Mission n°7 : De capture en récolte [Alyss]

Le paysage défilait à grande vitesse, les détails de ce derniers ne pouvant être perçu réellement à travers la vitre du train. Alyss était là, assise et accoudée à cette fenêtre, ses pensées défilant tous aussi vite que le paysage changeant. Elle allait en direction de Celadopole. La grande ville du Kanto. Ce n'était pas la première fois qu'elle était venu par ici. La dernière fois, c'était pour tester un système de sécurité mis en place dans le Casino. Elle se souvenait très bien de ce directeur un peu particulier qui avait le plaisir d'écorcher leurs noms. Enfin bref, c'est une histoire passée maintenant.

La musique de sa boussole accompagnait les différentes pensées qui émergeaient et qui disparaissaient. Cela faisait un moment qu'elle avait quitté l’île où elle avait vécu la plupart de sa vie. Et rien n'avait réellement changé. Ses souvenirs oubliés lui semblaient tout aussi inaccessible qu'avant. Elle n'avait pas avancé. Elle était resté au même point, la même Alyss cherchant désespérément son identité perdue. Et puis, elle avait cette désagréable impression que quelque chose lui échappé. Comme un mot coincé au fond de la gorge ou sur le bout de la langue. L'impression d'avoir su quelque chose mais de l'avoir oublié. Et ça, c'est depuis qu'elle s'était réveillé de son coma.

Jazz posa délicatement sa patte sur le bras de la jeune fille, pour lui signaler l’arrêt imminent du train et donc à la cité de Céladopole. Que faisait-elle ici loin de chez elle, elle qui avait tant horreur du monde et l'agitation des grande ville. Elle avait entendu parler d'une certaines cérémonie où du monde était nécessaire pour son bon fonctionnement. Des gens pour capturer des créatures. D'autres pour récolter des baies spécifiques. Elle avait lu ça dans les journaux et la cérémonie l'intriguait, d'où sa décision. Elle avait insisté pour y venir seule, sans le regard protecteur de son amour. D'ailleurs, il devait se faire un sang d'encre. Tel qu'il la connaissait, les grandes villes l'avait toujours rebutée. Mais bon, il était tant d'apprendre à contrôler cette peur et lui faire face. Elle ne pouvait pas l'éviter continuellement.

Elle sortit du train, Jazz à ses talons, et pris la direction du lieu de rendez-vous. Le centre commercial. L'un des plus grand jamais construit il paraissait. Il ne lui fallu pas tellement de temps pour accéder. Alyss s’arrêta quelques instants devant les portes coulissantes du bâtiment et l'observa, silencieuse. Puis, elle prit une grande inspiration et franchit le seuil. Il y avait déjà pas mal de gens, mais c'était tout de même supportable pour elle. Il y avait de files. Une pour les récoltes. L'autre pour les captures. Sans aucune hésitation, elle se plaça dans celle des récoltes. Elle n'avait pas franchement envie de courir après des créatures avec des caractères plus ou moins amicaux. La coordinatrice se cala dans un coin tout en croisant les bras, attendant patiemment qu'on s'occuper d'elle à son tour.

« Bon...bonjour mademoiselle. Je... Je suis l'infirmière Mélanie, vous êtes là pour les récoltes non ? Je vais vous chercher de suite vos affaires. »

Alyss s'était avancée vers le comptoir et attendit patiemment. Du peu qu'elle avait aperçu du visage de l'infirmière, elle semblait très largement gênée. De grandes pommettes rouges pivoines, un regard fuyant... Owh merde attendez... Ça ne serait pas le genre de symptômes de l'amour ça ? La jeune fille roula des yeux à de telles pensées. C'était ridicule. Il devait faire trop chaud pour elle de courir dans tous les sens, ça devait être ça.

« Vous... Vous devez aller dans les alentours pour trouver tout ce qui est sur la liste mademoiselle. Bonne...Bonne chance. »

Alyss s'inclina doucement en signe de remerciement. Puis adressant un clin d’œil malicieux, elle se et prit le chemin de la sortie.

