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 Car faut bien nettoyer son linge sale en famille... [NC-]12 FINI

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Giovanni SakakiAncien membre

Giovanni Sakaki


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Le bal des armes

Car faut bien nettoyer son linge sale en famille... [NC-]12 FINI Empty
MessageSujet: Car faut bien nettoyer son linge sale en famille... [NC-]12 FINI   Car faut bien nettoyer son linge sale en famille... [NC-]12 FINI EmptyVen 18 Nov 2011 - 22:45
Irisia. Ville isolée par la mer, que la presse aime qualifier de « Cianwood City », quand elle la mentionnait dans le journal, à des rares occasions. En effet, l’isolement d’une ville amenant souvent à une tranquillité qui n’avait strictement aucun intérêt pour les journalistes, on parlait très peu d’Irisia. Elle était d’ailleurs la plupart du temps inconnue des citadins capitalistes, des gens dits « civilisés ». Hormis les dresseurs qui voulaient se lancer à la conquête de la ligue de Johto, puisqu’il y avait l’arène qui détenait le « Badge Choc », étant donc un passage obligatoire pour ces jeunes hommes et femmes qui voulaient acquérir une reconnaissance régionale par les matchs pokémons. A part ces êtres avides de gloire, des amateurs de photographie connaissaient également le nom francophone de « Cianwood City », puisqu’une maison modeste mais réputée proposait aux visiteurs de prendre des photos professionnelles de leur pokémon et de les imprimer sous divers formats, pour décorer un calendrier, comme souvenir ou selon la demande du client. Les transports maritimes commerciaux attiraient aussi un petit lot de touristes, ou de gérants, mais sinon, la renommée d’Irisia demeurait discrète.
Même la rumeur affirmant que Suicuine était apparu au nord de la ville, sur une corniche, avant de prendre la fuite, ne parvenait pas à rameuter un grand nombre de fanatiques de science ou de mythologie, ou les simples curieux. Non, la renommée d’Irisia était vraiment la plus discrète de toutes les villes des deux régions réunies.

Voilà pourquoi Giovanni Sakaki avait récemment utilisé une petite partie de l’argent de ses dividendes pour s’acheter une magnifique petite villa, située au Nord de la Ville, isolée des autres habitations, derrière la même corniche qui aurait soi-disant accueilli le Pokémon légendaire félin.


Sirotant tranquillement un scotch dans lequel baignait un citron, debout, face à une porte-fenêtre qui lui donnait vue sur ladite corniche. Il était rêveur. Pensif. Le regard avide. Songeant au prestige du Pokémon légendaire, à sa puissance, et à la possibilité qu’il soit, à l’instant-même où il portait le verre à ses lèvres, l’acquisition des Quetzacoalts…

Un soupire se fit, une gorgée vint vider quelque peu le verre puis le Pokémafieux détourna ses iris de la corniche, pour les porter sur un tableau d’une longueur de 2.50 mètres et d’une largeur de 1 .75 mètres. Un mi-sourire s’afficha sur son visage, et la simple vision du tableau vint effacer toute pensée relative aux terroristes de son esprit, lui faisant revenir en tête la raison pour laquelle il avait vraiment fait l’acquisition de cette maisonnette…

La tranquillité, certes, lui était importante, durant ces dures périodes. Mais elle n’était pas l ‘argument fort de cet achat. La nostalgie non plus, Irisia étant le lieu d’origine de Silver, l’endroit où il avait fait ses premiers pas, avec lui, mais ce qui n’entrait absolument pas en ligne de compte pour cet investissement immobilier… La photographie n’intéressait pas le moins du monde Sakaki, et la ligue de Johto ne lui suscitait pas le moindre intérêt pour le moment. Alors, pourquoi, réellement ?
… On pourrait nommer cette raison : un appel aux sources…


Sa mère était établie à Céladopole. C’était le lieu de sa naissance, également là où tout avait commencé pour la Team Rocket. Toutefois, il se trouvait, qu’avant de posséder plus du quatre-vingts pour cent du marché noir de Kanto, et avant de faire partie des personnes les plus riches au monde, Madam Boss avait fait construire une maison difficile d’accès, se situant derrière des rochers, très modeste (quoi que pour sa mère, ce qui était modeste, correspondait à quelque chose de plutôt aisé pour la majorité des gens sur Terre). Dans quel but ? A vrai dire, personne ne le savait. Il paraissait que c’était l’endroit où la femme d’acier aimait écouter de l’opéra, faire du piano, méditer seule, se reposer et élaborer en secret total ses plans criminels les plus importants. Même son fils n’y avait jamais eu accès, et ce n’était que très récemment qu’il avait appris la mise en vente de cette demeure secrète dans laquelle aimait se réfugier sa génitrice.

Aussi, il avait décidé de racheter la propriété, pour une somme vraiment risible, il y avait quelques mois de cela. L’ancien propriétaire, un aveugle, heureusement, croyait sa trompe d’Eustache défaillante quand Sakaki avait affirmé acheter la maison pour le quadruple du prix des autres intéressés à acheter la villa. Forcément, sans poser de questions, il lui avait vite réglé les papiers, encaissé le fric, et s’était éclipsé, laissant à Giovanni tous les droits de propriétés, et de terrain.
Au début, le quadragénaire voulait entamer les rénovations sans examen préalable, mais avait jugé préférable de faire une rapide estimation du coût à venir, pour savoir s’il était judicieux de faire cela tout de suite, sachant qu’une base Rocket allait prochainement être construite. Et là…
En faisant un rapide coup d’œil des lieux, il avait débusqué ce qui ressemblait à un interrupteur, incrusté dans le mur à mi-hauteur, qui avait dû autrefois se trouver derrière une bibliothèque, désormais disparue. Forcément, il avait enclenché le mécanisme, et, comme dans tous les films de séries B dont Madam Boss aimait s’inspirer, avait dégoté une planque secrète, suffisamment grande pour y enfermer une machine à laver… Et là…

Il avait retrouvé un item qu’il n’aurait jamais pensé exister.

Un bouquin. Ou plutôt, un vieux dossier, aux reliures abîmées par le temps, et dont les pages avaient jauni par le manque d’entretien qui leur avait été accordé. Une fourre en plastique était posée dessus. Au début, le mafiosi avait pensé qu’il s’agissait d’un simple répertoire des bilans annuels Rockets, accompagné peut-être d’un objet précieux qui servirait de valeur sûre à échanger en cas d’une grosse perte d’argent Rocket… Mais l’envie de feuilleter le document ayant saisi Giovanni une seconde après sa découverte, il vit bien vite que le dossier n’avait rien de professionnel… et que la fourre contenait ce qui ressemblait à une ancienne cassette vidéo, chose qui ne se fabriquait même plus de nos jours…

L’album quant à lui était illustré de… photos.

Des photos… familiales… Et des adresses. Des adresses qui menaient au peintre personnel de Madam Boss, qui conservait les portraits commandés, que la cheffe mafieuse n’avait jamais pu récupérer…

Immédiatement, Gi avait contacté le concerné, qui avait honoré sa promesse de ne rien vendre de ses œuvres aux personnes étrangères à la famille Sakaki, à qui il était dévoué, ou plutôt, dévoué à la matriarche (encore un amant, maman…).

Et voilà. Un des tableaux ornait la cheminée de la villa que le mafiosi avait tout de même rénové de la manière la plus luxueuse possible, comportant des mosaïques à certaines fenêtres, des arcs cintrés qui décoraient l’extérieur et l’intérieur décoré dans un style recherché, le bois ayant été travaillé par les meilleurs menuisiers de Johto, qui avaient agrandi leur salaire en y dessinant quelques gravures à l’encre noire d’une langue incompréhensible qu’on appelait zarbis.

Le feu de la cheminée illuminait le tableau. Faisant resplendir les personnes présentes… soit : Madam Boss, habillée d’une robe longue lui tombant quelque peu avant le genou, apparemment en soie, noire, ténébreuse, ayant quelques plis travaillés vers la fin, qui n’était parée d’une fine bretelle qu’à une épaule, l’autre étant nue. Une main était posée sur ses anches, qu’elle avait bien dessinées. Ses cheveux noirs couleur jais légèrement bouclés, brillant, paraissaient parfaits. Le regard acier, dont Meister héritera, malgré lui, paraissant fixé impitoyablement le contemplateur du tableau… Un sourire de squale étirait ses lèvres, sourire qui deviendrait le signe distincteur de Giovanni, et dont Chocolate hériterait, également. A sa droite, se tenait, fier, droit, un rictus légèrement goguenard, l’Empereur des Mers. Paré d’un uniforme d’amiral, de couleur bleu marine, des gants blancs, propres, impeccables, tout l’antithèse de sa barbe, pas rasée depuis quelques jours, mais qui faisait ressortir le côté audacieux et aventurier du personnage. Il n’avait pas de lunettes sur la photographie, mais son regard n’en était que plus intense, malicieux, rusé comme un Goupix, et apparemment heureux. Sa main était posée sur une épaule. Epaule qui, à l’origine, ne figurait pas sur le tableau…


La peinture avait été débutée pendant la relation Madam Boss-Rayleigh, mais n’avait pas été terminée, étant donné leur rupture directement après la naissance du cadet. Aussi, quand le cadet en question, Giovanni, était allé voir le peintre qui s’était chargé de cette œuvre qu’il jugeait incomplète, et sans valeur, le Pokémafieux l’avait persuadé de la finir. De la compléter, aussi. Il y avait ajouté Meister. Et c’était sur son épaule que reposait la main de leur père. Sakaki avait choisi de faire représenter Mei, à l’âge de treize ans. Vêtu d’un smoking qu’il avait préféré décontracté, sans cravate, les boutons supérieurs de sa chemise blanche déboutonnés. Un gilet noir entrouvert laissait apercevoir qu’il n’avait pas non plus rentré la chemise dans son pantalon comme l’exigeait la tenue vestimentaire des riches. Et ses mains étaient enfouies dans ses poches. Montrant tout le dédain de sa personnalité. Son visage n’affichait qu’un faible sourire, certes énigmatique, mais toutefois présent.

A sa droite, tout au bout du tableau, se trouvait une silhouette plus frêle, plus petite, qui tenait en ses mains une casquette militaire qui semblait aller avec l’uniforme de Rayleigh. Un symbole de pirate avait été cousu à la main sur le protège-tête de la Flotte Navale que le Contrebandier des Iles Oranges avait sûrement trouvé amusant de falsifier. Cette petite silhouette avait des cheveux lisses mi- longs d’une couleur rougeoyante, et était vêtue d’une robe toute blanche, qui lui arrivait à mi-hauteur des cuisses. Le seul contraste présent dans sa tenue vestimentaire résidait dans ses souliers, d’un noir reluisant, et de la couleur feu de ses cheveux. Ses yeux bleus azurs paraissaient rêveurs, son petit minois avait l’âge de 4, et une innocence heureuse se reflétait dans ses iris, renforcé par un tendre sourire qui ne pouvait exister qu’à travers l’imagination du peintre, et non dans la réalité…

Oui, Giovanni avait rajouté Sakaya, au portrait familial, volontairement tout à droite, complètement collée à Rayleigh, alors que lui-même, se trouvait tout à gauche, dans l’ombre de sa mère, malgré sa place de premier plan, étant donné sa plus petite taille, étant âgé de 7 ans sur la représentation qu’il avait demandé à l’artiste de faire… correspondant donc avec l’écart d’âge qu’il avait avec son frangin et sa petite demi-sœur… Il était habillé d’un véritable tuxedo, identique à ceux des plus grands hommes d’affaires. Son sourire imitait celui de sa mère, et pour l’occasion, il avait les cheveux plus courts, demeurant tout de même plus longs que son frère qui les avait dressés sur la tête à l’aide d’une armada de gel, et deux légères marques en « Z » ornaient la partie supérieur de ses joues, semblables à celles d’un certain dresseur originaire de Bourg-Palette…


Un bref soupire se fit, lorsque le regard du Pokémafieux se perdit encore dans la contemplation de ce portrait qu’il trouvait particulièrement réussi… Puis, il alla poser son verre désormais vide sur une table de verre, où étaient disposés une bouteille de whisky d’une contrée lointaine, dont le nectar légèrement ambré lui valait souvent la première place en matière « d’uisge beatha », soit eau de vie, dans les apéritifs de la haute société. A côté de la bouteille, il y avait un autre verre, vide. Prêt à être servi. Servi pour une personne qui figurait sur ce tableau, et à qui il avait demandé de venir, via un message donné par un ami à son père qu’il connaissait du nom de Weaver et qui adorait se trouvait dans les restaurants avec l’Ex-Empereur maritime. Désormais, il ne restait plus à Giovanni qu’à attendre sa venue, ou peut-être leur venue, si d’autres en avaient été avertis, pour faire part de… sa découverte.
Après avoir trouvé réponse à ses questions…


Dernière édition par Giovanni Sakaki le Ven 14 Sep 2012 - 19:40, édité 1 fois
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Meister BootlegAncien membre

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MessageSujet: Re: Car faut bien nettoyer son linge sale en famille... [NC-]12 FINI   Car faut bien nettoyer son linge sale en famille... [NC-]12 FINI EmptyLun 21 Nov 2011 - 10:47
Il avait été surpris de recevoir cette convocation... enfin... cette invitation. Le père Bootleg, qui logeait en ce moment dans une suite du casino de Doublonville à temps partiel et dans une auberge où la tenancière était jolie le reste du temps, n'avait pas cru ses yeux quand Weaver, ce bon vieil alcoolique de Weaver, lui avait donné le message de la part de son fils. Une invitation... à Irisia, dans un lieu qu'il ne connaissait pas.
Au moins, ils échangeaient chacun des informations, Giovanni et lui, que l'un savait et l'autre non : l'existence d'une demeure à Irisia – première nouvelle, dont même Meister n'était pas au courant, et pourtant dans le genre j'aime fouiller les factures aux noms des pseudonymes de mon frère et me mêler de ce qui ne me regarde pas, c'était un pro - ; et l'autre, la raison pour laquelle Weaver connaissait si bien la famille Sakaki. Tout simplement parce que c'était un type haut responsable avant, de quoi, Rayleigh ne pouvait pas s'en souvenir même avec le plus grand des efforts, et que, Madame Boss et Mister Silvers, lui en avaient mis sur la figure dans ce qui resterait comme la fusillade la plus marquante de l'histoire de la pokémafia.
Du reste c'était suite à ça qu'ils avaient passé une soirée un peu trop alcoolisé et que l'idée d'unir la criminalité des mers et des terres se créa. Ou peut-être n'était-ce qu'un mensonge, un souvenir imparfait.

Alors l'Empereur des Mers, l'ancien, s'habilla en conséquence. Suivant son propre sens de la mode, le voilà à présent coiffé en arrière, vêtu d'un costume bourgogne, canne au pommeau d'or à la main, cravate bourgogne aussi, serrée sur chemise blanche, et... un Tylton au bras. Lui aussi, comme Albert le champion de Mauville, avait été au cinéma récemment avec Shakky, et s'amusait beaucoup à s'y reprendre...
Il n'était pas sans ignorer le fait que son imbécile de fils aîné ne voyait pas d'un bon œil ce rendez-vous (pour une raison inconnue, il était enragé contre Giovanni ces derniers jours, ou peut-être cela avait-il à voir avec les caprices constants de Nephtys, et en guise de défouloir, avait décidé de le suivre. Mais, Rayleigh avait décidé de l'ignorer et de suivre sans discuter les instructions.

Il y avait un manoir... qu'il reconnaissait pour être incroyablement classique. Le genre d'endroit qui devait appartenir aux Sakaki, sans aucun doute. Ne prêtant pas attention à l'escogriffe qui se prenait pour James Bond dans son dos, Rayleigh frappa à la porte, où un domestique (ou plutôt une, c'est plus crédible:P) vint l'accueillir et l'emmener dans le salon.
L'intérieur... pour le vieil homme, c'était amusant, parce que ça lui rappelait de bons souvenirs de son temps de criminel. Ce genre de maisons n'appartenaient qu'aux riches, aux politiques, ou aux mafieux. … Assez étrangement, ça lui rappelait aussi sa première maison, et sa mère. Mais comme Meister il avait du partir... assez précipitamment, et pas vraiment eu le temps de les connaître. Pas eu le temps de connaître les enfants que sa mère avait eu d'un second mariage, rien, de ce noble.
Il revoyait encore le visage furieux orné de grandes lunettes de celui qu'il savait être son petit frère. Dans une demeure comme ça, il aurait très bien pu y être... et d'autre choses...

Pourtant, quelque chose le distrait assez quand il entra dans le bureau où se trouvait Giovanni, pour qu'il cesse d'y penser – et le plus tendre des sourires apparut sur ses lèvres. En apercevant un tableau qui avait été travaillé récemment. Ce n'était pas très intelligent de Giovanni de l'avoir fait si jamais cet endroit tombait dans les mains de la police, le jour où il serait de nouveau réellement dans leur ligne de mire... Mais ça n'avait aucune importance. Ce tableau était très touchant... très symbolique. Aussi, quand le paternel Sakaki/Bootleg/Kakubin passa devant, il fut très ému dans le bon sens, en s'imaginant que peut-être ce tableau aurait pu avoir lieu, un jour. Oui, si tant d'erreurs n'avaient pas été faites...

_ Désolé.

C'était en guise de bonjour. Mais le paternel se reprit rapidement – et sa main vint rencontrer la tête de son fils, familièrement, pour lui brosser la tête, conscient que cela devait l'agacer au possible, mais aussi ravi de cela.

_ Désolé d'être un père désastreux. Et un grand-père indigne, aussi. J'ai le nom du peintre sur le bout de la langue, est-ce que tu peux me le rappeler ?

Et puis il y avait l'autre réaction. Celle du frère Bootleg, dont un Porygon s'était emparé des systèmes de surveillances de la maison et regardait à présent le tableau. Et, si il pouvait comprendre pourquoi Giovanni avait ressenti le besoin de faire faire ce tableau... se reconstituer une famille et tout le blabla, en plus de celle qu'il avait déjà... Il ne pouvait empêcher une colère épouvantable de naître en lui.

Oui, il haïssait cette femme qui avait été sa mère. Et être représenté sur le même tableau avec elle déclenchait une haine insatiable. Il aurait voulu déchirer en pièces son fantôme, et lui qui était parvenu à l'oublier – à croire, même, qu'il avait une autre mère que celle de Giovanni, la belle Maeva par exemple dont il n'avait jamais retrouvé la trace – la voyait soudainement, à travers ce tableau, ressurgir et le narguer.

Et cette pauvre Sakaya, collée de force à ce tableau. A un homme qu'elle avait haï toute sa vie et une femme qui l'aurait certainement fait tuer pour exister.

En plus de cela... ça reflétait une partie de Giovanni que Meister ne pouvait simplement mettre de côté maintenant qu'il avait entendu parler des jumeaux Sayomigi de nouveau. Il les avait oublié. Honteux à dire mais vrai : il les avait oubliés. Et là ça lui revenait. En pleine figure. Cet homme – son petit frère – se permettait d'être sensible à sa propre famille... mais il s'était complètement foutu de celle des autres. Garth. Les jumeaux. Tetra Nayru. Les autres gamins. Celle des Reimei et Kokuo. Combien de famille avait-il brisé ?

Et avec tout ça il osait se pavaner ainsi en espérant être pardonné.

Non. Meister pouvait comprendre le puzzle de son âme – et il pouvait le pardonner comme il essayait de le faire pour leur propre père. Il pouvait faire cet effort.

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Giovanni SakakiAncien membre

Giovanni Sakaki


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MessageSujet: Re: Car faut bien nettoyer son linge sale en famille... [NC-]12 FINI   Car faut bien nettoyer son linge sale en famille... [NC-]12 FINI EmptyVen 25 Nov 2011 - 17:58
Les mains enfouies dans les poches de son pantalon noir, la chemise venant d'être légèrement défaite, Sakaki se perdit encore dans la contemplation du tableau, s'aimant à s'aventurer dans un passé qui influençait toujours le présent, quand, enfin, il identifia deux paires de chaussures arriver. Le bruit des talons secs de sa secrétaire résonnait, tandis que des pas plus discrets se faisaient. Alors, un faible sourire se dessina sur le visage du mafiosi.

