?
- Ca… Carnavalentin ?
- Oui ! C’est Lord Albert qui a eu cette idée, c’est charmant comme nom !
- En tout cas, c’est d’accord si vous m’aidez !

♥☕♥☕♥☕♥

Du rose, du rose partout avec des cœurs suspendus en guirlande au plafond, en nappes sur les tables, en coussins au sol… Tout était rose, mais il y avait également des masques et des fanfreluches, pour rappeler que c’était aussi Carnaval ! Madeleine portait un masque sur ses yeux et puisque elle-même était toute rose, il n’était pas nécessaire de la "corrompre aux joies de l’amour" comme disait Aleister. Erika prenait la fête avec beaucoup de cœur, le vicomte étant quelqu’un d’extrêmement persuasif, elle s’était déguisée en une déesse de l’amour (une idée du vicomte, encore), vêtue d’une robe courte blanche et de collants rose pastel, elle semblait être faite de sucre lui donnant un air "à faire chavirer un bateau en chocolat, telle une sirène en gâteau" comme dirait le vicomte. Pour faire simple, tout le Petit Potin était devenu rose et mêlait les joies du carnaval avec la beauté de l’amour.

Tout le café avait été réaménagé pour l’événement, les tables avaient été changées de place, devenant plusieurs petits comptoirs sur lesquels étaient étendu du matériel de pâtisserie. Le vicomte s’était autoproclamé directeur de la fête et, vêtu de rose et de jaune tout en portant un chapeau à l’effigie d’un lovdisc, il déambulait dans la salle, heureux de fêter l’amour et les déguisements.

- Ils devraient arriver d’une minute à l’autre !

Sitôt dit, sitôt fait, la porte du café s’ouvrit, faisant entrer un groupe de personne, tous plus différents les uns des autres. Il s’agissait des hôtes qui allaient pâtisser avec les clients voulant fêter le Carnavalentin, Aleister les connaissait en tant que membre du club Cup of Tea et savait qu’il pouvait compter sur eux pour animer la fête du Petit Potin. Erika était relativement surprise de voir autant de monde et accueillit avec plaisir chaque personne, tous en couple avec leur moitié.

- Bieeeeeeeen mes chers amis, aujourd’hui c’est le Carnavalentin ! Je vais présider la fête en compagnie de ma délicieuse collaboratrice Erika-chan sans qui tout cela n’aurait pas pu se faire ! Alors vous tous, à vos fourneaux et faites la plus belle des pâtisseries qui soient pour votre chéri afin que l’amour soit fêté comme il se doit ! Hohohoho ! Voilà les premiers clients ! Qui va s’occuper de luiiii ~ ?
- C’est parti ! Que tout le monde pâtisse !

Règles de l’event



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C'est Carnavalentin ! Mêlant amusement et amour, cette fête est là pour tout le monde ! Vous voulez vous amuser avec votre amoureux ou votre amoureuse ? Le Petit Potin est là pour ça ! Cette fête rime avec amusement et rigolade, alors lâchez-vous et amusez-vous !
Ce que vous devrez faire :
  • Vous entrez dans le Petit Potin et vous êtes accueillis. Vous pouvez venir en couple, si vous voulez, mais vous devrez vous séparer de votre moitié, au moins pour le début. Là vous serez guidés par votre hôte que je vous ai décerné moi-même, lisez bien les descriptions pour respecter le pnj, vous devrez le jouer vous-même !


  • L'hôte de Yuki
    • Nom : Lebest
    • Prénom : Ken
    • Âge : Celui du plus beau !
    • Métier : Mannequin !
    • Taille : Le plus grand !
    • Poids : Le plus musclé !
    • En couple avec : Ma Barbiiiiie ♥
    • Description : Bonjour à tous ! Aujourd'hui je suis au Petit Potin en tant qu'hôte pour les clients. Nous fêtons la Saint Valentin, la plus belle des fêtes et je suis donc ici pour préparer un gâteau rose en forme de coeur pour ma petite chérie pouchou napoutou mignou nyoupou Barbie que j'aime beaucouuuuup ♥ Fêtons ensemble la fête des amoureux et dansons tous ensemble dans cette farandole de coeurs et de bisous ! Hohohoho, je vous aaaaaime ! Mais moins que ma Barbie chérie ~

  • L'hôte d'Alyss
    • Nom : Montaigugu
    • Prénom : Roméo
    • Âge : Assez jeune pour être avec Juliette ~
    • Métier : Poète !
    • Taille : Assez grand pour voir Juliette ~
    • Poids : Assez léger pour laisser voler mon amour ~
    • En couple avec : Aaaaah, mon ange, ma Juliette !
    • Description : Enchanté, je me nomme Roméo Montaigugu, héritier d'une grande famille je vis un amour passionnel et chaste avec ma chère et tendre Juliette dont la beauté n'a d'égal que la grandeur du ciel étoilé ! Aujourdh'ui je suis ici pour lui cuisiner une tarte au pommes, son met préféré ~ Je suis un poète et j'aime jongler avec les rimes alors si quelques fois je me met à réciter des vers ne vous inquiétez pas ~ Ah, la saint valentin, quelle fête délicieuse !

  • L'hôtesse d'Aeron
    • Nom : Néléphante
    • Prénom : Céleste
    • Âge : Hohoho, on ne demande pas ça une dame !
    • Métier : Sous ma toque se cache une couronne ~
    • Taille : Je l'ignore.
    • Poids : Aussi.
    • En couple avec : Ce cher Babar ~
    • Description : Bien le bonjour vous tous, je me présente, je suis Céleste la femme du roi Babar. Aujourd'hui j'ai reçu une fabuleuse invitation de mon grand ami Aleister, alors je suis venue ici. Grande amatrice de pâtisserie je profite de la Saint Valentin pour préparer une pièce montée à mon mari qui ne résiste jamais à mes fabuleux gâteaux ~ Avant ? J'ai été championne de catch et il m'arrive quelques fois d'avoir des réflexes violents ~ Hohoho ! Quoiqu'il en soit vous tous, nous sommes réunis ici pour célébrer l'amour qui nous lie tous, soyez heureux et cuisinons bien !

  • L'hôte d'Alizire
    • Nom : SMAAAASH
    • Prénom : Serge
    • Âge : Je suis encore jeune !
    • Métier : Joueur de volleyball
    • Taille : On dit de moi que je suis grand.
    • Poids : Quelle importance ?
    • En couple avec : Jeanne, mon amour, mon grand amour *yeux qui brillent*
    • Description : Bonjour, je suis heureux de vous rencontrer. J'ai quitté mon entraînement de volleyball plus tôt que prévu pour me joindre à cette fête avec Jeanne. SMAAAAAAAAASH !!!!! Oh, pardon c'est un réflexe donné par mon amour d'amour, vous savez, notre rencontre est si belle... Elle était là, et je lui ai sourit, mes yeux brillaient et les siens aussi. Puis, peu à peu, nous nous sommes approchés et nos lèvres se sont effleurées... Ah ~ Quelle belle chose est l'amour, je suis tellement heureux aujourd'hui que je prépare un clafouti pour mon cœur d'amour ~ Malheureusement je suis mauvais en cuisine, j'espère que la personne qui cuisinera à mes côtés saura m'aider !

  • L'hôtesse de Harû
    • Nom : Ping Wang Tu
    • Prénom : Pucca
    • Âge : 10 ans !
    • Métier : Ze zuis encore à l'école !
    • Taille : Azé grande pour aimer Garu !
    • Poids : Auzi lourde que mon amour pour Garu !
    • En couple avec : Garu à qui ze fais des bizooooous !
    • Description : Bonzour ! Ze m'appelle Pucca ! Ze zui venue izi pour faire des cookies à mon chéri Garuuu ! Pour qu'il me faze plein de bizous et que je lui faze auzi plein de bizous ! J'ezpère que la perzonne avec qui je vais cuiziner ne va pas me zéner parze-que ze ferai tout, TOUT, pour que Garu ait zes cookies !

  • L'hôtesse de Rhan
    • Nom : Plume de Tauros endormi
    • Prénom : Pocahontas
    • Âge : 20 ans
    • Métier : Gardienne d'un parc naturel pokémon.
    • Taille : Avec les plumes ou non ?
    • Poids : Même question ?
    • En couple avec : John Smith.
    • Description : Enchantée, je me nomme Pocahontas. Descendante d'une longue lignée Pokéindienne, je suis avec mes parents et mon frère une des dernières représentante de ma tribu. Ayant vécu longtemps dans la nature, j'ai appris à communiquer avec les pokémons et je les comprend parfaitement tout comme eux me comprennent parfaitement. Pour l'occasion j'ai sorti mon costume lors de mes rituels, c'est en le portant que j'ai rencontré John ~ Quoi qu'il en soit, je m'occupe du stand des pokémons et je cuisine avec eux de bons petits desserts, car eux aussi ont le droit de vivre l'amour. Je suis intransigeante avec les principes et je sais que la nature nous observe, alors il ne faut pas commettre de faute sinon je peux m'énerver ! Pour ce cher John, je vais lui concocter un plat de chez moi, un soufflet aux feuilles de baies saupoudré de terre fraîche ! Avec des fruits, évidemment.

  • L'hôte d'Élise
    • Nom : Divin
    • Prénom : Adam
    • Âge : 19 ans
    • Métier : Je cultive des pommes.
    • Taille : Grand comme il faut.
    • Poids : Comme il faut.
    • En couple avec : Eeeeeeeeeeve !
    • Description : Bonjour bonjour, je m'appelle Adam et je suis heureux de vous rencontrer ! En tant qu'ami de la nature je suis à la tête d'un verger où je cultive beaucoup de pommes dorées, une espèce excessivement raaare ! Je vais donc cuisiner pour ma dulcinée un formidable Crumble aux pommes sous forme de pomme lui même, ah, c'est tellement divin ~ Il faut respecter la recette À LA LETTRE, sinon nous recevrons les foudres de mon grand-père qui me surveille là-haut... Hellooooooow Daaaaaaddyyyyyyy ! Hm, bref, il faut aussi savoir que je suis un adepte du naturisme et que de temps en temps j'ai la fâcheuse manie de me déshabiller, alors j'espère que la jeune fille dont je serai l'hôte ne sera pas très timide ! Hahaha !

  • L'hôtesse d'Owen
    • Nom : Parker
    • Prénom : Bonnie
    • Âge : T'occupe.
    • Métier : J'tue des gens.
    • Taille : Jt'emmerde.
    • Poids : Va te faire voir.
    • En couple avec : Ce con de Clyde.
    • Description : Quoi ? J'dois me présenter ? Bordel mais qu'est-ce que je fous là sérieux, j'ai rien demandé putain... Ouais bah moi c'est Bonnie et si tu me fais chier j'te bute, c'est compris ? Sinon je sais pas cuisiner, je déteste faire la bouffe et j'emmerde le monde. Je dois cuisiner quelque chose ? Bah mon larbin le fera pour moi, mais un truc bien compliqué pour qu'il en chie des caisses, comme un mille-feuilles à trois étages par exemples, donc un 3000 feuilles, alors si avec ça il va pas se faire dessus le petit couillu, ha ! J'espère qu'une chose, que la journée soit finie pour que je puisse me barrer de cet endroit de merde où ça pue l'amour, franchement, ce vicomte, je vais étaler sa cervelle par terre un jour et en faire ma serpillère... Bordel de putain de merde, j'me fait chier.

  • L'hôte de Sakaya
    • Nom : De la Katédral
    • Prénom : Quasimodo
    • Âge : Encore jeune !
    • Métier : Sonneur de cloches.
    • Taille : Au garrot ? euh...
    • Poids : Aucune idée !
    • En couple avec : Personne... Ah ! Si ! Esméralda !
    • Description : Bonjour je suis Quasimodo ! J'accompagne Esméralda aujourd'hui au Petit Potin et même si on est pas officiellement en couple je lui cuisine une petite pâtisserie pour lui faire plaisir, une religieuse au chocolat ! J'ai l'habitude de faire des pâtisseries, on m'a souvent dit que mes gâteaux étaient très bons ! J'espère que la personne qui m'assistera sera gentille et douce parce que j'ai tendance à m'excuser pour un rien et à pleurer quand on me crie dessus... Haha ~ Et puis tout le monde sait que je ne suis pas très beau et peu de gens m'aiment beaucoup alors du coup je suis en dépression depuis quelques années maintenant, mais je dois sourire parce-que sinon je risque de me suicider (d'après ce que m'a dit mon psychologue)... Hahaha, en tout cas je pense que je choisirai une jeune demoiselle pour m'aider, qui soit peut-être aussi moche que moi pour qu'elle ne se moque pas de moi ! J'ai l'habitude de dire ce que je pense, désolé... Ohlala, comme c'est dur de parler en public, j'ai honte, désolééééé... Pardon... Mais je souris ! ... Je crois.



(il y a une barre de défilement de la gauche vers la droite hein, je n'ai pas oublié les autres participants)

  • Après avoir rencontré votre hôte ou hôtesse, vous irez avec lui ou elle jusqu'à un plan de travail là où vous devrez cuisiner une petite pâtisserie pour la personne que vous voudrez (pas obligé d'être en couple pour faire cet event donc). Mais attention, vous aurez en votre compagnie votre cher hôte qui sera là bien pour vous enquiquiner, chacun d'entre eux possède un caractère bien prononcé et sont tous un peu tapés, sauf Céleste qui ne peut s'empêcher de faire quelques prises de catch quand ça la démange (attention Taichou ~). Respectez au mieux le caractère de votre pnj attitré et faites quelque chose de complètement délirant, une bataille de farine ou un gâteau explosif, ce que vous voulez ! Du moment que c'est amusant et bien débile (pas trop non plus, Erika vous surveille et son fusil aussi).
  • /!\ Attention ! Vous devez respecter l'histoire et le caractère de votre pnj ! Je ne veux pas voir de pnj amoureux de votre perso ou un Ken qui a honte de lui etc... Faits attention, je vous donne des pnjs pour vous amuser mais respectez-les au lieu de vous les approprier .o/ Je peux refuser des posts alors attention (et je ne plaisante pas là dessus, j'y tiens à mes pnjs).
  • Ensuite, une fois que vous aurez fait votre gâteau avec votre hôte qui aura fait le sien (donc deux pâtisseries hein !), vous allez devoir vous séparer de votre hôte, alors soit vous allez à l'accueille pour l'emballer dans un beau paquet grâce à Madeleine, soit vous l'offrez directement à cette personne si elle est aussi au Petit Potin, etc...
  • Vous l'aurez compris, ce post se base surtout sur la pâtisserie, alors suivez bien les recettes et faites quelque chose de rigolo, vous pnj sont bien assez tordus pour vous aider à trouver de quoi écrire. (Et si vous voulez un cadeau en plus, vous en offrez un morceau à Erika ! *PAN*)
  • Il est INTERDIT de faire l'évent sans votre hôte ! (n'est-ce pas Ali ? o3o)
  • Amusez-vous et faites rire vos lecteurs, l'amour c'est beau mais c'est aussi drôle, alors profitez de ce fabuleux cours !


Bon Carnavalentin ! Vous avez jusqu'au vendredi 22 février pour poster !

PS : si vous ne vous êtes pas inscrits, c'est par là !


Dernière édition par Erika Sasaki le Mer 27 Fév 2013 - 23:46, édité 1 fois
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Alizire EclareyAncien membre

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MessageSujet: Re: [EVENT] Le Petit Potin fête Carnavalentin ! [FINI]   [EVENT] Le Petit Potin fête Carnavalentin ! [FINI] EmptyDim 17 Fév 2013 - 15:29
Mauville. Une fois de plus, cette ville allait-être le théâtre d’un évènement aussi populaire qu’irréaliste, mais j’ignorais encore que j’allais y participer. Le soleil brillait timidement sur la grande place, filtrant entre les nuages qui couvraient le ciel. Pour une fois il ne faisait pas trop froid, alors je n’allais pas me plaindre non plus. Mais l’ambiance qui régnait était… plutôt oppressante. Sans aucun doute, le chiffre du jour était le 2, à voir toutes ces paires défiler en ce tenant la main, un sourire niais aux lèvres.

La fête des amoureux, hein… ? Je crois cela faisait bien longtemps que je ne cherchais plus l’âme sœur. Peut-être aussi parce que les trois quarts des hommes que j’avais rencontré jusqu’à présent étaient des idiots ou des psychopathes, mais bon, je ne me faisais pas d’illusions. En vérité, la raison pour laquelle je me tenais ici à attendre était toute autre, du moins c’est ce que je croyais.

« Hey ! »

Je tournai la tête en direction de l’appel, apercevant une jeune fille courant vers moi, un sourire aux lèvres. Cette fille, c’était Lyra, mon amie d’enfance. Elle rentrait de son stage de formation dans la région d’Hoenn et m’avait demandé de la retrouver ici aujourd’hui, pour je ne sais quelle obscure raison. A dire vrai, je n’avais pas encore eut l’occasion de la questionner sur les détails de la journée, bien que curieuse de savoir ce qu’elle manigançait. Mais je crois que j’allais bientôt les découvrir par moi-même, et à mes frais…

« Désolée, j’suis un peu en retard… Ah, j’ai plein de choses à te raconter ! Et toi de ton côté ?
- Hm, pas grand-chose… Dis, tu peux juste m’expliquer c’que tu as prévu pour la journée ?
- Ah oui ! T’as pas de déguisement ?
- … Un déguisement ?, répétai-je, une expression d’incompréhension au visage.
- Bah oui, pour Carnavalentin ! C’est pas grave, j’en ai pas non plus, je comptais justement aller en acheter. Allez suis-moi, ya pas d’temps à perdre !, » lâcha-t-elle en me saisissant par le poignet pour m’entrainer avec elle.

Sans vraiment comprendre ce qui lui prenait, je me retrouvais entrainée dans une des plus grandes boutiques de la ville. Pour tout dire, j’étais assez impressionnée. Faire les boutiques n’était pas vraiment mon passe-temps préféré, je n’y allais que par nécessité et c’était toujours une épreuve de vaincre l’indécision. Mais avant de penser à choisir un costume, j’aurais tout de même apprécié qu’elle m’expliquer pourquoi, c’était la moindre des choses.

Alors pour résumer, l’idée de l’année avait été de marier la déferlante rose et chocolat avec le défilé du cirque national, de lier la Saint Valentin et le Carnaval pour n’en faire qu’une seule fête unique. Et par conséquent, on devait se déguiser avec des costumes évoquant l’amour pour aller cuisiner des gâteaux en forme de cœur et autres niaiseries. Et… je suis vraiment obligée de participer à ça ? Enfin, je crois que la question ne se pose même pas. Stupide monde, et on s’étonne que l’amour se soit fait la malle avec une ambiance pareille…

Bref, après une bonne heure à tourner en rond dans le magasin, nous avions finit par trouver nos costumes. Je dois l’avouer, si cela n’avait tenu qu’à moi, je crois que je n’aurais jamais choisi ; mais finalement, Lyra sauta le pas à ma place et nous repartions toutes deux avec un accoutrement ridicule. Suis-je réellement obligé de vous décrire ça… ? Eh bien, commençons par mon amie… elle s’était déguisée en Aurore, une de ces gamines idiotes dans une série racontant les aventures ô combien passionnantes d’un dresseur minable, connu sous le nom de Sacha. Elle avait juste rallongé un peu la robe, parce que franchement ça faisait un peu… ahem. Et donc pour le mien… j’allais me trimbaler en prêtresse des temps anciens choisie par la déesse pour être capturée par un vieux pervers et me faire sauver par un lutin vert avec une épée légendaire, vous arrivez à suivre ? Ou pour faire plus court, en princesse Zelda du royaume céleste, à la différence que ses bracelets avaient viré au rose avec des petits cœurs partout. Enfin, je suppose que ça aurait pu être pire…

« T’es kawai comme ça Alizou ♥
- Tais-toi… »

Ma longue veste grise sur mon déguisement, je marchais à présent vers le Petit potin, lieu où allait se dérouler la fête. Quand nous arrivâmes finalement, il y avait déjà foule. Instinctivement, je me cramponnais au bras de Lyra, un peu perdue dans toute cette foule de gens aux déguisements grotesques. Un homme se présenta à nous et proposa à chacune un partenaire, nous expliquant que nous allions devoir nous séparer afin de cuisiner avec le blaireau qu’il nous attitrait. J’esquissai un sourire gêné, ne sachant si je devais partir au courant ou rester.

« Bonjour chère demoiselle, je suis enchanté de vous rencontrer. Je m’appelle Serge.
- Bon j’te laisse, amuses toi bien !, fit-elle en rejoignant son hôte.
- Att… euh… enchantée, moi c’est... Alizire. »

Cela commençait bien. Mais pourquoi m’étais-je laissée embarquer là dedans, dites-le moi bon dieu… Tandis que le jeune homme m’invitait à l’accompagner jusqu’au plan de travail, je cherchais désespérément à me calmer. Rien à faire, ma voix hésitante tremblait et je sentais que j’allais passer un sale quart d’heure. Nous commencions par nous laver les mains, et c’est là que j’eus sans doute l’une des plus belles peurs de ma vie.

« Je ne suis pas très bon cuisinier, j’espère que vous saurez m’aider Alizire. Je… SMAAAAAAAASH !
- Waaaaah ?! »

Ce type était un danger. Au lieu de me tendre la serviette comme toute personne civilisée afin que je puisse m’essuyer les mains, ce fou me l’avait smashé dessus. Je restais sans voix, stupéfiée par un tel acte. Serge me regarda un instant, puis se gratta nerveusement la nuque en riant.