« Pas de soucis ! Je vous ramène ça vite fait ! »

L'infirmière, surprise d'une telle réaction rougit fortement et se cacha derrière son comptoir. Awh Alyss, quelle tombeuse !

La demoiselle sortit du bâtiment et jeta un coup d’œil à la liste des baies à récupérer. Quinze baies Péchas, quinze Orans, quinze Citrus, quinze Banana, quinze Kika. Bah ça ne risquait pas d'être bien difficile. Elle adressa un regarda malicieux à son compagnie de type sol avant de se mettre en route vers les arbres à baies.

« Bon bah, allons-y. Si tu sens une présence de Pokemon malsain, tu me préviens. On lui fera sa fête comme il se doit ! »

Un sourire s'étira sur le visage de l'Ossatueur avant qu'il ne se mette en route à son tour.

Les première baies se ramassèrent assez facilement, les arbres étant bien garni pour la saison. La cérémonie s'annonçait à merveille. Les baies semblaient juteuses et fermes à la fois, les rayons du soleil les ayant gorgé de leur goût savoureux.

« C'est affreux ! C'est affreux ! »

Brusquement, un homme sortit des buissons et vint se cacher derrière Alyss. Cette dernière était tellement étonnée qu'elle ne bougea pas et regarda le monsieur avec de grands yeux. Il était assez petit. Peut-être atteint de nanisme en y repensant. Elle ne l'aurait pas vu de si prêt, elle l'aurait sûrement pris pour un enfant. Ses grands yeux marrons étaient effrayés, ses mains accrochés aux pans de la robe de l'éleveuse. Elle se pencha vers lui avec un air bienveillant et lui parla calmement.

« Calmez-vous déjà et ensuite expliquez-moi pourquoi vous êtes si apeurés.
C'est... C'est... C'est..là-bas !... Un un... Tauros empêche...che...che...
Empêche quoi ?
La récolte des baies ! Il sa... Sa.... Saccage tout ! »

Alyss releva la tête et entendit un mugissement sauvage et colérique. Quelqu'un avait dû mettre hors de lui le Tauros qui saccageait l'espace des arbres à baies. Elle jeta un coup d’œil à Jazz qui lui répondit par un signe de tête. Elle se leva et couru dans la direction des bruits de sabots et des cris d'effroi.

Elle ne fut pas surprise en arrivant devant le spectacle. Les autres cueilleurs qu'elle avait aperçu brièvement lors de la remise des listes et des paniers étaient au dessus du sol. Enfin c'est à dire qu'ils étaient perchés. Dans les arbres. Qui contenaient les baies. Et le Tauros en bas en train de foncer comme un fou dans les différents arbres. Cela aurait était dans un livre ou au cinéma, cela aurait pu être une scène drôle et mythique. Là, ça n'avait absolument rien à voir. Alyss soupira et siffla attirant de manière nonchalante le taureau enragé. Ce dernier releva la tête et la remarqua, trouvant une nouvelle cible facile pour passer ses nerfs.

Facile ?

Vous voulez rire ?

Alyss était tout sauf une cible facile à abattre.

Challenge accepted.

Le Tauros se prépara à charger. Alyss retira sa veste et plongea son regard vairon dans celui de l'animal.

« Je te demande de te calmer. »

Aussitôt, le buffle fonça dans sa direction sous les soupir affolés des personnes coincés dans les arbres. Quant à la concernée, Alyss, elle ne semblait en rien nerveuse. Mais absolument rien. Quelques secondes avant l'impact, elle esquiva et souleva sa veste. Comme un toréador. Ne pouvant pas freiner le Tauros rata sa cible et fit demi tour. Esquive. Attaque. Esquive. Attaque. Un ballet se formait entre les mouvements gracieux de la jeune fille et la brutalité du Tauros sauvage. Le taureau et le toréador. L'un se fatiguant au fur et à mesure. L'autre faisant des mouvements de danse attendant la fatigue totalement de l'autre. Ceux coincés dans les arbres regardaient la scène avec incrédulité. La jeune fille sous leurs yeux tenait tête à l'enragé, seule, alors qu'eux, ils étaient plusieurs et n'avaient réussi qu'à monter dans les arbres et à se protéger temporairement.

