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 Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!]

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Meister BootlegAncien membre

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MessageSujet: Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!]   Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] EmptyMer 10 Nov 2010 - 0:58

Ah… Mais quel temps splendide!
Quelle saison superbe! On se croirait dans une exposition de cumulus fractus, c’est tout simplement merveilleux… idyllique! Et puis, toutes ces petites odeurs de parfum dissipés maintenant par le vent soufflant, quelques bribes de senteurs de nourriture pour spectateurs, ici un hot-dog, là un beignet, et même - Oh! Un bruit de pop corn sur lequel on a marché, un petit juron bien placé, un crétin qui siffle ou acclame, et une crotte de Roucool qui tombe! La grisaille des bâtiments se mêle à l’arc en ciel coloré des plantes et du bleu légèrement tâché de blanc parfois du ciel, même un peu de couleur par terre avec des chewings gums collés au sol, avec des traces immortelles sur eux des éphémères pas de chaussures que l’on fit sur eux, c’est… trop beau.
Et puis tous ces beaux gens, avec la morve qui tombe ou pas, hommes, enfants, et surtout femmes (vous vous imaginez que quoi?), ils ont tous l’air si heureux à s’engueuler, à récolter leurs paris ou pester, s’inviter à diner, crier sur le gosse qui se disperse ou commenter passionnément les résultats, ou voire même qui l’assaillaient lui pour des conseils ou n’importe quelle remarque, ou une critique, de toute façon, là, il en avait rien à cirer, qu’ils s’occupent des trois autres illustres personnages qui pour le moment, dans son cœur, étaient égaux à un Roucool: des trucs qui servent à pas grand-chose. Ooh, un chant d’oiseau!
Mais la nature est en éveil aujourd’hui, tout le monde est là pour acclamer le bonheur de la vie ou pas, en fait on s’en fout de ce qu’on célèbre, le seul truc qui compte c’est que le type qui se croyait au paradis, là, était d’une bonne humeur tout bonnement époustouflante. On avait rarement vu un type aussi heureux, même. Peut-être pour ça que sa vision du monde était… perturbée, au point de trouver qu’un chewing gum écrasé ça peut être joli.

Pourquoi?
Ben c’est plutôt simple, il connaissait plein de monde dans la foule, venait de mener un combat en quart de finale d’un tournoi en double avec son petit frère, et justement… Il s’en fichait, mais fichait royalement du résultat. Pour être honnête, il l’avait même carrément oublié, son esprit était à l’autre bout de la terre en ce qui concernait le tournoi. Les pensées de l’homme avec son long nez, étaient entièrement focalisées sur une information qui le faisait piquer un fou rire depuis une bonne heure, et dont absolument personne, pas même son coéquipier qui devait bien se demander ce qui le faisait autant rire, plusieurs heures après la fin du match!
De toute manière, ce mec était cinglé. Meister Bootleg, ancien propriétaire du casino de cette belle ville qu’était Céladopole et qui l’accueillait en son sein ce jour, accusé d’avoir fricoté avec la mafia selon un procès qui l’avait ensuite innocenté puisque les preuves étaient de son côté d’avoir aidé à œuvrer contre la Team, signe qu’il y avait été forcé. Tout ça n’était qu’un tissu de mensonges, Meister n’en ayant eu tellement rien à cirer des affaires de la Team qu’il avait laissé passé le gamin. Le même gamin qui avait démantelé la Team à lui tout seul et infligé une défaite si cuisante à Giovanni que ça lui avait pris trois ans pour s’en remettre. Ami et frère de sang depuis au moins vingt ans du bras droit de Giovanni, même, il était revenu à moitié dans leurs rangs à Doublonville pour rendre service à Garth Maise, récemment pris le contrôle de l’arène et avec des nouvelles finances venues du casino qu’il avait rouvert à Doublonville, avait entrepris de mettre en place un tout nouveau système du casino, ne plus chercher à escroquer le client mais au contraire, le fidéliser en lui permettant de se sentir à l’aise, lui mettre ses chances au taux normal. Et tout ça en faisant quoi? En disant « merde » au Boss de la Team Rocket, Meister est libre, il fait ce qu’il veut quand il veut et surtout si ça gene quelqu’un.
Et ben devinez ce qu’il vient d’apprendre, et qui le fait autant rire?
Ben, c’est pourtant facile pour les adorateurs de la CB: Giovanni Sakaki, c’est son petit frère.
Le petit crétin dont il se souvenait vaguement, qu’il était allé voir environ à la naissance du marmot qu’il avait totalement oublié, était le même débile qu’il avait fait engloutir un verre de whiskey cul-sec vers les 4 ans du mioche, un truc dont il se souvenait parce que c’était peu avant que Rayleigh se fasse embarquer, soi disant parce que la mère du gosse elle était dans les Andes. Un truc qu’on exploitera plus tard.

Facile de comprendre que c’était une surprise assez comique de découvrir que l’andouille chauve dont il se moquait depuis, oh, ben depuis qu’il le connaissait en tant qu’adulte, était en fait son petit frère, rien que d’imaginer le chef de la Team Rocket l’appeler « nii-san » l’amusait beaucoup. On sait que Meister en avait un peu rien à faire de sa famille, donc… La réaction de cinglé, qu’il avait, là, à rire à gorge déployé comme un taré depuis - et sans avoir daigné l’expliquer à Giovanni qui se faisait passer pour Monsieur Dick Stronghead (à ne pas traduire, c’est bien bête comme nom) - était somme toute normale… pour Meister Bootleg. Y a peu de gens qui à 40 ans passés apprennent qu’ils ont un petit frère, ben lui, il s’en fichait royalement, ça le faisait juste rire qu’un type qui le méprisait royalement découvre subitement que le mec qu’il prenait pour un abruti, et ben il lui devait le respect!
Quelle ironie du sort… Tout ça à cause d’un coup de téléphone de Rayleigh Bootleg, ancien empereur des mers du sud, à son fils aîné et accessoirement celui qu’il avait élevé pendant dix ans, l’informant que Dick Stronghead, là, il était pas dupe, qu’il se tenait pas bien même lui il le voyait à la télé, et que Meister avait aussi fait un baisemain respectueux à sa propre nièce. Aussi, que Cara de Huevo, là, c’était son frère et Giovanni. Bootleg jr avait explosé de rire à ce moment précis, raccroché tellement il n’arrivait plus à rester debout et dut se mettre dos au mur, le souffle coupé à force de rire.

Ca aurait pu continuer longtemps, si subitement après une heure de fou rire, Meister ne s’était pas arrêté brusquement, le regard fixe, offrant ainsi un instant de répit à son petit frère qui n’en savait encore rien et devait toujours se demander pourquoi ce crétin riait (histoire de ne pas penser à l’issue du match qu’on connait toujours pas!)… Pourquoi ce type, qui se marrait tellement, stoppa net sa bonne humeur pour passer en mode… ah, ben ça, c’est un mode dans lequel vous avez pas encore eu l’occasion de le voir, parce que quand c’est couplé avec le mode Caliméro (merci Pink Dragon), bah c’est nettement moins drôle. Le mode j’suis un amoureux transi, et plus précisément, je viens de voir la femme de mes rêves ressurgir du passé, là, tout droit devant moi, et cette fois c’est carrément net.
Du genre, Meister jeta son téléphone portable à Giovanni, composant rapidement le numéro de téléphone de Rayleigh, en ajoutant clairement, presque distraitement:

« Tiens, ça appelle le paternel, t’as qu’à lui demander pourquoi je me marrais autant. Ton frangin il a autre chose à faire. »

Rayleigh était à l’autre bout du fil… demanda simplement, sa voix épouvantablement proche de celle de Giovanni:

« Brat boy? »
avec une voix ennuyée, étonnée. « … C’est toi? Heu, je sais pas comment te dire ça… » -Désolée, il fallait que je le case, insérez cette musique en fond, ça passe trop bien. " ... je suis ton père."

[A continuer peut-être comme post, discussion en cours avec Gi]


Dernière édition par Meister Bootleg le Lun 31 Jan 2011 - 23:14, édité 1 fois
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Giovanni SakakiAncien membre

Giovanni Sakaki


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Le bal des armes

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MessageSujet: Re: Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!]   Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] EmptyMer 10 Nov 2010 - 16:37
... Franchement... il y avait des jours où le Pokémafieux se disait que le hasard jouait avec ses nerfs, où tous les événements aléatoires de la vie se concentraient sur sa personne pour faire en sorte que la tournure de ces mêmes événements puissent l'emmerder de la manière la plus profonde du monde. Et oui, voilà depuis environ une demi-heure que son espèce de Tengadépic qui lui avait servi d'équipier riait aux corneilles, après un coup de téléphone, qui étrangement, semblait le concerner également. Enfin c'était seulement son impression, étant donné les nombreux regards en coin que lui jetaient Meister entre deux rires euphoriques. Heureusement, le mafiosi était bizarrement plutôt patient ce jour-là [on peut se demander comment cela été possible] et se contenta de se remémorer le match en le faisant défiler à nouveau par le biais de sa mémoire, essayant de repérer, et d'étudier ses propres failles et celles de ses adversaires, pendant que l'autre se tenait les côtes. Après quelques trente autres minutes à faire cet exercice, le pokémafieux décida qu'il avait assez patienté et qu'en fait rien ne l'obligeait à rester en la présence de son employé alors que le tournoi était terminé, si ce n'était sa curiosité. Oui, Giovanni voulait connaître la raison de cet état gai si soudain... et d'ailleurs il voulut, brièvement, interrompre les interjections joyeuses du barman par un contact physique pour assouvir cette curiosité, mais le regard figé derrière son épaule que lui lança l'homme au long nez l'en empêcha. Une expression que Sakaki n'avait jamais connue du jureur professionnel apparut sur son visage, comme si un fait exceptionnel parvenait à attirer toute son attention, comme si quelque chose ressurgissait de son passé...

Et alors que Giovanni allait stopper cet état d'autant plus inquiétant que celui euphorique de toute à l'heure, Meister lui jeta son téléphone portable que le mafiosi rattrapa d'un vif réflexe, puis partit en disant d'une manière distraite, comme si l'information était très secondaire, d'appeler le paternel, pour savoir le pourquoi de sa crise de rire... et enfin il conclut en disant que "Son frangin" avait autre chose à faire...

Forcément, Sakaki ouvrit la bouche comme pour protester et demander pourquoi ses surnoms, mais le barman était déjà parti vers une petite foule qui était restée un peu retrait. Stoïque, la bouche entrouverte, le portable dans les mains, l'esprit ailleurs, Giovanni eut comme... un mauvais pressentiment... Paternel... Frangin... Durant un bref instant, le mafiosi consulta sa montre pour voir la date du jour, espérant de tout coeur qu'il s'agissait d'un premier avril... ou de sa date d'anniversaire... mais non. Ce n'était ni le premier du quatrième mois, ni le premier du huitième... alors cela devait sans doute être l'anniversaire de Meister... forcément. Ou bien il avait décrété en se levant le matin qu'il ferait une saloperie du blague à son partenaire, à la fin du match...

Le pokémafieux suivit tout de même les instructions de son subordonné en consultant le numéro du père Bootleg et en l'appelant, l'air plutôt ennuyé de la gaminerie de son Tengalice cracheur d'injures. Franchement... ce qu'il n'avait pas à inventer pour le faire chier...

« Brat boy? »


Giovanni loupa un battement de coeur. Sa main se crispa sur l'appareil téléphonique, et ses dents se serrèrent... cela faisait au moins vingt-quatre ans qu'on ne l'avait plus appelé ainsi... et... la seule personne ayant jamais user de ce surnom était sa mère... Brat signifiant morveux, et boy garçon... le surnom affectif de sa génitrice... et cet homme l'utilisait, alors que le surnom n'était jamais sorti du cercle privé de la famille Rocket...

" ... je suis ton père."

Conclusion inutile, étant donné que Sakaki avait déjà fait le lien. Son père... Rayleigh Bootleg put entendre à l'autre bout du téléphone un soupire méprisant. On lui avait toujours fait croire qu'il n'avait pas besoin d'un paternel, ce qui d'ailleurs était vrai, sa mère et la Team Rocket représentant tout pour lui. D'ailleurs c'était pour cela que Giovanni avait soupiré avec mépris à Ray... un incapable qui s'était fait pincer par la police et n'avait su se renouveler. A quoi bon lui révéler cette information maintenant. Lui, homme le plus puissant de Kanto, à quarante ans, en train de reconstruire son trône. Lui qui avait toujours dû compter que sur lui-même. Ce père était aussi inutile que son trio Rocket [Jesse James et Miaoüss] pour lui.

Après donc un silence plutôt gênant au téléphone, Sakaki raccrocha. Sans une parole. Sans un mot. Que dire ? Qu'il en n'avait rien à faire ? Non... car... ce lien ne le laissait pas indifférent. Ô que non... car il signifiait que Meister et lui partageaient plus que le même passé et le même ami... ils avaient le même sang... Ils étaient frères... D'ailleurs, Giovanni put comprendre que l'ironie de la situation ait provoqué une si grande perte de self-contrôle de la part du champion de Doublonville... tiens... ils partageaient aussi le même titre... ou du moins durant une période...

Meister avait su prendre la nouvelle très à la légère... mais pour Sakaki c'était une autre affaire... il avait un grand-frère... un nii-san... ce qui voulait dire... que ... normalement cela n'aurait pas dû être lui le successeur de l'héritage de Madam boss... et ce fait l'amena à la conclusion que sa mère eut un favoritisme... et le mafiosi put en deviner la cause de cette préférence... et là un sentiment aussi étrange qu'à la Planque Rocket saisit le ventre du pokémafieux... cela devait se rapprocher à de la compassion... même si ce n'en était pas exactement... son grand-frère avait été délaissé par sa propre mère pour une question d'esthétisme...

Bordel voilà qu'il commençait à relativiser et à exprimer un sentiment compatissant pour une personne qu'il n'appréciait guère, et c'était réciproque !

Enfouissant les mains dans ses poches, Giovanni poussa un juron très fort et tapa du pied dans une poubelle qui gicla à quelques mètres. Il haïssait ce genre de situation... celle imprévisible... celle à laquelle on ne s'attend jamais... et il commençait à mieux comprendre la douleur infligée à ses propres enfants.... et s'en voulut... ce qui fit qu'une deuxième poubelle à proximité gicla également de plusieurs mètres, en direction d'un commentateur qui se la ramassa violemment dans la tête. Tournant un peu nerveusement en rond... Giovanni finit par conclure que son comportement n'arrangerait rien les choses. Il fallait qu'il lui parle. Oui, il fallait qu'il communique avec son aîné...

Le cherchant du regard, il finit par le trouver, toujours vers cette petite foule, et semblait insulter une personne avec virulence. D'ailleurs il y eut même un contact physique. C'était étrange d'assister en tant que spectateur à ce genre de scène alors que la majorité du temps on était acteur... ou plutôt victime... enfin, d'un pas toujours un peu nerveux, le second fils Bootleg s'approcha de Meister, le regard vide, empli de pensées tournées vers le passé.

Et étrangement, c'était seulement après cette nouvelle plutôt perturbante qu'il prit connaissance qu'il avait déjà vu Meister bien avant son recrutement chez les Rockets. Bien avant sa rencontre avec Garth.

~

Promenade scolaire. "Etudions les Pokémons"... une gaieté certaine dans l'ensemble de la classe à l'idée de visiter le fameux laboratoire du professeur Eraqus, à Bourg-Palette...Une maîtresse quant à elle plutôt angoissée à l'idée de surveiller vingt petits anarchistes...
Un Sakaki du haut de ses huit ans qui contrastait avec le groupe, étant plutôt calme, marchant tranquillement à côté d'une fille qui était timide [cette position était dûment calculée, au moins elle évitait de lui faire la conversation sur des sujets qui l'ennuyaient]. La petite troupe arrivée à destination, un assistant scientifique se proposant comme guide du laboratoire les accueillit, et les invita bien évidemment à faire la visite.

Les enfants se comportèrent de manière plutôt dissipée, ce qui força le "Monsieur poilu et boutonneux à grosses lunettes" [surnom affectueux des gamins donné par les gamins] d'arrêter ses commentaires savants pour laisser la titulaire faire de l'ordre dans les rangs. Pendant ce temps, Giovanni, agacé de la stupidité de ses camarades, faisait bande à part et allait faire sa propre visite du labo, allant dans les endroits qui l'intéressaient vraiment telle la section recherche de fossile. Et il fut plutôt impressionné de trouver dans des vitrines des fragments de squelette imprégnés dans la pierre de Pokémons ayant vécu il y a bien longtemps. Et des puissants Pokémons qui plus est. Lisant avec avidité le descriptif des espèces ayant été retrouvées, Giovanni sentit la palpitation monter en lui. Voilà enfin qu'il avait sous ses yeux des sujets qui le passionnaient plus ou moins. Après tout, rescussiter de telles créatures et les posséder devait rendre un dresseur imbattable ! et c'était son but !

Ayant le cerveau engrené de connaissances nouvelles, le petit Sakaki décida de partir de cette section parcourue de fond en comble pour aller vers peut-être les technologies de recherche. Mais... une porte fermée réservée au personnel le tenta méchamment. Après tout, à la Team Rocket, il avait appris que les choses les plus intéressantes étaient toujours celles cachées. Sans doute que le laboratoire possédait des items qu'il ne démontrait au public de peur de plagiat de concurrents, non ?
Ainsi donc cette curiosité malsaine poussa le garçon aux cheveux mi-longs lisses et châtains foncés à pousser cette porte qui n'avait ni de passe ni code de sécurité.

Ce qui n'était guère étonnant... vu qu'elle était en fait occupée. Une espèce de ninja surplombait le jeune garçon de toute sa hauteur, des yeux bleus métallisés posés sur ceux noirs du mafiosi en herbe, un chignon noir dans les cheveux avec une frange, et une blouse scientifique au corps....

Immédiatement, Giovanni se gonfla de courage pour affronter la sentence qu'il sentait venir. Après tout, il n'avait pas le droit d'être où il était actuellement. Et ce n'était ni le jeune ado aux cheveux impeccablement coiffés, également blouse au corps et bloc-notes en main, qui plus tard reprendrait le laboratoire de Bourg-Palette, ni l'adolescent avec un début de moustache avec un identifiant où Sakaki put lire "Sorbier" dessus, et encore moins l'espèce de garçon avec un pif énorme qui allaient l'aider à empêcher leur mentor de punir le méfait du gosse. Bon... Giovanni n'avait pas peur... mais cela l'embêterait grandement que d'avoir à se faire remettre à l'ordre par un vieux...

Sauf que rien ne se passa comme il le prédit.

"T'as envie de t'inscrire petit ?"

Des yeux étonnés observèrent l'homme aux caractéristiques plutôt asiatiques devant lui. Quelle question... bien sûr que non qu'il ne voulait pas s'inscrire. Il était venu là par simple curiosité.

"... Non..."

A peine ce mot prononcé que le gros pif passa du stade passif à celui actif. Un balai vola. Oui, un balai. Et en direction de Giovanni... qui n'avait pas encore ses spectaculaires réflexes de l'âge adulte... et qui donc se prit le manche en pleine tête, suivi d'un sceau rempli d'eau, ce qui le déstabilisa, mouilla le sol, et finit par lui faire perdre l'équilibre par une jolie glissade qui allongea le garçonnet... le futur dirigeant de la plus grande pokémafia au monde se retrouva totalement mouillé, par terre, le regard ailleurs au plafond, comptant les roucools se présentant au-dessus de lui... et entendant un peu en fond des paroles qu'il ne comprit pas le moins du monde...

« Aliento de caballo ! Tu nous perturbes pour rien crétinos des alpos ! M'en vais t'apprendre à nous interrompre en pleine étude moi !

Relevant péniblement son buste, Giovanni constata que le jeune homme, à l'allure aussi esthétique qu'un Rapasdépic et l'expression faciale égalant celle d'un Tauros enragé, relevait ses manches, se préparant à le battre. Heureusement... le ninja empêcha un massacre certain.

"Chen... calme-le..."

"Pourquoi toujours moi ? J'en ai marre de m'en ramasser plein la tronche avec lui !"

"Fais-le."

Un grommellement fit office de réponse et le jeune garçon lâcha son bloc-notes, puis alla prendre en ceinture l'autre pour l'empêcher d'avancer. Ce qui ne lui plut pas du tout.

"Hé face de poulpe punk ! lâche moi t'entends ? M'en vais corriger un fouteur de merde !"

"Hé le fouteur de merde ici c'est toi donc calmos, tu comprends, calmos ?"

"Et Espèce d'oreiller en écailles de Chiempenfeu? tu comprends aussi ?"

Reprenant tranquillement ses esprits, Giovanni observa la scène avec appréhension et se dit que c'était peut-être le moment de partir avant que la situation ne dégénère davantage... Toutefois... il ne voulut pas le faire sans se venger du coup de balai vilain...

Alors il s'approcha du pré-adolescent à long nez plutôt turbulent, et le regarda avec défi.

"Tu te rapproches pour que je t'éclate plus vite le choux-fleur espèce de face de Groret ?!"

"...T'es pénible..."

*Bang*

Kick avant, coup de pied dans les noix. Aucune esquive possible pour l'excité, étant tenu par son camarade scientifique qui commença à partir dans un fou rire quand il vit que Giovanni prenait ses jambes à son cou après le coup lancé, alors que le pauvre malheureux dut avoir la respiration coupée et les larmes lui monter aux yeux, tandis que Sorbier et Eraqus observaient la situation avec des yeux ronds.

~~~~~

Un faible sourire sur les lèvres, Giovanni continuait de marcher en direction de son aîné qui paraissait chercher les embrouilles comme d'habitude avec un petit groupe...

Et dire... que le premier mot qu'il lui avait dit dont il avait souvenir était donc "t'es pénible"... et franchement, après toutes ces années, cette pensée était toujours d'actualité.
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Meister BootlegAncien membre

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MessageSujet: Re: Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!]   Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] EmptyJeu 11 Nov 2010 - 0:36
[Giovanni est épique!]

Hmm… Rien d’étonnant à cette réaction, constata Rayleigh avec… une pointe de tristesse totalement perceptible. Un peu normal, non, soixante dix ans, et ses deux fils qui en ont rien à fichtre de lui, c’est pas demain la veille qu’il verrait ses petits enfants. Son abandon de la Team… Quand on considère le genre de relations qu’ils avaient avec Madame Boss, n’était pas tellement étonnant. Il aurait au moins espéré que Giovanni puisse respecter son choix de ne pas avoir repris la Team, après s’être rendu compte de ce que son propre fils aimait, en fait, une vie normale.
Madame Boss et Giovanni… des aristocrates finis. Rayleigh était devenu empereur des pires quartels du monde par sa seule force de persuasion et de charisme, un truc appris à force de traîner avec des révolutionnaires. Ils n’habitaient décidément pas dans le même monde, et pour cette raison sa relation avec Madame Boss n’était jamais allé plus loin qu’une attirance et satisfaction physique et procréation d’un héritier potentiel… qui, vu la première erreur, l’en avait dissuadée jusqu’à ce qu’ils retentent l’expérience.
On sait, quand on est dans la mafia, que nos actes et notre business provoque des victimes en masse, et on en a rien à cirer, d’ailleurs, y a pas que dans ce domaine. Mais Rayleigh avait fini par prendre conscience, cette fois, pas seulement savoir. Et il s’était retiré pour ça.
Pas la peine d’espérer que Gi comprenne, et que Meister recommence à le considérer comme son père et pas comme un simple géniteur. Mais il aurait bien aimé voir ses gosses, quoi! Surtout qu’élever des Pokémons c’est sympa, il était retourné aux origines de la famille, des paysans (ça se voyait dans la tête de Meister, le pif qui avait sauté deux générations), mais bon, l’était un peu tout seul, et face aux familles de trente cinq personnes aux réunions familiales, ben il se sentait un peu tout seul, quoi.
Déchéance, Giovanni dirait, et Mme Boss le dénigrerait totalement, le jugeant inutile.
Et bien, c’est un choix de vie.

Enfin, il avait pas appelé pour se faire raccrocher au nez, au départ il voulait simplement le féliciter de sa prestation et de celle de sa petite-fille au passage, Chocolate Di Luce. Ca par contre, Tina Sbreggia et Silver Shirayuki, il était au courant de leurs existences, merci la pipelette au gros pif! Une tristesse qu’il ne les verrait sans doute jamais…
A moins de descendre à Johto et Kanto. L’expert mondial du whiskey finit sa gourde, ricana quelque peu en essuyant ses lèvres alors que son costume tout prêt l’attendait, posé sur une chaise pas loin.
Hé hé, quelqu’un en particulier n’avait jamais eu droit à une engueulade spéciale Rayleigh. Ca lui manquerait certainement pas, mais je peux vous promettre qu’il s’en souviendrait!
Le père des deux fils de Mme Boss passa une main dans la masse de cheveux gris qu’il possédait, un sourire décidément machiavélique et cruel sur ces lèvres, ses lunettes brillant un instant avec la lumière d’une lampe - description à peine manga - et se leva pour siffler quelques Pokémons au dehors.
Un Drattak, notamment, déploya de larges ailes pour se poser à côté de lui, accompagné d’une Galopa et d’un Tyranocif… Trois autres mastodontes se déplaçaient vers eux, mais ces trois là étaient chargés de protéger le ranch.
Rayleigh rangea une flasque pleine d’alcool dans sa poche, enfila un grand manteau et… n’eut besoin de passer qu’un coup de téléphone pour qu’en un quart d’heure à peine une petite équipe d’éleveurs viennent le relayer, des jeunes à qu’il avait enseigné les rudiments.

L’ancien roi ténébreux des mers éclata d’un grand rire un peu fou alors qu’il s’en allait vers les cités portuaires… Enfin, il serait de retour pour voir ses deux fils très vite. Et pour en pourrir un, non mais, c’était quoi ces manières de raccrocher au nez, ça lui tomberait dessus sans prévenir, ça lui ferait les pieds, tiens! Rayleigh continuait de rire sans prêter attention aux regards effarés autour de lui… La cinglé attitude, c’est héréditaire aussi!

******

Mode Flash-back - Rayleigh -

Oulah, ça remontait à quarante ans! C’était pas bien jeune ce souvenir qui refaisait surface dans l’esprit de Rayleigh Bootleg pendant sa tranquille promenade dans l’avion!
Il y en avait plusieurs, mais celui-ci, contrairement à la seule fois où Giovanni avait rencontré son frère dont Meister se souvenait clairement, était toujours resté un peu en travers de la gorge de Whiskey-man.
Pas que ça ait fait quelque chose de particulier à Meister, qui de toute façon en avait pas grand-chose à cirer…

Le champion de Doublonville avait alors seulement… six ans. Et c’était un gosse abominable. Déjà moche, mais pas encore les cicatrices, un caractère bien trempé seulement semblable à ce qu’il avait vu son père faire - et représentez-vous les actes d’un type qui aime la boisson et les femmes en général, bon vivant, qui passe son temps à naviguer sur les sept mers avec un équipage de piraterie expert en négociations avec leurs filiales.
Ben, ça donnait le comportement actuel du gamin. Gentil, dans le fond, mais langage de charretier et tendance à ennuyer tout le monde. Surtout qu’à six ans, franchement…

« Tu seras sage, hein, d’accord Mei? »
demanda la jolie exotique dame qui s’occupait du petit garçon, et en l’occurrence essayait de lui faire mettre un mini costume, ce qu’il n’arrivait guère à faire. Rayleigh, assis dans un fauteuil avec deux verres en face de lui, s’amusait grandement à regarder la chef des domestiques du bateau sur lequel il vivait avec son fils. C’était un grand jour pour lui, il allait voir sa mère pour la première fois depuis sa naissance, parce qu’elle venait d’avoir son petit frère! Fallait donc qu’il soit (à peu près) beau, tâche qui avait été incombé à sa belle nourrice.

« Craché! »
s’exclama le gamin en joignant le geste à la parole. Donc, c’était le résumé entre promis, juré, craché, m’enfin là, Moea Pappu observa avec les yeux écarquillés le gros mollard venir s’écraser sur le sol. Effet immédiat, Rayleigh explosa de rire et Mei aussi, tandis que la sympathique dame avec ses cheveux verts se mettait à crier que « c’est pas bien » et se précipitait pour nettoyer, mais comme d’habitude Bootleg-sama lui dit de ne pas le faire, que c’était pas à elle de nettoyer les immondices.

« … Ne fais plus ça, d’accord? Ta maman ne va pas apprécier, ce n’est pas très poli! »
essaya-t-elle d’expliquer au petit garçon qui se battait avec un nœud papillon. Celui-ci haussa les épaules.

« M’en fous! Ma mère c’est une grosse Lippoutou, toi t’es une Gardevoir tellement t’es belle et gentille! »


… l’exemple typique de démonstration d’amour de notre petit Mei. Cela fit beaucoup rire Moea, qui fit un gros câlin au petit garçon en remerciement avant de se lever et de lui souhaiter bon courage alors qu‘il se précipitait vers l‘une de ses chambres pour aller ranger un casse tête qui traînait depuis une semaine dans le salon. Elle croisa alors le regard acier de Rayleigh, toujours doux et paradoxalement passionné qu’il avait sur elle, amant de temps à autre, patron surtout. Employée remarquable… Et amoureuse du patron.

« … Si tout se passe bien, elle devrait enfin le reconnaître comme son fils aussi aujourd’hui. Meister deviendra alors l’héritier des deux empires Sakaki et Bootleg. »
exposa tranquillement monsieur fumeur de cigare. Elle soupira un instant.

« Désolée de vous le redire… je sais que ce n’est pas ma place, mais si sa mère en a eu peur à la naissance, je ne vois pas pourquoi ça aurait changé… »
Elle mordit ses lèvres, craignant une punition. Même si Rayleigh n’était pas ce genre-là, amoureux des femmes, il restait l’un des hommes les plus recherchés de la planète.

« … Je vivrais très mal le fait que seul le deuxième hérite du total, seulement parce qu’il n’est pas déformé. Si elle n’accepte pas de le reconnaître, ce second fils n’aura que la moitié. Elle a un peu trop tendance à croire que tout lui appartient… »
Moea avait hésité un instant de trop, à acquiescer que cette femme dont elle était jalouse était en effet idiote de croire que son fils lui appartenait entièrement, mais c’était un moment de trop qu’utilisa à profit Rayleigh pour l’attirer à lui et murmurer que si encore une fois elle le rejetait, Moea pourrait devenir une amante totale…

L’atmosphère brûlante fut brisée par l’espèce d’incapable de la Team Rocket qui faillit emboutir son hélicoptère dans le yacht privé de Bootleg-sama. Du reste, il se fit copieusement insulter à la fois par Rayleigh et Mei qui imitait son père, se faire traiter de living rotten potatoe par un gamin et de residuo de botella de cerveza par le papa, avec la perspective imminente de se prendre un coup de boule en pleine tête, ça rafraîchit les idées, croyez moi.
En même temps faut être mauvais pour rater une piste sur un truc immense comme le yacht-manoir qui servait de domicile aux Bootlegs père et fils. Le voyage jusqu’à la côte, et jusqu’à la clinique privée où avait accouché Madame Boss, fut plein de tensions pour le conducteur, Rayleigh buvant sa bouteille de scotch sans aucune gêne pendant que Meister faisait des bruits désagréables de mitrailleuses derrière en jouant avec un Porygon en peluche. Ahem.

Pareil à la clinique. Les ordres étaient: on ne laisse entrer personne, insista fermement la dame de l’accueil, qui oublia très vite quand Rayleigh proposa une demi douzaine de manteaux en cotons d’Altaria en échange de son silence…
Comme les gens sont facile à acheter! Meister suivit son père en se pinçant le nez, parce que l’odeur de la clinique ça sent mauvais, surtout avec un pif pareil on était sensible, vous pensez bien!

Du reste, ils repérèrent assez rapidement la chambre de Madame Boss. Le seul endroit où on entendait une mère gueuler aussi fort que son gosse. Meister ouvrit de grands yeux, puis son père se pencha et chuchota qu’il tenait son caractère fort de quelque part! Ce à quoi Mei répondit en grognant que c’était pas possible, puisqu’il la connaissait pas. Terrible logique, hein…
Rayleigh explosa de rire en s’approchant en entendant Madame Boss hurler que la nourrice s’était cassé un talon, pas possible d’être autant à la bourre! Enfin, elle s’arrêta de vociférer en entendant ce rire et remplaça son vocabulaire par un « Ray?! » spectaculaire. Elle était capable de mettre une pagaille pas possible hein!

« Tu as l’air en forme! »
s’exclama Rayleigh en entrant, Mei intimidé caché derrière lui et son manteau blanc époustouflant qui couvrait la totalité de son corps. Madame Boss, son fils placé à l’autre bout du lit et braillant encore malgré les soins de l’infirmière qui persistait à dire qu’il fallait pas crier aussi fort avec un enfant (répondu par un « je fais c’que je veux » désarmant), se planqua sous les couettes pour ne pas se montrer -pas forcément une bonne idée, mais bon, de la part de quelqu’un qui au lieu de vouloir utiliser un enregistrement de Mew comme appât veut en faire un tube de chanson, j’crois qu’il faut pas s’attendre à grand-chose…

« Espèce de menteur! Regarde comme lui il est beau, il fera un superbe Boss, un tombeur, un peu comme son ordure de père! »
On dirait pas comme ça, mais c’était affectueux. Oui, oui. Remarquez que leader de mafia ou d’empire de trafic, ça va un peu à gauche à droite, comme déjà dit ils ne s’étaient sélectionnés que parce que l’autre était puissant, hein… Mais la remarque fit grimacer Mei derrière le manteau, et un peu le tirer, chose que sentit son père ennuyé. Mais, Rayleigh, en regardant son deuxième fils, lui non affublé d’un gros nez ou autre handicap physique très laid, ne put s’empêcher de sourire.

« C’est vrai qu’il est beau… il te ressemble. » « J’suis bien contente! Enfin on a un héritier correct pour l’empire Sakaki et Bootleg! Tu imagines, il va régner sur le monde, quel sale gosse, t'as intérêt à le faire vite, brat boy! »

« Heu… Maman? Et moi? » C’était assez timidement que Mei était intervenu, sortant de derrière le manteau, étonné du terme ‘correct’. Il avait bien entendu son père dire que ce serait lui qui le remplacerait plus tard, non? La réaction fut immédiate. Quand elle l’aperçut, Madame Boss devint rouge de rage et hurla un truc qu’il devait pas oublier.

« Tu l’as pas fait tuer lui, c’t’horreur?!!! Hors de ma vue le pokémon! »


… Ben oui, avoir une tête aussi déformée, ça fait penser à un pokémon. Facile de comprendre pourquoi elle le prenait pour un monstre - mais là, à l’époque, le gamin commençait déjà à se révolter. Et à hurler avec son caractère d’excrément.

« Qué?! ¡ Especie de cabeza sin brazo ni piernas! YOU are the monster! Big pig! T‘es pas ma mère, tu le seras jamais! »
« Tant mieux! Dégage de là le monstre! Rayleigh, pourquoi tu l’as amené! Pourquoi tu l’as gardé en vie, déjà! »

… Frissonnait encore en y pensant. Parfois il se demandait même si le tuyau qui l’avait refourgué à la police venait pas de la Team Rocket. C’était pas impossible. Mais il se revoyait encore se redresser, foudroyer Madame Boss du regard, sans prêter attention au marmot qui s’était remis à chialer, et à la place prenant son fils dans les bras pour le calmer puisque celui-ci voulait se jeter pour trucider sa mère avec un gobelet en plastique (…)… Son regard acier et inflexible était le signe de ce charisme qui l’avait rendu maître d’une dynastie construite de ses propres mains.

« Très bien. Le monstre, il s’appelle Maître. Le maître, parce que c’est la seule personne à jamais t’avoir fait pleurer. Meister Bootleg, c’est son nom. Bah le marmot, là, que tu chéris tellement, son nom c’est Sakaki, mais en aucun cas il aura l’empire Bootleg. Hasta la vista, baby. »


Il était parti, et pour une raison encore inconnue, peut-être juste l’appel de la chair, ils s’étaient ensuite réconciliés. Gardés leur mioche de leur côté, sauf une fois où pour garder Giovanni Rayleigh avait du le prendre avec lui - suspicions alors d’espions dans la Team. … Jusqu’à ce que l’Empire Bootleg s’effondre après que la tête soit tombée, la faute à un piège stupide.


Le destin joue des tours bien curieux, hein?
*********

Pendant que Giovanni se rappelait des premiers mots qu’il pensait avoir dit à Meister (ça ne l’était pas, mais ce sera pour une autre fois), et que Rayleigh en route pour Johto et Kanto, Big nose en avait rien à cirer, mais alors le monde pouvait s’écrouler qu’il s’en tamponnait le coquillard avec une patte d’alligator femelle incrustée de diamants et d’or massif. Il avait autre chose à faire.

Le « autre chose à faire » était, sans aucun doute possible là-dessus, une beauté comme il n’en existait qu’une seule en ce monde, un ange descendu sur terre, une divinité devenue humaine, un cœur fait pour lui et pour personne d’autre. Cette incarnation de l’amour se baladait au bras d’un autre homme, là, et pire… elle ne semblait pas avoir vu Meister. Pourtant elle était dans les gradins, l’homme l’avait vue plusieurs fois, impossible de l’avoir raté, perdu ou gagné, quelle importance?! On ne reste pas froid devant un type pour qui…
Impossible… Ok, il était parti avant que les secours n’arrivent, incapable de rester jusqu’au bout et de la voir mourir. Elle était déjà froide en arrivant, il y avait peut-être une chance pour qu’elle ait survécu, mais… mais alors pourquoi est-ce qu’une tombe portait son nom? On cherchait à l’empêcher de le revoir… Pas qu’il ne l’ait pas mérité, mais - mais…
Oh, et puis zut, on cherchera les réponses plus tard! Ou plutôt, connaissant le Maître des Enigmes, il savait déjà ce qui avait du se passer, et ça lui plaisait pas. Elle ne se souvenait pas de lui, tant pis, et puis ça lui donnait l’occasion de la conquérir une deuxième fois! Il avançait vers eux à pas rapides, écartant la foule sans ménagement et sans les perturber plus que ça, à la manière d’un assassin. Lui dire directement je t’aime l’effraierait… Non, pour le moment, faut séparer ce mec d’elle. Qu’elle soit Kaori ou pas, il lâcherait jamais l’affaire jusqu’à ce qu’elle soit sa femme. Et ça commence par virer les dragueurs aux mains baladeuses!

« Ecarte-toi d’elle! »
grogna Meister en agrippant le mec par le dos de sa veste et en le tirant violemment en arrière, sans ménagement. Pour rester, ensuite, scotché devant ce visage… fin, doux et angulaire, ses cheveux mi-longs blancs coiffés et pourtant ébouriffés aux pointes qui encadrait ce beau visage qu‘il avait caressé tant de fois, le petit nez qui s’amusait souvent à lui faire un « bisou de nez », facile avec le pif que se tapait le Champion de Doublonville, sa bouche prompte à rire et tant se moquer que cajoler, ces yeux bleus intenses qui ne le trompaient pas, ses mains douces et petites qui tenaient comme les trois quarts des siennes, la poitrine ferme, ces bras fins et ces jambes, ce corps élancé et grand que pourtant paraissait si petit dans son étreinte, wah, wah, attend, zut, répond quelque chose, ce mec vient de t’insulter non, et la bonne femme qu’était à leur droite aussi elle t’enguirlande, ben allez vous faire voir ailleurs j’ai d’autres chats à fouetter -

« Non mais faut vous faire soigner! Vous auriez pu le blesser! Ca va Nephtys et Kobold?! »
pesta une femme qui était à leur côtés, apparemment la sœur du mec qui essayait de séduire MA Kaori, non mais c’est pas vrai, en face de la beauté, là, la vieille qui venait de l’enguirlander (plus jeune que Meister, ça va sans dire, mais vu qu’elle est moins belle que Kaori pour lui, bah du coup il l’appelle la vieille, logique non? Non?), elle avait l’allure gracieux d’un Grotadmorv face à un Draco. Une tête de piaf donc, que pourtant Meister snoba totalement.

« … C’était plus fort que moi. J’aime pas voir un requin tourner autour d’une sirène. »


La sirène désignant ici, bien évidemment, celle qui pour Meister était résolument la plus belle des créatures de ce monde, tellement magnifique que la mort même avait fini par lui offrir ce qu’elle méritait, un second tour sur terre. La sœur du requin en question continua à pester tandis que le squale se levait pour mettre une droite au Champion - chose déconseillée vu le… stylo bille que ce dernier sortit de sa poche comme une arme. La bonne femme explosa de rire, jusqu’à ce que Meister expose tranquillement ceci:

« La rencontre de la pointe avec un œil, pour le percer. Puis, la récupération du stylo encore plein de sang, pour l’enfoncer dans l’oreille droite afin qu’il ressorte par la gauche. Pour finir, j’utilise cette arme pour t’arracher la carotide avec. Tu tiens à te faire écailler, le requin? »


… Bah c’était assez prévisible. La sœur du mec se mit à courir comme une folle vers Giovanni. Ca, c’était moins prévu, de voir une grande perche montée sur talons en robe de soirée sauter avec sa chevelure rousse écarlate, ses grands yeux verts écarquillés, sur Sakaki-sama que tout le monde prenait pour un autre. Le tout, en hurlant:

« Hé, c’est moi, Nancy! Nancy Houghton! Tu te souviens de moi? On était ensemble en première année de collège, Albert! Tu peux pas lui dire de se calmer?! »


… Albert Stronghead. Ah ben, oui, c’était l’identité qu’ils avaient utilisé quand il était gosse. Et la femme en question, une copine du moment. Avec une sorte de fascination époustouflante pour tout ce qui était professeur Pokémon, une groupie de Chen qu’on avait vu à la télé plusieurs fois. Nancy Houghton… Mémoire d’éléphant.
D’ailleurs, c’était pas elle la timide qui était avec eux à la visite du laboratoire…?
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Le bal des armes

Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] Empty
MessageSujet: Re: Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!]   Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] EmptySam 13 Nov 2010 - 14:00
Spoiler:


Meister Bootleg et son sport favori… à savoir foutre l’embrouille à des gens qui ne demandaient strictement rien. Nephtys, une jeune femme qui se retrouvait dans cet endroit sans vraiment savoir pourquoi et qui se contentait d’observer le défilé de clôture du match, en compagnie du frère de son amie qui avait un faible pour elle non-réciproque, vécut l’expérience de semeur de zizanie de ce phénomène. Au début, elle observa d’un drôle d’air cette espèce de nez Rapasdépicien saisir le pauvre Kobold, et lui dire de se casser, pour ensuite la regarder elle… avec… volupté ? Elle n’en savait rien, mais elle le sentait… ce type n’était pas net… et son amie de toujours,ou du moins elle le croyait, Nancy Houghton, osa en faire la remarque par un joli « Non mais faut vous faire soigner ! ».Ce qui tira un petit sourire à Nephtys… mais pas à son admirateur secret…




« … C’était plus fort que moi.J’aime pas voir un requin tourner autour d’une sirène. »




Et là hop, apparition d’une légère teinte rosée sur les joues blanches de la concernée, tandis que le dénommé requin commençait à s’énerver sérieusement et daigna lever le coude pour répliquer physiquement à cette comparaison. La sirène elle, voulut à l’instant calmer le fâché de service, mais n’eut guère besoin de le faire. Effectivement… le condensé de conneries qu’était cet étrange homme prit un stylo et adopta un joli discours avec un descriptif peu ragoûtant des éventuelles choses que l’on pouvait faire avec ce même stylo. Effet immédiat. Palissement direct du pauvre bonhomme et abaissement du coude. Et parallèlement éclatement de rire de Nephtys !
C’était la première fois qu’elle avait à faire à un cas aussi… les mots lui manquaient pour décrire celui qui paraissait avoir au moins la quarantaine… peut-être que surprenant serait le terme le plus approprié…mais surprenant dans une connotation positive… malgré la situation qui laissait plutôt penser au contraire.
Et aussi… depuis que leur regard s’était croisé, elle avait la terrible sensation que ce qu’il faisait était justifié, dans le sens, ils se connaissaient. Mais … comment ? Elle ne se rappelait n’ d’Eve ni d’Adam lui avoir adressé la parole dans sa vie. Bon bien évidemment… ce concurrent avait participé au concours, donc il ne devait pas s’agir d’un inconnu dans le monde du dressage Pokémon… Alors il était probable qu’elle ait déjà vu son image à la télévision… ou peut-être avait pu s’entretenir une fois avec lui… argh…saleté d’amnésie quand tu nous tiens ! C’était frustrant de se poser mille questions sans en avoir les réponses et de douter constamment… bon… elle n’avait qu’à lui demander… au pire… que risquait-elle s’il s’avérait qu’en effet ils se connaissaient et qu’elle ne se rappelait guère de lui ? Elle serait éborgnée par un stylo ? Traitée de thon ? Bah… autant prendre le risque, le personnage éveillait sa curiosité… et peut-être même un peu de sa fascination… c’est vrai quoi ! Essayer de menacer d’arrachement de la carotide avec un stylo de parfaits inconnus pour un motif tout aussi inconnu ! Fallait en avoir dans le pantalon pour ! Ainsi, la jeune femme s’approcha non pas de manière timide, mais plutôt gênée en gardant un ton confiant, de l’anonyme qui prenait sa défense, et s’apprêta à lui demander son identité quand…
Un cri strident se fit entendre. Ce qui surprit l’ensemble des personnes présentes dans une périphérie d’au moins trois kilomètres. Nancy…qu’avait-elle encore ? Elle venait de remarquer que son spray au poivre s’était vidé dans sa poche ou bien ? Elle avait aperçu le professeur Chen ? Tournant légèrement la tête quand une espèce de vent lui passa en rafale sous le pif, Nepthys remarqua qu’en fait, c’était le coéquipier de l’étrange homme fascinant qui suscitait autant d’émotions pour son amie. Cela ne l’intéressait pas beaucoup [Nancy et ses coups de folie, elle était lassée],mais elle ne savait comment poser clairement sa question à l’autre homme sans passer pour une cruche… alors elle profita de la diversion pour réfléchir à sa stratégie…




« Je… euh… vous ? »




Oui on fait mieux bien évidemment. Le pire c’était que le commentateur avait dit son nom il y avait environ une heure, et que Nepthys était absolument incapable de remettre le doigt dessus… amnésie… saleté… et de plus elle devait plutôt avoir l’air ridicule avec ces pronoms lancés comme ça sans liens… Bon elle allait reformuler [mais pourquoi ça lui arrivait,d’habitude elle était assez du genre à dire ce qu’elle pensait à qui elle voulait haut et fort… vraiment bizarre cet homme, il la rendait timide…]… elle regagna donc un peu de confiance en elle, planta ses yeux bleus ciels dans les iris aciers de l’homme avec assurance.




« On se connaît ? »




~~~~~~~~~





Giovanni, dans sa vie, avait eu moult surprises renversantes qu’il ne pouvait pas forcément maîtriser… mais alors ce jour-ci… c’était carrément l’apocalypse qui lui tombait sur la tronche oui ! Une femme montée sur des hauts talons, habillée comme une star à la promotion de son film, à savoir très classe, un sac à main en peau d’alligatueur, maquillée comme un camion volé, les cheveux roux lisses qui s’abattirent sur le visage du Pokémafieux, lui tomba dans les bras. Et le reconnut tel Albert Stronghead… ce nom d’emprunt qu’on lui avait attitré pour sa période scolaire… elle l’avait reconnu… après tout ce temps ? Cette espèce de folle qui le serrait si fort qu’il avait l’impression que ses cotes se rejoignaient… c’était qui ? Il ne se rappelait pas d’elle…





« Hé,c’est moi, Nancy! Nancy Houghton! Tu te souviens de moi? On était ensemble en première année de collège, Albert! Tu peux pas lui dire de se calmer?! »




Nancy ?... mais… oui… il s’en rappelait… il avait passé presque toutes ses années d’école ensembles,toujours dans les mêmes classes étudiant les mêmes sujets… mais à l’époque…c’était la fille qui restait au fond, dessinait des petits cœurs la majeure partie de son temps, ne se mettait jamais du crayon ni mascara et portait des habits plutôt neutres… et qui avait une timidité telle qu’elle avait risqué l’évanouissement le jour où elle lui avait mis accidentellement la main aux fesses en montant les escaliers… les gens changent beaucoup au fil du temps… apparemment.