« Ha ha, excusez-moi, un réflexe de… vous allez bien ?
- C’est à vous je que devrais le demander…, dis-je à mi-voix.
- Je ferais attention la prochaine fois, c’est promis. »

Allez savoir pourquoi, mais je n’en croyais pas un mot. Bref, commençons à cuisiner, donc. Pour une étrange raison, il souhaitait faire un clafoutis. Etait-ce une coïncidence, que le clafoutis aux cerises était l’une de mes recettes préférées ? Mais pour lui, il allait se contenter de pommes, ça changera un peu et je n’allais certainement pas partager ma recette secrète avec lui. Et pour moi, j’avais décidé de faire des crêpes Suzette. Pour une raison que j’ignore, j’avais toujours eut la flemme d’en faire moi-même, et cela me manquait terriblement... bref, autant profiter de l’évènement.

La recette avançait, et même s’il ne me le faisait pas remarque, je sentais mon partenaire légèrement frustré de mon agressivité. Mais d’un autre côté, je n’avais aucune idée de comment me comporte vis-à-vis de lui, alors je me contentais de cuisiner. Et puis soudain, alors que j’étais concentrée à éliminer les grumeaux, il m’adressa une question digne de son QI.

« Dites moi, croyez-vous en l’amouuuuuur Alizire ?
- En quoi cela vous regarde ?, tranchai-je sans ciller.
- Ma rencontre avec Jeanne, c’était… aah ~ Je suis sûr que vous connaitrez cela un jour vous aussi. Au fait, ça veut dire quoi « battre les œufs » ?
- »

Long soupir. Il ne mentait pas quand il me disait ne rien y connaitre à la cuisine, mais il y a des limites à la bêtise tout de même. Je vous épargne les trente minutes de théorie sur l’utilisation du fouet – non, pas celui que vous pensez – mais au moins, cela aura permit d’occuper l’attente imposée par la pâte à crêpes.

Et là, ce fut le moment où je fus heureux d’être habillée en blanc pour une fois. Le drame, l’apocalypse. Décidément, ce Serge n’était pas fichu de faire une seule chose normalement sans qu’on ait à lui expliquer comment. En l’occurrence, il s’agissait d’une chose simplissime : ajouter la farine à sa pate. Et qui aurait bien pu soupçonner que, comble de malchance, le paquet de farine exploserait en le smashant ?

Un claquement sec, puis une déflagration blanchâtre pulvérisée sur un rayon d’un mètre autre de nous. Tout autour du plan de travail, le sol et les ustensiles se paraient d’une teinte blanche immaculée. Et nous, nous avions tout simplement l’air de revenants, sous l’œil amusé des autres participants qui, il fallait le dire franchement, se fichaient de nos gueules. Vous savez maintenant pourquoi il était ressortit avec une marque rouge sur le visage. Cette gifle magistrale, on peut dire qu’il ne l’avait pas volée. Le temps d’aller me débarrasser de cette poudre blanche suspecte, je sortis une de mes balles et demandai à mon Motisma de surveiller notre hôte. Je n’oserais même pas imaginer ce qu’il pourrait faire s’il restait seul plus de cinq minutes.

« Bon… vous m’excuserez un instant Serge. Libra, aide-le à mettre son clafouti au four.
- Tismaaaa ! »

Je m’éclipsais donc un instant, laissant le fantôme électrique avec le demeuré de service. Libra lui expliqua donc tant bien que mal comment programmer le temps de cuisson, la puissance et tout le bordel mais… c’était peine perdue. Et c’est alors que lui vient l’idée lumineuse du siècle. Enfin, c’est ce qu’il croyait…

Quand le duo qui utilisait le four en question en eut finit, il s’infiltra donc dans ses circuits et en pris possession. Sous les yeux stupéfaits des invités et d’Erika elle-même, le four se mit à sautiller tout seul. Une aura rouge étrange l’entourant, il se débrancha et quitta la cuisine en sautillant, comme si de rien n’était. Arrivé face à l’idiot, il ouvrit sa porte et se mit à grésiller pour attirer l’attention du sportif.

« U-un… four vivant… ?, » bredouilla-t-il avant de perdre connaissance. Une âme sensible, il fallait s’en douter.

C’est à ce moment que je revins, constatant les dégâts. Facepalm. Je crois que j’aurais bien voulu pouvoir m’évanouir, moi aussi. Mais ce qui était fait ne pouvait plus changer, et ce four avait également des plaques de cuisson sur le dessus, alors j’allais en profiter pour cuire mes crêpes.

« Moti, smaaaaaa ?
- Laisse tomber mon pauvre. Tu peux mettre la plaque sur huit s’il te plait ? »

*****

Les crêpes étaient enfin prêtes, le clafouti aussi bien qu’un peu brûler – ne me regardez pas comme ça, je n’y suis pour rien ~ – et l’heure de la dégustation arrivait. Je retrouvais finalement Lyra qui semblait s’être bien amusée… à croire qu’elle était bien la seule.

« Alors, c’était comment ?
- Sans commentaire…
- Merci pour ce cours, je suis heureux d’avoir pu cuisiner avec vous. Je m’en vais rejoindre ma douce et tendre Jeanne élue de mon cœur hmm ~ pour lui offrir ce merveilleux clafouti !
- Eh bien ! T’as eut un sacré partenaire ma pauvre. T’as réussi à faire quelque chose avec lui ? Tu devrais en offrir à Erika, je suis sûre qu’elle apprécierait. Ptet même qu’elle pourrait t’embaucher à mi-temps !
- Euh, je passe mon tour.
- Au moins pour c’que t’as fait à son four alors ~ »

Ah oui, je l’avais oublié celui. L’idée de Libra n’était pas mauvaise en soit et la cuisson avait été parfaite, mais je ne pense pas qu’elle avait été prévu pour ce genre d’utilisation. Nous nous installions sur à une table pour profiter de nos pâtisseries. Lyra avait fait un crumble aux pommes dont elle gardait quelques parts pour offrir à ses amis. L’âme sœur, elle non plus ne l’a pas encore trouvée, mais je crois qu’elle s’en fiche complètement. Alors à défaut de partager avec l’élu de son cœur, on fait ce qu’on peut. Bah… au moins, mes crêpes étaient bonnes. Même Ace s’était invité pour partager le festin, ce sale pique-assiette de Togetic. Enfin, je pense pouvoir dire que la journée ne s’était pas trop mal terminée. Je laissai mon amie s’occuper de me faire pardonner au près de la gérante en lui apportant une crêpe avant de me préparer à quitter le Petit Potin. Bizarrement, je sentais que cet évènement allait rester dans les mémoires. Et que j’allais encore en entendre parler longtemps…
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MessageSujet: Re: [EVENT] Le Petit Potin fête Carnavalentin ! [FINI]   [EVENT] Le Petit Potin fête Carnavalentin ! [FINI] EmptyLun 18 Fév 2013 - 9:59


Le Carnavalentin
Bienvenue au Petit Potin !





« - Bienvenue au Petit Potin ! Beau costume ! »

La réceptionniste du café salua convenablement le jeune homme déguisé. Un dernier regard sur ce dernier fit comprendre à la demoiselle l'intention de Harû. En costume de mousquetaire, sans moustache, aucune épée visible au flanc droit, un sourire jovial au visage, le garçon ne venait certainement pas pour prendre simplement un café.

- Pour les pâtisseries, c'est au fond. Pourriez-vous me donnez votre nom, s'il vous plaît., reprit soudainement la réceptionniste.

- Harû Himque. Et merci pour l'info., répondit sagement le dresseur.

- Eh bien de rien, très cher garçon. Et bonne Carnavalentin !

L'adolescent prit congé de la demoiselle et se rendit à l'endroit indiqué par cette dernière. Mais, curieusement déconcerté par la décoration du lieu, fini par en oublier sa destination. Le décor était sublime. Du rose quasiment partout, placé sur différentes chose telle que les guirlandes roses en forme de cœur accroché sur le plafond. Des coussins de cette même couleur étaient installés sur le sol, et même les nappes des tables avaient acquis pour un jour cette coloration si singulière à cette journée. Mais le rose n'était pas l'unique chose présente dans cette salle. Fêtant à la fois la Saint-valentin et le carnaval, il fallait bien sûr compter sur les masques et autres fanfreluches pour se combler avec les magnifiques couleurs de l'amour. Un instant, Harû sembla y penser. Quelle idée saugrenue que de fusionner le Carnaval et la Saint-Valentin. Mais en même temps, cela faisait fureur.

Le jeune adolescent scrutait toujours l'endroit lorsque, devant lui, en moins de cinq secondes, vint se placer une petite fille toute mignonne. Elle avait les yeux bridées, un petit nez en trompette, les cheveux noirs ramenés en deux chignons superbement bien fait. On pouvait se demander si c'était qui les avait fait ou pas. Elle s'approcha du jeune garçon et le salua d'une façon assez enfantine. Puis elle lui dit d'une voix infantile :

- Bonzour. Est-ce que vous voudriez bien être mon parzenaire pour les pâtizeries ?

- Hmmm … Je ne sais pas trop, c'est à voir.

L'on pouvait voir sur le visage de la gamine une expression de colère non retenu qu'elle déchaîna sur le garçon. Un bon gros bruit vint se produisit lorsque la petite main de la fille vint toucher la joue droite du dresseur.

BAM !!!!!!

Une vilaine trace rougi apparut instantanément à l'endroit où Harû venait d'être violemment frappé.

« - Alors, tu es d'azord ? », reprit la petite demoiselle.

Le jeune garçon, ne voulant subir une nouvelle baffe de la part de la gamine, ne put qu'accepter la demande.

« - Bien, alors, allons-y ! », acheva-t-elle avant de se préparer à se diriger vers les tables situés au fond du café.

Le dresseur la suivit presque aussitôt, toujours choqué par ce qui venait de se passer. Les deux personnes vinrent se placer devant l'une des tables où était étalé en ordre différents objets de pâtisseries. La petite fille en prit un et le plaça devant Harû.

- Tiens, caze trois zoeufs et zient me zoir après. Au fait, ze m'appelle Pucca. Et toi ?

- Moi, c'est Harû., répondit-il d'un sourire enjoliveur.

Et c'est ainsi que le jeune garçon se trouva à casser des œufs. En même temps, il se rappela le pourquoi du comment, ou plus précisément, la raison de sa présence ici déguisé en mousquetaire. C'était il y a trois jours, alors que la somptueuse fête approchait à grand pas. Il se trouvait dans les petites rues de Mauville à ce moment-là. Alors qu'il se promenait, un clown s'était amené à lui, lui présentant le carnavalentin.

« - Eh, garçon ! Tu aimes les fêtes ? Tu aimes les pâtisseries ? Eh bien, dans trois jours, au petit potin, se déroulera la plus magique des événements ! La saint-valentin ! Mais en même temps sera fêté le carnaval. Alors on a décidé de fusionner les deux. Et on a crée … le Carnavalentin ! Tiens, voilà de quoi te donner l'envie d'y assister. »

Le clown lui avait distribué une présentation de cette fameuse fête, qu'il avait lu attentivement avant de vouloir lui poser une question. Mais le clown était déjà parti. Il n'était pourtant pas parti loin, car Harû l'avait repéré rapidement, caché derrière un bâtiment qui était situé à sa droite. Et c'est à ce moment-là qu'une voix s'était fait entendre.

« - Il est par là, dépêchons-nous ou il va nous semez ! »

Puis, une seconde après, une multitude de policiers sortirent de tout côtés et s’élancèrent vers le fuyard maquillé. Harû ne put s'empêcher de retenir un rire, se demandant pourquoi ils avaient besoin d'autant d'hommes pour un simple clown ?

Soudain, le dresseur revint à la réalité. Il venait d'achever de casser ses trois œufs et bizarrement, il ne se souvenait pas de l'avoir fait. Il appela Pucca afin de savoir ce qu'il devait faire ensuite mais celle-ci était visiblement occupé à pétrir la pâte. Passant d'un coup de pied volé, à un coup de manchette bien placé sur l'innocent ingrédient qui n'avais rien demandé.

« - Euh … J'ai terminé les œufs, que dois-je faire ensuite ? »

Le garçon reçut pour toute réponse un coup de pied au milieu du ventre, ce qui le fit souffrir de douleur.

« - Oh, dézolé, tu vas bien ? Ze t'ai pas fait mal ? Mais bon, il zallait pas me déconzentrer dans ma tâze … Tu as zini ? »

Harû eut du mal à répondre, tellement il avait mal à son bidon, mais il parvint de toute de même à placer ces quelques mots.

« - Oui … arghhh … Je fais quoi … urghhh … ensuite ? »

Pucca lâcha un sourire suspect qui fit frissonner l'adolescent mais il était curieusement confiant envers son compagnon de travail.

« - Ze voudrais que zous me diziez ze que zoux penzez de l'amour. »

Harû n'en croyez pas ses oreilles. Une gamine telle que elle, demandez une chose aussi adulte ? Pensez donc-t-elle déjà à ça ? Si c'était le cas, elle ne pouvait qu'être soit folle, soit amoureuse, soit il ne savait pas. Mais, bizarrement, l'adolescent, d'un voix simple et cool, répondit à sa question.

« - Je ne pourrais pas te répondre franchement mais en gros, je trouve ça bien, moi. Mais tu sais, je suis encore trop jeune pour y penser, et toi aussi d'ailleurs. Et même si c'est le jour pour en parler, on ne peut s'y dédier tout de suite. »

Pour toute réponse, le jeune garçon reçut une balle de pâte dans le visage, le poussant au sol.

« - Ah ouais ?! Tu veux jouer à ça ?! Eh bien, c'est parti ! »

C'est alors que s’engagea une bataille endiablé de balle en pâte. Cette dernière, qui se vidait peu à peu de ses bouts, finit par disparaître, achevant le jeu. Pucca dû recommencer une pâte et cette fois, elle l'acheva jusqu'au bout. Puis elle ordonna à Harû de préparer le four pour ses cookies, dont elle gardait la recette et donc elle interdit la vue au jeune dresseur. Puis elle lui demanda de préparer le four afin de gagner du temps. Ce qu'il fit instantanément puisqu'il en avait besoin également pour ses petits fours qu'il était en train de faire.

- Ze peux mettre mes cookiez ?

- Vas-y.

Mais ce ne fut aussi facile que s'en eut l'air. En effet, alors que Pucca tenta d'introduire ses cookies, on le lui empêchait. Et d'une façon encore plus improbable, une ombre passait à chaque fois devant nous chaque fois qu'elle voulait introduire ses gâteaux. Harû repéra bien vite l'origine de cela. Un gamin, qui avait à peu près l'âge de Pucca, se tenait au-dessus de nous en costume de ninja. L'adolescent ne put s'empêcher de prévenir la fille.

« - Eh, regardes en haut, tu seras qui t'empêches de cuire tes cookies. »

Immédiatement, elle regarda en l'air et effectivement, il y avait quelqu'un. Soudain, Pucca poussa un énorme et superbe cri de joie non retenu.

« - GGAAARRRRUUUUU !!! »

Le ninja descendit de son perchoir et rejoignit la jeune fille. Celle-ci, toute contente de le voir ici, venait de lâcher ses cookies. Elle l'enlaça tendrement au point de l'étouffer mais le gamin n'en dit mot, préférant laisser faire sa compagne. Quand elle lâcha son étreinte, Pucca se rendit auprès de Harû pour lui dire ses quelques mots.

« - Bon, ze zais te laizer, z'ai renzez-zous azec Garu. Mes cookiez et zes pezizs fours zont dézà en zrain de zuire. Zu les zortiras dans zingt minutes. Zromis ? »

L'adolescent n'en croyait pas ses oreilles. Les pâtisseries cuisaient ? Et puis quoi encore ?! Mais lorsqu'il se retourna, il vit que c'était la réalité. Le four chauffait peu à peu. De plus, les cookies qu'avait fait tombé la gamine avait disparu. Cette fois, ce ne fut pas de ses oreilles qu'il fut choqué mais de ses yeux. Comment croire quelque chose d'aussi imprévisible ? En tout cas, les preuves étaient et il n'y pouvait rien.

- Promis !, dit-il en tentant de garder son sang-froid.

- Zien ! Azors on zeut y azer, garu !!

Le petit couple s'en alla rapidement, tournant le dos au pauvre petit Harû qu'on laissait seul en plan pour finir les pâtisseries. Mais quelques minutes plus tard, le ninja revint auprès de lui afin de lui demander un truc.

- Eh, tu veux bien te débarrasser des cookies quand ils seront terminés ?

- Non, j'ai promis à Pucca de les finir !

- Et justement, dès que tu les auras achevés, tu les fait disparaître ! J'aime bien la détermination de Pucca à vouloir m'offrir ses pâtisseries mais elles sont vraiment immondes !

- Bon, bah … Je verrais. Au revoir.

Le petit gamin salua expressément l'adolescent avant de s'en aller pour la deuxième fois.

°°°

le four sonna un bon coup, donnant à Harû le signal pour sortir les pâtisseries. Elles étaient parfaites au niveau de la consistance. Maintenant, il restait à les goûter. Il chopa d'abord l'un de ses petits fours et croqua dedans à pleine dent. Un subtile mélange de vanille mêlé à un soupçon de chocolat rendait la dégustation intense. Mais en ne pourrait autant dire qu'avec les cookies de Pucca. Avec un énorme arrière-goût de citron fusionné au chocolat du gâteau, la gourmandise était bien vite enlevé. Heureusement, le côté sucré rattrapait un peu ce qui était raté.

Harû alla chercher une demoiselle appelé Madeleine afin de faire emballer ses pâtisseries. Puis, il s'en alla, le cœur léger par l'épreuve qu'il venait de surmonter. Il dénicha une poubelle loin du petit potin, plus précisément au parc de la ville où il jeta les cookies. Enfin, la boîte de cookies, parce que le reste, il le dévora, les trouvant curieusement délicieux. C'est aussi là-bas qu'il tomba sur sa mère, déguisé en princesse, ce qui lui valut un rire du garçon, mais aussi un de la dame qui vit son fils déguisé en mousquetaire. Tiens ? Il avait oublié qu'il était en costume ? C'est parfois hilarant de savoir que quelqu'un est capable de ne plus savoir ce qu'il porte. Surtout que cette tenue, c'était pas de la gnognotte, non ! Cousu avec un tissu assez rare dans cette région, il comptait le pantalon noir obscur, le fameux chapeau de mousquetaire accompagné de sa plume décoratif, ainsi qu'à la sorte de veste bleue où le sigle de la fratrie apparaissait. Et avec le tout, on joignait le fourreau d'une épée, afin de faire plus réaliste. Pour la mère de Harû, c'était plus simple. Une longue robe rose et blanc en soie, un corset de la même couleur et une belle fausse couronne dorée.

Après s'être complimenté sur leur déguisement, les deux Himque s'en allèrent dans la ville afin de fêter l'événement du moment.

Vous pensez que c'est fini, que tout ceci se termine comme ça ? Eh bien non ! Car il y a encore quelqu'un dont nous n'avons pas encore achevé de parler. Le clown fuyard ! Eh oui, il faisait vraiment parti du spectacle. En fait, la raison pour laquelle il était poursuivit par les policiers étaient complètement … débile. Il avait envie d'aller aux toilettes mais il n'y en avait pas, alors il a fait contre un mur. Malheureusement pour lui, c'était le mur de la tour chétiflor, un monument historique. Et comme c'était fréquenté, on le repéra bien vite.

Nous le retrouvons donc, peu après le départ de Harû, devant le Petit Potin, haletant comme un chien assoiffé.

« - Ahhhhh … Enfin, ils ont fini par me relâcher, ces sales Bipppppp (pour la sensibilité des plus jeunes, ce mot a été coupé). Bien, allons rejoindre la fête maintenant. »

Il commença à avancer vers le café lorsqu'il glissa sur une banane. Il percuta le sol de sa tête et se retrouva au sol, complètement désorienté. Il n'avait que ce qu'il méritait. Traiter les policiers de ce nom-là devait le faire punir. Et c'est ce qui s'est passait. Voilà maintenant, l'histoire est terminé. A bientôt !




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MessageSujet: Re: [EVENT] Le Petit Potin fête Carnavalentin ! [FINI]   [EVENT] Le Petit Potin fête Carnavalentin ! [FINI] EmptyMar 19 Fév 2013 - 21:40
Je gémis de peur. Je jette la boite par terre maladroitement.
Je tenais le téléphone avec ma tante à l'autre bout du fil. Givrali fixe la boite avec les poils hérissés et des gros yeux.

« T-tante Béatrice, pourquoi vous ne m'avez pas laissez choisir la tenue!? »

Avant d'avoir ma réponse, elle rit de bon cœur.

« Ma chérie, j'étais pourtant sur que cela te plairait ! Tu fais bien du 12 ans ? »

Je commence alors à m’affoler apprenant sa réponse. Je déglutit péniblement avant d'annoncer avec nervosité :

« Ma tante, je fais du 14 !!

-Oh, toute mes excuse ma belle ! Mais ne t'en fais pas, tu seras juste un peu serré. Bon, je dois te laisser, j'ai moi aussi du pain sur la planche. J'espère que tu feras de la bonne cuisine ! C'est un don de la famille de toute façon, allez, je t'embrasse fort !