Rayleigh.

Il était finalement venu.
Son imposante stature était là, à l'encadrature de l'immense entrée du salon. Vêtu comme un riche bourgeois classe, observant le décor, apparemment éperdu dans des souvenirs lui étant propres et dont sûrement ses enfants n'auraient jamais connaissance.

Son père...

En le voyant, ainsi accoutré, et surtout, après avoir lu certains mémoires de sa mère concernant Rayleigh, il le percevait d'un oeil... légèrement changé. Son père, après tout, avait fait beaucoup de choses, dans sa vie, qui relevait plus ou moins du même caractère de ce qu'avaient fait Sakaki Mère et Fils... Il avait été à la tête du top ten des criminels les plus recherchés, durant un temps. Il avait également orchestré de grands vols maritimes organisés qui relevaient presque de la fiction, tant son coup de maître avait été incroyable. Et pourtant... il avait plongé. Pourquoi ? Voilà une des questions qui lui tiraillait les lèvres, et qu'il avait envie de poser directement à Ray, d'entrée. Car non, il ne croyait pas à la thèse de "la prison, pour ses fils".

Toutefois, même entre les Bootleg, il subsistait certains codes de politesse. Aussi, le quadragénaire s'avança de quelques pas vers son paternel, alors qu'un faible désolé venait le saluer. Giovanni ne releva rien de la remarque, bien qu'il fît rapidement le lien entre le sourire attendri de son géniteur et le tableau qui ornait la cheminée... Une main voulut se tendre vers l'ancien Empereur, mais ce dernier préféra à la place lui ébouriffer les cheveux. Ce qui surprit tellement le Pokémafieux qu'il ne protesta par sur le coup, mais se contenta de repasser par la suite une main dans ses cheveux, comme pour y nettoyer la trace Bootleg l'ayant souillé et de tirer une grimace agacée envers le septuagénaire. Puis, il se détourna du regard de Ray, histoire de lui servir ce qu'il avait sûrement repéré dès son entrée. Un verre.

_ Désolé d'être un père désastreux. Et un grand-père indigne, aussi. J'ai le nom du peintre sur le bout de la langue, est-ce que tu peux me le rappeler ?

Un sourire légèrement moqueur vint accueillir les propos de Rayleigh, alors que Sakaki versait le liquide tant idolâtré dans les verres, et qu'il clama haut ce qu'il redoutait bien tout bas, d'un ton cynique.

"Papa, à peine entré tu t'excuses. L'âge t'affaiblit autant sur le plan émotionnel que mémorial, on dirait..."

Une petite voix germa dans la tête du mafiosi, lui hurlant qu'il pouvait causer. Mais il n'y prêta pas attention, sa fierté prenant toujours le pas sur sa conscience, puis il alla amener le verre tant attendu à son paternel, qu'il lui tendit.

"Gorbatchev Thunder. Il est toujours actif, son talent le met bien à l'abri du besoin, financièrement parlant."

Alors qu'il offrait le verre à son paternel, son regard croisa celui acier de l'ancien contrebandier... Et une once de ce qui pouvait s'apparenter à de la gratitude s'était illuminée dans les pupilles félines du quadragénaire. Quiconque aurait manifesté cette gratitude par un "Merci d'être venu", mais cela ne faisant pas partie des moeurs de cette famille-là, Giovanni tentait de le faire comprendre par ce regard.
Mais il préféra passer rapidement à autre chose, aussi, il rompit ce contact visuel pour le reporter sur le tableau et annoncer d'une voix qui se voulait rassurante, bien que Giovanni savait que Rayleigh n'avait guère été inquiété de cela.

"Gorbatchev a été plus que ravi de compléter cette oeuvre. Il a connu maman, et était au courant de nos liens familiaux. Il gardera le silence, ne t'en fais pas. Et... J'ai pris mes précautions."

En effet, il se doutait bien que faire une pièce réservée à sa famille sensée demeurée secrète était quelque peu risqué en cas d'inspection comme il pouvait en arriver. Aussi, il avait fait quelques aménagements...

"Et dans le pire des cas, j'ai moyen de dissimuler cette pièce de la maison, via cette amélioration."

A mesure qu'il avait parlé, Sakaki s'était approché de la cheminée, et avait appuyé sur une des pierres volcaniques qui composaient son cadre. A ce moment même, les deux portes en chêne qui formaient l'ouverture du salon au reste de la maison se fermèrent, et se virent renforcées d'acier, tandis que de l'autre côté de la pièce où étaient les Bootleg, glissait une bibliothèque imposante.

Après le claquement solennel de l'immense biblio qui se calait contre la paroi, un petit silence s'installa, seulement perturbé par un bruit de liquide qui venait rencontrer le fond d'un verre, Giovanni s'étant décidé à se resservir un verre, après avoir attribué celui de Ray.

"Enfin... comme tu t'en doutes, je ne t'ai pas amené jusqu'ici pour te parler du décor des anciens Quartiers Personnels de ... Maman... Mais plutôt, de ce que j'ai découvert entre ses murs...

Un furtif sourire malicieux apparut sur les traits du quadragénaire qui contemplait le géniteur Bootleg, attendant avec une certaine avidité sa réaction.



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Meister BootlegAncien membre

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MessageSujet: Re: Car faut bien nettoyer son linge sale en famille... [NC-]12 FINI   Car faut bien nettoyer son linge sale en famille... [NC-]12 FINI EmptyLun 28 Nov 2011 - 17:44
"Papa, à peine entré tu t'excuses. L'âge t'affaiblit autant sur le plan émotionnel que mémorial, on dirait..."

Non, mais genre. Meister traita Giovanni d'hypocrite à travers sa surveillance discrète, de sorte que si le calvitie-man ne pouvait pas l'entendre, c'était en revanche le cas de Luxray, caché dans les ombres avec lui, en guise de protecteur des fois qu'un crétin à la solde de son petit frère les voit. Le lynx ricana en masquant sa gueule avec ses pattes, se prenant ainsi un coup de poing léger sur le crâne avec un gros « CHUT ! ».

"Gorbatchev Thunder. Il est toujours actif, son talent le met bien à l'abri du besoin, financièrement parlant."


Rayleigh se rappela alors de ce type. C'était assez drôle d'ailleurs quand on y réfléchissait : avec un nom pareil, évidemment, le russe avait plus de chances d'être une connaissance professionnelle de la mère Sasaki qu'autre chose. Comme d'habitude, le cliché était vrai. Il était certes devenu l'un de ses amants, mais voulez-vous vraiment savoir la vraie vie de cet homme ? Le vieil Empereur des Mers se garda cette anecdote pour lui, mais nous vous en faisons cadeau, peut-être le dira t'il un peu plus tard, ou peut-être Giovanni était-il au courant...

Déjà, avec un nom pareil, on s'en doute, il était russe, le gaillard. Mais ça, on ne s'en doutait pas en le voyant. Un grand homme noir qui devait faire dans les un mètre quatre vingt dix de hauteur, avec les muscles qui vont bien, de sorte qu'évidemment, quand il était arrivé, pendant la relation Bootleg/Sasaki (et bien libertine en prime), il n'était pas le peintre connu actuel, mais... un garde du corps affilié à Madame Sasaki. Ce n'est qu'un jour, en le découvrant faire le portrait de sa sœur, qu'elle avait découvert qu'il avait du talent et lui avait donné un petit coup de pouce (enfin, un gros) en lui proposant d'ouvrir un studio et une galerie à son nom en échange de quelques services de chair... et d'une protection quand elle allait dans une autre opération. De fil en aiguille, le boulot de garde du corps avait été abandonné...

Et ce crétin avait du talent, nota Rayleigh en s'intéressant de plus près au tableau. Fou ce qu'il était charmant en ce temps-là... Alors qu'il ne lui avait rien demandé, mais que par contre ces notions angoissaient Meister, Giovanni se mit à expliquer deux trois petites choses dont le paternel se doutait déjà. D'une part, que Thunder ne parlerait pas. Déjà, il craignait qu'on découvre son passé de garde du corps, pour ses copains les peintres, ça faisait bizarre, déjà qu'il avait perdu de la masse corporelle depuis le temps...

"Gorbatchev a été plus que ravi de compléter cette oeuvre. Il a connu maman, et était au courant de nos liens familiaux. Il gardera le silence, ne t'en fais pas. Et... J'ai pris mes précautions. Et dans le pire des cas, j'ai moyen de dissimuler cette pièce de la maison, via cette amélioration."

Par la barbe de Rayleigh, ça avait l'air de sortir d'un film d'espionnage ce système. Mais ça coupa aussi les ondes radio que Meister avait, et aussi sortit-il de sa cachette à l'intérieur... pour filer un coup de pied dans la porte blindée. Oui, il s'en doutait que la porte elle était blindée. Oui, il le savait qu'il allait se faire mal. Et son rugissement furieux de mec qui vient de s'exploser le pied retentit au moment même où Giovanni indiquait, très calme, qu'il avait pas appelé le padre pour rien.

"Enfin... comme tu t'en doutes, je ne t'ai pas amené jusqu'ici pour te parler du décor des anciens Quartiers Personnels de ... Maman... Mais plutôt, de ce que j'ai découvert entre ses murs...


La réponse de Rayleigh ? Toquer le verre de Giovanni avec le sien, avec un clin d'oeil.

« Je crois que ça pourrait intéresser ton abruti de frère. Il est juste derrière. Moi aussi, évidemment, mais je pense qu'il doit être plus impatient que moi. Qu'as-tu donc découvert ? »


« PORTE BLINDEE DE MES DEUX PIEDS ! J'VAIS LA FAIRE BOUILLIR AVEC UNE PANSE DE DRACAUFEU ET EN FAIRE DU HACHIS PARMENTIER POUR BETOCHEF ! »


Oui, ça, c'était Meister, furieux, qui était en train d'expliquer au domestique qui était venu le trouver qu'il allait envoyer Luxray court-circuiter le mécanisme de cette fichue porte, mettre le feu à la baraque, et aller dans le pays des petits poneys, le tout avec une grosse voix à la Bootleg qui n'avait d'égal que le nombre d'injures copieuses. Luxray, qui faisait sa toilette, était au courant qu'ils étaient jusqu'à preuve du contraire chez un « membre de la famille » et qu'il n'y avait donc rien à craindre. Le domestique qui le reconnut lui dit qu'il allait lui ouvrir cette porte et utilisa un interphone pour l'intérieur, indiquant qu'il ouvrait à Meister comme il l'avait demandé.

Rayleigh ricana et signala à Giovanni qu'à priori, sa pile électrique de frère n'allait pas être ravi de voir le tableau, et qu'il faudrait plutôt qu'il dise très vite ce dont il s'agissait, sinon ça allait encore dégénérer. Et, en effet, à peine Meister entré, qu'il pointa un doigt furieux sur le tableau et rugit :

« Comment est-ce que tu as osé me mettre dans la même... »

« Chut, chuut. Boit plutôt ça,
fit Rayleigh en attrapant l'une de ses flasques et en la lui collant de forge dans la boîte à camembert. C'est bien. Sage. »

Le barman mit un certain moment à se l'extraire vu qu'il s'étouffait et toussait tellement qu'il se vengea en vidant le reste de la boîte dans le verre de Rayleigh, bousillant le breuvage. Bizarrement, en voyant la teinture du contenu de la flasque, c'est à dire, rouge vif, il y avait une indication puissante selon laquelle il y avait du piment de Habanero Red Savina, l'un des plus puissants piments du monde. Le père Bootleg se tourna pendant ce temps vers le plus jeune Sasaki avec un grand sourire, pendant que, Meister fulminant, se voyait retenu par Luxray pour ne pas se précipiter sur les deux hommes et les passer à tabac.

« Tu disais, donc, tu as découvert entre ces murs... ? »

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Giovanni SakakiAncien membre

Giovanni Sakaki


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MessageSujet: Re: Car faut bien nettoyer son linge sale en famille... [NC-]12 FINI   Car faut bien nettoyer son linge sale en famille... [NC-]12 FINI EmptySam 3 Déc 2011 - 21:18
Giovanni laissa son paternel toquer son verre d'un air serein. Sérénité qui disparut aussitôt que les paroles de Rayleigh arrivèrent à son cerveau.

Son frère ?

Un coup d'oeil fut lancé aux portes blindées qui les protégeait de toute indiscrétion et contre lesquelles résonnait un faible bruit de percussions, comme si quelqu'un s'amusait à faire de la lutte avec la bibliothèque... Forcément ce quelqu'un ne pouvait être que son abruti de frérot... Chose qui se confirma à sa douce voix que les deux personnes présentes dans la pièce purent entendre faiblement.

« PORTE BLINDEE DE MES DEUX PIEDS ! J'VAIS LA FAIRE BOUILLIR AVEC UNE PANSE DE DRACAUFEU ET EN FAIRE DU HACHIS PARMENTIER POUR BETOCHEF ! »

Mots qui amusèrent l'ex-empereur des Mers qui ne put s'empêcher de faire remarquer à son cadet qu'il lui valait mieux faire court. Ce dernier répondit par un froncement de sourcil désapprobateur. Comme s'il allait se plier aux caprices de son aîné...
Et alors que Giovanni échangeait un regard légèrement récalcitrant quant à la venue de Mei, avec son père, une voix indiqua la prochaine ouverture des portes, et rapidement, tout le système se désactiva, pour permettre au champion de Doublonville de pénétrer dans la pièce. Giovanni alla à sa rencontre, pour le saluer comme il se devait, mais apparemment les salutations ne faisaient pas partie du code comportemental du Maître des Enigmes qui, immédiatement, pointa un doigt furieux en direction du tableau, et hurla son indignation. Rayleigh parvint à calmer le jeu... En lui refoulant une flasque de whiskey de force dans sa grande usine à insultes et blasphèmes, sous le regard surpris du cadet.

"Et bien, si tu soignais toutes les crises de colère de Meister par l'alcool, je comprends mieux d'où viennent son manque de civilité et sa stupidité culottée...

Le concerné se débattit, voulant apparemment les passer à tabac, après avoir complètement rendu inbuvable le breuvage du paternel, mais fut retenu par son Pokémon. Giovanni ne s'inquiéta guère de ce comportement violent mais dut s'avouer qu'il était... déçu.

« Tu disais, donc, tu as découvert entre ces murs... ? »

Un regard fut lancé vers Rayleigh, le genre de regard qui témoignait de la baisse d'enthousiasme du mafiosi à dévoiler sa découverte, désormais que son frère était là... Enfin, en réalité, ce n'était pas vraiment la présence du premier Bootleg qui le rendait moins désireux de partager sa découverte, mais plutôt son attitude... le fait qu'il se soit énervé. Qu'il en ait apparemment cure du sort des Sakaki, de sa famille. Seul Rayleigh aurait éventuellement répondu aux attentes de Giovanni. Aurait réagi d'une bonne manière suite au choc de la découverte. Pas Meister, il le savait...

Aussi, le mafiosi fit quelques pas pour prendre des mains de Rayleigh son verre, le vider sur le visage de Meister pour calmer un peu ses nerfs en boulotte avec un sourire amusé, et partir vers la bouteille afin de resservir l'ancien empereur des Mers, et accommodement, son aîné.

"En fait, rien de bien surprenant. Je trouvais juste que c'était une bonne occasion de faire une réunion père et fils...

Le verre servi, le mafiosi y ajouta un citron préalablement découpé, et retourna vers Rayleigh et Meister, donnant le verre à son père, et tendant l'autre à Meister, bien qu'il redoutait que le verre connaîtrait un sinistre et tragique destin.

"Et je dois avouer que ça me déplairait assez d'apprendre la mort de l'un d'entre vous dans les journaux et de devoir assister à vos funérailles sans avoir pu vous connaître davantage...

Mensonge, quand tu nous tiens. Enfin, mensonge en réalité partiel. Depuis l'attentat à Rosalia, Giovanni avait plus pris conscience de la fragilité de la vie humaine, il s'était vu frôler la mort, encore, et en réchapper. La chance ne l'avait pas abandonné, mais il savait qu'un jour elle le ferait, et n'aimerait pas disparaître abruptement, sans avoir organisé un tantinet cette famille... l'avoir, un tant soit peu, réconciliée avec elle-même... et surtout, avec lui...



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MessageSujet: Re: Car faut bien nettoyer son linge sale en famille... [NC-]12 FINI   Car faut bien nettoyer son linge sale en famille... [NC-]12 FINI EmptyMar 20 Déc 2011 - 22:09

"Et bien, si tu soignais toutes les crises de colère de Meister par l'alcool, je comprends mieux d'où viennent son manque de civilité et sa stupidité culottée...

Non mais la face de truite t'as vu ta tête de camembert, mais de quel droit tu te permets de critiquer mon manque de civilité alors que toi tu sautes sur tout ce qui a une paire de boobs et un décolleté ?! Espèce de prune croisée avec un chevreuil va... !
Difficile pour Rayleigh de rester calme quand il pouvait quasiment entendre les injures de Meister. Et encore plus quand Giovanni vida son verre sur Meister. Là, une terrible envie chatouillait le nez de Rayleigh : lâcher l'aîné pour qu'il aille refaire le portrait de son cadet pour qu'il ne corresponde plus au véritable portrait, d'ailleurs. De les voir se battre serait probablement très drôle, mais ça empêcherait de savoir la raison pour laquelle Giovanni leur avait demandé de venir... Bon, tant pis.

Rayleigh prit le verre et lâcha à moitié Meister sans s'en rendre compte.


"En fait, rien de bien surprenant. Je trouvais juste que c'était une bonne occasion de faire une réunion père et fils... Et je dois avouer que ça me déplairait assez d'apprendre la mort de l'un d'entre vous dans les journaux et de devoir assister à vos funérailles sans avoir pu vous connaître davantage...


Ce qui arriva au verre est uniquement la faute de Giovanni, s'il n'avait pas imaginé que cela se produirait, et s'il ne m'avait pas mis un blanc sur la CB, il ne se serait pas produit la chose suivante : Rayleigh, tout heureux de pouvoir boire, le lâcha, Meister, qui n'allait pas mettre son orgueil de côté (c'est son frère, hein) sauta sur Giovanni, en protestant :

_ Sans avoir pu nous connaître d'avantage ?! Désolé, je te connais assez comme ça, moi ! Y a qu'un débile comme le padré pour pouvoir te supp
(et là il lui jeta le contenu à la figure avec le citron) orter. Et celle-la je te la devais. C'est bon, j'allais rester, mais là, j'ai vu ce tableau de mes deux pieds, et d'imaginer que tu puisses avoir assez de culot pour nous mettre sur la même image qu'ELLE (il désigna la mère Sakaki), j'peux pas, en fait. Ciao, grosse calvitie ambulante !

Et, anticipant que Giovanni allait probablement le frapper, il en profita pour lui mettre une droite. Rayleigh ne bougea pas : qu'est-ce que ça changerait. De toute façon un de ces jours ils allaient se refaire une session de boxe, et Meister qui quittait la pièce en retournant dans le salon normale et pétant une vitre pour sortir et aller se faire une session massacrage de crustacés sur la plage... Rayleigh soupira et attendit que Giovanni revienne. Probablement qu'il était sorti le taper, de toute façon, Meister se fichait éperdument de ce qu'il pouvait lui faire, il n'avait pas craché sur le tableau, mais ses paroles avaient fait le même chose.

Sirotant son verre, Rayleigh attendit pour couper éventuellement la parole à quiconque et simplement dire :

_ Bon... j'imagine qu'il y a une autre raison pour laquelle tu voulais que je vienne ? J'imagine que si tu voulais voir ton frère et moi en toute paix, tu serais venu à Doublonville, déguisé. Ce que tu n'as pas fait. Tu as donc une idée en tête.