On pourrait penser que la bonne humeur gouvernait le cœur de Sakaki dans de pareilles rencontres… mais non. Il avait toujours les mots de son père dans la tête, ce qui faisait qu’il était plutôt pensif et fermé, et là il commençait légèrement à pâlir en pensant qu’elle avait été capable de le reconnaître lui, dans son accoutrement, comme Albert Stronghead… et non pas comme Giovanni Sakaki, l’homme qui passa sur toutes les chaînes de télévision, avec l’étiquette : Team Rocket Boss, Wanted alive… A moins qu’elle simulait… mais il aurait fallu qu’elle ne regarde pas la télévision durant sa période de recherche pour qu’elle ne fasse pas le lien entre son ancien camarade d’école et le chef ultime de la plus grande Pokémafia dans le monde…
Bon il s’entretiendrait en privé avec elle avec une discussion piégée pour voir si elle connaissait oui ou non sa véritable identité… pour le moment, sa concentration se focalisa sur son aîné, plus en retrait, avec un molosse qui paraissait vouloir le tuer du regard, et une charmante demoiselle devant lui….


Le saligaud… ils apprenaient qu’ils étaient frères, il se fendait la poire durant au moins une heure et puis il partait directement à la chasse au gibier ? C’était la seule chose qui trottait dans sa sale tête ? Alors qu’ils venaient de découvrir un lien fraternel caché jusqu’alors ? Pas que Sakaki aurait aimé le serrer dans les bras ou autre, non, il voulait savoir ! Connaître un peu les circonstances de vie de son aîné, les affaires de contrebande, sa relation avec maman [oui la famille c'était sacré pour le mafiosi]… bon... il aurait pu demander cela à Bootleg, mais il avait pour habitude de ne pas s’entretenir avec les faibles…



Ainsi le pokémafieux voulut se diriger vers Meister quand il se rendit compte qu’une espèce de moules lui collait au torse comme s’il avait été un rocher… un sourire béat accueillait ses yeux surpris, et un léger rougissement apparu sur les joues de la jeune femme…
Nancy… étrange qu’elle se soit rappelé de lui après autant d’années de perte de vue. Si lui s’était souvenu d’elle,c’était grâce à sa mémoire plutôt bien entraînée [forcément quand on a eu à prendre connaissance de l’historique de vingt-cinq ans d’activités d’une mafia par cœur… fallait avoir certaines capacités]. Peut-être l’aimait-elle... Encore une… Giovanni n’en savait fichtrement rien. Et d’un côté, ça l’importait peu en fait.




« Je vais régler ça… »




Sans un mot de plus, il écarta Nancy de sa trajectoire, et s’approcha des trois protagonistes, laissant la pauvre fan girl en plan. Une fois arrivé à leur hauteur, Kobold lui envoya un regard de tueur.


« Tu viens aider l’autre zigoto à nous les casser ou bien ? »


D’entrée. Ca laissait penser que son frère avait bien su tendre les nerfs du molosse. Enfin bref, Giovanni ne releva pas de la remarque et observa le champion d’arène de Doublonville, arquant légèrement un sourcil, les bras croisés.




« Tu ne veux pas réserver la drague pour la soirée, il me semble qu’on à des choses à faire Meister… »




… Merde. Tutoiement. Si ça c’était pas mauvais signe… Giovanni avait parlé spontanément, n’avait guère réfléchi à l’utilisation de ses prénoms, et voilà ce qui en était sorti. Certes, la nouvelle de cette fraternité n’était pas forcément la bienvenue pour le mafiosi… mais il n’avait guère d’autre choix que de l’accepter… et il s’en accommodait.

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Meister BootlegAncien membre

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MessageSujet: Re: Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!]   Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] EmptySam 13 Nov 2010 - 17:33
[Oui je suis pas une déesse, pas de flash back de fou là maintenant c'est à toi :P]

Ouais, ben là, pour parler à Meister, c’était carrément mort.
Température interne : 70° au bas mot. Etat de fonctionnement du cerveau : 100%.
Intérêt porté au reste de la planète à part à la beauté qui venait, là, d’éclater de rire quand il avait menacé le requin : 0%.
Il se métamorphosa littéralement en nounours gentil et complètement dingue.

Non, attend, elle vient de faire quoi là, elle s’approche de toi - Nooon, tu ne baves pas, ne baves pas, elle se souviendrai de toi, attend, mon cœur - ça se traduisit, physiquement, par un oubli total du reste du monde, et un grand sourire adressé à la jeune femme. Punaise, ce qu’elle est belle, j’avais oublié à quel point elle était magnifique, splendide, non mais attend, y a ses lèvres qui s’ouvrent, on se calme Meister, elle se souvient pas de toi, si tu lui sautes dessus maintenant c’est une MAUVAISE IDEE…
Ah, petite interruption à cause de la débile qui saute sur Giovanni pour lui demander un truc, non mais c’est quoi ce truc, un poulpe? … Non mais elle s’est VRAIMENT jetée sur lui, encore une de ses ex-femmes?
Ho, tiens, du coup, ses enfants, c’est ses nièces et neveu, cool!

« Je… euh… vous? »


Je vais te sauter dessus et toi et tes yeux vous allez jamais vous en remettre, oui, c’est en gros ce que Meister avait en tête. Et elle était si mignonne à hésiter, et en plus avoir l’air gênée par ça, et reprendre avant que Mei ait pu dire quoi que ce soit, complètement fasciné par sa beauté qui lui avait tant manqué…Là, y aurait plein de choses qui auraient pu se produire, la destruction de la terre, l’irruption d’un mec à poil, n’importe quoi, même l’arrivée de Rayleigh, Meister en aurait vraiment, mais vraiment, rien eu à cirer.

« On se connaît? »


Elle ne se souvient… pas de toi. Mais il s’apaisa tout de même, en la voyant si belle… Tant pis. C’est vraiment l’occasion de tout recommencer à zéro… Ses iris or ou acier, changeant, dans les azuréens célestes des siens, s’adoucirent au point que le Champion de Doublonville s’approcha lui aussi doucement, sa résolution et fierté partant doucement, à pas lents et déterminés. Impossible de résister, il sourit calmement, en s’inclinant légèrement, fléchissant le genou, murmurant à voix plus basse, oubliant tout du reste, seulement tendu dans son expression d’adoration totale.

« Effectivement, nous nous sommes déjà rencontrés… Deux fois. Mais vous paraissez l’avoir oublié, c’est probablement ma faute, je n’ai pas du être assez fort pour retenir une déesse… »

… C’était vrai, totalement vrai, pour lui et son cœur. Kaori Valhalla, une déesse de beauté, de bonté, de charme, la seule femme à l’avoir aimé comme le renégat catastrophique, moche, feignant, vantard et égoïste qu’il était. Moea…. Avait adoré le Meister enfant. Mais elle l’avait abandonné elle aussi quand tout leur Empire s’était écroulé… A moins qu’elle ait été assassinée, il ne se souvenait plus. Si elle l’avait oublié, c’était sa faute à lui, de n’avoir su être là.
La première fois, ils s’étaient disputés sous l’emprise de l’alcool. La deuxième fois… Elle l’avait fait revenir, pour une histoire de Manzaï qui se sentait pas bien et refusait de faire sa photosynthèse, évidemment, c’est pas une plante mais un pokémon de pierre! C’était bien évidemment, un mensonge, un prétexte pour le revoir. Il y avait un truc en lui que le monde adorait détester… Sa personnalité, sa laideur.

Et elle, le monde adorait l’aimer, si belle, si douce, si… Le barman, les yeux perdus dans le vague, ne croyait pas un instant que ça pouvait être réel. Elle ne pouvait pas être revenue, impossible, il l’avait vue morte, on lui accorderait pas une seconde chance… Alors si c’était un rêve, autant en profiter. Lentement… mais sûrement, sans une once de honte, mais plutôt empli d’un respect quasiment religieux, la grande main droite du fils aîné de Rayleigh Bootleg s’avança vers elle, une mélancolie immense emplissant son cœur, mais l’amour et le bonheur dépassant encore tout cela et lui conférant, dans son attitude, son sourire et son expression, un charme infinie de confiance, il l’avait déjà séduite un jour, et savait résolument que si leurs deux cœurs n’étaient pas liés alors c’était plus la peine pour lui d’avoir une vie.
Ses doigts se refermèrent sur le bout de sa main à elle, pour l’attirer, tout doucement, à lui. Et, le dos de la main de Nephtys, à ses lèvres… sur laquelle il déposa, peut-être, le plus respectueux mais sincère baisemain de sa vie. Ca marchait du tonnerre, il ne pouvait pas se souvenir que Rayleigh avait l’habitude de saluer Moea toujours comme ça….

« … Que ce soit ou pas la vérité… M’accorderais-tu une chance? J’ai peut-être l’air d’un imbécile, mais tu ne trouveras pas, dans aucun des plans d’existence de ce monde, un être qui aura plus d’amour pour toi que ce qu’en un seul regard tu as pu m’inspirer. »

Pourquoi est-ce que tout n’allait jamais comme on le voulait… Le type qui la draguait, là, qui les accompagnait, ils avaient décidément envie de lui casser les pieds. A tel point, qu’ils ramenaient Giovanni à eux en guise d’aide… Son petit frère, hein?
Tss… Encore et encore, il se mettrait sur son chemin… Jusqu’à la fin. Qu’à cela ne tienne, s’il devait le tuer, lui et toute la Team Rocket, tuer Garth aussi s’il se mettait à le haïr pour ses actes, pourvu qu’à la fin il ait le droit de vivre tranquillement avec Kaori, et bien il le ferait!

*****

Nancy Houghton se souvenait très bien de la surprise qu’elle avait eu quand Giovanni Sakaki était passé à la télévision, encore jeune. Reconnu comme le successeur de Madame Boss, il lui était impossible de ne pas s’en souvenir. Le choc! Elle dînait avec ses parents à ce moment-là, et même si ça faisait extrêmement longtemps qu’elle ne l’avait pas vu, elle l’avait reconnu du premier coup d’œil.
Giovanni Sakaki, Albert Stronghead.
Kobold était lui aussi en cours dans la même école qu’eux, mais il avait deux ans de moins, et du coup, il n’avait prêté plus attention que cela. Pourquoi Nancy s’était tue, n’avait jamais rien révélé?
Bah… C’était sa manière à elle de tout mettre derrière, cette jeunesse où elle n’avait été que l’américaine coincée qui rougissait sans arrêt, la neuneu de service, la fausse intellectuelle!

Et là…

Bah, elle était venue surtout pour ça! Pour voir Giovanni sans risquer d’être repérée! Après tout, maintenant qu’elle était une femme mature, et tout, tout récemment séparée d’une espèce de mufle sans cervelle, non mais on se demande bien pourquoi elle avait épousé un raté pareil, un gros boulet incompétent!
Pas de sous, il s’était même fait virer du casino de Doublonville où il travaillait comme videur, et du coup marronnait comme tout et avait préféré aller voir à gauche à droite, non mais quel loseur, heureusement que son vieux Kobold de frère était intervenu!
Manquait plus qu’à faire le divorce et puis voilà…

Elle adressa un regard de tueuse à Kobold lorsque celui-ci critiqua l’intervention de Giovanni. Faut dire qu’il s’arrangeait pas! Et là, TRAHISON - Giovanni ne les aidait même pas, non mais, même pas pour l’honneur d’une vieille amie de classe… Bon, d’accord, amie de classe, ça compte pas, il s’en était toujours fichu et était même pas venu à son anniversaire!

« Tu ne veux pas réserver la drague pour la soirée, il me semble qu’on à des choses à faire Meister… »

Waouh, Gi avait le chic pour s’attirer les foudres de plusieurs personnes en même temps! Celle de Nancy qui s’approcha mine de rien en signalant à Kobold qu’elle s’en occupait (…), et celle de Bootleg aîné qui se demandait sérieusement si il allait pas lui faire la tête au carré. De fait, les deux se tournèrent comme des furies vers lui.
Nancy se hissa lentement vers l’oreille de Giovanni, en adoptant une attitude plus… comment dire… sexy, avec la nouvelle dégaine qu’elle se frappait, c’était peut-être pas le mot, mais provoquante, ça c’est sur. Un instant Meister eut même l’impression de revoir Miranda pour ça, tiens, elle se plaça contre son bras et murmura doucement à son oreille, alors que Kobold partait.
Une attitude assez habituelle de la part de Nancy depuis qu’on lui avait confié une mission bien particulière… et bien payée en plus…
Une famille aisée, dont la fille avait passé plus de dix années dans le coma et avait perdu des bribes de sa mémoire, avait payé la personne venue pour l’interroger pour un extra… particulier. Le travail de Nancy, l’arrivée de Giovanni dans la mafia l’avait fait s’intéresser aux réseaux de crime, ajoutez à cela une fascination pour la science, et vous obtiendrez l’experte médico-légale qu’elle était…
Payée pour être l’amie de Nephtys, refaire l’identité de cette dernière et de toute sa famille, surveiller ses fréquentations, et surtout, la tenir à l’écart d’un homme avec un long nez. Ce qui explique pourquoi elle se promenait toujours avec Kobold et elle, espérant qu’elle allait finir par se mettre avec lui et fonder un foyer, elle serait alors tranquille. Il était de son devoir d’empêcher ça. Les mots qu’elle murmura à Giovanni… N’étaient ni plus ni rien que de la folie pure et dure.

« Dites-moi, Sakaki-kun… Vous êtes vraiment certain de ne pas vouloir mettre une dérouillée à ce joli cœur moche, là? Une beigne contre le silence, c’est intéressant, non? »


… Meister remarqua le manège, et une idée diabolique lui vint en tête. Mais diabolique. Et ça lui permettrait de clouer le bec à son petit frère qui avait décidé de l’enquiquiner jusqu’au bout.

« Dites moi, j’ai une idée… Puisque vous avez l’air de bien vous entendre, tous les deux, et que j’aimerais connaître votre amie… Si elle est d’accord, je pourrais vous inviter tous les trois au restaurant ce soir? Ca serait un plaisir pour moi.. »
il marqua une pause, et… adressa un franc sourire à Nephtys, ses sentiments amoureux reprenant le dessus directement, et le retransformant en nounours tout doux. « … un honneur inégalable! »

... Ouais, ben il avait oublié le troisième. Ah, attend, mais en fait, on s'en fout.
"... Par contre Kobold il va dîner au Flunch, je vais pas inviter quelqu'un que je viens de menacer de mort, quand même, j'ai comme l'impression qu'il se méfierait."
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Le bal des armes

Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] Empty
MessageSujet: Re: Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!]   Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] EmptyMar 16 Nov 2010 - 21:28
Non mais attendez… que se passait-il là ? Pourquoi est-ce qu’elle avait l’impression que l’homme devant lui la… vénérait des yeux ? Elle avait fortement remarqué l’intérêt qu’il lui portait, mais là… cela en venait à un tel point… il avait fléchi le genou, comme si elle avait représenté une princesse ou autre chose dans le genre. Et le voilà qui… qui la transformait en une tomate finie avec seulement quelques mots… une déesse… il l’avait appelée une déesse… ce qualificatif nouveau qu’on ne lui avait jamais attribué,mais qui pourtant la rendait… ravie ? elle ne savait vraiment analyser et juger les émotions qui lui traversaient l’esprit… si ce n’était une confusion totale. Elle l’avait connu apparemment, s’il ne lui mentait pas. Et même deux fois. Ils se connaissaient… Mince. Elle l’avait pris pour un arriviste. Bon au moins il ne l’avait pas menacé elle d’un stylo à bille, et donc ne devait pas avoir été vexé de l’oubli de son identité… du moins elle l’espérait.



Alors éperdue dans une manière tout à fait conventionnelle de s’excuser de ne guère le reconnaître, un frisson parcourut rapidement l’épiderme du corps entier de la jeune femme. Les doigts fins de cet étrange homme se resserrèrent avec douceur sur la main frêle de Nephtys, qui l’observait de ses yeux stupéfaits. Puis elle sentit qu’il l’attirait à lui… et elle se laissa faire. Pourquoi ? Elle l’ignorait… comme beaucoup de choses. Elle n’avait fait que de suivre son instinct primaire qui lui ordonnait de ne pas résister.Un tendre baiser se fit sur sa main de couleur blanche, comme pure. La situation avait de quoi la gêner, et elle la gênait, mais d’une gêne qu’on pouvait juger agréable.

« … Que ce soit ou pas la vérité…M’accorderais-tu une chance? J’ai peut-être l’air d’un imbécile, mais tu netrouveras pas, dans aucun des plans d’existence de ce monde, un être qui auraplus d’amour pour toi que ce qu’en un seul regard tu as pu m’inspirer. »

Et voilà que l’agréable gêne atteignit son paroxysme. Sur le coup, Nepthys fut persuadée de ne pas avoir bien compris de quoi parlait cet homme dont elle ne connaissait même pas le nom mais qui pourtant lui dévoilait tout son être, toute son âme, lui dévoilait sa flamme. Retirant doucement sa main de l’emprise de celle du barman, elle se sentit incroyablement bête. Bête de ne pas pouvoir afficher un nom sur cette tête qui pourtant était loin d’être facilement oubliable… maudit traumatisme. D’ailleurs… elle mua son petit sourire gêné en un plus sombre… Elle se rendit rapidement compte que si elle tenait vraiment à découvrir la vérité concernant son passé, il valait mieux écouter toutes les personnes ayant eu un lien avec elle, avant. Car se contenter de Nancy était de loin suffisant… et elle se sentait très restreinte avec elle, mais sans avoir connaissance du vrai pourquoi… forcément, elle n’osait même pas imaginer que sa meilleure amie n’était pas en fait une proche et qu’elle avait profité de la situation amnésique de la jeune femme pour s’approcher d’elle dans un quelconque but… non… là elle mythonait car la gêne lui montait trop à la tête…


Et l’homme n’aidait guère… attendant sa réponse, l’observant de ses yeux amoureux… Elle ne put s’empêcher de recoiffer une mèche un tantinet rebelle d’une manière nerveuse avant de glisser un petit rire embarrassé.


« Je veux bien vous laisser une chance… à la condition…que vous me dites qui vous êtes… »


Et là un sourire pour une fois franc et chaleureux put accueillir le regard du barman qui gagnait en prestige devant l’être de sa vie,même si ce dernier se posait encore des milliers de question, et qu’elle se sentait peu sûre de ce qu’elle faisait. Ce qui la faisait intérieurement rager[C’était pas drôle de pas voir le contrôle de la situation…].
Soudain, le nez de l’inconnu dévia pour se diriger vers celui vers qui Nancy avait couru, l’air plutôt énervé de son intervention. Avec un Kobold qui avait dit quelque chose avant mais que Nephtys n’avait guère entendu, trop perdue dans les yeux de son tombeur.




~




Un haussement de sourcil se fit quand Giovanni remarqua que son frère venait de tourner la tête en sa direction d’une manière hautement menaçante, soit 8.5 sur l’échelle de Bootleg, celle calculant le taux de dangerosité auquel le regard est lancé contre untel. Sakaki comprit rapidement que cette fille n’était pas seulement une histoire de drague. Bon… c’était les histoires de son aîné, il n’allait quand même pas s’embêter à s’y mêler… sauf que…
Un léger souffle vint au creux de l’oreille du mafiosi, qui eut pour effet d’ouvrir machinalement sa bouche, comme s’il se préparait à riposter verbalement ou s’il venait d’apprendre une funeste nouvelle… son visage blêmit, les yeux du Pokémafieux n’affichaient que surprise… Sakaki-kun…elle l’avait appelé… Sakaki-Kun… Tournant lentement sa nuque afin de regarder dans le fond des pupilles Nancy, Giovanni tenta tant bien que mal de masquer un rictus des plus agacés. Mince… repéré… reconnu… et devant des centaines de témoins… donc impossibilité de régler l’affaire incognito…


La jeune rouquine pâle quant à elle paraissait… possédée.Ses iris ne montraient qu’excitation alors que son air était des plus naturels,comme si elle venait de lui faire une proposition sexy… alors qu’en réalité,elle marchandait là. Elle lui imposait une condition. Ecarter son frère de cette inconnue, ou sinon… Bon… pas que c’était dérangeant pour le Boss d’aller foutre une beigne à son aîné, oh que non, mais il se sentait légèrement en mauvaise posture, et il détestait tout bonnement cela.
Heureusement, le premier fils Bootleg décela l’astuce et parvint à aider son second…
En leur proposant d’aller manger ensemble…


Bon… là il nefaisait qu’arranger son cas, soit il se permettait d’avoir un moment privilégié avec celle qu’il aimait [ça se voyait grandement, étant donné comme il la dévorait du regard] alors que Giovanni avait tout sauf envie de se retrouver àla même table que Nancy Houghton et cie…
Au moins le grand musclé de service était exclu de cette invitation, ce à quoi le concerné répliqua par un soupire soulignant son indifférence quant à cette nouvelle…
Nepthys elle acquiesça silencieusement de la tête et se contenta de sourire de plus belle au champion de Doublonville quand il parla d’honneur inégalable. Par contre… Nancy elle ne voyait décidément pas les choses de la même manière. Mettant les poings sur les anches, et détachant son regard de Giovanni pour le poser sur Meister, elle jaugea de haut en bas l’homme.

« Je ne suis pas tout à fait d’accord avec vous,mocheté. Je pense que vous allez partir queue baissée dans notre direction opposée avant QUE TOUT LE MONDE SOIT AU COURANT QU’ALBERT STRONGHEAD EST…


Sakaki avait des réflexes surhumains. C’était désormais prouvé. A peine la jeune rousse eut-elle le temps de terminer la conjugaison du verbe être avec la troisième personne du singulier que représentait Albert Stronghead, que le quadragénaire lui saisit violemment la nuque, dévissa sa casquette de sa tête, et embrassa sur la bouche la provocatrice, avec tout le service compris…




~~

PNJ : Ray !



A des kilomètres de cette scène… romantique [?] Se trouvait un homme dément qui n’avait cessé de rire durant tout le trajet mais qui pourtant avait préféré par finir se taire, ne voulant conduire à la schizophrénie ces très chers Pokémons, surtout son moyen de transport en fait. Il avait fini par faire une petite halte, afin de ravitailler son Drattak légèrement épuisé mais pourtant robuste. Il avait du temps de toute manière pour rendre visite à ces garçons, rien ne pressait. Ce qu’il avait hâte… bon… en fait il avait comme une sorte d’impression bizarre au bas ventre qu’il aimait mais alors pas du tout… il mettait ça sur le dos du voyage, même s’il savait pertinemment que c’était peut-être une forme de stress… après tout… il allait revoir un fils qui l’avait aimé comme père, puis détesté comme tel, et enfin, accepté comme simple géniteur… et un autre dont il ne savait rien des émotions qu’il pouvait avoir,si émotions il avait… bah oui, Rayleigh Bootleg et Madam Boss ne donnaient pas tellement un modèle d’être sensiblement sentimental pour leurs enfants…



Le roi des mers déboucha sa bouteille de whiskey et en but une longue gorgée afin de faire taire ce malaise ventral et pour se redonner foi. Pas qu’il avait peur, non, un Bootleg n’a pas peur. Il appréhendait et espérait juste la rencontre. Certes, des sentiments fort opposés, mais il faisait avec. D’ailleurs, cet homme n’aimait pas perdre du temps à analyser ses propres ressentis. Il avait mieux à faire. Là… il refaisait un furtif petit bond dans le passé… il se remémorait encore les bons temps avec son aîné… ceux où tous deux étaient complices, ceux où tous deux entretenaient encore une relation père/fils.


~~~~


« Lippoutou obèse constipée ! »


« Meister, il faut que je te brosse les dents ! »


« Face de télécommande t’es moche ! »


Avez-vous déjà vu… une baby-sitter au bord du suicide ?...voilà la phrase qui résumait la situation de cette pauvre jeune femme qui avait jugé bon de répondre volontiers aux services grassement payés que demandait un homme richissime habitant dans sa région. Cette adolescence légèrement enveloppée se retrouva rapidement atteinte d’une folle envie de tuer le petit…ou plutôt elle. En effet, du haut de ses quatre ans il défiait toute l’autorité qu’elle avait avec ses dix-sept ans… Et elle s’en sentit fortement blessée…autant sur le plan moral que physique. En effet, le garçonnet n’hésitait pas à lui envoyer sans hésitations quelques coups de pied dans le tibia, jugeant que la bonne femme n’était ni belle ni aimable avec sa petite personne qui ne supportait pas qu’on s’occupe de son hygiène dentaire, sachant s’en charger très bien tout seul ! Et la bonniche sous-payée [oui mille pokédollars l’heure avec Mei était considéré comme sous-paiement] s’entêtait à vouloir lui refourguer sa brosse à dents dans la bouche… donc forcément, mésentente entre les deux protagonistes. Sauf qu’il y en avait dans tout ça, qui se fendait bien la poire… devinait qui ?
Forcément on supprime d’office la baby-sitter…


mais sinon… ce n’était pas Meister… car lui ne trouvait pas vraiment la situation amusante non plus… à la limite ce qui le faisait rire était quand il la poussait et qu’elle venait à s’encoubler à ses propres pieds, mais sinon… c’était pas la joie de son côté…
Alors vous me direz que c’est le poisson rouge ?Peut-être s’il avait assez eu de connections nerveuses entre le cerveau et les lèvres…


Non en réalité celui qui se fendait la poire était Rayleigh Bootleg qui, un jour qu’il se traînait une vilaine fièvre l’empêchant de réfléchir à des stratégies commerciales, observait toutes ces scènes de torture d’ado depuis une cachette secrète de la maison, grâce à plusieurs caméras disposées dans toutes les pièces… Sadique ? Peut-être… mais c’était surtout car son fils était une source d’amusement pour lui… ses pitreries le rendait fier, fier de son audace, de sa persévérance… qui pourrait être prises comme du culot et de l’entêtement…mais pas pour son père. Non. La clé du succès ces qualités-là, il en était persuadé.Et appréciait voir son gosse avoir autant d’entrain si jeune.


Et puis… tant pis pour la baby-sitter. Pas de sa faute si elle était suffisamment stupide pour accepter un tel job sans se douter qu’il devait y avoir une arnaque au vu du salaire reçu… Lui ça lui faisait son petit besoin tertiaire, son petit truc de luxe que de voir son fils en faire baver aux plus nuls.
Et il avait renouvelé l’expérience moult fois. Ce petit épisode n’était qu’un prélude à ce quoi était réellement capable son petit diable de Bootleg. Et ça le rendait inexorablement fier. Allez savoir pourquoi.

~~~~




Terminant sa gourde remplie d’alcool, l’homme âgé osa encore un bref rire en repensant à la triste mine de cette pauvre adolescente, puis observa d’un air mélancolique l’horizon devant lui, monta sur son Drattak, et se prépara à regagner la route.
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Meister BootlegAncien membre

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Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] Empty
MessageSujet: Re: Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!]   Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] EmptyMer 17 Nov 2010 - 1:55
Les réactions de Kaori avaient de quoi le rendre plus dingue encore, la nervosité à ses yeux la rendait tellement plus mignonne encore, en fait toutes les émotions lui allaient..
Même la colère, le mépris, ces choses négatives, rien à faire, ça ne faisaient que la rendre plus belle encore aux yeux de Meister qui, pour un amoureux transi, nageait dans un rêve intégral. Sérieusement, elle était revenue à la vie…
En l’ayant oublié, certes, mais un miracle n’arrive pas sans contrecoups, qu’elle ait tout oublié ce n’était guère qu’un contretemps. Quelques années de bonheur à refaire pour vingt ans à s’être langui et ennuyé de toute la gente féminine existant, incapable comme son frère d’aller trouver son plaisir ailleurs et de s’en contenter. Ce ne serait qu’une formalité, qu’ils passeraient tous les deux, et bien qu’il ignore ce qui avait pu se passer pour qu’elle n’aie aucun souvenir de lui, ni même qu’elle n’ai vu de traces de lui - c’était pas ce qui manquait, tant pis, il l’aiderait à tout se remémorer et les sinistres abrutis (en Meisterien dans le texte) qui essayaient de le masquer à elle verraient leurs efforts réduits à néant- même s’il ne doutait pas que ça parte d’une bonne intention, il s’en était voulu longtemps avant de décaler cette rage sur le paternel et que ça finisse par s’effacer au profit d’une existence passée à résoudre des énigmes ou faire enrager son entourage.

Mais… Qu’elle soit effrayée n’avait rien d’étonnant. Elle avait presque paru aussi apeurée quand elle avait appris le passé du barman, et confronté la vision de cet homme à la sienne, lui qui était plein de dédain pour cet imbécile qui s’était lancé dans les affaires criminelles ~par facilité~, et elle qui pensait que quand même il devrait lui accorder plus d’intérêt, c’était quand même son père, et il lui avait offert les dix premières années de sa vie dans le grand luxe ainsi que son amour, c’était pas rien quand même. Toujours à voir le bon côté des choses, hein, ma belle, n’avait-il pas pu s’empêcher de rétorquer avant de se faire tirer un des pics (Oui, vous ne le savez pas encore et je viens de l’apprendre, mais Meister déteste qu’on lui tire les cheveux, quand on a un paquet d’épis pareils c’est normal) par Nephtys qui râlait que lui, par contre, il se fichait de tout et que c’était pas possible un je-m’en-foustiste pareil!

Enfin… Elle avait le don pour se remettre même des plus grosses frayeurs en se disant que il fallait aller de l’avant, et ça n’avait pas disparu de sa personnalité comme Meister le constata alors que le sourire un peu gêné qu’elle avait avant, qui s’était transformé en grimace plus sombre, devenait franc et sincère, un peu le genre de celui qu’elle avait quand elle lui avait balancé à la figure, mais ça faisait longtemps, mais il aurait jamais pu oublier ça, y a des journées qui nous restent gravées dans la mémoire, sombres ou lumineuses peu importe, le sourire du « J’imagine que j’avais juste envie de revoir le nez le plus prétentieux que j’ai jamais vu! ». Complètement gaga, le Meister.

Bon, certes, elle n’était plus la jeune étudiante capable de se disputer pendant des heures avec un grand inconnu taré de la vie dans un bar pour le simple motif qu’il est rentré en se vantant d’être un professeur pokémon aussi compétent que Chen. Maintenant elle se faisait manipuler apparemment, pour son bien, certes, mais elle était assez grande pour se rendre compte d’elle-même de ce qui était pas bon, bon sang! Et lui, mais il ferait tomber la terre toute entière et tuerait Eraqus s’il était vivant pour qu’elle soit saine et sauve! Bon, d’accord, c’est un jurement assez facile à porter puisqu’il n’aurait jamais porté atteinte en quoi que ce soit à la belle.

En fait, la réplique de Nephtys signifiait aussi que Meister en faisait trop. Bah! Tant pis, à l’origine c’était bien pour ça qu’elle était tombée amoureuse de lui, parce que son caractère digne de la coupe du major Bob (soit d’une brosse à récurer les WC) en faisait un spécimen unique. Heh, on l’aime comme ça! Que, avec tout ça, il ne s’était toujours pas présenté. Bah là… y a aucun problème pour que je te dise qui je suis. Mais je préférerais être seul avec toi, beauté divine et céleste, parce que ce que j’ai à te révéler ça risque de te surprendre, et vaut mieux pas que quelqu’un d’autre puisse interférer d’autant plus que…

Giovanni a déjà essayé de le faire, ça a mené à une improvisation du barman époustouflante, en train de se contrôler pour ne pas mettre tout ce beau monde de lamas dans une benne à ordure avec une tronçonneuse enragée. Improvisation qui avait marché du tonnerre de son propre point de vue puisque Nephtys venait d’acquiescer, et ça suffisait pour qu’il repasse en mode brute à moitié gentleman transi d’amour.

S’interposer risquerait de refaire passer Meister en mode énervé. Chose dont elle avait déjà eu un aperçu tout à l’heure et qui caractérisait totalement le Meiyou’chan, ses crises de nerfs apocalyptique, bah, ça aussi ça faisait partie du charme unique (oui, parce qu’on peut pas appeler ça du charme, pour ça que c’est unique) du barman, et puis ça l’avait toujours fait rire, donc…
Pas de problème là-dessus, et il serait toujours temps qu’elle entende le barman partir dans un de ses trips (ça prendrait encore un peu de temps avant qu’elle le suive quand même) …
Oui, enfin pas si tôt quand même.
Comme Meister le pensait, chose visible rapidement quand Nancy détourna son regard de Giovanni pour le jauger après sa proposition, le poulposaurus rouge avait une objection à lever.
Pas possible d’être aussi moche. Et bête. Et stupide. Et puis de quoi elle se mêlait cette gourdasse pachydermique?! Pour rester poli, mais là, il commençait à accumuler un certain nombre d’insultes Meisteriennes qui auraient été du plus bel effet si seulement il s’était permis de les lâcher à haute voix.

« Je ne suis pas tout à fait d’accord avec vous,mocheté. Je pense que vous allez partir queue baissée dans notre direction opposée avant QUE TOUT LE MONDE SOIT AU COURANT QU’ALBERT STRONGHEAD EST… »


Ca m’ennuie que tu me compares à un chien en frénésie, mais vas y tu peux balancer, ça va pourrir le tournoi ok, mais ça va me filer un prétexte pour rajouter la carte du mec mystérieux, Meister fit un rictus épouvantable pendant une demi seconde. Oui, une demi seconde, le temps pour Giovanni de faire son numéro.

… Un ange passe.
Meister écarquilla les yeux, et se jura d’applaudir son petit frère pour ça. Ca, c’était du réflexe de film d’espionnage, un truc dont Rayleigh s’était servi plusieurs fois en contexte lui aussi et des fois c’est pas marrant, je vous l’assure, quand c’est une Lippoutou évoluée (un jour ils vont sortir une version classe de Lippoutou qui sera l’évolution et j’aurais l’air bête), et par ailleurs Meister l’avait aussi fait mais tout à fait hors contexte, juste parce que la minette là lui tortillait du minois depuis deux heures sous le nez et qu’elle était en train de gratter pour un cocktail gratuit ou d’autres trucs en gratuit, ou alors peut-être qu’elle lui faisait de l’œil mais avec la gueule que se payait Mei, le plus souvent c’était la première option.
Réaction finale? Meister leva un sourcil amusé et jeta un stylo par terre, chose qui sera expliquée après.

« Je veux bien partir, mais j’ai comme l’impression que c’est toi qui va nous suivre, poulette rousse. Non? Quand je pense qu’il y a pas deux minutes, quelqu’un me disait que je devrais réserver la ‘drague’ pour plus tard, ça me fait doucement ricaner! »
Il joignit le geste à la parole (heureusement qu’il a pas dit ’craché’) et ricana légèrement avant de se tourner vers Nephtys et sourire, attrapant dans sa poche l’une de ses cartes de visites, inscrivit rapidement quelque chose au stylo plume (vous imaginez pas le nombre de trucs qu’il a sur lui) et s’arrêta en chemin, levant les yeux vers elle…
« Ma foi, dans le pire des cas, on les laisse dans le premier hôtel venu et je vous invite seule… Le Mira’bolant ça vous convient comme restaurant? Bah, c’est vous qui choisissez, et les trois autres quesas de cabra dont moi-même se plieront à votre désir…
Mais si je peux me permettre, j‘ai longtemps travaillé dans cette ville, et ils ont sans aucun doute les meilleurs beignets de crevettes qu‘on peut trouver dans la région, c‘est à se rouler par terre en bavant comme un Snubull devant un Ossatueur.
Oh, attendez une seconde, c‘était peut-être pas une comparaison très fine ni pacifique… Ah, on va dire qu‘au paradis ils doivent très certainement en avoir! Enfin, tenez, pour le moment, et on n‘a qu‘à dire qu‘on se retrouve à vingt heures au restaurant que vous choisirez.»


~Meister Bootleg, le roi du stylo bille,
Pour vous servir, Maître des Enigmes~


***********

Et pendant que Meister ne se démontait qu’à peine et en profitait pour faire le joli cœur (apparemment il excellait là-dedans, c’était même à peine croyable qu’un mec aussi moche sache se donner un air de gentleman pareil, Nancy, elle, arrivait pas à y croire.

L’éventualité que le Boss de la Team Rocket, un type à qui elle aurait du montrer tout de suite sa plaque de détective pour le coffrer, puisse faire autre chose pour la faire taire que de la menacer à mort ce qui l’aurait grillée, ne lui avait pas traversé ne serait-ce qu’un dixième de seconde l’esprit.

Apparemment Kobold non plus, parce que si être laissé de côté par un type qui n’avait aucune chance avec sa dulcinée le laissait de glace, là, présentement, il avait tout d’un poisson rouge, de la réflexion mentale à l’apparence faciale, ce qui donne littéralement une face comme celle-ci: °o° . De la part d’un bonhomme blond bronzé à la musculature à peu près semblable à celle du Major Bob, ça donnait passablement ridicule.
M’enfin il était plus à ça près, depuis qu’un nabot qui ne devait faire qu’un mètre quatre vingt huit l’avait menacé avec un stylo et qu’un chaud lapin de mes deux avec un nom débile venait d’embrasser sauvagement sa sœur, devant lui, alors qu’elle s’apprêtait à dire quelque chose - non mais en plus ils s’arrêtaient pas, et elle avait l’air d’adorer, mais fallait intervenir!
Kobold se précipita donc vers Giovanni en hurlant un truc du genre « laisse Nancy tranquille » sans prêter attention au cinglé qui ennuyait sa copine désirée, mais le pauvre vieux fit un vol plané de plusieurs mètres. Parce qu’un croche pied survenu de nulle part alors qu’on est en pleine course, ça fait toujours curieux. Le blond furax avec ses yeux bleus ciel se releva pour chercher le coupable, qui était ni plus ni moins que le taré qui lui avait jeté son stylo dans les jambes. Mais attention, faut le faire à ce stade-là, le stylo s’était planté par terre, pointe en bas, à la verticale, servant de piquet, et le type se l’était pris dans le pied. Il écarquilla les yeux en les levant vers Meister qui discutait tranquillement avec Nephtys du restaurant, puis vers Nancy qui venait de s’arrêter, et gémit…

« Mais vous êtes des démons tous les deux ou quoi?! »


Nancy, elle, bavait complètement. Ou comment passer en deux secondes en mode captivée. Apparemment les deux frères avaient hérité de leur père un sorte d’attribut appelé « dieu de l’improvisation et de la drague », merci Abel c’est ta faute ça, et ça expliquait notamment les lapereaux que le chaud lapin qu’était Giovanni avait semé un peu partout. Elle était maintenant rouge écarlate et - Aîe, Giovanni aurait pas du faire ça, elle venait de passer ses bras autour de lui avec des étoiles dans les yeux, comme possédée on aurait dit un démon, susurrant:

« Eh bien, je crois que je peux faire un effort pour Monsieur Stronghead… Mais il va falloir que vous en fassiez un aussi, au restaurant. Il sera toujours temps de sauver ma pauvre amie des griffes de ce psychopathe après… »


Ouais, elle avait pas trop conscience de ce qui se passait.
Déjà, elle allait perdre son job quand les parents de Nephtys apprendraient que leur plus grosse peur se produisait en l’instant même, ensuite, elle venait d’essayer de faire du chantage à un chef de la mafia, et troisièmement, elle avait pas l’air de comprendre que Giovanni n’était ni intéressé par elle, ni par un dîner en quelconque façon avec l’un de ces trois gugusses. Sauf peut-être la minette avec ses cheveux blancs, là, sa meilleure amie forcée, qui était horreur et damnation en train de se laisser séduire, mais quelle horreur vé la tête qu’il a!
Mais bon, pour ma chère amie qui est connaisseuse de ce personnage résolument taré qu’est Nancy Houghton, y a aucune invraisemblance là dedans. A sa prochaine réplique non plus d’ailleurs.