-Je t'embrasse aussi …

Et elle raccroche. Je reste sans voix fixant le costume. Un silence s'installe, on ne peut qu'entendre le grondement que faisait la voiture luxueuse. Soudain, j'entends une voix :

« Vous allez bien Mademoiselle ? »

Je me tourne gardant la même tête choquée et affolée. Je ne m'immobilise plus et ramasse la boite avec ce qu'il y avait dedans. Je la pose sur le siège à côté, et je montre la tenue à Edouard qui est l'homme qui s'est soucié de mon comportement.

« I-il faut que je trouve un endroit pour me changer, j'ai reçu mon déguisement. Non mais vraiment, vous ne trouvez pas qu'il est … Petit ?! »

Il enlève ces lunettes pour mieux voir le costume. Je suis rouge comme une tomate, de plus je n'ai aucun endroit pour me changer, la boite se trouvait déjà sur le siège. Je ne sais pas si mes joues pourpres est l'origine de la frustration, de la colère ou tout simplement de l'embarras. Je pris mon déguisement sur les genoux et soupire avant que des sortes de volets se renferment sur l'arrière de la voiture c'est-à-dire là où je suis.

« Voilà, les volets sont noirs et bien fermés. Vous pouvez vous changez en toute tranquillité. »

Il me l'a annoncé par micro. Il ne peut tout simplement pas parler sans cela ? On entends peut-être rien à travers ses volets. Peu importe, je commence à me changer avec beaucoup de difficulté puisque la voiture bouge dans tout les sens. Je trébuche à de nombreuses reprises sachant que ma tenue est petite donc plus dure à enfiler, et j'ai eu toutes les peines du monde à ne pas écraser Givrali qui bouge dans tout les sens.

Après avoir râlé et grogné sur ma tenue et mon pokemon, il est temps de mettre les accessoires. Je me ré-assit tranquillement sur mon siège soupirant un bon coup. J'enfile les bracelets rose pâle, bleu turquoise et jaune puis je mis le serre-tête auréole. Maintenant, je toque à la vitre pour avertir Edouard de rouvrir se qu'il fait. Maintenant, mon cœur s'emballe. J'ai le trac, m'exposer devant tout le monde dans une tenue de traîné et surtout qui est mon hôte ? J'espère que ce n'est pas quelqu'un de trop obsédé et trop dément... Mais j'ai quand même hâte de cuisiner. J'avoue que j'ai toujours aimé cela, j'étais toujours dans la cuisine regardant les domestiques faire la nourriture. Je les observaient, et parfois je les aident à faire à manger, mais je n'avais pas le droit. Mais rien ne pouvait m'empêcher d'aller les voir, j’étais toujours heureuse d'aller dans la cuisine tôt le matin leur donner un coup de main profitant de mes parents endormies. Ah, c'était les moments que je préférais le plus et je m'amusais le plus comme pour aller dehors.

Je regardais par la fenêtre le sourire aux lèvres jusqu'à se que Givrali me touche avec son petit nez froid. Je sursaute et le fixe, il a lui aussi sursauté. Il me regarde avec des yeux adorables qui me donne envie de le prendre dans les bras. Je lui donne une rapide caresse et repose ma tête sur ma main. J'ai décidé de faire des éclairs aux chocolats. C'est très très compliqué, mais le chef de cuisine au manoir de Frimapic m'a appris, c'est l'une de ses spécialités, et je ferai en pensant à lui. J'aurais tellement aimé lui donner une part d'une de mes futures pâtisseries... Mais tant pis. De plus, je vais devoir surveiller mon hôte tout en faisant une pâtisserie dur à réaliser, j'espère que tout ira pour le mieux.

Je commence à somnoler quand soudain, la portière qui est à l'opposer de la mienne s'ouvre.

« Mlle Miller, vous pouvez sortir. »

Je le regarde surpris et tente alors de sortir péniblement et embarassé de la voiture. Je tourne premièrement mon poignet sur lequel je me suis trop longtemps appuyé et j'avance vers la sortie.

Le soleil m'éblouit, mais quand je m'y habitue, je me regarde à nouveau. Oh quelle embarras...

Je suis vêtue d'un haut s'arrêtant à la poitrine avec les bordures roses corail. Il y a aussi une petite jupe blanche avec des bandes roses pâles sur les bords de la jupe. Mon haut s'arrête à la poitrine avec les bordures roses corail aussi. Je porte dans mon dos deux petites ailes blanches accroché par un fil fin et transparent. J'ai des collants blancs et des chaussures des la même couleurs ayant trois bandes blanches bleues, jaunes et rose. Ma mèche s'est dégagée sur le côté et tenue par une barrette en forme d'ailes blanches et enfin, je porte les bracelets et un collier en forme de cœur d'un rose pâle aussi.

Je me tourne vers Edouard qui me complimente gentiment, et me passe mon sac et me dit au revoir en repartant avec l'immense véhicule de luxe. Je soupire le regardant partir puis je me retourne et avance tranquillement au petit potin. Il y a déjà pas mal de monde, se qui me stresse encore plus. Comment vais-je retrouver mon hôte ? J'attends d'y rentrer pour voir.

Je viens de passer l'entrée. La salle est magnifique, elle est digne d'une fête de Carnale et de Saint-Valentin ! Ce rose qui s'accordant parfaitement bien avec les couleurs farfelus et divertes du carnaval. L'ambiance me mit à l'aise. A présent, je me présente à la réceptionniste.

« Bienvenue au Petit Potin ! Adorable costume ! Vous êtes ici pour faire des pâtisseries ? Quel est votre nom ? 

-Elise Miller.

-C'est noté, amusez vous bien avec votre partenaire ! »

Il faut déjà que je le trouve. Pour le chercher, je préfère rester proche de l'entrée au cas. Je me déplace de quelques pas seuleument avant d'entendre quelqu'un dire :

« Oh la la mon dieu, mais où est mon... »

Il me fixe et me regarde avec des étoiles dans les yeux.

« Oh ! Mais c'est toi la pâtissière qui doit m'aider ! Grand-papa m'a envoyé une adorable petite ange gardienne pour m'aider à faire le plus succulent des cadeaux pour ma tendre Eve ! »

Je hausse un sourcil tout en grimaçant. C'est donc lui mon hôte ? Il me parle d'une façon bizarre, et rien que les adjectifs qu'il a employé pour me décrire me fait rougir. Cela me fait rappeler mon mal aise dans mon costume. Alors, je réajuste discrètement mon déguisement. Je le défigure ensuite. Il porte une tenue banale, une chemise et un jean. Il a de magnifique cheveux bruns et de beaux yeux vert. J'avoue qu'il n'est pas mal, mais sa mentalité reste à voir après le peu que j'ai pus voir... Pendant que je tripote mon déguisement pour me m'être à mon aise, l'homme étrange se présente :

« Oh, mais quelle impolie suis-je ! Je me présente, je me nomme Adams et je suis heureux de vous rencontrer ! En tant qu'ami de la nature je suis à la tête d'un verger où je cultive beaucoup de pommes dorées, une espèce excessivement raaare ! Je vais donc cuisiner pour ma dulcinée un formidable Crumble aux pommes sous forme de pomme. Il faut respecter la recette À LA LETTRE, sinon nous recevrons les foudres de mon grand-père qui me surveille là-haut... Hellooooooow Daaaaaaddyyyyyyy ! »

...Je rêve ? Enfin je veux dire, c'est un taré ? Désolé d'être aussi grossière, mais dans son cas il faut le dire, je crois qu'il doit revenir d'un hôpital psychiatrique, parce que les pommes dorés et le grand-père qui lance la foudre... Comme un abruti, il regarde le plafond et sourit naïvement faisant coucou au ciel. Je le regarde bouche-bée avec la même grimace que tout à l'heure mais je me ressaisis et me racle la gorge.

« Je m'appelle Elise Miller. Je... hum... Heureuse de faire votre connaissance. Bon et bien, allons cuisiner, où on doit aller ? »

Je me tourne vers la réceptionniste qui m'indique avec précision. Perturber par les événements, je cherche quand même l'endroit où on doit aller. Je soupire bruyamment avant que givrali me gratte gentiment le collant pour m'indiquer l'endroit exacte où on doit aller. Alors je suis mon pokemon et Adam me suit en chantonnant gaiement.

C'est vraiment sympa. Une longue table avec un four et une gazinière se présente à moi avec des matériaux de pâtisserie et bien sur les ingrédients. Je souris légèrement fixant la table, j'ai hâte de commencer ! Je regarde mon partenaire avec le même sourire qui disparaît aussitôt. Il est en train de se gratter les fesses. Je tape violemment sur le bras et lui dit sur un ton serieux :

« Je vous en pris Adam, nous allons faire de la cuisine ! Ne vous grattez donc pas les fesses en public voyons !

-Mais c'est natureeeeeelle voyons ! Il n'y a rien de mal à cela !

-Si c'est sale. Maintenant, concentré vous. Nous allons d'abord nous laver les mains, surtout dans votre cas. »

Un évier est aussitôt exposé à notre disposition. Je tourne le robinet et me frotte délicatement les mains avec du savon. Mon hôte me copie sagement n'oubliant pas de remonter ses manches. Une fois les mains propres, nous nous les rinçons à l'aide d'un torchon. Pour le moment, tout se passe bien, j'espère que cela va continuer ainsi. Je me retourne vers le plans de travail analysant tout les éléments. Il veut donc faire un crumble ? Rien de plus simple. Alors qu'il sort de sa poche un papier ayant marqué tout les ingrédients, je lui prend brusquement et le déchire.

« Nous allons le faire à ma façon veux-tu ? J'ai appris cette recette par cœur avec quelques petites choses en plus. Faites moi confiance. »

Je pris une pomme et un couteau et commence à enlever efficacement la peau. Par la suite, je l'évide doucement et coupe de façon grossière la pomme en petit carrée symétrie. Alors que je me retourne vers Adam, je le vois en train de manger avec passion sa pomme.

« Non mais... »

J'arrache sa pomme pour la renvoyer dans la tronche. Nan mais quel abruti ! Non seulement Il ne m'a pas écouté, et il mange une des pommes qui doit être dans le gâteau ! Je grogne de fureur lorsqu'il commence à se plaindre après avoir ramasser la pomme :

« Aïeuh, je commence à comprendre pourquoi ce fruit est interdit ! Ne me frappe pas petit ange, d'où as-tu appris ces manies ? Je te signale que je suis plus grand que toi et que...

-Rien à faire que tu sois plus grand que moi ! Je suis là pour t'aider j'te signale ! Alors tu ne vas pas me laisser tout faire parce que moi aussi j'ai des choses à faire ! Maintenant, tu m'suis avant que j't'en balance une autre dans la figure. Allez, allez rincer la pomme et regardez attentivement. »

J'ai osé le tutoyé et de lui parler comme tel car ma patience à des limites. Des limites trop limitées faut croire. Sachant que ce n'est que le début, je me demande comment va se passer la suite, j'ai peur. Il a arrêté de se plaindre soupirant frustré mais va quand même laver sa pomme. Une fois qu'il est revenu, je lui montre une autre fois comment il faut couper les pommes. Je le fais d'une façon très soigneuse et propre, mais je lui dit qu'il peut couper ses pommes n'importe comme enfin, ne pas exagérer non plus. Une fois qu'il a compris le truc, je le laisse faire lui donnant un éplucheur. Il va avoir du mal sinon. Bon, il est tant de passer à mes éclairs aux chocolats.

Premièrement, préparer la pâte à choux. Je pris une casserole rempli d'eau comportant du beurre et une pincé de sel, et je l'ai poser sur une des plaques plaques. Je mets le feu normal. En attendant que l'eau bouille, je rassemble tout les ingrédients nécessaire pour faire mes éclairs. Personne ne peut m'arrêter, je suis concentré sur mes pâtisseries. Ah moins que...

« Aïïïïïe !!! Cela doit s’appeler la souffrance je crois !!! »

Je me retourne le regardant avec un air blasé. Il s'est coupé le doigt. Il chouine comme une petite fille, et il faut que ça soit à moi de trouver un moyen pour ne plus que le sang coule. Je pousse un énorme soupire et prit du sopalin afin de l'enrouler à son doigt ensanglanté.

« Séchez vos larmes, ce n'est qu'une blessure banale, la prochaine fois vous ne ferez attention.

-Mais j'ai maaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaal.

-Cela va passer, continuez voyons, vous avez presque finis !

-M-mais, je ne peux pas, ma blessure me l'empêche ! »

Je grogne le plus fort que je peux avant de le pousser et de m'occuper des pommes moi-même. Il n'en reste que deux, il peut très bien les faire quoi. Soudain, mon pokemon des neiges pousse un cri d'alerte. Je me retourne et voit alors l'eau bouillir. Avec précipitation, j'éteins le feu puis j'ajoute la farine progessivement tout en essayant de tenir la cuillère en bois. Je couine essayant de ne pas renverser de farine mais soudainement, je ne porte plus la farine. Je regade Adams qui me dit quand est-ce qu'il y en a assez. Alors, je remue doucement puis avec de plus en plus d'énergie jusqu'à se que je lui dit stoppe. Je continue avec beaucoup dénergie à remuer la farine et l'eau jusqu'à obtenir une pâte parfaite.

« Et moi alors ? J't'ai aidé j'te signale, tu dois m'aider, je suis ton hôte tout de même. »

Concentré, je ne lui répond pas. Il tente alors de me dire en haussant le ton et je lui dit concentré sur mon travail :

« Je suis à toi, pour l'instant, Givrali va te donner le plat où tu pourras jeter les morceaux de pommes. »

Givrali m'obéit gentiment amenant le plateau à Adam. Je compte sur Givrali pour qu'il surveille cet incapable chochotte. J'entendis Givrali grogner à certain moment, il doit faire des bêtises le monsieur.

Enfin, j'obtiens une pâte parfaite. Fière de moi, j'esquisse un sourire triomphant. Je nettoie la sueur venant de mon front avec mon bras. J'ai une crampe aux doigts, mais il ne faut pas que je m'arrête. J'enchaîne en prenant un citron et le coupant en deux, amenant un petit pressoir montrant à mon hôte comment presser du citron, je pense qu'il ne va pas avoir de mal quand même. Je lui met à sa disposition la cannelle et le sucre pour qu'il rajoute cela. Je lui dis enfin qu'il faut verser tout cela dans un saladier alors que je suis en train de remuer ma casserole avec le feu cette fois-ci. Je remue d'une telle puissance et sans m'arrêter pour souffler qu'elle devient vite dur et incollable. Enfin, je retire la casserole du feu et j'ajoute les œufs un par un en mélangeant à la pâte. Un sifflement vient me titiller l'oreille. Je me tourne vers Adam qui a dit :

« Mh, je ne connais pas la cannelle, je devrais peut-être goûter... »

Je pousse un cri sourd et ordonne Givrali d'attraper la cuillère. Et le spectacle se produit. Givrali fait un bond magistrale attrapant non pas la cuillère mais la poudre de cannelle. Il aspire violemment la poudre et la recrache, le pokemon a disparu dans un nuage brun-rouge. Ce dernier se retrouve par terre toussotant sans arrêter. Instinctivement, je cesse mon travail et fonce vers givrali le prenant dans mes bras et tapoter son dos pour enlever la poudre de ses poumons. Une fois sa toux passé, je sèche ma larme et le laisse par terre. Je me retourne folle de rage vers Adam qui ne dit seulement :

« Oups. »

Je m'approche de lui me mettant sur la pointe des pieds et effleurer le bout du nez.

« Tu ne sais donc pas que tenter d'avaler la poudre de cannelle est dangereux ?!! Il aurait put mourir par ta faute !!!! Ne-tente-plus-JAMAIS de poudre de cannelle ! »

Il déglutit et s'excuse enfin. Je soupire donnant une dernière caresse à mon pauvre pokemon toussotant encore un peu se qui me fait mal au cœur. Je me retourne vers l'homme et lui dit de nettoyer la poudre qu'il y a au sol. Finalement, je retourne à mon travail. Cette fois, il ne faut pas que je me fasse interrompre, j'ai déjà perdu trop de temps. La dernière chose que je dis sont des instructions, mélanger la farine et la cassonade et qu'en suite il faut rajouter du beurre coupé en carré mais que j'ai fais en deux temps trois mouvements il y a peu et mélanger tout cela pour faire une patte grumeleuse. Et la pâte sera dans le bol que je lui ai donné. Puis je peux enfin continuer mes œuvres.

Tout se passe bien. J'ai finis de faire ma patte à choux, et Adam a respecté mes instructions. Brusquement, j'eus un hic. J'ai oublié de préchauffer le four ! Alors rapidement, je mets le four à 210°c. De toute façon, nous n'avons pas encore fini le crumble même si on est très proche de la fin. Je l'aide à mettre la patte grumeleuse sur les pommes en toute délicatesse. A présent, il faut attendre que le four atteigne le degrés idéal. Je regarde le sourire aux lèvres mon hôte :

« Tu t'es assez bien débrouillé sans moi. Dis, tu veux bien m'aider à mon tour ? Tu peux m'être utile. »

Il accepte sans grande joie mais il a accepté, c'est déjà ça.

Un autre four est à notre disposition, alors j'en profite pour le préchauffer en mettant le thermostat à 4. J'ai demandé à Adam de beurrer la plaque que je lui est donné pendant que moi je profite de remplir la pâte à choux d'une poche à décoration munie d'une douille lisse de 1 cm de diamètre. Par la suite, je déposer des bâtonnets de 8 à 10 cm de long sur la plaque. Je badigeonne légèrement les jaunes d’œufs battus.

Givrali fait un petit cri d'alerte pour dire que le four destiné pour le crumble à atteint les degrés désirés. Alors, nous mettons délicatement le crumble à chauffer et cela pendant trente cinq minutes.
Et le four pour mes éclairs est prêt à son tour. Je mis mes six éclairs dans le four et attendre trente minutes. Une fois cela mit, je tapote mes mains et souffle un peu :

« Bon, je vais commencer le glaçage. Tu m'apporte le lait et la vanille s'il te plaît ?

-Il fait chaud.

-C'est normal, ce sont les fours qui produis cette chaleur, il va falloir t'y habituer. Allez, rapporte moi les ingrédients que je t'ai demandé s'il te plaît. »

Pour ne pas faire trop de vaisselle, je nettoie la poêle que j'ai utilisé pour la pâte pour mettre le lait et la vanille et les mettre sur le feu jusqu'à se qu'il y est ébullition. Ensuite, dans un bol, je fouette les œufs avec le sucre, une fois bien mélangé, j'ajoute la farine et la maïzena tamisées ensemble. Concentré, je n'observe plus se que fait Adam, je me contente de lui demander des choses qu'il fait poliment. Enfin, je mis tout ce mélange dans la casserole mélangeant encore un peu.

J'attends un peu en attendant que la casserole soit prête et mit la crème sur une plaque pour la faire refroidir, mais pour aller plus vite, je demande à Givrali d'utiliser son souffle froid avec douceur sur la plaque. Il n'est pas du tout confiant au départ, mais il a réussit à reffroidir très vite la crème. Quoique un peu trop qu'il y a des cristaux minuscules mais cela ne pose aucun soucis. Enfin, je place un papier spécial pour éviter qu'une peau se fasse sur la crème. Il me reste maintenant plus que deux étapes !
Mais c'est alors que le four du crumble se met à sonner. Je me dirige avec un gant de protection et le sort du four. Et mais... Où est mon hôte ? Je me tourne de droit à gauche et j'entends :

« Ah !! Je me sens mieux comme ça ! »

La voix provient de me droite alors je me tourne et voit Adam. Je cris en sursautant et même failli faire tomber le crumble. Je rougis subitement, me cachant instinctivement, le nez saignant.

« M-mais... Qu’est-ce qu'il vous prend !?

-Et bien quoi ? C'est natureeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeel ! »

Un seul œil ouvert, je prend la première chose que je vois qui pourrais le couvrir. Oui, il est nu comme un vert, et anormalement mais heureusement, il porte une feuille à son endroit intime. Je lui ai jeté la chose que j'ai eu sur lui pour qu'il le mette.

« M-mais... Pourquoi tu me donne ça ?

-Mettez ça, tout de suiiiiiite par pitié, je n'ai pas envie que ma vue soit souillé, je n'ai que treize ans ! »

Par respect, il le met même si il a râlé prétendant que c'est naturel, mais ici nous ne sommes pas dans la jungle mon cher ami. J'enlève ma main me cachant la vue. Il porte un tablier rose avec un Nanmeouïe. Bon, c'est mieux que d'être dénudé... Je lui propose d'aller se rhabiller, mais il change de sujet. Il prend le crumble et me dépose un bisous sur la joue pour me remercie. Mes joues deviennent de plus en plus rouge. Je regarde mon poing qui me donne l'envie de le cogner, mais je vais disposer. Avant qu'il ne parte, je le retiens en lui prenant son épaule nus où j'enlève très vite ma main ne supportant pas le contact avec un homme plus grand que moi. Je lui pique gentiment son crumble et prend la chantilly qui se cache derrière une boite de levure. Je secoue et écrit sur le crumble un petit mot avant de le redonner à Adam.
« Pour ma tendre … Eve ? Oh, c'est si mignon de ta part petit ange !

-Pas besoin de me remercier, je n'aime pas ça. Contentez vous de vous rhabiller et de filer avec le crumbleet le donner à votre amour. »

Il me remercie une nouvelle fois en faisant un petit discours ennuyeux comme quoi il n'a pas été très sympa avec moi, mais qu'est-ce que j'en ai rien à faire vraiment. L'homme me pince la joue quand il a commencé à parler ''d'ange gardien adorable'' mais je lui met une claque sur sa main pour qu'il me lâche et enfin il repartit en chantonnant de façon plus joyeuse.