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MessageSujet: Re: Car faut bien nettoyer son linge sale en famille... [NC-]12 FINI   Car faut bien nettoyer son linge sale en famille... [NC-]12 FINI EmptyMar 27 Déc 2011 - 12:45
Il devait se l'avouer : C'était prévisible... Lorsqu'il sentit les soixante-dix kilos de muscle de Meister s'abattre de toute leur puissance sur lui, Giovanni avait déjà connaissance de la suite des événements. Premièrement, l'aîné Bootleg allait manifester sa désapprobation totale.

_ Sans avoir pu nous connaître d'avantage ?! Désolé, je te connais assez comme ça, moi !

Deuxièmement, il allait l'attendre physiquement histoire d'appuyer ses dires.

Y a qu'un débile comme le padré pour pouvoir te supp-

*SPLASH*

Un liquide bien frais mais qui s'attaquait méchamment à ses yeux lui donnait des larmes tant l'inflammation liée à l'alcool et renforcée par le citron était violente. Le fruit cependant atterrit entier dans la bouche du mafiosi qui ne se gêna pas pour la recracher sur l'aîné Bootleg qui se décidait déjà à passer à l'étape trois : les coups. Une violente droite s'abattit sur sa joue, faisant recracher au Pokémafieux tout le liquide qui avait bien pu y entrer.

Et enfin, la phase finale, après les coups qui amochaient, voilà les mots qui blessaient. Les vérités longtemps enfouies que le barman ne savait gérer, et qu'il ressortait avec toute sa colère, sur le coup de l'adrénaline procurée par leur petite lutte.

C'est bon, j'allais rester, mais là, j'ai vu ce tableau de mes deux pieds, et d'imaginer que tu puisses avoir assez de culot pour nous mettre sur la même image qu'ELLE j'peux pas, en fait. Ciao, grosse calvitie ambulante !

Lorsque le champion de Doublonville pointa du doigt avec un mépris bien visible la peinture, Sakaki sentit vilainement sa veine temporale tambouriner, et la véritable colère l'habiter également...

Aussi, quand Meister se releva, et sprinta à l'extérieur, en prenant bien évidemment soin de pêter une mosaïque qui valait plus chère que sa future rente de retraité, Giovanni n'eut d'autre choix que de se lever à son tour, s'essuyer rapidement le visage avec une serviette qui traînait par là, et d'adresser un regard quelque peu dépité au paternel, avant d'entreprendre une course poursuite avec son aîné.
Cependant, le bougre était doué en course, il avait au moins pris une avance de deux cent mètres sur le cadet.
Néanmoins Giovanni le retrouva rapidement, vers la plage d'Irisia, apparemment en train de faucher quelques Krabos qui passaient par là. Un soupire s'éleva dans l'air frais qui régnait sur la petite ville portuaire. Puis, des bruits de pas courant sur le sable se firent.

Sakaki se rapprocha de son aîné, toujours en rogne visiblement, et lui posa abruptement une main sur son épaule, pur le forcer à se retourner et à le regarder dans le blanc des yeux. Et là... beaucoup d'impulsions diverses occupèrent l'esprit du Boss. La première fut de rendre la droite de Meister. Mais il se contint, du moins, pour le moment. L'envie qui le rongeait le plus, était de cerner, de comprendre cette espèce de Rapasdépic mal luné qu'était son frangin. Il ne savait pas comment aborder le sujet, ni s'il pouvait le faire, toutefois, il se devait d'essayer.

"Que tu lui en veuilles, je peux le comprendre..."

C'était vrai. Madam Boss l'avait abandonné. Giovanni éprouvait, au fond de lui, de la pitié pour l'aîné, en petite dose. Il ignorait quel effet cela pouvait faire, de connaître sa mère jusqu'à ses 6 ans, puis de se faire abandonner, pour une question d'esthétisme. Du moins, il savait quelle était la vérité à ce sujet, mais l'important, c'était ce que Meister croyait. Ce que leur mère avait voulu lui faire croire. Et, le quadragénaire savait que quand bien même Mei connaissait la réelle raison de cet abandon, sa rancœur resterait la même, étant donné la nature également malfaisante de ladite autre raison. Et du tempérament incorrigible du premier Sakaki.

"Mais si tu pouvais... "

Les mots suivants restèrent coincés au creux de la gorge du deuxième fils. Non, il n'était pas sur le point de pleurer, mais sur le point de réellement laisser lui aussi son tempérament colérique reprendre le dessus. Heureusement, il lui suffit de déglutir, pour rendre sa main moins tentée de s'abattre sur le nez bien visible du fouteur de troubles professionnel.

"... Si tu pouvais seulement faire un tantinet d'efforts pour réconcilier cette famille. Je sais, tu me hais. Et alors ? Ignore-moi. Mais pardonne à papa. Présente Nephtys à ton neveu et à ta nièce. Considère Sakaya comme une autre chance d'avoir une vraie relation fraternelle. Arrête...

L'autre main de Giovanni vint se poser sur l'épaule libre de Meister.

"... de détruire tout ce que j'essaie de reconstruire.



Spoiler:
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MessageSujet: Re: Car faut bien nettoyer son linge sale en famille... [NC-]12 FINI   Car faut bien nettoyer son linge sale en famille... [NC-]12 FINI EmptyMer 4 Jan 2012 - 17:31
[HS : Un peu de powergaming, comme d'habitude, si tu ne veux pas, tu me le dis...]

… Giovanni ne l'avait pas laissé tranquille. Il l'avait suivi, et il ne l'avait pas frappé... même après tout ce qu'il lui avait balancé à la figure. Un autre en aurait été touché... pas lui. Parce qu'il pouvait très bien se figurer le puzzle de l'âme de Giovanni, et que si son petit frère n'avait toujours pas compris la principale raison pour laquelle il le haïssait, lui et sa foutue mère...enfin, leur mère... c'est qu'il n'avait toujours pas à faire le premier pas. La seule chose raisonnable que pouvait faire Giovanni...

"Que tu lui en veuilles, je peux le comprendre..."

Non, tu ne le peux pas. Tu ne le pourras jamais – toi, d'être abandonné pour une raison de merde, tu ne peux pas la comprendre. L'inverse, en revanche... Meister grimaçait tellement qu'il avait du mal à essayer de retenir ses poings, toute l'énergie emplie de haine de son corps se concentrant dans son visage. Ils ne se comprendraient jamais – et Giovanni continuait de le prendre de haut.

"Mais si tu pouvais... "

Croyait-il que Meister serait dupe... ? De son trémolo ridicule ? Qu'il le croirait touché ? Foutaises. S'il pouvait quoi... Arrêter de se comporter ainsi ? Giovanni, l'homme qui m'a élevé, maître Eraqus... pensait Meister, mais il ne parlerait pas, car son frère serait capable de ternir la mémoire de son maître... Lui... C'était un homme de valeur. Et il lui a appris qu'il valait mieux crever de faim plutôt que de se mettre du mauvais côté, non pas de la loi, mais de la vie. Meister n'avait pas compris cela avant longtemps... pas avant que Rayleigh ne lui montre indirectement ce que cela coûtait. Le barman shoota dans un autre Krabby.

"... Si tu pouvais seulement faire un tantinet d'efforts pour réconcilier cette famille. Je sais, tu me hais. Et alors ? Ignore-moi. Mais pardonne à papa. Présente Nephtys à ton neveu et à ta nièce. Considère Sakaya comme une autre chance d'avoir une vraie relation fraternelle. Arrête.. ... de détruire tout ce que j'essaie de reconstruire.

Il venait d'oser le toucher. Meister lui saisit la main – et effectua une prise d'arts martiaux pour le jeter au sol, sans pour autant le frapper. Remarquable concernant le barman, car cela signifiait qu'il le faisait de sang-froid, et sans agressivité – cette fois, ce qui le motivait, c'était quelque chose qui n'avait rien à voir avec les sentiments. Il aurait pu aimer Giovanni aussi fort que d'autres amis à eux... que ça aurait été pareil.

« C'est pas une question de reconstruire... moi j'ai pardonné au padre. Pas pour avoir été dans la criminalité, mais pour avoir manqué de causer la mort de Nephtys... parce qu'il s'est retiré. Une chose que je ne te crois pas capable de faire... Et sans laquelle, entends-moi bien, je m'opposerai à toi quand, comme avant, tu seras l'unique salopard à menacer le futur de MES gosses. »

Puisque Giovanni avait besoin de l'entendre, maintenant, il l'entendait. Le barman le lâcha – et se releva.

« Je n'ai rien contre Sakaya, mon neveu et ma nièce... pourquoi aurais-je moi-même surveillé les deux derniers sinon, pour m'assurer qu'ils allaient bien ? Et qu'est-ce que j'aurais contre la frangine ? T'ignorer, je le peux. Je sais pas pourquoi je suis venu ici aujourd'hui. Je croyais que tu voulais parler au padre de la façon de se retirer, mais... j'avais tort. »

Il se fit mal en tapant dans un Krabboss, et furax, appela Libegon, en dissuadant ou plutôt voulant dissuader Giovanni, de ce regard acier aux reflets d'or qu'il avait, de l'approcher. S'envola pour rentrer chez lui – oui, il aurait peut-être lui aussi à aller en prison pour avoir été en contact avec Giovanni, même si Rivu promettait l'inverse. Rivu était un simple d'esprit... mais lui, il était prêt à payer le prix.

« Hasta la vista, hermaño. »
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MessageSujet: Re: Car faut bien nettoyer son linge sale en famille... [NC-]12 FINI   Car faut bien nettoyer son linge sale en famille... [NC-]12 FINI EmptyVen 6 Jan 2012 - 10:56
Il avait franchement eu une lueur d'espoir. Meister l'avait laissé parler, cela voulait sûrement dire qu'il réfléchissait, vu qu'il n'agissait pas. Il considérait ses dires. C'était bon signe. Du moins, c'était ce que le mafiosi pensait, avant que son aîné ne lui saisît sa main pour lui faire une projection à laquelle il ne s'y attendait pas le moins du monde, et l'immobilisât à terre, lui bloquant le bras et toute l'articulation, restreignant au maximum ses mouvements, bien que cela n'empêcha pas le Pokémafieux de se débattre et vouloir se libérer.

« C'est pas une question de reconstruire... moi j'ai pardonné au padre. Pas pour avoir été dans la criminalité, mais pour avoir manqué de causer la mort de Nephtys... parce qu'il s'est retiré. Une chose que je ne te crois pas capable de faire... Et sans laquelle, entends-moi bien, je m'opposerai à toi quand, comme avant, tu seras l'unique salopard à menacer le futur de MES gosses. »

Les tentatives d'échappatoire s'intensifièrent et les muscles du quadragénaire se raidirent. Ainsi... il le traitait de salopard... il osait penser que lui, son propre frère, pourrait menacer le futur de ses enfants ?... Sachant pertinemment que la seule putain de valeur sûre dans ce monde était la famille, chose à laquelle Giovanni ne cessait de se raccrocher et voulait complète... Meister croyait vraiment que son frangin pourrait vouloir du mal à ses neveux/nièces ? La deuxième partie de la phrase du champion de Doublonville mit Sakaki tant en rogne qu'il zappa la première... jusqu'à ce qu'elle lui revînt en pleine tronche.

« Je n'ai rien contre Sakaya, mon neveu et ma nièce... pourquoi aurais-je moi-même surveillé les deux derniers sinon, pour m'assurer qu'ils allaient bien ?

Les mouvements saccadés pour se débattre cessèrent abruptement, Meister l'ayant relâché, et la hargne qui pouvait se lire sur le visage du Boss s'évapora soudainement, remplacée par une mine en pleine réflexion... Le Mafiosi se releva, et fit face à son Tengalice qui pour une fois, avait su garder un semblant de sang-froid...

Et qu'est-ce que j'aurais contre la frangine ? T'ignorer, je le peux. Je sais pas pourquoi je suis venu ici aujourd'hui. Je croyais que tu voulais parler au padre de la façon de se retirer, mais... j'avais tort. »

La seule réplique de la part de Gi qui fut donnée à cela fut trois points de suspension, et un regard impassible, qui observait le blanc des yeux de Mei qui lançait un regard on ne peut plus glacial, et le dissuadant de poursuivre leur conversation. De toute manière, il n'y avait rien à ajouter.... aussi Sakaki se contenta d'observer son frère botter les fesses d'un Krabboss, amener l'ancien Pokémon de Garth, avant de le chevaucher puis de partir, ne loupant pas de le saluer de ses habituelles paroles espagnoles, même si le mot "hermanõ" de fin parut déplacer à Gi...

Il observa donc silencieux la silhouette du futur père et du Libegon s'amoindrir en allant vers l'horizon durant un bref instant... Puis réfléchit. Mei avait pardonné au père, car il s'était retiré. Chose pour laquelle Madam Boss n'avait cessé de le mépriser, n'avait cessé de l'insulter de faible, d'incapable, de moins que rien... Qu'est-ce qu'il était supposé penser... honnêtement, après ça....
Un soupir vint briser la quiétude de la douce nuit d'Irisia, puis enfin, Giovanni se décida à rentrer auprès du padre, prenant précautionneusement le soin d'abattre son pied sur le popotin malheureux du même Krabbos. Après quoi, il entama une petite course pour revenir plus rapidement à la villa, dans laquelle il fut accueilli par la voix grave de son père.

_ Bon... j'imagine qu'il y a une autre raison pour laquelle tu voulais que je vienne ? J'imagine que si tu voulais voir ton frère et moi en toute paix, tu serais venu à Doublonville, déguisé. Ce que tu n'as pas fait. Tu as donc une idée en tête.

Sakaki esquissa un bref hochement de tête, avant de se dépoussiérer le sable qu'il avait sur sa chemise.

"A vrai dire, j'aurais espéré cette réunion plus... pacifique, plus concluante...

Le cadet passa devant son géniteur et se servit le troisième verre de cette soirée qu'il but d'une traite.

.... Mais ça n'a pas grande importance."

Après tout, si Meister se refusait de connaître son passé, c'était son souci. Giovanni, lui, avait besoin de plus amples informations, et surtout confirmation de source sûre de ce qu'il savait, ou pensait savoir. Aussi, le deuxième Sakaki se planta droit devant l'ex-Empereur des Mers, plongeant son regard muté dans celui acier du Bootleg premier du nom.

"Maman n'avait pas voulu de Meister, parce qu'il était trop imparfait, physiquement...

Il laissa sa phrase planer un instant avant de poursuivre.

"... Soi-disant. Mais finalement... elle appliquait seulement le concept du "Diviser pour mieux régner"... n'est-ce pas ?... Elle espérait voir Meister un jour détrôner son brave père, et donner le monopole du marché maritime à sa génitrice...

Ce qu'on pouvait se demander, c'était de qui Gi tenait l'info... A vrai dire, la vidéo en elle-même des dernières volontés de sa génitrice où elle avouait tout. Et puis... beaucoup d'indices qu'il avait refusé de voir avaient été dispatchés par petite dose à travers toute sa vie. Notamment les étranges vidéo surveillance d'un magnifique paquebot, dans lequel se trouvait un gosse complice avec son père qui faisait la loi sur tout le personnel...
Madam Boss avait abandonné son premier enfant. Mais elle le surveillait; de près. Elle voulait voir... qui il devenait, en exploitant également la théorie du "Un fils n'a rien, l'autre a tout", comment allaient-ils tourner. Qui deviendrait le plus fort ... ? C'était fou à dire, mais c'était ainsi que les enfants des Grands Empereurs étaient élevés... Comme Alexandre le Grand qui, sur son lit de mort, affirma que le seul qui pourrait reprendre les rennes de son Empire parmi ses gosses, serait le plus méritant... C'était "au méritisme" que Madam Boss voulait voir Meister se développer... s'il avait embrassé sa destinée de contrebandier, et si elle n'avait pas eu cette maladie, sans doute aurait-elle fait combattre Meister et Giovanni, pour voir lequel des deux serait le plus méritant de régner sur la terre comme sur la mer auprès d'elle...

Giovanni laissa un silence planer, avant de lever les yeux au tableau, et de demander :

Tu... étais au courant ?
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MessageSujet: Re: Car faut bien nettoyer son linge sale en famille... [NC-]12 FINI   Car faut bien nettoyer son linge sale en famille... [NC-]12 FINI EmptyJeu 12 Jan 2012 - 10:47
…. Meister était encore pensif. Un jour... peut-être... il réussirait à passer un moment avec son frère sans avoir envie de se battre avec lui. Difficile... la violence, physique et mentale, coulait dans ses veines, et son frère semblait être l'unique catalyseur de tout cela.

Rayleigh en était parfaitement conscient. Mais il avait bon espoir pour que tout cela se finisse de son vivant. Peut-être... Giovanni était rentré, et quoi qu'il apparaisse encore de marbre, il ne pouvait pas mentir à son père. Selon le padré, quelque chose le troublait – et ça avait sûrement à voir avec son imbécile de frère aîné. Pour le moment, leur géniteur n'avait guère d'autre choix que de passer du temps avec eux séparément... ou avec Sakaya et un autre. Un jour, peut-être, les trois ? Déjà, il aimerait bien voir Chocolate et Silver, qu'il n'avait encore eu l'occasion de rencontrer... une honte, quand même, se disait-il avec un sourire. Si Giovanni y prenait attention... au lieu de vider son verre d'alcool... il aurait vu un étrange sourire éclairant leur paternel.

"A vrai dire, j'aurais espéré cette réunion plus... pacifique, plus concluante... Mais ça n'a pas grande importance."

Cette fois, il ne pouvait pas le manquer. Il s'était planté devant le paternel, assis dans un fauteuil, une main caressant sa barbiche, et l'autre tenant son verre. La tranquillité absolue...

"Maman n'avait pas voulu de Meister, parce qu'il était trop imparfait, physiquement... Soi-disant. Mais finalement... elle appliquait seulement le concept du "Diviser pour mieux régner"... n'est-ce pas ?... Elle espérait voir Meister un jour détrôner son brave père, et donner le monopole du marché maritime à sa génitrice...

Ce qu'il suggérait... Oui, c'était probable. Cela expliquerait pourquoi elle avait voulu des enfants de Rayleigh, et réitérer l'expérience même quand le premier était si laid. Madame Sakaki... songea t'il. Alors même dans ce domaine elle était calculatrice... ? Meister avait cru en un mensonge – et lui aussi. Mais ce mensonge était plus beau que la vérité, et fallait-il le dévoiler ? Il ne savait pas. Il devrait probablement y réfléchir... ou ne pas y réfléchir et laisser ça comme ça. Peut-être que Giovanni le dirait, mais Rayleigh savait d'avance comment réagirait Meister s'il l'apprenait. Sa rage serait encore plus intense, et de toute façon, il n'aurait jamais accepté, même devenu bandit. Même devenu Empereur à sa place.

Alors quand son fils cadet lui posa la question... « Tu... étais au courant ? » Rayleigh ne s'arrêta pas de sourire et fit un lent « non » de la tête. Mais dans une tranquillité absolue, il releva le regard vers son fils, et parla doucement.

« Je ne l'étais pas. Cela aurait peut-être pu fonctionner, même malgré mon emprisonnement, mais dans ce cas, il aurait fallu que ton frère ait développé du respect pour ta mère. Elle avait peut-être ce plan, et il était ingénieux, c'était une femme diaboliquement intelligente, mais alors elle avait tort de penser que Meister aurait pu vouloir une seconde lui être utile. Comment diable est-ce qu'un petit garçon qui oublie sciemment et par haine qui est sa mère, pourrait un jour lui être reconnaissant de quoi que ce soit ? Au contraire... il lui en aurait voulu de l'avoir poussé à t'affronter. »

Lui aussi imaginait parfaitement le plan final... Et il ne put s'empêcher de sourire de nouveau.