« Hé, sis, qu’est-ce que tu fous, c’est quoi ces manières de dingue?! Tu le connais ni d’Eve ni d’Adam ce mec! »
- Non, il y avait aucun jeu de mot là dedans. -

Que Nancy lui rétorque un « ta gueule » du tac au tac était caractéristique de la folle furieuse Nancy. Les gens changent, mais dans le changement de dimension, ils ont du mal à devenir sains d’esprit… Elle ajouta même un « Va jouer » terrifiant. Et rappela aussi que « on a un rendez vous chez la coiffeuse dans un quart d’heure, t’as intérêt à ce qu’on y soit à l’heure. » Meister grogna dans son coin un truc qui ressemblait à « vous en avez pas besoin », adressé aux deux femmes, Nephtys qui était effectivement déjà assez belle comme ça, et Nancy à qui ça ne servirait à rien d’arranger le cadre d’une toile quand dessus y a des pots de peintures qui ont été jetés, en gros, même le mieux habillé du monde avec les plus beaux cheveux, être maquillée comme une voiture volée, ça avance à que dalle.
Kobold, lui, perdant les pédales, décida d’obéir.

[Flash Back, Rayleigh est encore en train de voler, il devrait atterrir dans la nuit. Je suis une mocheté J]

En fait, il avait déjà vu Giovanni une fois. Enfin, après sa naissance.
C’était quelques mois avant que Bootleg ne soit vendu, il en était sur, et que la police réussisse à réunir les preuves. Madame Boss avait besoin de partir on ne sait trop où, avec une équipe de scientifiques, et avait confié à Rayleigh son fils, craignant des taupes chez elle.
Qui plus est, l’air marin lui ferait du bien…

Ouais, c’était compter sans Meister. Elle ordonna qu’ils utilisent un nom d’emprunt, et que Rayleigh ne dise rien à son fils, ce serait traumatisant de savoir qu’une vilenie pareille à Meister était son frère! Bah en fait, ils avaient pas trop eu besoin de chercher.

A peine Moea eut accueilli le jeune Giovanni sur le yacht monumental qui appartenait à Rayleigh, que Meister, à côté d’elle et âgé de dix ans, jaloux, grogna que le gamin avait une face à s’appeler « Cara de Huevo », tête d’œuf. Rayleigh explosa de rire, Moea protesta que c’était pas très gentil, et le gamin de 4 ans se mit à demander pourquoi.

« Allons, tu vas bien lui donner une de tes chambres? »
essaya ennuyée sa nounou, mais bon, Rayleigh, sautant d’un pas leste de l’hélicoptère, adressa une grande tape à la jeune femme sur les fesses pour ensuite la prendre par les épaules - vous ne croyez quand même pas qu’il se serait gêné, vous le connaissez bien mal! Meister répliqua furieux qu’il avait pas le choix de toute façon, mais qu’il faudrait pas s’étonner si on retrouvait une coquille d’œuf brisée en omelette au petit matin! Moea protesta: « Mais ce n’est pas bien de dire des choses pareilles! » Sauf que c’était un essai foireux. Quand on a un père qui se marre à chacune de nos réponses, ça invite à continuer.

« Allons, ne t’inquiètes pas. Ils ne vont pas jouer ensemble, et à priori on sera toujours là pour les surveiller, il n’y a rien de grave. »


« Mais votre fils vient de menacer - »


« C’est pas grave, compris? »


… Moea se tut et observa Meister envoyer un grand geste malsain à Giovanni en tirant la langue puis se barrer en le traitant de Ramoloss attardé dans les couloirs du yacht. J’vous jure que c’est pas ce qu’il y a de plus reposant de s’occuper d’un gosse pour lui, bien pour ça que Moea était la seule à supporter le job depuis qu'elle les avait rencontré aux cinq ans de Meister, y avait un seul truc qui calmait ce marmot et qu’elle avait été la seule à trouver - elle esquissa un sourire amusé et se pencha vers Giovanni en lui donnant un beau peigne.

« Si il t’embête, tu lui montre ça, et il te laissera tranquille. D’accord? »


Le petit, avec déjà toute la suffisance et l’arrogance possible du à un petit garçon qui ne se pliait pas aux exigences de monsieur tout le monde, jeta le peigne par terre. Rayleigh put prévoir la crise de nerfs avant qu’elle ne se produise et emmena Moea au loin, tranquillement mais assez rapidement pour que le hurlement de « SALE GOOOOOOOOOOOSSSE » ne parvienne aux oreilles de personne. Pendant ce temps, le sale gosse qui était Meister préparait un sale coup pour virer ce morveux de mes deux, brat boy.

Ca ne se matérialisa pas sous la forme de la bataille de bombes à peintures effectuées entre les deux gosses dont l’un prenait avantage de son âge pour tricher, ni au cours du repas et de l’éternelle bataille de mie de pain (qui se calma quand Rayleigh leur envoya deux grosses boulettes dans leur assiette de soupe en les éclaboussant, chose qu’ils ne mangeraient pas de toute manière puisque les deux étaient des sales gosses, l’un arrogant et l’autre qui se tairait mais ne ferait rien pour autant). Le père des deux gosses qui s’était bien gardé de le signaler et avait même menti à Moea (pas sotte pour autant, mais elle n’aurait jamais rien dit contre lui et était d’ailleurs partie en taule avec), jouait comme un idiot avec eux en picolant pépère.

Non, ce fut pendant la nuit, quelques jours après, que la vengeance se fit. Meister se glissa silencieusement dans les couloirs, dans son pyjama avec des têtes d’ourson dessus, accompagné des Pokémons qui lui avaient été donnés, vers la réserve d’alcool de papa.
Celui-ci, un peu trop occupé, n’y prêta guère attention, et se dit que ben si il voulait déjà à son âge boire, c’était un signe de précocité, ou autre bêtise du genre. Mais Mei n’avait pas prévu ça pour lui.

« Hé, Cara de Huevo! Debout! »
grogna Meister en allumant la lumière dans la chambre de son petit frère. Celui-ci sursauta et commença à faire mine qu’il allait hurler, sauf que l’arrivée d’une bouteille en verre devant lui le distrait quelque peu.

« Quoi? »


« Tu veux être un homme, un vrai? »
demanda très sérieusement Meister, fixant le gosse dans les yeux. Celui-ci acquiesça, ben oui, et même que je le suis déjà, celui qui avait dix ans ricana. « Ben bois ça, tiens! » Et ouvrit la bouteille de whiskey sept ans d’âge devant le gosse de quatre ans. Lui fit un clin d’œil.

… Vous connaissez maintenant d’où vient la passion de Giovanni pour le whiskey. Il a aimé ça. J
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Le bal des armes

Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] Empty
MessageSujet: Re: Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!]   Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] EmptyDim 21 Nov 2010 - 15:59
Spoiler:




Des pupilles rondes, un regard bleu qui assistait à une scène normalement habituelle, mais pas dans ce sens… en effet, la provocatrice de première, c’était Nancy… c’était elle qui saisissait violemment les hommes et les embrassait avec fougue… c’était rarement, voire jamais, l’inverse… Et là… et là ce dénommé Albert Stronghead se décidait un petit numéro de langues osé devant toute la collectivité afin de faire taire la pouplausorus… Nephtys n’en revenait tout bonnement pas… C’était du inédit ça, et en direct en plus !Elle n’avait plus de voix. Aucune. Elle ne remarqua même pas que son dragueur avait mis à terre un stylo… trop perdue à force de se répéter la scène dans sa tête et de continuer à la regarder… et aussi… à réfléchir. Certes… la jeune femme avait subi un violent choc qui l’avait amenée au coma, mais elle était de loin pas mentalement limitée, oh que non. Elle avait bien pensé que ce qui justifiait l’action de cet homme, ce qui l’avait motivé à embrasser un spécimen pareil, c’était car il ne désirait pas le moins du monde qu’elle ne finisse sa phrase. Par conséquent… Albert Stronghead n’était pas son vrai nom, sa véritable identité. Elle porta furtivement un regard en biais à Meister qui semblait aussi abasourdi qu’elle, mais plutôt amusé, par la situation, et commença à froncer des sourcils… Et si… elle fonçait tête baissée dans un piège ?...
Pendant que Nancy flottait sur un petit nuage et que le barman démontrait qu’on ne le traitait pas de chien si aisément, et parallèlement préciser le lieu de l’invitation, la jeune et belle femme amnésique était en train de se faire les pires scénarios dans sa tête… et si…elle n’avait jamais été ce qu’on prétendait qu’elle avait été ? Si elle était en fait une agent secrète du gouvernement… ou autre ? Et qu’on lui aurait fait volontairement perdre la mémoire pour la rendre inapte à témoigner contre des terroriste ou autre ?
Un petit sourire totalement béat et heureux siégea la face de Nephtys qui se voyait déjà comme une héroïne et qui trouvait tout ça terriblement excitant… et effrayant… les qualificatifs de la découverte de la vérité en soit.
D’ailleurs, comme si c’était un signe du ciel, Meister décida à cet instant de lui tendre sa carte de visite signée personnellement par lui, mais il en faisait vachement beaucoup là pour la draguer !


« Ma foi, dans le pire des cas, on les laisse dans le premier hôtel venu et je vous invite seule… Le Mira’bolantça vous convient comme restaurant? Bah, c’est vous qui choisissez, et les trois autres quesas de cabra dont moi-même se plieront à votre désir…
Mais si je peux me permettre, j‘ai longtemps travaillé dans cette ville, et ils ont sans aucun doute les meilleurs beignets de crevettes qu‘on peut trouver dans la région, c‘est à se rouler par terre en bavant comme un Snubull devantun Ossatueur.
Oh, attendez une seconde, c‘était peut-être pas une comparaison très fine ni pacifique… Ah, on va dire qu‘au paradis ils doivent très certainement en avoir!Enfin, tenez, pour le moment, et on n‘a qu‘à dire qu‘on se retrouve à vingt heures au restaurant que vous choisirez.»
~Meister Bootleg, le roi du stylo bille,
Pour vous servir, Maître des Enigmes~



Ses yeux parcoururent rapidement le petit morceau de papier,avant de se recentrer sur le visage marquant du champion de Doublonville, faisant un petit hochement de tête afin de montrer son accord, et d’accorder au courageux et bizarre mec louche nommé Albert et à sa soi-disant meilleure amie un sourire. Pas vraiment destiné à eux le sourire en fait, non, mais plutôt preuve de l’avidité de connaissances qu’avait la jeune femme, qui avait la très nette sensation que ce simple dîner lui serait beaucoup révélateur de moult choses… et elle ne comptait pas laisser ces deux protagonistes lui faire barrière devant la vérité. Ni devant cet homme… Meister… un nom qu’elle se répéta mentalement pour ne pas passer pour une abrutie finie. Un nom qui avait de la tonalité qu’elle appréciait, indéfinissable, mystérieux, imposant… un nom qui sonnait si proche et si loin en même temps pour la femme à la chevelure blanche pure. Sacrebleu cela attisait encore plus sa curiosité naturelle…
Saisissant la petite feuille de papier, elle envoya un regard avide de savoir au maître des énigmes, alors qu’un cri grave se fit entendre…
Kobold se manifestait enfin… l’homme avait foncé tête baissée contre l’étrange Monsieur, lui hurlant de ne laisser sa sœur tranquille. Restant stoïque, la perturbée demoiselle qu’était Nephtys ne put qu’observer le second spectacle qui s’offrit à elle, et toujours en direct !
Celui qui l’aimait, Kobold… un joli homme, certes, mais qui avait la capacité cérébrale réduite à l’intelligence des poids qu’il portait sans arrêt au centre de musculation… et cet idiot se faisait joliment corrigé par son joli cœur avec la manière des plus classes et des plus encore inédites qu’elle n’ait jamais vue [oui, c’était la journée de l’inédit et du direct],soit par un croche-pied rapide et efficace, faisant tomber le musclor man, et enfin le grand nez réussit un grand coup de maître, soit parvint à planter dans le pied de son adversaire son stylo tombé de toute à l’heure. La jeune femme fit un petit sifflement admiratif, coupant sans doute sec l’orgueil de Kobold et regonflant celui de Meister. Essayant de se rattraper car elle venait de rire à l’action du barman, Nephtys imita une figure faussement choquée et accorda un regard réprobateur à Meister tout aussi faux, qui s’estompa rapidement quand le champion lui parla du restaurant, alors que Kobold leur demandait s’ils étaient des monstres… et que parallèlement Nancy se montrait favorable à ce dîner… tout en imposant la condition qu’on éloignerait le barman de Nephtys après… La concernée exprima un soupire… personne n’avait le droit de lui dicter sa conduite non mais… jamais sa meilleure amie s’était montrée aussi étouffante… et c’était fort étrange de sa part… Et cela ne faisait que de renflouer son excitation… Les pensées de la jeune femme étaient tant tournées vers le mystère que représentait son passé et cet homme également qu’elle n’entendit que d’une oreille Nancy rétorquer un ta gueule à son frère. Ce qu’il n’apprécia guère, étant donné la tête qu’il fit suite à cet ordre.


Et voilà que la face de poulpe lui rappela qu’ils avaient rendez-vous chez le coiffeur travesti d’à côté, ce à quoi Meister répondit en bougonnant qu’elles n’avaient pas besoin d’une nouvelle coupe. Nephtys prit tout de suite la remarque par un compliment, et lui adressa un sourire teinté de rose au niveau des joues, alors que Nancy elle se gonfla de prestige, persuadée elle-aussi qu’il s’agissait d’un compliment à sa beauté. La jeune femme aux cheveux blancs alors leva la tête vers l’homme plutôt imposant qu’était l’héritier Bootleg, scruta des yeux la face ravie de sa best qui serrait toujours ce dénommé Albert dans les bras, même que ce dernier faisait une minedéjà moins ravie, et conclut par un :


« Très bien, alors à vingt-heures au Ronflex’gourmex alors ! »


Cette phrase sut décrocher des yeux écarquillées à Kobold,un « HEIIIIIIIIIN ?! » discret de surprise à la poulpette, et un « Pffff » désespéré au chef des mafieux… le Ronflex’gourmex était en fait un simple restaurant rapide très célèbre qui faisait de la nourriture couramment appelée junk food… dans lequel il y avait des animations quelque peu stupides,notamment des hommes déguisés en ramoloss qui venaient animer la soirée, ou plutôt enquiquiner les clients adultes… pour le plus grand plaisir des petits.Pourquoi ce choix ? Tout simplement car Nephtys trouvait cela tellement plus sympathique et amical qu’un restaurant classe, où elle se serait sentie extrêmement mal à l’aise… au moins, au Ronflex’gourmex, elle se sentirait dans son élément…




~~




Giovanni avait ressenti moult choses quand sa bouche était entrée en contact avec celle de Houghton. Et pas que du agréable. Il n’avait cessé de se dire mentalement « Pense à Roberta » afin de pouvoir exécuter à bien son action de détournement d’attention. Avec un sacrifice pareil, heureusement que ça avait marché… enfin partiellement…


De un il exécutait un spectacle qui le poursuivrait jusqu’à la fin de son existence, vu que Meister y avait assisté, et ce dernier ne se priva pas de lui en faire la remarque par un « Quand je pense qu’il y a pas deux minutes, quelqu’un me disait que je devrais réserver la ‘drague’ pour plus tard, ça me fait doucement ricaner! » Ce à quoi eu envie de rétorquer le mafiosi par un geste provocateur… mais s’en abstint. Contrairement à son frère, lui, il avait des manières.


Ensuite secondement, voilà maintenant que l’autre abruti voulait lui faire la peau. Sauf que Sakaki avait lui aussi un grand frère, qui se chargea aisément du perturbateur, même avec classe… enfin il frimait devant l’objet de son amour… bref la technique de drague parfaite…
Mais le pire aspect de la réussite de son plan… était que désormais la jeune femme le serrait comme un poulpe serrerait sa victime… Les bras autour de son cou, des milliers d’étoiles scintillants dans ses yeux verts,et une voix doucereuse emplie de joie mélangée à de la folie pure. Enfin au moins elle acceptait de garder le silence quant à l’identité du mafieux temporairement… et permettait à son nii-san dragueur de pouvoir poursuivre le jeu un peu plus loin…
La suite des choses, Le pokémafieux, tout comme Nephtys, ne l’écouta que d’une oreille, trop occupé à réfléchir comment se débarrasser désormais de la jeune femme qui flottait à l’instant sur un petit nuage paradisiaque tandis que lui coulait dans un cauchemar infernal…
Giovanni entendit juste le choix du restaurant de la belle demoiselle au teint blanc, ce qui sut lui tirer un soupire ennuyé… Son goût en matière gastronomique n’équivalait apparemment pas à sa beauté… non mais c’était le comble… lui se retrouver dans un resto pour enfants… mais où allait le monde ? Bon… en y réfléchissant, le pokémafieux n’avait pas l’obligation d’y aller… ah…si… la mine assombrie, redescendant sur terre, Sakaki se rappela que Nancy était toujours au courant de son identité cachée et n’hésiterait pas à la dévoiler… Damnation, il allait devoir coucher avec elle, à coup sûr !


Un petit bisou se déposa sur la joue du mafiosi qui eut envie de grimacer alors que Nancy lâchait son étreinte et se préparait à partir avec Nephtys et Kobold. Bon… au moins le pokémafieux allait avoir quelques heures devant lui pour se préparer mentalement au dîner qu’ils allaient avoir…
Regardant la belle Nephtys faire un signe d’adieu à Meister en particulier et la petite troupe s’en aller vers le coiffeur, Giovanni croisa les bras sur son torse puis adressa un regard en coin au barman, et ne put s’empêcher d’adresser un regard noir à son frangin.


« Un seul mot là-dessus et je te concasse les noix… »


Ne désirant parler de Nancy, Sakaki voulut aborder le sujet avec Nephtys. Mais il savait que cela allait être autant corsé que la rencontre de la poulposaurus… Sa déduction était que son frère aimait terriblement cette femme, mais le connaissant, il n’avait pas dû tomber sous le charme spontané de sa beauté seulement… il y avait toute une autre histoire derrière cela… et cela rappela au mafiosi les rumeurs qu’il avait entendues, ce que lui avaient rapporté certains de ses sbires, l’épisode à la planque rocket où Meister avait de la ressemblance de leur peine, avait parlé du prix du sang… Et les liens se firent. Le regard vers les silhouettes qui rétrécissaient des trois protagonistes, Giovanni osa quand même une approche, sans toutefois affronter dans le blanc des yeux son aîné.


« C’est elle… qui est morte ? »


La question avait de quoi retourner les nerfs du barman, et physiquement Sakaki se préparait à en recevoir une… il savait que ce genre de sujet était sensible au champion de Doublonville, depuis ce qui s’était passé à Rosalia dans la planque Rocket. Et la sensibilité de Meister se manifestait par des coups… du moins quand elle était abordée en présence de son patron… qui était son petit frère.
Toutefois, alors que Giovanni attendait une réponse physiquement conflictuelle, verbalement conflictuelle voire physiquement et verbalement conflictuelle agrémentée par des insultes inimaginables, une ombre dragonesque se dessinait peu à peu dans les cieux…
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Meister BootlegAncien membre

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MessageSujet: Re: Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!]   Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] EmptyDim 21 Nov 2010 - 19:10
Une expression se dessinait sur le visage de celle qu’il observait béatement depuis le départ… qui lui plaisait. L’expression digne de la Maîtresse des Enigmes, un peu excitée, qui devait s’imaginer des trucs, curieuse et assoiffée de connaissance, voilà ce qui lui avait tant manqué…
… Gneuh, ce regard-là, impossible d’y résister. Elle aurait pu lui demander de se mettre en caleçon et faire le tour de Céladopole à cloche-main en chantant la carioca avec des plumes dans les fesses et déguisé en Lippoutou qu’il l’aurait fait avec un plaisir inégalé.

Bon, ben elle accepte le rendez-vous et - et rigole devant le croche pied à base de stylo qu’il venait de faire au type qui, jusqu’à preuve du contraire et ce ne serait pas Nancy transformée en gaga complète qui le certifierait, faisait jusqu’à présent office de ‘petit ami’. Eh bien ce rire devenait une jolie musique divine digne d’un chant de phénix ( pas la gamine) aux oreilles du barman qui nageait, là, dans un joli petit rêve où il s’autorisait toutes les fantaisies et en plus on ne lui en tenait pas rigueur - rectification, à part une petite moue de la belle demoiselle aux yeux bleus, mais vu qu’elle riait allégrement et en plus se permettrait bientôt de le rectifier tout en beauté, oui notre barman est un peu maso, se faire rabrouer par une belle femme il adore, on a vu ça suffisamment avec Mirabella…

… Mais l’agacement de Nephtys suite à la condition imposée par Nancy fut très visible. Y compris pour Meister, et je peux vous assurer qu’à ce moment même, l’unique, mais vraiment l’unique, chose qui permit à Nancy de ne pas crever étouffée par un mouchoir en papier (très créatif mon bébé) fut le regain d’intérêt pour lui que la nymphe eut, avec un sourire délicieusement réhaussé par le rosissement de ses joues. Donc, Bootleg venait de passer en mode « gaga », rien à voir avec Garth. Mais

« Très bien, alors à vingt-heures au Ronflex’gourmex alors ! »


Ou, une manière classicisme de lui dire que ce restaurant c’était un peu beaucoup et qu’elle préférait quelque chose de moins stricte… Bon, bah, ça lui faisait au moins éviter tout ce qui était costume cravate chemise, juste choper du parfum en quatrième vitesse.
Par contre tout son plan de faire réserver la salle entière pour les quatre tombait à l’eau, puisque le désir de la princesse en allait autrement. Oui, il avait des idées un peu saugrenues, mais c’était pas que les siennes, eh oui faut pas discuter avec Moe, son vice directeur. Puisqu’ils ne s’entendaient pas pour rien : niveau amour, bah c’était des calamités tous les deux, son vice directeur avait voulu faire voler sa voiture pour offrir un voyage à son amie avec les sous de l’assurance, j’imagine que vous comprenez mieux pourquoi des idées lui passaient en tête assez irréalisables…

Remarque, ce serait plus excitant de lui révéler la vérité sur eux dans un lieu absolument pas sûr… Oh et puis zut, rien, absolument rien ne viendrait en travers de leur chemin. Rien.

« Très bien… à tout à l’heure, beauté - Ah! »


Trop tard, elles étaient déjà parties! Ca aurait été quand même bien de lui demander comment elle s’appelait, elle avait peut-être changé de nom! Oh, quel idiot…

***********

Pendant ce temps, le trio partait en voiture. Kobold tirait la tronche, ce qui n’était pas plus mal… Mais Nancy, sortie de l’étreinte de son prince sanguinaire (Classe comme surnom!), réalisait maintenant que sa mission allait échouer…
Eh ouais, mais non! La mission qu’elle avait, pour laquelle elle était payée par son agence elle-même payée par ses clients, si elle échouait… Son patron serait très déçu. Et décevoir Warren Vidic (j’ai osé) pour elle, c’était inconcevable. C’est plutôt simple, vous dire qu’elle se sentait coupable d’avoir embrassé Giovanni envers ce type, c’était un euphémisme, pourtant il ne s’était jamais rien passé avec ce vieillard. A la fois senseï et objet de son adoration comme la plupart de ceux qui pourraient potentiellement la tuer (point commun avec le grand frère de son crush n°15, Giovanni, elle était cinglée).
Bon… Fallait faire quelque chose. Nancy grimaça, et se racla la gorge.

« Il m’inspire pas confiance ce mec… Le type au long nez, je parle! Il m’a l’air dangereux, non…? Sérieusement, Neph’, tu veux pas qu’on passe acheter une bombe lacrymo?
»

« Ouais, ben t’avais l’air moins téméraire quand tu te collais comme à une sangsue à son pote! »

Répliqua Kobold, intervenant en dehors de la conversation, se voyant répliquer un second « ta gueule ». Sauf que en représailles il fit un violent écart de la voiture, pour se faire klaxonner sérieusement aux alentours, il s’arrêta même sur le bord de la route, faisant s’impatienter la fausse coiffeuse travelo quelques mètres plus loin. Garé n’importe comment. Le blond imposant ouvrit la portière comme un dingue, ses yeux bleus très clairs furieux, et pointa le salon de son poing, furieux, sous les klaxons furieux. « Allez, j’vais aller me taper une Piña colada pendant que vous vous faites chouchouter! Et c’est encore moi qui paie hein! »

Nancy écarquilla les yeux… Et se précipita à son tour vers le salon de coiffure. On entendit un des mecs qui attendaient que les filles passent râler un « dépêche toi grognasse » et voir son parebrise se fracasser grâce à un coup du talon de foudre dit botte secrète d’Abstergo, heu, pardon de Nancy Houghton. Pour vous dire la vérité, dans l’entourage immédiat de Nephtys, y avait pas que des gens normaux. Mais nous allons en parler après ce petit interlude coiffural! Nancy entra donc en trombe dans le salon, en hurlant à Nephtys de se dépêcher parce qu’elles avaient pas la vidéra… Le gérant, une espèce de colosse lui aussi déguisé en Lippoutou, s’avança vers elles en dandinant du popotin - spectacle qui ne put empêcher de faire faire une grimace à Rudger Goodwin - Heu, Kobold Houghton, pardon - qui se dépêcha de balancer un chèque au gérant en grognant ceci:

« Allez, faites les bien moche, elles viennent de se faire inviter à dîner par le champion d’arène de Doublonville et son pote du tournoi… Pff! Bonne nuit! »

Râla Kobold en partant alors que le gérant et ses coiffeuses arrondissaient leur bouche en un « ooo » typique de potin-girl magasine, toutes abonnées à Pokémon Madame bien sûr. En particulier, Nancy se mit à craindre quelque chose.

Elles se trouvaient à Céladopole… Lieu où Meister Bootleg avait travaillé pendant de longues années à la solde de la Team Rocket. Vu qu’il se trouvait avec Giovanni, il ne faisait aucun doute que celui-ci était toujours avec eux. Mais si on faisait le lien avec ce qu’elle avait failli dire, leur plan pour ce soir serait peut-être foutu! Effectivement, le boss de l’agence de détective pour qui elle travaillait serait très content, mais elle aurait pas l’occasion de peut-être concrétiser, ça serait une superbe proie sur son tableau de chasse! Ah punaise, pitié, que le mec se taise, qu’il se taise, ben non raté, obligé, ils se mirent tous et toutes à glousser.

« Ben dites-moi, vous avez de la chance, ce type est une légende à Céladopole! C’est pas rien quand même que de faire innocenter tous les commerçants de la ville qui bossaient pour la Team Rocket, puis le casino c’était une sacrée source de revenus, vous vous faites inviter par un sacré gaillard! »


Ah…
Nancy blêmit. Merde. Nephtys allait comprendre que son amie était au courant du danger que ce mec représentait, et elle voudrait plus aller au rendez vous, peut-être pire encore, les dénoncer à la police! Avec ce qu’elle avait failli hurler, sans aucun doute elle avait deviné… et son insistance à vouloir se barrer… Non, pas possible, quand même. Allez, elle devait se rattraper. Sans quoi son plan tomberait à l’eau. Heureusement qu’il y avait des pipelettes qui s’empressèrent de raconter que Meister s’était battu avec Giovanni pour le faire dégager de Doublonville!
Ah… Zut. Ca se trouve Nephtys pouvait très bien trouver ça courageux comme penser que ce type était cinglé et voudrait annuler le rendez vous, elle attendit avec anxieté la réponse pendant qu’elle demandait un brushing cheveux lissés pour un chat et un maquillage, on ne sait jamais, des fois que ce soir elle pourrait vraiment en mettre plein la vue à Giovanni et- oh crotte, faudrait se décider entre le classicisme boss des détectives, ou le Boss tout court…

D’un autre côté, si elle choisissait le numéro deux, sa mission était foutue. Et cette fille avec qui elle avait du se lier d’amitié… gentille fille d’un couple de riches agriculteurs qui, depuis la tentative d’assassinat qui avait eu lieu sur elle, donnaient les trois quarts de leur revenu à la recherche pour débusquer les criminels… Elle n’avait pas envie qu’elle se mette en danger. Enfin surtout Vidic n’en avait pas envie - « RAAAAH » Nancy hurla en plein milieu du salon sans raison. Enfin, si une raison mentale, mais ça personne ne pouvait le savoir.

**************

Pour être franc… Meister n’en avait rien à cirer de la honte qu’avait pu ressentir son frère. Pour l’heure, il consultait surtout sa mémoire pour se rappeler d’un endroit où il pourrait acheter un bon parfum… Parce que là, le connaissant, il devait sentir le chien mouillé. Et pas envie de se prendre une remarque comme Mira l’avait fait - Ah ouais, mais si Nephtys le faisait, il adorerait, vu qu’il aimait autant se manger des remarques pour y répondre avec classe et que leur première rencontre avait un peu été une succession de disputes pour des motifs encore plus futils que celui-ci -

« C’est elle… qui est morte ? »


Meister sortit de sa rêverie… Très calme. Mais le sourire sincèrement heureux sur ses lèvres, il n’avait pas envie de le cacher, et ainsi resta là alors qu’il levait les yeux au ciel, prêt à prier pour remercier Arceus.

« … Si ce n’est elle, alors c’est son clone. Mais je ne peux pas me tromper… Elle n’a pas du mourir. J’ignore ce qui s’est passé, mais elle est revenue à la vie, en ayant tout oublié, de ce que je vois… Un peu logique, on ne survit pas aux pires choses sans des séquelles. Ta copine sait qui j’étais pour elle, c’est pour ça qu’elle a tenté de s’y opposer. »

Mais cette fois, ce sourire heureux qu’il avait se transforma quelque peu… en quelque chose quasiment démoniaque. Qu’il mit à profit pour se tourner vers son petit frère, ses yeux d’or acier brillant avec une chose qui ressemblait fortement au ricanement de Rayleigh lorsqu’un élément tentait de se mettre en travers de leur route. Oh non, on ne lui mettrait pas de bâtons dans les roues, celle qu’il aimait pourrait de nouveau être son amie et recommencer à faire des projets. Ils n’étaient plus tout jeunes, mais elle avait cinq ans de moins que lui et avait passé dix ans sans vieillir… Certaines choses étaient peut-être même encore envisageable. Quant à ceux qui tenteraient de l’entraver…

« Crois-moi, je sais pas qui essaie de m’empêcher de la récupérer, mais il va pas réussir… Qui plus est, tu ne laisseras pas ta belle-sœur se faire manipuler si facilement, n’est-ce pas? »


Délicieux petit chantage. Qui n’en était pas franchement un… Mais un bruit d’ailes finit de faire sursauter tout le monde - et une figure que Kanto n’avait plus vu depuis… oh, un sacré bon bout de temps! Se posa face à eux, monté sur un Drattak imposant.

Une espèce de colosse vêtu comme un gentleman, en costume, une cape flottant dans son dos comme tout bon dresseur de dragons qui se respecte, une épaisse crinière de cheveux blancs-gris de vieillesse dans le dos, le visage ridé mais pétillant encore de par ses yeux de jeunesse, mit pied au sol et se releva avec beaucoup de classe… Ouais, c’était relatif.
Puisque c’était visible, étant donné le soudain changement d’attitude chez Meister, qu’il allait s’en prendre une. En fait, ça ne tarda pas. A peine arrivé, que les spectateur qui s’étaient déjà tous barrés voir le reste des combats ou se taper des milk shake kinder bueno (c’est redoutable je vous l’assure) ne purent assister à un truc encore plus impressionnant qu’un croche pied fait avec un stylo ou une menace alambiquée et originale - un coup de tête surgi littéralement de nulle part.

Meister, qui s’était déjà raidit en l’apercevant, venait de passer à l’action et cogné son père. Le vieillard, soixante dix ans quand même, vola en arrière et s’écroula par terre, pas tant stupéfait que ça…. Tremblant encore d’une rage épouvantable, et instinctive plus qu’autre chose, la crainte cette fois le motivant, comme un moyen d’exorciser le destin qui avait l’air de se répéter, le Champion de Doublonville fondit sur lui et se mit à le marteler de coups, rugissant furieusement qu’il était revenu pour la lui enlever encore une fois! Pris dans un accès de colère totalement irréfléchi, mais un coup de genou de la part du vieux chef le força à reculer - et encore habile pour son âge, le vieil homme se releva, restant très classe et stoïque. Que son fils se mette à le frapper, était une chose qui ne l’était plus depuis vingt ans.

« T’es pénible quand tu t’y mets… »


« … Je veux pas te voir. J’ai rendez vous ce soir avec un ange, t’as gagné le droit de repartir! »
rugit Meister en se relevant, prêt à se rebattre. Mais Rayleigh à la place posa ses yeux sur Giovanni… Et ne put s’empêcher de sourire. Qu’est-ce qu’il pouvait ressembler à Madame Boss… Les mots qui sortirent de la bouche de Rayleigh achevèrent de calmer Meister, qui se connaissait trop bien, et que la haine dans ses yeux ne parvenait qu’à masquer le dégoût qu’il avait de lui-même. Sa réaction était stupide, mais il ne s’excuserait pas, et Rayleigh le savait très bien.

« … Tu peux bien accorder cinq minutes à ton vieux père pour qu’il te félicite ton partenaire et toi… »

Ton partenaire, pas ton frère. C’était intentionnel. Meister et Rayleigh avaient payé leur dettes à la société, pas Giovanni, on ne pouvait se permettre de révéler son identité. Peut-être que Giovanni comprendrait que c’était fait pour un but précis. Il en profita pour lâcher une petite invitation amusée qui, il ne s’en doutait absolument pas, était un point qu’il partageait en commun avec son fils cadet.
« … Où est-ce qu’on peut avoir un vrai bon whiskey par ici? »
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Giovanni SakakiAncien membre

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MessageSujet: Re: Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!]   Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] EmptyVen 26 Nov 2010 - 18:14
Le voyage en voiture fut tendu… Kobold était apparemment d’une humeur des plus mauvaises… et la tristesse et la honte qu’il ressentait après cette humiliation face à un gros-moche alors que lui était une gueule d’ange se manifestait par une colère certaine… et comme pour arranger les choses, Nancy ouvrait sa grande bouche…



« Il m’inspire pas confiance ce mec…Le type au long nez, je parle! Il m’a l’air dangereux, non…? Sérieusement,Neph’, tu veux pas qu’on passe acheter une bombe lacrymo? »

« Ouais, ben t’avais l’air moins téméraire quand tu te collais comme à une sangsue à son pote! »



La jeune femme aux cheveux blancs tenta de se faire la plus petite que possible dans l’engin qui soudainement se gara, avec brusquerie même. Et pendant que Kobold râlait, avec accessoirement plusieurs automobilistes, la demoiselle se dit que pour une fois, Nancy avait sorti quelque chose de pertinent… bon… elle n’avait pas envie d’acheter une bombe lacrymogène ou quelconque arme dite de self-défense… elle faisait suffisamment confiance à ses capacités de combat pour rectifier le tir si, comme elle l’avait furtivement pensé, elle fonçait droit dans un sale piège.


« Allez, j’vais aller me taper une Piña colada pendant que vous vous faites chouchouter! Et c’est encore moi qui paie hein! »


Cette charmante phrase de son prince d’autant plus charmant[remarquez l’ironie] sut tirer Neph de ses songes, et le faire descendre de la voiture en même temps que Nancy, tandis qu’une sorte de Lippoutou les attendait à l’autre bout du trottoir, vers le salon de coiffure. A peine fut-elle descendue de sa voiture que sa tourte d’amie courait déjà vers leur coiffeur…et se faisait parallèlement traiter de grognasse par un automobiliste pressé…qui eut comme réponse un pare-brise en morceaux… Avait-on oublié de préciser que Nancy n’avait pas pour habitude d’être patiente et gentille, sauf quand il en allait des trophées de son tableau de chasse ?
Bref la pauvre Neph ne put que passer derrière sa poulpe pour réparer ses erreurs en donnant un généreux chèque [offert par Kobold à la belle après qu’elle lui ai fait les yeux doux] au pauvre conducteur… qui n’avait fait que d’insulter une personne qui était parfaitement insultable de par son caractère et sa tenue vestimentaire.

Après cette petite expérience gênante, et quelques cris aigus de Nancy qui lui ordonnaient de presser le pas, les deux jeunes femmes se retrouvèrent dans le salon avec Kobold [qui semblait le moins ravi des machos à se trouver dans un ieu typiquement féminin…] et qui osa le faire savoir par une moue dégoûtée… envoyant l’arrière-train d’un des coiffeurs [ou même coiffeuse qui sait] se dandinait d’une manière qui se voulait provocante mais qui en fait était ridicule. Ce sale spectacle passé, le musclor man osa enfin faire une débauche des sentiments vécus ce dernier quart d’heure par une petite phrase qui sut rendre légèrement Nephtys culpabilisante.



« Allez, faites les bien moche,elles viennent de se faire inviter à dîner par le champion d’arène deDoublonville et son pote du tournoi… Pff! Bonne nuit! »


Puis le géant s’en alla, sous une acclamation de« ooo ». Quand il lui passa devant, n’osant guère saluer Kobold verbalement [après tout techniquement elle aurait dû le défendre devant Meister et non se fendre de sa poire] Nephtys lui fit un petit signe de tête de salutations et osa un petit merci à peine audible…
Ce petit moment de culpabilité passé, la jeune femme se fit installer pour le lavage de cheveux avec Nancy qui étrangement avait semblé se raidir. Allez savoir pourquoi… peut-être se rendait-elle compte que l’étiquette de son string avait dépassé tout le long et que cet Alberta avait sûrement dû s’en rendre compte… ou bien était-ce autre chose ? la jeune femme ne pouvait guère le savoir… jusqu’à ce que leur coiffeur chéri dise un ensemble de mots qui sut tirer d’immense pupilles à la demoiselle pure…


Le… l’ancien gérant du casino de Céladopole ? Elle avait clairement entendu Kobold dire qu’il gérait celui de Doublonville… mais pas qu’il avait autrefois été celui de la ville des Voleurs.. bon dieu !Elle comprenait mieux le pourquoi du comment du caractère de son amie… elle ne se voulait pas étouffante ou chiante… mais protectrice… mais de quoi ? Du danger ? Est-ce que l’homme lui avait fait un numéro de charme seulement pour mieux l’atteindre, mieux la blesser ? Pour la rallier à sa cause ou celle d’une société dont il serait un puissant pion ? Ou tout simplement par sincérité de l’amour… Et si… en fait les camps n’étaient pas si évidents que ça… la jeune femme s’était grandement sentie plus proche de ce soi-disant malfaiteur inculpé dans les affaires Rockets plutôt que de celle qui avait toujours prétendu vouloir son bien… Elle ne pouvait pas expliquer pourquoi.Elle l’avait ressenti, et Nepthys marchait à l’instinct.
Toutefois, le discernement était indispensable dans ce genre de cas bien que c’était loin d’être une chose aisée… Le cerveau de la pauvre amnésique fusait de mille feux… elle se demandait d’ailleurs comment il faisait pour ne pas exploser… là elle avait envie de hurler, de courir à nouveau vers les deux zigotos, de saisir violemment le col du mec au grand nez qui se voulait galant,lui en coller deux voire trois droites, le jeter à terre, lui demander la vérité, et conclure en l’embrassant sur la bouche… allez comprendre la logique là-dedans…


« RAAAAH »


Sacrebleu Nancy s’était infiltrée dans ses pensées ou bien ? Était-ce plutôt les siennes qui la perturbaient ? la jeune femme releva un sourcil, plutôt perturbée, et … ria aux éclats… désolée, elle n’avait guère su le contrôler… voir un Lippoutou ouvrir grand la bouche tout en gardant une forme de « o », soit bouche à pipes [hmm…] était un spectacle autant hilarant que rare…. Reprenant de son sérieux alors que le coiffeur reprenait ses esprits et continuer de peigner ses cheveux mouillés et lavés, Nephtys se dit que peut-être elle devait penser à quelqu’un d’autre que Meister… Cela l’aiderait mieux à décompresser en attendant ce soir… et surtout,surtout, il ne fallait pas que la poulpausurs devine le doute qui assaillait l’esprit de Neph concernant les attentions de son entourage… il fallait donc éviter au mieux de garder une mine déconcertée et de froncer les sourcils telle une dingue comme l’avait fait avant la demoiselle aux cheveux blancs.


« Et Nancy, ton… euh… chaud-lapin là, tu le connais depuis longtemps, raconte ?! »



-------------------




A quelques kilomètres de là… la discussion était légèrement moins futile, et plus calme… en effet… Giovanni attendait silencieusement la réponse à sa question… et son aîné avait eu un rictus qui réussit à marquer son petit frère… jamais il n’avait vu le barman sourire de manière aussi sereine…ni observer le ciel ainsi… Puis enfin, il daigna à répondre. Et avec cette réponse Giovanni en obtint une seconde…
si Nancy s’était montrée aussi agressive envers le pif du frangin, c’était car elle tentait de garder les distances avec le passé de la jeune femme aux cheveux teintés de blanc… qui avait disparu de sa mémoire suite à un violent choc, qui la fit passer pour morte…
Sakaki ne put s’empêcher de marquer son visage d’un léger sourire qui avait un goût prononcé d’amertume… franchement, ce genre de choses là n’arrivait qu’aux plus veinards d’entre nous… au final, son « nii-san » avait été grandement plus chanceux que lui, de un en ayant grandi éloigné de Madam Boss,et de deux en ayant là une seconde chance s’offrant à lui au niveau de l’amour de sa vie… ce que Giovanni ne pourrait jamais plus espérer.
Alors perdu dans cette réflexion partagée, le champion de Doublonville rabaissa sa tête au niveau de celui de Jadielle, puis eut une déformation faciale qui pouvait s’apparenter à un cruel rictus rempli de sadisme que le mafiosi n’avait encore jamais vu.


« Crois-moi, je sais pas qui essaie de m’empêcher de la récupérer, mais il va pas réussir… Qui plus est, tune laisseras pas ta belle-sœur se faire manipuler si facilement, n’est-ce pas?»