Je soupire de soulagement. Ce n'est pas si terrible que ça enfin je crois... A part qu'il m'a beaucoup retardé dans mes pâtisseries, qu'il a faillit envoyer mon Givrali au centre pokemon et se mettre tout nue devant moi, il a un bon fond.

Le four se mit alors à sonner. Bien, il faut que je reprenne le travail. J'ai encore pas mal de chose à faire. Tout d'abord, sortir la pâte à choux du four et faire la ganache aux chocolats.
Je mets le chocolat dans un bol, le fait bouillir la crème que j'ai faîte dans une petite casserole avant de le renverser sur le chocolat, attendre quelques secondes et remuer jusqu'à le chocolat soit parfaitement fondu et lisse. Je commence à me fatiguer, mais j'arrive à la fin, je fais cela pour moi et surtout pour ma tante qui veut absolument goûter à ces éclairs.

Dernière étape. Je prends un couteau afin de faire un petit trou à un des bouts des éclairs. Je verse ensuite la crème pâtissière qui est maintenant bien refroidie et je la fouette jusqu'à se qu'elle soit délicieuse afin de la verser à l'aide d'une cuillère dans les éclairs.

Après avoir bien mis la crème sucré dans les éclairs, j'applique la ganache sur le dessus de mes œuvres et à la place d'attendre pour les refroidir, je demande gentiment à Givrali de presser le pas, je suis rester au Potin un peu trop longtemps j'ai l'impression, le soleil commence à se coucher.

Et pour finir, je pris une boite assez large que j'ai faite avec soin (avec de jolies décoration imitant les tapisseries du Petit Potin) et enroule soigneusement les éclairs dans de l'aluminium, sauf un.

Je me dirige enfin vers l'animatrice de cette événement. Je la salue poliment et lui dit :

« Je me suis bien amusé, votre idée de mélanger la StValentin et le Carnaval est parfait. Je vous pris de prendre ceci si votre ventre le souhaite bien sur. »

Je lui tendit l'éclair non recouvert et lui dit au revoir complimentant encore son idée.

* * *

Le ciel est d'une couleur orange et rose, sans aucun nuage. Je me suis plutôt bien amusé au final, m'amuser à ma façon. Je suis surtout bien fatigué, et j'ai hâte de rentrer à Céladopole, même si la route sera très longue. La voiture m'attends déjà, alors je me dirige doucement vers elle et monte dedans.

« Vous vous êtes bien amusé Mlle Elise ? »

Je pose la boite à côté de moi et découvre un éclair. Je le tend à Edouard qui le prit avec reconnaissance.

« Vous pouvez partager avec Simon, c'est bien lui qui m'a accompagné ici avec vous. Je vous remercie pour tout se que vous m'avez fait.

-Mais c'est naturel, c'est moi qui doit vous me remercier.

-Ne me remercier pas. »

C'est étrange, la fin de notre fine discussion me fait rappeler mon hôte qui répète : « C'est naturel » et qui me remercie. J'esquisse un sourire avant d'avoir eu l'idée de sortir mes pokemons qui pousse un cri pleins d'enthousiasme. Je ne pense pas qu'il aime l'éclair aux chocolat, mais on peut essayer. Je prend à nouveau une de mes pâtisseries et donne un petit bout à chacun de mes pokemons. Stalgamin grimace, Obalie aussi, mais Givrali semble content, même si il a toujours une préférence pour ces petits bâtonnets chocolatés. C'est lui qui a mérité d'avoir le plus gros bout puisqu'il m'a assez aidé pour avancer plus vite dans mon travail et puis les autres n'apprécient pas l'éclair aux chocolats. Alors, je me contente de partager mon travail avec Givrali.

Après l'avoir fini, je prend le papier d’aluminium, le mets dans ma boite et la met dans un endroit sur. Il y a un duvet sur la banquette que je pris et l'enroule autour de moi. Je suis morte de fatigue, faut croire que la cuisine c'est physique. Je laisse mes pokemons en liberté sachant qu'il ne feront pas de bêtise enfin je l'espère... Givrali se blottit contre moi, lui aussi fatigué il s'endort tout comme moi mais juste avant de fermer mes paupières, Obalie bondit sur moi et somnole aussitôt. Il a fait autant d'exercice que cela ? Stalgamin n'a que d'autres choix que de regarder par la fenêtre, je pense qu'il boude au ballon des glaces car ils n'ont pas pus jouer ensemble. Je ricane silencieusement avant d’appuyer ma tête sur le bord de la fenêtre.
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MessageSujet: Re: [EVENT] Le Petit Potin fête Carnavalentin ! [FINI]   [EVENT] Le Petit Potin fête Carnavalentin ! [FINI] EmptyMer 20 Fév 2013 - 20:08

[EVENT] Le Petit Potin fête Carnavalentin ! [FINI] Reikaa10
Rondoudou sauté à mes côté, semblant très joyeuse.

-Calme toi Chamallow nous sommes bientôt arrivé.

-Oh oh oh ! Je sens déjà la délicieuse odeur des gâteaux !

Aujourd’hui était spécial, c’était un évènement que le monde entier fêter. La fête des amoureux, remplit de bonbon, de rose, de ruban et de cœur à tout va. Je ne peux pas dire que j’aime cette fête, mais je ne peux pas la détester non plus. Je suis juste frustré d’être seule et même temps contente pour les couples qui semblent si heureux. J’avais décidé de passer cette journée à faire des gâteaux pour mes amis et moi-même, un au chocolat, un a la fraise, l‘autre a la pêche et le dernier au marron. Je pris contact avec un restaurant qui avait organisé tout ça et je mis rendais avec mes Pokémons, sauf que surprise, quand je rentre à l’intérieure je vois une pancarte marquer « hôte à disposition », Rondoudou fit un bruit de couinement.

-Quoi ??? Des garçons.

-On dirait bien Chamallow, j’espère qu’il sera gentil.

Je m’avançais avec elle dans le restaurant, une des serveuses m’accueillait et me complimenta sur ma tenue, c’est vrai que j’en étais fière. Une tenue blanche, comme une petite serveuse mais plus dans le style magical girl avec à mes cheveux un nœud en forme d’aile de chauve-souris. J’avais aussi déguisé ma petite rondoudou, en lui mettent un nœud rose et blanc sur une de ses oreilles. Je cherchais du regard les hôtes quand un garçon aux cheveux brun et à l’allure remplit d’étoile s’avança vers moi.

-Enchanterrrrrrrrrrrr chère Barbie ! Je me nome Ken !

Je me stoppais et le regardait avec des yeux ronds, même Rondoudou ne savait pas quoi dire –ce qui est rare –alors il me prit la main et me fis un baise main. Je la retirais par reflexe et il fit une moue d’enfant triste.

-Oh chère Yuki-Barbie cela ne vous plait pas ?

-Bien sûr que cela ne lui plait ‘spéce de mal élever !

Rondoudou venait de hurler ça et tout le restaurant l’avait entendu, je la pris dans mes bras pour lui mettre les mains sur la bouche et l’empêcher de parler.

-Veuillez l’excusez, euh…Pourriez-vous m’aider pour mes gâteaux ?

Le jeune homme sourit et m’emmena vers les cuisines, je vis alors plusieurs autres dresseurs avec des hôtes aussi étranges les uns que les autres et j’avais comme l’impression que le mien était assez… Bizarre aussi. Déjà il s’appelait Ken et pour une raison inconnu quand il parlait des étoiles le recouvrait et cela m’aveugler presque.

- Quel gâteau veux-tu faire ma Barbie ?

Rondoudou faillit de nouveau parler mais je l’en empêcha.

-Je vais faire des gâteaux pour mes Pokémons, quatre pour être exacte.

Alors il se mit à m’aider mais avec des manières peut agréable et qui me gêner. Il n’arrêtait pas de m’appelait Barbie –surnom fort horrible –et ses manies de prout prout donner l’envie a Rondoudou de lui manger la tête. A peine deux gâteaux de fait qu’une poupée…Barbie entra dans le restaurant en criant au combien sa voix était horrible le prénom de Ken qui accourut comme un petit toutou. De loin je pouvais déjà voir des tonnes de cœurs autours d’eux.

-C’est écœurant…

-Je suis d’accord Chamallow….

Je continuais alors à faire le reste des gâteaux dans mon coin mais je fis pas mal de dégâts et je pleurais de frustration. Chamallow n’arrivait pas à m’aider… Quelle journée…
Après les avoir fini, je me posais sur une table à souffler d’épuisement, mes Pokémons sorties pour venir me tenir compagnie. Quelle journée oui…

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MessageSujet: Re: [EVENT] Le Petit Potin fête Carnavalentin ! [FINI]   [EVENT] Le Petit Potin fête Carnavalentin ! [FINI] EmptyJeu 21 Fév 2013 - 15:26
On a tous des journées plus difficiles que d’autres, celle-ci, je ne devrais même pas vous la raconter et je me demande encore pourquoi je suis en train de me remémorer cette journée abominable.

Tout a commencé à Mauville, il ne faisait même pas trop mauvais. Rien ne vaudra jamais la douce chaleur de mon désert, comment les humains font pour supporter un temps si tempéré ? Enfin bref, j’étais en train de flâner dans une clairière avant d’entendre arriver une dresseuse, accompagnée d’un sablaireau. Sur le moment je me suis dit que j’allais transformer cette fille en steak haché pour avoir capturé un cousin, mais une suite d’évènements incompréhensibles.

Le sablaireau s’éloigna dans les buissons, je crois qu’à ce moment-là la fille lui a crié un truc du genre « T’en fais pas je ne regarderais pas ! » avant de me tourner le dos, l’occasion rêvée ! J’ai marché hors de ma cachette, le plus discrètement possible mais un léger mais mesquin « Crack » se fit entendre, ma future victime se retourna avant de m’adresser un grand sourire et de me dire.


-Tu as fini ? Parfait ! On va être en retard si tu traine ♥ !

La suite est un peu confuse, elle m’attrapa par le bras avant de me trainer comme un sac de patate. Une fois sur la route elle ouvrit la porte de la banquette arrière et de m’y jeter sans autre forme de procès. Je me serais bien rebellé si j’avais compris ce qui m’arrivait. Mais trop tard, on s’est très vite retrouvé dans une ville ou ma rébellion aurait signé la capture. Partout les gens gambadaient, se bécotaient et se tenait main dans la main dans une sorte d’ambiance de fête bizarre, avec des décorations roses en forme de cœur incompréhensible. La fille me parlait depuis tout à l’heure mais je ne l’écoutais pas, j’étais trop absorbé par toutes ces choses bizarres en dehors de la voiture. Mais une phrase retint mon attention.

-Tu vas voir Sably, le costume que je t’ai réservé est ma-gni-fique tu vas être beau comme tout !

Je pense que je n’ai jamais été aussi gêné qu’en sortant du magasin, chacun de mes pics de chitine avaient été recouverts de fausses pierreries, mes bras, mes jambes et mes griffes étaient ornés de bijoux censés donner un air noble, le tout couronné par une couronne exotique, elle m’assurait que j’étais sublime, je pensais surtout avoir l’air ridicule. Enfin, moins que ma « dresseuse », habillée en princesse rose a cœur et aux cheveux blonds, bizarrement, je me suis dit qu’il manquais un plombier rouge amateur de champignon, mais c’était surement les effluves de parfum qui me montaient à la tête.

Mais si seulement ça avait pu s’arrêter là.

Car le pire, l’inconcevable était encore avenir. On est arrivé devant un bâtiment avec marqué un truc avec « Carnavalentin ». On est rentré et là, tout est parti en cacahuète. Une fille chargée de l’évènement est venu saluer la greluche habillée en rose avant de dire qu’elle allait m’accompagner au stand pokémon. Sur le moment je me suis dit que ça serait bien de tailler une bavette avec quelques camarades mais… Non, ce fut bien différent.

J’ai été reçu par une fille habillé bizarrement, avec un tissu étrange, issu de quelques fibres végétale, mais ce n’était pas le pire, elle avait des plumes de nirondelle autour d’une coiffe bizarre et avais des pierres et des coquillages comme ornements vestimentaire. C’était surement un costume… Surement ? Non ! C’était une vraie primitive ! Enfin, pour la notion que moi, pokémon habitué à manger des baies et me défendre contre les prédateurs peut avoir d’une sauvage humaine. Le premier contact fut… déconcertant :


-Hugh, petit pokémon a pointes ! Mon nom c’est Pocahantas ! Tu es mignon dans ton costume ! C’est adorable mais vient faire connaissances avec tes petits amis !

Je n’ai jamais autant méprisé les pokéballs que ce jour-là, j’étais persuadé et convaincu que ces machins lavaient l’esprit, les huits pokémons présents étaient tous plus abrutis les uns que les autres. Un roucool, une mustébouée, un tédiursa, une ponita, un Okéoké qui était probablement le pire de tous, un magicarpe dans un bocal, un piafabec très susceptible et un papillusion qui avait probablement sniffé ses propres spores. Une vraie équipe de gagnants, avec moi au milieu. Et quand j’ai appris qu’on devait préparer des gâteaux, j’ai commencé à me douter que tout cela allait finir très mal. Je le ai tous regardé, un par un, tous joyeux et complètements crétins, en train de sautiller partout. Dans mon désespoir j’ai regardé la première chose vivante à peu près sensée, et je suis tombé sur le Magicarpe en train de me fixer avec un air comateux tout en faisant des bulles avec sa bouche. On s’est regardé plusieurs secondes, avant que j’arrive à la conclusion que lui aussi était dépourvu de neurones.

La recette qu’elle voulait faire était pour le moins… spéciale… Bon après, je viens du désert, je ne suis pas un expert forestier, mais la… Soufflé de feuilles avec son coulis de terre accompagné de baies sauvages ? A l’annonce de la recette, tout le monde a applaudi, sauf moi et le magicarpe qui semblait finalement être le plus sage de cette assemblée, ou le moins chiant plutôt. Pocahantas commença à répartir les tâches. Elle tenait à ce que tous les ingrédients soient frais, et donc qu’on aille les chercher. Pour ça, elle envoya Okéoké pour rechercher de la terre, le tédiursa chercher des feuilles et le mustéboué pour les baies. Le reste était chargé de la préparation en cuisine, moi à la découpe, Ponita à la cuisson, piafabec et roucool pour préparer la pâte et papilusion fournirais les aromes supplémentaires. Sur le moment je n’ai bien compris, mais elle parlait bien d’intégrer des spores dans la pâte. Quand a Magicarpe, ce fut mémorable, elle le contempla plusieurs secondes avant de dire :


-Mais oui ! C’est ça ! Avec sa bonne humeur et sa gentillesse, magicarpe sera parfait pour nous soutenir mentalement !

Il laissa échapper une bulle, probablement d’approbation, et le reste des pokémons applaudirent et piaillèrent avec allégresse. Moi j’ai rigolé, mais je me suis arrêté au moment où je me rendis compte que j’étais le seul à penser que c’était ironique. Mais bon, passons à la suite.

J’attendais l’arrivée des ingrédients, dans mon coin sans rien faire à part broyer du noir avant que Pocahantas m’attrape par les bras et me fasse tourner sur moi-même en chantant :


-Courrons dans la forêt, allons chanter avec les nirondelles ♪
Profitons de la vie et mangeons les fruits de la forêt ♫
Chaque feuille et arbre est un trésor éternel ♪
Soyons fous comme les capumains, et taquins comme les farfurets ♫


Elle s’arrêta, pour contempler mon visage figé de perplexité devant une telle démonstration de niaiserie, avant de m’adresser un grand sourire et de me prendre dans ses bras.


-Mais oui c’est vrai ! Tu viens du désert toi, tu ne peux pas comprendre. Mais je suis sure qu’il y a plein de choses magnifique dans le désert, comme les dunes et les cacnéa et … Les Kraknoix et toutes ces gentilles bébêtes du désert !

J’avais envie de lui parler des libégons assassins et des Carchacrok affamés, mais je n’en fis rien.

Et la journée de l’horreur continua avec la démonstration d’intelligence de l’okéoké. Qui, plutôt que de nous le donner, me balança son sceau plein de terre sur le coin de la figure avant de danser sur le plan de travail en gueulant son nom à répétition. Je ne sais pas ce qui me fit le plus m’énerver, le fait que ma figure était couverte de terre ou que notre hôtesse lui fit un énorme câlin pour le remercier. Heureusement le reste des ingrédients arrivèrent assez tôt, le tediursa revint avec les feuilles sans trop d’incident, enfin, mise à part le fait que les feuilles venaient d’un sumac vénéneux. Mais ça ne semblait pas trop déranger notre indienne, qui disait que c’était dans la recette d’origine… A ce point-là, j’ai commencé à me demander si j’étais en train de préparer un gâteau ou un empoisonnement. L’option empoisonnement fut confirmé quand le mustéboué rentra avec des baies connues pour donner mal au ventre et que Pocahantas les accepta quand même.

Elle prépara la pâte avant de laisser les deux piafs la pétrir. Mais le piafabec n’arrêtait pas de crier sur le roucool qui lui prenait toute la place au-dessus du saladier et ce crétin finit par en venir aux mains, ou plutôt aux serres avec le roucool. Alors qu’ils étaient en train de se livrer un duel aérien, Pocahantas les attrapa et les serra contre elle avant de recommencer à chanter.


-A quoi sert-il de se battre ♪ surtout avec ses amis ?♪
Nous vivons et respirons pour aimer, pas pour se disputer ♫
Allez venez avec moi vous amuser et danseeeer ♫ !
Car il ne sert à rien de se battre avec ses amiiiiiiiiiiiiiiiiiis ♪


Si tous les conflit de l’histoire c’était réglés de cette manière, nous serions tous sourds, ou dotés d’un très mauvais gout en matière de musique, j’ai connu des chants nuptiaux de donphants plus gracieux que ça…

Mais enfin bref, passé l’incident de la pâte, le gâteau fut prêt à être enfourné. Il était d’un vert sombre assez effrayant surmonté de baies rouges, et à la lumière on pouvait voir les spores de papilusion contenus dans la pâte briller d’une couleur mauve, appétissant. Elle nous expliqua ensuite que c’était mal de cuir les choses avec un four, que ce n’était pas naturel et que grand-mère feuillage (Une sorte de divinité bizarre visiblement) nous regardait et qu’elle ne serait pas contente si l’on ne suivait pas les règles de la nature. Elle demanda donc logiquement a ponita de cuir de gâteau. Et hop ! Une petite attaque lance flammes et une cuisson exprès ! Enfin, pas aussi précise qu’avec le four visiblement vu la surface carbonisée. Mais Pocahantas lui fit quand même un bisou sur le museau pour la remercier. C’est beau la bêtise.

Ne laissait plus qu’à le laisser refroidir et à le donner à un certain John, mais malheureusement je ne pus assister à la dégustation, car le vrai « Sably » poussa la porte d’entrée en apparut dans un sanglot.

Le pauvre, il était en train de pleurer a chaudes larmes et ça se comprenait. Il avait été griffé, écorché, frappé vu les bleu et portait plusieurs plaie mineures encore ouvertes. Visiblement quelque chose avait mâchouillé sa queue et ses oreilles et plusieurs de ses piques avaient été cassés. Il poussa une longue plainte avant de se retrouver dans les bras de sa maitresse.


-Sably mon pauvre petit, qui t’a fait ça ? Et surtout … Qui est l’autre sablaireau ?


Tous les regards se posèrent sur moi, en une seule seconde. J’ai pris une grande inspiration, avant de prendre mon courage à deux mains et de m’enfuir sous terre, en creusant au travers du sol. J’ai entendu des injures, des ordres de dresseurs disant à leurs pokémons de me chopper, des pleurs et autres encore. Heureusement la journée était terminée pour moi, j’ai réussit à creuser vers l’extérieur de la ville avant de mettre une bonne demi-heure à m’enlever ce maudit déguisement. J’ai quand même regretté de ne pas avoir assisté à la dégustation … Juste pour voir la tête du type ...
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Sakaya KakubinAncien membre

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MessageSujet: Re: [EVENT] Le Petit Potin fête Carnavalentin ! [FINI]   [EVENT] Le Petit Potin fête Carnavalentin ! [FINI] EmptyDim 24 Fév 2013 - 17:45
- « La St... La ST VALENTIN ? », balbutia Sakaya, alors que le fer à repasser qu'elle tenait dans la main cramait sans ménagement la chemise qu'elle était en train de repasser. Altruis, sans se formaliser de la perte de ce vêtement qui lui avait coûté une belle quantité de Poké Dollars, lui sourit amoureusement.

- « En effet, Sakaya, cette date approche... Et j'ai comme l'idée que vous ne savez pas vraiment quoi faire à ce sujet, je me trompe ? », répondit le grand blond. « C'est pourquoi j'ai pensé que nous pourrions passer la journée ensemble, et de nous faire un bon petit restaurant le soir... Qu'en pensez-vous ? »

Altruis se rapprocha de la femme dont il était amoureux depuis plus de vingt ans, et l'enlaça par la taille, alors qu'elle faisait mine de se concentrer sur son repassage. Il s'approcha de l'oreille de la rousse, et murmura gentiment :

- « Je voudrais juste... pouvoir profiter de ces moments avec vous. Tant que nous ne sommes que tous les deux. »

Le fer attaquait maintenant la planche à repasser. Sakaya resta droite quelques secondes fixant son homme avec des yeux ronds, et une teinte de rouge assez phénoménale envahit brusquement ses joues. Puis elle se donna une contenance en repassant ce qui restait du vêtement, évitant soigneusement le regard du plus jeune de la famille Byzance.