« Ton frère t'aime. Mais il hait le monde criminel, et s'il pouvait piétiner le cadavre de ta mère, il le ferait – il la hait, parce que pour lui c'est à cause d'elle que tu es dans une voie à laquelle il s'oppose. Tu sais comme moi que c'est un abruti et qu'il pense trop. Mais j'ai bon espoir. Vous êtes tous les trois, avec Sakaya, et tous les cinq, avec tes enfants, des fortes têtes... le genre de fortes têtes qui ébranlent ce monde et le façonnent comme vous le voulez. »

Imbécile de Meister. Le seul puzzle qu'il ne pouvait pas résoudre : le sien, pas d'incapacité, mais de courage, pour s'affronter lui-même, pour oser parler. Dire à son frère qu'il tenait à lui, à part indirectement... Impossible. Et Rayleigh, concernant Giovanni ? Oh, il s'imaginait tout à fait ce qu'il pouvait avoir en tête. La famille, le pouvoir... et les remords, les regrets, le poids de ses actes, jamais baisser la tête. Lui, il ne lui en voulait pas. Jamais. Le vieil homme étira les bras , détendu. Observa son fils, amusé.

Il avait quelque chose à lui proposer... qui allait le choquer.

« Tu aurais espéré une réunion plus pacifique ? Je l'imagine. Mais ton vieux père est encore là, si toutefois tu voulais aussi me voir. Dis-moi, qu'est-ce que tu dirais d'une promenade ? Je t'aurais bien demandé de m'emmener voir tes enfants, mais je doute que ce soit possible immédiatement, et ensuite, que tu sois emballé par l'idée. Ils sont grands, de ce qu'il paraît, et la démarche risque de leur paraître insensée. J'aimerais vous inviter, tous, un de ces jours, sur un yacht de ma collection, histoire de faire une croisière et détendre tout le monde. Si ça t'intéresse, autant en parler maintenant, non ? »

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MessageSujet: Re: Car faut bien nettoyer son linge sale en famille... [NC-]12 FINI   Car faut bien nettoyer son linge sale en famille... [NC-]12 FINI EmptyDim 15 Jan 2012 - 14:46
Le sourire qui étira doucereusement les rides de son paternel troubla le mafiosi à un point... assez conséquent. Il venait de lui poser une question qui relevait d'un fait qu'il jugeait grave, voire tragique : il était quand quand même question du prétexte pour lequel Madam Boss avait privé son propre fils de grandir avec sa mère, et Rayleigh le prenait avec le flegme des politiciens qui savaient leur sondage à la hausse même lorsqu'il y avait des dommages collatéraux importants... Un simple hochement de tête négatif, puis un regard acier levé vers lui, alors qu'il se caressait distraitement la barbe furent sa première réaction. Et enfin, les explications, sur un ton non alarmé, même pas un tantinet surpris, vinrent.
Ton qui contrastait totalement avec la nature des révélations faites...

Ainsi, son aîné, avait complètement zappé l'existence de leur mère... Cela expliquait pourquoi la voir le rendait aussi... colérique. Sans doute avait-il voulu la considérer comme morte dès le début de son existence, et se rendre compte qu'elle vivait encore, à travers son frère et les souvenirs de son père, le mettait hors de contrôle... Du coup, Giovanni en voulut moins à Meister d'avoir pointé avec autant de mépris le tableau, même s'il ne comprenait toujours pas la logique du Maître des Enigmes. Après tout, quoi qu'elle fût ou eût fait, Madam Boss était sa mère. Et dans une vie, on en avait qu'une seule. C'était d'ailleurs la raison première de son invitation de Rayleigh en ses lieux... il voulait lui avouer tout cela, pensant que l'information aurait pu être transmise à son frère. Il voulait que Meister sût que finalement, sa mère l'avait aimé. Peut-être d'une manière totalement tordue, qu'il allait certainement interpréter comme de la connerie plutôt que de l'amour. Mais Giovanni voulait que son frère sache qu'au moins, leur génitrice n'avait jamais cessé de penser à lui, même si ce fut pour un calcul de pouvoir. Le mafiosi était persuadé, vraiment, que cela aurait peut-être pu permettre à son torturé de frangin d'enfin abandonner sa rancune perpétuelle contre leur mère, et contre lui-même... Mais sa perception des sentiments du premier de la fratrie Bootleg était trop... basique. Seul Rayleigh était apparemment capable de cerner quelque peu Meister, et, peut-être, aussi Nephtys. Il le luit fit comprendre, en lui disant que Mei lui en aurait en voulu de les faire s'affronter... Parole qui resta un moment en suspens dans la tête du Pokémafieux qui avait dès lors son attention centrée sur la figure de sa mère, sur le tableau, jusqu'à ce que...

« Ton frère t'aime. Mais il hait le monde criminel, et s'il pouvait piétiner le cadavre de ta mère, il le ferait – il la hait, parce que pour lui c'est à cause d'elle que tu es dans une voie à laquelle il s'oppose. Tu sais comme moi que c'est un abruti et qu'il pense trop. Mais j'ai bon espoir. Vous êtes tous les trois, avec Sakaya, et tous les cinq, avec tes enfants, des fortes têtes... le genre de fortes têtes qui ébranlent ce monde et le façonnent comme vous le voulez. »

Sakaki détacha dès les trois premiers mots du padre son regard de la peinture pour le fixer sur Rayleigh, les sourcils froncés, troublé, avec une lueur de scepticisme dans les yeux. Est-ce que... l'alcool montait déjà au cerveau du paternel, pour qu'il divague à ce point ? Ou bien... était-ce tout simplement le concept que Meister le considérait vraiment comme un frère qui était inconcevable pour Giovanni... Après tout ce qu'ils avaient vécu, rien qu'en tant de "patron-employé", seule la haine s'était démarquée de leur relation. Aussi, Sakaki doutait des dires de son père, pensant qu'ils n'étaient qu'une tentative de réconciliation de ses fils en inventant de telles absurdités. Et il ne voulut pas en savoir plus, ou connaître ce qui justifiait ce genre de paroles. Il s'était déjà assez énervé pour la soirée.
De plus, Rayleigh avait déjà passé à autre chose.

« Tu aurais espéré une réunion plus pacifique ? Je l'imagine. Mais ton vieux père est encore là, si toutefois tu voulais aussi me voir. Dis-moi, qu'est-ce que tu dirais d'une promenade ? Je t'aurais bien demandé de m'emmener voir tes enfants, mais je doute que ce soit possible immédiatement, et ensuite, que tu sois emballé par l'idée. Ils sont grands, de ce qu'il paraît, et la démarche risque de leur paraître insensée. J'aimerais vous inviter, tous, un de ces jours, sur un yacht de ma collection, histoire de faire une croisière et détendre tout le monde. Si ça t'intéresse, autant en parler maintenant, non ? »

Un petit silence plana après la proposition de l'ancien contrebandier. Giovanni détacha ses yeux félins de ceux aciers pour aller poser le verre sur la table, très calmement, et s'y accoler, croisant les bras; pensif. Il savait que Chocolate mourait d'envie d'en savoir plus sur ses origines. Silver également. Mais il lui en voulait probablement trop encore de lui avoir ainsi balancé la vérité sur son enlèvement, et il doutait qu'il serait enchanté de le revoir trop prochainement, même si c'était pour rencontrer son grand-père. Et Tina... c'était impossible. De plus, elle avait déjà été zappée de la tête de Ray, vu qu'il ne l'avait pas citée parmi les fortes têtes. Ce qui faisait un petit-enfant disponible à rencontrer son père en personne sur trois...

"C'est vrai... L'idée ne m'aurait pas emballé, et ça aurait paru insensé."

Il imita son père en esquissant un bref sourire puis décroisa ses bras pour les enfouir dans ses poches.

"Néanmoins, c'est une bonne idée... Je leur demanderai."

Et dire qu'il y avait environ une année Giovanni s'était juré que jamais un faiblard comme l'ancien Empereur des Mers s'approcherait de ses enfants, par honte. A croire que l'estime du Padre était montée en flèche depuis leur première rencontre. Enfin, surtout après avoir vu jusqu'où il avait été prêt pour se réconcilier avec sa fille unique, même si la route était encore longue. Et aussi, après avoir visionné quelques cassettes de surveillance du paquebot où il sévissait autrefois, où il se comportait comme un vrai père complice avec son enfant. Au moins, Meister eut la chance d'avoir un vrai père, pour compenser l'abandon calculé de sa mère. Et pour ça, Sakaki le remerciait, même s'il ne l'avouerait jamais.

Enfin, le quadragénaire arrêta de focaliser ses pensées un bref instant sur son frère, pour les concerter plutôt sur le voeu de Rayleigh; celui de voir ses petits-enfants. Il y avait moyen pour lui de ne pas attendre jusqu'à ce que les Sakaki-Bootleg eussent trouvé un traité de Paix pour se retrouver tous sur le même yacht au même moment, ce qui risquait d'être long.

" ... Chocolate meurt d'envie de te voir. Tu pourrais la rencontrer, avant notre petite balade maritime. Le 27 décembre, elle aura 20 ans. Je sais où on ira fêter son anniversaire... Jadielle, au cimetière. Sois présent."

Chose dite, sans attendre de commentaires de la part de Rayleigh, il lui tourna le dos et se servit pour la quatrième fois un verre de whiskey qu'il évita de boire d'une traite cette fois-ci.

"J'aurais adoré parler de mes enfants avec toi tout le long de la soirée... Mais si je t'ai fait venir ici... c'est parce que..."

L'ex-champion de Jadielle fit dos à la table, et se rapprocha du fauteuil dans lequel était assis son père.

"J'ai trouvé le testament de maman."

La phrase fut prononcée comme s'il avait dû annoncer le décès de Persian. Le ton était grave, austère.

"Je l'ai regardé. Mais pas en totalité. Je me suis dit que tu étais aussi en droit de le visionner..."

A nouveau, mensonge quand tu nous tenais... Giovanni n'allait pas avouer qu'il avait attendu la venue de son père pour lui parler de ça parce que tout bonnement il ne se sentait pas d'attaque de regarder la dernière partie du testament de sa mère, seul...




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MessageSujet: Re: Car faut bien nettoyer son linge sale en famille... [NC-]12 FINI   Car faut bien nettoyer son linge sale en famille... [NC-]12 FINI EmptyDim 5 Fév 2012 - 12:56
Rayleigh écouta. Regarda son fils, son cadet, celui qu'il avait aussi... abandonné. Oh, oui, il aurait pu s'en occuper un peu dans le passé. Il avait essayé, en le faisant venir sur le navire où vivait son frère. Mais peut-être avaient-ils oublié tous les deux comment ça s'était passé... Ou qu'il avait tellement re-rêvé de ce moment que ses souvenirs de ce temps s'étaient modifiés. Lui aussi, peut-être. Qui le savait ? Pas lui. Il avait... comme on dit... merdé. Mais il y avait une chance d'au moins voir ses petits-enfants...
Si le jeune homme, par rapport à son père, bien sûr, lui fournissait une option, une idée, un indice rassurant à ce sujet. Mais, pour sa plus grande joie, bien qu'il ne la manifesta pas autrement qu'un tressaillement des coins de la bouche, un sourire, Giovanni avait une bonne nouvelle. Enfin, une bonne idée. Une qui ne laissait pas présager qu'ils avaient vécu tant de temps dans l'ignorance ou la haine.

" ... Chocolate meurt d'envie de te voir. Tu pourrais la rencontrer, avant notre petite balade maritime. Le 27 décembre, elle aura 20 ans. Je sais où on ira fêter son anniversaire... Jadielle, au cimetière. Sois présent."


J'y serais.

Rayleigh n'eut pas besoin de répondre : la lumière dans ses yeux le fit à sa place. Mais cet instant de joie ne fut que de courte durée... Car bientôt, son garçon se rembrunit. … Il allait lui reparler de l'origine de leur rencontre, il en était certain. De sa défunte ex compagne. Il se rapprocha de lui, les yeux au sol, sombre. Aussi sombre que quand son frère lui avait annoncé le décès de son maître, et père d'adoption, Maître Erakus. La différence était qu'ils s'étaient battus dans la foulée. Et que là, Giovanni n'avait pour une fois aucune raison d'abattre sa fureur sur lui.

"J'aurais adoré parler de mes enfants avec toi tout le long de la soirée... Mais si je t'ai fait venir ici... c'est parce que... J'ai trouvé le testament de maman."

Son testament ? N'avait-il déjà été écrit... ou Giovanni s'était naturellement imposé en tant que successeur ? Rayleigh songea.

"Je l'ai regardé. Mais pas en totalité. Je me suis dit que tu étais aussi en droit de le visionner..."


Pourquoi ? Se serait demandé Meister. En quoi cela le concernait ? Mais le vieil homme ne se posa pas la question. Lui, comprenait. Il n'avait pas été important pour elle... enfin, pas trop. Et l'inverse non plus. Pourtant, ils avaient été compagnons. Au point que ce tableau qui les représentait... avec Giovanni... était resté. Par fierté de montrer les origines de son fils ou mélancolie ? Rayleigh ne le savait pas. Et il se proposait de le regarder.

Alors le vieil homme adopta un sourire mystérieux. Giovanni ne l'avait pas regardé en totalité... ? Et il avait demandé à son père de le faire avec lui. A sa façon, c'était une manière de le reconnaître réellement en tant que père. Alors, simplement, Rayleigh acquiesça, lentement. Rapprocha, en étirant la main, un fauteuil à côté de lui. Destiné à Giovanni.

« C'est vrai. Je doute qu'elle parle de moi, mais ce qui s'y trouve pourrait peut-être nous aider. Qui sait, ça se trouve, le ou la chef des Quetzacoalt est aussi un frère ou une sœur cachée, et ce conflit est réglable si simple- Je plaisante. Cela me rend anxieux, et je pense que tu peux le comprendre... Regardons donc cela. »



Meanwhile...

Meister était en route pour rentrer à Doublonville, volant sur Libegon. Quand soudainement, ils se mangèrent tous les deux une barrière miroir. Et, comme vous connaissez Meiyou, il était furax. Il ordonna à son dragon de descendre rapidement au sol – pour se trouver nez à nez avec un Tyranocif, un Rhinastoc, et autres mastodontes bien balaises, au nombre de neuf.
Chacun avec un propriétaire. Neuf personnes, neufs hommes, à l'aspect pathibulaire. Avec une bannière en forme de croix templière, et l'air pas vraiment sympatoche.

« Mais caballos de misfortune, kuso, bande de poëles déphasées et calcairisées jusqu'à la moelle des os, vous êtes qui, vous foutez quoi, et le plus important : vous me VOULEZ quoi ?! »

Sur un petit ilôt pourri, les neufs, avec un beau bâteau sorti tout droit du Moyen-Âge, dont le chef était pour l'instant caché et dont le sous-chef, un gars au crâne chauve, agitait son doigt en sa direction, rugirent :

« Espion à la solde de la Team Quetzacoalt, ennemi de la Team Rocket, nous, la division Templière de la Néo-Team Rocket, allons te faire payer pour avoir aidé Red ! »


« … Ouh, alors vous, les mecs, vous sortez de loin. »
Meister craqua ses poings. « Ça tombe bien, j'avais envie de faire saigner du crétin. »



Dernière édition par Meister Bootleg le Dim 5 Fév 2012 - 20:02, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Car faut bien nettoyer son linge sale en famille... [NC-]12 FINI   Car faut bien nettoyer son linge sale en famille... [NC-]12 FINI EmptyDim 5 Fév 2012 - 19:11
Spoiler:


« C'est vrai. Je doute qu'elle parle de moi, mais ce qui s'y trouve pourrait peut-être nous aider. Qui sait, ça se trouve, la chef des Quetzacoalt est elle aussi une sœur cachée et ce conflit est réglable si simple- Je plaisante. Cela me rend anxieux, et je pense que tu peux le comprendre... Regardons donc cela. »

Les iris félins du mafiosi daignèrent quitter le sol pour se poser sur le visage de l'Empereur qui arborait un sourire mystérieux. On put aisément lire dans le regard du plus jeune un mélange de stupéfaction et d'incrédulité. Son père... connaissait l'identité sexuelle du leader adverse.... et dire que Sakaki pensait être le seul détenteur de cette information, si on excluait les administrateurs Quetza de l'équation. Décidément, son père en savait bien plus qu'il ne le laissait prétendre... Par cette simple phrase, le paternel sut impressionner d'une certaine manière son fils qui se demanda durant un court instant qui était sa source. Mais cette pensée fut furtive. Ils avaient des choses plus importantes à régler.

Aussi, Giovanni prit place dans le siège de cuir deluxe que le contrebandier lui offrait puis sortit hors de sa poche ce qui ressemblait à une petite télécommande high-tech.

Il la contempla durant un court instant, silencieusement, ses yeux sombres fixés sur ce petit bout d'alliage de plastique et de circuits électriques. Peut-être Rayleigh pouvait le sentir, même si Giovanni faisait de son mieux pour le cacher, mais une appréhension certaine s'instaurait dans tout son organisme à l'approche du visionnage du testament.

Sakaki avait d'ores et déjà visionné les cassettes surveillance qui avaient assisté aux expérimentations pratiquées sur lui. Voilà quelques jours qu'il avait parcouru le dossier le concernant trouvé dans le coffre. Il ignorait quel effet ces révélations avaient eu sur lui. De l'amertume. De la déception. De la colère. Peut-être. Il était trop indifférent à ce qu'étaient les sentiments pour pouvoir les définir, mais clairement, il avait senti une vague d'incompréhension le submerger à la lecture de son dossier... Et il voyait là, en ce petit bout de plastoc qu'il tenait dans la main, la clé qui ouvrirait la porte à un certain soulagement. Sûrement que sa mère avait eu une excellente raison d'autoriser, pire, de commanditer des tests scientifiques sur lui. C'était indéniable. Elle ne l'aurait jamais fait par curiosité; elle l'aimait trop pour risquer de le perdre aussi bêtement. Du moins, voilà la certitude douloureusement illusoire que Giovanni se faisait depuis qu'il savait tout de cela. Il la voulait vraie et irréfutable, car il n'y avait pas d'autre manière pour lui d'accepter la vérité d'avoir été un cobaye. Elle remettrait en doute tout ce en quoi il croyait; elle remettrait en doute l'amour qu'il portait sans faille à sa mère depuis toujours. Ce pourquoi il vivait. Ce pourquoi la société Team Rocket existait toujours.