Et voilà que le pokémafieux se mua lui dans un silence, un instant. Aider son aîné à reconquérir l’amour de sa vie, même si cela représentait s’attirer des ennuis dans une affaire des plus étranges et sombres [pourquoi Nancy avait-elle intérêt à dissimuler la vérité à l’autre, si elle ne faisait pas partie d’une grosse société malveillante , ou « bienveillante »[remarquer les guillemets] telle la police secrète ? That’s the question…].Enfin… ce n’était pas les éventuels ennuis qu’il pourrait tirer de cette expérience qui rendaient la réponse affirmative de Sakaki hésitante… non. Après tout, même si ça le tuait carrément de l’avouer, il était redevable au premier Bootleg qui avait assuré la protection de ses enfants… et continuait à le faire. Non en fait, c’était le fait que si Meister était venu lui faire une requête pareille il y avait trois heures, la réponse aurait été un rire des plus sadiques. Après tout les deux hommes se haïssaient mutuellement… et ce n’était pas tellement les liens de sang découverts qui changeaient ce fait… par contre,ce qui changeait réellement la façon de voir le barman du chef rocket, était que désormais… il s’était découvert deux autres membres de sa famille. Et la famille, avait toujours, aussi impensable que cela puisse être, tout représenté pour ce grand leader d’une association criminelle lucrative qui asservissait Pokémons et êtres humains…
S’il avait à tuer la moitié de la population de la planète afin de sauver ses enfants, il le ferait, et ce, sans hésitation aucune… alors forcément, s’il avait à écraser sa fierté et sa rancune continuelles afin d’aider son grand-frère,même si cela l’enquiquinait profondément, il le ferait. Et c’était avec cette conclusion mentale que Sakaki se permit un furtif sourire, prêt à dire verbalement son accord…



Quand soudain… un géant descendit du ciel. Oui… une colossale silhouette aux cheveux vieillis et décolorés par le temps posa le pied au sol, et se releva avec la classe d’un homme d’Etat, imposant tout son aura sur les deux quadragénaires… et là, alors que Sakaki fronçait les sourcils et disposait sa main aux alentours d’une de ses armes de combats, persuadé que ce Monsieur représentait les ennuis qu’il avait craints en se montrant ainsi à la télévision devant des milliards de spectateurs et téléspectateurs, le Maître des Enigmes avait usé de sa tête… mais pas au sens usuel. En effet, un coup de boule sortit de nulle part vint percuter violemment l’homme d’un âge respectable, ce qui le fit chuter. Et Meister ne se cantina pas seulement à cette intimidation frontale… non. Il poursuivit dans ses coups, complètement fou furieux, presque comme possédé, hurlant que jamais on la lui reprendrait…immédiatement le mafiosi sut faire le lien avec cette Nephtys… cet homme était responsable de l’accident apparemment… et il était également un des seuls êtres humains à avoir survécu à une attaque violemment irréfléchie du barman sans choc post-traumatiques graves. Et à avoir sur le repousser… en effet, un coup de genou stratégique et le long nez se retira. Toutefois prêt à continuer son assaut.

Malgré tout, le vieillard avait réagi très calmement en lui disant qu’il était pénible. La voix de l’homme fit tilter Sakaki… qui pensa un bref instant que c’était celle au téléphone, mais qui finit par conclure que c’était pas possible qu’il soit venu… puis Meister lui ordonna de partir. Gonflé de colère, le patron du casino voulut à nouveau se jeter sur le pauvre gars… qui très étrangement avait centré son attention ailleurs…
Ses yeux s’étaient posés sur le mafiosi, et un sourire apparut sur son visage…Le pokémafieux jugea d’un air sceptique cet imposant personnage…



« … Tu peux bien accorder cinq minutes à ton vieux père pour qu’il te félicite ton partenaire et toi… »


Les pupilles du pokémafieux déjà fines s’affinèrent de plus belle. Son père… C’était bel et bien son père. Là, devant lui, en cher et en os…il avait apparemment volontairement dit « partenaire » et non « frère »…pour une question de discrétion ? Peut-être… Giovanni doutant que c’était par totale indifférence que son paternel l’avait pronomisé ainsi.
Bon sang… c’était son père qui était directement ou indirectement responsable du malheur amoureux de son aîné… Giovanni ne connaissait pas grand-chose à l’affaire, et savait que si les circonstances avaient été autres, il n’en aurait eu tout simplement rien à battre… mais vu que désormais ces deux personnes faisaient partie de son cercle privé… il se sentait grandement concerné et impliqué dans ces événements.
Et sa surprise était toujours autant présente… cet homme qui avait l’air si puissant, mais qui était en réalité désigné tel un faiblard par son incapacité à échapper aux forces de l’ordre, était son géniteur…
Les yeux du mafiosi n’arrivaient pas à se détacher de lui,impossible. Le pokémafieux demeura même silencieux tant il était en exercice de réflexion intense quand leur paternel leur demanda où il pourrait bien boire du vrai bon whiskey… puis, voyant que Meister ne semblait aucunement motivé à répondre… le chef des Rockets sortit enfin de son songe… puis jugea qu’il ne voulait pas se retrouver dans un bar ou autre endroit… il n’avait plus envie de fréquenter ce genre d’établissement depuis sa dernière rencontre familiale.
Alors, ouvrant son blouson très calmement, le Boss suprême chercha un objet, observant son paternel froidement et droit dans les yeux.



« Et si nous restions ici… »


La proposition n’en était pas vraiment une. C’était plutôt une injonction en réalité.
L’ordre fait, la main du quadragénaire continuait à fouiller, quand enfin elle trouva l’objet de sa recherche. Ainsi, Sakaki tendit une gourde remplie de cet alcool corsé, parfait ensemble d’eau-de-vie obtenues par la distillation de céréales maltée durement sélectionnées, à son père. [si ça c'est pas du sacrifice...]

Alors que Rayleigh saisit le récipient l’air heureux, le pokémafieux se rendit compte que des sentiments nouveaux le submergeaient… il avait déjà été déçu, énervé du comportement de ses enfants. Mais jamais il n’avait senti une telle haine l’envahir à l’encontre d’ une personne de sa famille. Une haine pas taquine comme celle qu’il entretenait avec son grand frère… une vraie haine.
Tout ce que voyait le mafiosi à l’instant était le coup massif du chef Bootleg qu’il avait envie de serrer. Pourquoi cette soudaine ambition ?... Giovanni lui-même n’avait pas vraiment la réponse. Peut-être était-ce le résultat d’un orgueil qui se voyait sali par le nom d’un faible ? Une fierté qui fut souillée par la présence d’un vieillard ? Une rancœur qui apparaissait accompagnée du passé qui ressurgissait peu à peu dans les mémoires du Boss des Voleurs ?...
Voulant au mieux dissimuler cette soudaine montée de colère,le pokémafieux enfouit ses mains dans les poches et tenta au mieux de conserver un visage impassible, et non ravagé par l’émotion négative qui le submergeait à l’instant.
Puis, décidant qu’il ne pourrait tenir s’il continuait ainsi,surtout que Meister ne l’aidait pas vraiment vu qu’il paraissait toujours d’avoir envie de défouler ses nerfs sur le père, Giovanni tourna les talons, montrant son dos à celui qui fut à l’origine de sa conception, puis adressa une petite parole à son grand frère, indiquant aux deux autres Bootlegs qu’il s’en allait avec snobisme.



« Je serai à l’heure au rendez-vous. »


A nouveau, la proposition n’en était pas vraiment une. Et sans attendre de consentement aucun, le mafiosi commença à quitter la présence de sa famille.
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Meister BootlegAncien membre

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Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] Empty
MessageSujet: Re: Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!]   Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] EmptyDim 28 Nov 2010 - 1:12
Et bien… Comme Rayleigh, ou plutôt Ray-san, comme il préférait être appelé, ne perdit guère son sang froid… Après tout, qu’est-ce qu’il pouvait bien en avoir à faire?

Giovanni ne l’avait pas lâché du regard, et c’était si facile de lire la haine s’y installer, pas plus différente de celle de Meister, tous deux déçus par un père totalement absent qui à priori ne représentait pour eux, trop jeunes pour l’avoir vécu, l’une des puissances les plus grandioses du monde et une figure très respectable.

Ce n’était pas comme si c’était franchement important… Sûr, bon vivant comme il l’était, il aurait adoré pouvoir voir les beaux enfants que n’auraient pas manqué de produire le résultat d’une génétique quasi parfaite comme celle de Madame Boss et la sienne, mais et bien! Tant pis!
Vu que le grand semblait s’être un peu calmé… Et bien, c’était déjà ça de gagné. Pour tout dire, il était venu pour mettre une toise à cet arrogant de Giovanni, mais celui-ci avait vraiment été élevé par Madame Boss dans une assurance épouvantablement orgueilleuse, de là à rester froid… Il lui ressemblait vraiment beaucoup, et pour tout dire, si il voulait vraiment jouer le malin à faire la gueule comme un petit garçon, et bien soit! On va pas se laisser dépérir pour ça, hein… Par contre, une erreur - une seule - commise dans le passé, qui n’était pas franchement la sienne, venait d’être rattrapée. Et Rayleigh avait bien l’intention de voir enfin la jeune femme dont par respect il avait pris les Pokémons pour les entraîner. Et contrairement à ce que Meister pouvait en penser, ce n’était pas une pension de tout repos.
Le gamin (difficile de voir autrement un type, même passé la quarantaine, qu’on a vu môme et à l’adolescence) avait bon goût en matière de whiskey. Un truc que le roi ténébreux ne put qu’apprécier, goûtant avec toute la sagesse d’un connaisseur le breuvage…

Sauf que.

Il y avait un grand nez, là, qui était doué d’un caractère épouvantable, bourré de contradictions et l’énigme à la fois la plus pitoyable et complexe qu’il ait eu le plaisir d’élucider, celle de sa propre âme, qui n’apprécia pas du tout, mais alors pas du tout la scène. Pour tout dire, il n’écouta pas un seul instant son père qui laissait filer son boucan d’entoilé anorexique de fils cadet, proposa avec un rire plein de jeunesse et vigueur d’aller à la rencontre de ce dénommé « ange », envoyant aussi une œillade à une femme qui passait par là, celle-ci décochant un beau sourire en retour charmée, si vous ne me croyez pas qu’un homme de soixante dix ans peut avoir du charme, considérez Sean Connery je vous prie! Et puis, de toute façon, ce n’était pas pour défendre son père que le quadragénaire avec six ans de plus venait de faire grandir en son caractère instable une colère monstrueuse. Rayleigh se remettait de tout, peu importe les épreuves, sans avoir l’air d’en subir quoi que ce soit et il fallait seulement le connaître pour savoir si quelque chose l’affectait… Aujourd’hui, qu’un type qu’il était venu en personne féliciter pour ses prouesses au combat l’envoie promener, n’avait qu’une importance réduite, Céladopole étant une ville pleine de surprises, de belles femmes, et d’alcools divers et variés dont nous avions trois fins et fidèles connaisseurs.
Pas pour Meister, pas pour celui qui lui en avait vraiment rien à cirer que Giovanni soit son petit frère. Ca aurait pu jouer en la faveur de ce dernier, d’ailleurs, si il l’avait fait… Parce qu’à l’instant, ce qui (il ne voulait peut-être pas le reconnaître était en sa faveur) avait poussé Sakaki à partir, était venu aux yeux de long pif comme une insulte faite pas à la figure de père, mais au maître déchu de l’Empire Bootleg. A l’homme, pas à celui qui était du sang de Mei et lui avait refilé une appartenance à un milieu dont il se serait bien passé, ni qui lui avait transmis un gène pourri qui rendait les gens moches, non.

Heureusement qu’il n’y avait plus personne sur la place que quelques promeneurs, car les actions de l’ancien propriétaire du casino étaient quelque peu incompréhensibles. Il y avait quelques minutes à peine, il s’était acharné sur un vieil homme qui l’avait calmé de manière assez radicale, et là…
Comme une fusée, le voilà qui courrait sur son partenaire de tournoi avec lequel ils paraissaient s’être épaulés depuis le début de la matinée (un exploit quand on sait leur manière habituelle de se comporter) et lui sautait dessus comme un taré, histoire de le choper par le cou et le tirer en arrière, gronder à son oreille, furieusement énervé:

« Ose seulement le mépriser ainsi, you silly tiny can filled with wrapped halogen cream! Tu vaut pas mieux que lui, ni en tant que père ni en tant que leader d’une organisation! Vous êtes tous les deux tombés comme des faibles de votre Empire et cru faire le meilleur pour vos gosses en faisant tout l’inverse, alors met toi ça dans le crâne pauvre sesos de anteojos solitario de hilo dentario, la seule personne qui ait le droit de hair ce mec, c’est MOI! Et je vais te le rentrer dans le crâne! »


Il leva le poing pour le frapper, rempli d’une rage non satisfiable, mais il suffit simplement d’une intonation de voix, tournée d’une manière incompréhensiblement autoritaire, un peu comme si cela s’insinuait directement dans leur cerveau, pour le calmer… Enfin lui faire cesser sa rage. Comme tout à l’heure. Plus fort, plus calme. Le Roi de l’Empire Bootleg revenait parfois, tout comme quelque fois ressurgissait en Giovanni la puissance et l’autorité non pas de Madame Boss, qui régnait par la terreur, mais simplement le respect et cela lui attirait son charisme plus fort que celui de sa mère. Simplement, un calme olympien couplé à une maîtrise de soi-même et du monde époustouflante.

[HRP: Ca s’appelle le charisme dans pokémon, ou alors dans One Piece ça s’explique plus facilement c’est le Haki, et Rayleigh est balaise là dedans, mais vu que c’est un peu nawak comment je l’incarne le pauvre…]

« On se calme, ici… Ce n’était pas une question quand je parlais de minute. Et vous n’irez nulle part avant de m’avoir affronté jeunes gens. »


Drattak n’était pas son pokémon pour rien… il surgit devant Giovanni en un éclair, mais véritablement, la gueule ouverte. Meister se raidit… Leurs Pokémons avaient été soignés depuis le match, à la sortie dans les vestiaires il y avait une machine revigorante. Mais affronter leur père… en double, eux aussi? Ah, ce ne serait pas juste… Même si c’était pas l’envie qui lui manquait.
L’envie de lui mettre une branlée à la loyale, pas en frappant un homme qui même s’il était robuste, costaud, imposant et classe au possible à soixante dix ans, n’en était pas moins un vieillard.
Ce n’était pas une si mauvaise idée, réfléchit le barman, son cœur s’accélérant nettement à cette pensée. Et puis, comme on le sait, les explications viennent par les poings. Par le combat… Il se releva, joua un instant pensivement avec ses balls, face à Drattak qui ne bougerait pas d’un iota tant que le défi ne serait pas relevé.
Fin sourire sur les lèvres du directeur du casino de Doublonville… Empli d’un bon sentiment, pour une fois. Une franche combativité, pas de la haine ou quoi que ce soit.

« Si ça peut te faire plaisir vieillard… Si t’es vraiment venu ici pour nos prestations sur le champ de bataille, j’imagine qu’on peut t’accorder ça. »


Libegon fit son apparition dans le bout de sa manche, dans sa ball. Libéré bien vite, avec beaucoup de sang froid de la part de Meister. Il jeta un regard impérial à son petit frère, signifiant beaucoup et beaucoup de choses… Mais les pupilles du directeur frémissaient d’impatience. Voilà une glace qu’il ne serait pas mauvais de briser, on ne laisse pas un vieil homme s’en aller au tombeau sans qu’il n’ait résolu les dernières affaires qui l’empêcheraient de s’en aller. D’autant plus que celui-ci n’en était guère loin, il prendrait la place de Kaori, apparemment.

Un problème se posait, cependant. Un match en 2v1, pas terrible.

La solution vint tout simplement. Kobold! Ce dernier était en train de courir vers cet endroit, ayant entendu qu’ils s’y trouvaient encore, pour mettre les choses au point avec cet arrogant Champion d’Arène et son salopiaud de frère qui avait embrassé sa sœur, bougre de chèvre, il lui fallait se venger absolument! Aucun problème, on vous dira. Va te prendre une toise, c’est une sottise d’aller t’en prendre à ces deux là.
Mais, courant par ici, il tomba à point nommé pour voir une scène assez curieuse… Apparemment, le champion et son acolyte allait se battre contre un vieillard? Et bien, je ne peux résister à l’envie de faire encore apparaître Kobold pour un débile, le voilà qui saute à pieds joint à côté du vieux et serre les muscles, je t’assure mon gars que t’as pas vu le colosse dénudé, c’est un monstre plus fort que toi, allez HOP Mackogneur, go à mon aide! Voilà qu’une réplique de Kobold en intelligence se matérialisait devant eux, et qu’en levant le pouce en l’air Kobold fanfaronna:

« J’viens à votre aide M’sieur! »


« Hahahahahahahahahaa »
Oui, ça surprend quand vous voulez faire comme si vous pouviez sauver quelqu’un et que cette personne se fiche ostensiblement de votre poire, avec un grand rire de psychopathe en plus et une tête des plus… particulières. Sur ce, le Drattak se mit à rire aussi, Kobold réalisa seulement quelque chose.
« Attendez… Le dragon il est à v- Bon, pas grave! J’suis avec vous le vieux! »




*********

Pendant ce temps…

Nancy stressait. A grosses gouttes.
A grosses gouttes qui graissaient son cuir chevelu et faisaient halluciner la coiffeuse qui lui faisait son shampoing. Et zut. Qu’est-ce qu’elle allait bien pouvoir raconter. Faut payer tes boulettes à un moment ou un autre, hein, et comme si ça suffisait pas, son téléphone se mit à sonner, sur un air de « vive le vent vive le vent vive le vent d’hiver ».
Sonnerie particulière, ça, c’était son boss. Mais c’est pas vrai, il a des yeux partout? Et bien c’est tout à fait possible, qui sait, ça se trouve il a déjà ordonné son exécution, ah mon dieu mais c’est pas vrai à l’aide je deviens folle HEELP hurlait intérieurement Nancy, qui venait de transformer ça par un sourire figé digne du chat de Cheschire et croyez moi qu’avec la gueule qu’elle a c’est pas un compliment.
Tiens, en plus j’ai faim, et crotte, tant pis, si ça se trouve je vais déclencher la fonction haut parleur sans faire exprès pendant qu’il compose son message, et ma couverture elle va être foutue si mon boss il me parle en plein milieu du salon de coiffure, ah non, c’est pas possible!
Nancy montra une nouvelle fois une preuve de son manque de sang froid: elle décrocha, et hurla ceci au téléphone:

« Je vais bien tout va bien je suis chez l’coif, tout me plaît »

Et raccrocha. Pile poil après que Nephtys ait posé sa question, son amie et secrètement celle dont elle était jalouse - être belle naturellement, c’est destiné aux coconnes prétentieuses, mais non en plus elle était brillante et gentille comme pas deux, naturellement habilitée à se comporter en grande sœur avec tout le monde et adorable, curieuse et perspicace, bonne combattante et héritière d’une riche famille, on dirait une Mary-Sue, sérieusement…
Et bien, elle la mettait dans une sacrée panade. Zut. Invente un truc, invente un truc, invente un truc, ou alors tu dis la vérité, heu, oui, mais en évitant de dire qui il est, ça y est j’ai la migraine, pesta Nancy. Bon, on improvise ma grande.

« Ben, j’sais pas pourquoi il a dit ‘chaud-lapin’, au début quand je le connaissais il l’était pas, heu, mais en fait c’est normal il était un peu jeune pour, ha-ha-ha-ha »


Nancy éclata d’un grand rire de folldingue, pas beaucoup mieux que celui de Rayleigh plus loin dans Céladopole. La diversion de Nephtys marchait du tonnerre. Effectivement, en ce moment, elle ne pensait qu’à elle-même, Nancy Houghton appelée poulposaurus rex par tout le monde et y compris sa maman qui avait prévu de la tuer à l’origine, disons que c’était aussi en rp, imaginons que c’est pour cette raison qu’elle a fini dans une école pour surdouée, parce que dans la famille d’accueil on s’en est rendu compte, hop, ça nous fait un background pour elle… Bien égoïste, mais bon, tous nos persos le sont en étant altruistes, magnifique complexité! Elle enchaîna, en expliquant qu’elle l’avait rencontré en primaire, et qu‘ils étaient restés longtemps dans les mêmes classes jusqu‘en seconde… et du coup elle a à peu près trente huit ans la Nancy, vu qu’on va dire qu’elle avait sauté des classes, hop hop… Mais c’était une digression qui n’a rien à voir avec le récit qu’elle fit à son amie. Voilà son récit.

C’était LE beau mystérieux classe et ténébreux de toute l’école, celui sur qui toutes les fillettes craquaient et écrivaient des mots d’amour distribués en classe à base de « hé, tu fais passer » et récupéré par la maîtresse pour être lu à toute la classe sous les ricanements et tout!
Albert Stronghead, LE garçon sur qui Nancy avait flashé aussi, ça y est, l’amour fou, mais à l’époque la petite fille était très timide, difficile d’être une surdouée, surtout quand on se dispute la tête de la classe avec le sosie de Sasuke n°1 « Je veux tuer mon grand frère », pauvre Meister décidément, n’empêche comparer Nancy à Sakura au début, c’est pas bien glorieux… Du coup, les rares discussions qu’elle avait pu avoir avec lui concernait les cours, un truc pas bien glamour et ça l’aiderait pas à avoir son amour, il lui fallait inventer… innover!

Mais, elle avait eu, une fois, la chance de sa vie.
Tellement qu’elle en était tombée dans les pommes après coup. Voyez vous, l’école était installée dans un bâtiment historique remis à neuf et employé à moitié pour éduquer les enfants doués ou riches histoire de le financer. Par conséquent, les escaliers étaient très réduits, et on devait monter un par un, et bien c’était un 2 décembre, un mardi, ils montaient pour aller en classe, quand parce qu’il avait neigé et que tout le monde avait de la neige aux chaussures le sol était glissant, Albert trébucha dans les escaliers et se rattrapa à la rampe, non sans effleurer au passage la première chose en face d’elle…
Le fessier de la Nancy, qui rougit jusqu’aux oreilles et s’écarta pour le laisser passer, de la fumée sortant de ses oreilles.
On la retrouva peu après évanouie toute rouge en bas, on crut qu’elle avait fait un malaise vagal, non, non, rien à voir…

« … Voilà. C’est idiot hein? »


Elle venait de finir de raconter son récit, et heureusement pour tout le monde, toutes les coiffeuses ou coiffeurs, au choix, commençaient à piailler que c’était si beau les amours d’enfance, et qu’elles allaient la faire la plus belle possible, et si on prenait en exemple Mlle Miranda Walsh la directrice du dernier magasine de mode, elle elle est belle, on va essayer de l’imiter, même si c’est pas gagné personne lui arrive à la cheville, et patati patata…
Nancy… était ravie d’avoir fait diversion. En plus, comptant sur le bon cœur habituel de Nephtys, elle allait vouloir la réconforter et l’encourager, comme elle aurait oublié vite que le baiser de tout à l’heure s’était fait sous des conditions particulières, vraiment, une superbe affaire qu’elle avait faite là! Ah, quelle génie, vraiment Nancy, tu est trop belle! Ha ha ha ha!
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Giovanni SakakiAncien membre

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Le bal des armes

Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] Empty
MessageSujet: Re: Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!]   Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] EmptyDim 28 Nov 2010 - 16:52
Comment… comment avait-il osé ? Telle était la phrase que le visage de Sakaki exprimait, quand son espèce d’abruti de frangin lui avait violemment saisi le col et s’était rapproché de son oreille, l’insultant [comme d’habitude], puis lui injonctant de ne pas manquer de respect à son père, soi-disant que lui était le seul qui avait le droit de le haïr, et qu’ils étaient tous deux aussi nuls que l’autre au niveau paternel… et puis quoi encore ? La mâchoire crispée, les gestes vifs prêts à parer au poing que Meister levait, Giovanni avait cette fois envie d’étrangler son aîné…Heureusement… qu’une sorte de pacifisme détériora ces mauvais sentiments, parla simple voix du géant Bootleg… comment ? Telle était la question… Le fait était que désormais, les deux frères abandonnaient l’idée de s’entretuer…

La poigne du barman se desserra, alors qu’un Drattak faisait son apparition,pile poil devant le mafiosi, qui arqua un sourcil à cette vue…


« On se calme, ici… Ce n’était pas une question quand je parlais de minute. Et vous n’irez nulle part avant de m’avoir affronté jeunes gens. »


Le vieux souhaitait se prendre une dérouillée… et apparemment, cette simple idée excitait son aîné à un point démentiel. Ce n’était pas le cas du cadet… qu’est-ce que ça pouvait lui foutre que les dernières volontés de cet homme inconnu étaient d’affronter ces deux gosses dont il n’avait eu d’intérêt que pour le premier ?... Affichant une mine méprisante, le Pokémafieux observa l’imposant libegon de Garth sortir de la Pokéball de Meister… Et puis son attention se recentra vers son géniteur. Bon sang, il lui avait donné son bien matériel le plus précieux, à savoir son whiskey, et cette andouille ne daignait guère le laisser tranquille… Tant pis. Il allait tout de même participer au combat, il n’avait après tout pas le choix. Il savait que s’il les snobait à nouveau, il aurait à les affronter les deux, et même si Giovanni voulait se convaincre qu’il était de taille à les foutre au tapis sans problèmes, il savait que ce n’était guère le cas. Toutefois… il désirait mettre les choses au clair avec son soi-disant père.


« Tu penses peut-être que nous affronter te rapprochera de nous d’une manière ou d’une autre. Tu te trompes. Tu n’as jamais existé pour moi, et tu n’existeras jamais pour tes trois petits-enfants. »


Après ce poids évacué, le regard du Boss se porta sur son frangin qui devait bouillir de rage alors que l’abruti de tout à l’heure refaisait surface, désirant venir au secours de Ray, ce qui fit bien marrer ce dernier. Les yeux du mafios exprimaient beaucoup de choses silencieusement envers son grand-frère.

Il ne partageait guère son point de vue… Lui avait vécu avec un père, lui avait eu une enfance sans doute plus amusante que la sienne en présence d’un personnage comme l’était le chef des mers. Lui avait rencontré l’amour de sa vie, il l’avait perdue par la faute de celui qui l’avait mis au monde, mais venait de le retrouver en ce jour. De quoi osait se plaindre cette scrangneugneu d’andouille ?



Sakaki ne comprenait pas le raisonnement de son frangin. Et il se jurait que s’il se permettait encore une fois de faire une quelconque comparaison avec cet ancêtre, il lui casserait tous les membres de son corps…Le réputé insensible chef Rocket avait consenti à aider Meister à recouvrer l’objet de sa tendresse, et ce dernier en guise de remerciement bafouait son orgueil par des insultes mal-placées… il ne fallait non plus pas abuser.


Les bras croisés, l’air totalement désintéressé, le Pokémafieux reporta pour la dernière fois son regard sur son père, qui se trouvait à côté du musclor man. Et très furtivement, il lança un regard circulaire aux alentours pour voir ou non s’il y avait encore des gens présents. Il ne restait seulement que quelques personnes, principalement des commerçants et leur stand faisant bagage, les médias étant déjà partis… il avait le champ libre.


Un éclair rougeâtre apparut aux côtés du dragon vert, par un kick [et oui, il voulait quand même que son père remarque que lui était capable d’une telle technique rare], laissant ainsi apparaître un colossal être violet.
Nidoking se tenait là, fièrement, les crocs menaçants,rugissant, extériorisant ainsi la colère qu’il avait sentie dans le cœur de son maître, un air de défi planté dans ses deux adversaires, à savoir le Mackogneur de Kobold et le dragon adverse. Giovanni lui gardait toujours les bras croisés,et ne daigna se synchroniser avec son frère, avec qui il n’avait franchement plus envie de s’entretenir. Dans cette optique, le mafiosi se permit l’initiative,avec une voix des plus flegmatiques, mais toutefois très autoritaire.




« Séisme »




Alors que l’immense créature leva la patte, prête à asséner son fatal coup, Sakaki fléchit les genoux, baissant ainsi son centre de gravité pour une meilleure stabilité, contracta les muscles, prêt à encaisser le choc terrestre que les combattants allaient devoir subir. Lui ne craignait rien,étant parfaitement entraîné à résister indirectement à cette attaque. Par contre…les autres perdraient sans doute l’équilibre, à moins qu’ils n’aient grimpé sur le dos de libegon ou Drattak…


Pour cette raison précise, il était vrai que l’attaque pouvait paraître mal choisie, vu qu’elle pouvait affaiblir son allié et n’atteindrait pas le Drattak ennemi. Mais Giovanni désirait juste se débarrasser pour le moment du superflu, à savoir de Kobold, et aussi d’en foutre plein la vue à son père, et il savait son frère suffisamment intelligent pour vite ordonner au Libegon de ne pas rester en contact avec le sol durant l’attaque, si le dragon n’avait pas agi de la sorte de sa propre gouverne [après tout c’était un des plus puissants Pokémons de Garth, il devait avoir un esprit d’initiative assez poussé…].
Enfin, la puissante patte de Nidoking s’abaissa sur le sol, créant ainsi une ouverture profonde et faisant violemment vibrer l’entier du stade, faisant par conséquent effondrer certaines des échoppes de commerçants voulant profiter du grand public qu’il y avait eu pour le concours.







~~






Plus loin, à l’abri des tremblements de terre, Nephtys regardait avec pitié sa voisine aux cheveux mouillés qui était en train de regarder, avec son coiffeur, le catalogue beauté d’une dénommée Miranda Walsh afin de voir quelle coupe lui irait le mieux, ou plutôt, l’arrangerait le mieux.

La belle demoiselle se sentait triste d’un côté pour celle qu’elle considérait tout de même comme une proche… C’était assez triste, au fond… être épris d’un amour impossible… Car oui, la Neph n’était pas sotte, contrairement à la poulpausorus, elle avait bien deviné que si cet Albert lui avait si fougueusement embrassé, c’était pour une question de discrétion… et qu’au vu de son comportement, l’homme ne devait pas la porter dans son cœur.
Toutefois, l’histoire était touchante… cela lui rappelait une série animée dont elle avait oublié le nom et qu’elle avait souvent regardé pour s’occuper à l’hôpital,une fois réveillée. C’était en fait un manga, dans lequel il y avait un personnage très beau et très doué et très stylé enfin bref tout ce qui faisait flashé les filles, qui avait effectivement tout un fan club. Dont une était follement éprise d’amour avec, mais qui n’avait eu qu’en guise de consolation,après tous ces sacrifices, toutes ces douleurs endurées pour lui, un faible merci dans le creux de sa nuque, avant que le dénommé beau gosse ne l’assomme et quitte définitivement son champ de vision. Plus tard dans la série il tentera même froidement de la tuer, complètement obnubilé par sa quête de vengeance familiale…

Enfin leur cas n’était pas aussi extrême, mais cela lui refaisait penser à ce couple distant de cet animé… Bon… peut-être que les choses changeront pour sa crétine d'amie… elle espérait au moins cela pour elle…
Tiens elle ne l’avait pas remarqué mais sa diversion avait bien marché, désormais la trentenaire presque quadra semblait avoir totalement oublié l’histoire avec le champion de Doublonville et n’avait pas posé une seule question supplémentaire jusqu’à la fin de la séance de coiffure à Nephtys. Ce qui lui avait permis une petite sieste réparatrice, fermant les yeux, se décontractant. Et aussi s’auto-félicitant…
Bien joué… elle faisait une sacrée agent ! ouais… ça pouvait que être ça… avant son accident elle était une agent d’infiltration surdouée… trop top !
Un gros sourire béat aux lèvres de cette pensée imaginative, la jeune demoiselle entendit son coiffeur dire « Hé mon chou tu peux te regarderdans la glace maintenant ! »… ce qu’elle fit. Ouvrant les yeux, elleexprima un « o » en même temps que Nancy et le second coiffeur Lippouteux. [cf image sous spoiler... âmes sensibles s'abstenir]


Spoiler:


[bon on fait place à du plus joli, à savoir la tête de Neph ! ]


Spoiler:


Nancy feintait d’être heureuse pour elle, mais elle savait qu’intérieurement elle lui enviait sa naturelle beauté… qualité dont Neph ne se vantait jamais, après tout on n’était jamais à l’abri d’une défiguration, et ce qui comptait vraiment, c’était la beauté intérieure. Ouais c’était vieux jeu, mais pour trouver que Meister avait du charme il fallait bien penser de la sorte non ?


Ravie, la demoiselle se leva, fit un petit tour sur elle-même afin de voir comment lui aller la coupe arrière grâce à un miroir devant elle qui lui reflétait l’arrière de sa tête… Franchement très confiante en elle,voulant en mettre plein la vue à ces messieurs pour ce soir, enfin surtout à ce monsieur pour ce soir, elle fit un petit câlin au travesti afin de le remercier personnellement, étant donné que le service était déjà tout frais payé par Kobold, qui risquait lui aussi de tourner de la tête en la voyant.


Le deuxième coiffeur dit à Nancy qu’elle aussi était prête…aïe ! Curieuse, Nephtys centra son regard sur son amie, qui franchement,avait été rendue plutôt pas mal grâce aux soins de ces hommes talentueux [comme quoi, tout était possible]. On lui avait fait une nouvelle coupe, on lui avait donné un petit coup de fond de teint pour cacher les imperfections de l’épiderme facial, on lui avait même donné des lentilles de contact pour que ses yeux aillent avec sa couleur refaite ! Ainsi la trente-huiténaire ressemblait à ceci :




Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] Karin_by_Shimimaro










Et elle semblait également ravie de ce soudain changement, au vu de son « OUAHHHHHHHHHHH JE ME KIFFE !!! » qui avait résonné dans toute la salle. Complètement hystérique, la jeune femme avait saisi le bras de Nephtys et l’avait entraîné à aller faire les boutiques, car selon elle, la demoiselle n’était pas assez bien habillée… ce à quoi répondit Nephtys par un haussement d’épaule et un regard vers le ciel… m’enfin bon…pendant que Nancy pensait à son esthétisme, elle évitait d’aborder le sujet « Meister »qui se voulait compliqué…
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Meister BootlegAncien membre

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MessageSujet: Re: Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!]   Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] EmptyMer 1 Déc 2010 - 22:21
Et bien, Nidoking était puissant… Rayleigh sourit tranquillement.

Peu importe l’affront que lui faisait son fils. Comme il l’avait si justement dit, il n’avait jamais existé pour lui… C’était faux, en réalité. Il avait existé, pendant les quatre premières années de Giovanni, mais qu’il ne s’en souvienne guère n’était pas d’une grande importance. De toute manière il ressemblait trop à sa mère pour qu’il en ait quoi que ce soit à faire. C’est vrai, il était venu pour lui mettre une toise physique en raison de son insolence… Mais une nouvelle l’avait fait changer d’avis.

La qualification d’ange venant de Meister ne pouvait signifier qu’une chose: cette fille qui avait été emportée par les pompiers quand Rayleigh était arrivé pour enquêter sur les voués au cimetière qui étaient venus se venger de lui au travers de son fils, cette fille était encore vivant. Incroyable, pour le coup, le genre de choses qui redonnait le peps à Rayleigh, même au point de le faire ignorer totalement les insultes mentales qu’on lui lançait. Il subit même le Séisme sans broncher. Magie du rp, ou magie de One piece, la fissure ignora Rayleigh et les secousses aussi, le laissant tout seul peinard au milieu du bordel ambiant.
On l’es ou on l’es pas, hein… En fait, il était même resté d’un calme olympien, pas comme son acolyte qui se barrait en courant et en hurlant « aaaaaaaaaaaah » après s’être mangé le Séisme. Mackogneur était resté même scotché sous la douleur, et à présent, s’apprêtait à courir après son maître, après avoir lancé un regard terrorisé aux deux psychopathes d’en face.
Mais que fit-il donc, pour que je prenne le temps de vous décrire l’intérieur de l’esprit d’un Mackogneur qui n’a rien dans la cervelle? C’est très très simple, et comme Rayleigh est un perso monstrueusement balaise, avec un max de charisme, le Mackogneur qui prenait ses jambes à son cou croisa juste une fois son regard, blêmit, se stoppa en pleine course. Grogna un truc dans sa barbe, stupéfait, et… retourna au combat, même boitant. Drattak lui envoya un clin d’œil, et…

Ils s’apprêtaient à attaquer, mais Meister intervint, grimaçant. Dommage, ils auraient pu faire quelque chose de sympa ensemble, les deux frères alliés… Il ordonna à Libegon de brouiller leur vue, sans explicitement donner d’ordre, mais l’allié de Garth connaissait très bien les techniques de dissimulation, et dans un chant démentiel, perturba le sol et leva les graviers qui se trouvaient au sol pour créer une tempête de goudron. Oui, vous m’avez bien lu.
Un bordel pas possible, en même temps, ils n’avaient aucunement l’intention d’aller dans l’arène ou retourner dans le stade. Mais plus que de les dissimuler ça permettait surtout un truc génial de leur part. Nidoking ne serait pas touché… Mais la technique avait un autre but, en réalité.

But perçu quand de la tempête, juste devant eux, surgit Rayleigh qui avait traversé la tempête sans aucun dégât, pied habitué aux climats qu’il était!
Anticipé par Meister qui avait sorti un coupe papier de sa poche, l’air mauvais. Faire cela permettait à Rayleigh de se retirer, et Giovanni et Meister de se calmer dans leur coin… Si leur père bravait la tempête juste pour venir les trouver, cela n’avait comme possibilité qu’un seul but de sa part, et ce but ne plaisait pas à Meister. Aussi agit-il alors que Rayleigh parlait, une flasque de whiskey différente de celle de Giovanni dans la main, l’ayant anticipé.

« Je n’étais ici que pour vérifier vos forces individuelles à tous les deux… J’ai entendu dire que tu as été vaincu par un enfant, en fin de compte, ta chute de ton Empire n’a guère été plus brillante que la mienne. Tu n’as pas vraiment été présent non plus pour tes gosses, j’imagine que tu serais - »


Il allait ajouter « fier de voir ce qu’ils étaient devenus même sans toi », mais dut s’arrêter en utilisant la bouteille de whiskey de Giovanni en guise de défense, pour contrer la lame qui lui venait dessus, celle de Meister. Celui-ci était encore furieux, complètement taré, et plein d’énergie à revendre.

« Y a que moi qui ait le droit de faire chier mon petit frère, sous quelque forme que ce soit. Dégage, Raymond Silvers. »

Le nom que Meister venait de lui donner n’était pas en lien avec Silver, aussi incroyable que cela puisse paraître. Il s’agissait du véritable nom de Rayleigh Bootleg, nom d’origine, transformé en Rayleigh Bootleg pour les besoins de la criminalité…
Et un jeu du hasard délicieusement drôle que votre servante n’avait absolument pas prévu, et s’est souvenue en cherchant des informations supplémentaire sur Rayleigh. Et j’ai pas fini, je crois que vous allez bien vous amuser. Pour l’heure, Rayleigh haussa les épaules…

Jauger la force de Nidoking avait été très facile à en juger par la fragilité physique et mentale du Mackogneur, ce qu’il avait réellement fait en lui ordonnant de retourner sur le terrain. Il était très puissant… Mackogneur n’avait réussi à tenir qu’en raison de ses statistiques survitaminées protéinées et caetera (ça fait classe, hein, en entier aussi).
Quant à Libegon, il n’était de toute évidence pas habitué à combattre, même si sa soif d’en découdre était visible vu la violence de l’attaque. Le simple fait que sa tempête de sable ne soit pas encore dirigé totalement vers ses adversaires prouvait cette théorie.
Mais les deux ensemble comme il l’avait vu pouvaient être redoutables… Tss. Rayleigh lança sa flasque personnelle à Giovanni.

« Et bien… Vous avez encore du chemin à faire. Quarante ans d’âge, Single cask. Savoure le bien! »


J’ai pas besoin de vous dire en quelle occasion ce whiskey avait vieilli quarante ans. Enfin, le colosse majestueux vit son dragon se poser devant lui sans même l’avoir appelé, et avec lui s’en alla alors que la tempête de sable se dissipait . Meister jeta un regard amusé à Giovanni, et démontrant dans l’instant qu’il était le stéréotype du mec changeant à toute allure.

« Je t’accorde que c’est un vieux con prétentieux, malheureusement c‘est aussi mon cas. Allez, ta copine je vais m’arranger pour qu’elle n’ait plus du tout envie de dévoiler ton identité, j’te dois bien ça. Dis, il était où ton fournisseur de costard? »


***

Pendant ce temps… Nous ne retournons pas encore au salon de coiffure, mais suivons Rayleigh, pour une vision très… comment dire? Révélatrice, pour qui est au parfum du nombre d’âneries que nous pouvons trouver avec Giovanni…

Puisqu’ayant décidé de suivre malgré tout ses deux gosses et de voir de ses propres yeux comment une gamine pouvait avoir survécu à un état pareil, Ho-oh était derrière elle c’était pas possible, Rayleigh s’en allait en volant à Safrania pour acheter de quoi se déguiser… On n’est pas contrebandier maître si on est une chèvre dans l’art du déguisement! Il marchait donc paisiblement vers les plus grand tailleurs de Safrania… Quand une figure venue d’il y a bien longtemps apparue. Je te laisse le plaisir, Giovanni, d‘incarner notre râleur neuronal préféré… Rayleigh haussa seulement les sourcils, amusé, alors que silencieusement les deux hommes, regards apparemment rivés au sol, se croisèrent, marchèrent encore un peu puis s’arrêtèrent au même moment, comme dans les plus grandes scènes de cinéma. On se croirait dans Heat… Rayleigh ricana très rapidement.

« Warren Vidic… J’aurais espéré ne pas te revoir de sitôt. Quel démon t’amène ici? »


Le type même qui avait conduit l’enquête sur lui et l’avait fait coffrer. Il ne doutait pas un instant qu’il ait reçu des informations à l’époque, comment réussir à faire parler les anciens collaborateurs au mépris de tout ce qui leur était le plus cher menacé, ou du respect le plus profond qu’ils avaient pour la mafia?
Ah… Mais il restait tout de même serein et tranquille. Aujourd’hui, ce type ne pouvait plus rien lui faire.
Ils ne s’étaient pas revus depuis sa sortie de prison, et c’était il y a vingt ans… Le de sitôt signifiait qu’il aurait préféré le revoir en enfer. Là où il ne doutait pas qu’il irait.
L’imposant ancien pirate soupira légèrement en caressant sa barbe et se remit à marcher peu après, se promettant en réalité de suivre son vieil ennemi dès qu’il en aurait l’occasion.
Sans aucun doute ça avait rapport avec ce curieux phénomène de femme échappée à la mort qui retrouvait Meister. Il n’avait aucun doute quant à l’obsession que se frappait Vidic sur son existence, même s’il le supposait plutôt être en ce moment avec Sinnoh, avec toute cette histoire de la Team Galaxy fanatiques.
Remarque, Vidic lui-même, de ce qu’il se souvenait, était un homme obsédé par l’argent et le pouvoir. Qu’il soit revenu avec les incidents des Quetzacoalt était sûrement lié… Merde!

*****

Et bien, elle se surprenait elle-même…
Mais c’est qu’elle ne s’était jamais trouvée aussi jolie! Carrément canon! Il y avait presque de quoi faire du bringue sérieusement à Giovanni, qui sait, la nouvelle beauté qu’elle avait le subjuguerait peut-être et ils iraient manger ensemble des churros à Parmanie en chemise hawaienne et paréo, raah, le rêve, et chanter « By the sea » en même temps, waouh, mais la voilà partie dans ses trips épouvantable, ça me donne envie de relire ma fic tiens..