- « Heu... eh ben si ça te fais plaisir, alors...


- Eh bien, c'est parfait, alors... J'ai repéré un endroit qui le fête de façon amusante, je me suis dit que ça pourrait valoir le détour.

- Et c'est ou ?


- Oh, vous y êtes déjà allé, Sakaya, vous vous rappelez du Petit Potin ?


***********************************************
Leurs costumes firent une certaine impression. Dans le magasin de costume, Sakaya avait piqué une crise de nerfs, lorsqu'Altruis avait proposé de se déguiser en la Belle et la Bête, vu qu'elle trouvait que ça leur convenait pas du tout... Du coup, elle avait tellement insisté qu'Altruis avait fini par céder, et du coup, ils s'étaient habillés en le Beau et la Bête. Altruis avait revêtu une jolie tenue jaune, très élégante et prêt du corps, tandis que Sakaya avait une tenue d'Ours, qui laissait seulement dépasser sa tête et ses mains. Et par dessus, elle avait enfilée un gilet violet.

Le couple s'approcha de la grille d'entrée avec un mélange d'appréhension et d'excitation. La dernière fois qu'ils étaient venus, ils s'étaient fait agresser par des citrouilles volantes, alors qu'ils devaient protéger dans le même temps les gamins de leur ami Abel Kujaku. Ça avait été un beau merdier, en somme. A l'entrée, ils se firent séparer, ce qui arracha une mine horrifiée à Sakaya. Surtout lorsqu'elle apprit qu'une autre femme, une... Esméralda, allait être A SA PLACE avec son Altruis à ELLE !

- « Tu t'approches de lui, j't étouffe la grognasse ! », beugla Sakaya alors qu'Altruis s'éloignait avec un sourire d'excuse, sans se préoccuper de qui était son partenaire à elle. Jusqu'à ce qu'une petite voix retentisse.

- « Heu... excusez-moi... ? », c'était un tout petit homme, apparemment, heu... Assez moche selon les critères de la rousse. Bon, en soi, elle s'en foutait un peu, mais... là, c'était pas le moment de la chercher.

- « QUOI ENCORE ?

- AAAAAH ! PARDON PARDON PARDON ! Me criez pas dessuuuuuus, ouiiiiiiiiiiiiiiiin. ». Il se mit à pleurer, arrachant un haussement de sourcils vaguement surpris de la benjamine Bootleg. Se sentant brusquement coupable, elle articula :

- « Heu... ça va aller, hein. Bon bah heu... on va aller la faire, cette pâtisserie. ». Voyant que l'autre continuait à pleurer sans vraiment se préoccuper d'elle, elle leva la voix. « J'ai dit... ON VA SE LA FAIRE, CETTE PÂTISSERIE ? ET C'EST QUOI TON NOM ?

- Paaardooooooooon ! Heu... Oui, tout de suite ! Heu... je m'appelle Quasimodo !

Cinq minutes plus tard, lorsqu'ils eurent tous les deux enfilés une blouse, ils se tenaient tous les deux devant un foule d'ustensile de cuisine. Sakaya consulta son partenaire du regard, ne sachant pas à quoi servaient la majorité d'entre eux.

- « Heuww... on doit faire quoi, la ? Tu voulais préparer des religieuses, nan ?

- O...Oui. Alors, en premier... Il faudrait préparer la pâte. Alors, tout d'abord... On va faire bouillir l'eau, le sel et le beurre... Je crois que c'est bon... Et heu... maintenant on va mettre la farine. Doucement, doucement ! » s'exclama-il, alors que la rousse versait comme une bourrine la totalité du sac de farine dans la casserole, avant de reverser le tout dans un saladier. « Heu... vous pouvez mélanger, maintenant ?

- « C'est dans mes cordes, oui... », dit-elle en souriant. Quasimodo sourit, lui aussi... Mais ce sourire s'effaça lorsqu'il vit Sakaya sortir deux gants de boxe de son sac.

- « Qu'est ce que vous... voulez faire ?

- Tu voulais mélanger nan ? Bah c'est plus rapide comme ça, HYAAAAAAAAAAAAAAAAAAH ! », s'exclama Sakaya en se mettant à frapper la pâte de ses poings, dans un « plotch plotch » assez barbare. Quasimodo écarquilla les yeux. Le pire... c'est que ça fonctionnait ! La pâte se formait peu à peu, sans le moindre grumeau comme il craignait d'en voir. Il incorpora petit à petit les œufs, alors que Sakaya continuait à mélanger à sa façon la pâte. « Je pense que c'est bon ! »

Quasimodo fit un signe de la tête un peu effrayé. « Heu... oui. En fait, vous n'êtes pas méchantes comme les jolies femmes, mademoiselle ! »
Sakaya pila net. Et se tourna vers Quasimodo, un air... étrange au visage. « Quoi ?

- Heu... eh bah... J'ai eu peur quand vous avez crié... mais à part Esmeralda, toutes les jolies femmes sont méchantes, bah heu... je suis content que vous ne le soyez p... »

Il ne put pas finir sa phrase. Sakaya, hors d'elle, venait de le saisir par le col et de le soulever. « T'ES EN TRAIN DE DIRE QUE JE NE SUIS PAS JOLIE, C'EST ÇA ?

- PARDOOOOOOON PARDON PARDOOOOOOON ! OUIIIIIIIIIIIIIIIIN ! »

Quelques minutes plus tard, Sakaya calmée, ils avaient mis la pâte sous forme de petites boules à cuire, pour qu'elles aient la forme de religieuse. Quasimodo, malgré une tête de traumatisé, continuait de sourire, ce qui rendait un résultat assez bizarre avec sa tronche naturelle. Il avait fait du sirop de sucre en faisant bouillir de l'eau avec du sucre. Pendant ce temps, la rousse battait des œufs. Ayant compris qu'elle préférait nettement les tâches physiques, le bossu se Sa-Dame l'avait laissé faire, malgré un air vaguement effrayé en voyant avec quelle énergie elle s'appliquait à la tâche. Grosso modo, la même que celle qu'elle avait quand elle cognait quelqu'un, sauf qu'en plus, là... elle le faisait pour Altruis, donc elle y allait avec une telle force que l'on se demandait franchement si elle essayait de battre les œufs ou de détruire le saladier.

- « Hey, Quasimodo ! Ramènes-toi... Tu voulais le foutre la dedans, ton sirop, nan ?

- Ou...Oui. », balbutia le bossu en amenant le sirop et le beurre. Il mit le tout avec les œufs, tandis que Sakaya continuait de remuer le tout comme une possédée. Le tout finit par ressembler à de la crème. Enfin... quand on s'attendait à voir de la crème, en tout cas.

Ils firent ensuite bouillir le chocolat dans le lait, pour obtenir du... ben du lait au chocolat. Ils mirent ensuite leur préparation avec de la farine, des jaunes d’œufs et du sucre, avec du sel pour faire ressortir le goût. La préparation épaissit rapidement, malgré Sakaya qui remuait comme une dégénérée pour que ça ne soit pas le cas, avant que Quasimodo lui explique que c'était normal, et même nécessaire.
Le plus dur du travail... était fait. Enfin, pour la plupart des personnes, la suite ne représenterait qu'une formalité. Sauf qu'il y avait la plus violente des cuisinières dans la place, et que selon elle, plus il y avait de contenu, meilleur c'était. Autrement dit, elle bourra chaque religieuse à la limite de l'éclatement avec la crème pâtissière, et renversa ensuite violemment la casserole de chocolat dessus. A la fin, le nom aurait plus été « chocolat à la religieuse » que l'inverse.

- « Je pensais pas être capable de cuisiner un truc comme ça...Ça a l'air bon ! », fit Sakaya.

- « Ah... ? »
, lâcha Quasimodo, un peu déprimé.

- « J'AI DIT, ÇA A L'AIR BON, D'ACCORD ?

- OUI, TOUT A FAIT D'ACCORD ! »

Le duo improbable laissa les « religieuses », refroidir un peu, puis les emmena sur un plateau vers l'accueil. Ils retrouvèrent l'autre duo, qui eu, avaient préparés des parfaits à la poire. Quasimodo posa en hâte le plateau pour sauter dans les bras d'Esmeralda en hurlant « J'ai vu le démooooooooooooooooooon ! », en pleurant. Altruis s'approcha de Sakaya avec un petit sourire :

- « Voyons, Sakaya... vous avez terrorisé ce pauvre homme ?

- Moi? Mais que dalle ! C'est pas de ma faute si c'est une lopette ! »

Altruis, toujours content, attrapa une des religieuses napée de chocolat, et la mangea doucement. Sakaya le regardait, tendue. « C'est... comment ?

- Bon. Vous ne m'avez jamais rien préparé de meilleur. »
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MessageSujet: Re: [EVENT] Le Petit Potin fête Carnavalentin ! [FINI]   [EVENT] Le Petit Potin fête Carnavalentin ! [FINI] EmptyMer 27 Fév 2013 - 12:00
Alyss :Mais bordel de...

Une nouvelle fois dans cette après-midi bien calme, Alyss ferma sèchement le livre qu'elle tentait de décrypter et le balança à travers la chambre. Luna, la jeune Feunard qui avait enfin réussi à s'endormir sursauta et sortit de son sommeil. Elle bailla de manière bruyante et se leva, pour s'avancer vers le lit et et appuyer sa tête sur le matelas. La jeune fille soupira une énième fois et caressa le haut du crâne de la renarde.

Alyss : Excuse-moi.

Puis, finalement, elle se tourna vers une grande pile de livres, en saisit un et se mit à le feuilleter. « Diner pour deux tourtereaux », « Autant en emporte les recettes d'amour », « Desserts crémeux pour un amour conquis ». Que des noms de livres qui font explicitement penser que la coordinatrice recherchait avec entrain une ou des recettes pour la Saint Valentin. Cela faisait quelques jours que dès qu'elle avait du temps et uniquement lorsque Will était absent, elle s'enfermait dans sa chambre avec une pile de bouquins pour feuilleter encore et toujours afin de trouver une recette de dessert plutôt convenable. Mais rien de ce qu'elle avait vu jusqu'à présent ne lui semblait intéressant. Soit trop compliqué. Soit trop classique. Soit trop atypique. Rien ne lui plaisait.

Elle ferma le livre qu'elle tenait, tout en se contenant de le balancer comme tous les précédents à travers la pièce. Jazz et Yumero étaient assis à côté d'elle et la regardait, plutôt intrigués. Le Vipelierre se leva, monta le long du bras de la jeune fille et lui caressa tendrement la joue pour la réconforter. Elle tourna la tête vers lui et lui sourit d'une manière plutôt triste et désespérée.

Alyss : Eh bien. À ce rythme là, je ne trouverais rien. Surtout que la date approche à grand pas. Et puis... je suis plutôt nulle en pâtisserie...

Elle sauta du lit, allant ramasser les divers livres qui avaient aujourd'hui subit sa colère. Au bout d'un moment, quelque chose gratta à la porte de sa chambre fermée. Elle finit de ranger les livres et partit l'ouvrir, tombant nez à nez avec le petit Zigzaton qu'elle avait capturé récemment. Enfin capturé n'était pas vraiment le mot. C'était plutôt lui qui, comme tous les autres d'ailleurs, était venu avec elle de son plein gré. Il la regardait de ses grand yeux inquiets, assis sur son postérieur touffu, tendant vers l'avant le courrier d'aujourd'hui. Attendrie, Alyss lui sourit chaleureusement, récupéra les documents et le prit dans ses bras.

Alyss : Owh Meiko. Merci à toi p'tit bout. Alors qu'est ce que le facteur t'as donné ? Owh !

Alors qu'elle partait vers le bureau pour déposer les lettres, un papier tomba du lot et se déposa sur le sol. Intriguée, elle se pencha vers l'avant récupérant le prospectus. Aussi rapidement qu'il était tombé, ses yeux s'illuminèrent soudainement. Le Petit Potin. La Saint Valentin. Des animations spéciales. Confection de pâtisserie. Voila ce dont elle avait exactement besoin.

Le carillon de la porte d'entrée de la maisonnette retentit, indiquant que Will était de retour. Alyss sortit de la chambre après avoir caché le papier et sortit de la chambre, descendant les escaliers pour accueillir son amour. Elle lui sauta dessus, l'embrassa furtivement.

Will : Bonjour mon amour. Eh bien. Quel enthousiasme.
Alyss : Dis, le 14 février tu veux me faire plaisir ?
Will : Euh... Oui mais...
Alyss : Et tu feras ce que je désire ?
Will : … Euh... Oui mais...
Alyss : Vraiment tout ?

Le jeune homme la regardait, interloqué. Il fronça légèrement les sourcils. Il n'aimait pas quand elle le regardait avec ce regard insistant auquel il avait du mal à résister. Ce regard qui voulait dire qu'elle avait quelque chose derrière la tête qu'elle ne voulait pas avouer de suite. Prudemment, il hocha la tête en guide de oui. Un sourire ravis se dessina sur le visage de la jeune fille. Elle tourna les talons, fière d'elle.

Alyss : Eh bien, on ira au Petit Potin.
Will : Au Petit Potin ? Mais c'est...

Une dague vola brusquement, frôlant l'oreille droite du pauvre bougre et se planta avec violence dans la porte. Alyss se retourna lentement vers lui, lui adressant un regard qui prônait sa suprématie, un regard presque effrayant si on ne la connaissait pas. Ou que très peu d'ailleurs. Elle avait terrifié pas mal de gens comme ça en y repensant. Elle reprit la parole d'une voix froide et calme.

Alyss : ON ira au Petit Potin. N'est ce pas... Mon amour ?

Le Psykokwak du jeune homme s'empressa de sortir de sa Pokéball et d’acquiescer les dires d'Alyss à la place de son maître. Rapidement, l'expression de la jeune fille se changea en un magnifique sourire angélique.

Alyss : Bien ♥ merci mon amour ! ♥ D'ailleurs, il faudra prévoir des déguisements. Je ne sais pas comment je vais me déguiser mais il nous reste quelques jours encore. Owh en fait ! Le repas est prêt ! ♥

Elle se retourna et partit en direction de la cuisine en sautillant de joie. Will, quant à lui soupira silencieusement et se massa les tempes. Il remercie d'un coup d’œil son canard et prit à son tour la direction de la cuisine. Oui, Alyss n'était pas facile à vivre tous les jours avec un sacré caractère. Le pire, c'est quand elle a quelque chose en tête et qu'elle ne veut pas énoncer maintenant. Ça doit être le moment où elle était la plus dangereuse. Mais bon, cela faisait partie de son charme un peu... sauvage.

************

Le couple arriva devant le Petit Potin. Tout avait été rénové depuis la dernière fois. Cela faisait déjà deux mois que la nouvelle de la capture de Suicune s'était répandu dans toute la région. Mais là n’était pas la question. Aujourd'hui était plutôt un jour spéciale. Alyss poussa la porte du café accompagnée seulement de Will. Les Pokémons étant restés sagement à la pension qu'elle avait récupéré récemment. Elle était vêtu d'une robe courte verte, mettant ses forme féminine en valeur, tombante au niveau de ses genoux. Elle était ornée de diverses végétations qui s'entortillait avec grâce et remontait le long du tissus. Un corset d'un tissu fin et de couleur crème faisait remonter légèrement sa poitrine et donner un aspect habillé et délicat à une tenue qui se voulait sauvage. Ses bottes, d'une marron foncé montaient jusqu'à ses genoux, imposant ainsi une continuité avec la robe. Accroché au niveau de sa jambe mais de manière furtive, deux porte-dagues. Un capuchon brun recouvrait ses cheveux blonds et retombait partiellement sur son visage. Elle était venue avec un déguisement plutôt sauvage mais à la fois classe. Robin des Bois au féminin. Ou plutôt une rôdeuse. Le genre de personnage qui agit furtivement avec un côté sauvage et insaisissable. Quant à Will, il était lui aussi habillé à la manière d'un rôdeur. Une tenue en cuir fin lui était ajustée, ainsi qu'une grande cape sombre accompagnée d'un capuchon. Un arc fin et sculpté était passé en placé dans son dos, ainsi qu'un carquois de cuir raffiné.

Alyss ôta sa capuche d'un geste lent et observa la décoration intérieure. Elle trouvait la gérante du café exceptionnelle. La décoration était comme elle devait, impeccable en chaque recoin de la salle.

??? : Owh mais que voilà un couple exquis
Respirant délicatesse et sauvagerie ~

La jeune fille tourna la tête vers la personne qui semblait s'être adressé à eux. Elle se retint de leur adresser une réplique des plus poétiques au garçon qui se tenait là, accompagné de sa copine, un sourire niais dessiné sur leur visage. Sentant la tension que ressentait son amour, Will l'embrassa tendrement et adressa un sourire amical envers les inconnus. Le jeune homme en face d'eux avait des cheveux courts d'un bleu profond, tout comme ses yeux avaient une telle profondeur de niaiserie. La fille, elle, était à ses côtés, de longs cheveux bruns tombant jusqu'au creux de ses reins. Alyss lâcha un bref « Bonjour » qui se voulait neutre et se tourna vers Will pour lui saisir le bras et s'éloigner des deux jeunes gens. D'ailleurs le jeune homme inconnu reprit la parole, sans y être invité.

??? : Moi c'est Roméo. Et là, voici ma tendre et dévouée aimée, j'ai nommé Juliet. Et vous ? Quelles sont les noms de nos partenaires cuisiniers ?
Alyss : … Hum. Lui, c'est Will. Moi, c'est Alyss. Bonne journ...
Roméo : Owh que des noms magnifiiiiiques ! Laissez moi vous complimenter sur la sonorité si exquiiises de vos prénoms respectifs. Alyss et Will. Une union phonétique presque parfaite. Juste après celle qui unie Roméo et Juliet. Owh de l'inspiration me vient ! Mon amour, oh ma tendre Juliet, je vais confectionner une poème qui portera leurs noms. Alyss et W...
Alyss : Oui mais vous nous voulez quoi au juste en fait ?
Juliet : Owh mais vous n'êtes pas au courant ? Les couples doivent se séparer en deux binômes pour créer des pâtisseries pour leur moitié.
Alyss : Ah... AH. Bah je viens avec vous Juliet hein.
Juliet : Des binômes de sexes opposés.
Alyss : …
Will : Hum. Quelle idée intéressante. Allons alors à notre atelier Juliet.

Juliet acquiesça d'un signe de tête, embrassa son amour et partit en direction de son atelier. En même temps, Will déposa un baiser sur le front de la coordinatrice qui le fusillait d'un regard noir. Avant de partir à son tour, il murmura à sa moitié une sorte de « Et ne soit pas trop méchante avec lui, il a l'air plutot gentil. On se revoit tout à l'heure mon amour. ». Ce qui fit rouler des yeux la concerner. Bien sûre qu'elle allait être gentille Bien sû...

Roméo : Oh douce Alyss qui fait naître en moi un élan de lyrisme absolu
Venez à l'atelier, faire de la de la pâtisserie et notre but ~

… En fait, ça sera plus difficile que ça de garder son calme avec une personne comme ça dans les pattes. Ok, il n'était pas bien méchant. Mais il dégageait une aura niaise presque aussi dérangeante que la manière dont il trémoussait son derrière, tout à fait impatient de commencer la cuisine. Alyss soupira et le rejoint rapidement au niveau du plan de travail. Elle s'accouda doucement et lui lança un regard froid et noir, ce qui arracha un hoquet de stupeur au pauvre jeune homme.

Alyss : Bon. T'as une idée pour la pâtisserie que tu offriras ou bien ?
Roméo : Owh oui ! Une tarte aux pommes ! C'est ce qu'elle adore. Owh je l'aime mon amour.
Dans la courbe de tes yeux je suis tombé.
Sur tes lèvres des mots j'ai déposé.
Un amour pur et poétique m'envahit et...
Alyss : Non ça ira j'ai compris.
Roméo : Ah. J'aime tellement jongler avec les rimes que je m'emballe facilement je m'excuse. Et toi, oh merveilleuse Alyss que comptes-tu cuisiner pour ton cher et tendre ?
Alyss : Eh bien j'ai pensé à...
Roméo : Non, ne dis rien. Laisse mon lyrisme grandissant agir. Un Un muffin fondant. Un fondant au chocolat, parfumé de jasmin. Un muffin pour le côté intimiste. La croûte du chocolat, pour cette partie un peu... sauvage qui semble t'habiter. Et le cœur liquide au goût d'une profondeur, d'une chaleur incomparable et d'une finesse uniiiique ! Une femme sincère communique son amour par une chaleur au creux d'elle-même. Qu'en pensez-vous ?
Alyss : (soupir) Eh bien. Pour une fois que tu sors quelque chose d'intéressant.
Roméo : Han ! C'est méch...
Alyss : Ton idée n'est pas mauvaise. Va pour un fondant. On commence par ta tarte aux pommes ?

Elle lui décocha finalement un sourire doux. Il n'était peut-être pas si abruti qu'elle ne pensait. Il ne fallait pas perdre espoir. Roméo hocha la tête, les yeux remplis d'étoiles et commença à s'affairer. Farine, sucre, beurre, préchauffage du four, pommes, compote, miel. Tout se mettait en place doucement. La jeune fille recadrait certaines fois son camarade qui partait dans des envolées lyriques presque aussi insupportables les unes que les autres. L'éleveuse n'était vraiment pas fan des gens comme lui. Vivre un amour cucul tous les jours, elle finirait par trucider son amour. Elle n'arrivait pas trop à comprendre la manière dont il voyait le monde. Elle avait l'impression qu'il vivait dans un univers rose et doux, remplit de sucrerie où Juliet, son amour, sa douce, sa moitié, sa drogue occupait une place énorme. Elle était plus qu'une personne à ses yeux. Un dieu. Ou plutot une déesse. Il ne jurait que par elle. Ne respirait que par elle. Ne vivait que pour elle. Ça en était presque bluffant d'être autant attaché à quelqu'un.