Le ballet continua comme ça pendant cinq, dix, quinze minutes. Finalement, le Tauros s’effondra de fatigue, haletant violemment, épuisé. Alyss déposa sa veste et s'avança doucement vers le bovidé, une baie dans la main.

« Tu vois, c'est tellement mieux quand tu es calme. »

Avec délicatesse, elle lui tendit la baie, que l'animal, à la fois agréablement surpris et gêné prit avec douceur. De son autre main, elle caressa le haut de la tête du taureau afin de le gratifier. Les victimes descendirent prudemment des arbres et continuèrent à observer la scène avec de gros yeux. « Incroyable », « Elle a réussi à le calmer. », voilà ce que murmuraient les gens autour de l'animal et de la demoiselle. Ce n'était pas tous les jours que l'on trouvait quelqu'un avec autant de volonté pour tenir tête à un Pokemon aveuglé par la rage.

Alyss tourna la tête vers un des gars et l'appela. Ce dernier se rapprocha avec précision et écouta ce qu'elle avait à lui demander.

« Pourquoi était-il si énervé?
Je ne sais pas ! Enfin je pense.
Vous n'avez pas une idée ?
Hum... Ah si ! C'est peut-être ça ! Des gars l'ont dérangé pendant la cueillette et n'ont pas voulu lui en donner.
Étonnant de le voir dans cet état alors... Continuez vos cueillette. Je m'occupe de lui. »

Il acquiesça et fit signe aux autres de repartir dans leurs occupations, soulagés. Alyss resta près du Tauros assise sans bouger, attendant qu'il reprenne un peu de force.

« Si ce n'était que des baies, il ne suffisait pas de s'énerver. Tu viendras avec moi si tu en veux, je t'en passerait pour la journée, ok ? »

L'animal acquiesça et posa sa tête sur les genoux de la jeune fille et ferma les yeux pour se reposer. Le nain s'était rapproché en silence et regardait la scène avec compassion.

« Félicitation mademoiselle, vous avez réussi à le calmer. Il a l'air de vous en être reconnaissant.
Oui, il a l'air. Il n'était pas méchant, juste un peu vexé. En fait il me ressemble beaucoup.
Owh je ne veux pas vous voir en colère alors ! Owh en fait, tenez. »

Il tendit un panier et le déposa à côté de l'éleveuse. Ah, c'est vrai. En partant aider les autres, elle avait totalement oublié de porter son panier. Elle remercia d'un signe de tête le monsieur et ouvrit des yeux surpris en regardant son panier.

« Oui, je me suis permis de continuer votre cueillette. Vous nous avez aidé, on se doit de faire pareil. Et vu que c'est moi qui vous ais dérangé...
Owh mais... ce n'était pas la peine!
Si si si c'était nécessaire ! Vous avez été formidable ! Je encore désolé de vous avoir dérangé pour un problème qui aurait bien pu être évité. Donc vous avez le compte pour baies Pêchas et Citrus. Je vous laisse je vais rentre mes récoltes ! Bonne continuation !
Owh et encore merci beaucoup.

La jeune fille se retrouva seule avec le Tauros. Même son Ossatueur ne faisait pas acte de présence. Il devait avoir été faire un petit tour pendant qu'elle s'amusait avec le bovidé. Du coup... Bah elle était obligé d'attendre qu'il revienne. C'est bizarre ce n'était pas les habitudes du Pokemon sol de partir sans prévenir. Bah après, elle n'allait pas s’inquiéter. Il était suffisamment puissant pour très bien se débrouiller tout seul. Il ne lui restait qu'à attendre son retour. Et à espérer qu'il ne soit pas trop long.


Pendant ce temps ~

« Hop hop hip et hop !
Hip hop hip et hop !
pata pata bizzz !
pata pata plouf !
Dépêchez-vous au lieu de chanter. Alyss attend. »

Jazz tapota la tête de chacun des autres Pokemons qui étaient avec lui. Un Raichu, Un Rafflésia, Un Dardagnan et un Carapuce. Que faisait-il avec quatre autres Pokemons qui semblaient, malgré leur bonne humeur apparente, sauvages ?