« OUAHHHHHHHHHHH JE ME KIFFE !!! »

Ca, c’était la partie émergée de l’iceberg. Ok! Maintenant elles allaient en mettre plein la vue aux deux hommes en occultant totalement la partie je suis supposée la protéger, et pour ça, après la coiffure et le maquillage (Ha ha, je vais te faire de l’ombre Nephtys, je serais plus belle que toi ce soir, c’est moi la tombeuse ha ha ha ha je vais piéger le grand chef de la Team Rocket dans mes filets, en oubliant totalement que c’est pas le genre à ça, mais oubliez vous que Nancy est folle à lier elle aussi?), il faut bien évidemment se vêtir des plus beaux plus atours possibles, il faut être la plus princière possible, et ça c’est un travail pour VOUS, Mlle Nancy Houghton, ça va vous changer des blouses de laboratoires pleines de café! Enfin, elle aurait aimé que ça soit plein de café, mais je m’égare…
Maintenant elle rêve de whiskey sur un corset, allez savoir, elle est un peu barjo, on l’aime comme ça, et j’adore jouer des persos un peu fous sur les bords, vous n’allez pas me contredire avouez qu’on aime ça.
C’est donc d’une prise de Maître qu’elle se saisit du bras de son amie, qu’elle comptait bien surpasser en beauté!

Et pour cela, quoi de mieux que de se vêtir des plus belles robes possibles…Tant pis pour l’excentricité, après tout c’était leur patte, et puis ce soir elles jouaient toutes deux aux princesses, faire leurs belles dans un Ronflex’Gourmex, après tout, tout est permis quand on est invitées là-bas pour un rendez vous galant!
En l’occurrence, de s’habiller en habits traditionnels japonais pour elle, Nancy, de se donner un air faussement sage… Sûr que ça plairait à Giovanni, quoi de plus intéressant que se faire charmer par une belle demoiselle en kimono, restait à espérer que Nephtys ne choisisse pas quelque chose de plus beau qu’elle, hé hé hé, impossible.

« Je le prends! »
s’exclama la rouquine en déposant un chèque vide signé sur le comptoir, encore une qui n’avait pas la moindre notion de l’argent, soupira le vendeur de contentement, et eux qui étaient presque sur la paille à cause du manque de goût de ces jeunes qui préfèrent se balader en mini jupe et mini shorts plutôt que de leur acheter de beaux et somptueux costumes traditionnels et/ou originaux! Ah, je vous jure, la jeunesse…

« Ca vous va très bien! Vous allez les faire fondre, mademoiselle! »
s’exclama le vendeur en applaudissant, cherchant du regard l’endroit où l’autre jeune fille essayait sa tenue, il se demandait si elle s’était décidée entre les sept robes blanches et argentées qu’elle avait essayé de choisir… Enfin, ce jusqu’à ce qu’une scène l’attire.

Nancy venait de repérer une proie potentielle, un jeune homme assis là pour une raison totalement inconnue et qui avait l’air de s’ennuyer profondément, en fait il attendait simplement qu’on lui recouse un costume traditionnel fait sur mesure pour lui, mais allez savoir pourquoi elle se mit en tête qu’elle allait le charmer, et que si ça marchait, elle allait se mettre l’autre dans la poche en un rien de temps! Et la voilà qui entamait une danse bizarre pour essayer de charmer l’autre jeune homme brun, elle le verrait tout de suite si ça fonctionnait ou pas…

Sauf qu’en cet instant elle aperçut en plein milieu de sa danse l’espèce de déesse qui venait de sortir de l’autre cabine, vêtue avec un genre de tenue indienne, et à qui cela seyait comme si elle avait été Pocahontas!

The whole credit goes to the original author

Pas moyen de se faire avoir là-dessus, elle se mit à se pavaner en criant « ça me va bien hein, hein, hein? » attrapant au passage un éventail et en jouant, éventail au dessus duquel par un simple regard elle entreprit de voir si la gent masculine y était sensible, observant le jeune homme, et questionnant totalement hors de propos et sans s’intéresser à Nephtys qui, allez savoir pourquoi, lui semblait toute désignée pour essayer de lui taxer sa proie :

« N’est-ce pas mon bon monsieur? »


The whole credit goes to the original author


[HRP: Sur ce je vous laisse, n'ayant guère eu le temps que de finir ce rp, en espérant être pleinement de retour avant vos vacances...]
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Giovanni SakakiAncien membre

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Le bal des armes

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MessageSujet: Re: Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!]   Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] EmptySam 4 Déc 2010 - 13:01
Un… sourire ? … c’était tout ? Les bras toujours croisés, les poings se crispant sur ses avant-bras, la mâchoire se contractant d’indignation… Giovanni sentit sa veine temporale tambouriner lorsqu’il vit son paternel se faire totalement épargner par l’attaque la plus puissante de son pokémon le plus colossal actuellement en sa possession, et afficher un sourire en guise de narquoiserie… bon sang, seul Kobold avait été grandement intimidé par cette démonstration de force pure et dure et était parti en courant en direction inconnue, laissant son Mackogneur en plan… qui voulut d’ailleurs rejoindre son maître mais… un simple regard acier venant du contrebandier… etla créature changea totalement d’avis, sous l’œil médusé du chef mafieux… Même blessée, la montagne de muscle désirait combattre… Son père… cachait des potentiels qu’il n’aurait jamais soupçonné…
Cependant le mafiosi n’allait pas lui non plus se laisser intimider, oh que non… il se préparait déjà mentalement la stratégie à suivre pour mieux encaisser l’attaque adverse qui… n’advint pas. En effet… le Maître des Enigmes avait passé à la vitesse supérieure, sautant le tour de son géniteur. Libegon obstrua par conséquent sous ordre de son maître temporel la vue à tous… ce qui irrita Sakaki. Il n’aimait pas ne plus voir ses adversaires,sa créature n’ayant pas spécialement un odorat finement développé ni une ouïe parfaite… elle était donc plutôt vulnérable pour le moment… mais cela n’avait pas l ‘air de préoccuper l’aîné. Ce qui était, d’un côté, normal. Giovanniaprès tout ne s’était pas intéressé au sort du dragon vert lors de son attaqueséisme… Mais rapidement le Pokémafieux remarqua que l’intérêt du barman était ailleurs qu’une technique de combat, surtout quand il sortit son coupe-papier et vit la silhouette de son père se dessiner dans le nuage de poussière que formaient les débris de pierre et de goudron assemblés dans une tornade.

… Incroyable… le septuagénaire avait même su traverser cela, sans aucune blessure aucune, même en arborant une flasque de whiskey dans la main. Rien ne l’effrayait apparemment… Toutefois… s’il continuait à s’approcher, le quadragénaire se promit d’envoyer son Nido lui pêter le dos, ne supportant absolument pas cette sous-estime qu’avait son père en lui pour oser s’approcher ainsi de sa zone de combat, qui plus était en le narguant avec de l’alcool…
La pensée de Giovanni était très négative à l’instant et surtout très instable. Le chef mafieux était au taquet et prêt à n’importe quel moment à donner l’ordre à son outil d’endommager violemment le débris que représentait Rayleigh, pour la simple raison citée au-dessus, soit sa trop grande confiance en lui. Et ce sentiment ne s’arrangea guère, quand le maître des mers osa pousser plus loin la nargue…


« Je n’étais ici que pour vérifier vos forces individuelles à tous les deux… J’ai entendu dire que tu as été vaincu par un enfant, en fin de compte, ta chute de ton Empire n’a guère été plus brillante que la mienne. Tu n’as pas vraiment été présent non plus pour tes gosses, j’imagine que tu serais - »


L’ex-champion de Jadielle aurait réagi abruptement en ordonnant à la queue de Nido de broyer la colonne de son père si… le premier Bootleg n’avait pas réagi avant lui… les yeux écarquillés, Sakaki vit un coupe-papier, ce qui sut lui rappeler de vigoureux souvenirs, égratigner la flasque de whiskey, dont usa Ray afin de se sauver la peau… Tournant légèrement la tête vers son frère, le cadet ouvrit la bouche de stupéfaction à l’entente des paroles de son aîné…


« Y a que moi qui ait le droit de faire chier mon petit frère, sous quelque forme que ce soit. Dégage, Raymond Silvers.»


Peut-être que pour beaucoup, cette phrase était plutôt péjorative, voire preuve irréfutable d’une mauvaise relation fraternelle… Mais pour le Pokémafieux s’étant découvert un frère il y avait exactement trois heures et quart, c’était tout bonnement équivalant à une preuve… de considération… vraiment fraternelle…
Et de plus, ce qui surprit en deuxième Sakaki, était le prénom secondaire de son père… soit Silvers. Etrange coïncidence, n’était-il point ? Mais bon… ce n’était qu’un détail…
Là, l’attention du parrain était centrée sur la réaction de son père. Qui fut plutôt inattendue.


« Et bien… Vous avez encore du chemin à faire. Quarante ans d’âge, Single cask. Savoure le bien! »


Giovanni, avec une légère goutte d’angoisse [du si bon whiskey, quel inconscient faisait Ray en le jetant ainsi !] saisit au vol d’une main la bouteille que lui avait lancée son paternel, et comprit rapidement le vrai sens lourd qui se cachait derrière cette phrase bénigne de l’ancien Empereur des Mers.
Plus beau geste… on ne pouvait pas faire. Giovanni aurait pu le remercier verbalement, s’il ne ressentait pas une certaine animosité envers un homme qui avait échoué minablement tant au niveau professionnel… que paternel. Mais ému, il l’était. Heureusement, Ray ne s’attarda pas. Rapidement,l’homme rejoignit son Drattak, montant dessus, et s’envolant. Toutefois… avant que le géant des océans ne porte son regard vers l’horizon qu’il allait rejoindre, Giovanni daigna lui accorder un signe de tête… qu’on pouvait interpréter comme un signe de salut, ou de remerciement…
Alors que la tempête de sable goudronné s’affaiblissait, la colère ressentie durant cette rencontre s’amenuisait, de même que la vigoureuse haine de Meister, qui démontra encore de sa capacité à changer d’humeur presque en un claquement de doigts.



« Je t’accorde que c’est un vieux con prétentieux, malheureusement c‘est aussi mon cas. Allez, ta copine je vais m’arranger pour qu’elle n’ait plus du tout envie de dévoiler ton identité, j’te dois bien ça. Dis, il était où ton fournisseur de costard? »


Imitant son père, Giovanni accorda à Meister un sourire faiblement dessiné, puis porta un regard qui aurait pu être considéré comme tendre sur la flasque offerte… et la rangea à l’intérieur de son blouson d’un mouvement vivace. Puis, quand même touché par l’intervention de son frère et l’aide qu’il lui proposait spontanément, encore plus que par l’offre de son père, Giovanni lui adressa une tape amicale sur l’épaule, avant de ranger Nidoking et de sortir son téléphone portable afin de passer la commande auprès du plus chic tailleur de la région, et par la suite d’appeler son chauffeur privé pour se rendre sur le lieu d’achat de tailleur et par la suite au restaurant.
Choses faites et outils rangés, Sakaki voulut informer son frère que dans dix minutes l’hélicoptère arriverait sauf qu’il… sentit un objet accrocheur non-identifié s’accrocher à sa jambe… et pleurnicher.
Arquant le sourcil, le mafiosi se rendit compte qu’il ne s’agissait que du Mackogneur… qui, au premier regard croisé avec le grand manitou Rocket, se décrocha de lui-même du membre du Pokémafieux avant de fuir lâchement vers son aîné, se réfugiant dans le dos du barman, totalement apeuré…Et bien. Rayleigh avait plus intimidé le mackogneur qu’il n’avait intimidé ses gosses… même si Sakaki devait l’admettre… il avait été plutôt impressionné des capacités de sang-froid dont était capable leur géniteur…

Bon maintenant ils avaient un boulet à ramener à son propriétaire qui était à l’image de son Pokémon [vous l’aurez compris, Kobold était un boulet… bon avec une sœur pareille, on a envie de dire que c’est normal].




~~ ~~~


Alors que les deux frères se retrouvaient avec un Pokémontraumatisé, l’auteur de ce traumatisme, lui, avait profité pour faire un tour chez un tailleur afin de se déguiser. Et là… une rencontre inhabituelle et inattendue se fit.
Warren Vidic. Cinquante-huit ans d’existence, cinquante-huit ans de râlements intensifs, cinquante-huit ans de mauvaise humeur constante,cinquante-huit ans d’indépendance à la caféine. Autant dire… un bien morose personnage. Mais quelle importance… dans son domaine, c’était le meilleur… ce qui lui permettait avec facilité d’évacuer sa propre pression par le stressement chronique des autres, ce qui lui permettait aussi de se permettre d’irriter grandement ses collègues. Après tout, le génie, le surdoué, dans le coin c’était lui. Encore une fois, c’était lui qui avait rendu le trafic océanique plus sûr par l’arrestation de ce fameux contrebandier… Rayleigh Silvers Bootleg… De cet exploit, il en était énormément fier. Il jugeait d’ailleurs même cela de « coup du siècle ». Après tout… quelles entreprises criminelles d’une ampleur si grande la police avait-elle arrêtée ses vingt dernières années ? sans compter l’empire Bootleg, tout simplement aucune.
Et lui, Vidic Leopold Warren, avait été un des principaux acteurs dans cette massive arrestation…


D’ailleurs il avait été chez le tailleur afin d’acheter un tout nouveau smoking, pour l’anniversaire de son entrée en service que lui célébrait sa boîte dans laquelle il travaillait officiellement [oui car de côté il travaillait également de manière officieuse]. Et donc sachant que sa photo serait affichéeen deuxième page de tous les journaux de la région, il se valait d’être au mieux présentable.
Le regard donc fièrement pensif à cette magnifique époque posé sur le parterre, café en main comme toujours, l’homme de « loi »continuait de marcher, puis entendit des bruits de pas. Enfin, il releva la tête, lentement … sachant déjà quelle figure il allait reconnaître.


« Warren Vidic… J’aurais espéré ne pas te revoir de sitôt. Quel démon t’amène ici? »


Rayleigh Silvers Bootleg… quand on parlait du loup…



« Monsieur Bootleg… je pensais justement à vous… Et vous voilà. Vous avez l’air de bien vous porter, à croire que la prison s’est révélée être d’agréables vacances pour vous. »

Affichant sous sa barbe un sourire vicieux, Warren savait que radoter à cet homme là un discours revigorations de souvenirs carcéraux serait inutile, vu que rien ne l’atteignait. Toutefois, c’était plus pour la forme que pour le fond.


« Ce que je fais ici ? Rien de bien intéressant pour votre gouverne. Et vous ? Vous tentez de vous reconvertir en une activité plus morale et surtout plus adaptée à votre capacité de gestion par l’achat de déguisement pour pouvoir faire le clown de manière officielle ? »


Voilà. Du Vidic pur et dur. Ce jour-là, l’homme maussade était plutôt de bonne humeur [quarante ans de service officiel dans la police c’était quelque chose], et donc en profitait pour torturer son ancien condamné.[Ndlr : Oui, le spécimen Vidic a pour coutume d’exprimer sa joie par la satire des autres]



~~~~




Nephtys n’en revenait tout bonnement pas. Sa tourte de Nancy venait d’acheter un kimono estimé à un prix qu’elle n’osait même pas dire tout haut, avec un aplomb exemplaire… Apparemment, cet homme lui tenait vraiment à cœur,et désirait montrer le meilleur d’elle-même… ce qui était également le cas pour la jeune demoiselle… mais bon. Si elle avait choisi un fast food c’était justement pour ne pas avoir à revêtir un vêtement inconfortablement élégant… D’un côté… cela serait grandement amusant d’aller dans ce type de restaurant habillées comme des premières dames, surtout que les hommes avaient sûrement dû s’habiller de manière très structurée et conventionnelle également. Alors autant se faire plaisir quoi !
Ainsi, pendant que le vendeur applaudissait par politesse le physique du poulpe, Neph elle s’était dirigée vers la section des robes,arborant un air très hésitant. Une question fatidique lui trottait dans la tête…Argenté, ou blanc ? Blanc s’accorderait avec sa couleur de cheveux… mais l’argenté ressortirait mieux son fond de teint… … Et encore une autre question se posait…après le choix de la couleur, il fallait décider de la coupe de la robe, ce qui n’était guère aisé… et si oui ou non elle voulait en mettre une avec bretellesou sans… Argh franchement les hommes avaient la chance de ne pas avoir à affronter ce genre de dilemme…
Bon… il fallait aussi décidé… Y aura-t-il oui ou non… un décolleté plongeant ?
Noooon… elle ne s’appelait pas Mademoiselle Houghton quand même… Nephtys préférait plutôt hésiter entre quatre robes [deux blanches et deux argentées] qui avaient un décolleté appelé raisonnable, laissant ainsi seulement voir le début de la « vallée », cela serait bien plus conforme. Et après tout… tout ce qui était sous-entendu était bien plus beau.Et la demoiselle était persuadée que le champion de Doublonville adoptait également cette idéologie.
Bon c’était pas tout que de débattre mentalement sur le choix de la robe, il valait mieux en essayer pour voir laquelle lui irait le mieux… Par conséquent, l’amnésique magnifique décida d’opter pour l’essai d’une blanche sans bretelles avec plis quand soudain… son regard croisa une autre, totalement laissée de côté, isolée, dans son coin, loin des autres robes classes… remettant la robe blanche à sa place,Nephtys alla voir cette tunique rare qui la faisait rêver…
Des manches longues non rattachées à la robe dont les extrémités était cyan, un fond beige clair avec une ceinture qui révélait du savoir-faire de cette magnifique civilisation qui subsistait encore dans des régions recluses du monde… comme l’était cette robe traditionnelle indienne…
La jeune femme en resta émerveillée. Et là l’hésitation ne se fit pas. Elle saisit la tenue et partit dans une cabine l’essayait. Une fois chose faite, elle s’observa longtemps dans le miroir, pensive. C’était vraiment une robe splendide. Mais est-ce que ce choix inhabituel lui plairait ? Ou…Ahrgh mais pourquoi elle s’enquiquinait le cerveau à se demander si cet homme allait apprécier son habillement… que ça lui plût ou non, c’était la même chose… donc au fond, cela n’avait pas d’importance. Sauf que quand même… Nephtys voulait, comme Nancy, rayonner dans ce restaurant simplet…



Ainsi, après avoir passé dix bonnes minutes à se contempler avec un regard critique dans la glace, Nephtys sortit de sa cabine, attirant l’attention des trois personnes présentes dans le magasin. Un jeune homme, l’air apparemment trèèèèès ennuyé soit de l’attente qu’il avait à faire soit de Nancy Houghton, soit des deux combinés, ouvrit de grandes pupilles en la voyant au premier regard. Le vendeur lui, se remit à applaudir, ravi que cette robe ait trouvé une propriétaire de taille, étant un item qu’il ne pensait pas vendre ce jour-là. Et Nancy… réagit comme une Nancy. A savoir, jalousement. Mais bon la jeune femme y était habituée, et cela ne la dérangeait pas le moins du monde. Elle se contenta d’un sourire chaleureux et affirmatif à sa question, avant de se diriger vers la caisse, chèque de Kobold en main, et de payer son achat.


« N’est-ce pas mon bon monsieur? »


Le jeune homme réagit à la question indirectement posée par un soupire ennuyé. Mais gratifia le regard de Nancy charmeur d’un sourire on ne peut plus dragueur. Il fallait quand même l’avouer, dans son kimono, avec sa nouvelle coiffure et un maquille parfaitement soigné, Nancy était resplendissante. Elle attirait par sa beauté superficielle… alors que Nephtys attirait l’œil par sa beauté simple, naturelle. Le jeune homme, un peu moins ennuyé de l’attitude de la jeune femme, se leva et afficha un sourire de tombeur aux deux demoiselles, Nephtys ayant fini de payer et s’étant mise à côté de Nancy après lui avoir sorti un : « Ohhh que t’es belleuuh ! ».


« Et bien les filles… J’ignore qui sont les heureux invités à votre dîner de ce soir… mais je sais qu’ils seront aux anges… »


Le gérant du magasin fit signe à ce ténébreux jeune homme devenir le voir, son kimono devant être remis à neuf, ce qui incita le concerné à pousser sa révérence par un salut japonais. Enfin, il s’éclipsa aussi rapidement et discrètement qu’il était apparu.


Nephtys elle esquissa un sourire fier, gonflé par la remarque du beau mec, fière de sa tenue et de son physique,. Et également fière que Nancy se trouve attirante. Le rendez-vous de ce soir allait être excitant, c’était certain !... enfin...non pas si certain que ça en réalité… tout dépendrait des réelles intentions de ce mystérieux homme, impliqué dans les salles affaires rockets… Mais bon…Nephtys découvrirait la vérité, elle avait ça dans les gênes, ça c’était certain !


« Hé vous m’avez encore ruiné le portefeuille ou … »


La voix grave de Kobold résonna dans les oreilles des deux dames, qui se retournèrent, très surprises de le voir déjà de retour. Mais la plus grande surprise s’affichait sur son visage, à lui. Il ne devait pas beaucoup reconnaître sa sœur, derrière tout ce fond de teint blanc et cette nouvelle coloration et son maquille poussé et dans une tenue traditionnelle,alors qu’il était plutôt habitué à la voir habillée telle une provocatrice professionnelle. Mais en fait, son plus grand étonnement résidait dans la beauté de sa petite copine qu’il commençait à perdre… Bon dieu, elle était simplement aussi magnifique qu’une nouvelle porsche carrera GT ! Cette simple vue lui donna envie de la reconquérir…
Ainsi, avec une assurance certaine, il lui prit la main,imitant la galanterie de Meister, et y déposa délicatement ses lèvres.
Nephtys sentit quant à elle la gêne monter… Mais se décida de lui sourire avec un faux semblant d’amour, avant de libérer sa main des lèvres de Kobold et de lancer à Nancy : « Bon on y va ?? »
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Meister BootlegAncien membre

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Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] Empty
MessageSujet: Re: Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!]   Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] EmptyDim 12 Déc 2010 - 19:09
Waouh! Mais c’est qu’il s’est déchiré sa fibre sympathique le petit frère! La tape virile sur l’épaule, non mais quel honneur, j’y crois pas, il croit vraiment que je vais devenir sympa? Ah la la, moi, on m’achète pas avec une bouteille de whiskey, sérieux… Avec un ange, peut-être. Bon, en tout cas, ça fait plaisir, c’est sûr. Surtout que dans la foulée, celui-ci appela afin de passer commande, et bien, je suis pas méchant, je vais vraiment le faire. D’autant plus que cela ne sera pas bien compliqué de dissuader cette gourde de parler…

Qu’est-ce qu’on ne ferait pas par amitié, était le point principal de l’argumentation qui visait à la convaincre de ne pas les enquiquiner. Pas de menace, juste du charisme… Ca, c’était pas ce qui lui manquait. Et puis un poste dans le casino le plus fun du monde c’est toujours intéressant, elle ferait une croupière du tonnerre! Libegon s’approcha du Maître des Enigmes, intrigué, se demandant s’il allait le lancer à la poursuite de l’homme contre qui ils se battaient tout à l’heure… Lui, n’étant pas doué des pouvoirs de perception et de télépathie de son ancienne compagne d’exploration, Gardevoir, ne pouvait sonder l’âme du barman psychopathe du coupe papier et deviner que la rancœur et l’affection se mêlaient en lui concernant ce vieil homme, et qu’en aucun cas il ne lui demanderait de le poursuivre… Mais le dragon sentait, lui, l’animosité et la rivalité qui l’avait opposé à ce féroce et majestueux Drattak. Et ça lui donnait une raison supplémentaire de vouloir se battre, après tout, ce n’était pas tous les jours qu’un véritable challenge lui était soumis!

Du reste, il fut le premier à voir le truc collant qui venait s’agripper à la jambe du chef de la Team Rocket, et prépara un Dracosouffle pour lui exploser la tête et s’en débarrasser une bonne fois pour toutes. Sauf qu’il se mangea une taloche de Meister qui l’avait vu commencer, et lui exposa tranquillement que:

« Si tu fais ça, tu vas lui griller la jambe en même temps. Ca s’appelle communément une bad idea, boy. »

Ok… Donc le dragon pesta et en guise de revanche asséna au Mackogneur un méchant coup de queue sur la tête, improvisant une attaque Queue D’acier sans acier, oui ça fait très bête, heh, que voulez vous, à force de traîner avec Meister on apprend certains de ses trucs, y compris improviser n’importe quoi avec n’importe quel matériau. De la part de quelqu’un qui vous menace de vous tuer avec une clé USB (il l’a fait aussi), tout est possible, même de la part de ses Pokémons, et beh…
Meister n’avait cependant pas envie que le truc les retarde. Bah! Il le rendrait à la poulpe rouge pour son frère, pas bien grave… Mais, il était ridicule. Et Meister de très bonne humeur. Aussi fila-t-il un coup de poing dans la nuque du pokémon à genoux, sachant parfaitement que cela ne risquait pas de le blesser, et s’adressa à lui mort de rire.

« Tu peux rester avec nous en attendant de retrouver ton pote, mais je te préviens, va falloir s’arranger avec mon ami ici présent, et il a une faim de loup… Tu ferais un bon steak non? »


Oui, ça se traduit comme ça le Meister de bonne humeur. Par une attitude de psychopathe, doublée de Libegon qui… comme si ça ne suffisait pas, décida en toute honnêteté de le suivre et d’émettre un ricanement qui par la magie du rp et de la comédie toute puissante, se transforma avec sa voix et le frottement de ses ailes en marche de la mort. Vous croyez que c’était suffisant pour faire peur au Mackogneur? Ah bah ça a pas raté: il s’est fait dessus. En l’occurrence sur Giovanni dont il tenait la jambe et qui retrouva sa chaussure couverte d’urine de Mackogneur, avant que ce dernier, réalisant son erreur et heureux que Nidoking soit rentré, se mette à courir comme un dératé dans la direction opposé. Par le bonheur du hasard il se mit à foncer précisément vers l’endroit où s’en allait Rayleigh. Donc, là où il finirait par rencontrer son maître de nouveau, mais je vous fais un spoiler, que je suis vilaine, hah, la vilaine, il faut la brûler! Ou pas! En attendant, Meister lança un regard amusé à son petit frère, de bas en haut, franchement hilare.

« … J’dois avoir des fringues de revanche laissées au casino, si ton gamin a pas tout détruit… J’y cours rapidement, ou alors ton chauffeur il se balade en hélico? Ah au fait si il pouvait faire style que c’est moi son boss, ça serait peut-être mieux pour l’image, j’te rappelle que t’es sensé être incognito? »


Appeler un hélico, c’était pas la meilleure des idées, mais ça il ne savait pas encore que c’en serait un, il imaginait que ce serait une belle voiture, waouh, ramener la belle avec une limousine ça serait trop classe!


Son arrogance avait le don de rappeler à Rayleigh sa propre personne. Il ne pourrait jamais oublier ce jour, trente six ans auparavant, où cet homme s’était présenté à son domicile, son yacht, avec un permis officiel d’arrestation…

Résistance magnifique qu’avait opposé Rayleigh. Plutôt majestueuse, même, une poursuite de plusieurs heures de jet versus jet, Meister envoyé par hélicoptère et sous bonne garde ainsi que la femme si chère au cœur de Rayleigh qui l’avait escorté.

Mais eux… Bataille de mitraillettes sur la mer, permis de tuer obtenu. Et ça s’était pas soldé n’importe comment.
A l’issue de cette poursuite, ils étaient arrivés sur les bords de Carmin sur Mer, épuisés en projectiles et en hommes. Ils n’étaient plus que deux, Warren Vidic et lui, après ce qui resterait pour les marins la plus grande fusillade maritime de tous les temps. Le sang avait giclé de partout, les chairs s’étaient déchirés et décomposées après que les protagonistes aient tous reçus leur quota pour devenir des gruyères si par hasard ils étaient ramenés à la vie, tous sauf Rayleigh et Warren, qui continuaient à se poursuivre.
Un duel d’anthologie.
Achevé sur les champs d’un aeroport, décidément… Mais Rayleigh n’était pas mort. Malgré la haine qu’ils se portaient, l’estime… ça ne se marchande pas. Et puis il lui avait fallu du courage à ce type pour le poursuivre jusqu’au bout, ou peut-être n’avait-il jamais rien eu à perdre… Mais c’était un adversaire persévérant et intelligent.

« Rendez-vous, Silvers. Vous êtes foutu. »

« Si je vais en prison, je suis foutu aussi. Je t’apprends rien. Alors prend tes menottes et étouffe toi avec, au moins elles serviront à quelque chose. »

« Si vous m’échappez ou me tuez, les répercussions sur vos deux fils seront terribles. Et croyez-moi, vous n’avez pas envie que je mette la main dessus… Déjà entendu parler des expérimentations pour éradiquer toute envie de liberté chez les êtres humains? »

Un frisson épouvantable parcourut l’âme du pirate… Lui aussi, ce type qui le coursait, pouvait être mis en taule et pour aussi longtemps que lui. Mais menacer de toucher ses enfants à lui… Il le réaliserait trop tard, mais il était quasiment impossible que Vidic ait eu les informations concernant Giovanni de manière légale et par d’honnêtes citoyens… A vrai dire, seules quelques personnes pouvaient lui avoir fourni l’information. Mais si ces personnes lui avaient parlé, il avait un contrat envers elles, puisqu’il était absolument impossible qu’elles aient vendues Giovanni Sakaki, leur futur Boss ou leur propre fils! Mais en pleine période de crise, c’était suffisant pour les déstabiliser. Le pirate avait hautement ricané et était sorti de sa cachette, les bras écartés.

« Très bien, alors je me rends. Je plaide coupable, faute avouée étant à moitié pardonnée, la loi vous interdit de me descendre maintenant. »

Il avait bien l’intention de lui mettre une balle dans le bras dès que celui-ci se serait approché… Et aurait tout fait, mais TOUT, pour révéler ses agissements en s’en servant comme bouclier humain. Mais il avait sous-estimé son adversaire, malgré son estime. Car la balle dans le bras directeur… Ce n’est pas sur Vidic qu’elle partit, mais sur Rayleigh. Quelqu’un avait pris les devants, ce qui n’avait rien d’étonnant le connaissant… Il lui restait pourtant le deuxième. Mais non, lui aussi. Réduit à moins que rien, et trahit en plus. Bah, ce qui reste? L’honneur.

Ca avait fait très peur à l’hôpital criminel de voir arriver l’un des criminels les plus recherchés de la planète, dans un état qui aurait suffit à faire hurler de peur n’importe qui et s’évanouir quelqu’un de normal, d’autant plus que normalement on est quasiment vidé de son sang, se pavaner bien droit et refuser de l’aide, mais tel était le surhomme que venait de coffrer Vidic.


« Monsieur Bootleg… je pensais justement à vous… Et vous voilà. Vous avez l’air de bien vous porter, à croire que la prison s’est révélée être d’agréables vacances pour vous. »

Il ne changeait pas. Arrogant et blessant, mais il s’en moquait totalement. Et puis, c’était là le seul moyen de cet homme d’exister en dehors de son boulot, qu’il ne faisait pas pour la justice, il en avait la conviction la plus profonde, mais pour rabaisser et réduire à zéro les ‘cellules les plus corrompues du cancer qui ronge le monde’. Son sens du devoir était quelque peu fanatique… Mais il le respectait quand même. Parce que ce type était brillant.

« Ce que je fais ici ? Rien de bien intéressant pour votre gouverne. Et vous ? Vous tentez de vous reconvertir en une activité plus morale et surtout plus adaptée à votre capacité de gestion par l’achat de déguisement pour pouvoir faire le clown de manière officielle ? »

« Une activité plus morale qu’élever des Ecremeuh au fin fond du monde? Vous me décevez, j’aurais pensé que vous auriez aimé savoir dans quelle déchéance vos proies sont tombées après la prison. Blague à part, vous pensez sérieusement que… »


Mais une chose, une seule petite chose, fit taire Rayleigh et lui faire… non pas adopter une expression de surprise, mais juste lever les sourcils d’étonnement. L’apparition de l’ange, effectivement, et d’un poulpe suivies du géant vert, heu non pardon, blond, au coin de la rue. Il était loin de se douter que la surprise qu’il ressentait serait la même que celle que Warren pouvait avoir maintenant, et surtout, de celle que la poulpe pouvait expérimenter en l’espace de cinq secondes, le temps de sentir l’odeur de café et de voir son chef. Mais là, sous ses yeux, se trouvait bien vivante l’ancienne compagne de son fils aîné, Kaori Valhalla… Belle et bien vivante!

Nancy elle, adopta une expression à la limite du n’importe quoi. La bouche grande ouverte, les yeux écarquillés et laissant tomber les épaules, ah oui mais si le kimono tombe avec ça va pas le faire - vite on le rajuste, et on fait coucou de la main d’un air gêné. Ah non, ça va pas le faire. Ca, c’est mon supérieur, à qui j’ai pas répondu tout à l’heure, qui me voit avec ma protégée et mon frère, et lui, en face, c’est ni plus ni moins que le père de Monsieur Bootleg qui est dans tes cibles aussi à éloigner de Nephtys, qu’est-ce que tu vas bien pouvoir faire, surtout que là le vieux il a bugué sur Nephtys, impossible de faire comme si c’était un simple pékin. Partagée entre le « est-ce que je salue monsieur Vidic que Nephtys ne connait pas, et si son identité est révélée elle va faire le lien » et le « je l’ignore, j’sais pas qui c’est, mais il va peut-être le prendre mal » Nancy craqua et rugit « RAAAAAH » en plein milieu de la rue, une de ses spécialités.


Ca serait mal passé si Kobold s’était pas mis à s’étouffer en voyant Rayleigh et cracher une boule de poils de nulle part coincée dans sa gorge, en pointant le vieil homme du doigt et hoquetant un truc qui fit exploser de rire Rayleigh :

« Mais vous vous en êtes sorti, vous?! Je croyais que ce taré de Bootleg vous agressait! »


« C’est mon fils voyons, nous avons des différents, mais il ne faut pas exagérer… Ah par contre, j’ignore où est passé votre pokémon. Bonjour aux deux demoiselles qui vous accompagnent! »


Mais il ne s’adressa pas à Kaori, seulement à Nephtys en saluant poliment et respectueusement. Pas comme Kobold qui adressa un regard à Warren qu’il ne connaissait pas et haussa les épaules, percevant le regard de Nancy sur lui.

« Tu le connais ce vieux crouton? »

A ce propos... Un bruit de pattes retentissait au loin!
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Giovanni SakakiAncien membre

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Le bal des armes

Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] Empty
MessageSujet: Re: Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!]   Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] EmptyVen 17 Déc 2010 - 21:29
La chose collant à la jambe de Giovanni faillit connaître un triste destin, en même temps que la jambe de Giovanni elle-même, si Meister n’avait pas un tantinet raisonné son Libegon par une taloche et une remarque sarcastique. Après quoi, sans doute frustré, le pokémon transmit sa taloche reçue sur la tête du Mackogneur, comme s’il en fut le responsable. Le pauvre, comme réaction, resta accroché au membre du mafiosi, qui l’observait les sourcils froncés, alors que Meister, visiblement de bonne humeur, assénait encore un coup derrière la nuque de la misérable bête qui, avec sa musculature, ne ressentit rien. Cependant sa peur ne fut que de s’intensifier à ce contact physique. Et pire encore… voilà que la voix rocailleuse ressemblant à un râle de la mort du barman, doublé d’un Libegon à l’air hostile, vint écorcher les oreilles non visibles du Pokémon Rocky, et transformer sa simple peur en grande phobie.

Giovanni se sentit durant une fraction de seconde exaspéré de l’attitude stupide du protagoniste qu’il avait en face de lui et de la bêtise de ses simples outils qui auraient déjà dû être rangés depuis longtemps. D’ailleurs il s’apprêta à faire remarquer à son aîné qu’ils feraient mieux de se dépêcher, l’hélicoptère devant déjà les attendre dans un lieu à l’abri de regards indiscrets, à seulement deux kilomètres de leur position actuelle, quand…


L’échine du temps parut se fracturer à cet instant précis, alors qu’un liquide chaud coula le long de l’épiderme Sakakien et de ses chaussettes…


Un regard glacial. Un instant de silence de mort pesant et contaminant par sa froideur l’ambiance plutôt fraternelle qui naquit de la précédente rencontre… Un Giovanni dont les pupilles n’exprimaient que désir de destruction qui serrait les poings, alors qu’une silhouette musclée disparut en une volupté de fumée, tant sa course était intense.

Les poings et dents serrés, fulminant de rage, la face presque rouge soit de honte soit de colère soit des deux, le chef de la Pokémafia n’accorda qu’un
regard blasé au « … J’dois avoir des fringues de revanche laissées au casino, si ton gamin a pas tout détruit… J’y cours rapidement, ou alors ton chauffeur il se balade en hélico? Ah au fait si il pouvait faire style que c’est moi son boss, ça serait peut-être mieux pour l’image, j’te rappelle que t’es sensé être incognito? » de son grand-frère.
Dans un grognement dont on aurait eu de la peine à identifier les mots, mais qu’on parvint à comprendre grâce àl’intonation plus articulée qu’eut Gi, il répondit : « Oublie
les fringues… mon gamin a effectivement tout détruit. L’hélico se posera dans
un pré à deux kil’ à pied d’ici… et fait comme ça te chante pour draguer ta
dulcinée, du moment que t’arrives à empêcher cette grognasse autiste purulente de dévoiler mon identité au monde. »


Malpoli le Gi me direz-vous ? Il était vrai que l’expérience qu’il venait de vivre, toutes les émotions encaissées en si peu de temps, ce nouveau lien découvert qui le rendait attaché à Meister, bien qu’il sût que jamais les deux ne pourraient partager une relation fraternelle chaleureuse et remplie de bons sentiments, ce père qu’il détestait aimer, avaient conduit au plus grand parrain du Pokémonde à lâcher du zèle au niveau de sa réponse aux questions de son aîné, et à perdre un peu de son prestige [quoiqu’enduit de pisse, c’était dur d’avoir la classe].

Ainsi, sans un mot, le mafiosi interpella un de ses chauffeurs privés qui conduisait une Chevrolet Impala 1967 pour les conduire sur le lien de rencontre avec l’hélicoptère. Le voyage dura à peine trois minutes, et se conclut rapidement.

Les deux frères sortirent du véhicule routier pour rejoindre celui volatile dans un bruit sourd d’hélices. Le chauffeur personnel de l’immense engin leur ouvrit la porte automatique et les invita à entrer alors que peu à peu ils décollaient.
Giovanni esquissa un faible sourire lorsqu’il vit son Persian faire un miaulement de joie en le revoyant après ces longues heures passées éloigné de lui. Ainsi, le félin suivit les deux hommes qui se dirigeaient vers la loge de luxe, et voulut rester aux côtés de son maître quand… une vilaine senteur lui agressa son fin odorat.
Ce qui fit bien évidemment fuir l’originaire de Chadeville, sous l’œil à la fois dépité et déçu de son patron… bon sang son outil le plus précieux, le mieux traité et le plus entretenu devait lui rester fidèle, qu’importait son odeur !

Dégoûté de cette sale journée, et ne voulant même pas croiser le regard soit heureux, soit amusé, soit moqueur de son nii-san, Giovanni alla s’enfermer dans une loge à part, laissant Meister seul, afin de revêtir un vêtement plus sec… et plus propre.

Et pendant que le mafiosi se changeait, l’aide au pilotage leur signala qu’ils se rapprochaient du pressing classe dans lequel ils allaient se rendre afin de s’habiller de manière convenant à la soirée, bien que Sakaki n’eût guère besoin de se rendre dans un tel lieu, ayant déjà suffisamment de costards-cravates et même chaussettes faits sur mesure pour sa grande personne…

S’il le faisait c’était plus pour soutenir son frère. Enfin… pour honorer sa parole, dira-t-on.




~~~




Pendant ce temps-là, à plusieurs kilomètres, des yeux bleus aciers d’un expert policier fixaient ceux de la même couleur de son ancienne proie… d’il y avait bien longtemps… furtivement, après qu’il ait posé sa question, voyant Rayleigh perdu dans une sorte de réflexion, Vidic replongea lui aussi dans ses souvenirs passés…
Et ne put s’empêcher d’étirer son sourire moqueur… Qu’ils avaient bien livré bataille tous les deux… Le contrebandier avait démontré sa volonté de rester libre… beaucoup de ses employés n’avaient pas flanché par fidélité, même sous la torture, pour sauver celui que beaucoup considéraient comme leur souverain divin… Cela avait donné beaucoup de fil à retordre à Warren… mais avec de la patience, et des moyens, il était enfin parvenu à trouver le moyen de pression qui lui avait permis de conclure cette éternelle course du chat et de la souris…

Les enfants… Qu’il avait raison, lui, de ne guère en souhaiter… ils ne représentaient que charge financière, dégât émotionnel et faiblesse pour le policier expérimenté… qui avait redoublé de moyens pour trouver le lien de parenté de Giovanni… son grand-frère, cela avait été plus facile, étant donné que ce dernier séjournait souvent dans les propriétés secondaires du maître de la contrebande des Iles Oranges… le raisonnement que Meister était le fils Bootleg avait été très aisé. Il aurait d’ailleurs pu se contenter de cet unique gosse comme moyen de pression… mais il savait, grâce à beaucoup de pots-de-vin et d’espionnage par satellites et de corruption de corrompus [mafieux] qu’il y avait quelque chose qui se tramait entre la grande et redoutée Cheffe Rocket et Rayleigh. Et que Meister n’était pas leur unique lien… Bon, pour obtenir cette simple information et en faire une source
sûre, il avait dû user de torture psychologique, physique et parfois même de
meurtre afin d’intimider au mieux un témoin récalcitrant… On ne faisait pas d’omelettes sans casser d’œufs… grâce à tout cela, il était parvenu, lui, Warren Vidic, à démanteler un puissant réseau de contrebande…


Son seul vrai regret dans sa carrière, avait été de n’avoir jamais pu enfermer en prison la Madam Boss. D’ailleurs,il prévoyait de soulager ce remord qui le hantait par la capture du fiston…
comme lot de consolation, et comme bien bénéfique à la Terre… car pour Vidic, c’était certain, Giovanni ne pouvait pas être mort ainsi, ou s’être retiré du business familial, sans laisser de traces… Sauf qu’il ne pouvait relancer une enquête, malgré certains témoignages qui prétendaient avoir vu un homme ressemblant au môme à l’époque de l’arrestation de son père, désormais quadragénaire [ça le rajeunissait pas tout ça…], sans avoir peur qu’on lui demandât où il avait pêché des informations inédites concernant le mafiosi… il ne pouvait tout bonnement pas dire au peu de supérieurs hiérarchiques qu’il avait qu’il torturait les gens présumés innocents [selon leur C.V] pour leur soutirer des informations… ces bornés ne comprendraient pas son sens de la justice après tout…


« Une
activité plus morale qu’élever des Ecremeuh au fin fond du monde? Vous me
décevez, j’aurais pensé que vous auriez aimé savoir dans quelle déchéance vos
proies sont tombées après la prison. Blague à part, vous pensez sérieusement
que… »




La réponse du vieil homme tira soudainement le policier de ses pensées amères contre l’idiotie de ses chefs, et l’interruption au milieu de la phrase fit froncer les sourcils du représentant de la loi. Puis, après un court moment passé à observer Rayleigh qui avait levé les sourcils, chose rare pour un gars aussi inexpressif et intouchable émotionnellement que lui, Vidic hésita à se retourner, méfiant, s’attendant à un coup bas de la part de son vieil ennemi, mais un « RAHHHH » abrupt qu’il connaissait si bien le mit en confiance et lui fit se tourner vivement avec une expression plutôt agacée siégeant au visage.