Roméo : Alyss ?

La concernée sortit de ses pensés et tourna son attention vers le je jeune homme qui la regardait avec un regard presque horrifié.

Roméo : Euh... Tu es en train d'éplucher une pomme déjà épluchée.

Le regard d'Alyss oscilla entre la pomme et son coéquipier de cuisine plusieurs fois avant qu'elle ne comprenne vraiment ce qu'il voulait dire. Elle lâcha un « Owh. » et déposa la pomme avec toutes les autres déjà épluchée. Elle déposa l'épluche-légumes et entreprit de découper les quartiers de pommes en lamelles. Roméo l'observait, intrigué tout en préparant la compote.

Roméo : Vous me semblez bien songeuse ma chère.
Alyss : Exact. Je me demande en fait comment Juliet...
Roméo : Oh ma Juliet ! C'est une personne tellement, tellement exceptionnelle. Vous ne seriez même pas à la hauteur de sa perfection.
Alyss : … Redites ça et je vous montre ma vision de la perfection.
Roméo : (boudeur) Oh mais ce que vous êtes rabat-joie ! Vous ne comprenez rien au lyrisme voilà vous êtes une grosse brute ! Vous êtes un poison qui m’empêche de m'exprimer sans que je ne pe fasse fusiller par votre regard de... de... de psychopathe !
Alyss : (soupir)... C'est possible.

Brusquement, la mine boudeuse du jeune home disparu aussi vite qu'elle était arrivée, laissant place à de nombreuses étoiles, tel une révélation.

Roméo : Je sais ! Je vais mettre du poison dans la tarte ! Afin de revivre l'apogée de notre amour !
Alyss : … Tu sais que dans la définition de « poison » il y a le mot « mort » ?
Roméo : Oui ! Owh du poison ! Heureusement que j'ai toujours avec moi de quoi faire revivre la flamme d'antan de notre amour à tous les deux, Juliet et moi-même.
Ce poison dont le goût est léger
Un teint de rose aura mon aimée
notre amour ne serait que grandi
au sein de cette tarte je le mis ~

Alyss soupira et s'approcha de lui. Non mais il était sérieux ? En fait, ce jeune homme était tellement niais et aveuglé par son amour. Mettre du poison dans la préparation de la tarte qu'il compte faire pour sa chérie. Sérieusement. Est-ce qu'il existait quelqu'un de plus à côté de la plaque que lui, ici présent ?! Alors que Roméo, les yeux scintillants, sortait de sa poche une flacon rempli d'un liquide qui était sans aucun doute une dose de poison, la jeune fille se positionna à côté de lui, avec une désinvolture habituelle. Elle soupira et lui tapota doucement sur l'épaule.... Avant de lui prendre brusquement la nuque entre ses doigts et d’amener violemment sa tête contre le plan de travail. Je vous laisse imaginer la puissance et la violence du choc qui arracha un long hurlement de douleur au poète. L'éleveuse soupira une énième fois et repartit à sa place en ayant saisit la fiole. Au passage, elle fit signe à Erika que tout allait bien sur leur atelier. Puis elle s'assit sur sa chaise, observait son coéquipier d'un œil blasé.

Alyss : Hum. Désolée. C'était plus fort que moi. Le coup est parti tout seul. Mais si vous voulez, je peux recommencer.

Le poète redressa sa tête avec difficulté tout en continuant de geindre. Une énorme rougeur était marqué sur son front, indiquant la future place d'un bleu magnifique. Ce qui arracha un sourire détaché à Alyss. Les yeux pleins de larmes, il tourna le dos à Alyss et bouda tout en reniflant et en continuant la préparation du lit sur lequel allait être étalé les pommes.

Roméo : Maiiiiiiiiiiiiis ! Vous... vous êtes vraiment une méchante ! C'était de la méchanceté gratuiteuuh sniff.
Alyss : Votre connerie est gratuite aussi. Rappelez-moi de vous tenir éloigner de la préparation de mon muffin.
Roméo : Mais mais maaaaaaais ! Je veux vous aid...
Alyss : Non.

La suite se passa sans vraiment d'encombre. Et en silence. À part les quelques petits cris de peur que laissaient échapper le pauvre bougre lorsqu'il tombait sur le regard froid d'Alyss. Malgré le manque de communication, la tarte au pomme fut finir rapidement, tout en ayant une belle allure.

Roméo : Mademoiselle Alyss ? Vous.... Vous êtes sûre...

Bientôt au tour du gâteau en forme de muffin. Le jeune homme se tortillait tout penaud à côté de la table. La coordinatrice soupira et daigna lui adresser un regard de ses yeux vairons. En fait, si elle avait une raison pour qu'il ne touche pas le gâteau qu'elle allait offrir à Will, c'est qu'elle ne voulait pas voir cet abruti de Roméo proposer de mettre du poison dans la préparation une nouvelle fois. Ou ne pas lui demander d'ailleurs, et de le faire de son propre chef. Finalement, au bout de quelques minutes de réflexion, elle soupira, sortit une de ses dagues et commença à la faire tournoyer.

Alyss : Bien. Vous voulez m'aider c'est bien ça ? J'ai exactement ce qu'il faut pour vous.
Roméo : Vraiment ?
Alyss : Oui.
Roméo : Sans violence ?
Alyss : Sans violence.
Roméo : Owh ouii ! Enfin ma bonté vous a touché dans la dureté de votre cœur. Rien n'est si doux ni si dur que le cœur ! Quelle magnifique citatiooooooon ! Je suis comblé de votre confiance
Que je saurais combler à mon tour de mon obéissan-...
Alyss : Oui. Oui. C'est bon. Chut maintenant. Tu vois le livre là, avec la recette du fondant au parfum de Jasmin ?
Roméo : Ouiiiiii ?
Alyss : Tu vois la chaise qui se trouve un peu plus loin ?
Roméo : Ouiii ! Owh ma chère Alyss demandez moi ce que vous voudreeeez !
Alyss : Super. Mettez vous loin, là-bas sur la chaise. Et dictez-moi la recette. Et si elle s'avère fausse, je vous assure que vous allez passer un mauvais quart heure plus tard.
Roméo : Haaaaaaaan ! Mais ce que vous êtes vraiment méch...

La dague fusa se planta à quelques centimètres de la main du poète. Il sursauta et fixa de ses grands yeux la jeune fille. Elle, elle le fixa aussi en retour, mais de ce même regard qui ne flancherait pas. Roméo déglutit avec difficulté et acquiesça. La première pensée qui lui vint à l'esprit de suite, c'était qu'il était avec un démon. Cette fille était presque démoniaque. Ce regard dur et sombre malgré la clarté de ses yeux. Mais une aura froide venant tout droit des enfers l'entourait.

Alyss : Et avec le sourire. La cuisine ça se fait avec amour ♥

Et en guise d'encouragement, elle lui adressa un de ses plus beaux sourires. Le jeune homme se leva en tremblant, exécutant les envies d'Alyss. Non ce n'était pas un démon en fait. C'était... LE DIABLE EN PERSONNE !

******************

Roméo : MA JULIEEEEEEEEET ! Cette fille a vraiment été affreuse avec moiiiiiiii ! Elle m'a traumatiséééééée sniff.

A peine les retrouvailles entre couples faites, le poète raté se précipita dans les bras de son amour pour y pleurer de chaudes larmes. Cette dernière essaya de le réconforter tant qu'elle pouvait tout en laissant des regards totalement perdus à Alyss et à Will. Alyss, qui lui répondit en haussant les épaules pour lui signaler qu'elle ne voyait vraiment pas de quoi voulait parler le cher Roméo. Elle remercia furtivement le jeune couple pour l'élaboration des pâtisseries qui semblaient vraiment délicieuse et s'éloigna, son amant tremblant et pleurant sous son épaule. Will prit l'éleveuse à part quelques instants, une fois que leurs coéquipiers respectifs s'étaient bien écarté.

Will : Alyss... ?
Alyss : Quoi ? Je n'ai absolument rien fait.
Will : Alyss... ?
Alyss : … C'est un abruti fini. C'est tout. En fait, il ne fait pas la dissociation entre la fiction et la réalité.
Will : Hum. Soit. Allons nous asseoir dans un coin tranquille.

Il prit la main de son amour et l'attira à une table, un peu en retrait dans le Petit Potin. Ils s'installèrent l'un en face de l'autre. Timidement, Alyss lui tendit le Muffin qu'elle avait réalisée. Elle l'avait disposé dans une boite en plastique colorée. Le fond était agrémenté d'une crème anglaise onctueuse, le gâteau chocolaté, encore chaud trônant en son centre. Will tendit à son tour ce qu'il avait réalisé. Une tarte au citron meringuée, dont la forme était celle d'un cœur. Chacun attrapa une cuillère et entama le cadeau de l'autre. Alyss ferma les yeux, savourant le goût ultime de cette préparation. Cette crème de citron exquise, où le citron et le sucre étaient parfaitement dosés en un tout onctueux et fondant, laissait sur ses papilles une sensation de bien être gustatif. La pâte sablée était d'un croustillant unique et la fit frissonner. Will de son côté, savourait lui aussi le fondant et le mélange de texture du gâteau. À la fois consistant en son enveloppe, et liquide en son cœur, le muffin laissait se répandre une chaleur agréable, complémentée par la douceur de la crème anglaise.
La délicate odeur de jasmin complétait le tableau le rendant parfait. Le jeune homme planta son regard dans celui de son amour et lui sourit tendrement.

Will : C'est... délicieux. Merci.
Alyss : Owh. Toi aussi. En fait, je ne t'ai pas demandé.. ça s'est passé comment toi ?
Will : Hum plutôt bien en fait. Mais il y a quelque chose chez elle qui me dérangeait.
Alyss : Ah ? La niaiserie de son amant qui a déteint sur elle ?
Will : Non, pire. Elle avait une sorte d'obsession pour le poison. Elle voulait en mettre absolument dans les préparations. Pour revivre l'apogée de son amour avec Roméo.

Alyss écarquilla les yeux un instant, surprise.

Alyss : Owh les cons...
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MessageSujet: Re: [EVENT] Le Petit Potin fête Carnavalentin ! [FINI]   [EVENT] Le Petit Potin fête Carnavalentin ! [FINI] EmptyMer 27 Fév 2013 - 21:51
"Oh ! J’ai exactement ce qu’il vous faut ! "

À peine avaient-ils franchi le pas des ports de la boutique qu’une employée s’était précipitée à leur rencontre, enjouée, elle semblait avoir une idée bien précise derrière la tête. Pas le temps de répliquer qu’elle repartait dans l’autre sens, droit dans l’arrière boutique, les laissant béat sur le pas de la porte. Il faisait beau aujourd’hui, une belle journée pour une belle sortie, quelque chose qui se voulait particulièrement reposant, avec un peu de niaiserie, mais une saine occupation qui pourrait leur occuper l’esprit.
Après l’agitation des derniers événements, il pouvait se permettre de flâner et de vaquer à ces petits moments de détente, d’autant plus qu’il s’agissait d’un simple service rendu, même pas de raisons d’avoir honte ou de culpabiliser.

Owen Holmes, du haut de ses compétences exceptionnelles en survies et résurrection miraculeuses, se tenait là, à l’entrée d’une boutique de déguisement complètement bondée, mains dans les poches, attendant qu’on vienne lui proposer ce qu’il n’avait pas encore demandé. Franchement, il s’étonnait lui-même de devenir aussi tolérant et patient, arrivant à supporter la moindre petite imbécilité des uns et des autres, allant même jusqu’à rire de certains troubles psychologiques des personnes de son entourage. C’était un peu comme s’il s’habituait en fait, le fait de devoir arrondir presque en permanence les angles de tous les psychopathes qu’il côtoyait, il arrivait à mieux supporter toutes ces petites excentricités qui, avant lui sortaient par les yeux.

Et puis bon, cette jeune femme avait l’air tellement heureuse de pouvoir les aider…

"Je… Je te remercie de bien vouloir m’aider… Je crois que je n’aurai jamais pu faire ça tout seul… "

À côté de lui, un grand gars baraqué, pour une fois démuni de son armure, en train de jouer nerveusement avec ses index. Steiner en train de rougir, Steiner en train de lui demander de l’accompagner au Petit Potin parce qu’il est la seule personne de confiance de sa connaissance, Steiner le suppliant de l’assister pour préparer une pâtisserie de Carnavalentin pour sa douce Beate, Steiner lui décrivant ses exploits culinaires, digne de la plupart des membres de sa division –à l’exception de Kweena- se limitant à l’ouverture de boîte de conserve… Etrangement, le Détective n’avait buté que sur le terme « Carnavalentin », mais après une brève explication et au nom de leur collaboration récente qui avait amené Steiner à lui sauver la mise, il avait accepté.

Il n’avait pas cuisiné depuis un bon moment, ça dégourdirait un peu Kecleon, et puis se faire une bonne pâtisserie de temps à autre, c’est plutôt une bonne chose.

Il avait également envie de constater de lui-même l’avancement des réparations du Petit Potin, peut être même d’échanger un ou deux mots avec Erika. Enfin, rien ne le rebutait vraiment d’aller à Mauville. Et puis cuisiner avec l’autre boîte de conserve sur patte, ça devait être une expérience à faire au moins une fois dans sa vie !

Mais avant de se pointer devant les fourneaux, il allait falloir respecter les conditions de l’événement et se dégotter un déguisement. Chose qui n’allait pas tarder à arriver étant donné que notre jeune employée revenait déjà, chargée de deux paquets opaques.

"Je savais qu’on vendrait ces déguisement dans la matinée ! C’est très en vogue en ce moment, tout le monde arrive à s’assumer, je trouve ça vraiment GE-NIAL ! Vous comprenez avec toutes ces histoires politiques, j’avais prévu le coup ! Je lui ai dit à la patronne que c’était une bonne idée de les mettre plus en avant, enfin elle n’a pas trop aimé l’idée... elle est un peu vieux jeu quoi… Enfin c’est pas une raison ! Quand elle va voir que ça commence déjà à partir, son sens des affaires va TOUT DE SUITE reprendre le dessus, c’est moi qui vous le dis ! Nous devons surfer sur la vague du succès ! Enfin… je parle, je parle, je parle, comme toujours, je dois être un peu en train de vous ennuyer, vous devez avoir hâte de pouvoir cuisiner j’imagine… Hum… Attendez que je retrouve ça… Ah voilà ! Ca fera 5700 Pokédollars par costume s’il vous plaît. "

Ah ouais… Non, mais on va dire que même le plus grand des sages à une certaine limite dans sa patience, une limite qu’il ne vaut mieux pas franchir. Là, elle était clairement en train de jouer avec sa logorrhée incompréhensible…
Voulant éviter de replonger dans son état de constante nervosité, il vida son portefeuille des derniers billets qu’on avait bien voulu lui donner pour salaire, paya la vendeuse et laissa la charge des costumes à Steiner.

***


Le Petit Potin était étonnamment rose. Un peu comme si on l’avait totalement démoli pour le remplacer par la petite maison de poupée de Barbie. Une décoration de St-Valentin en gros, un peu trop surchargé, mais qui avait le mérite de vous plonger directement dans l’ambiance désirée, pas mal de niaiseries, quelques trucs un peu élaborés, mais dans l’ensemble c’était plutôt agréable.

Ce qui l’était beaucoup moins, c’était sûrement le fait de devoir se trimballer ces costumes comme un fardeau. Steiner avait une fausse barbe noire, une fausse pipe qu’il mâchonnait nerveusement, pas vraiment conscient des épreuves qui l’attendaient avant qu’il ne puisse offrir un présent d’amour à son amie. Il portait également un épais pull bleu marine, orné d’un gros motif d’ancre sur le poitrail ainsi qu’une veste noire et un pantalon assorti qui lui donnaient une certaine allure de marin. La casquette de capitaine n’était pas là pour dépareiller le tout.

Quant à lui il était vêtu d’un pull bleu clair aux manches remontées, un col de chemise blanche dépassait timidement. Un pantalon brun, bouffant et replié au niveau de ses mollets si bien que ses chaussettes hautes étaient entièrement visibles. Des chaussures assorties et une veste beige, passée sur ses épaules s’ajoutaient à cette tenue qui ne lui était pas commune. Petite touche finale ? L’employée s’était décidée à les rattraper pour lui offrir ses services de coiffeuses jugés nécessaire à la perfection de ce déguisement. Il se retrouva donc roux, une petite houppette de cheveux trônant au dessus de son front.

Il n’avait pas préféré garder la peluche de Ponchiot albinos fournie avec le tout. C’était déjà bien assez chiant de devoir expliquer le fait qu’il ne soit pas en couple avec son accompagnateur, pour la première, simple et très bonne raison qu’ils n’étaient pas déguisés en un couple mais qu’il s’agissait de personnage de bande dessiné ! Une bande dessinée pure et innocente qui ne prend pas en compte les opinions perverses de certains lecteurs. S’il avait dû rajouté à ça le cliché du petit chien… Bonjour la journée…

"Bienvenue au Petit Potin ! Je serai votre hôte pour toute la journée, si vous voulez bien me suivre ! "

Une jeune femme était venue à leur rencontre, prenant immédiatement le Capitaine Steiner par la main pour l’entraîner vers un atelier de pâtisserie, de ce qu’il comprenait en jetant un coup d’œil autour d’eux, chaque visiteur était accompagné d’un intervenant. C’était une assez bonne idée, propice pour les rencontres, une plutôt bonne chose à la veille de la fête des amoureux. Les deux hommes la suivirent donc à l’étage, mais alors qu’Owen s’apprêtait à les suivre près du plan de travail, elle se retourna vers lui, indiquant avec un gentil sourire un coin de la pièce.

"Vous ne pouvez malheureusement pas être tous les deux avec moi, Bonnie s’occupera de vous ~ "

Pivot vers la direction indiquée, personne en vue au premier coup d’œil… Et puis en y regardant mieux…

"Oh lopette ! Tu te pointes ou je suis censée t’attendre jusqu’à ce qu’il fasse nuit ? "

Owen resta interdit, il n’avait pas prévu ça. D’un il ne pensait pas être séparé de l’autre andouille qui d’ailleurs ne savait plus où se mettre, de deux il ne s’attendait pas à devoir supporter un thon vulgaire, tartiné de maquillage. Il tarda donc à réagir, chose qui ne fut pas pour calmée l’hôte supposée aimable et charmante. Erika avait vraiment de drôles d’idées… Ou bien la destruction du Potin l’avait rendue parano au point d’engager des mercenaires aux personnalités atypiques, pour assurer la pérennité des ses événements. Elle n’était de toute façon plus très équilibrée dans sa tête pour permettre à cette grosse vache de s’avachir sur son mobilier, les bottes pleines de boues trainant sur un bout de plan de travail, clope au bec et se permettant de menacer de mort à la moindre esquisse de protestation.
Et puis ce mâchonnement incessant, cette couche épaisse de maquillage suant et étouffant son visage de sorcière comme en plein été, ces affreuses mimiques déformant son air renfrogné en celui d’un monstre hideusement cruel. Et tout ça il le remarquait en une fraction de seconde, exagérant à peine la réalité.

"Qu’est-ce t’as à me regarder ? T’as perdu ton caniche ? Tu vas te mettre à chialer dans les bras de ton gros barbu ? Tssseuh. Qu’est-ce que je fous là bordel… "

Calme et sérénité. Il n’allait pas craquer et bafouer ses bonnes résolutions pour si peu. Elle devait simplement s’être levé du mauvais pied… du très très mauvais pied alors… sur une planche de clous… des clous dégoulinants de jus de poubelle… Journée de merde. Pourquoi lui ? Pourquoi elle ? Il capta le regard déboussolé du dit barbu s’installant à son propre atelier, on avait l’air de bien le guider, il semblait vouloir s’excuser pour ce qu’il était en train de lui faire subir. Bah… Il avait survécu à bien pire pas la peine de se biler pour un dragon complexé et irrité par ses rides naissantes.

"Qu’est-ce qu’on fait ? "

Tentative pour être aimable, initiative ne venant pas vraiment du cœur mais qui se voulait plutôt formelle. Il savait à quoi s’attendre à présent.

"[color=darkviolet]Mais tu m’emmerdes connard ! J’en ai rien à foutre de ta gueule de sodomite de conte de fée ! "

Ce disant, elle lui balança sa clope consumée à la figure. Il ne dit rien, se contenta de passer sa main sur son visage pour ôter les traces de cendres, mais sa veine temporale en disait long sur le ressentiment éprouvé vis-à-vis de cet acte. Il ôta sa veste, remonta ses manches, consulta le matériel et les ingrédients mis à leur disposition et se concentra, dans un premier temps, à assainir un plan de travail complètement pollué par l’autre grognasse, sans rien dire, une vague envie de meurtre condensée au bout d’une éponge, il récurait cette surface souillée.