D'un doigté ferme, comme pour émanciper définitivement toutes ses pensées, l'ex-champion de Jadielle pressa le bouton qui fit apparaître un immense écran plat, camouflé derrière un meuble qui avait pivoté pour le laisser paraître. Une autre pression sur une autre touche permit l'allumage de cette télévision luxueuse. Il ne restait plus qu'à appuyer sur "on", l'ancienne cassette de la cheffe mafieuse étant déjà dans l'appareil. Cependant, Giovanni attendit un moment. Il aurait aimé prendre une profonde inspiration, mais s'en abstint à cause de la présence de son père, pour ne pas se montrer faible. Toutefois, il sentait que le fait que ce dernier soit à côté de lui, à l'instant, lui permettrait de finalement appuyer sur la touche "on" de sa télécommande, action qui rendit, durant un très bref moment, la main de Sakaki légèrement tremblotante.

~~~

"C'est toi le crétin qui vas saigner !"

Une silhouette imposante, dotée d'un gros ventre rebondi, se détacha de l'obscurité et se positionna devant Meister, qu'il jaugeait avec un évident mépris.

"Nous sommes le mouvement conservateur qui est pour la construction d'une Team Rocket nouvelle, et qui sommes sans faille dévoués à son Chef Suprême. Pas Giovanni. Mais La Grand Impératrice de l'Ombre. En laissant entrer ce gamin, tu as souillé l'honneur du fils, et par conséquent, celui de la mère. Il va te falloir payer le prix."

A peine eût-il terminé sa tirade qu'un halo rouge s'échappa de la Pokéball de collection qu'il tenait dans sa main. Un Dracaufeu imposant, shiney, par conséquent ténébreux et majestueux fit son entrée en scène, orné de bijoux superficiels tels des piercings aux ailes ainsi que des bracelets décorant sa queue noire. La bête bomba son torse musclé et n'hésita pas à faire siffler ses narines en posant ses pupilles violette sur Meister, signe d'une nervosité bestiale. Les autres Templiers, plus en retrait, assistaient dans un mutisme religieux à la scène.

Spoiler:

Les Templiers Rocket... Le groupuscule le plus dévoué de l'aile Rocket. Le chef de cette petite secte était un des proches de l'entourage de Giovanni, un qui était là depuis le début, depuis que Gi se faisait traiter de Brat Boy par sa mère. Ils étaient des disciples de Madam Boss, qu'ils élevaient au rang de Déesse, et pour qui ils avaient été prêts à tout. Même à des attentats terroristes en guise de représailles lorsqu'une enquête personnelle sur Madam Boss était officiellement ouverte par la police. Ils avaient cru en cette femme comme on pourrait croire à une quelconque religion. Ils avaient fait d'elle leur divinité, et leur seul souhait était de faire revenir la Team comme elle était lorsque la mafieuse en était la reine. Ils voulaient éjecter Giovanni. Mais d'abord ces proches. Le prétexte commandité par De Sablé était seulement une partie de la vérité. Il voulait en réalité tuer Meister, pour être un homme qui méritait nullement le sang Sakakien.

Et après, Giovanni, pour ne pas avoir été à la hauteur de sa matriarche. Pour avoir laissé la Team Rocket devenir décadente, pour l'avoir abandonnée, et revenir, alors qu'elle était totalement bancale. Et pour la lançait dans une guerre qui ne la concernait pas, et l'abimerait gravement. Pour également les avoir décimés, une fois arrivé au pouvoir. Et enfin accessoirement pour prendre le contrôle entier de l'organisation criminelle, une fois la tête du quadragénaire tombée.

"Il est temps pour toi de gagner l'Enfer qui t'attends, Fils Indigne... Ténébrus, Brouillard...."

Les narines sifflotantes du dragon crachèrent une fumée noire, qui commença peu à peu à réduire le champ visuel du Champion de Doublonville... L'aîné Bootleg devait l'avoir compris; cette attaque était une stratégie offensive... Rendre les yeux de l'adversaire aveugles, puis attaquer sournoisement, afin de s'assurer qu'aucune esquive ne soit possible...

Meister se trouvait dorénavant dans une sale galère ... Comment allait-il se tirer de ce mauvais pas ?

~~~~~~~

De grossières lignes grisonnantes vinrent faire une singulière danse dans l'écran, signe de l'âge avancé de la cassette, avant de finalement laisser apparaître une femme. Assise, à son bureau, comme une première dame, ou mieux, une présidente. Une bouteille de martigny était gardée au frais, à ses côtés, accompagnée d'un verre vide. La femme fatale se situait vraisemblablement dans sa villa d'Irisia, la mosaïque que Meister avait cassé étant facilement reconnaissable, derrière elle.
Quant à Madam Boss... Ses cheveux étaient de couleur jais parfait, lisses sur le haut, et se terminant en une cascade de discrètes boucles vers la fin. La dame arborait un tailleur rouge, en harmonie avec ses ongles, vernis de la même couleur, et de son rouge à lèvre flamboyant, qui mettait grandement en avant une bouche qu'elle avait pulpeuse. Ses yeux aciers, encadrés de cils accentués par une profonde couche de mascara, étaient posés sur les deux visionneurs de la vidéo, d'un air désintéressé, impassible.

Puis, après un instant de silence, sa voix, forte, imposante, s'éleva.

"Moi, Madam Boss, née Hiromi Mathilda Sakaki, plus communément appelée "L’impératrice de l'Ombre", "La Reine des Voleurs", "Il cheffe della Pokemafia", originaire de Kanto, ayant grandi dans les anciens quartiers pauvres de Céladopole, anciennement liée à Rayleigh Silvers Bootleg, Empereur des Mers des Iles Oranges, contrebandier notable, mère de trois enfants, veut faire part de mon testament à mon fils cadet, Giovanni Hirotaka Sakaki blablablablaaaaa...."

La dirigeante criminelle mima une bouche qui parlait de sa main, et entreprit une pose plus décontractée, croisant d'abord les jambes, laissant entrevoir ses collants noirs, puis croisant les bras sous son décolleté plongeant, et se décidant à narguer la caméra d'un sourire fier.
Le concerné par le testament, quant à lui, sentit son sang ne faire qu'un tour dans l'ensemble de son système... Son épiderme se contracta, et une minime dose d'adrénaline s'injecta dans ses veines... Sa mère avait bien dit... trois enfants ? Un regard perplexe fut adressé à Rayleigh, mais aucune parole ou protestation ne s'éleva, Sakaki trop avide de connaître la suite, se refusant d'instaurer du suspense en mettant sur pause pour disserter du troisième frère (ou soeur ?) qu'il avait...

"Je sais, je sais, tu as déjà lu le testament officiel que je me suis embêtée à faire avec mes conseillers financiers et tout le bastringue, mais celui-là, je me devais de le faire seule... il est plus..... émotionnel. Je crois que c'est le bon terme. Ou moins chiffré. Je ne sais pas..."

Elle se tut, et fixa gravement durant quelques secondes un point invisible aux yeux de Rayleigh et de son fils.

"Je suis morte. Ou plutôt, je serais morte quand tu visionneras ces images. Voilà depuis quatre ans que je me sais atteinte d'une maladie irréversible...."

Un haussement d'épaules se fit.

"Ma foi, c'est ainsi. Tant pis. Au moins j'ai pu expérimenter le fait d'être riche. C'était tout ce à quoi j'aspirais, étant gamine. Et ça s'est réalisé. Sans doute mon cancer était le prix à payer; mais ça en valait la peine."

La trentenaire, à l'époque, se saisit de la bouteille de martigny, et se servit un verre tout en continuant sa tirade.

"Enfin, je n'ai pas dépensé 40 pokédollars pour une cassette vierge pour te parler de moi, Brat Boy."

La bouteille fut reposée, et une gorgée de martigny entamée. Passant avec glamour sa langue sur ses lèvres empreintes de l'alcool, la Reine de la Pokémafia esquissa un sourire de squale.

"J'ai des secrets à te dire."




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MessageSujet: Re: Car faut bien nettoyer son linge sale en famille... [NC-]12 FINI   Car faut bien nettoyer son linge sale en famille... [NC-]12 FINI EmptyDim 19 Fév 2012 - 16:43
C'était... étrange.

Qu'est-ce que ça lui faisait de revoir ce visage féminin... après tant d'années... alors qu'elle était sous terre et décédée depuis bien des années maintenant ? Une réminiscence étrange, mais dont ses fils et sa fille ne pouvaient avoir ouïe. Oui, il y avait une autre femme qui avait compté pour lui et qui était morte. Une femme à laquelle il avait tenu encore plus que Madame Boss, mais qu'il n'avait jamais pu revoir non plus, ou que par intermittences, pendant des années.... sa propre...

Mère.

Ca remontait d'il y avait bien longtemps. La dernière fois qu'il avait vu son visage riant... alors qu'elle était morte... c'était à son enterrement.

Maintenant, il était dans une situation similaire. Sauf qu'un gamin blond psychopathe n'allait pas le regarder comme s'il avait commis un crime contre l'humanité. Enfin, s'il venait à la rescousse, avec Giovanni, du fils aîné, ils se prendraient le même type de regard de la part des Templiers dont au moins un dans le lot était blond.
Le père Sakaki/Bootleg croisa les doigts et observa la vidéo. Il avait un sourire étrange... comme d'habitude. Cette fois, il ne se demandait plus ce qu'il ressentait. Une désagréable mixture de familiarité, et de gêne.
Mais il n'était pas seul, et quelqu'un devait se sentir bien plus mal – leur enfant... Qui avait connu beaucoup mieux cette femme. Et Rayleigh pouvait comprendre. Plus que comprendre. Devoir se débrouiller avec les histoires que ses aventures ou relations avaient provoqué, il avait déjà donné récemment, et environ sept fois, même si sur les sept il n'y en avait qu'une où il y avait un enfant qui aggravait la situation.
Mais là, c'était différent.

Meanwhile...

« Ok. Alors, vous, vous êtes cons. Parce que pour diviniser cette vieille truie doublée d'un hippopotame... »


C'était un peu comme si Meister avait balancé des blasphèmes dans le Vatican en dansant déguisé avec des cornes sur la tête et la peau maquillée de rouge en dandinant des fesses. Le groupe de ces tarés de Division Templier avaient l'air choqués... Et puis quelques uns d'entre eux ricanèrent. Le barman n'était pourtant pas d'humeur à se détendre et en n'ayant besoin que d'effleurer sa veste, le psychopathe de service, Laggron, sortit de sa cellule dimensionnelle communément nommée Pokéball. Mais il n'était pas seul. Libegon aussi. L'homme aux cicatrices esquissa un sourire diaboliquement cinglé.

« Et vous êtes d'autant plus cons que se battre avec un pokémon de feu au dessus de la mer... C'est une énorme boulette. J'suis désolé pour les poissons... Ou pas. »


Laggrogne, au bout du jet de la ball, atterrit sur le petit ilôt où les garçons se trouvaient... planta ses pattes et les ancra au sol, puis, il adopta le même sourire que son cinglé de maître et entreprit de réaliser une attaque Ocroupi.... Avec la MER.

Still Meanwhile.

Dieu. Comment est-ce qu'il pouvait attirer des femmes si belles, voilà qui était surprenant. Comment l'avait-il pu ? Pas qu'il n'ait jamais douté de son charme, mais là, il n'arrivait toujours pas à se remettre de l'idée que cette femme si hautaine, qui déballait ses noms et titres officiels et officieux, sans la moindre hésitation en face d'une caméra destinée à son propre rejeton plus tard, cette femme hautaine mais belle et sauvage comme une tigresse de par la sophistication travaillée de son maquillage qui la caractérisait autant que les rayures d'un tigre le démarquaient des autres aussi sûrement qu'un code générique.
Néanmoins, il sursauta en entendant le « mère de trois enfants ».
Pas que ça l'étonnait. Mais qu'était-il arrivé aux deux autres ? Encore des ignorés... qui reviendraient leur balancer des trucs au visage ? Et que cette fois Meister n'aurait aucun remords à frapper ou même essayer d'envoyer à l'hôpital ? Peut-être qu'il avait mal entendu et qu'elle disait « père », mais en ce cas... Elle avait su pour Sakaya. Et parce que Sakaya n'était pas une menace, elle ne l'avait pas fait tuer. Même pas par mépris envers son père.

Cependant le regard interloqué de Giovanni lui fut renvoyé avec la même mine incompréhensive. Rayleigh se permit même de hausser les épaules, dans un signe évident qui se traduisait par un « j'en sais pas plus que toi ». Mais pendant ce temps, la femme continuait, sans penser que Giovanni ou les personnes qui regarderaient avec lui seraient choqués. Jusqu'à ce que...

« suis morte. Ou plutôt, je serais morte quand tu visionneras ces images. Voilà depuis quatre ans que je me sais atteinte d'une maladie irréversible.... Ma foi, c'est ainsi. Tant pis. Au moins j'ai pu expérimenter le fait d'être riche. C'était tout ce à quoi j'aspirais, étant gamine. Et ça s'est réalisé. Sans doute mon cancer était le prix à payer; mais ça en valait la peine. »


Tout ce à quoi elle aspirait... Oui, c'était vrai. Le vieil homme ferma les yeux, prenant un moment pour respirer et souffler, son torse s'animant au rythme d'une inspiration, puis, d'une expiration, longue et calme. Il passa une main dans ses cheveux blancs, pensif. A l'époque, c'était déjà ça. Rayleigh chassait la liberté absolue, celle de n'avoir personne qui se mette en travers de votre chemin, personne qui ne vous dise « fais-ci, fais-ça », « paie-la-taxe, paie un pot de vin, paie, paie, paie », et puis, les événements s'étaient enchaînés, il en avait entraînés d'autres dans son aventure de liberté, et puis de fil en aiguille, sans vraiment trop savoir pourquoi, il s'était retrouvé à la tête d'une grosse organisation qui n'avait pour but que de braver les gouvernements.
Elle, elle voulait l'argent. L'excès. Voilà où ça les avait menés... Elle avait peut-être déjà l'argent, et lui, il ne se souvenait plus de sa jeunesse. De sa mère, oui, et de son enterrement aussi. Mais il y avait encore plus à dire.

« Enfin, je n'ai pas dépensé 40 pokédollars pour une cassette vierge pour te parler de moi, Brat Boy. J'ai des secrets à te dire. »


Ferais-tu la grimace, si tu savais que je regarde aussi ? Que dirais-tu, se demandait Rayleigh.......
Jusqu'à ce qu'un Libegon se mette à cogner contre la porte, incapable d'entrer, mais sachant qu'ils étaient là. En hurlant comme un taré. Comme si c'était le moment.

« J'allais dire qu'elle pouvait commencer par parler de ce troisième larron, mais elle ne pouvait pas savoir que tu apprendrais que Meister était ton frère un jour. Par contre, en parlant de lui, à mon avis, il est dans la panade, et il te demande de l'aider. Tu sais qu'il serait encore plus frustré de voir cette vidéo, et qu'il n'aura pas le choix si on lui rends service ? »
demanda t'il avec un sourire vicieux. Puis, il soupira et chercha du regard la télécommande. « Moi aussi, j'ai des secrets de ce genre à vous dévoiler... Mais ce n'est pas le moment, et en plus, cela n'est guère important. Alors, tu en penses quoi. On mets pause et on enquiquine ton frère, ou on continue maintenant et on le laisse se débrouiller ? »

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MessageSujet: Re: Car faut bien nettoyer son linge sale en famille... [NC-]12 FINI   Car faut bien nettoyer son linge sale en famille... [NC-]12 FINI EmptyDim 19 Fév 2012 - 19:56
Spoiler:


Giovanni sentait son coeur battre comme un dérouté dans sa poitrine. Ses yeux, extrêmement attentifs, fixaient avec un mélange de curiosité, d'appréhension et de fascination le visage au teint parfait de sa mère, qui faisait d'autant plus durer le suspens, s'abreuvant d'une nouvelle gorgée de martigny... tout allait être dit, dévoilé. Le cadet obtiendrait des réponses à des questions qui le hantaient jour et nuit depuis voilà quelques temps, et qui sait, peut-être iraient même jusqu'à changer son existence... Un frère... ou une soeur... il avait peut-être un autre membre de la fratrie Sakakienne dans l'équation. Un membre sur qui il pourrait compter pour le comprendre un tantinet, peut-être, qui partagerait sa même vision du monde, contrairement à un Meister trop haineux envers sa famille pour le soutenir, et une Sakaya ayant vécu trop longtemps dans son ignorance pour le connaître réellement. Enfin une vraie relation fraternelle. Sans complications. Sans mensonges. Sans coups.

A cette idée, Giovanni pouvait sentir son organe cardiaque se cogner avec virulence contre sa cage thoracique, tellement fort, qu'il crût, pendant un moment, que ce battement fût suffisamment fort pour retentir dans l'ensemble de la villa... C'était bien sûr une erreur de sa part; il le comprit en tournant furtivement la tête, et en apercevant l'ancien Libegon de Garth se fendre le crâne contre une baie vitrée renforcée...

« J'allais dire qu'elle pouvait commencer par parler de ce troisième larron, mais elle ne pouvait pas savoir que tu apprendrais que Meister était ton frère un jour. Par contre, en parlant de lui, à mon avis, il est dans la panade, et il te demande de l'aider. Tu sais qu'il serait encore plus frustré de voir cette vidéo, et qu'il n'aura pas le choix si on lui rends service ? »

Lentement, très lentement, Sakaki détourna son attention du Pokémon volant pour la centrer sur le sourire vicieux du paternel... Agacé.

« Moi aussi, j'ai des secrets de ce genre à vous dévoiler... Mais ce n'est pas le moment, et en plus, cela n'est guère important. Alors, tu en penses quoi. On met pause et on enquiquine ton frère, ou on continue maintenant et on le laisse se débrouiller ? »

L'étreinte de la commande que Rayleigh cherchait des yeux se fit plus intense... il avait... des questions tellement stupides...

"J'ai déjà suffisamment fait pour un homme qui veut me voir crâne rasé et fichu d'une satanée tenue orange."

La réponse fut dite du tac-au-tac, dotée d'un ton acerbe, néanmoins, le quadragénaire avait pris la peine de mettre la cassette sur pause avant de parler. Puis, il se leva, d'un geste rapide, croisant les bras derrière son dos et observant la mosaïque cassée par Meister, où sa mère se tenait il y avait un quart de siècle. Il observa le bureau, pensif, puis jeta un oeil à l'écran télévisé...

"Donne-moi une seule bonne raison de l'aider. Et... à titre informatif, l'argument "C'est ton frère" n'est plus valable depuis environ quarante cinq minutes."

~~~~

D'impressionnants filaments d'eau encerclaient le dracaufeu shiney, et dispersaient par leur force centrifuge le brouillard noir qui s'était peu à peu formé. Le dragon de feu, malgré la présence d'un élément qui le rendait très faible, conservait un calme olympien, restant immobile, attendant patiemment les ordres que son maître, Abdul, allait lui donner.

"Pas mal... pour le bâtard de la famille. Tenebrus, prépare-toi à une sacrée douche..."

Les pupilles violettes se tournèrent avec un certain désarroi vers le Templier, tandis que les autres fanatiques, plus à l'arrière, chuchotèrent quelques inaudibles mots qui paraissaient grandement les amuser. Aucun d'entre eux n'avaient cependant remarqué le Libegon partir au renfort, ou dans le cas contraire, personne n'avait jugé utile de le signaler...
De son côté, Abdul allait apparemment laisser simplement son plus imposant pokémon se prendre une raclée incommensurable ... C'est ce que comprit le Dracaufeu, qui, persuadé de l'abandon de son maître, se permit d'avoir peur, bougeant frénétiquement, et de manière non synchronisée ses ailes noires.

Mais un claquement de doigts de la part du ventru qui souriait comme un dément le remit à l'ordre. Et ce, malgré les vagues volantes qui fonçaient indéniablement sur lui...

"Tenebrus, ne bouge pas..."

Le dragon répondit par un cri rauque qui traduisait sa peur, sentant la fraîcheur de l'eau se rapprocher toujours plus proche de son corps ne vivant que grâce à la chaleur produite par la flamme au bout de sa queue, qu'il voulait protéger en se mettant en boule. Chose que son maître n'approuvait pas... lui répétant l'ordre de ne pas bouger.

Et, alors que l'élément aquatique allait s'abattre fatalement tel un fouet sur le dragon des ténèbres, la voix d'Abdul retentit dans un hurlement.

"CANICULE"

La compréhension se fit enfin... son maître ne l'avait finalement pas abandonné !
La gueule de Ténébrus s'ouvrit alors en grand, tandis qu'une boule de feu dont le noyau était composé de magma se créait tout soudainement, et se propulsa contre le plus gros jet, tandis que sa chaleur se propagea sur un rayon de 200 mètres, transformant de par sa nature et ses composants, l'eau en particule de gaz. Créant ainsi une évaporation qui avait de quoi mettre de la buée sur la montre en or d'Abdul, et qui fit monter la température subitement de quelques degrés.

L'attaque faite, Tenebrus descendit lestement sur un ridicule îlot, gonflant sa poitrine, pour recouvrer une respiration cardiaque normale, suite à la frousse qu'il avait dû contenir, ainsi que l'énergie qu'il avait dû produire pour une attaque qu'on ne pouvait acquérir qu'à un haut niveau d'entraînement.

Un rire... vraiment affreux se fit. Un canon de rires, en fait. La plupart des templiers, en choeur, ouvraient grand leur larynx et laissaient échapper tout leur mépris par une hilarité terrible. Seul De Sablé et un homme arborant une capuche beaucoup plus en retrait demeuraient impassibles.

"Alors Big Nose Boy... Tu pensais peut-être qu'on était encore qu'une bande de sbires sans cervelle et sans tactique qui voulaient ta peau ? Qu'on était suffisamment désinstruits et stupides pour t'affronter sans pokémons équivalant à des armes de destruction massive ? C'est vrai, tu as l'avantage du terrain et du type. Mais ma puissance brute va tout simplement t'écraser... Allez Tenebrus, Danseflamme !"

Des filaments de feu s'échappèrent de la bouche du dragon ailé, mimant l'attaque préalable de Laggrogne, encerclant à son tour la créature maritime....