Nancy Houghton…
Cette… subordonnée… à la limite du fanatisme… qui lui lécherait les bottes même dans le purin… Pas qu’il n’avait pas un tantinet de considération faible pour elle, mais tout de même… son manque soudain de professionnalisme poussait Vidic à éprouver du mépris pour la femme. Après tout, il fallait être fou pour répondre à son supérieur, quand ce dernier se prenait, LUI, la peine de l’appeler pour être au courant du déroulement progressif de l’opération, « Je vais bien tout va bien je suis chez l’coif, tout me
plaît »
… En effet… elle avait changé de coupe. Désormais elle était
plus proche d’une humaine qu’un être humanoïde de forme apparemment féminine[oui l’est méchant le Vioque]. Et quelle fut pas la surprise du policier quand cette dernière le regarda avec un regard hésitant, ne sachant décidemment pas quoi faire, pour changer.


Vidic, dans un premier temps, se contenta de feindre de tous les ignorer. Enfin, c’était majoritairement le cas. Le frère de Nancy ne le connaissait pas, et de même pour Nephtys. D’ailleurs, sachant que rester dans les parages ne ferait que perturber la déjà très perturbée Nancy Houghton, Vidic s’apprêta à s’en aller, quand soudain une phrase de la grande bûche l’obligea à changer de décision…




« Mais vous vous en êtes sorti, vous?! Je croyais que ce
taré de Bootleg vous agressait! »


« C’est mon fils voyons, nous avons des différents, mais il ne faut pas
exagérer… Ah par contre, j’ignore où est passé votre pokémon. Bonjour aux deux
demoiselles qui vous accompagnent! »




La réponse de Rayleigh intéressa soudainement le flic… c’était intéressant. Il avait de la matière à étudier, désormais… depuis l’arrestation de Rayleigh Bootleg, il avait perdu la trace de l’aîné, ayant atteint son ultime but… enfin… presque pas. Il était mêlé à l’histoire concernant Kaori et le barman [mais on en dira pas plus niark] et donc Warren se permit, à l’idée de voir que le plan se
déroulait à merveille, un petit sourire en coin… qui se dégrada quand Kobold
appuya son incultisme par un :


« Tu le connais ce vieux crouton? »

Forcément, la réponse de la sœurette aurait dû être : bien sûr que non !... mais la mine que fit Nancy trahissait tout simplement sa pensée. Kobold lut dans ses yeux et sut immédiatement que les deux protagonistes n’étaient pas inconnus l’un pour l’autre [Kobold connaissait bien sa frangine, avec le temps…]. Les nerfs de Warren, déjà tendus par la remarque du géant, se crispèrent d’autant plus… Vite… un mensonge… plus il attendait, plus il perdait de crédibilité, alors du tac-au-tac, le policier fixa ses pupilles sur le musculator, et affirma avec la plus grande conviction :


« Oui grand écervelé, nous nous connaissons. Je suis Warren Vidic, je donne des cours de danse hip hop privés à Mademoiselle Houghton que voici. »

Inutile de préciser que Nancy avait la grâce et la dynamique d’un mollusque junkie à la danse… mais ça, Warren, ne pouvait guère le savoir. Et Rayleigh avait dû voir le mensonge, mais son ennmi en avait cure, il n’y avait pas de raison pour qu’on croit un criminel comme le contrebandier s’il venait à dire qu’il n’était pas prof de danse.





~~~




Nephtys, en retrait, observait cet homme étrange par son aura qui parlait à Kobold, très pensive… un prof de danse ? … le menteur. Elle-même sut déceler le mensonge, mais elle se doutait que ce fut également le cas de son petit copain officiel qui avait dû gober la connerie plus facilement que le commun des mortels… Bon sang, ce timbre de voix, cette attitude froide lui rappelait quelque chose d’étranger, de lointain, sur lequel elle ne parvenait ni à mettre un nom, ni un visage.
Elle ignorait si « Warren Vidic » était vraiment les prénoms et noms de l’homme… mais… il ne faisait aucun doute, d’une quelconque manière, il devait avoir un lien avec elle… Bon sang ! C’était chiant d’avoir la mémoire saturée !

Puis Nancy qui agissait telle une gamine devant lui… Neph avait bien vu son attitude totalement excitée, stressée, et désemparée puis comme qui dirait hystérique de son amie… comme si elle avait en quelque sorte peur de la réaction de l’homme…


La jeune belle femme fronça un instant les sourcils, alors qu’un silence s’instaurait, puis reporta son attention sur Rayleigh Bootleg. Elle étudia un moment aussi sa physionomie, et là à nouveau cette saleté d’impression qu’elle le connaissait assaillait son cœur. Mais elle ignorait d’où elle aurait pu le connaître… comme c’était le cas pour le danseur de hip hop présumé. Mais toute cette perplexité à voir leur visage, à ces deux hommes, parvenait à rendre mal à l’aise la maîtresse des énigmes à venir… d’ailleurs, sa tête commençait à tournoyer légèrement… Elle prit appui sur Kobold durant un court instant, lui souriant comme un béat pensant que c’était un acte affectif qu’exécutait sa petite copine, puis grimaçant en la voyant tout à coup basculer vers l’avant, et la rattrapa de justesse.


Nephtys avait eu la vision totalement brouillée, puis un percement aigu avait meurtri ses oreilles, ce qui l’avait conduit à une perte d’équilibre, puis sa vision devint nulle, ce qui la sombra dans les ténèbres de l’évanouissement.

Elle ne captait plus rien, plus les sons aux alentours, plus les voix, ne percevait plus les vibrations qu’occasionnaient les mouvements… rien… le néant total…


Puis une fleur de lys coupée tombant dans une marre se sang s’immergea dans sa vision…

Et ses yeux se rouvrirent soudainement. Le mal de crâne revint en puissance dix, alors que Kobold la regardait totalement abasourdi et lui demandant si ça allait. Ce à quoi elle répondit par un faible oui, avant de se relever sans trop de souci, et de sentir une gêne immense l’envahir. Son regard parcourut les gens dans la rue, et elle se sentit à nouveau mal en voyant celui qui s’était dit père de Meister… et ce Warren… Non… elle ne devait pas rester en présence de ces deux hommes… elle ne le supportait tout bonnement pas… Elle prétexta donc rapidement un besoin de se passer de l’eau sur le visage pour fausser la compagnie de ces personnes.


Arrivée aux toilettes, elle s’observa durant un bref instant dans le miroir, et à nouveau des milliers de question assaillirent sa tête, et ses doutes se renforcèrent….
Elle en était désormais certaine… Nancy lui cachait quelque chose…
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Meister BootlegAncien membre

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Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] Empty
MessageSujet: Re: Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!]   Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] EmptySam 18 Déc 2010 - 18:10
« Oublieles fringues… mon gamin a effectivement tout détruit. L’hélico se posera dansun pré à deux kil’ à pied d’ici… et fait comme ça te chante pour draguer ta dulcinée, du moment que t’arrives à empêcher cette grognasse autiste purulente de dévoiler mon identité au monde. »

Oh, mais c’est qu’il était en pétard le petit Gi’? Pour tout dire, ça amusait son frère aîné qui réprima à grand coups de « il fait des efforts » l’envie de lui taper sur l’épaule et de lui faire un shampoing en ricanant qu’il était bien susceptible ce petit, mais… ça se métamorphosa juste en un sourire démentiellement goguenard sur les lèvres du barman amusé, se promettant de lui rendre la pareille, mais sans le lui signaler. Et ça viendrait par un renforcement de la promesse qui avait sauvé la vie à Mirabella quelques temps plus tôt. C’est-à-dire, définitivement aider à protéger ses enfants… et retrouver Masque de Glace. Pas une affaire de famille, mais il détestait avoir des dettes, et en l’occurrence il lui devait bien ça… Cela dit, enfin le bout du tunnel se faisait voir. Finie, la solitude. Finie, la crainte pour les quelques personnes aimées, puisqu’il avait les moyens de les défendre maintenant de tout le monde et y compris de lui-même. Fini le remords d’avoir été son assassin indirectement. Tout ça, fini… Enfin, définitivement. Du moins, de son propre point de vue… il ignorait que quelques lieues plus loin, on complotait contre ce bonheur auquel il aspirait enfin! Mais, cela sera le sujet de prochaines lignes. Pour l’heure, le directeur du casino de Doublonville se contenta d’admirer avec un œil de connaisseurs en motos la superbe voiture qui venait de se pavaner devant eux, attirant tous les regards. Meister s’autorisa alors un coup d’esbroufe visant à faire croire que Giovanni n’était pour rien dans tout ça, consistant en un sourire conquérant accompagné de la danse des sourcils du psychopathe qui va bien adressée à la cantonade qui pouvait encore être là, accompagné d’un « Quand on peut y a pas de raisons de se priver! » à un paumé de clochard qui traînait dans le coin, seul reste du public de tout à l’heure, trop éloigné pour avoir saisi un traître mot des échanges des quatre hommes en comptant Rayleigh tout à faire, Giovanni, Meister, et le boulet blondosaure armé de son cerveau à deux milligrammes, j’entend bien sûr Kobold, désolée mon chou pardonne maman elle peut pas s’empêcher de se moquer de toi, console toi en prenant appui sur ta mocheté de frère et de sœur, comment ça, non Mei et Nancy, on ne trucide pas ma-

*Narration interrompue pour cause de revanche inopinée des personnages, traduite par un crash de l’ordinateur, je vous jure, la prochaine fois que vous jouez à Gex, faites exprès de vous faire vaincre par le boss final Rez le virus informatique, sinon ça vous poursuit, bon sang Abel t’es lourd, Tommy et Alex aussi, ces digressions c’est votre faute!*

Et bien non… C’est seulement pour Giovanni que le trajet parut court. Parce que Meister profita bien de tout le paysage, grand sourire et les iris brillants, tout excité à l’idée d’enfiler un beau costume tout neuf et taillé sur mesure, qui sentirait pas encore le chien « Ah zut, faut que j’achète du parfum, il paraît que je pue le vieux chien, ça va pas le faire » s’exclama tout à fait hors de propos le barman en plein milieu du trajet en hélicoptère, mentionnant aussi la belle mannequin qui lui avait rappelé de façon inexplicable Kaori. Mais rien à voir dans tous les sens du termes avec la sublime Nephtys, là, la déesse sur qui il était en train de se faire une multitude de films, comme un vrai gamin. Remarquez, d’adulte il n’avait pas franchement le comportement, surtout pas à expliquer en tout points aux deux chauffeurs qui n’avaient rien demandé au monde tout ce que Céladopole avait de beau, quand ça avait été construit et par qui, qui dirigeait quoi et quelles histoires croustillantes pouvaient être trouvées à leur sujet, et tout cela avec un ton de voix complètement passionné et amoureux de cette ville, qui contaminaient presque les deux hommes, se jurant mentalement d’aller faire un tour dans ces édifices décrits comme des œuvres d’arts de l’architecture et d’efforts humains, comme quoi des fois la fibre professorale surgissait, Chen avait peut-être pas tout pris à Eraqus!

Giovanni devait probablement déprimer de devoir se coltiner un grand frère pareil… Surtout quand celui-ci débarqua tout frais chez le tailleur, serra la pince de l’un des hommes avec un aplomb et une bonne humeur désarmant, lui refila une carte du casino de Doublonville en ajoutant qu’il avait l’air d’un good boy et que amigo y a une suite réservée pour toi quand tu veux, fila ensuite ses mensurations qui firent pâlir le tailleur, on a pas idée de chausser du 46 de pointure avec 1m88 de hauteur, heureusement que pour Sakaki-sama tout était prêt, parce que pour le grand dadais ça mettrait un peu de temps… Le tailleur adressa sa facture au champion d’arène actuellement en exercice de ses fonctions, mais celui-ci l’arrêta un instant, l’attira à lui pour être hors de la vue de Giovanni… Et lui chuchota un truc à l’oreille, lui présentant une liasse de billets ainsi qu’un clin d’œil épouvantablement joyeux. Un instant le tailleur blémit… Mais il ne tarda pas à sourire et acquiesça, glissant à Meister que ce serait fait, et qu’il n’avait qu’à aller choisir ses vêtements en attendant.

Ce dernier ne se fit pas prier et partit avec une conseillère dans une telle euphorie qu’il la compara à Bastet pour son minois félin, et d’autres beautés mythiques qui firent rougir la vendeuse, vite, on se trouve quelque chose de beau et de classe, rien ne vaut un avis féminin sur la question… Et puis la grande question, se tenir un peu négligé ou entièrement classe et fermé? Pour détonner avec son petit frère qui, il le savait, était plus adepte de la classe intégrale ou la décontracte totale, il opta pour un savant mélange, costume dénué de cravate ou de nœud papillon, en même temps en temps normal Meister en portait toujours un, s’en détacher faisait du bien un peu, effet froissé quand ce n’est pas le cas, ceinture de cuir sur pantalon noir de costume, gilet de cuir aussi et veste de costume, pour quand il fait chaud, lever la veste tout en restant élégant, puis laisser déboutonné le haut de la chemise blanche entrouverte, le top. Chaussures noires bien cirées et brillantes et tout, pas entachés ni cabossées des nombreux coups de pied que le barman aimait à donner à tout et n’importe quoi… Ajouté à cela, un poil d’eau et de crème apaisante pour soulager les deux longues cicatrices signatures qui courraient sur les jours du barman, en plus d’une coiffure bien négligée. Voilà, moitié classe, moitié décontracté, mais toujours élégant. Se regarder dans la glace avec parut exalter la bonne humeur de l’amoureux transi qui se permit même de se faire des grimaces.

Spoiler:

Pour Giovanni… lui furent proposés trois options, au lieu de celle qui lui était toujours présentée, une nouvelle pointait son nez, qui lui apportait un look tout à fait… particulier, et la deuxième un mixte.
La première, celle classique du costard à col fermé total, qui était aussi le prototype du costume où était inscrit le logo de la Team Rocket, celle qui avait fait fureur en son temps quand Giovanni était puissant, dénuée cette fois du petit R rouge sur la poche et légèrement transformé, une option en plus s’offrant sous la forme de la deuxième proposition, celle d’un manteau élégant de cuir noir accompagné d’un chapeau de feutre, la totale de l’élégance, il lui suffirait de légèrement modifier ses traits grâce à un maquillage professionnel qu’offrait un membre de l’agence entièrement neutre, et on ne le reconnaitrait pas. Mais une troisième alternative s’offrait, complètement folle… Mais qui ne manquerait pas de lui plaire si toutefois l’idée de se pavaner en militaire le tentait. Cela dit, ça serait parfait pour un costume d’employé du Ronflex’Express!
Spoiler:

Meister aurait pu sincèrement rire de sa blague, si une petite chose, oh, toute petite, ne l’avait pas distrait de ses pensées. Dommage pour la vendeuse qui riait tellement à le voir faire le clown, et qui dut donc s’en désintéresser pour aller voir ce que Giovanni-sama avait choisi, ou Sakaki-sama je sais pas et j’ai la flemme de réfléchir… Meister venait d’apercevoir une belle broche en forme de lys. Splendide fleur d’argent qui scintillait dans un reflet de la lampe, son expression gamine se stoppa immédiatement alors que la fascination se lisait à présent dans ces iris d’or frémissant, et qu’il s’approchait comme possédé. Observa bien attentivement la base… Ah, pourquoi dans ces armoiries voyait-on toujours la queue coupée du lys? C’était peut-être idiot, mais… Meister interpella le propriétaire et tailleur.

« Dites moi… est-ce que vous posséderiez une broche comme celle-ci… sans l’embout de la tige? »


« … Non, c’est une requête assez particulière que vous avez là… »

Meister soupira… leva les yeux au plafond, et le remercia. Il ne prenait pas la broche. Allons, il est temps d’aller voir comment se porte le petit frère… Et d’espérer qu’il était assez élégant pour le soir.

******

« Oui grand écervelé, nous nous connaissons. Je suis Warren Vidic, je donne des cours de danse hip hop privés à Mademoiselle Houghton que voici. »


Très franchement, si elle n’avait pas été dans une situation extrêmement délicate et si elle n’avait pas été en tort, en gros que cette anecdote lui aurait été raconté, elle aurait applaudi son boss pour ce sens de la répartie quasiment divin et qui fonctionnait, en bonne admiratrice incontestée qu’elle était, et lui aurait même offert son café sans en avoir reçu l’ordre pour montrer son affection. Mais là, c’était pas trop le moment, alors Nancy opta pour une démonstration ridicule au possible. Elle fit un grand sourire, rougissant au possible, et se tourna vers son frère en riant gênée:

« Oui, désolée, je voulais vous cacher ça pour te faire la surprise, je sais que tu adores ça alors je voulais organiser un… » Mais elle loupa quelques battements de cœur en voyant que plus personne ne s’intéressait à elle, mais plutôt à son amie… Encore une fois elle lui volait la vedette, non mais c’est quoi ces manières de s’agripper au frérot, je sais très bien que t’en as rien à cirer, mais c’est pas la peine de faire ta mijaurée… Mais… « N…Neph?! »

Nancy s’étouffa en la voyant perdre contrôle de son corps et basculer vers l’avant, se précipita vers elle pour aider Kobold à la soutenir. Mais en elle-même, autre chose naissait. Bon sang! Oui, évidemment, elle connaissait Vidic… quand elle était encore Kaori Valhalla. Puisqu’il s’agissait de celui qui s’était présenté quand elle était hospitalisée pour demander à ses parents de témoigner contre Meister, un moyen facile pour emprisonner aussi le fils. Mais ils ne l’avaient pas fait, puisque son implication dans cet accident n’était pas prouvé…. Il était revenu plein de fois, essayant toujours de trouver une preuve. Mais, il était impossible que sa mémoire ait pu le conserver, alors qu’elle était dans le plus profond coma! Certes, ça avait été une des choses qui lui avaient permis à elle de se rapprocher de la belle dame comateuse, mais elle n’imaginait pas un instant que… le diagnostic des médecins était pourtant formel! Cerveau gravement endommagé, coma absolu, chances de rétablissement 0,01%. Déjà un miracle qu’elle s’en soit tirée, mais…
Mais et si jamais! Nancy en eut des sueurs froides. Elle pourrait faire une rechute, et ça… ça leur plomberait tout leur travail actuel. Ca pourrait la tuer. Vidic serait déçu, les parents les priveraient de leur soutien, et Nancy… serait triste d’avoir perdu une amie. Kobold tournerait vite la page malgré tout. Mais ça c’était carrément pas envisageable, c’était certes une amitié feinte au début, elle en était jalouse et aurait fait n’importe quoi pour Vidic, mais là… Elle appellerait une ambulance, et Nancy avait déjà tiré son téléphone hors de son sac quand Nephtys parut reprendre ses esprits.

Attacha un regard indéfinissable sur les deux hommes, et prétexta avoir besoin de se passer de l’eau sur le visage. Nancy prit alors les devants, en courant demander à un café dans les environs l’autorisation d’utiliser les toilettes, cependant ils n’auraient pas pu refuser, pas quand on se fait agresser par une dingue qui hurle avec un revolver visible dans son sac et un insigne de la police brandi en face! Sans rien dire de plus, Nancy indiqua avec férocité à Kobold qu’il devait emmener Nephtys ici… Ce qu’elle prit comme opportunité pour aller s’enfermer dans les toilettes. L’agent rousse eut un instant d’hésitation, se demandant si elle ne devait pas venir elle aussi et vérifier si tout allait bien, mais elle ne le fit pas. Se contenta de regarder par la fenêtre… la céleste la repoussait presque, et se méfiait, c’était clair comme de l’eau de roche dans ses yeux. Ca lui faisait un peu mal au cœur tout de même… Mais elle n’avait guère eu le choix que de mentir. Tout ça, c’était pour la protéger, elle, Nephtys. Même si elle n’avait pas l’air de le comprendre, et qu’il ne valait peut-être mieux pas qu’elle le sache… Mais elle commençait à en douter de plus en plus. Kobold, à côté de la plaque, vint en grognant s’asseoir à la table où Nancy venait de commander un café serré, jetant des regards mauvais au dehors. Il s’occupa donc de donner son avis.

« J’la comprend, ils font peur les deux-là… Ton prof il a vraiment une sale tête, et le vieux Bootleg aussi, rien d’étonnant à ce que quelqu’un d’aussi sensible qu’elle soit effrayée, bon sang quel idiot je fais, je devrais aller leur casser la tête tout de suite! »
Nancy ne révéla pas tout de suite ses pensées et laissa Kobold s’énerver tout seul et attraper des fleurs coupées sur un vase d’à côté, en grognant que ça lui remonterait peut-être le moral et les forces! Bon sang quel idiot, soupira-t-elle, il ne connait même pas les goûts de sa copine, après tout ce temps, il est grave quand même… Elle se contenta de donner son avis après mûre réflexion.

« Tu devrais pas leur chercher des noises. Tu sais pas à quoi tu t’attaques. »
Elle pouvait quasiment lire la frayeur dans les yeux de Kobold tout d’un coup, pas habitué à ce qu’elle soit si sérieuse.

***

Colère? Rage? Fureur? Ou tout ça mélangé à de la peur et de l’auto-déception? Ajouté à cela d’un désir le plus pur qui soit, celui de protéger ce qui lui restait? Rayleigh restait stoïque au possible, et pouvait très bien avoir tout ça dans le cœur sans que cela ne se voit. L’empereur des mers aujourd’hui déchu venait d’avoir un coup au cœur en voyant Nephtys… enfin, pour lui, c’était toujours Kaori. Indéniablement, elle avait changé, depuis l’âge de ces photos où elle trônait avec un jeune Meister dans des attitudes diverses et variées, et qui avaient été transférées chez lui maintenant. Elle était plus âgée, avait coupé ses cheveux… et s’était entourée de sales fréquentations. Le seul crédule à vraiment gober que Warren était professeur de hip-hop était Kobold, et très sincèrement, ça ne l’étonnait pas, quand on voyait l’imbécilité et le manque de cran de son pokémon. Par contre, et ça devenait ennuyeux, l’amie de la bienaimée de son fils, était aux ordres de Vidic. Vidic, lui, ne lâcherait donc jamais l’affaire. Et il s’en prendrait encore à Meister, et Giovanni qui était avec lui. Que faire, je vous le demande bien? Ca se résumait en quelques mots simple: l’empêcher de nuire. Et c’est-ce que Rayleigh, imposant et impérial loup des mers, avait fait alors que l’attention de son rival était perturbée par les jeunes et leurs maux… ce qui au passage était hautement compréhensible, le fait qu’elle n’ait pas reconnu l’homme dont Meister lui avait parlé, et qui était venu alors qu’elle était supposée être morte pour emmener à l’abri ses Pokémons, d’où la fameuse Galopa qui était avant sienne… ce fait avait probablement un rapport avec sa survie.
Elle les avait oublié. Mais tout était en train de s’arranger, et en plus, ses deux fils se connaissaient et se supportaient à peu près à présent, les erreurs du passé peuvent être rattrapées… et les fautes ne pas se reproduire!

Le canon d’une petite arme s’enfonça alors le plus naturellement du monde dans le bas du dos de Vidic… Sans que celui-ci ne tire. Trop discret pour qu’on ne voit quelque chose, et de toute façon…
La voix de l’empereur résonna avec un calme majestueux, bassement, juste pour que Vidic puisse l’entendre. Avoir de l’estime pour quelqu’un… n’empêche pas de savoir ses faiblesses.

« Vous ne pouvez plus me faire de chantage. Aucun de mes deux fils n’a de lien d’activité avec moi… Qui plus est, vous ne voudriez pas que vos supérieurs vous prennent pour un abruti parce que vous essayez de relancer les assises d’un procès qui leur a coûté des millions? Vous qui avez été incapable de capturer Masque de Glace. »
Le son d’un sourire amusé, un petit ricanement… Puis ça reprit. « Vous avez peur pour votre propre vie, mais qu’adviendra-t-il si vos services ne vous soutiennent plus? Vos méthodes sont connues de plusieurs personnes, nos rôles ont changé. Tentez seulement de leur faire du mal et je vous ferai tomber. Eux n'ont rien à voir avec moi, mais je reste leur père. Pouvez vous comprendre ça? »

[Ce sera pour le prochain post la corruption de Nancy! :P Je pense!]
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Giovanni SakakiAncien membre

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Le bal des armes

Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] Empty
MessageSujet: Re: Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!]   Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] EmptyVen 24 Déc 2010 - 16:04
Giovanni avait bien évidemment remarqué le changement total de comportement de son aîné… et autant le dire, cela l’inquiétait… en premier lieu ce sourire goguenard presque… tendre, au lieu de l’habituel rictus moqueur, ensuite cette fausse frime pour se faire passer pour le propriétaire d’une de ses voitures de collection de série 67, à la place d’une blague sur l’ancienneté de son engin, par après son attitude semblable à celle d’un gamin naïf tout excité dans ladite voiture et l’hélicoptère puis enfin le paiement personnel de la facture de chez le tailleur… Sakaki ne comprenait décidément plus rien… et après quelques réflexions, il se dit que moins il en savait sur l’état de santé de son frère, mieux il se porterait… Et ainsi sur cette pensée, le Pokémafieux laissa son
frangin vaquer au plaisir de l’essayage et à celui de la contemplation dans le miroir [ce qui devait être plutôt… inhabituel pour le barman] et observa
quelques smokings lui étant présentés, d’un œil des plus critiques.
Le très réputé et génialissime costard à col uniformément noir représentatif de la plus grande pègre ayant jamais existé… la vision de ce vêtement sut tirer à Sakaki un semi-sourire nostalgique. Quelle belle époque, quand lui, à ses seize ans, accédait au contrôle total du marché illicite mondial… Mais… malgré ce bon sentiment, il ne désirait guère mettre cela pour aller dans un fast-food… on n’insultait pas le symbolisme qui se cachait derrière ce simple, mais de qualité, amas de tissus.

Sur cette idée, son regard se porta naturellement sur l’habituel manteau noir, accompagné du mythique chapeau melon de la même couleur, lui étant représentatif de tous les mafieux ayant jamais existé... Le symbole-même de la Grande Famille si on voulait. Là c’était plus le côté affectif de la mafia qui se peignait dans les yeux de l’ex-champion de Jadielle, ayant été bercé dans ce genre de milieu. Toutefois… il ne pouvait se permettre de le mettre. Avec son costard cravates orange [qui à l’initial était un pari fait avec Garth…], c’était un des signes qui permettaient son identification aisée, sa marque de fabrique. Certes, il y avait un service de maquillage à disposition, mais cela serait obsolète. Nephtys, Nancy savaient à quoi il ressemblait… et de près. Surtout Nancy… Quel dommage que le mafiosi ne puisse plus librement mettre les insignes mêmes de la suprématie de sa famille… Bon… les rencontres familiales,
vous l’aurez compris, rendaient le plus impitoyable des hommes d’affaires
illégales assez … facilement ému.
Mais rapidement le regard du mafieux regagna de son habituelle froideur
lorsqu’il se posa sur le dernier des costumes. Et là la compréhension d’un des
comportements de Meister vint à lui… Le saligaud.




Haussant un sourcil narquois,
Giovanni ne se prit même pas la peine de palper le bout de tissu afin d’en
vérifier la qualité qui le ferait passer, s’il venait à le mettre, pour un
maître d’art martial traditionnel… ou un livreur de pizzas… Jamais il ne
pourrait porter une telle chose… Ainsi donc le mafiosi passa outre l’uniforme
et se mit à parcourir les allées de Tuxedos, à la recherche d’un qui
conviendrait, se passant des conseils ridicules de ces messieurs trop fort
payés, pendant que le grand-frère semblait demander d’avides conseils à la
vendeuse [… logique Meisterienne = incompréhensible... risque élevé de
céphallurgies]




Mais après plusieurs minutes,
Giovanni se rendit compte que tout se ressemblait et qu’aucun vêtement ne lui
avait vraiment tapé l’œil. Ainsi, il se dit que finalement… à quoi bon se
casser la tête pour bien paraître ? Il n’avait plus rien à prouver, lui.
Son frère avait besoin de se faire passer pour un mec ultra important afin de
draguer l’objet de sa convoitise, tandis que lui devait rester incognito… même
s’il était déjà repéré. Bien s’habiller pour un restaurant de seconde main
était obsolète et risquerait d’attirer l’attention sur sa personne… d’ailleurs,
cette pensée lui fit se souvenir que cela faisait un bout de temps qu’il
n’avait plus remis sa chemise rose.





« Monsieur, avez-vous trouvé
une mise seyant à vos exigences ? »





Voilà la vendeuse que le premier
Bootleg avait distraite un moment. Et elle venait voir si tout allait. Giovanni
se contenta de pencher la tête sur le côté un bref instant, la regardant
fixement, puis de jeter un œil empli de critiques dans l’ensemble du magasin,
avant de sourire carnassièrement et de passer devant le nez de la demoiselle
sans rien répondre, signe de son indifférence. Et oui… rabaisser les gens, un
hobby Sakakien. On l’était, ou on ne l’était pas.


Le Boss sortit donc de son allée de
tuxedos pour retrouver son grand-frère… habillé d’un costume sans cravates ni
papillons [ce qui ne le surprit guère, connaissant son genre], dans un ensemble
noir et au niveau de la coupe parfaitement harmonieux, dégageant un subtil
mélange de classe et de style plus négligé. Cela changeait incroyablement
Meister. On aurait pu le prendre pour un… Trader reconnu. Ou directeur de
casino mondialement réputé… Le lien de
sang était étrangement plus flagrant, vêtu ainsi.

Et le first Bootleg classicisme conversait avec le directeur de vente du
centre, et également tailleur. Il observait avec intérêt une espèce de fleur en
argent qui imitait un lys… Giovanni fit direct un lien, et remarqua l’attitude
déçue de son nii-san lorsque l’autre homme hocha négativement la tête… Meister
venait sans doute de faire une requête… il porta un regard interrogateur vers
une seconde vendeuse ayant sans doute entendu leur conversation, qui s’empressa
de lui adresser un sourire commercial et de lui dire que Monsieur Bootleg
désirait une fleur de lys en broche sans l’embout de la tige, ce qu’ils ne
pouvaient lui fournir.





Un instant, le cadet resta
immobile, les bras croisés à réfléchir intensivement, profitant que Meister ne
l’avait pas encore repéré… Pourquoi cette pose réflexive ? Car deux envies
luttaient dans son moi intérieur. Et un sentiment nouveau naissait de cette
confrontation… enfin nouveau, pas vraiment non, mais redécouvert dira-t-on. La
dernière fois qu’il avait senti pareille chose, c’était lorsqu’il avait acheté
la première Pokéball en or à Chocolate… pour ses un an. Là il désirait
intérieurement pouvoir fournir l’objet des attentions de son grand-frère, lui
offrir ce qu’il voulait, seulement dans l’unique but et attention de le rendre
heureux… mais… ça. Ce genre de ressenti n’était pas habituel pour lui… Et de plus, lui
il avait dû supporter les insultes, les frappes, les menaces, les humiliations
publiques de la part de son aîné. On ne pouvait pas dire que Meister était le
grand-frère sympathique idéal, et pour en rajouter une couche, Sakaki l’avait
profondément détesté… et même si leur lien amenuisait cette animosité, elle
n’en restait pas moins présente, et Giovanni savait que c’était réciproque… Et
pour finir, s’il venait à se montrer généreux et gentil avec son aîné, ce
dernier risquerait de le trouver pitoyable et de se fendre de sa poire pour le
restant de ses jours…




Ainsi, complètement déchiré,
partagé, par les souvenirs de Meister lui en collant des droites pour rien du
tout et par ceux où il avouait avec sincérité que :« Y a que moi qui ait le droit de faire chier mon petit frère » le
Boss se sentit légèrement dépité. Car… malgré tout… Meister avait connu les
mêmes choses que lui. Avait été élevé dans un milieu semblable au sien. Avait
essuyé des drames similaires, même si heureusement pour lui cela se réparait.
Et damnation, que cela lui cassait les noix que de l’admettre, mais c’était le
seul être humain à pouvoir le comprendre, et donc le soutenir. Et rien que cela
méritait toute l’estime et le respect qu’entretenaient les cadets envers leurs
aînés.




Sur cette décision, essayant de
paraître le plus neutre et naturel que possible, Sakaki s’avança vers Mei et le
gérant d’un pas assuré. Il porta furtivement son regard vers la broche, et posa
sa main sur l’épaule de l’homme du commerce et lui lança un regard d’une
chaleur feinte sous un glacier.




« Vous n’êtes pas sans ignorer
que l’homme auquel vous avez refusé cet item est un membre de la famille
fuédiale ? »





La face du bonhomme blêmit
instantanément. Effet immédiat. Rien de bien surprenant. Il connaissait les Sakaki
depuis la génération de Madam Boss, étant le tailleur personnel de la
fondatrice des Rockets, et avait toujours gardé le peu de secrets dont il avait
été au courant, sa vie en dépendait et il était lâche, alors forcément, voyant
que l’homme qu’il avait pris pour un… simple caporegime était lié en fait au
grand parrain le faisait tomber de haut.




« Cer… certainement Monsieur.
Je ne suis pas en possession actuelle d’un tel article, mais je peux sans
problème le faire importer. »




« Faites donc cela, facturez
cela comme normalement Moored. »





Et sur ce, Giovanni pressa le pas,
ne voulant pas affronter un seul regard acier de son aîné… en direction de la
sortie. Faisant comprendre à Meister, que les emplettes étaient over.






~






Vidic haussa avec mépris le sourcil
en voyant Nancy soutenir son excuse minable… bon sang l’idiote le discréditait…
enfin heureusement que son frère n’avait rien d’une lumière…

Le regard acerbe du policier se détacha de l’agent rousse pour se porter vers
la blanche, qui elle observait la scène avec une once de scepticisme…


Kaori Valhala… On aurait presque
dit qu’elle tentait de se rappeler de lui, ce qui scientifiquement et
mathématiquement frôlait l’impossible. Déjà survivre à une décharge de chargeur
dans l’ensemble du corps était exceptionnel, ensuite se réveiller d’un long
coma relevait du miracle, et enfin, recouvrer la presque totalité de ses
capacités motrices, locomotrices, cérébrales et endocriniennes était tout
bonnement du jamais-vu. Surtout en un si peu de temps.
D’ailleurs, cela n’étonna que de moitié le représentant de l’ordre lorsqu’il
vit le corps de la jeune demoiselle basculer vers l’avant, soutenu par Kobold
et Nancy qui semblait offusquée de cette réaction. C’était normal, la presque
belle-fille à Rayleigh avait trop sollicité ses ressources déjà grandement
affaiblies. Et son organisme le lui faisait savoir.





Et la grande bécasse commençait à s’affoler,
sa face blanchissant comme celle de la renommée Nephtys. Elle aussi avait peur…
elle venait sans doute de faire le lien entre cet évanouissement bref et la
récupération de la mémoire de la jeune femme… Et avait du se rendre compte des
conséquences qu’aurait un tel fait… Lui, Warren Vidic, devrait faire assassiner
la belle car elle était au courant de tellement de choses… le concernant lui,
concernant certains de ses collègues et supérieurs, concernant l’histoire des
contrebandiers… qu’il ne pourrait la laisser vivre. Son témoignage innocent
avait permis l’arrestation du pire criminel ayant sévi… Elle leur avait grandement été utile, et pour
cette raison, il l’avait laissé respirer malgré la menace qu’elle représentait
si elle venait à témoigner contre eux…




Heureusement, son coma avait effacé
tous ses souvenirs en rapport avec la police intérieure… Toute trace de preuve
contre eux était enfouie au fin fond de son encéphale, irrécupérable, avaient
dit les médecins…


Warren espérait qu’ils ne se
trompaient guère, sur ce point-là.


Et pendant qu’il était perdu dans
cette petite réflexion, Nancy était partie, précédée de Kobold, soi-disant pour
aller se chercher un café. Vidic soupçonna sa subordonnée de vouloir tenir à l’écart
Nephtys d’eux, ce qui était un bon choix, car cela risquait de faire ressurgir
sa mémoire si elle venait à rester trop longtemps en leur compagnie… c’était d’ailleurs
pour cette raison précise, qu’il lui avait donné l’ordre strict de ne jamais la
laisser s’approcher de son ancien compagnon, le premier fils Bootleg. Il
attendait de Nancy d’accomplir au mieux cette mission qui se révélait capitale
pour la survie de la police, et surtout, pour la sécurité intérieur… car
imaginer la réaction des citoyens s’ils venaient à apprendre que les gens qui
étaient chargés de leur sécurité, usaient d’illégalité pour faire régner la
justice… leur étroitesse d’esprit les empêcherait de comprendre réellement leur
agissement, et rapidement, sur le dos, ils auraient une sorte de rébellion de
la part des politiques, qui verraient là un moyen d’ascension au pouvoir
suprême, et une bonne campagne électorale soutenant l’avis populaire, ce qui
les conduirait tous à la prison… voire à la peine capitale.


Leur survie dépendait de la mission
de la jeune Hougthon. Et aucun échec ne pouvait donc être toléré…




Soudain, le canon d’une petite arme
s’enfonça dans le creux du dos de Warren, qui au contact de l’objet, se raidit
instantanément. Merde… piégé, trop perdu dans ses pensées et trop distrait pour
avoir pu contrattaquer…



« Vous ne pouvez plus me faire de chantage. Aucun de mes
deux fils n’a de lien d’activité avec moi… Qui plus est, vous ne voudriez pas
que vos supérieurs vous prennent pour un abruti parce que vous essayez de relancer
les assises d’un procès qui leur a coûté des millions? Vous qui avez été
incapable de capturer Masque de Glace. »





Un ricanement que le policier connaissait bien
se fit entendre, et ce dernier serra les dents de frustration…Il le traitait d’incapable…
lui, qui s’apprêtait à recevoir un prix pour l’anniversaire de son entrée en
fonction dans les forces de l’ordre, lui qui avait arrêté dès le début de sa
carrière des caïds qui faisaient pâlir ses collègues, lui qui avait été un des
seuls à avoir su démanteler un des plus grands réseaux de contrebande au monde…


on ne se
foutait pas de sa gueule ainsi, oh que non.…





« Vous avez peur pour votre propre vie, mais
qu’adviendra-t-il si vos services ne vous soutiennent plus? Vos méthodes sont
connues de plusieurs personnes, nos rôles ont changé. Tentez seulement de leur
faire du mal et je vous ferai tomber. Eux n'ont rien à voir avec moi, mais je
reste leur père. Pouvez vous comprendre ça? »





Non… c’était ça la réponse. Vidic n’avait
jamais désiré s’encombrer de gosses, déjà qu’avec les femmes et les autres êtres
humains en général, il avait de la peine. Il avait beau défendre ce qu’il
considérait comme la justice, il n’était pas pour autant philanthrope, au
contraire… cette humanité… tellement pourrie à cause de certaines de ses « cellules »
qu’on pouvait comparer à celles d’un cancer, qui peu à peu propageaient leur
maladie à d’autres, pourtant saines… voilà ce qui se tramait dans ce foutu monde,
et c’était pour cette raison qu’il se permettait tous les abus… ces simples
sacrifices pour le bien-être planétaire… mais personne pouvait comprendre…
personne, surtout pas ce foutu criminel qui n’avait jamais su voir plus loin
que le bout de son nez… surtout pas ce père qui se cantinait dans un rôle qui
ne lui convenait pas…




« Non je ne peux pas
comprendre… mais d’un côté, vous savez, la compréhension, j’en ai un peu rien à
foutre… »





L’erreur de Rayleigh sauta aux yeux
de Vidic qui exprima un sourire… n’avait-il, lui le génialissime contrebandier,
jamais appris que lorsqu’on menaçait une personne avec une arme à feu, il ne
fallait jamais, au grand jamais, entretenir un contact physique avec le canon
et la victime à devenir ?
Car si cette dernière savait s’y prendre et avait suffisamment d’agilité et de
rapidité, elle parvenait à s’en défaire ?




Ainsi Vidic se retourna vivement,
ayant préalablement rompu le contact avec l’arme à feu et être sorti du champ
de tir par une esquive latérale appris au combat, et après avoir saisi le
poignet de Rayleigh pour le mettre en torsion.


Ce qui ne fonctionna pas vraiment.
Enfin, si, l’arme était sous contrôle et Ray ne pouvait lui tirer dessus, mais
lorsqu’habituellement on effectuait un « coté geshi », soit une clé
du poignet, la victime se voyait projeter à terre pour éviter la douleur. Sauf
que le bandit était suffisamment costaud, entraîné, malgré son âge, pour
résister vaillamment à la douleur. Ce qui n’importuna pas Vidic, dont le but n’était
pas réellement de mettre hors-jeu son éternel rival.




« Chantage contre chantage, n’est-ce
pas ? »





Vidic marqua une légère pause avant
de lâcher le poignet de Rayleigh, persuadé que ce dernier ne lui tirerait pas
dessus.




« De toute manière, c’était
plus dans le but de vous faire réagir que de vous menacer Monsieur Bootleg que
j’ai cité vos gosses… Là je songe à une autre affaire, tout aussi croustillante
que vos histoires familiales… »





Le policier laissa un moment le
suspens se faire avant de continuer.




« Avez-vous entendu parler des…
Quetzacoalts ? »




~~




Voilà depuis environ dix minutes
que Nephtys s’observait dans le miroir, et ne cessait de se passer de l’eau,
pour rendre son teint un tantinet moins macabre. Ce qui ne fonctionnait guère…
bon sang on aurait dit qu’elle sortait de la morgue…

Bon elle ne pouvait non plus pas rester indéfiniment cloîtrée aux toilettes à
se poser des questions d’importance existentielles avec comme fond de bruit l’évacuation
des déchets de l’organisme des occupants desdites toilettes…


Sur cette idée, la jeune femme se
repassa un dernier coup d’eau sur le visage et sortit, voyant Kobold se diriger
vers une cafétéria. Elle préféra le suivre plutôt que de se retrouver à nouveau
vers le père du barman et de ce soi-disant danseur de hip hop… elle devait se l’avouer,
se retrouver près d’eux, la conduisait à de violentes migraines, et à une
certaine curiosité qui l’amenait à se méfier de tout le monde… et même si elle
savait pertinemment que cette méfiance était fondée, elle préférait l’ignorer,
sachant qu’on vivait mieux en confiance… et surtout ,c’était pas le moment de
se tracasser la tête à réfléchir à des complots mondiaux avec des liens de
personnes improbes tels les francs-maçons et Jack l’éventreur…


Tiens, elle venait d’entrer dans la
cafétéria et voyait Nancy paraître… triste ? Son regard avait l’air vide,
et son visage exprimait une austérité jamais vue… ce qui était la raison de la
face surprise du frère Houghton… le pauvre d’ailleurs… lui qui se retrouvait
lâché, tout simplement car elle venait de rencontrer un charmant gars qui l’avait
bien draguée et avec qui elle avait ressenti une sorte de réaction chimique se
faire et qui l’intriguait tant… en bref, elle avait en quelque sorte eu le coup
de foudre…


Nephtys les salua d’un signe de
main et d’un sourire, puis alla s’asseoir à côté de Kobold, le remerciant de l’avoir
soutenue tout à l’heure [elle avait envie de rattraper sa méchanceté à son
encontre]. Puis, voyant qu’une sorte de silence lourd se faisait, comme s’il se
passait des choses la concernant qu’elle ignorait [enfin c’était le sentiment
constant qu’elle avait et ça commençait à la saouler], elle prit une petite
inspiration et observa son amie avec un regard qui se voulait volontairement
tout innocent et totalement enfantin, bref loin de la lourdeur de la situation
et de la gravité des choses mystérieuses qui l’entouraient.




« Alors Nancy, prête pour ce
soir ? Il est presque bientôt l’heure, il faudrait qu’on y aille se
repasser un coup de maquillage, tu crois pas ? »





Et elle agrémenta ses paroles d’un
sourire tendre.




« Si tu veux pour tes
problèmes de peau je peux te refiler une super méga crème à l’abricot qui fait
tout simplement des miracles ! »





Et sur ce elle se leva et saisit
celle qui était son amie malgré tout par le bras, échangeant les rôles, puis la
tira hors de la cafétéria, suivi de Kobold, en prenant soin de ne pas se
rediriger vers l’endroit où il y avait ce Vidic et Rayleigh.


Spoiler:
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Meister BootlegAncien membre

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Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] Empty
MessageSujet: Re: Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!]   Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] EmptySam 25 Déc 2010 - 16:17
Bon, on pouvait s’en passer. C’est juste dommage que les plants de lys, ça s’achète pas n’importe où, et que l’heure fatidique arrivait… Il aurait bien aimé arriver avec un cadeau, et surtout un lien si symbolique que celui-ci, sans la connaître, c’était difficile de savoir que sa fleur préférée était le lys, surtout qu’en général en offrir selon les régions ça peut très mal passer… Bon, tant pis. Sauf qu’il avait pas prévu que son petit frère avait suivi le manège et intervienne.

« Vous n’êtes pas sans ignorer que l’homme auquel vous avez refusé cet item est un membre de la famille fuédiale ? »


T’es patriote mon gars non? Il est devenu tout blanc partout sauf du visage. Rappelons qu’ils sont tous sensés être japonais. N’empêche, l’intervention du frangin était tout à fait surprenante…. Meister leva les deux sourcils en mine de surprise et jeta à Giovanni un regard étonné, mais celui-ci poursuivait son speech de mafioso. Et le vendeur le suivait dans son délire total, sans noter l’aspect d’hallucination complète que donnaient à la fois le barman et la vendeuse.

« Cer… certainement Monsieur. Je ne suis pas en possession actuelle d’un tel article, mais je peux sans problème le faire importer. »


« Faites donc cela, facturez cela comme normalement Moored. »

« Ouais, mais en fait plus tard c’était pour offrir maintenant… »


Vous connaissez le casse-pieds royal? Ben voilà un exemple flagrant. Enfin, avec un grand sourire désolé comme ça, accompagné d’une tape sur l’épaule familière de ‘Moored’, plus gentil que chieur chronique. Il ajouta que ce n’était pas bien grave, mais une illumination fit tinter l’esprit de la vendeuse qui était en train de mater le fessier des deux frères avec une envie de filer une tape dessus à peine retenue… Et sur ce elle appela un Cizayox de sa poche en une fraction de seconde. Son patron se maudit d’avoir une employée si idiote, c’était un pokémon rare et puissant, et en général on évite de faire voir un bon pokémon aux Rockets… Sauf qu’on n’avait un empereur qui en avait rien à cirer, et son frère pour qui les Pokémons étaient des êtres vivants au même rang qu’un humain, donc le danger était absent. Sauf qu’il comprit très vite et fit un grand sourire à la vendeuse.

« Choisis un deuxième article et prend en un aussi pour toi, s’il y arrive, je vous achète les trois. »


Le Cizayox, comprenant très vite ce qu’on lui demandait, s’exécuta avec dextérité. D’un seul coup de taillade accompagné de griffes d’acier, la tige du lys se coupa de la broche avec élégance, sans la moindre trace de rudesse, le pokémon se chargeant tout de suite après de polir le bijou et de le parfaire pour que seul subsiste la fleur, naturelle. Meister remercia le plus naturellement du monde le pokémon en serrant le bout non coupant de ses pattes, puis la vendeuse en allant tranquillement acheter une deuxième broche, en forme de tulipe, puis un petit truc bien cher que la jeune fille avait envie de s’offrir. Vous connaissez le « je paie tout sans broncher et j’ajoute même un pourboire pour la demoiselle »? Bah voilà. Le voilà donc qui s’approchait de Giovanni pour sortir en effet, alors que la vendeuse toute contente défendait fermement son pourboire face à son patron qui, avouons le, était plutôt soulagé! Sauf que juste avant, le barman déposa dans la poche de son petit frère un petit paquet signé d’une grande bijouterie.

« Merci frangin. Je sais comment on va faire pour se mettre le poulpe rouge dans la poche… Et tu seras pas obligé de faire quoi que ce soit avec. Offre lui juste ce truc, et je me charge du reste. »

Un plan très pratique… visant à se mettre Nancy Houghton dans le camp allié, et toute la police du même coup. Ou comment protéger ses arrières tout en s’arrangeant soi-même. Il ne se doutait pas qu’au même instant, quelqu’un faisait exactement la même chose, mais en sens inverse… Et à ce petit jeu, les trois Bootleg-Sakaki étaient maîtres.

Enfin, une chose très intéressante approchait… L’heure du rendez vous. Meister proposa qu’ils s’y rendent à pied, appelant Luxray à coté de lui pour une raison inconnue, sûrement pour lui dégourdir les pattes et aussi pour lui faire une petite surprise… étonnante. Puisque lui, ne l’avait toujours pas vue. Le Ronflex Gourmex était en vue, et il ne manquait plus que l’angélique beauté pour qu’enfin tout soit bien et que la rédemption puisse se faire… rédemption? Parlons plutôt de seconde chance, dans son cas!

*******

« Non je ne peux pas comprendre… mais d’un côté, vous savez, la compréhension, j’en ai un peu rien à foutre… »


Comme attendu d’un adversaire à sa hauteur, le policier désarma Rayleigh aisément… En revanche, sa vieillesse commençait à se faire sentir, ressenti par son incapacité à le mettre à terre ni même autre chose. La douleur n’était plus une chose qui l’importunait, encore moins après des années à travailler avec la terre et des Pokémons brutaux et lourds, lui restait en pleine forme… Pour tout dire, il ne broncha même pas. Son rival resta ainsi… probablement pas pour s’assurer qu’il ne le tuerait pas. De toute façon, ses intentions avaient été clairement définies, s’il avait voulu le tuer, il l’aurait déjà fait. Mais assassiner quelqu’un qu’on estimait par l’arrière… C’était lâche.
La compréhension? Effectivement, il avait fait une croix dessus en entrant dans les forces de l’ordre. En même temps, ancien criminel lui-même pour atteinte à l’éthique lors de ses études sociologiques, ça n’avait rien d’étonnant à ce qu’un type comme lui, assez doué pour pouvoir comprendre le raisonnement des organisations malfaisantes, ait renoncé à toute réflexion humaine de sa propre part. A part arrêter les gangsters, il n’avait guère de raison de vivre, hein…

« Chantage contre chantage, n’est-ce pas ? »

… Enfin, il lâcha le poignet de l’empereur des mers déchu, qui en profita pour se retirer, ramasser son arme et la ranger. Mais jamais ils ne se lâchèrent des yeux, un duel permanent.

« De toute manière, c’était plus dans le but de vous faire réagir que de vous menacer Monsieur Bootleg que j’ai cité vos gosses… Là je songe à une autre affaire, tout aussi croustillante que vos histoires familiales… Avez-vous entendu parler des… Quetzacoalts ? »

Oui. De la rivalité avec les Rocket, de la supériorité d’influence de ceux-ci dans la terreur, et aussi du fait que Giovanni paraissait ne pas franchement les porter dans son cœur… Le reste, concernant Meister, rien du tout. Ce dernier n’avait fait que lui rapporter les évènements de Kanto et Johto. Rien de plus.

« … Pas vraiment. Je n’en sais rien, mais peut-être que l’un de mes fils sait quelque chose là-dessus… Envoyez donc votre chien. Comme ça vous avez le temps pour partir visiter la Team Galaxy à Sinnoh, ils ont déjà abîmé trois lacs du patrimoine mondial et fait cinq prises d’otages, ça me déçoit que vous préfériez chercher des noises à une affaire qui a été réglée par un gosse de quatorze ans plutôt que de partir là-bas… Ce serait une plus belle prise, de quoi vous récupérer encore une médaille. »


Flatter, taquiner et suggérer une idée plus utile que celle-ci. Interpol était sur la Team Galaxy… Et surtout s’en débarrasser momentanément. Peut-être une prémonition, mais il était presque sûr qu’il y avait quelque chose qui empêchait Giovanni de s’en prendre aux Quetzacoalt… Autrement il n’aurait pas hésité à faire comme sa mère et les sbires à les vendre à la police de Vidic. Voire même à les faire sauter directement, il était étonnant qu’il n’y ait toujours pas eu de contacts… Et son chien, même si elle parvenait à ses fins, laisserait au moins assez de temps pour qu’ils arrangent leurs affaires.
Soudainement, une idée vint en sa tête… et qui le fit grimacer. Merde.

« … Encore… une chose… ne touche pas à cette fille. Ou c’est la chaise électrique qui t’attends. »

La menace n’était pas proférée en l’air… Et tout ce qu’il y a de plus sérieux. Il s’en foutait très certainement, mais voir sa longue carrière détruite et finir comme certains des criminels qu’il avait fait arrêter dans des états où la loi n’était pas aussi tendre… Ou voire même, se faire assassiner de la façon la plus humiliante possible tout en voyant ses méfaits révélés, l’estime se révélait simplement par le fait que Rayleigh n’en ai jamais rien révélé. L’empereur des mers resta à observer froidement le policier, même s’il venait de le saluer et de proférer un « Adieu » qui se voulait un au revoir regrettable, ne lâchant pas sa garde alors qu’il s’en allait. Bon sang, le voilà qui devrait attendre de récupérer de quoi changer de visage le temps que cet imbécile s’en aille… Et quelque chose tilta dans sa tête. Il n’y avait pas une pension pleine de Métamorphs dans le coin? Ca serait pas mal de l’utiliser pour changer de visage… Un peu comme faisaient les membres de la police il y eut un temps, et comme l’avait fait sans que Rayleigh ne puisse le savoir l’amie de son petit-fils argenté.

[HRP: Manga pokémon special, je crois bien qu’un personnage utilise un métamorph pour se changer lui-même! Et, au fait: La partie avec Nephtys dans les toilettes m’a tuée.]

Nephtys avait pleuré… ca se voyait à sa mine. Le maquillage était tout parti, constata Nancy quand elle vint devant elle. Et elle commençait aussi à en avoir assez, puisqu’elle faisait preuve d’un désir de changement de conversation désarmant de naïveté et d’innocence, eh oui, comme au tout début quand elle sortait de son coma. Nancy l’oublierait pas, c’était il y a dix ans, peut-être quelques uns des meilleurs souvenirs qu’elle ait eu, à jouer l’amie fidèle et dévouée, à lui faire entrer des faux souvenirs… Nancy s’était construit une nouvelle identité de folle qui contrastait tellement avec le sérieux manque d’optimisme qui l’avait poussée à s’engager avec ce Vidic et obéir à chacun de ses ordres même les plus affreux… qu’au final elle était devenue cette nouvelle personne, et qu’elle était tellement plus joyeuse maintenant!

« Alors Nancy, prête pour ce soir ? Il est presque bientôt l’heure, il faudrait qu’on y aille se repasser un coup de maquillage, tu crois pas ? »


Un sourire de tendresse à faire craquer le cœur de Kobold, devenant tout rouge. … Bon sang, mais en plus c’était complètement foutu. Nancy se sentait désolée pour lui… mais il avait été un jouet pour Vidic et elle-même. Alors il serait peut-être plus sympa… de lui trouver quelqu’un d’autre. Du genre l’envoyer faire des rencontres?

« Si tu veux pour tes problèmes de peau je peux te refiler une super méga crème à l’abricot qui fait tout simplement des miracles ! »

Heu.. Ouais, sans cette mention, ça serait super, mais aussi c’était ça de s’inventer une adolescence! Encore un miracle que Kobold et elle aient grandi séparés, sinon même avec son cerveau foireux il aurait remarqué qu’il y avait un problème… entre les faits racontés et les réels… Nancy se fendit d’un grand sourire ironique et répliqua du tac au tac:

« Ouais, et j’peux te faire une teinture rapide pour tes cheveux blancs aussi hihihi! Ko’chan, et si tu allais sortir un peu pendant ce temps? Au comi - » Non, mince, ça c’est pas une bonne idée de le dire, invente un truc… « Comie elle habite pas dans ce coin, d’ailleurs? Elle serait contente de te voir, ça fait longtemps! »

Vous connaissez la magie du rp qui fait qu’effectivement une ex de Kobold habitait dans le coin et s’appelait Comie Charriat? Ben voilà, vous venez de le découvrir. Muscle-man claqua dans ses doigts tout joyeusement, oublia tout ce qui s’était passé avant et envoya un clin d’œil taquin à Nephtys puis tira la langue joyeusement:

« Ben voilà, c’est réglé, au moins pendant que t’es à ton rendez vous ben moi aussi j’en ai un! Hin hin hin! »


Nancy leva les yeux au ciel. Pourquoi ses plans stupides marchaient toujours? Et pourquoi les compliqués foiraient systématiquement? C’était vraiment mal fichu! Bon, remarque, ça avait du bon, Kobold venait de partir à la vitesse d’un cheval au galop. La flic fit donc jaillir de son sac du matériel de maquillage, et foudroya Nephtys du regard.

« Maintenant tu bouges plus… Et j’vais réparer ça, je te jure, aller se passer de l’eau sur le visage alors qu’on est maquillée, c’est futé tiens… Hé hé hé, si tu bouges, je te fais la même chose que moi en temps normal, et ça t’ira pas, et tu seras moche et tout, hihihi »


On dirait pas, mais c’est une chamaillerie amicale. Bon… Toutefois, il n’y avait pas grand-chose à faire. Enlever ce qu’il y avait déjà et remettre un peu de quoi mettre en valeur ses yeux, cette gourde trouvait le moyen d’être tellement jolie qu’il n’y avait rien à faire… Pff, heureusement que Nancy allait en mettre plein la vue à Giovanni, sinon elle aurait été jalouse!

« Et voilà! On y va?
»
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Giovanni SakakiAncien membre

Giovanni Sakaki


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Le bal des armes

Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] Empty
MessageSujet: Re: Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!]   Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] EmptyDim 26 Déc 2010 - 23:34
La voix de son frangin poussa le cadet à ne pas sortir directement du magasin, et d'attendre un peu. Et là...
Un drôle de spectacle s'offrit devant les yeux du pokémafieux, assez abasourdi... son espèce de diva de soeur avait avoué qu'il avait besoin de l'objet pour le jour, ce qui fit penser à Giovanni de moins se montrer enthousiaste à aider son aîné à l'avenir, ce dernier étant un vrai gosse pourri gâté royal [comme lui d'ailleurs], ce qui fit que la vendeuse, qui dévorait leur derrière depuis un moment déjà de manière peu discrète, sortit un Cizayox assez impressionnant pour les aider [comme quoi, l'envie physique qu'on exprime pour un autre nous rend serviable], qui sut tirer un haussement de sourcil de la part du mafiosi. Et bien... elle n'avait pas froid aux yeux, et pourtant elle savait à quelle organisation ils étaient rattachés, tout ce qu'elle ignorait c'était que lui était le souverain des Voleurs, et l'autre, son frère...

Mais le plus abasourdissant dans tout cela, c'était que Meister s'adressa à la créature comme il l'aurait fait à un humain, comportement ridicule aux yeux du quadragénaire, et cela la poussa à arranger la broche de lys comme le désirait le barman, avant de polir l'embout coupé, afin de le rendre doux au touché, et surtout esthétiquement parfait.

Chose faite, le Pokémon rejoignit sa maîtresse qui se voyait offrir un pourboire on ne peut trop exorbitant de la part du champion de Doublonville, qui semblait ravi. Tellement ravi que, lorsqu'il arriva à la hauteur de son petit frère, lui enfouit dans la poche un paquet qui portait la signature d'une bijouterie de renom. Giovanni haussa un sourcil à ce cadeau, et au merci de Meister auquel, avouons-le, il ne s'attendait pas le moins du monde.

« Je sais comment on va faire pour se
mettre le poulpe rouge dans la poche… Et tu seras pas obligé de faire
quoi que ce soit avec. Offre lui juste ce truc, et je me charge du
reste. »

Sakaki acquiesça silencieusement de la tête, comprenant là être la manoeuvre pour ne pas seulement s'octroyer le silence de Nancy quant à son identité, mais également les forces de l'ordre qu'elle avait sous sa juridiction...
Toutefois, Giovanni exprima une certaine crainte quant au petit paquet qu'il devrait lui offrir... il était persuadé que son grand frère avait acheté une bague... Et donc cela signifiait qu'il allait devoir... feinter le jeu de l'amoureux... Enfin, s'il s'agissait bel et bien d'une bague... il espérait tout de même le premier Bootleg pas assez tordu pour lui refourguer ce genre de présent...

Les achats faits, et une fois sortis du magasin, Meister proposa au boss de se rendre à pied au Ronflex Gourmex, ce qui représentait environ une dizaine de minutes de marche, même pas. L'esprit sportif, Sakaki accepta, tandis que le barman sortait de sa Pokéball son Luxray... une méthode pour impressionner sa belle et douce ? Sûrement...

Le parcours qui les séparait du restaurant se fit dans un silence religieux, les deux Bootleg-Sakaki n'ayant rien à se dire, et tous deux totalement éperdus dans leur réflexion, quant au dîner du soir. D'ailleurs, peu à peu la nuit commençait à se manifester, les rues s'assombrissant légèrement à chaque minute qui s'écoulait, le soleil descendant avec lenteur pour reléguer sa place à sa collègue lunaire, et donnait au ciel une couleur voilée de rose et d'orange. Bientôt la lune allait gouverner en reine dans le ciel.

Et pendant que le relai naturel des astres se faisait, Giovanni pensait beaucoup à sa.. mère. Ses pensées étaient occultées par sa voix, celle qui l'ordonnait de ne pas la décevoir, de ne pas ressembler à son incapable de père. Et l'image de ce dernier récemment découvert venait également perturber son esprit... le voir en chair et en os... ne rien laisser paraître, agir avec indifférence... tel avait été le code de conduite qu'il avait voulu s'auto-appliquer... mais qui n'avait pas vraiment bien fonctionné... Rayleigh Bootleg... était-il vraiment un incapable ? Est-ce que, lui, Giovanni Sakaki, qui entretenait un rapport de grand mépris avec les faibles, avait le droit d'avoir une once de considération, voire d'amour, pour l'homme qui s'était fait jeter pitoyablement en prison alors qu'il était à la tête du plus grand réseau de Contrebande au monde ?
La réponse théorique était non. Mais la réalité était plus dure à cerner. Car, faible ou pas, il demeurait son géniteur... C'était son sang qui coulait dans ses veines. Qu'il le veuille ou non...

Pendant un bref instant, Giovanni tourna la tête vers Meister, comme si le fait de l'avoir dans son champ de vision pouvait lui apporter une réponse définitive à sa problématique...
Il remarqua que son aîné avait l'air heureux, joyeux. Quoi de plus normal, il retrouvait celle qu'il avait autrefois perdue... D'ailleurs, ses pensées à lui, devaient être exclusivement tournées vers cette Nephtys, étant donné que la découverte de leur lien de parenté n'avait représenté qu'à ses yeux, une grosse blague...

Ce qui frustrait le mafiosi... Bon sang, lui était en train de remettre tous ses fondements en question, et se posait des questions assez inédites sur lui-même, tandis que l'autre devait songer à sa façon de dire bonsoir à sa muse...

C'était Meister... paradoxalement détaché et vivant le moment présent, n'évoquant jamais le passé, vu qu'il se présentait de lui-même à lui.

Soudain, alors l'esprit toujours occupé par sa famille, Giovanni remarqua qu'ils étaient arrivés à leur lieu de rencontre. Il voulut dire à son grand frère qu'ils feraient mieux d'attendre au-dehors quand... une idée lui vint à l'esprit.

Son imbécile d'aîné voulait jouer au chef... ? Et bien, il allait être servi. Après tout, valait mieux aider son frangin jusqu'au bout, puisqu'il avait donné sa parole.
Ainsi, sans un mot, Giovanni prit son téléphone, et composa le numéro de son chauffeur privé se trouvant aux alentours, lui ordonnant de se ramener illico presto au Ronflex Gourmex et de troquer l'Impala 1967 pour le "modèle de sortie".
Quelques furtives minutes passèrent, et voilà qu'une limousine ferrari, modèle discret, se pointa. Le chauffeur descendit du véhicule, sous ordre gestuel de Sakaki, qui lui donna les directives de la soirée.

Spoiler:

Giovanni profita également du déplacement de son chauffeur pour aller récupérer dans la sublime automobile une chemise blanche avec une cravate et un manteau, pour se changer, n'ayant pas enlevé ses vêtements de dresseur expérimenté lors du tournoi.
Chose faite, il se dirigea vers Meister, à qui il dit d'aller dans la limousine qui irait se parquer quelques mètres plus loin, camouflée dans un coin, pour débarquer quand il lui fera signe, à l'arrivée des autres. Comme ça au moins, il bénéficierait d'une entrée classe, selon sa demande se faire passer pour un boss...

Sakaki lui évidemment resta au-dehors, afin de surveiller l'arrivée des deux femmes, et profita de cette brève isolation pour envoyer un message de félicitations à sa fille, qui avait livré un duel à la hauteur de ses espérances, n'ayant guère eu le temps de s'entretenir beaucoup avec elle à ce sujet à la fin du combat.