"Oh et puis je me fais chier ! C’est bien toi qui fait la femme quand vous faites vos trucs dégueulasses, non ? C’est toi qui fait la bouffe hein ?! Alors grouille toi de me faire un mille-feuilles boniche ! Tu m’entends ? Un putain de mille-feuilles à trois étages ! Je veux mon trois-mille-feuilles dans l’heure où je risquerai de te couper les bijoux de famille ~ "

… Il n’allait pas se laisser rabaisser comme ça pour un costume de merde qu’il n’avait pas choisi. Et même, outre le costume, il n’en avait rien à cirer de cette bonne femme bon sang ! Il allait lui arracher la gueule, point barre. Il tourna vers elle son regard noir, serrant les poings et lui montrant explicitement le point culminant de sa rage. Seulement, du coin de l’œil il capta les premiers de Steiner en pâtisserie. Un peu gauche, il tournait vers lui toutes les trente secondes ses yeux peu rassurés par ses propres gestes…

Cette histoire de gâteau lui tenait vraiment à cœur hein… Qui aurait cru qu’un aussi grand gaillard pouvait avoir aussi peu confiance en lui ? Owen ne se sentit pas de le planter là comme un malpropre, il ferait son possible pour supporter l’autre immondice jusqu’à ce que le « Capitaine » ait terminé sa pâtisserie. Arf… Il était vraiment en train de devenir trop généreux là.

" Quoi ?! T’es constipé l’empaffé ? T’as besoin qu’on te la tienne pour aller aux chiottes ? Pas de bol j’ai des nichons et un vagin, c’est pas ton jour de chance aujourd’hui. "

Ne rien dire, c’était peut être encore la meilleure des solutions. Faire la sourde oreille et se concentrer sur un nouveau fond, quitte à ne plus entendre que le bruit agaçant de ses mâchonnements et autres claquements de langues, se consacrer à une recette, un mille-feuilles, pourquoi pas après tout ? Demander de l’aide à Kecleon, préparer les récipients et les ingrédienrs, se répartir les tâches, chercher un minuteur, surveiller le préchauffage du four… Il allait lui faire son gâteau à la con.

Le reptile était plus habile que lui pour faire la pâte feuilletée, ce rôle lui fut donc tout de suite incombé, malgré les remarques désobligeantes de l’autre grognasse. Elle n’arrêtait pas de se plaindre, mais la stratégie du sourd fut assez vite payante. Lassée de ne plus être le centre de l’attention, elle alla de pauses en pauses, parfois pour emmerder d’autres groupes, d’autres pour aller fumer dehors –Erika rôdant dans le coin- Owen put donc librement se concentrer sur la confection de la crème pâtissière. Il maîtrisait assez bien du moment que l’autre n’était pas là pour raconter des conneries, et en quelques dizaines de minutes sa crème fut prête. Ne restait plus que la brève préparation d’un glaçage avant de s’amuser à dresser la pâtisserie.

Il s’accorda une pause de quelques secondes pour souffler et remarqua que Steiner revenait du stand de la petite Nanméouie, un petite carton enrubanné sous le bras, l’air fier de lui et de ce qu’il venait d’accomplir. Alors comme ça il était arrivé au bout de ses peines et allait pouvoir fièrement offrir son présent à sa tendre amie. Leurs regards se croisèrent, Owen lui fit comprendre qu’il n’allait pas tarder lui non plus, qu’il était libre de ne pas l’attendre. L’autre le salua d’un mouvement de tête qui en disait long sur sa gratitude avant de se diriger vers les portes du potin.

" Tu fais quoi tarlouze ? C’est quoi cette crème merdique ? Tu vas complètement rater mon mille-feuilles abruti ! "

Bonnie qui revenait d’une énième « pause clope », la cinquième en moins d’une heure en fait, elle tenait la clope dans sa main, encore fumante, elle profitait de l’absence de la patronne pour se la jouer comme à son arrivée. Elle la porta au dessus du récipient que tenait Owen, et d’un tapotement sec de l’index y fit chuter une bonne quantité de cendres.

"Quoi ? De toute façon elle était trop liquide, on aurait dit une putain de pâte à crêpes. Et puis j’avais besoin d’un cendrier de toute façon, si ça te pose un problème t’as juste à recommencer. "

Un simple regard alentour et il constata que plus grand monde ne trainait dans le coin, Erika était occupée ailleurs. Il eut un rictus, chose qui sembla désarçonner la harpie, elle qui se délectait de pouvoir jouer avec lui, elle se retrouvait d’un coup face à quelqu’un affichant une confiance soudainement inquiétante.

Il ne lui laissa pas le temps d’une remarque assassine.

Une fraction de seconde, il ne lui avait fallu pas plus pour franchir la distance qui les séparait. Une autre fraction de seconde pour verser tout le contenu du saladier sur sa tête.

De surprise Bonnie recula trop brutalement, s’emmêlant les pieds et tombant sur les fesses. Le mélange dégoulinait sur son visage et ses vêtements, mais elle n’eut pas le temps de réaliser que ce qui venait de se passer était réel qu’Owen était déjà de nouveau sur elle. Personne ne les regardait, personne ne l’avait vu tomber, la plupart des groupes qui les entouraient s’étaient soit dépêchés de finir pour ne plus avoir à la supporter, les autres s’étaient éloignés ou étaient redescendus au premier étage sous ses menaces.
Ils étaient presque seuls, pas le moindre responsable dans le coin et les quelques groupes encore présents n’avaient pas fait attention à l’altercation ou jugeaient simplement qu’elle méritait

"Si Madame veut qu’on refasse la crème, on va la refaire, voyons voir… Un œuf ! "

Il écrasa à pleine main un œuf bien rond juste au dessus des cheveux de son hôte , la coquille explosa dans un bruit assez écœurant, tombant émiettées dans le jaune d’œuf éclaté.

" De la farine et du sucre qu’on mélange avec ! "

Sans ménagement il laissa une grosse poignée de chacun des deux ingrédients tomber en une pluie blanche et volatile sur le corps déjà bien collant, transformant du même coup l’affreux monstre tartiné de maquillage en un abominable bonhomme de neige dégoulinant.

"Ah j’allais oublier le lait !... Mais je vais le soin à madame de doser, la dernière crème était, paraît-il trop liquide. "

Sur ce il se barra, laissant l’autre reprendre ses esprits. On ne devait pas lui tenir tête très souvent. C’est du moins ce qu’il paraissait. Le détective quitta le Petit Potin le plus discrètement possible, ne cherchant pas à vraiment à ce qu’on remarque l’absence de pâtisseries, d’hôte et de toutes ces conneries de Carnaval et de St-Valentin qu’il allait placer en haut du top dix des jours qu’il aimait le moins.

Kecleon quant à lui, le suivit avec une jolie boîte décorée d’un ruban. Il avait pu dresser une version très réduite du dessert qu’ils préparaient en raclant le saladier de crème pâtissière à coup de cuillère. Lui au moins ne serait pas venu pour rien…

***

"Hé mec ! Ca te dit une soirée entre célibataires pour la St-Valentin, on pourrait peut être même se trouver quelqu’un qui sait… Allez, arrête de broyer du noir pour ta nana, pense un peu à profiter du temps présent…
-VA TE FAIRE VOIR CONNARD ! "

Tristan n’insista pas plus, il tourna les talons pour rejoindre une autre pièce.

"Cleon ?
-Il n’a rien voulu entendre… Combien de temps elle a duré déjà la précédente crise ?...
-Keke kec…
-Arf… et on lui annonce quand qu’il va y avoir probabilité que des tueurs professionnels en veulent à sa peau ? La fille n’a pas bonne réputation de ce que j’ai compris…
-Leon, leon Kecleon.
-C’est vrai qu’il doit probablement ne pas y tenir beaucoup lui-même… Bref. "
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[EVENT] Le Petit Potin fête Carnavalentin ! [FINI] Empty
MessageSujet: Re: [EVENT] Le Petit Potin fête Carnavalentin ! [FINI]   [EVENT] Le Petit Potin fête Carnavalentin ! [FINI] EmptyMer 27 Fév 2013 - 23:39
(Ceci est mon post de participation, le post de conclusion est plus bas)

La Saint Valentin semblait être une fête prisée par beaucoup, il suffisait de voir le nombre de personnes présentes dans le café pour comprendre que l’idée du Carnavalentin avait fonctionné, ce qui ravit Erika cachée derrière son comptoir en compagnie du Vicomte Aleister. Ce dernier avait le goût de la fête, c’était évident, si le Carnavalentin avait fonctionné aussi bien, c’était bien grâce à lui, à croire qu’il avait l’habitude d’organiser des fêtes de ce genre. De plus, il avait invité tous les membres de son club de thé afin d’en faire les hôtes des clients, ce qui faisait du peuple dans le Petit Potin. Erika était un peu perdue face à une foule aussi abondante, tous les amis du vicomte étaient tellement singuliers et différents que la boucletteuse avait du mal à s’y retrouver parmi tant de gens. Mais le côté positif, c’était que la présence d’autant de personnes signifiait la réussite de l’événement et donc une augmentation de la célébrité du Petit Potin, encore une fois ! D’autant plus que d’autres commerces fleurissaient un peu partout dans Johto, notamment un bar à Oliville… Bah, de la petite concurrence, rien d’inquiétant ~

- C’eeeest fabuleux de voir autant de gens pâtisser ici, ah ~ Quelle agréable émotion de sentir les vapeurs sucrées et parfumées des petits gâteaux cuisant au four ~ C’est tellement divin ! N’est-ce pas ma chère Erika ?
- Vous avez tout à fait raison, c’est très agréable ! Et Lord Albert et Lady Victoria ont l’air de bien s’amuser eux aussi !
- Ouiii ! Ils vont pouvoir fêter dignement leur amour ! Mais que diable Erika, voir tous ces gens pâtisser autour de vous, ça ne vous donne pas envie de vous joindre à eux ?
- … Oh je ne peux pas me le permettre, nous sommes là pour présider l’événement Monsieur Aleister !
- Allooooons, vous avez vous aussi le droit de vous amuser ! Bah ! En tant que membre (et président, hohoho !) de mon club de thé, je vous invite à pâtisser en ma compagnie, moi comme hôte et vous comme cliente, qu’en dites vous ?
- Oh, après tout ! C’est d’accord !
- Fantastiiiiiiiiiiiiiiiiique ! Sachant que vos dons en pâtisserie sont immenses, tout comme mon sens de l’esthétique, je vous propose de réaliser une fontaine en chocolat, avec du biscuit nimbé de sucre et orné de petits fruits des bois !
- Entendu !

La patronne du café et le vicomte s’installèrent derrière un comptoir et commencèrent le travail. La demoiselle attacha son tablier pour éviter de salir son costume et sortit les plats ainsi que les ustensiles machinalement, sachant pertinemment comment il fallait s’y prendre pour faire la recette. Le vicomte à côté sortit le chocolat et alluma les plaques de cuisson avant de sortir un petit carnet dans lequel se trouvait le croquis de la fontaine qu’il montra à sa partenaire pour qu’elle prenne connaissance du résultat escompté. La boucletteuse hésita quelques secondes puis hocha la tête pour montrer son approbation. Ainsi, Erika commença à préparer une pâte à biscuit tandis que le vicomte fit fondre le chocolat après avoir troqué son chapeau Lovdisc pour une toque de cuisinier, rose pour rappeler la Saint Valentin, évidemment. Soudain Cracotte se fit entendre près de l’entrée du Petit Potin, à voir la façon dont elle tintait, il s’agissait probablement d’habitués. La demoiselle quitta provisoirement son post de travail et fut surprise de voir deux de ses acolytes, Apple et OVNI attendre sagement devant le comptoir du principal du café. Erika les rejoignit et épousseta son tablier pour le débarrasser de la farine qui s’y était attaché.

- Vous venez participer au Carnavalentin ?
- Bah oui, on s’ennuyait et on avait faim alors voilà !
- Mais… Il fallait se déguiser.
- Alors oui, on a prévu le coup, regarde, derrière mon dos sur ma veste, il y a des petites ailes imprimées ! Je suis un ange de l’amour ! Et OVNI… Allez montre-lui !
- … Cupidon.
- Oui bon, il est blond aux yeux bleus et regarde, il a une flèche avec un cœur au bout dans la main. Ça colle non ? Moi les ailes, lui la flèche, Tadaaaam !
- … Bon on va vous trouver un hôte à chacun.

La pirate informatique semblait contente de son déguisement (qui n’en était pas un, il faut l’avouer, mais Erika ne pouvait pas les laisser à la porte) et regarda un peu partout ce qu’il en était des invités en attendant de savoir quel hôte allait l’assister pour pâtisser. OVNI quant à lui jouait sur sa console de jeu, un peu intimidé par le nombre important de personnes présentes dans le café il préférait détruire des monstres plutôt que se savoir observé par des inconnus.

- Bonjour mademoiselle, mon nom est Lancelot et je serai votre hôte pour aujourd’hui !
- Ah, bonjour ! Moi c’est Ringo (son nom d’emprunt, Apple n’était pas très crédible), enchantée.

La demoiselle semblait satisfaite de son hôte, il semblait charmant et gentil, et puis il était beau, et ce n’était pas pour lui déplaire. Il était déguisé en chevalier et portait une sorte d’armure légère, avec une épée attachée à la taille et une cape flottant derrière son dos. Ledit Lancelot avait une voix très agréable et son sourire était presque intimidant, la façon dont il regardait Apple la gênait, il semblait la connaître sur le bout des doigts et était presque en train de l’intimider. La demoiselle évita de le regarder dans les yeux et perdit son regard dans les cheveux de son hôte avant de constater qu’il s’agissait en réalité… d’une perruque… Une minute !

- WOWOWOWO ! Hors de question de pâtisser avec toi Swan, c’est même pas en rêve tu m’as comprise ? En plus je dois être avec un membre du club du vicomte machin chose là !
- C’est le cas, j’en fais partie.
- MGNIIIIIIIH, Erika, fait quelque chose !
- Amusez-vous bien !
- … Hein !?

Le "chevalier" attrapa le bras de la hackeuse et la tira vers un comptoir, qualifiant son invitée de petit ange boudeur et adorable. Cette dernière gigotait dans tous les sens mais dû se résoudre à cuisiner avec Swan, il suffisait de voir la façon dont Erika la regardait pour savoir que si elle criait une fois de plus, une balle irait se loger dans sa gorge pour l’empêcher de produire le moindre son. OVNI assista à la scène silencieusement, absorbé dans son jeu pour calculer ce qui était en train de se passer à côté de lui. Soudain, la main de la patronne du café se posa sur le poignet du jeune homme qui leva immédiatement la tête, comme réveillé de son sommeil.

- Toi OVNI, tu iras cuisiner avec Sawa-chan, elle est aussi membre du club de thé et est très gentille tu vas voir. Elle t’attend là-bas.
- … La grand-mère ?
- Oui ! Tu veux bien y aller ?
- … D’accord.

Le jeune garçon rejoignit la vieille dame qui l’attendait à côté d’un plan de travail. Cette dernière l’accueillit avec sa voix douce et chaleureuse et lui confia un tablier avant de l’inviter à cuisiner à ses côtés. Le jeune homme regarda une dernière fois Erika qui lui fit un sourire avant de rejoindre à son tour son hôte pour continuer la recette qu’elle avait à peine eu le temps d’entamer. Le vicomte était en train de mélanger doucement le chocolat avec un fouet tout en commençant à faire chauffer le four pour les biscuits. La boucletteuse s’excusa pour son absence et retourna s’occuper de sa pâte à biscuit. Elle la fouetta pendant plusieurs minutes avec beaucoup d’application afin d’en faire un mélange parfaitement homogène qui ne collait pas et qui n’était ni trop liquide, ni trop condensé, la pâte parfaite. La boucletteuse vida les blancs des œufs utilisés plus tôt dans un petit bol et les fouetta ardemment afin de les monter en neige. Tout en s’acharnant d’une main de maître dans son bol, Erika jeta un coup d’œil du côté de son collègue qui était en train de verser le chocolat fondu dans trois grands moules rectangulaires d’une hauteur de 10 centimètres environ. Puis le vicomte, dans un petit pas de danse rangea les énormes pavés de chocolat dans le frigo afin de les faire durcir.
Partiellement montés, Erika ajouta du sucre dans ses blancs en neige et acheva de les monter, puis, dans un geste franc et assuré, elle sépara les blancs du bol avec une spatule pour les faire tomber dans la pâte à biscuit. Ni une ni deux, elle dégaina son fouet et mélangea le tout d’un geste puissant de la main, telle une machine. Naturellement, elle posa ensuite le mélange sur son plan de travail et dans un sourire prit la poche à douille que lui tendait Aleister afin de faire les biscuits.

Pendant ce temps à l’autre bout du café, un couple semblait battre de l’aile et s’affrontait à coup de farine et d’ustensiles de cuisine. Le plan de travail était complètement saccagé, il y avait de la farine partout et des œufs éclatés ici et là. Un semblant de pâte était tombé par terre et des fruits coupés étaient utilisés comme projectiles. Tout cela avait commencé lorsque par mégarde, Swan envoya un peu de pâte dans la tête d’Apple par un coup de fouet mal placé. Le jeune homme s’excusa et recommença l’erreur une nouvelle fois, probablement volontairement, ce qui irrita fortement Apple qui répliqua par un coup de spatule sur les doigts. Et de fil en aiguille, c’est maintenant le four qui se trouve être dans les mains de la pirate informatique, prête à l’écraser sur la tête du pseudo chevalier.

- Attend attend ! C’est dangereux de faire ça tu sais ! Erika sera pas contente !
- Rien à foutre ! Au moins cette fois j’ai l’occasion de te faire taire une bonne fois pour toute !
- Oh regarde ! un four volant !
- Te fout pas de moi !
- Non non mais c’est vrai !

Interloquée, Apple tourna la tête et constata que ce que disait Swan était vrai. L’une des invitée avait en effet un de ses pokémons qui avait, semble-t-il, prit possession d’un des fours mit à disposition afin de faciliter le travail de l’hôte et de son invitée. La demoiselle posa son four sur la table et fit les yeux ronds, laissant à Swan l’occasion de se relever et de nettoyer un peu tout le plan de travail.

- C’est… C’est un Motisma ! Iiiiiiih ♥ J’en veux un ! NON ! Je vais en créer un !
- Te surestime pas trop, t’es hackeuse pas magicienne.
- Eh oh, tu parles à celle qui a su créer son propre Porygon, comme la patronne de la Sylph, alors un peu de respect !
- Si nous en revenions à la recette ? Erika nous surveille là-bas, sourit pour faire comme si de rien était.
- … Elle a vraiment les yeux partout, c’est effrayant… Eh bah quoi ! Travaille au lieu de sourire comme un débile !

Le faux chevalier passa sa main dans ses faux cheveux et soupira (pour de vrai cette fois) avant de ramasser d’un des bols qui était tombé par terre. Ils voulaient préparer un fraisier car la couleur rose collait bien au thème et puis c’était très bon si c’était bien fait. La pirate informatique s’occupa donc de la génoise pour éviter que son acolyte ne lui en renvoie dans la figure, ce dernier se rabattant donc sur les fruits, ce qui ne le gênait pas puisque c’était la tâche la moins embêtante à faire.

Non loin de là, Mamie Sawako et OVNI travaillaient également, plus doucement mais plus efficacement que le duo précédent. Ils avaient prévu de faire plusieurs choux à la crème à plusieurs parfums afin de pouvoir partager et satisfaire tous les invités de la journée. Ainsi la grand-mère expliqua au jeune homme comment s’y prendre pour faire la crème, afin qu’elle soit parfaite.

- Pour qui veux-tu faire cette pâtisserie ?
- … Il faut cuisiner pour quelqu’un ?
- On m’a toujours dit, si tu cuisines ce n’est pas pour toi mais pour faire plaisir à quelqu’un. Alors à qui veux-tu faire plaisir ?
- … Erika…
- Hoho, dans ce cas je peux te donner un petit conseil, elle aime beaucoup la vanille.
- Oh ! Si son chou est à la vanille, elle sera contente alors ?
- Assurément !
- Je veux lui faire un chou à la vanille !
- Entendu ~

Donnant une à une les consignes au jeune homme, la grand-mère, experte en pâtisserie également s’amusait aux côtés du jeune OVNI, il semblait si jeune et si naïf que c’était amusant de voir à quel point il était appliqué dans les différentes tâches pour faire la pâte à choux. En effet, rien que couper le beurre était une tâche importante, le chou d’Erika devait être parfait alors il ne fallait pas se tromper, sinon c’était une catastrophe. Et rapidement la pâte fut faite, l’application d’OVNI et le doigté de Sawa-chan faisait de leur duo une équipe de choc, bien plus productif que celui d’Apple et Swan. Ainsi, plusieurs petits choux furent enfournés sur un plateau, le jeune homme ne quittant pas une seconde du regard les petites pâtisseries cuisant à l’intérieur afin de s’assurer qu’elles n’allaient pas brûler. Pendant ce temps, Sawako prépara les différentes crèmes à plusieurs parfums, fraise, miel, amande, chocolat et compagnie, laissant la crème à la vanille à OVNI, sachant pertinemment que le jeune garçon tenait à tout faire lui-même.

- M-mais... Qu’est-ce qu'il vous prend !?
- Oh ! Adam refait des siennes ~
- Aah… J’espère que cette jeune fille ne sera pas traumatisée…
*ting !*
- Ah ! Les biscuits sont prêts, nous pouvons commencer le socle !
- J’adore cette étape, lorsque l’œuvre va commencer à prendre forme !