Ceci était en fait une loooongue histoire.

Au moment où le monsieur nain avait demandé de l'aide à Alyss, Une troupe de Pokemons attira l'attention de Jazz. Ils se jetèrent sur lui alors que l'éleveuse était en train de gérer le Tauros et l'attirèrent à l'écart. Ce n'était pas une façon méchante, loin de là, c'était plutôt d'une manière douce. Il se retrouve au milieu du groupe des quatre compères qui le regardaient tous avec des yeux larmoyants.

« S'il te plaaaaaaaaait!
Poui, s'il te plait!
Tu pourrais nous aider?
Oui, nous aider! »

Jazz les regarda tour à tour avec un air surpris avant de soupirer.

« Hum... Vous aider pour ? »

Le Rafflésia essuya ses larmes et prit la parole d'une petite voix timide.

« C'est un peu à cause de nous qu'il est fâché le copain Tauros... En fait on avait ramassé des baies et puis on ne voulait pas lui en passer. Mais c'était pour plaisanter hein ! Mais il l'a très mal pris, du coup il est parti bouder de l'autre côté. Et c'est là, qu'il a trouvé des humains qui l'ont contrarié encore. »

Le Dardagnan acquiesça d'un signe de tête confus et reprit la parole.

Oui pardon, c'est de notre faute, on ne voulait pas que ça finisse comme ça ! Et puis, ta maitresse elle a va avoir mal si elle se met contre sa volonté! »

Jazz étira ses lèvres en un sourire malicieux et regarda vers l'horizon. Owh qu'il essaye de lui faire mal le bougre. Il ne risquait pas d'être déçu du voyage. Il admirait Alyss pour ça. Elle avait une tonne de ressource que pourtant on ne pensait pas possible. Elle a ses faiblesses comme tout le monde. Mais elle a un nombre incalculable de ressources, d'espoir et de motivation. Il ne s’inquiétait en rien pour elle contre une brute comme un Tauros. Elle avait vu pire. Owh oui, et lui seul savait de quoi il parlait...

« Nous vous en faite pas pour elle. Elle ne devrait pas avoir de difficultés à le calmer. Elle a plus d'un tour dans son sac.
Woaah ! Donc ça veut dire qu'elle va le calmer?
Il est très probable que oui.
Owh regardez, venez-voir! »

Le Carapuce fit signe aux autres de s'avancer voir quelque chose plus loin. Le reste du groupe, intrigué, le rejoignit. Et tous sauf l'Ossatueur ouvrit de grand yeux.

« Woaaah!
Il a raison ! Elle est trop forte en fait cette fille!
Owh oui ! Je voudrais tellement avoir une maitresse comme ça!
Owh oui, tu en as de la chance Ossatueur. »

Le dernier a avoir parlé était un Raichu qui regardait le Pokemon sol avec envie. Jazz sourit doucement et lui tapota la tête.

« Peut-être qu'un jour tu trouveras quelqu'un d'aussi magnifique qu'elle. Je la connais depuis... Longtemps. Depuis qu'elle est enfant. Elle a beaucoup changé.C'était une enfant fragile avant. Maintenant... C’est une femme magnifique. Oui. Je suis fier d'être à ses côté après tous ce qu'elle a vécu. »

Il avait parlé d'une voix solennelle, tout en l'observa esquiver avec grâce les ruades du Tauros. Il s'arrêta et se tourna vers les autres, se rendant compte qu'ils l'écoutaient et le regardaient avec des yeux rempli d'étoiles. Des enfants. De grands enfants. Attendri, il lâcha un doux sourire aux autres.

« Owh elle est si magnifique ! On peut faire quoi pour s'excuser ? Puisque c'est un peu de notre faute.
Owh Oui, dis-nous ce qui lui ferait plaisir! »

Jazz réfléchit un court instant avant de répondre.