~~~

Rayeleigh avait rangé son arme. Bon point. Enfin, Warren savait qu'il n'avait jamais été dans son intention de le tuer, sinon il ne l'aurait pas attaqué de dos, l'homme ayant trop d'honneur pour, et aurait évité un blabla aussi lourd. Il aurait fait la chose silencieusement et furtivement s'il l'avait vraiment voulu.

Toutefois, il savait que les menaces lancées à son encontre étaient autre chose qu'une rancune formulée par des divagations. Il semblerait que le Roi des Mers déchu avait un tantinet d'affection pour ses gosses... que c'est mignon...

« … Pas vraiment. Je n’en sais rien, mais
peut-être que l’un de mes fils sait quelque chose là-dessus… Envoyez
donc votre chien. Comme ça vous avez le temps pour partir visiter la
Team Galaxy à Sinnoh, ils ont déjà abîmé trois lacs du patrimoine
mondial et fait cinq prises d’otages, ça me déçoit que vous préfériez
chercher des noises à une affaire qui a été réglée par un gosse de
quatorze ans plutôt que de partir là-bas… Ce serait une plus belle
prise, de quoi vous récupérer encore une médaille. »


Le salopiaud... Touché, pensa Vidic tout en grimaçant à l'énoncé de ses défaites... Mais le contrebandier avait raison... il ferait mieux de bosser sur une affaire d'une plus grande ampleur que des histoires de famille. Et c'était d'ailleurs bien son attention première... sauf que la juridiction de l'enquête "Galaxy" lui avait été suspendue, à cause d'une tarlouze de rival nommé Rikkin, qui avait ressurgi son passé de criminel auprès des hautes instances, ébranlant ainsi leur confiance en lui, pour la relayer à cet homme considéré comme une étoile montante dans la police... Du coup, il s'était presque retrouvé à faire la circulation dans une mégapole...

Et oui, dans la police, même sa place de chef était chose non acquise et instable... heureusement qu'il avait son anniversaire d'entrée en fonction pour revigorer son orgueil le soir-même.

« … Encore… une chose… ne touche pas à cette fille. Ou c’est la chaise électrique qui t’attends. »

Durant un moment, une flamme parut briller dans les iris pourtant froides de l'empereur déchu... A nouveau, Vidic y vit là une sorte de comportement affectif envers cette fois son premier gosse. Il voulait juste éviter de le faire souffrir à nouveau... par une nouvelle perte de sa bien-aimée... Touchant... enfin ça aurait pu, si Vidic n'avait pas eu un amour plus grand pour la justice que pour la condition humaine.

Sur cette dernière phrase, après un long duel de regard glacial, l'ancien contrebandier salua le policier d'un au revoir quelque peu amer, puis tira sa révérence, toujours sur sa garde, ce qu'imita Vidic, ne relâchant guère non plus son attention, plus par habitude, que par peur d'une seconde offensive.
L'homme partit, le vieux justicier exprima un soupire, puis porta un furtif coup d'oeil à sa montre, qui indiquait déjà dix-neuf heures. Et bien, il allait devoir se dépêcher s'il voulait arriver à l'heure à sa fête. Sur ce, l'homme pressa le pas en direction de la sortie, jetant par-dessus son épaule une dernière fois un bref regard à celui qui avait été dans le passé son plus grand rival... quel dommage que ce vieux loup de mer n'ait pas capté son envie de collaborer, pou démanteler les Quetzacoalts...
Certes, dans le milieu, s'allier à des bandits était mal vu, mais pour Vidic, seul le résultat comptait...

M'enfin, d'autres occasions de s'entretenir à ce sujet avec Ray se présenteraient à lui.... d'autant plus qu'il connaissait Kaori, de ce fait, ils allaient être forcés de se revoir...

~~

Oulhà son amie n'avait guère appréciée sa petite taquinerie sur ses problèmes de peau... mais bon c'était elle qui lui en avait parlé, et Nephtys n'avait eu d'autres attentions que de se montrer serviable. Aussi, le « Ouais, et j’peux te faire une teinture rapide pour
tes cheveux blancs aussi hihihi! Ko’chan, et si tu allais sortir un peu
pendant ce temps? Au comi - »
de sa meilleure amie présumée lui lança un froid auequel elle répondit par un petit soupire exaspéré et un "Pour que je devienne la représentation physique de ta stupidité ? plutôt rêver...", audible seulement pour elle-même... tiens d'ailleurs étrange, Kobold lui lança à son tour une pique tout autant vengeresse... ? Qu'entendait-il par là ? Ah oui Nancy avait bugué elle voulait dire une chose qu'elle n'avait apparemment pas le droit de dire, ce qui renforçait l'idée de "On me cache des choses, j'en ai marre, mais tout le monde s'en fout" de Nephtys, qui se contenta de froncer les sourcils à cette notion. Et voilà Kobold qui s'en allait au galop après avoir pris un air faussement supérieur... quel idiot.

Et voilà Nancy qui sortait son armurerie conter la mocheté naturelle, à savoir sa trousse de maquillage... et la dirigeait vers elle... Ah oui, juste, avec toute cette eau passée sur le visage, son mascara, son coup de crayon, son fond de teint et même son rouge à lèvre avaient dû morfler. Bon bien, Nephtys ne put qu'accueillir cette gentille attention de la poulpausurus avec un sourire.

« Hé hé hé, si tu bouges, je te fais la même
chose que moi en temps normal, et ça t’ira pas, et tu seras moche et
tout, hihihi »


Rabaissement des lèvres qui formaient le sourire... bon ben l'humour Nancynien, seule réaction possible face à cela, un petit rire forcé accompagné d'un sourire nunuche et elle se croyait drôle et était heureuse...

« Et voilà! On y va? »

S'il y avait bien une matière où Nancy brillait par sa rapidité, c'était le maquillage. Nephtys osa même penser qu'elle se maquiller plus vite qu'elle ne penser, cette pauvre tourte. Heureusement que quelques instants plus tôt, la belle demoiselle lui avait pris le bras pour lui dire de partir de la cafétéria et que cette andouille s'était tout bonnement défaite de son emprise, l'avait ignorée, et avait préféré rebondir sur sa remarque...

Ah lalala... pourquoi diable à cet instant, elle commençait à ne voir que le négatif de sa situation ? C'était étrange... Nephtys se sentait mentalement épuisée par tout ce qui lui arrivait, ce qui était compréhensible, mais d'un côté, elle ne voulait pas trop extérioriser cette fatigue... il fallait qu'elle continue à feindre d'être une amie bien sage et bien calme... car elle le savait, si elle démontrait sa faiblesse d'une quelconque manière, Nancy la décèlerait et agirait en conséquence, à savoir, elle l'empêcherait d'en connaître plus sur son passé, et se méfierait d'autant plus d'elle. Il fallait que Neph continue de jouer le jeu de l'innocente...

Après avoir adressé un merci chaleureux à son amie, les deux femmes étaient sorties de la cafétéria, et du bâtiment, et avaient sauté dans un taxi pour arriver au Ronflex Gourmex le plus rapidement possible, car mine de rien, leur saugrenue rencontre leur avait volé quelques minutes sur leur horaire, ce qui les rendait dorénavant en retard...

Et durant le trajet de la voiture, Nephtys se demandait de quoi allait avoir l'air son charmeur au grand nez... Mais elle n'eut guère le temps de réfléchir longtemps à la question, car le restaurant était proche de leur salon, et donc rapidement elles arrivèrent sur les lieux.

Nancy sortit la première du taxi, la belle blanchâtre à ses talons. Leur yeux scrutèrent l'entrée du fast food, d'où émergeait une odeur d'huile assez conséquente, et devant laquelle se trouvait une silhouette. Nephtys reconnut immédiatement ce dénommé Albert... et elle prévoyait déjà la réaction euphorique de sa bécasse habillée comme une traditionnelle serveuse de thé japonaise à la vue du beau mec l'ayant embrassée. Elle se demandait d'ailleurs si elle allait lui sauter dans les bras arrivée à une distance proche de lui...
Mais... la vraie question qui turlupinait réellement l'esprit de la belle était : où était passé Meister ? Elle ne le voyait guère... s'était-il décommandé ?

Et pourquoi tout à coup une limousine apparaissait pendant que Nancy semblait contenir une excitation intérieure et que le collègue du champion de Doublonville se grattait l'arrière de la tête ?
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Meister BootlegAncien membre

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Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] Empty
MessageSujet: Re: Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!]   Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] EmptyLun 27 Déc 2010 - 15:02
[Désolée, pas l'un des plus beaux posts que j'ai fait... Aucune idée du genre de carte qu'on peut bien leur mettre d'ailleurs! On est pas encore rentrés dans le restaurant, bah dis donc ça met longtemps hein ^^]

Hein - Hein QUE QUOI?! C’était quoi ce plan bizarre que le frangin lui avait concocté d’un seul coup? Meister était tellement perdu dans ses pensées qu’il n’avait pas fait un instant attention et même obéi sans réfléchir… Oui, aussi incroyable que ça puisse paraître, le barman avait vraiment pas compris ce que Giovanni entendait faire avec cette voiture pimpante, et s’imaginait juste qu’il avait décidé au dernier moment d’embarquer les deux femmes et partir… Alors ça expliquait pourquoi il ne le rejoignait pas tout de suite. C’était aussi le seul moyen pour lequel l’arrivée des deux femmes ne fit pas bizarre à Meister… En revanche le mouvement de la voiture le perturba quelque peu. Et l’arrêt de celle-ci devant le restaurant entre les scooters et les vieilles Twingo pourries, ne voyez rien de mal à cela, se révélait plus perturbant encore… Toutefois, le fait est que Giovanni ne bougea pas d’un pouce et que le chauffeur lui dit d’un ton joyeux de sortir. Là, le but de la manœuvre s’ancra enfin dans sa cervelle, et le barman devint rouge tomate.

Alors, même si c’était être une sortie classe, le directeur du casino de Doublonville se révéla… super gêné en descendant de la voiture, et bafouilla un truc absolument inintelligible à l’adresse de Nephtys, snobant totalement Nancy dont il n’avait en toute honnêteté rien à cirer. Et jeta un regard paniqué de chez paniqué à son petit frère, faire le mariolle ça aucun problème, mais… mais pas comme ça devant la belle bon sang, là ça fait prétentieux, d’ailleurs généralement quand les pics Meisteriens se cassent la figure, c’est que y a une situation 1) inattendue 2) épineuse 3) les deux. Mais, une fois les deux pieds par terre et le chauffeur remercié, celui-ci partant se garer, le champion relevé et bégayé que « J’vous jure que je fais pas le malin j’avais pas compris ce qu’il voulait dire par attends là-dedans »…

Puis, c’est la catastrophe. Meister a simplement vu Nephtys, et le cortex de réflexion a déconnecté, pour juste le faire buguer. Et bafouiller totalement. Heureusement que Nancy fit une chose étrange, agacée par le comportement de cet homme et son arrivée en super bagnole accompagnée d’excuses foireuses, agacée parce qu’elle devinait ce qui s’était passé… En même temps la réception d’un texto de mission envoyé par son supérieur en plein milieu de leur marche lui indiqua la marche à suivre. Grosso modo, faire parler Giovanni des Quetzacoalt, et l’information que les deux sont frères… Elle l’avait caché à Nephtys, mais commençait de plus en plus à se demander… puisqu’elle allait découvrir la vérité, et qu’elle devait démasquer Giovanni pour le faire parler… S’il ne valait pas mieux tout dire maintenant.

« Ca va, arrête de faire le modeste, c’est pas toi qui a quelque chose à cacher! »


Sauf que le barman ne l’écouta absolument pas. Disons plutôt qu’il l’entendit, mais qu’il en avait tellement rien à cirer qu’il continua à l’ignorer, et… sourit tendrement à sa belle, complètement absorbé par la beauté incroyable dont elle faisait preuve à ses yeux, quasiment près à se mettre à genoux pour la demander en mariage directement, mais ça ne lui plairait probablement pas… Mieux valait rester sobre et tendre la main pour demander la sienne en gentleman, s’avancer comme s’il n’y avait personne d’autre, même pas une pique à Nancy qui s’en sentie très frustrée…

« … Désolé de tout ce fracas… J’avais pas l’intention de faire le mariolle comme ça, ce genre d’entrée c’est plus pour… pour… »
Ne pense pas au décolleté. Ne pense pas au décolleté. Pense pas à ses yeux non plus, pense pas à ses lèvres, pas son visage, pas sa peau, pas ses mains, pas ce cœur fragile qu’il avait pas su protéger… Tiens, cette pensée lui faisait regagner son calme. Pour trouver ses mots, enfin. « … c’est ridicule, hein? … » Punaise, arrête de regarder le sol, mais elle, bon sang, tu tiens tête à n’importe qui et tu perds tous tes moyens d’un coup comme ça? Alors que la première fois que tu l’as rencontrée vous avez passé votre temps à vous disputer et là, tu agis comme un gosse de quinze ans, on dirait Abel tiens, Meister trouva enfin la force de la regarder à nouveau et d’avoir ce désir insoutenable d’être avec elle pour le restant des jours. « … Quand je disais que vous étiez un ange… J’avais raison. Nephtys-sama, est-ce que vous me feriez l’honneur de me suivre? »

Non mais attends, c’est quoi ce grodoudou qu’il est devenu d’un coup? Ce type dont le casier indique qu’il s’est battu saoul contre plein de monde et de personnalité, responsable d’un déboîtement de mâchoire du professeur Chen, violent au possible, d’un coup c’est un mouton câlin et gentil, c’est une blague?! Nancy jura entre ses dents, il pouvait pas lui donner une raison de l’arrêter sur le champ?! Raah… Et surtout, pourquoi est-ce que son petit frère, là, Giovanni Sakaki, le dieu du danger et du sex-appeal dont la photo en maillot de bain sur un matelas pneumatique trônait dans son porte-monnaie, pourquoi lui il changeait pas d’attitude pour être à ses pieds elle aussi? C’est vrai quoi, elle était super belle, encore plus que d’habitude et - NEPHTYS-SAMA?! Et puis quoi encore? Prosterne-toi aussi tant que tu y est! Bon, allez, on vient voir Giovanni… mais la Nancy bugua à ce moment-là. Bon sang, vous savez ce que ça fait l’effet d’une chemise et d’une cravate portés par un homme bien bâti sur une pauvre âme sensible comme celle de Nancy ou tout simplement des deux gogoles derrière leur pc qui se marrent depuis deux pages avec Giovanni et Meister? Bah, en gros, ça donne la même pensée que celle de Meister à l’instant : il est booo! Et, en l’occurrence, Nancy ne fit pas sa gentille comme Meister et vint se ranger directement à côté de Giovanni, shootant au passage dans une canette qui trainait par terre, arrachant un regard de tueur du barman qui regrettait ce qui arrivait à la ville. De manière tout à fait familière elle s’empara sans plus de remords du bras du mafiosi glissant au comble de l’horreur de celui-ci un bisou sur son cou pour murmurer ensuite à son oreille, prenant des poses pour que le kimono adopte la forme voulue. Bon, ben tant pis pour la mission, ils verraient à table hein! Et au passage, on mange ensemble ou pas?

« J’ai un marché à te proposer… Dis donc, ton frère il sait pas trop profiter de tes cadeaux, pas très sympa tout ça! Bon, fait attention, si on dit la vérité à la ptite Nephtys, vous allez devoir la surveiller, sa mémoire est un indice qui pourrait jouer en la défaveur de votre jolie petite famille! »


C’était énigmatique… en effet… mais révélateur. Elle savait pour leur lien de sang, elle savait aussi ce qui concernait Nephtys et son passé, et surtout, ça montrait qu’elle venait d’un endroit dangereux. Rien que leur père ne sache déjà, mais ce n’était point encore leur cas…

Luxray se manifesta alors, pour venir à la rencontre de Nephtys, ses yeux brillants avec un amour contenu dedans absolument indissimulable, ne se contint de la renverser que grâce à un petit reproche affectueux donné par son maître, et au contraire vint la trouver en ronronnant. Le barman lui présenta donc Luxray, l’un de ses plus anciens compagnons et décrit selon ses mots comme un ami, ce à quoi ce dernier répondit par un petit jappement et un tortillement désigné pour pouvoir passer sous la main de la demoiselle et se faire caresser du même coup. L’un des garçons sortit du restaurant dès que la voiture se fut garée devant, impressionné par elle, mais n‘osant pas encore s‘approcher, ce qu‘il trouva bon de faire tout de suite après que Meister ait commencé à parler à Nephtys. Evidemment, il s‘agissait de clients, du coup il se jeta au dehors, et reconnut directement l’ancien dirlo du casino, ce qui fut visible par la lumière affichée d’un coup sur son visage, se précipitant sur eux en avançant la main.

« Hé! Ca fait longtemps! Vous allez bien?! »


Le barman qui était en train de demander à Nephtys où elle voudrait s’installer de préférence, se stoppa pour ouvrir grands les yeux et se creuser la mémoire… Ah ouais, ce gosse lui devait des sous non? Bon, tant pis! Par contre, ce dont il ne prit guère attention, le client eut le sentiment de reconnaître quelqu’un en la personne du chef de la mafia… Sans évidemment retrouver de qui il s’agissait. Faut dire que sans le R ça change. Mais, son attention fut distraite par la réponse de l’ancien directeur du casino local.

« Oui, oui, ça va, et toi? C‘est bien, t‘as trouvé du travail! Dis donc, tu nous trouve quatre places à la convenance de mademoiselle ? »


Evidemment, ensemble ou pas, à elle de voir… En attendant qu’elle choisisse, il glissa simplement un petit mot dans son sac, toujours signé ‘Maître des énigmes’, mais cette fois accompagné du bijou qu’il avait acheté tout à l’heure… Et lui adressa un sourire d’excuse, fléchissant inconsciemment le genou en révérence.

Je suis désolé de tout ce qui se passe… Si vous m’accordez encore quelques instants, je vous dirais tout ce que vous voulez savoir, quoiqu’il en coûte. Au fait, est-ce que cette fleur vous plaît?
~ Maître des énigmes~
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Giovanni SakakiAncien membre

Giovanni Sakaki


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Le bal des armes

Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] Empty
MessageSujet: Re: Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!]   Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] EmptyLun 27 Déc 2010 - 21:37
Spoiler:


Des yeux complètement ronds de surprise observaient Meister. Bon sang, l'andouille ! Il perdait tous ses moyens ! Giovanni, de son vivant, n'aurait jamais pu, ou oser espérer voir, un jour, Meister Bootleg, son employé le plus ingérable et instable caractériellement, bégayer et agir tel un adolescent avec les hormones en folie devant une belle jeune fille... Il devait changer de comportement, sinon il allait lui faire peur à la bellâtre !...

Ah non. Heureusement, la tension baissa, lorsque la dénommée Nephtys salua les deux hommes d'un bonsoir quelque peu timide et accompagna les propos du barman d'un sourire chaleureux. Au moins, elle ne le prenait pas pour un imbécile. Et si elle le faisait, elle le dissimulait bien.

Par contre, Nancy, que Giovanni ne se prit pas la peine de regarder, montra à quel point elle n'avait que peu d'amour pour le champion de Doublonville par un « Ca va, arrête de faire le modeste, c’est pas toi qui a quelque chose à cacher! »
qui sous-entendait beaucoup de chose... Sakaki eut un léger froncement de sourcils, et commença à ressentir une pression monter... le repas de ce soir, n'allait pas être aussi gai que devait l'espérer son aîné... la jeune femme rouquine était en train d'avouer qu'elle savait toujours son identité, et que la dévoiler n'était pas un grand problème pour elle, malgré son baiser de toute à l'heure. Bon sang, cette folle était difficilement corruptible ! Peu de gens pouvaient se vanter d'avoir été embrassé par le parrain de la pokémafia contre le silence !

Alors son attention centrée sur les amoureux, ou presque, le Pokémafieux entendit un bruit de cannette renversée, et directement après sentit un contact physique au niveau de son épaule se faire, et immédiatement son poil se hérissa. Et là ses yeux n'eurent d'autre choix que de se dérober de la magnifique demoiselle et de son frangin pour se tourner vers les yeux rougeoyant de Nancy qui paraissaient le dévorer du regard.
Et le Boss, durant cette vision, remarqua pour la première fois, que son ancienne camarade d'école possédait un certain charme...
Le rythme cardiaque du mafiosi monta vertigineusement durant un court instant, avant de reprendre une cadence plus calme, et normale. Il était entraîné à survivre aux pires situations, il pouvait résister à Nancy Houghton et ses manières de torture assez exclusives... Il ne fallait pas qu'il commence à la trouver potable bon sang ! Cela risquait de compromettre leur plan... enfin... le plan qu'il aimerait bien avoir...
Car là, la situation était guidée à l'aveuglette, et l'improvisation régnerait en maîtresse ce soir au niveau stratégie... Tout ce qu'il avait de précis, c'était de se mettre les forces de l'ordre dans la poche, et d'obtenir la garantie du silence de Nancy quant à son iden-

...

Elle l'avait embrassé dans le cou ??! Mais... déjà ? Elle était folle ou ... ?
Sakaki, en sentant ses lèvres humides rentrer en contact avec son épiderme, contint un râlement qu'il aurait bien aimer pouvoir pousser... car il savait que s'il extériorisait son ressenti, là sur le champ, cela compliquerait les choses...
Ainsi il avait refoulé son envie de montrer son désaccord à ces contacts trop proches pour un être plutôt froid envers des presque inconnus comme lui.
Mais la policière en rajoutait... et avec une pose provocante, qui plus est...