Rapidement, Erika ouvrit la porte du four et de sa main protégée par un torchon, saisit une à une les plaques sur lesquelles étaient posés les biscuits et referma immédiatement le four d’un revers du coude, presque par réflexe. La patronne du café resta silencieuse pendant quelques secondes, se demandant où elle allait pouvoir mettre le socle et le dessert, sachant qu’une petite assiette ne serait pas assez grand, il fallait voir plus vaste. Soudain son regard s’arrêta sur une table ronde restée du côté invité, là où les clients pouvaient s’installer pour déguster confortablement leurs pâtisseries. Bah, ils attendront. Rapidement, Erika amena une grande table près de son plan de travail et expliqua à son acolyte qu’ils allaient présenter le dessert ici. L’homme acquiesça par un grand cri de joie et après avoir tourné sur lui-même à la bannière d’une danseuse étoile, l’homme se rendit devant le frigo et sortit lui aussi ce qu’il avait préparé, ses pavés de chocolats. Erika étendit alors un grand drap sur la table et après avoir passé un petit coup de brosse, posa méthodiquement les biscuits les uns sur les autres et à côté des autres afin de créer un socle parfaitement stable. D’un geste artistique, la demoiselle saupoudra le tout de sucre glace et entreposa plusieurs petites baies rouges afin de donner de la couleur à la base du dessert (un dessert qui commençait à sembler étrangement grand).

Aleister démoula les pavés de chocolat et sortit une petite tige en acier ainsi qu’un petit couteau. Plongeant le bout de la tige dans de l’eau chaude, l’homme traça plusieurs courbes dans l’un des pavés sucrés et dessina une forme en faisant fondre légèrement la surface du pavé de chocolat là où passait le bout de sa tige, un vrai artiste. Erika le rejoignit alors et récupéra les restes du pavé pour les remettre au frigo, le temps pour elle de jeter un œil aux autres plans de travail. Un cri de douleur interpella la boucletteuse, la faisant voir un duo dont l’homme posait sa main sur son nez tout en se plaignant de souffrir atrocement. La jeune fille qui l’accompagnait fit signe à Erika que tout allait bien, avant de se remettre à la préparation de son dessert. De toute manière, qu’il souffre ou non, la patronne du café n’avait pas le temps pour ça, le dessert était en court de route, il ne fallait surtout pas l’interrompre !

- C’est moche.
- Mais ta gueule ! C’est très beau d’abord, regarde ça fait un bonhomme avec les fraises là. Les yeux, la bouche, le nez…
- Non mais je ne nie pas tes talents artistiques mais là, c’est moche, on fait pas un fraisier avec une déco aussi laide.
- Mais mais mais, mais fait la toi-même ta déco là !
- Je sais ! Il manque une pâte d’amande.
- Tu te démerdes, moi j’ai fini.

D’un geste faussement maladroit, Swan balaya les fraises dressées au sommet du fraisier et fit une énorme trace dans la crème de la pâtisserie. Après les longs efforts qu’avaient eu la demoiselle pour faire la présentation, cette dernière poussa un cri de rage et saisit la pâtisserie pour la lancer en plein dans la tête de son hôte. Ce dernier évita au dernier moment, et lorsqu’Apple lança le gâteau, ce dernier alla s’exploser contre le sol, en plein milieu du café, tournant magnifiquement tout en effectuant une glissade laissant derrière elle une longue traînée de crème blanche sur le sol. Les deux compères constatèrent l’état de leur pâtisserie, cette dernière étant devenue une sorte de bouse blanche et rose qui trônait en plein milieu de plusieurs plans de travail, dont les occupants étaient tous silencieux face au cadavre du fraisier.

- … Alors même les gâteaux tombent du mauvais côté.
- … BEUHEUHEEEEEEUH ! JE HAAAAAAAAAAIS CE GÂTEAAAAAU !
- Va falloir le refaire, sinon Erika va deviner ce qui s’est passé… Apple, arrête de te cogner la tête contre le plan de travail, tu vois bien que ça sonne creux.
- Bientôt ce sera ta tête qui ira rencontrer cette table, crois-moi.
- En attendant, faut tout recommencer.

Après avoir nettoyé le cadavre qu’Apple avait lancé, les deux acolytes reprirent leur recette depuis le début, au grand malheur de la demoiselle qui était dégoûtée des fraisiers pour le restant de ses jours. Il fallut refaire la crème, recouper les fraises, et cette fois Swan s’occupa de sa pâte d’amande rose qui manquait à la feue pâtisserie.

- Celui-là au moins sera joli.
- … Je suis trop dépitée pour m’énerver contre toi.
- C’est vraaaai ?
- Non.
- Ooooh…

Lorsque le four sonna la fin de la cuisson quelques mètres plus loin, OVNI sursauta et appela immédiatement Mamie Sawako afin qu’elle sorte les choux du four. Cette dernière le rejoignit et saisit la plaque sur laquelle étaient posés les choux avant de la déposer sur le plan de travail. La cuisson était parfaite, la surface des choux était parfaitement dorée, tous avait la forme idéal, aucun ne s’était déformé et il s’en dégageait une odeur extrêmement agréable. La grand-mère assura au jeune homme que la cuisson était réussie, ce qui fit sourire ce dernier. Sawa-chan demanda alors à OVNI quel chou il prendrait pour offrir à Erika, ce dernier hésita longuement, passant son doigt tendu au-dessus de tous les choux pour enfin en choisir un, le plus beau selon lui. La propriétaire du café expliqua alors au jeune homme comment faire la crème à la vanille, le temps que les choux refroidissent. Ce dernier fut très appliqué, une fois encore, et fit la crème lui-même, du début jusqu’à la fin. Vint ensuite l’épreuve de la poche à douille, ce que le jeune homme ne connaissait pas. La grand-mère remplit la poche avec la crème à la fraise et lui montra comment s’y prendre.

- Tu vois, il faut appuyer tout doucement et faire un coup bref, et il faut monter l’embout, là, comme ça, tu vois ?
- Hm…
- Bien, à ton tour.

OVNI saisit la poche et la remplit de crème à la vanille. Doucement, très doucement, il approcha l’embout près du chou d’Erika, puis, après avoir mûrement réfléchi, il appuya sur la poche et exécuta à l’identique le mouvement de Sawako. Ainsi une petite boule de crème fut placée dans le chou, sans débordement ni bulle. Le garçon resta coi face à son chou, puis laissa finalement échapper sa surprise.

- … Oh !
- Tu devrais faire pâtissier, tu es drôlement doué tu sais.
- J… Je peux en faire d’autres ?
- Bien sûr ! On ira plus vite à deux.

Ainsi, le duo s’affaira sur les choux et les remplit de crème de différents parfums, tantôt amande, tantôt chocolat, les choux furent tous terminés rapidement grâce au talent des deux pâtissiers. Mais Mamie Sawako ne voulu pas s’arrêter là, elle montra alors à son jeune invité comment faire du sucre filé, une petite touche très amusante et belle une fois posée sur les choux. Ainsi la grand-mère créa un petit nuage de fils sucrés qu’elle donna au jeune homme, posant délicatement ce sucre sur le chou d’Erika. En touche finale, il saupoudra le dessert d’une poudre de cacao et de miettes de noisettes, donnant au chou une apparence parfaite, tout comme les autres, mais celui d’Erika l’était d’autant plus aux yeux d’OVNI.

- Bien ! Je crois que nous avons fini. Oh ?

Étonnée, Sawako vit passer devant elle une femme, couverte de crème et d’œufs, traînant les pieds et grommelant dans sa barbe des insultes, avant d’ouvrir la porte, de souffler un "Ta gueule" à Cracotte qui s’apprêtait à jouer son rôle de carillon. Bah, la Saint Valentin ne réussit pas à tout le monde visiblement.

Un peu plus loin, les organisateurs de l’événement étaient en train de réaliser une des tâches les plus cruciales, la pose de la sculpture en chocolat. Le vicomte tenait en effet l’objet dans ses mains et le posa doucement sur le socle de biscuits, tandis qu’Erika, juste à côté, tenait dans ses bras Confiture et lui demandait de réchauffer seulement la base de la sculpture afin de la faire fondre. En effet, une fois la base en chocolat fondu, elle va glisser entre le socle de biscuit et une fois ce chocolat à nouveau durcit, il permettra à la sculpture de tenir debout. Le duo répéta l’action pour la seconde sculpture, puis pour une troisième, plus grande. Il ne restait plus que le sucre filé et les dernières petites touches. La boucletteuse remercia son petit pokémon de feu et retourna à la cuisine. Le vicomte prépara quatre casseroles de sucre, qu’il fit chauffer dans un ordre bien précis. Pendant ce temps, Erika fit suspendre dans le vide deux barres d’acier en posant le bout de chacune sur le plan de travail afin qu’elles tiennent droite. Elle sortit ensuite un fouet coupé en deux dont il ne restait plus que des tiges métalliques.
Aleister fit signe à la patronne du café de commencer. Cette dernière plongea alors son fouet dans une des casseroles de sucre et d’eau chauffés, pas suffisamment pour que cela soit du caramel, et d’un geste répétitif du poignet, étendit des fils sucrés et extrêmement fins d’une barre d’acier à une autre, créant une sorte de drap de sucre filé sublime. La boucletteuse prit alors sa création délicatement et alla la poser près d’une des sculptures, et elle recommença son geste à de nombreuses reprises, créant des formes différentes et purement artistiques.

De longues minutes plus tard, après d’infimes retouches, le dessert d’Aleister et d’Erika était prêt, et, caché sous un drap, il faisait environ deux mètres de haut.

- Et voilà, c’est fini !
- AAAAAAAAAAH ! Enlève-moi cette chose de ma vue, horrible gâteau !

Tout le monde avait terminé sa pâtisserie, beaucoup de personnes étaient déjà sorties tandis que d’autres étaient restés pour manger leur cuisine ou celle de leur concubin ou concubine. Erika remercia tous les clients et tous les hôtes de leur présence puis, voyant que tout le monde portait sa pâtisserie à bout de bras, décida de montrer son travail avec Aleister. Mamie Sawako rejoignit la boucletteuse et posa ses choux à la crème sur une autre table tout en remerciant à son tour les nombreuses personnes présentes.

- Bien ! Voilà ! Monsieur Aleister ?
- Aaah ~ Un tel suspens est tellement électrisant, je sens mon cœur battre à tout rompre ! Serait-ce ça … L’amour ?!

Prononçant son dernier mot, l’homme retira le drap blanc du dessert que lui et Erika ont confectionné. D’une hauteur de deux mètres, il s’agissait d’une fontaine de chocolat elle-même en chocolat, posée sur un socle de biscuits saupoudrés de sucre. La fontaine représentait deux Couanetons, Lady Victoria et Lord Albert, se tenant face à face. Chacun avait une aile déployée vers l’autre, chaque plume étant un biscuit incrusté dans l’aile en chocolat, cachant en son cœur un fruit rouge lui-même rempli de chocolat. Du bec des deux pokémons s’échappait un petit filet de chocolat liquide qui allait couler sur les biscuits du socle pour les napper d’une délicieuse couverture chocolatée. Derrière les deux canards se dressait un grand cœur, constitué de trois couches, biscuit, génoise au fruit et chocolat, tout cela saupoudré de miettes de noisettes pour donner un peu de croquant au dessert. Et tout cela était accompagné par du sucre filé, accompagnant le geste des deux canards, donnant l’impression d’un nid venteux, fragile et mouvant telle une brume sucrée, nimbant les deux pokémons en chocolat d’une aura sucrée et aérienne.

- Oh ce n’est pas grand-chose, j’espère que ça vous plaît !
- Ouah ! Mademoiselle Erika, Monsieur Aleister, vous êtes de grands artistes !
- Oooooh, quelle joie de voir ce travail enfin fini ! Et toutes vos pâtisseries sentent si bon ! C’est… C’est…
- Je hais encore plus ce gâteau.
- C’est l’amour !

Post de Conclusion



Tous les clients étaient partis, le Petit Potin était dans un sacré état, mais au moins l’événement était un succès. Il fallait maintenant tout nettoyer, débarrasser les plans de travail de tout ce qui restait dessus, nettoyer tous les ustensiles encore sales, balayer le sol recouvert de farine et nettoyer les murs recouverts de pâte. Au moins, il n’y avait pas à se débarrasser de la sculpture d’Aleister et Erika, elle n’avait pas fait long feu et avait été grignotée par toutes les personnes présentes dans la salle, résultat, il ne restait plus que le drap qu’avait étendu Erika sur la table sur lequel gisaient des miettes et des petits morceaux de chocolat. La demoiselle avait eu la joie de recevoir des pâtisseries de la part de deux des invitées, ce qui lui avait grandement fait plaisir (et ce qui avait remboursé le four qu’avait piqué le Motisma). Debout dans le café, son tablier attaché à la taille, Erika souriait et rêvassait, elle avait passé une très bonne journée à cuisiner et à faire cuisiner. Beaucoup de couples étaient venus, et cela lui donnait du baume au cœur de voir qu’aujourd’hui encore il y a encore des gens qui savent aimer… Peut-être que s’il était encore en vie, il aurait cuisiné pour elle, lui et ses affreux talents de cuisinier…

- Erika ?
- Oh ? Oui OVNI ?
- T… Tiens, c’est pour toi, je l’ai fait avec Mamie Sawako.
- Ah ! Merci beaucoup !

Erika reconnut immédiatement le paquet que Madeleine faisait pour les clients, ce qui la fit sourire. Doucement, elle retira le ruban attaché autour du paquet puis l’ouvrit, découvrant un adorable petit chou à la crème, dont la préparation semblait parfaite, cela se sentait que Sawako était passée derrière ça.

- Oooh ! OVNI t’as fait un chou pour Erika ? C’est gentil !
- Ce sera toujours meilleur que ton f-r-a-i-s-i-e-r ~
- Gniiiih, arrête avec ça !
- Pour vous aussi…

Le garçon tendit un paquet identique à celui d’Erika à Apple et Swan. Ces derniers furent surpris et découvrirent à leur tour un petit chou à la crème, l’un à la pistache pour Swan, l’autre à la framboise pour Apple. Cette dernière serra dans ses bras le jeune garçon pour le remercier et le mangea goulûment, poussant un petit gémissement de plaisir, constatant que le goût du dessert lui était parfait. Swan remercia aussi le jeune homme et mangea son chou, avec plus d’élégance qu’Apple évidemment.

Voyant sa petite famille manger les choux à la crème en toute simplicité, Erika sourit, elle se sentait bien et goûta à son tour au chou préparé par OVNI.

- Il est excellent, merci !

Finalement, Aleister avait peut-être raison, l’amour, c’est probablement plus que ce que l’on croit.

Les récompenses !



Chaque hôte a été plus ou moins satisfait de son invité et tous ont décidé d'envoyer un cadeau à ce dernier pour le remercier du bon moment passé en sa compagnie !

- Grâce à Mademoiselle Alizire, j'ai réussi à faire la meilleure des pâtisseries qui soient pour ma tendre Jeanne, et je la remercie de tout mon cœur ! Voici donc ce que je lui offre en gage de notre amitié !


Pour Alizire


Un grelot coque !

Représentant le lien d'amitié naissant entre toi et Serge, cet objet pourra t'être utile en combat (et faire le malheur du pnj), et quand tu le secoues, ça fait de la musique ! Mais ce n'est pas tout !

La forme Four de Motisma !

Comme tu es partie avec, Erika ne t'en a pas tenu rigueur et te voilà donc avec la possibilité de donner une forme de four à Libra, à volonté !


-------------

- Ze me zuis bien amuzée avec Harû, graze à lui zé pu faire les meilleurs cookies du monde ! Heureuzement que j'en avais préparé d'autres à l'avanze, il a pu les manzer avec moi, z'était trop chouette ! Merzi !


Pour Harû


Des Restes !

... Oui bon, dit comme ça c'est un peu un cadeau pourri, mais à y regarder de plus prêt, ce genre d'objet est très utile en combat ! Et avec ça tu as également 5 Lava Cookies, mais leur qualité n'est pas des plus garantie, surtout s'ils ont été faits par Pucca...


-------------

- Aah, cette chère Élise, un vrai petit ange ! Elle était si gentille avec moi et elle est vraiment très douée en pâtisserie, le crumble qu'elle m'a aidé à préparer était excellent ! En tout cas, je suis très heureux de l'avoir rencontrée, par contre... Elle n'aurait pas pris avec elle mon T-shirt par mégarde ? Je ne le retrouve plus...


Pour Elise


Une pierre Aube !

Adam étant un fervent collectionneur de tout ce qui brille, il a décidé de se séparer d'une de ses pierres fétiches pour te l'offrir, en espérant que tu lui rendes son T-shirt au passage, sinon Eve va se faire des idées.


-------------

- Oh la petite Yuki ! Je n'ai pas pu la voir longtemps avec tute cette agitation dans le café mais je me suis bien amusé avec elle ! Comme je suis quelqu'un d'extrêmement généreux (et beau et intelligent et tout ce qui va avec ! Haha !), j'offre tout ceci à cette chère enfant !


Pour Yuki


Un assortiment de balls !

Ken étant un des proches de Fargas, il t'envoie un exemplaire de chaque ball faite par l'artisan d'Ecorcia. Prends en soin, ces balls sont convoitées !


-------------

- Le petit Sablaireau ? Oh il était tellement gentil et très doué avec ses griffes ! J'aurai bien aimé discuter avec lui mais il s'est enfuit pour je ne sais quelle raison... Dommage, je lui aurait bien proposé une part de mon gâteau ! Will n'a pas aimé, je comprend pas pourquoi, c'est une recette ancestrale...


Pour Rhan


Du sable doux !

Pocahontas étant une grande amie et fervente protectrice des pokémons, elle sait pertinemment quel objet convient à quel pokémon. Ainsi elle offre gracieusement du sable doux, objet que beaucoup de pokémons sols aiment posséder.


-------------

- Euh... Euh... Je sais pas si je peux dire qu'elle était vraiment gentille, et puis son costume faisait peur... Et puis elle pétrit avec des gants de boxe, c'est vraiment bizarre... Mais euh, au moins le dessert était bon ! Oui !


Pour Sakaya


Une ceinture noire !

Étant donné que Quasimodo a pu constater les qualités sportives de sa chère invitée, il a décidé de lui offrir une ceinture noire afin de booster ses capacités physiques et celles de son pokémon combat. Et puis, bien porté, ça donne un style !


-------------

- Aaah ! Moi ! Roméo Montaigugu ! J'ai pu faire face au grand et terrible démon ! C'est pour cette raison que je lui dédie un tercet, à toi, ô Alyss !

Ô démon au visage d'ange, tu m'as trompé,
De tes yeux différents, mon cœur fut transpercé,
À jamais hanté par toi, monstre du café.



Pour Alyss


Une Pierre Nuit !

C'est un objet d'une raaaaaare beauté comme dit Roméo, quelque chose d'invraisemblablement superbe qui, bien taillé, peut faire une très belle bague ! ou un collier... Quoiqu'il en soit, la famille Montaigugu est ravie d'offrir un cadeau aussi sombre que l'âme du démon !


-------------

- Toi le petit con, si un jour moi et Clyde on te retrouve, on te fait la peau, PIGÉ ?!

Pour Owen


Une vieille cuillère tordue !

... Visiblement, Bonnie voue une certaine rancune contre son invité... Il s'agit probablement d'un symbole pour expliquer que ce qu'il s'est passé avec la cuillère, il se passera la même chose avec le cou de la personne ayant reçu le cadeau ? Qui sait...


-------------

- Aaaaah, Mademoiselle Erika, jamais je ne vous serait autant reconnaissant ! Ce fut une magnifique journée que de fêter Carnavalentin en votre compagnie ! Je suis tellement heureux ! Alors je vous offre ce modeste présent, en gage de mes remerciements les plus distingués, et j'espère vous revoir pour la prochaine fête ! Hahaha ! Ce sentiment de grande reconnaissance qui fait battre votre cœur si fort qu'il va rompre votre poitrine, serait-ce ça ? L'amouuuur ?

Pour Erika


Un encens bizarre !

D'après Aleister, les vertus de cet encens donnent aux pokémons une santé meilleure et des facultés de concentration supérieures. Cracotte semble notamment beaucoup apprécier l'odeur de ce fabuleux petit objet.


-------------


Pour tout le monde !


Un oeuf de pokémon !

Fruit de l'amour de deux pokémons, ces œufs concluent à merveille la fête de l'amour. Chacun d'entre vous peut donc récupérer son propre œuf, le pokémon étant à l'intérieur restant secret jusqu'à la prochaine fête du Petit Potin, c'est-à-dire Pâques ! Préparez vous donc à y participer avec votre œuf !
Pour ceux qui ne veulent pas attendre avril, vous devrez attendre malgré tout l'autorisation de l'organisateur de l'évènement (c'est-à-dire moi) pour qu'on vous dise quel pokémon se trouve à l'intérieur. Si un œuf éclos sans autorisation, les foudres du Petit Potin s'abattront sur la personne qui a transgressé les règles, alors attention !


Plus une CT au choix !


Nombre de mots

Alizire Eclarey : 2058 mots x2
Harû Himque : 2202 mots
Elise Miller : 4697 mots x2
Yuki Momora : 603 mots
Rhan : 1921 mots
Sakaya Kakubin : 1647 mots
Alyss H. Katsuta : 3954 mots
Owen Holmes : 3058 mots
Erika Sasaki : 4562 mots

Et 300 points pour la participation à un évent !
Et les mots sont doublés pour Alizire et Elise pour avoir gentiment offert un peu de leur pâtisserie à Erika !

Oh ! Et comme Rhan ne peut pas avoir d'œuf, il peut se choisir une attaque par CT ou reproduction !
Merci à tous pour votre participation et à bientôt au Petit Potin !
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