~~~

Il était toujours debout, inerte, le visage irrité, presque crispé dans une attitude de boudeur... Non. Il n'avait fichtrement aucune envie d'aider son satané frangin à se sortir du satané pétrin dans lequel son satané grand nez s'était encore fourré, et ce malgré le sang du Libegon qui se répandait peu à peu sur la vitre par petites gouttes tant il cognait fort, tant son désespoir et sa crainte étaient grands. Malgré le regard pesant de son père. Meister n'avait qu'à se débrouiller. Fin de la problématique.



On put entendre Sakaki penser "Nancy je te hais" rien que par l'expression faciale qu'il aborda en sentant son téléphone privé vibrer dans sa poche accompagné du son strident de la chanson de Cobra Starship, coupant ainsi court à sa bouderie et le forçant à saisir son mobile et à décrocher.

"Nancy, combien de fois dois-je te répéter que tu n'as l'usage privilégié ni de ma carte bleue, ni de mon natel ni de mon parf-"

Et là... lorsqu'il se tut, on put sentir l'ambiance changer de ton en même temps que l'expression des traits du cadet Bootleg qui offrit un furtif regard presque inquiet à son père.

"... Non. Pas de renforts. Reste à Doublonville. Je m'en charge."

D'un mouvement calme, il clapa son nokia et le remit dans sa poche, alors qu'il lança sur le divan la télécommande qu'il avait dans sa main. Presque au même instant, derrière la baie vitrée, se dessina au loin un spectacle de feu abasourdissant, composé de halo qui tournoyaient sur eux-mêmes et qui se rapprochaient inéluctablement sur une quelconque cible.

"Cet ahuri n'a décidément rien de mieux à faire que de nous faire perdre notre temps à lui sauver les miches... tss..."

Jetant un regard "Je t'expliquerai plus tard" à son père, Giovanni le pressa de se lever et d'aller chevaucher le Libegon... puis il se passa une main sur son visage, et soupira...

Diantre... Mei n'aurait pas pu tomber sur pire...


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Meister BootlegAncien membre

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MessageSujet: Re: Car faut bien nettoyer son linge sale en famille... [NC-]12 FINI   Car faut bien nettoyer son linge sale en famille... [NC-]12 FINI EmptyLun 20 Fév 2012 - 13:47
Ah. Il était dans la merde. S'il n'avait pas la chance insolente d'avoir du monde en relation mentale avec lui. Il se serait fait griller ses tifs, dont il avait fortement besoin, et dont il était fier.

« T'es con, toi, non... ? »

Certes, Abul était surprenamment rapide – mais il ne pouvait pas anticiper qu'un grand gaillard d'un mètre quatre vingt huit et du quarante huit de pointure se téléporterait grâce à Sidérella, téléportation, ou peut-être dématérialisé l'espace de quelques moments, et rematérialisé après un séjour dans une autre dimension... Et que ce grand hurluberlu, armé d'un trousseau de clé, allait lui en enfoncer une dans l'oreille avec la force épouvantable d'un champion de boxe. Qu'il allait le plaquer au sol, et rugir :

« Ouais, ouais, je sais, your amigos, ils won't hésiter un momento à m'laisser te kill, mais pequeño, I'm gonna fracture your head en tournant la key, et là, amigo, je te jure que tu vas dérouiller, et next time I see you it's INFIERNO ! »

** ** **

Je crois qu'une explication s'impose.
Comment se fait-il que la Gardevoir des ténèbres en fait psychique ait SU que Meister était dans le caca, alors que jusqu'à preuve du contraire, elle était à Doublonville ? Et bien, un lien les unit, lui et Nephtys, Nephtys est sa maman, donc, Meister est son papa. Et alors que Nephtys concoctait un deck pour le jeu de cartes pokémon auquel elle compte participer, tranquillement, en compagnie de Shakuyaku, la compagne actuelle de Rayleigh. Dans l'arène, les deux femmes soudainement entendirent la voix du barman, transmise par le pokémon psychique...
« Bordel de *** **** ********* »
Instantanément, le pokémon se téléporta – et Nephtys, paniquée, composa immédiatement le numéro de téléphone de Nancy, le contact le plus proche de la police qu'elle avait. Mais la tonalité sonna d'abord occupé pendant une ou deux minutes, puis, finit enfin par décrocher. La jolie femme aux cheveux d'argent s'époumona.

« NANCY ! »

« Ouais, y a ton mec qu'est dans le caca, je crois, y a une division de psychopathe des Rockets qui allait vers Irisia, et il est là-bas, c'est ça ? Fin, vu le ton de Gigi, ça avait l'air d'être ça. Mais t'inquiètes, j'ai proposé d'envoyer des troupes et son frère m'a dit qu'il s'en chargeait. »

« Son frère, c'est le chef de la TR. Et tu crois qu'il va aller le sauver, alors qu'il a probablement envoyé ces hommes pour le tuer. MAIS TU ES INCONSCIENTE?! »

« Bah ! Tu crois pas qu'il irait tuer son frère quand même ? »

« ... » Elle songea que Meister songeait bien à l'envoyer en prison. Mais peut-être que les choses changeraient. Peut-être. Elle espérait.... qu'ils puissent faire semblant de se chasser. Comme au début, comme ce qu'il lui avait raconté, quand ils s'étaient cognés à cette fameuse tour radio de Doublonville. Ce temps avait l'air heureux. … Peut-être. « Nancy. S'il-te-plaît. »

« Quoi ? »

« Vas y. Et s'ils râlent, pestent, ou je ne sais quoi d'autre, dis-leur que c'est moi qui t'ai demandé d'y aller, parce que je suis inquiète. »

** ** **

Pendant ce temps, Rayleigh était successivement passé de l'amusement (pas comme si il avait l'habitude que ses enfants se mettent tout seuls dans la panade et s'en sortent avec ou sans son aide) du à la réaction frustrée de Giovanni, qu'il comprenait, même si pour son cas les rôles étaient inversés et qu'il n'avait pas six mais vingt ans de différence avec le frangin qui voulait sa peau ; à l'inquiétude parce que pour que Libegon ait un air aussi paniqué et se blesse sur la vitre alors qu'il devait faire partie de ceux qui savaient les capacités du barman à s'en sortir malgré la mouise incroyable qui s'abattait sur lui comme un Abel en manque d'amour sur une Yukichi Natsuka déguisée en jumeau Sayomigi ; pour enfin à la franche incompréhension : Giovanni recevait un coup de fil qui l'angoissait et le faisait changer d'avis...
En même temps qu'un déluge de feu se produisait au loin.

"Cet ahuri n'a décidément rien de mieux à faire que de nous faire perdre notre temps à lui sauver les miches... tss..."

Tss......... Oui, ou quelque chose l'inquiétait assez pour qu'il change d'avis. Quelque chose les inquiétaient tous les deux, les deux frangins, pour qu'ils se tournent l'un vers l'autre alors qu'ils s'étaient déclarés la guerre peu de temps avant. Rayleigh se chargea d'appuyer sur pause et de faire naître d'une de ses balls un énorme Dracolosse vert. L'un de ses plus puissants, dont l'allure de Casimir n'allait que mieux de pair avec la terreur ressentie quand vous vous preniez l'une de ses attaques. Hyporoi dormait dans sa poche, mais prêt à jaillir lui aussi dès qu'ils seraient arrivés à destination. Quoi qu'il se passe, ce n'était pas bon.

« Avec un peu de chance, ça lui mettra du plomb dans la cervelle... » soupira t'il. On y va.

** ** **

« Ecoutez-moi bien, bande de petits crétins... »

Résumons la situation : le barman est à quatre patte sur un obèse, sur un îlot où neuf gusses voulaient le tuer, avec une clé très longue d'on ne savait trop quoi enfoncée dans l'oreille du gros, et un tire-bouchon dans la main gauche. Sidérella était avec lui, et Laggrogne avec les fesses rougies aussi. Et là, il les menaçait vraiment avec un tire-bouchon.

« …. Déjà, on me sous-estime pas, ensuite, j'vous jure, y en a un d'entre vous qui bouge un cil, j'tue votre pote, et j'fais sauter l'oeil d'un d'entre vous au choix. »

« Et après, c'est nous les crétins ? »

N'empêche, Meister faisait le fier-à-bras, mais s'ils sortaient leurs copains les pokémons... il serait dans la mouise. Encore plus que là. S'ils étaient armés, à la limite, Sidérella pouvait dévier les balles, pour ça que les armes ça sert à rien dans Pokémon... Mais s'ils avaient des gaillards forts, même avec la puissance de l'équipe de Mei, il pourrait pas tenir tête à neuf mecs en même temps. Sauf s'il jouait sur le terrain, et là, un con de reptile avait fait s'évaporer un bout de la mer.
OOOOH !
Le barman fit un sale sourire... Et Sidérella fit sortir Luxray de sa poche.

« Vous savez ce qui se passe quand au même endroit il fait très humide et très chaud ? Ce que ça favorise ? »

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Giovanni SakakiAncien membre

Giovanni Sakaki


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Le bal des armes

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MessageSujet: Re: Car faut bien nettoyer son linge sale en famille... [NC-]12 FINI   Car faut bien nettoyer son linge sale en famille... [NC-]12 FINI EmptySam 3 Mar 2012 - 16:46
« Avec un peu de chance, ça lui mettra du plomb dans la cervelle... »

"Seul un Colt M1911 y arriverait, et encore..." ne put s'empêcher de grommeler avec un agacement certain Giovanni, alors que son paternel enfourchait déjà sa monture représentée sous forme d'un immense et imposant dragon, à l'air aussi habituellement serein que son maître. Monture qui, à vrai dire, renforçait le mécontentement global du Chef de la Pokémafia... qui jaugeait la créature comme si elle eût représenté une aberration. Comme s'il avait en face de lui un Warren Vidic en train de boire du thé pour les flatulences.

"On y va."

Rayleigh siégeait désormais sur son fier et puissant moyen de locomotion, pendant que son cadet l'observait, avec un air légèrement... appréhensif...

Pourquoi avait-il été le détenteur du Badge Terre à votre avis ? Pourquoi sa collection Pokémonesque était-elle composée à environ 98 % de Pokémons habitués à la terre ferme ? Tout simplement car Giovanni partageait un lien sacré avec le sol; le plancher. Le quadragénaire ne supportait pas voler... sauf lorsqu'il s'agissait de vols faits dans le cadre de son jet privé, milieu qu'il contrôlait pleinement, auquel il était habitué et où il pouvait poser ses pieds quelque part, quand même. Sinon lors de combats Pokémons, en dernier recours... parce qu'il ne supportait pas l'idée de voler, mais encore moins celle de perdre. Et l'adrénaline l'empêchait de se concentrer sur son... vertige.

Mais là.

Voler, avec son père, sur une monture de son père (qui était sans cesse en état d'ébriété, comme sa fille, je vous le rappelle), les pieds presque ballants dans le vide, avec la mer comme seul récepteur en cas de chute... voilà un concept qui était fort déplaisant au mafiosi....Et qui lui faisait ressurgir quelques souvenirs dont il se serait bien passé...

Telle sa mère, sur le rebord d'une barrière de sécurité d'un barrage implanté à l'étranger, le tenant par la chaussure, lui, la tête dans le vide, à environ 221.4 mètres du sol... "Alors comme ça, t'as peur du vide, Brat Boy ?" s'était-elle exclamée en s'esclaffant d'un rire bien sonore. A l'époque, il se rappelait, il avait répondu que non... et n'avait même pas paniqué, ayant une confiance totale en sa mère; car, après tout, il savait pertinemment qu'elle ne le lâcherait pas. Toutefois, ce n'était pas en sa mère que la responsabilité de la chute avait reposée... plutôt sur sa ... chaussure, qui elle n'avait pas le moins du monde hésité à le lâcher, son talon étant sorti de l'intérieur de sa basket de marque... Madam Boss avait fait de gros yeux, quand, entre deux fous rires, elle s'était aperçue que la charge s'était allégée, et qu'il ne lui restait plus qu'une pompe en main... pendant qu'un petit point tombait vertigineusement en bas...
Ce fut d'ailleurs ce jour-là que Sakaki utilisa pour la première fois de sa vie sa capacité de kicks, ayant eu en poche l'Insécateur de sa génitrice, car cette dernière, n'ayant pas de poche (forcément, un tailleur moulant...) ne voulait pas prendre son sac à main sur le barrage (au risque de le laisser tomber...), mais se refusait à sortir sans au moins un Pokémon protecteur. Ainsi, la pokéball de l'insecte volant s'était ouverte comme par magie sans intervention aucune du petit Gio, et l'avait attrapé au vol in extremis...
Il avait 5 ans... Son premier baptême de l'air... Son premier kick. Parallèlement, la première fois qu'il avait senti sa vessie se vider sous l'effet de la peur. Chose qu'il conserverait bien sûr secrète jusqu'à la fin de son existence, voire au-delà...

Secouant discrètement la tête, comme pour chasser ses vieux souvenirs qui lui faisaient prendre du retard de quelques secondes qui étaient peut-être précieuses à son frangin, Sakaki se décida enfin à s'avancer vers le Dracolosse de Rayleigh, toujours dans une attitude résignée... Il ne tenait pas vraiment à voir son père diriger leur vol, pour les raisons sus-mentionnées... Aussi, il s'apprêta à suggérer qu'il vaudrait mieux user de son jet, quand, soudain, la danse de flammes qu'on pouvait percevoir au loin, s'intensifia de quelque peu, grossissant en volume et sembla s'abattre sur quelque chose, dans un ballet tourbillonnant assez... atypique. Unique.

"... Damnation..."

La situation était en fait plus grave que Nancy le pensait. Ce n'était pas de vulgaires sbires du groupuscule qui sévissaient... mais la grosse pointure. Cela se reconnaissait à l'envergure de l'attaque, sa puissance, et son style... Tout ça, relevait d'un professionnalisme implacable... Clairement, Meister était dans la mouise la plus totale...

Faisant demi-tour avec empressement, Giovanni accourut à son bureau, d'où il sortit son habituel magnum (au-cas-où l'occasion se présentait d'avoir ces saligauds à sa merci...), ainsi qu'une paire de gants étranges... dont il ne mit qu'un seul et conserva l'autre dans sa poche, lui attribuant une étrange allure de golfeur...

Enfin, chose faite, une Pokéball de style luxuriant fut sortie de sa ceinture, puis grossit au creux de sa main... La silhouette de Persian immergea alors d'un recoin du bureau, où il avait dormi la majeur partie du temps, pour rejoindre son maître qui lui adressa un regard autoritaire. Ce à quoi l'originaire de chadeville répondit par un frêle miaulement plaintif... En effet, le fidèle compagnon du mafiosi haïssait être enfermé, mais il pensait bien que c'était un mal nécessaire, aussi il laissa le halo rouge l'aspirer, docilement.

Tout cela étant effectué, Sakaki s'empressa de monter d'un mouvement souple le Dracoloss de son père.

"Je t'expliquerai en route. On n'a plus de temps à perdre..."

Au diable le vertige...



~~~

La jeune femme verrouilla l'écran tactile de son téléphone portable dans un mouvement lent, comme s'il eût nécessité un effort particulier. En fait, c'était parce qu'elle réfléchissait en même temps...
D'un côté, Warren voulait la voir dans la minute qui suivait pour donner un coup de main aux dossiers administratifs, du moins, c'était la raison officielle. La rouquine se doutait bien que son patron essayerait de profiter de son influence (et de son charme <3) pour lui grapiller quelques innocentes informations dont elle pourrait être au courant... tels les déplacements de Giovanni, son planning, le nom de taupes cachées dans la police... Aussi, elle lui avait répondu qu'elle avait la gastroentérite. Et qu'elle était donc dans l'incapacité de venir. Et du coup, elle ne devait pas sortir, au risque de se faire voir en train de quitter la villa résidentielle du mafiosi... ce qui décrédibiliserait son excuse, et attiserait la curiosité de son sex(y)agénaire, qui la ferait filer; elle le savait... et tout cela envenimerait la situation.

Mais d'un autre côté, il y avait sa meilleure amie... qui se faisait un sang d'encre (ce qui n'est pas tant bon pour son bébé) et qui l'avait suppliée d'aller se rendre sur le lieux pour ... pour quoi en fait ?...

Les sauver ?

Diantre que cette idée la rendait euphorique... elle s'imagina durant un court instant elle, tenant Giovanni dans ses bras... Leur visage proche, le Pokémafieux ouvrant peu à peu ses iris pour les poser tendrement sur sa sauveuse... puis d'effleurer de sa main la joue de celle qui l'aimait depuis tant d'années, et rapprocher sans cesse leur bouche...


Un soupire amoureux fut poussé, avant qu'un froncement de sourcils ne vienne rendre son expression faciale plus sérieuse.

Bon.. il fallait donc qu'elle sortît de la maison sans se faire voir par les agents de police qui la surveillaient presque 25 heures sur 24... Hmm... Elle réfléchit à la situation pendant au maximum deux secondes, avant d'afficher un sourire victorieux accompagné d'un petit bond sur place. Elle avait trouvé un plan !

Prenant son sac à main, et rangeant tout son bastringue dedans (soit son taser, son arme de service, son rouge à lèvres, ses pokéballs, son mascara, sa brosse et d'autres choses à ne pas dévoiler pour la bienséance collective) elle se précipita au-dehors de la maison, de telle façon que l'inspecteur en charge de sa surveillance adopte un air surpris.

"Agent Houghton, n'êtes-vous pas supposée êtr-"

"Oui mais j'ai besoin d'un lavement !"

(...)

Classe et raffinement étaient des qualificatifs idéaux pour la fliquette, qui se courba dans une expression de souffrance pour rendre son mensonge plus crédible et poussa quelques gémissements.

"... Mais la gastroentérite n'est pas supposée vous ... faire... faire euh..."

Nancy parvint même à simuler une veine temporale tambouriner sous l'effet de la colère, tant elle était une comédienne de génie.

"CA DÉPEND DES GENS ! TU VOIS PAS QUE JE SOUFFRE ?! ALORS MAINTENANT TU M'EMMÈNES À L'HOSTO LE PLUS PROCHE OU J'TE PASSE MES MICROBES PAR MORSURE, 'SPÈCE DE MOULE À GAUFRES AVARIÉES !"

Désabusé, impressionné, voire même un peu effrayé, et naïf dans la foulée, l'officier acquiesça, l'invita à prendre vite place dans sa voiture, et démarra au quart de tour.

Nancy, machiavélique comme elle était, gloussa quelque peu face au manque d'expérience du type, s'étant fait avoir comme un bleu, et farfouilla dans son sac un parfum un peu spécial... Tandis que le policier se saisit de sa radio, et tenta de joindre la centrale pour situer sa position et expliquer ce qu'il faisait. Hélas, il n'en eut pas le temps.

"Oh sens-moi ça comme ça sent bon !"

Un petit "pscht" se fit, et le flacon vaporisa un extrait de spores qu'on retrouvait sur les ailes des Papilusions... Il y avait les spores "para" qui permettaient la paraplégie momentanée de l'ennemi, qui se situait vers le bas de l'intérieur des ailes, et les spores "dodo" qui, quant à elles, se trouvaient sur la zone supérieure. Nancy avait eu le génie de prélever deux échantillons de ces spores différentes, et de les combiner... pour créer une arme redoutable qui, dans un premier temps, empêchait tout mouvement de l'ennemi, et, dans un second temps, l'envoyer au pays de Morphée pour une durée de 4 heures, environ. Sans compter l'effet paraplégique qui lui ne se dissipait qu'au bout de 6 heures.
Le seul bémol... était que la rousse, plutôt blonde sur le coup en fait, n'avait pas calculé que la personne qu'elle venait de plonger dans un profond sommeil, était également celui qui conduisait, et qu'ils se trouvaient sur la route principale de Rosalia, laquelle était pleine de trafic routier... Et sans mains pour guider le volant, le véhicule se décalait gentiment vers la voie de circulation inverse...

Il fallut l'intervention du klaxon d'un camion pour faire prendre conscience de cette réalité à Nancy qui, comme premier réflexe, émit d'abord un cri aigu de surprise, puis, ouvrit la portière qui se trouvait sur le côté du conducteur... Avant d'envoyer un magistral coup de pied à l'agent qui fut éjecté du véhicule, et attira quelque part dans une prairie d'Ecremeuh...

"De toute façon il a rien senti... Ses nerfs nociceptifs sont paralysés..."

Se rassura la rouquine avant de reprendre possession du volant et d'esquiver le camion...

Bon, désormais, destination, Rosalia, mer ! Direction : Irisia !