« J’ai un marché à te proposer… Dis donc, ton frère il
sait pas trop profiter de tes cadeaux, pas très sympa tout ça! Bon,
fait attention, si on dit la vérité à la ptite Nephtys, vous allez
devoir la surveiller, sa mémoire est un indice qui pourrait jouer en la
défaveur de votre jolie petite famille! »


Et ce qu'elle lui disait là, l'obligeait à d'autant plus se montrer ouvert et accueillant en vers elle... Cette fille était vraiment une menace... pour lui, pour son aîné... pour les Rockets. S'il ne parvenait pas à l'avoir dans son camp dès ce soir... il devrait l'éliminer. Une idée qui ne lui plaisait guère... Car s'il le faisait, une enquête serait ouverte, étant donné son caractère d'agent du gouvernement... et tout finirait par lui retomber dessus, inévitablement.

Pendant qu'une personne que Meister paraissait connaître arriva et entama une discussion avec le barman et Nephtys, qui se chargèrent de réserver, Giovanni, après moult réflexions sur la gravité de la situation, se décida à adopter un plan, et profita pour mettre ledit plan "I'm a lover" en exécution, étant donné que l'attention de celui qui était le plus à-même de se fichtre de lui était ailleurs.
Par conséquent, le bras du mafiosi alla entourer l'épaule de Nancy et se chargea de la rapprocher d'autant plus physiquement, et ensemble ils précédèrent le pas des deux autres qui rejoignaient l'intérieur du restaurant, Sakaki conservant un silence légendaire.

Leur table furent rapidement indiquée, et pendant que le brouhaha habituel d'un tel genre de lieu parvenait aux oreilles des gens de sortie qui forcèrent toutes les personnes présentes dans le fast food à se retourner, à cause de leur habillement peu conventionnel, Giovanni réfléchissait... Nephtys était au courant de certaines choses qui les concernaient, mais dont elle ne se rappelait pas... et son frère, l'avait connue, et voulait regagner son amour... une sorte de second danger se présentait devant Sakaki... si jamais la jeune amnésique venait à recouvrer la mémoire, ce à quoi voulait aider son frère, il en était persuadé... qu'est-ce qui lui garantissait qu'elle ne se retourne pas contre eux ?... et ne devienne pas une menace, elle aussi ?

La situation était délicate... mais là n'était pas l'objectif principal de la mission du jour... ainsi le pokémafieux se permit d'arrêter de se turlupiner l'esprit concernant le cas Nephtys, et se contenta de s'asseoir aux côtés de Nancy sur un banc renfloué de cuir à une table que leur avait présentée celui qui paraissait être un collègue du barman en fait. Et Meister et Nephtys s'assirent eux, en face du mafieux et de la fliquette, côte à côte.

Un silence de plomb avait régné dans toute la pièce...

Tous les regards étaient tournés vers le quatuor, ce qui commençait sérieusement à devenir gênant... bon sang quelle idée de se saper sur son trente et un pour aller manger des hamburgers aussi...
Tiens d'ailleurs, le service n'était pas inclus dans l'addition finale... il fallait donc faire du self-service... Giovanni refoula à nouveau un soupire et parut avoir envie de s'éclipser loin du restaurant... Fort malheureusement, c'était une chose qu'il ne pouvait faire... surtout que tout le monde était tant dans son petit monde, que personne ne pensait à se proposer pour aller chercher la nourriture... Boon...

Damnation... lui le grand manitou Rocket se charger du self-service...

Enfin, ayant l'esprit d'initiative, après tout c'était un entrepreneur, l'ex-champion de Jadielle se leva, puis regarda Meister, Nephtys et Nancy alternativement avant d'enfin demander :

"Qu'est-ce que vous voulez commander ?"

~~

Les voilà assis. Et voilà que le dénommé Albert se leva pour passer commande... Nephtys réagit la première, totalement sur la défensive, car stressée de la situation.

"Unecrêpesalées'ilvousplaît"

Plus rapide on ne pouvait faire. Heureusement, le collègue de Meister parut avoir compris, au grand soulagement de la demoiselle, totalement gênée par son caractère qui se rapprochait de celui de l'homme qui tenait tellement à obtenir sa considération...

Ce que ça avait été amusant de le voir déambuler de cette limousine, tout en paraissant gêné d'avoir un tel véhicule... si Neph avait eu moins de tenue, elle aurait ri sans mesure. Tout de même, avec le look qu'il se payait, classement négligé, c'était fou de le voir agir tel un enfant ayant fait une bêtise... mais bon, cela la touchait un peu, après tout, durant tout le temps qu'il bégayait et essayait de communiquer plus ou moins avec elle, elle avait eu le temps de l'analyser. Et elle avait décelé beaucoup de choses... à partir de si peu. Et elle s'étonna à se dire, que ces choses lui plaisaient...

Durant leur première, enfin ce qui paraissait être leur première rencontre, il s'était montré intrusif, compulsif, direct voire même gênant. Mais il gardait une touche de gentillesse et de sympathie pour elle, se montrant galant et tendre envers sa personne alors qu'il menaçait de mort son pauvre Kobold avec un stylo...

Puis là, maintenant qu'il n'y avait plus grand obstacle entre eux, si ce n'était la soeur du précédent enquiquineur, il paraissait être une personne totalement différente... mais malgré sa gêne, Nephtys reconnut le Meister qu'elle avait connu au tournoi... Toujours ces attentions particulières à son encontre...

Cette magnifique boîte... et cette d'autant plus magnifique broche. Elle n'avait pas su résister à la tentation de l'ouvrir presque directement, sachant que cela était plutôt impoli... et elle avait dû se battre intérieurement pour ne pas pousser un "HIII" de surprise et une envie de saisir le cou du barman de ses bras et de lui faire un bisou sur la joue... bon heureusement elle avait su refouler ce sentiment sinon pour quoi aurait-elle passé ? Elle aurait gâché la classe du champion et aurait représenté une adolescente euphorique à ses yeux experts...

Et ça elle ne le voulait pas... oh que non. Aussi, elle se chargerait d'agir telle une femme mature et intelligente...

C'était pas gagné avec Nancy en face...

~~~

"Unecrêpesalées'ilvousplaît"

"Pareil !"

"Une salade graisseuse avec frites chouchou !"

"..."

D'accooord... bon alors deux crêpes salées ainsi qu'une salade graisseuse... commande facile à retenir, pas bien dure, mais bon dieu ce qu'il aimerait ne pas avoir à aller la chercher...

Sans un mot, le pokémafieux partit en direction de la caisse et se pointa rapidement devant une pauvre adolescente souffrant d'embonpoint et boutonneuse déguisée en Ronflex après être passé devant une grand-mère qui recherchait désespérément de l'argent dans un porte-monnaie paraissant être vide...

"Bonsoir bonsoir Monsieur !"

" 'soir... deux crêpes salées, une salade graisseuse avec portion de frites, et un Big Mac Tasty avec fri... "

Ah non pas des frites... il était sûr que Nancy allait faire un coup qu'il n'apprécierait peut-être pas avec...

avec nugets..."

"Rien à boire ?"

Ah... damnation... il aurait dû y penser avant...

"Vous avez du vin rouge ?"

Et voilà la jeune télécommande qui adoptait une expression faciale digne d'un magicarpe sous anesthésiants...

"Euh... donnez-moi deux litres de coca..."

Sans un mot, la demoiselle s'exécuta et prépara les plats tout faits sortis des cuisines chaudes.

"Voilà Monsieur cela fera quatre cent cinquante pokédollars s'il vous plaît."

Si une certaine retenue n'avait pas été inculquée dans l'éducation du mafiosi, ce dernier se serait offusqué dans un toussotement sans fin... bon sang mais c'était cher !
Les poulets étaient issus d'une monarchie ou bien ?... Bref, toujours silencieusement, Giovanni sortit son portefeuille et paya sans accorder un regard à l'adolescente, avant de partir avec la plateau dans une main, l'autre contenant le coca, usant de son habileté pour se faufiler à travers la foule qui s'était soudainement formée derrière lui, et évitant l'obstacle que représentait la grand-mère immobile qui continuait de chercher de l'argent dans un portemonnaie où il n'y en avait à l'évidence pas...

Ce long périple terminé, Giovanni posa violemment le plateau repas sur la table où était sa très agréable compagnie, évitant le regard des autres tant il était honteux... avant d'aller chercher les services et les verres, et de les ramener... toujours dans un silence légendaire...
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MessageSujet: Re: Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!]   Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] EmptyMar 28 Déc 2010 - 0:01
Et ben, c’était pas très encourageant… Tout le monde qui les regardait sur leur trente et un, ben ouais, qu’est-ce que vous croyez, vous avez jamais vu des gens bien fringués? Enfin, de toute façon Nephtys était d’une beauté à couper le souffle… Alors qu’ils soient stupéfaits, ça n’avait rien d’étonnant. Les commandes n’étaient pas très diversifiées, tout du gras, mais tant mieux un peu de junk food de temps en temps ça fait du bien, et puis c’est pas franchement à un barman qu’il faut venir parler de diététique… Donc, la beauté choisit une crêpe salée, ce qui tombait bien puisqu‘il lorgnait dessus depuis un moment en hésitant avec un burger fait maison qui étaient, il faut l‘avouer, assez redoutable, et hop on envoie un clin d’œil au serveur pour signaler que la commande de cette table nécessite le meilleur préparateur qui soit, on refuse rien à un vieux pote qui vous a prêté un mois de salaire… Il le signala plus précisément au chef cuistot, en précisant que c’était un client bien connu et pas mal riche. Celui-ci, pas bête, ordonna donc de doubler le prix final, en échange de la préparation minutieuse et ordonnée en cuisine à base d’ingrédients frais, un luxe qu’on se permettait rarement.

Giovanni, qui devenait dingue puisque pour le moment Nephtys paraissait gênée, Meister gaga et Nancy contente comme un chaton et restée plus idiote aussi, se dévouait pour aller passer la commande… Bien qu’il ne s’en rendit pas compte, la serveuse qui l’accueillit avec sa face de pizza ne transpirait pas à cause du rush, même si c’était une véritable catastrophe le nombre de personnes qui avaient envie de fast-food le soir venu, elle transpirait parce qu’on venait de lui signaler qu’il fallait aller chercher les plateaux en cuisine, et pas juste se servir. Probablement que la stupeur de l’addition fit disjoncter Giovanni qui le sentit passer, et oublia du coup de regarder l’endroit où s’approvisionnait l’adolescente boutonneuse qui rappelait douloureusement sa propre personne à Nancy…

On continuait à les regarder, tous, avec étonnement, mais très honnêtement, là, Meister en avait absolument, mais absolument rien à cirer. La beauté venait d’ouvrir le coffret qu’il lui avait offert contenant la broche, et comme prévu, ça lui avait beaucoup plu - si elle restait calme, la tranquillité n’était pas de mise au fond de ses yeux qu’il se plaisait à regarder, s’illuminant brusquement d’une lumière intense e ravissante…. De quoi la rendre plus belle encore… Si cela était possible. Presque l’illusion de rêver? Cette joie accompagnée d’une grande tendresse, bon sang, comme quand ils se chamaillaient et finissaient par se réconcilier doucement… Il aurait bien pu lui demander si ça lui plaisait, mais juste prendre sa main et sourire, se calmant un peu pour regarder au fond de son âme s’il le pouvait, qu’elle soit Nephtys ou Kaori, rien à faire! C’était pas ça qui l’en aurait séparé…
C’est toujours le moment qu’un gros boulet choisit pour siffler. Un gros boulet avec un âge mental de primaire seconde classe, vous savez, les débiles qui chantonnent « ils sont amoureux » comme des débiles profonds? Cet idiot symbolique se mangea un petit paquet de sauce curry ouverte en pleine poire lancé vigoureusement par un dénommé Meister, qui présentement dévisagea peu froidement et avec une hostilité déclarée l’imbécile qui se précipitait aux toilettes en hurlant à sa maman de lui apporter de l’aide. Ben oui, ça lui était rentré dans les yeux…

Ce fut le moment que choisit Giovanni pour revenir avec les plateaux, les déposer, étant persuadé d’être la source d’attention de tous. Mais non, maintenant c’était Meister, qui grinçait des dents très fort, près à massacrer la moitié de la terre simplement pour un regard de travers, pestant ceci:

« On va jamais pouvoir parler tranquillement si ils sont tous là… »

***

Nancy nageait dans un petit nuage. Incroyable, mais après sa petite menace, Giovanni venait d’agir comme… comme elle l’aurait jamais cru! Le plan I am a lover fonctionnait à merveille, puisque la simple étreinte de Giovanni fila une série de réactions électriques à Nancy traduite en humain sous la forme de frissons, ce qu’elle adora et profita pour se pelotonner joyeusement contre lui, oubliant un peu tout le reste. Bon sang heureusement que son boss était pas là, il l’aurait tuée pour ça! Tiens en parlant de lui, faut pas abuser, Giovanni était quand même à 12 sur une échelle de sexy attitude de 10 et Warren Vidic à 9 seulement, l’haleine de café c’est agréable et l’aspect négligé sur blouse aussi, mais oublier tout le temps ses affaires partout c’est pas tip-top, au début c’est drôle et puis quand vous devez faire quarante bornes parce que monsieur a oublié son flingue, c’est tout de suite beaucoup moins amusant…
Avancer sous le bras de Sakaki, c’était un régal, surtout de faire sa star devant tous ces pékins, eh ouais, se disait Nancy avec une fierté non dissimulée, le mannequin là il sort avec moi et pas avec vous, eh ouais, c’est moi la prochaine poule de la mafia - dans le bazar constant qui règne dans l’esprit de Nancy Houghton, policière d’investigation de son état, l’assimilation d’idée se fit entre poule de la mafia - poule tout court - une poule ça pond des œufs - pondre des œufs de la mafia ça donne des gosses - ah oui mais ça serait un peu ennuyeux non si leur mère coffre leur père, non? Nous allons laisser Nancy dans son assimilation d’idées et passer à l’état de son cerveau quelques minutes plus tard à la commande. Elle avait alors bloqué sur l’idée d’une dinde ou d’une oie, au choix, et se décida à ce qu’elle devait garder la ligne fine pour ne pas engraisser et servir de chapon farci à Noël, elle est cinglée je vous le dit moi, mais on l’aime ainsi n’est-ce pas? Aussi elle se décida pour une salade. Une salade au Ronflex’Gourmex? Il paraissait évident que cette salade ne pouvait qu’être pleine de graisse, d’où le surnom donné à Giovanni… Ajouté d’un « chouchou » auquel Giovanni ne parut pas prêter plus d’attention, cool, elle pourrait peut-être bientôt se permettre de l’appeler « chéri »?

MAIS! Il fallait que quelque chose la rende jalouse! Et ce quelque chose était le petit coffret que Nephtys sortit de son sac pour y découvrir un bijou - et elle alors?! On lui offrait pas un petit quelque chose à elle?! Non mais d’accord là c’était un rendez vous consacré pour le grand frère de son rencard, mais quand même, on offre toujours aux cadeaux aux dames, non….? Non, Nancy était une féminisme convaincue, c’est pas bien de laisser croire de telles absurdités… Ouais, ben écoute, en attendant elle était bien heureuse de cette situation, et quoiqu’elle puisse en penser, elle enrageait sévèrement de n’avoir pas de cadeau à elle. Chose dont elle aurait fait volontiers le reproche à Giovanni si la vision des deux tourtereaux interrompus par un débile dans la salle n’avait pas provoqué un évènement très drôle : la récupération d’une boîte de sauce curry sur la table d’à côté, l’ouverture et la projection de celle-ci droit dans les globes oculaires du perturbateur. Un coup de maître, étant donné que la cible partit pleurer dans les cabinets!
Nancy jeta un œil au barman… puis à Nephtys… et puis se mit à rire très franchement à lever la main pour faire la tope à Meister, ce que celui-ci accorda après quelques secondes de réflexion intense en la dévisageant sidéré. Alors ça, ça valait les coups de nerfs de Vidic après avoir raté une cible de peu, lorsqu’il balançait une tasse de café brûlant sur la tête du pilote, rien à faire, jamais la même trajectoire, impossible de l’éviter, anticipation constante!

Giovanni revint donc dans un climat de détente de la part de Nancy, mais pas de celle de Meister qui grogna un trop plein d’attention sur eux… Mais aucun d’entre eux n’auraient pu prévoir que tout cela allait bientôt changer, et d’une manière plutôt surprenante!

***

Il ne saurait jamais, au grand jamais, ce que diable ce Métamorph avait bien pu manger le matin même pour avoir une idée pareille. Il avait préféré le faire importer d’un centre pokémon de chez lui jusqu’à Céladopole pour pouvoir l’utiliser, mais Darkrai savait ce que ses voisins faisaient dans son ranch quand il avait le dos tourné! Parce que là…

La personne qui venait d’entrer dans le Ronflex Gourmex, suivant en réalité ses deux fils pour vérifier ce qu’ils fabriquaient incognito, n’était autre que Rayleigh Bootleg autrement dit Silver… Mais il aurait été bien difficile à qui que ce soit d’humain de le deviner. Pour les Pokémons c’était assez facile puisqu’ils savaient reconnaître un Métamorph, mais la plupart de ceux qui se trouvaient ici étaient dehors à jouer avec les enfants et avaient cinq niveaux maximum, donc pas très grands et peu expérimentés…
Il ne risquait donc rien.
Enfin, en théorie. Parce que voir débarquer Britney Spears, déjà dans le monde des Pokémons, ensuite dans un fast-food, c’était le summum du n’importe quoi, et pourtant, mesdames et messieurs, vous n’y rêviez pas, on l’a fait quand même! Par contre, pour la distraction, c’était sûr: impossible de faire mieux. La totalité du restaurant se tourna vers cette Lippoutou humaine sans y croire et se précipita pour aller s’installer à sa table, lui offrir n’importe quoi (et croyez moi que quand vous offre les clés de sa bagnole pour un autographe on se demande ce que le type en question a bien pu ingurgiter dans son sandwich) et vanter les mérites de sa voix.
Britleigh, en l’occurrence, se regarda dans un miroir et resta bloqué à regarder le superbe corps que le Métamorph avait formé. Bon sang, personne ne remarquait qu’elle faisait deux fois la taille d’un être humain normal? Enfin, pour couvrir une stature pareille il faudrait au moins qu’elle fasse un mètre quatre vingt dix, vive les idiots, quand même, pour pas s’en rendre compte… Enfin, ça allait l’air de se passer plutôt bien. Et y a pas… le port du costume, ça vous change un homme, réalisa Rayleigh avant de se faire submerger par des fans.

***

Meister et Nancy observèrent avec stupéfaction la distraction en or entrer. Puis un grand sourire heureux se dessina sur les lèvres du barman avec ses pics astronomiques, qui adressa un clin d’œil à Nephtys taquin et s‘exclama, tranquillement après avoir coupé méthodiquement sa crêpe en plein de morceaux, vous savez quoi, depuis une énigme sur la manière de couper le plus équitablement un triangle, ça lui était resté...

« Qu’est-ce qu’ils peuvent être bêtes, la plus belle femme du monde est à côté de moi… Du reste, je crois que le cuistot a très bien compris! »

Et effectivement, Nancy découvrait sa salade. Mais elle la découvrait. Totalement. A tel point qu’elle resta scotchée après la première bouchée et se tourna directement vers Giovanni en lui offrant une feuille, sur ses mots:

« Eh, goûte chéri, c’est trop bon! On dirait une vraie! »

Meister adressa un regard fabuleusement amusé à Nephtys, d’un air de dire ‘comme quoi y a pas que moi qui vais vite en besogne’, profita légèrement de la surprise de Giovanni pour observer sa belle manger… son air s’attendrissant au fur et à mesure… Puis glissa doucement après une gorgée pour prendre la main gauche de Nephtys, un peu attristé, mais très doux:

« … Est-ce que vous désirez que je vous dise pourquoi je vous connais depuis si longtemps maintenant ou… vous préférez attendre, qu’on passe une belle soirée et que je vous raconte tout ça tranquillement en tête à tête plus tard? J’ai des choses assez surprenantes, laides et belles à vous raconter, alors le choix est tout à vous. Je peux aussi me taire, si vous voulez. »
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Le bal des armes

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MessageSujet: Re: Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!]   Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] EmptyMar 28 Déc 2010 - 19:34

L'ambiance autour de la table était plutôt... étrange... oui étrange était le mot... Nephtys dévorait des yeux un objet qui devait se trouver sous la table que Sakaki devina être la broche, tandis que son cher frangin l'admirait tel un enfant gagatisé et que Nancy arborait un air joyeux digne d'un chat devant son bol de lait...l’ambiance paraissait toutefois détendue malgré ce manque de communication et il y avait de la sauce curry un peu déversée aux alentours... ce qui laissa paraître que l’aîné Bootleg s’était un tantinet énervé auparavant…
Le paroxysme de l'étrange, Sakaki pensait le voir ce soir.... mais il ne s'attendait surtout pas à le voir sous la forme d'une des plus grandes stars du showbiz, qui se pointa dans le café, faisant ainsi détourner les regards qu'avaient les gens sur eux pour les pointer vers la diva....


Britney Spears… une figure emblématique du cinéma avec ses formes des plus avantageuses qui lui sauvaient son manque de talent pour l’interprétation scénique… venait d’entrer dans le ronflex gourmex. La conséquence d’un tel acte était que désormais, un amas de foule s’était formé autour de la chanteuse, lui suppliant des autographes, allant même volontairement jusqu’à se dénuder pour pouvoir se distinguer du lot, pour pouvoir acquérir l’attention de la sulfureuse femme durant un court et bref instant… et cette soudaine agitation perturbèrent grandement les gérants du fast food qui forcément ne s’attendaient pas une telle visite…

Giovanni se demanda si lesdits gérants allaient bazarder au loin la chanteuse car elle rendait leurs clients totalement indisciplinés, ou bien s’ils allaient profiter de ce coup de publicité gratuite pour renflouer leur chiffre d’affaire, car forcément la venue d’une star dans un lieu attirer le monde, et pouvait leur être grandement bénéfique…

La réponse se fit sans tarder, lorsque deux hommes bien habillés qu’il devinait être les gérants sortirent d’une pièce adjacente, grand sourire aux lèvres et un allant voir la belle blonde sans doute pour s’assurer qu’elle ne manquait de rien, tandis que le second homme avait pris son téléphone en mains pour assurer le coup de pub par SMS.

Ces commerciaux, tous les mêmes… Au moins, le bon côté des choses, malgré un certain brouhaha et une non-tranquillité, était que désormais ils n’étaient plus observés et pouvaient librement vaquer à leur dîner.

« Eh, goûte chéri, c’est trop bon! On dirait une vraie! »

Chéri ? Depuis quand ? voulut faire remarquer le chef de la pokémafia si abruptement tiré de ses pensées par une feuille verte pendante… mais le souvenir de son plan lui retomba sèchement dans les dents, et l’obligea par conséquent à sourire d’une manière qui se voulait courtoise et dragueuse à la poulpausurs japonaise avant de prendre la feuille de salade offerte sur une fourchette déjà utilisée [beurk]… et là la une double-surprise survint…

La première était que la salive de Nancy n’avait pas eu d’impact sur le goût de la salade, contrairement à ce qu’avait pensé le mafiosi, ensuite, la policière avait raison… la salade était fraîche, et n’avait rien à voir avec celle habituelle des fast food, remplies d’eau de graisse et de sucre…

Voilà ce qui expliquait le prix exorbitant…

Sans doute les relations de Meister qui jouaient en sa faveur émotive, alors qu’elles agissaient en sa défaveur financière…. Quand on aime on ne compte disait un certain proverbe, n’est-ce pas Meister ?

Soudain, l’attention de Giovanni s’ébranla, en voyant une Nancy qui aurait pu paraître… rancunière ? En tous les cas, une sorte de drôle de flamme brillait en ses iris… ce qui n’était pas habituel pour une fan girl perpétuelle…

Pourquoi avait-elle donc l’air de lui en vouloir ? Il avait pourtant fait de colossaux efforts pour…

« … Est-ce que vous désirez que je vous dise pourquoi je vous connais depuis si longtemps maintenant ou… vous préférez attendre, qu’on passe une belle soirée et que je vous raconte tout ça tranquillement en tête à tête plus tard? J’ai des choses assez surprenantes, laides et belles à vous raconter, alors le choix est tout à vous. Je peux aussi me taire, si vous voulez. »


La mine attristée, la voix douce, le regard mélancolique… le champion de Doublonville tenait la main gauche de la belle jeune femme…. Et immédiatement la menace de Nancy revint en force dans l’esprit du pokémafieux… bon sang il se devait d’agir ! Autrement, les choses risquaient de prendre une tournure qu’il espérait ne jamais voir prendre.

Il devait faire quelque chose, et vite…

Giovanni s’était levé dans la table… interrompant ainsi la petite conversation entre les deux amoureux… il resta un léger instant ainsi, réfléchissant à quoi faire par la suite…. C’était bien, au moins il avait capté leur attention, et celle de Nancy qui, trop préoccupée par sa rancune et sa salade, n’avaient sûrement pas entendu les propos de son grand-frère…

Ne sachant comment agir autrement, il s’accroupit aux pieds de la rouquine… Certes ridicule dans un tel restaurant, mais au moins personne ne prêtait attention à lui si ce n’était les trois personnes autour de sa table, la honte étant donc minime. Et nécessaire, sinon Nephtys aurait poussé Meister à parler, et aurait forcé Nancy à elle-aussi agir, mais d’une manière qu’aucun n’aurait apprécié…

« Nancy Houghton… »


Damnation… c’était un cauchemar, il ne pouvait en être autrement…

« Veux-tu faire de moi, Albert Stronghead, le plus joyeux des hommes… »

Hypocrisie hypocrisie…. Les dents du chef de la mafia n’avait jamais été autant serrées et son effort de mensonge jamais autant intense… il espérait juste que cela ne se voyait pas trop et ne trahissait pas sa performance…

« En acceptant ce présent ici, représentation de mon amour pour ta personne? »


Ce qu'il fallait pas dire... La main de Sakaki plongea dans la poche de sa chemise pour en ressortir le petit paquet donné par Meister quelques minutes auparavant… et il le tendit à celle à qui il était destiné.



^^ ^^ ^^

Bon Dieu elle ne s’était jamais autant retenue de rire ! Quand même, là, le barman avait fait fort en envoyant cette sauce curry sur ce pauvre gamin … ouah elle devait encore s’empêcher de rire, bien que cet Albert soit revenu avec les commandes. Cet étrange barman avait su montrer plusieurs facettes de sa personnalité, et la facette « j’aime pas qu’on m’emmerde » lui plaisait beaucoup, car elle le poussait à agir tel un adolescent mécontent. Et elle devait se l’avouer, cela l’aidait à se détendre beaucoup… car là elle se sentait quelque peu seule, avec Nancy totalement préoccupée par son voisin… qui s’était intéressée à eux une fois seulement ce dernier parti… et comble de l’ironie, c’était pour taper dans la main du champion de Doublonville… le concerné eut un instant d’hésitation et faillit envoyer un vent à son amie, tandis que Neph, elle, fronçait les sourcils… cette attitude était digne de la gamine qu’était Nancy… mais tout de même, elle savait qu’elle ne le portait pas dans son cœur… s’agissait-il alors d’une manœuvre visant à passer pour une fille cool devant lui ? Endormir ses soupçons pour mieux attaquer par la suite ?orture spirituelle made Houghton était contagieuse… la voilà qui voyait des complots où il n’y en avait peut-être pas… et pourquoi ne pas essayer de profiter du moment présent, être à côté d’un homme qui l’aimait et dont la réciproque ne demandait qu’à s’extérioriser, s’il n’y avait pas un certain sentiment de méfiance toujours éveillé en elle ?

Alors que Nancy ronronnait aux côtés du collègue, apparemment aussi perdu dans ses pensées que Nephtys, que Meister la contemplait de ses pupilles aciers, ce qui commençait à lui faire voir rouge de gêne, la jeune demoiselle prit son plat et déclara un furtif bon appétit pour lancer le signal que tous pouvaient manger sans retenue.

Et là elle eut une agréable surprise. Sa crêpe était meilleure que d’habitude ! Et pourtant c’était une grande habituée du restaurant... peut-être que la présence du barman changeait la donne…

Et pendant qu’elle dégustait sa crêpe parfaite, un tumulte musical se fit entendre. Rapidement, tous détournèrent les yeux pour voir… Britney Spears entrer dans le fast food… la belle demoiselle se retint d’esquisser un « pff » de mépris, n’aimant guère les superstars qui avaient tout pour elles et qui ne savaient jamais se contenter, avant de retourner à son repas… l’attention de son voisin fut aussi courtement captée par l’invitée spéciale, car lui aussi désormais s’adonner à sa crêpe, qu’elle lui soupçonnait d’avoir choisi car c’était son choix à elle.
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« Qu’est-ce qu’ils peuvent être bêtes, la plus belle femme du monde est à côté de moi… Du reste, je crois que le cuistot a très bien compris! »


ET voilà, montée soudain de rouge sur la pauvre face légèrement blanchâtre de Kaori… ainsi elle avait pensé juste… c’était pour elle qu’il y avait une meilleure qualité nutritionnelle au repas de ce soir…

Et alors que Nancy draguait ouvertement Albert, Meister lui adressa un regard qui en disait long…

Puis un contact chaud se fit ressentir au niveau de sa main, ne faisant qu’accentuer la rougeur de son visage en même temps qu’une bouffée de chaleur parcourait son corps. Ses yeux croisèrent rapidement ceux du barman, qui avait regagné de sa naturelle confiance en lui-même.

« … Est-ce que vous désirez que je vous dise pourquoi je vous connais depuis si longtemps maintenant ou… vous préférez attendre, qu’on passe une belle soirée et que je vous raconte tout ça tranquillement en tête à tête plus tard? J’ai des choses assez surprenantes, laides et belles à vous raconter, alors le choix est tout à vous. Je peux aussi me taire, si vous voulez. »



Une lueur d’espoir brilla dans la rétine de la demoiselle. Ce qu’elle n’aurait jamais espéré s’offrait à elle spontanément… la vérité…

Un instant de silence se fit, ses yeux glissants vers Nancy qui soit n’avait pas entendu, soit feintait de faire la sourde…

C’était risqué pour Meister de proposer ça devant elle, au final, elle ne savait pas si son amie, celle qui avait été à son chevet et l’avait suivi pendant dix ans, représentait ou non une menace, mais ce qui était sûr, c’était qu’elle refusait de faire courir le risque à Meister… ainsi, elle ouvrit la bouche pour formuler une réponse qui se voulait négative quand…

Albert se leva.

Il paraissait plutôt perplexe… mais diable que faisait-il ?... le voilà qui s’accroupissait sous son regard surpris… qu’avait-il l’atten…

Ah un paquet magnifiquement emballé d’une grande bijouterie…

Une intention de Meister… plan de diversion ? Elle ne pouvait que l’inclure comme une possibilité… toutefois elle profita que Nancy regarder ailleurs pour se baisser comme pour rattacher des lacets qu’elle n’avait pas, entraînant de sa main non prise le barman sous la table…

« Meister… je te.. euh vous.. »


Elle ne savait même pas choisir entre le tutoiement et le vouvoiement pour s’adresser à lui… l’esprit conforme lui indiquait le vous, alors que son cœur lui indiquait le tu…

« Nancy n’est pas fiable, mais je veux connaître la vérité, mais il faudrait que nous parlions en privé… s’il te plaît… aide-moi »
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Meister BootlegAncien membre

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MessageSujet: Re: Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!]   Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] EmptyMar 28 Déc 2010 - 21:15
Vous connaissez le fou rire du siècle. Ben c’est celui que Meister tenta avec beaucoup, mais vraiment beaucoup, voire même une impossibilité quasi complète, de retenir. Les prochains moments promettaient d’être hilarants au possible. La raison qui avait poussé son petit frère à agir comme ça tout d’un coup devait sûrement être Nancy, mais la tronche que ferait le chef mafioso en réalisant que le bijou n’était rien d’autre qu’une broche et pas une bague comme il avait l’air de le croire, vaudrait sans aucun doute plusieurs millions.
Cependant, il y avait une raison nettement suffisante pour perdre son faux rire, soit une attraction soudaine vers le bas exercée par la main de la beauté qui l’entraînait sous la table, ben, d’accord y a pas de problème… et ça correspondait tellement à Nephtys d’utiliser un faux prétexte pour parler de choses plus importantes, qu’il se laissa faire sans aucun problème pour écouter la demoiselle… Rougissant au possible, bafouillant au possible. Elle serrait ses mains de plus en plus fort… Et ce depuis qu’il lui avait pris la sienne… Mais le sentiment qu’il devait la mettre en confiance emplit le cœur du barman, utilisant ce moment où elle bafouillait pour s’approcher doucement d’elle, sur la banquette. Elle ne paraissait pas l’avoir remarqué… Si troublée, toujours à être entièrement dans quelque chose, dans ses pensées elle ne voyait pas l’extérieur… Et à ne plus savoir quand briser les barrières, une chose qu’elle avait fait avec tellement de subtilité auparavant…

« Meister… je te.. euh vous.. »
… Si tu me tutoie, je suis l’homme le plus heureux du monde.
« Nancy n’est pas fiable, mais je veux connaître la vérité, mais il faudrait que nous parlions en privé… s’il te plaît… aide-moi »

… Comment dire, je vais t’aider, avec le plus de sincérité possible? Alors qu’elle parlait… Il avait silencieusement placé son bras derrière elle, et après qu’elle ait achevé en lui demandant de l’aide, la main qui avait fait place à l’autre pour tenir celle de sa belle se serra à sa taille et… il s’avança, croisant les doigts avec les siens, pour un baiser léger sur les lèvres de sa dulcinée, le genre qui normalement est suivi d’un autre, de cinéma celui-là et partagé. Mais cela ne se passa pas, il se retira, les yeux emplis d’une assurance tendre incroyable, un très grand sourire, et fit juste un coup d’œil vers le haut pour lui signaler qu’ils devaient remonter sinon ça paraîtrait louche… mais ajouta très bas:

« Ne t’en fais pas pour ça… Les puzzles les plus compliqués se résolvent tous de la même manière, et j‘ai assemblé ses bords. Bientôt elle ne représentera plus de problème, et on va pouvoir tranquillement s’éclipser… »


En espérant que ça ne la force pas à se remémorer son passé de Maîtresse des Enigmes… Cette comparaison était pourtant simple : tous les puzzles compliqués voient d’abord leurs bords trouvés et assemblés, pour qu’on puisse déterminer avec précision l’envergure de la tâche… C’est l’action la plus simple, et pourtant elle conditionne tout le reste. Il en est de même avec l’âme humaine, le barman en était absolument persuadé. Et bon sang, ça ne l’avait jamais trompé, pour peu qu’il se soit donné la peine de faire cette recherche!

Le barman releva donc son joli petit couple et serra un peu la taille de celle qu’il tenait, l’interrogeant du regard pour savoir ce qu’elle en pensait… Si elle voulait qu’il la lâche ou pas… en attendant, serra sa main pour la rassurer… et lui indiqua d’un coup d’œil de bien observer la scène. Qui en toute honnêteté se passa au-delà de ses propres espérances.

***

Ouais, ouais, ouais, ça c’était de la bombe, il l’avait laissée l’appeler chéri sans protester, trop bien, trop bien, et en plus goûté la salade qu’elle lui proposait avec toute la salive dessus, c’est comme un autre baiser interposé! (Mais beurk en effet, vu comme ça c’est dégoûtant en effet… Pour peu qu’on craigne c’est pas tip-top!) Ouais, tout se passait trop bien… Euh, attends une seconde! Les deux là, ils se barrent où… Et mais…

Mais qu’est-ce qu’il fabrique bon sang de Vidic mal léché?! Pourquoi le chef de la mafia Kantonienne, le roi incontesté du crime, enfin plus si incontesté ces derniers temps, se mettait à genoux devant elle, une pauvre agent de police assignée à la protection discrète de Mlle Nephtys Valkyrie? Pourquoi est-ce que son crush d’enfance et le sex-symbol du monde entier se mettait à prendre un air si solennel? Et par-dessus le marché, pourquoi personne ne regarde? Feignez pas d’être pas là vous deux, je sais très bien que vous êtes jaloux!

Pour être honnête… Nancy Houghton commençait très sérieusement à reconsidérer ses plans initiaux concernant les deux frères. Effectivement, elle voulait empêcher Meister de s’approcher de Nephtys et ce en utilisant Giovanni comme chantage, mais déjà elle voulait aussi profiter de cette soirée dont elle avait rêvé si longtemps et…. Et… mais c’est pas vrai, celui-ci se comportait tellement en gentleman, en homme parfait, à se mettre à genoux avec autant d’humilité alors qu’il aurait pu en son temps la faire tuer d’un coup…

« Nancy Houghton… Veux-tu faire de moi, Albert Stronghead, le plus joyeux des hommes… »


Une seconde. Le cerveau de la rousse se mit en ébullition total… Lui… là… il était en train de faire une demande en mariage! Mais ils viennent à peine de se retrouver, est-ce que son hésitation de tout à l’heure, et ce baiser soudain en plein milieu de la foule, n’était pas dû à sa menace, mais vraiment à ce qu’elle cherchait à provoquer en lui, peut-être que tout ce qu’elle avait rêvé était réciproque - Et la voilà qui bavait. En pensée, bien sûr, ça serait un peu trop trash… Bon sang, c’était un rêve! Mais si ça se passait, heu… Il lui faudrait inventer une excuse bidon, mais elle convaincrait les parents Valkyrie que Meister n’était pas dangereux, et fournirait des fausses preuves en la faveur de la Team Rocket à son chef Vidic, peut-être qu’il abandonnerait la poursuite et se focaliserait à autre chose! Ouais! Ouais, ça semblait bien ça, et largement faisable, après tout si ce barman avait réussi à se faire innocenter, elle en était bien capable!
… Et puis peut-être qu’au final il n’était pas si dangereux… Plutôt drôle, même, tiens! Entre le séducteur et le drôle, il y avait peut-être moyen de se faire une place? La rousse s’attendrit, ce qui se vit nettement sur son visage surexcité, elle se mit même à bondir sur place…

« En acceptant ce présent ici, représentation de mon amour pour ta personne? »


YES! Il avait un cadeau pour elle aussi! Elle se jeta dans ses bras en hurlant « OUUUUIII », de quoi faire se retourner toutes les personnes ici présentes si une distraction divinement trouvée par Rayleigh à base de dandinement du décolleté ne les récupéra dans l’instant. Puis, comme un vautour elle s’empara de la boîte pour l’ouvrir, le cœur battant au moins à trois cent à l’heure! Un coffret de fort belle facture, au moins récupéré chez le tailleur où ils étaient partis s’habiller, troisième rue en partant du centre pokémon vers l’est, côté nord, la rousse se hâta de l’ouvrir, prête à être éblouie par les cinquante diamants de la bague qu’elle mettrait évidemment tout de suite, un tel homme se devait de mettre le paquet dans ses cadeaux, non?

« Heu…………. Elle est où la bague? »

L’hésitation la plus pesante du monde, sans aucun doute. Accompagnée d’un ’pff’ caractéristique du type qui se retient de rire, en l’occurrence Meister qui allait s’avaler les lèvres tellement il les pinçait. Nancy lui envoya un regard meurtrier, persuadée qu’il était à l’origine de cette mauvaise blague, et lança furieuse un :

« Tu trouves ça drôle l’ex forçat?! »

« Ouais. T’es vraiment vénale, tu crois pas que tu devrais te contenter de ce qui t’es proposé? »


C’est malpoli d’intervenir dans les affaires d’autrui…. Surtout celle du petit frère… Mais sans aucun doute, les mots pouvaient parfois être codés, et elle devina tout de suite. Pas que l’affection était feinte, mais qu’on lui proposait de collaborer avec les deux frères… Et de laisser l’aîné tranquille, de même que Nephtys. Et après réflexion…… Giovanni la voulait avec eux, ça serait malpoli de dire non, hein? Du coup, comme elle était encore à serrer le mafiosi dans les bras, elle resserra soudainement son étreinte (on aurait juré entendre un ’couic’ sonore) en serrant maintenant la broche en forme de tulipe dans sa main, sérieux, en plus elle aimait beaucoup les tulipes, il avait vraiment du goût cet homme!

« Désolée, je suis qu’une idiote de grognasse! Evidemment que j’accepte! »


Ouais… sans le grognasse ça aurait été mieux, tout de même!

***

Pendant ce temps, quelqu’un enrageait, mais bavait de fureur de ne pouvoir s’approcher et écouter. Mais quelle idée de la part de ce Métamorph d’adopter une figure connue! Maintenant tout le monde le harcelait - et on le poussait dehors maintenant, de la part de ses fans, la presse arrivant en dehors! Oh bon sang le fiasco interstellaire, heureusement que la gourde dont il portait le nom était assez bête pour en profiter et se faire de la publicité gratuite en le prenant pour un sosie, parce que sinon ça aurait vraiment pu se révéler problématique! Déjà que ça promettait de bientôt l’être, bon sang que me veut-il ce morpion interstellaire avec son micro, et les types dénudés ils peuvent pas se barrer, vous avez jamais entendu parler du concept d’intimité ou quoi?!

« Vous accepteriez de donner un concert dans notre restaurant?! S’il-vous-plaît! Vous aurez 95% des bénéfices!
»

Non mais c’est grave, les gens sont vraiment fous, réalisa Rayleigh qui pourtant, à côté de la détresse mentale où il se trouvait, assumait son rôle à merveille, et pour cause c’est pas bien difficile, suffit de raconter n’importe quoi en ponctuant ses phrases de « you know », honnêtement il savait même pas à quoi il répondait, ça allait l’air de leur convenir. Et comme un abruti, il dit oui à la proposition du concert avant de réaliser que 1- ça allait pas bien se passer, depuis quand il avait une voix de femme; 2- 95%?! Mais il était taré ce mec, il était au courant du nombre de pertes, tiens, prends-toi ça dans les dents, je remonte la poitrine en essayant de pas faire attention au Métamorph qui rigole, et je déclare d’une voix haut perchée:

« Non, je veux que tout ça aille aux petits enfants des îles Orange! »

On peut savoir d’où ça sortait? Depuis quand ils sont pauvres dans cet archipel, ils sont trop bien dans leur peau, oui, reste calme, surtout ne prête pas attention au fait qu’ils sont en train de dégager toutes les tables du restaurant pour faire de la place pour danser…

Ouf! Enfin un moment de libre! On l’emmena dans une pièce à part avec un dj local qui venait de surgir, qui lui présenta tous ses cd, heu, en l’occurrence ce n’était pas les siens, tant pis… Allez, on joue le jeu jusqu’au bout! Rayleigh usa donc de tous ses charmes en prenant une pose charismatique, face au DJ, et lui asséna en face:

« Je ne me sens pas en forme pour chanter ce soir… je veux du playback! »

« Bien sûr madame! C’est comme si c’était fait! Tenez, un faux micro, amusez vous bien! »


C’est incroyable le nombre de débilités qu’on peut faire gober aux gens. Et là ça marchait du tonnerre. Rayleigh se retrouva déguisé en star à faire du playback en plein milieu du Ronflex Gourmex avec des gens qui essayaient de danser… essayaient. Ca ressemblait à rien, mais ça plaisait à Nancy qui se mit à sautiller sur place.

« On y va?! »
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