« Ecoutez, elle doit ramasser pleins de baies. Et du coup avec le Tauros, elle n'a pas eu le temps de...
Ok ! Allns lui ramasser des baies !
Tu te souviens des baies?
Hum … Pêchas, Orans, Citrus, Banana, Kika.
Ok ! Allons-y ! Et en musique ! Pata pata bizz!
Pata pata plouf plouf!
Hip hop ! Hip et hop ! Pa pa pata woah! »

Et la compagnie se mit en marche sous la direction de Jazz pour la récolte des baies. Raichu s'arrangea pour récupérer un panier aux organisateurs, paniers qu'ils traînent dans toute la réserve à arbres à baies pour récolter un cadeau pour la chère Alyss. Le Dardagnan se chargeait d'agiter les arbres pour faire tomber les baies que les autres ramassaient. Et tout cela en chantant s'il vous plaît !

Au bout d'un certain temps, la petite troupe récupéra une quantité suffisante de baies. Le panier était plein à craquer. Et il n'était plus possible de le déplacer. Enfin pour les petites créatures comme elles. Jazz se posa et réfléchit à la manière dont ils pouvaient faire pour l’amener à Alyss.

« Hum... Attendez moi ici. Je vais la chercher. »

Les autres acquiescèrent, alors que l'Ossatueur s'élança dans les hautes herbes pour chercher sa maitresse. Ce qui ne fut pas très compliqué, il ne s'était pas trop éloigné. Il revint donc facilement sur ses pas et tomba nez à nez avec le monsieur nain.

« Owh ! Mais je te reconnais ! Tu es le petit Pokemon de la fille qui a battu le Tauros sans utilisé la force! »

Le Pokemon hocha la tête d'un signe affirmatif. Le monsieur sourit et lui tapota amicalement la tête.

« Elle est là-bas avec le Tauros. Bonne journée à toi ! Et prends soin d'elle! »

Jazz suivit la direction indiquée par le nain et tomba rapidement sur le lieu où Alyss se trouvait. Il émit un petit cri pour attirerr son attention et se serra chaleureusement contre elle. Cette dernière sursauta et le l'étreignit aussi en échange.

« Owh ! Te voilà enfin ! Je ne savais pas où tu étais, je suis donc restée ici avec le Tauros. Il s'est calmé et est plutôt sympathique. Hein mon grand ? »

L'animal meugla pour approuver les dires, ce qui arracha un sourire à l'Ossatueur. Puis, se rappelant de sa mission. Il s'excusa de la part des autres auprès du Tauros, puis, il tira sur la robe de sa maîtresse et lui fit signe de le suivre.

« Où vas-tu encore? »

Elle monta sur le dos du Tauros et suivit le Pokemon sol. Et à sa grande surprise, elle rencontra le groupe de Pokemons qui les accueillirent en sautant de joie. Elle administra une caresse à chacun.

« Qu'est ce qu... »

Alyss finit par remarquer le panier remplit de baies. Le Raichu et le Rafflésia s'avancèrent vers le panier et le poussa vers la jeune fille. Cette dernière s'agenouilla en face d'eux et murmura.

« C'est pour... Moi? »

Le Carapuce hocha la tête à l'unisson avec les autres. La demoiselle jeta un coup d'oeil à son Pokemon sol et comprit aussitôt. Tous l'avait aidé à récupérer les baies pour le centre de Céladopole. Un sourire se dessina sur les lèvres d'Alyss et elle sera les Pokemons contre elle pour les remercier avant de les gratifier en plus d'un baiser.

« Merci... Merci beaucoup. »

Dans le panier, il y en avait plus qu'il en fallait. Elle décida donc de transferrer le surplus de baie dans le panier qu'elle possédait à l'origine. Puis, elle lui tendit au groupe de Pokemon sauvage avant de prendre le panier qu'ils lui avaient concocté.

« Tenez. C'est pour vous. C'est un cadeau. Au revoir les amis. À bientôt peut-être ! »

Elle les embrassa à tour de rôle et se dirigea avec Jazz au centre de Celadopole.

« Et toi... Je ne te remercierai jamais assez pour tout ce que tu fais pour moi. Merci. »

L'Ossatueur. Si il pouvait avoir le même langage que les humains, il lui aurait répondu. Il lui aurait répondu qu'il en était de même pour lui.

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