~~~

« Vous savez ce qui se passe quand au même endroit il fait très humide et très chaud ? Ce que ça favorise ? »

"L'électrocution de certains emplâtrés, je présume..."

Un bruit sourd de corps atterrissant sur ses pieds, en position accroupie, se fit, ponctué par la voix grave du Pokémafieux qui n'avait pas jugé utile d'attendre que son paternel manage l'atterrissage, ou qui avait pensé d'un commun accord plus utile de laisser ce dernier s'occuper de superviser leurs attaques d'un point de vue aérien... Tout dépendant de la volonté de Rayleigh de s'interposer ou non dans cette bataille.

Ainsi, le petit frère se retrouva à côté de la sombre princesse triste, et à même hauteur de son aîné, qui dominait un homme de grosse carrure que Giovanni reconnut dans l'immédiat.
Un sourire méprisant lui fut destiné, avant que le cadet n'aille chercher dans sa poche l'autre gant, celui qu'il n'avait pas sur lui, et le glissa dans la poche de son frère...

Il savait bien que les gants isolants allaient lui être utiles, en pleine mer, lors d'un orage, avec des pokémons de type électrique dans leur camp...
Seulement, cela risquait de ne pas suffire, au vu du nombre d'adversaires qu'ils avaient... Son frère... avait le don pour s'attirer les foudres de toute personne puissante, riche, et emplie de mauvaises intentions... Aussi, agacé par ce qu'il jugeait être de la débilité de la part de son frangin, Giovanni se leva, soupira, adressa au concerné un regard irrité, puis reporta son attention sur l'homme qui était à la merci du Maître des Enigmes et de son tir bouchon infernal et de son style exorbitateur.

"Abu'l Nuquoud. Ancien responsable de la comptabilité Rocket... Cela faisait longtemps. Et je suppose que les neufs hommes qui se cachent dans l'ombre de cette colline sont ..."

Le pokémafieux crispa légèrement ses sourcils, faisant un effort de mémoire conséquent, comme un enfant ayant appris une poésie par coeur il y avait longtemps, et qui se devait de la réciter à nouveau... Ce qui était un peu le cas, il y avait environ 20 ans, ses noms étaient profondément ancrés dans sa tête, mais depuis qu'il avait pensé les avoir fait disparaître, sa conscience avait avalé leur identité et plus jamais il n'y avait pensé...

"Tamir. Garnier de Naplouse. Talal. Guillaume de Montferrat. Majd Addin. Sibrand. Jubaïr Al Hakim. Et... Robert de Sablé."

Au détenteur du dernier nom, il adressa un regard froid, empli de ressentiments. Cet homme... il pensait s'en être débarrassé. Comme tous les autres. Que Giovanni connaissait parfaitement, sur le bout des doigts...

Tamir... Infiltré dans le conseil d'administration des banques centrales les plus influentes...
Garnier. Chef du Département Scientifique, traitant de la médecine. Innovant de nouvelles drogues, de nouveaux poisons, à partir d'extraits de Pokémon...
Talal... celui qui supervisait la Traite d'êtres humains organisée par les rockets.
Guillaume, conseiller du maire de Céladopole.
Majd, chef du pouvoir exécutif, soit, c'était lui qui s'occupaient de dénicher les taupes, les espions sévissant chez les Rockets, et de planifier leur exécution...
Sibrand, ancien chef de tous les capitaines Rockets.
Jubaïr, Administrateur de la Propagande, et de la répression, celui qui s'occupait de recruter des nouveaux agents Rockets
Et enfin, De Sablé. L'ancien Chef de la Sécurité Rocket, soit le prédécesseur du Major Bob. Tous avaient été actifs durant le règne de Madam Boss. Aucun n'avait toléré sa mort, et encore moins sa montée au pouvoir...

Il avait cru, qu'avec la mort de leur leader, le groupuscule aurait péri, se serait dissous, et ne se serait plus jamais réuni sous le joug d'un chef... Il s'était trompé. Un nouveau chef était là, présent, trop enfoui dans les ténèbres pour laisser voir son visage, qu'il avait de toute manière couvert d'un capuche... Un homme inconnu de tous... et qui évitait de se manifester d'aucune manière...

C'était mauvais signe.

Et le rire de De Sablé était tout autant significatif de mauvaise augure qu'un croassement de Cornèbre...

Rayleigh, Meister et lui étaient-ils tous tombés dans un piège ?








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Meister BootlegAncien membre

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MessageSujet: Re: Car faut bien nettoyer son linge sale en famille... [NC-]12 FINI   Car faut bien nettoyer son linge sale en famille... [NC-]12 FINI EmptyDim 11 Mar 2012 - 15:39
… C'était... inhabituel pour Meister, mais soudainement... L'espace de quelques secondes, avant que Giovanni n'arrive... Il pensa à ce qui se produirait s'il mourrait ici. La silhouette auréolée d'une aura blanche d'ange de Nephtys apparut dans le gouffre sans noir de son esprit, entourée de la chaleur que son sourire, que ses larmes, que le simple fait d'être avec elle lui procurait. Il y avait aussi une deuxième petite lueur orangée à l'intérieur de la grande luminescente argentée de la Valkyrie, une petite lumière fragile, mais qui était... un mélangé de la plus belle âme du monde, et du plus gros raté qui soit. Ces deux auréoles, il revenait à Meister de les protéger. Or si la sienne s'effaçait... il ne le pourrait plus. Ce n'était pas envisageable. Et il n'y avait pas que ces deux resplendissantes lumières. Alors qu'il y pensait, il s'aperçut... que trois autres apparurent autour. Une noire, où un R se dessinait, flambant rouge, et dont l'intérieur était pourtant coloré de blanc. Une rouge vif, flamboyante, où de l'orangé s'échappait en vapeur, et dont le cœur était bleu. Une à couleur de chêne, mais dont le cœur était bleu océan et dont le son de la mer se dégageait. Se créèrent trois... non, deux nouvelles lumières. Une argentée au cœur duquel se cachait un arc-en-ciel. Une couleur chocolat, flamboyante. Une verte, mais qui était si lointaine qu'il ne la vit plus très rapidement. Et puis, derrière tout ceux-là, une infinité de lueurs... tournant dans une immense lumière, qui prit soudainement la forme de buildings.
Doublonville.

Il revint à ses esprits.
Hors de question de mourir ici comme un débile. Heureusement, il allait tous les faire griller et s'en sortir tranquillement, grâce à la physique du monde et d'un Luxray qui l'accompagnait depuis qu'il était gosse. « Vous savez ce qui se passe quand au même endroit il fait très humide et très chaud ? Ce que ça favorise ? »

"L'électrocution de certains emplâtrés, je présume..."

Il avait maudit sa mère, et il la maudirait encore un million de fois... mais en cet instant précis il était heureux qu'elle ait eu Giovanni, parce qu'il était arrivé à ses côtés. Et qu'une pensée – étrange – venait de traverser son esprit. Balayant toutes les responsabilités, pour une seule envie, celle de.... bien s'amuser. La notion de danger venait de disparaître totalement, et encore plus depuis que la silhouette du dragon paternel s'était découpée sur le sol de l'île, le paternel restant dans les airs... pour éviter une future intrusion. La lumière noir au R, et la couleur de chêne. Ils étaient invincibles – et en ce monde, les lois peuvent vous asservir, mais si vous décidez de vivre en paria, n'appartenir à aucun pays... d'être libre... alors seule la force, peu importe sa nature, compte.
Ils étaient forts. Intelligents. Invincibles. Seule la division pouvait leur causer des troubles... Et leur ennemi, qui s'en était servi par le passé, semblait croire que les choses avaient changé. Erreur.

Giovanni lista chacun de ces hommes. Mais Meister n'écouta pas. Il s'en moquait, complètement. Qui étaient-ils ? Il le trouverait rapidement, pour peu qu'il se donne la peine de chercher. Par contre, son frère semblait tendu.
Mais... il n'était nul besoin de l'être.


Pendant ce temps, Rayleigh avait de sales souvenirs qui lui revenaient en mémoire.
Ces neufs-là. Ils avaient joué un rôle très important autrefois... Ils avaient connu ses hommes à lui. Et il était absolument persuadé qu'ils avaient su, pour le bâtard moche. Qu'ils avaient su quels membres de son organisation étaient lâches et seraient faciles à convaincre.
Et les revoilà. Le vieil Empereur, le vent s'engouffrant dans sa crinière argentée et la faisant voler comme celle d'un vieux lion aux aguets pour défendre son territoire et vaincre les envahissants ennemis... posa son regard d'acier sur eux. D'acier, et d'or mêlé.
Garnier perçut sa rage – et il parut se liquéfier. C'était un piège... oui, et non. Rayleigh promena son regard aux alentours et réfléchit un instant à ce qu'il pouvait faire. Les prendre par surprise dans le dos... ou appeler un pokémon psychique pour essayer de trouver où était le chef. Bonne idée.... Il toucha une ball à son cou, et un Zarbi en sortit. Sur un ordre de son maître il se mit à scanner les environs.

Puis quelque chose fit office de distraction pour Rayleigh.
Meister. Se relevant. Et la princesse sombre transmettant aux deux hommes la pensée du barman, soit.... « … on va bien s'amuser. » Et aux autres : « Vous allez pas tarder à rejoindre votre chère Madame... »

Pendant ce temps...

Nancy, en possession de sa voiture, parvint à faire un miracle très rare. Elle s'arrêta à Oliville, troublée, parce que son odorat percevait une odeur... Agréable, seulement pour elle. Alors, sans réfléchir, elle monta comme une folle à l'aide de son Papillusion, qui, le pauvre, devait se frapper son poids à remonter, en haut du phare.
Warren Vidic, qui était en train d'émettre depuis un poste radio, regarder des images de caméra et de parler dans un micro, avec quelques uns de ses sbires, leva soudainement le nez, et...

« RODGNTUDJUUU !! »


Au même instant, les neufs Templiers sursautèrent. Rayleigh fit un grand sourire.

« Est-ce que la princesse ténèbreuse serait capable de ramener Porygon ? »

« Je sais pas.... mais on va tester. Allez, on va mettre fin à cette ridicule mascarade ! »

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Giovanni SakakiAncien membre

Giovanni Sakaki


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MessageSujet: Re: Car faut bien nettoyer son linge sale en famille... [NC-]12 FINI   Car faut bien nettoyer son linge sale en famille... [NC-]12 FINI EmptyLun 12 Mar 2012 - 23:02
Une frêle brise vint faire virevolter les mèches rebelles de l'aîné de la famille Bootleg qui jaugeait ses adversaires d'un sourire sûr de lui, carnassier presque, contenant une pointe d'amusement même pas dissimulée, qui sut faire pester intérieurement le cadet.

Comment diable son crétin de frangin pouvait-il prendre son pied dans une telle situation ... Enfin, Giovanni faisait souvent pareil, si ce n'était pas pour dire, tout le temps pareil, lorsqu'il se retrouvait face à des adversaires presque de taille à l'égaler. Mais là... ces hommes. Devant eux. Ils n'étaient pas du genre à s'enquiquiner d'un honneur de lois de combats Pokémons. Ils n'étaient pas non plus du genre à passer à l'offensive spontanément, sans préparer minutieusement leurs attaques. Sakaki le savait pertinemment : chacun de leurs futures actions avaient soigneusement été imaginées, étudiées pour être aisément contrées. Leur seul atout là, c'était le côté imprévisible de son père et de Meister... Sinon... ils étaient dans une situation critique. Les ennuis n'allaient pas tarder. Il allait devoir se la jouer stratégique.

Gardant une mine austère, hermétique, Giovanni alla effleurer la Pokéball contenant Triopikeur, prêt à le sortir discrètement à la moindre seconde d'inattention de la part de leurs ennemis...

Ce qui ne tarda pas à arriver.

Effectivement, le quadragénaire crut, durant un furtif instant, avoir entendu ce qui ressemblait à une interjection frustrée, mais non reconnaissable. En tout cas, étant donné la réaction de leurs adversaires, quelque chose n'était pas prévu au programme.... tous se jetaient des regards anxieux, et ce fut le moment idéal pour qu'un jais de lumière rouge aille s'enfoncer dans le sol de leur petit îlot, séparé de l'îlot des Templiers. Mais bien évidemment, tous deux reliés par la même nappe phréatique marine. L'occasion en or pour Sakaki de préparer un semblant de défense improvisé, tandis que Rayleigh souligna l'évidence qu'il y avait une connexion radio.

Et qu'il fallait donc l'intercepter.

« Est-ce que la princesse ténèbreuse serait capable de ramener Porygon ? »

« Je sais pas.... mais on va tester. Allez, on va mettre fin à cette ridicule mascarade ! »

Giovanni ne put qu'approuver silencieusement, quand bien même il éprouvait toujours une certaine réserve à se montrer trop enthousiasme. Les choses allaient se gâter, et c'était une question de temps.

~~~

Elle était là... A l'entrée de la tour Radio. Droite comme un "i" constipé, totalement stoïque, une pointe d'effarement se lisant dans ses yeux rougeoyants grâce au pouvoir des lentilles de contact. Lui, était à l'autre bout, près d'un moniteur, accompagné d'agents fédéraux, ou ce qui y ressemblait, et qui avaient déjà dégainé leurs Pokéballs, menaçants du regard la rouquine.

Qui quant à elle parcourait visuellement l'ensemble de la pièce, tentant de former un puzzle expliquant ce qui pouvait bien se passer ici...
Alors... de son observation elle tira plusieurs remarques.

De une... la barbe de Warren avait été rasée de huit bons centimètres, et paraissait dater de seulement deux jours, le minimum autorisé pour les hauts fonctionnaires selon leurs conditions collectives. Vidic ne se taillait jamais la barbe. Sauf quatre fois durant l'année, pas aux mêmes dates exactes, mais toujours à environ une semaine de décalage (oui Nancy est une psychorigide psychédélique qui note tout ce qui concerne ses "crush")... Et ce n'était pas à l'occasion de fête, connaissant Vidic... Ce qui sous-entendait, une réunion d'Etat-Major, vu le respect des conditions de la tenue générale. Mais à ce moment, Rivu aurait dû également y aller, ce qui n'était pas possible, étant donné qu'il était parti voir une certaine personne (cette simple pensée décrocha un "Graaah" pas content de Nancy qui troubla l'assemblée) il y avait déjà trois jours.
Conclusion : c'était bizarre. Et la coupe de la barbe lui allait bien.

Ensuite, seconde remarque... Warren... était supposé travailler sa paperasse au QG de la police. De un : il ne travaillait pas apparemment sa paperasse, de deux, il ne se trouvait pas au QG de la police. Ce qui sous-entendait un manquement à ses devoirs. Quand Vidic manquait-il à ses devoirs ?

...

Pour mettre des bâtons dans les roues de criminels. Cela allait de soit.

Puis troisième remarque : le sexagénaire avait à ses côtés une sorte de thermostat à café.
Quand Vidic prenait-il ce genre de récipients, au lieu de se servir directement le café dans une tasse ?
Lorsque l'homme prévoyait de passer longtemps sur une seule affaire, non stop, sans aucune pause.

Enfin... dernière remarque, les hommes de Vidic avaient la tenue, et l'uniforme de la police fédérale internationale, cependant, leurs attitudes ne correspondaient pas aux critères de ces derniers. Effectivement, en cas d'intrusion, les agents spéciaux adoptaient une position spécifique et aveuglaient l'ennemi du jais de lumière de la Pokéball, sortant leur Pokémon tous en même instant pour avoir le temps de dégainer une arme de service, comme mesure de précaution.

Et là, ils se contentaient de tenir en leurs mains leur petite sphère perso, alors que elle aurait très bien pu avoir le temps de dégainer et d'au moins blesser quatre des personnes présentes...

"Mademoiselle Houghton..."

Une voix irritée, aux intonations acerbes, mais qui lui paraissait tellement douce à entendre, sortit abruptement la jeune femme de ses pensées, coupant court à sa réflexion poussée.

"Oui ? <3"

Répondit-elle d'un sourire fangirlismien.

"J'ose espérer que vos intestins se sont remis de votre vilaine maladie."

"Et bien en fait, Monsieur, il semblerait que la méthode de débactérialisation du gros int-"

Nancy ne put poursuivre, car une voix vint la couper soudainement dans son élan

Celle d'un homme qui lui paraissait familière. Et... avant même que Vidic poussât un second juron et s'excite sur le moniteur, une autre voix retentit; celle que Nancy identifia comme appartenant à l'agaceur Public Numéro un : le frère de Gi...

Et là... Absolument tout devint clair, limpide, pour la fliquette.

Vidic... il... non... son héros... mais.....

Ses yeux gagnèrent quelque peu en humidité...

C'était un homme qu'elle admirait plus que tout. Mais... là il était l'instigateur d'une attaque faite à l'encontre de l'homme qu'elle aimait, depuis toujours... et accessoirement du gugusse qui avait engrossi sa meilleure amie... Elle ne pouvait pas... baisser les yeux, prétendre n'avoir rien vu, s'excuser, et repartir. Non. De plus, elle manquerait à sa promesse, celle faite à Nephtys. Et, malgré sa débilité, son excentricité, son hypocrisie (des fois), sa gaminerie, elle savait faire preuve de loyauté. Et même Vidic ne pouvait aller à l'encontre de ça.

Aussi, quand le sexagénaire se dépêcha de mettre la conversation d'Irisia en écoute privée, pas pour toute la pièce, Nancy s'adonna à imiter un sourire débile ( : D ) et entreprit une expression faciale quelque peu... dans les vapes. Du genre j'ai mélangé whiskey-coca-et médocs. Puis, elle s'avança vers Warren, qui ordonnait d'un mouvement aux gardes de ne pas agir (une victime dans le corps de la police éveillerait des soupçons...)

"Je disais donc que la débactérialisation du gros intestin par le whiskey, permettait de tuer la faune bactériologique, ou la flore, j'sais plus, nocive, pour laisser place à celle saine, et évacuer le touuut... Mais enfin, c'est pas le sujet. Quoi que si. Au cas-où ça vous arriverait, je connais quelqu'un qui pourrait éventuellement vous fournir en ce remède miracle. Enfin ne voyez pas là une tentative de me voir augmentée hein HAHAHAHAHA

L'expression subliminale de Vidic à l'instant-même fut ... mémorable. Et aurait mérité un Razzie Award pour "Best funny picture ever". Tant le contraste entre l'austérité et le côté papy-gâteaux de la gueule du flic était amusante, tant de voir sa mâchoire presque imberbe décrochée dans un rictus de surprise était magnifique.

Les gardes, quant à eux, baissèrent leurs Pokéballs, perplexes, mais ayant compris la logique de leur chef, le laissant gérer seul l'affaire.
Ce qu'il voulut faire, en giflant la jeune femme et lui injonctant de reprendre ses esprits. Mais alors que le mouvement de gifle allait atteindre sa cible, Nancy entreprit une habile esquive pour aller se positionner plus proche de Vidic, s'accolant à lui, et lui saisissant les deux mains, ses yeux rouges plongés dans ceux gris pâle du sexagénaire, totalement désabusé par la situation, mais qui avorta les tentatives des gardes de s'interposer par un regard de tueur.
Après quoi, l'homme reposa ses iris sur ceux de la femme, qui étaient animés d'une étincelle étrange, subtile mélange de malignité, folie et audace.

Et, alors que leur regard était échangé, leur attention tout deux centrée l'un sur l'autre, Nancy fit un pas sur le côté, entraînant Vidic (qui aurait aimé bouger, mais une clé de poignet l'en empêcha), les situant tout deux vers le moniteur, qu'elle pourrait trafiquer si elle faisait preuve d'agilité. Et pour ce, il fallait distraire. Aussi...

"Monsieur... Savez-vous danser la carioca ?"

murmura-t-elle alors que son doigt alla se poser sur le magnétophone, permettant l'écoute des Templiers de la scène.

"... Non."

Hop, une petite valse faisant pivoter Vidic qui aurait pu paraître travaillée si Warren n'affichait pas un rictus démentiellement meurtri par la douleur de la succession de clés qui s'enchaînaient tant au niveau de son poignet, que vers son coude en finissant vers l'épaule.

"C'n'est pas un frox trot ou une polka..."

Un juron du genre "Saleté de logarithme anacéphale !" interpela les gardes qui finalement se dirent qu'il fallait éviter de laisser leur chef s'humilier de la sorte.
Mais Nancy ne les laissa pas faire. Et leur comportement put lui confirmer qu'ils n'étaient pas des professionnels du gouvernement. En effet, un par un ils essayèrent de la maîtriser de front (ce qui n'était pas la tactique usuelle), mais une rapide esquive latérale ponctuée par la suite de la chanson "Ou une polka", suivie d'une arrière, les empêchèrent de se saisir d'elle. Et avec leur propre force d'inertie, ils perdaient l'équilibre et finissaient par s'encoubler et deux d'entre eux s'assommèrent.
Ce qui irrita les autres, qui, étant vraiment babouins, continuèrent leur assaut. Et là, tout s'enchaîna rapidement. Nancy dut user de ce qu'elle avait appris en danse et art martial pour de un, faire quelque chose de joli qui permettait un pas souple et classe, et de deux, de maîtriser un Warren qui commençait sérieusement à voir rouge.

"C'n'est vraiment pas
Très compliqué
Pour la comprendre
Suis bien mes pas"


"Houghton, je vous jure que si vous me lâchez pas dans les 4 secondes, je vous noie dans mon thermostat !"

La rouquine fit pivoter Vidic sur lui-même avant de retourner vers le moniteur, et mettre le son au maximum, un sourire mesquin seyant son visage.
Ce qui, énerva d'autant plus Vidic qui, réussit, enfin, en profitant d'un instant de flottement où il n'y avait plus de clés pour le maîtriser, de se défaire de son employée par une projection que Nancy ne vit pas venir. Un fort "BLAM" retentit, et puisque Nancy atterrit sur certains câbles, les Templiers durent tous au même moment entendre un son strident qui dût être insupportable. Bingo. Le câble du son. C'était celui-là. Profitant que Vidic insultait le moniteur, et elle-même, mais plus le moniteur qui bugait, la jeune femme alla chercher dans ses cheveux une fine lame, et entreprit, en un éclair de couper le câble, ce qui dut perforer une seconde fois les tympancs des Templiers, et coupa court définitivement à la communication radio. Jetant l'arme au loin, alors que Vidic se retournait vers elle, elle affichait un sourire hagard.

"Victoire... Promesse... tenue."

Ne put-elle s'empêcher de penser.... Elle... leur avait au moins fait gagné 4 minutes. Espérons que ça leur suffirons... par contre... elle était dans de beaux draps. Il allait falloir amener le café avec croissants tous les matins à Warren pendant au moins 150 ans pour se faire pardonner ce coup-ci, ou plaidoyer l'irresponsabilité par prise de médicaments... ou les deux...

~~

"




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Meister BootlegAncien membre

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MessageSujet: Re: Car faut bien nettoyer son linge sale en famille... [NC-]12 FINI   Car faut bien nettoyer son linge sale en famille... [NC-]12 FINI EmptyMer 28 Mar 2012 - 15:47
Bon... récapitulons les données que nous avons jusqu'à présent... songeait le barman, plissant le front, concentrant ses pensées en un seul point. C'était le meilleur moyen pour résoudre ce puzzle. Giovanni était là, pas aussi ravi que le barman, certes, et ennuyé par le bruit qu'il avait entendu. Meister, non, n'avait perçu ce son parce que ses sens étaient moindre que ceux presque animaux de son frère, mais il avait vu la réaction.
Du reste, il ne savait pas que son frère avait entendu l'interjection, et fort heureusement ignorait tout de la raison pour laquelle son petit frère avait des sens surhumains, en dehors de Jadielle.... Sans lequel, sans aucun doute, il aurait été encore plus énervé de faire face à des anciens Team Rocket dévoués à « l'ordure internationale », ce qui, dans un jargon Meisterien, désignait sa propre mère. Déjà que cette andouille était furax, à un point de faire péter les veines à sa tempe s'il n'était pas en train d'utiliser son cerveau pour trouver une issue favorable...
La princesse sombre des étoiles avait disparu, chercher à la maison du renfort. Heureusement, ces hommes n'avaient pas l'air d'avoir anticipé qu'il disposait d'un pokémon psychique, ou peut-être l'avaient-il sous-estimé... Ce qui était très pratique.

Certes, elle était née l'an dernier. Mais autant Nephtys était une mère poule, autant Sidérella était méfiante et s'était durement entraînée en apprenant un peu le passé de ses « parents »... pour pouvoir la protéger. Téléportation. Téléportation. Psychisme... Télépathie. Elle avait fait tout son possible, et bien que plusieurs lois de la nature s'y opposent, elle avait acquis la possibilité d'aller rapidement se téléporter dans un lieu connu, Doublonville. Attraper Porygon... et avoir bien plus de mal au retour, puisque se téléporter tout seul, et téléporter quelqu'un, ce n'est pas facile. Elle dut donc couper son voyage en trois. Un temps... précieux... perdu pour eux.

Récapitulons.
Ils avaient sorti leurs pokémons, les principaux, ne se donnant pas la peine d'appeler le reste. Ils étaient écrasants, normalement, de supériorité.... numérique. Ils avaient des armes, sauf que là, ils étaient désorganisés parce que grâce à l'intervention d'un Octillery humain à l'autre bout de la mer, leur leader s'était complètement retrouvé séparé d'eux. Cette occasion était à saisir.... il fallait agir vite, rapidement, et proprement. Avec efficacité.
Tamir possédait un Apireine. Luxray pourrait s'en charger.
Garnier, un Moufflair. N'importe quel pokémon de Giovanni armé d'une bonne attaque séisme le leur mettrait dans le nez.... Le problème serait que faire un Séisme ici risquerait de déclencher des problèmes, à moins que Laggron ne fasse de son mieux pour contenir le pouvoir.
Talal, un Scorvol... problématique, car rapide. Mais si Laggron maîtrisait la vague crée, il se la prendrait dans le nez, et vu la puissance, il serait rapidement shooté.
Guillaume possédait un Kabutops. Qui ne leur poserait pas vraiment problème...
Sibrand, un Cerfrousse.... Bon, Giovanni devait bien avoir un pokémon capable d'utiliser des capacités de type combat... qui mettrait à mal aussi le Scalproie de Guillaume.
L'Altaria de Rayleigh devrait s'en sortir contre le Lucario de Jubaïr, et Laggron contre Dracaufeu, ou n'importe quel autre monstre de Giovanni disposant d'attaques roches.
Plus, la puissance brute de son petit frère devrait leur permettre de s'en sortir. Le problème, c'était que leurs ennemis n'allaient pas rester là, les bras croisés. Et s'ils les attaquaient par derrière... d'accord, Sidérella pouvait les aider en se coordonnant avec une surveillance aérienne du padre. Mais ça ferait beaucoup, beaucoup de choses.
Revoyons les choses... dans leur ensemble.

Le barman s'était considérablement tendu, dans la réflexion. Les prendre au cas par cas, ce n'était pas une bonne idée.... Que faire ?
Un cataclysme. Ils s'étaient amusés à provoquer une sécheresse ? Soit. On le leur rendrait au centuple. Meister recula près de son frère et parla à voix basse, sans se demander un instant si celui-ci serait d'accord à l'idée de suivre son crétin de frangin, responsable, à ses yeux, de la situation.

« Ce qu'on va faire, c'est que je vais les dégommer... Et qu'il va falloir couvrir nos arrières. Ou plutôt, les arrières des gens qui vivent autour de cette mer. Tu vas demander au padre de répartir tes pokémons sol en cercle autour d'eux, rapidement... je vais les occuper pendant ce temps-là... et après, je vais mettre une sacrée pagaille. Toi qui est si prompt à détruire, voilà que tu vas devoir protéger... ne te loupe pas. »

Il fit un signe de main à Rayleigh. Les hommes essayaient d'utiliser leurs téléphones, à défaut que leurs objets fonctionnent, car ils soupçonnaient incroyablement que les frères aient réussi à avoir un agent qui les aient pris à revers, tentaient de savoir la situation. Pour le moment. Jusqu'à ce qu'ils reprennent leurs esprits, et ça ne serait pas bien long. L'ancien Empereur des Mers descendit, et laissa à Meister après écoute du plan, un Altaria, puis à Giovanni quatre lourds dragons équipés d'ailes. Il chuchota d'ailleurs à l'oreille de ce dernier :
« Désolé pour ton vertige... mais on n'a pas tellement le choix. Ou alors suggères-nous une idée. »

Sidérella arriva à cet instant, avec Porygon, et prit place aux côtés de Meister. Porygon fut attrapé par le padré... Et ce taré de barman, ne laissant pas le soin à son petit frère de faire diversion bien qu'il espérait secrètement que ce crétin le suive pour pouvoir le pourrir par la suite... Leva sa veste, sa chemise, et courut vers ses ennemis, une expression de folie complète sur son visage. En plus, si Gi le suivait, Nancy le pourrirait en apprenant l'histoire et Nephtys lui ferait encore la gueule.

« Eh, les abrutis ? Vous savez quoi ? Le bout de chair, là, qui gigote, ne vous en déplaise, et ne lui en déplaise, c'est un bout des entrailles de votre tarée de divinité perso, oui, vous savez, la gourde qui demande si on peut faire un cd avec les enregistrements de Mew sans réaliser une seconde qu'il y a plus fun à faire ? Ah, mais je me rappelle : vous étiez avec elle, alors c'est pas étonnant qu'elle ait été aussi conne ! Si vous voulez me tuer, allez y ! Essayez de me toucher.... et soyez aussi minables que lors de vos efforts visant à rendre le monde meilleur pour elle ! Allez, dites la vérité : y en a combien qui auraient rêvé qu'elle passe ses nuits à boire avec vous plutôt qu'avec ce vieux poivrot d'Empereur ? »


Pas comme s'ils allaient réellement être détournés. Certains d'entre eux étaient trop intelligents pour tomber dans le panneau. D'autres, assez impulsifs pour gober l'affaire.




Pendant ce temps....


Non... mais on croyait rêver.
Enfin, il croyait plutôt être en plein cauchemar. Cette gourde apocalyptique... cette foutue gamine à qui il avait sauvé la vie quand elle avait sept ans, qu'il avait sortie de la rue et fait entrevoir la possibilité d'un futur dénué de toute criminalité et magouille, où seuls les hommes intelligents comme lui gouverneraient... Où l'ignorance serait bannie et la sottise immédiatement rectifiée...
Cette truffe venait de lui faire perdre le contact avec ses hommes, et en plus de ça, avec un genre de danse contre lequel il n'avait rien pu faire, et de démontrer du même coup qu'elle avait appris bien toutes ses leçons. De tout. De comment s'infiltrer dans un endroit où vous n'étiez bien le bienvenue. Comment réussir à se battre en... en dansant. S'il n'était pas aussi furieux, il l'aurait félicité. Enfin, surtout, si ses actions avaient été pour son camp et non pas contre lui.
En plus, cette poulpette avait le culot de lui adresser un grand sourire après avoir foutu tout son matériel en l'air...

« Eh, je vous ai lâché dans les 4 secondes, du coup, la noyade, c'est pour plus tard ? Genre, dans un jacuzzi ? ♥ »

D'accord, il s'attendait à tout. Mais là, elle dépassait les bornes – enfin, elle les avait dépassé depuis un moment, mais là, elle avait fait le tour du monde et les dépassait une seconde fois. Incroyable. Un pareil culot était pratique pour une agent...

« Le volcan d'Hoenn me semble une meilleure idée. Comme dans les James Bond. »

Tant qu'on en était aux références de film... là, effectivement, elle se serait bien prise pour James Bond. Avec tous les sbires par terre, son boss voyant tous ses plans foirés, et la nécessité de trouver un moyen de se faire pardonner dans le quart d'heure qui venait sans quoi elle allait se faire très sévèrement punir (gloussement de Nancy).... le patron en question ne doutait pas un instant qu'elle sache de quoi il retournait. Et il attendait... des explications. De très bonnes explications.

« Vous êtes au courant que vous venez de me faire échouer un plan visant à m'emparer définitivement de la tête de la Te.... »


« Mais, mais, mais vous ne me faites pas confiance ?! Je suis infiltrée chez eux ! Il faut que ma couverture tienne ! »


« Quelle couverture. Ils savent pertinemment qui vous êtes, »
soupira t'il. « Alors de toute façon, aucune information sensible et intéressante ne vous parviendra. »

« Sauf si... » Les communications étaient coupées... et Nancy, dans cette splendeur qui était sienne uniquement quand son cerveau se mettait en marche, fit un sourire bien plus... adulte ? que celui qu'elle avait quand elle l'avait entraîné dans sa danse folle. « Sauf si je raconte à calvitie'chan ce qui vient de se passer. Que vous m'avez renvoyée de la police. Et alors j'aurais beaucoup plus de chances d'y arriver... »

« Pourquoi vous ferais-je confiance ? » Vidic n'était pas ravi. Mais il savait que c'était une bonne idée. « Soyons clairs... si vous me mentez, je le saurais. Je veux un rapport chaque soir. » Il essaya d'ignorer les gloussements hystériques de la rousse. « Si vous me trahissez une seconde fois, le fou d'Oliville pourra s'estimer heureux, comparé à vous. » Par fou d'Oliville, il voulait parler d'un gaillard qui venait de l'étranger et dont il était servi pour mettre fin à un trafic dans un pays voisin. On ne savait pas ce qu'il avait fait pour le faire parler, mais.... Ce devait être violent.

« D'accord ♥ Tenez, voilà mon badge de police ♥ Vous expliquerez à Rivu hein ? »
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Giovanni SakakiAncien membre

Giovanni Sakaki


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MessageSujet: Re: Car faut bien nettoyer son linge sale en famille... [NC-]12 FINI   Car faut bien nettoyer son linge sale en famille... [NC-]12 FINI EmptySam 7 Avr 2012 - 14:59
Spoiler:

Désormais... la situation devenait extrêmement tendue... Ils avaient en face d'eux huit pokémons sûrement sur-entraînés. Sept d'entre eux leur faisaient directement face, attendant patiemment les ordres de leur maître respectif qui étrangement paraissaient tous essayer de joindre quelqu'un via leur téléphone. Seul le Dracaufeu d'Ab'ul, perché sur une petite île adjacente, les regardait avec la froideur reptilienne caractéristique des prédateurs à sang-froid.

De leur côté, Siderella venait juste de réapparaître, accompagnée du Pokémon virtuel qui fut pris par Rayleigh qui était descendu à leur hauteur. Meister quant à lui se retrouvait donc avec trois Pokémons : son Lagron, toujours en position défensive suite à son altercation avec le Dracaufeu, Sidérella, fatiguée de ses voyages qui avaient dû lui pomper pas mal d'énergie, et un Altaria que le padré venait de lui refourguer.

Sakaki quant à lui jaugeait ses ennemis à peu près de la même manière qu'un félin tentant de décrypter leur mouvement, et d'anticiper leurs futures actions. Ses fines iris se perdaient sur chacun des antagonistes, mais principalement sur celui qui n'avait pas prononcé un mot, le seul qui n'avait sorti aucun pokémon, et qui se tenait dans l'ombre, sous sa capuche, observant religieusement les trois Bootleg....
Qui était-il... telle était la question que ne cessait de se poser le mafiosi...
En tout cas... S'il se cachait, c'était parce qu'il était une figure connue. S'il se cachait, c'était pour ne pas dévoiler son identité, et donc, ne pas permettre une éventuelle répression sur un groupuscule aussi organisé qu'une mafia. S'il se cachait, c'était parce qu'il était une grosse tête, et que si son identité était percée, on pourrait faire le lien avec d'autres personnes, sûrement infiltrées dans des milieux importants, telle l'armée, la politique, les médias... la police... Donc, s'il ne s'exposait pas, c'était pour protéger l'entier de l'organisation Templière Rocket. C'était pour protéger les siens. Il ne se montrerait que pour porter le coup fatal à ses ennemis, c'était certain. Et vu que cela n'arriverait pas, il faudrait le débusquer. Mais comment... il était bien protégé... par des sbires de haut niveau. Pour l'instant, cet étranger était inatteignable...

je vais les occuper pendant ce temps-là... et après, je vais mettre une sacrée pagaille. Toi qui est si prompt à détruire, voilà que tu vas devoir protéger... ne te loupe pas. »

Seule la voix de son frangin dans le creux de son oreille l'arracha de cet exercice d'analyse, lui refourguant une expression totalement abasourdie.

Il voulait qu'il donnât ses pokémons à son père, pour que ce dernier aille avec son Dracolosse rapidement vers les plages pour protéger les gens vivant trop proches de la mer, et par conséquent pouvant être touchés par le déferlement de forces de la nature Pokémonesque ? Mais il se fichait de la tête à qui ? Comme si son Nidoking allait s'incliner devant un inconnu, comme si Giovanni pouvait donner ses tueurs à n'importe qui comme s'il s'agissait de rondoudous dociles... Non, niveau stratégie, c'était ... ridicule.

Mais le cadet n'eut pas son mot à dire, car, à peine le plan partagé, Meister entama une course folle en direction de leur sept ennemis tandis que Rayleigh, après lui avoir susurré quelque parole, d'un agile bond surprenant pour son âge, chevaucha à nouveau son Dracolosse, et s'envola vers les plages. Sakaki porta rapidement sa main à sa ceinture, pour constater que ses pokéballs originelles avaient été remplacées par d'autres... Bon sang, son père lui avait substitué les siens... et... Meister hurlait ce qui pouvait s'apparenter à un discours de guerrier.

Discours qui fit bien rire Guillaume, et enragea Tamir et Garnier... le premier, Tamir, gueula un bien sonore "TOURNADE" tandis que l'autre se contenta de serrer fortement les dents et de maugréer un "Gaz toxic". Suivant les ordres, Appireine s'éleva dans le ciel avec ses ailes tandis que Moufflair répandit son gaz toxique d'une peu élégante manière, créant une sorte de nuage verdâtre nauséabond. Le pokémon insecte se dépêcha de tournoyer autour de ce nuage, pour qu'il prenne peu à peu une teinte verte, transformant la simple tornade de base en une toxique, qui se dirigea vers Meister. Jubaïr, au même moment, ordonna à son Lucario d'envoyer bouler une "aurasphère" sur la princesse des ténèbres... Attaque directe évitable malgré sa précision pour Sidérella...
Talal suivit le mouvement, et enchaîna en hurlant Taillades à Scorvol, qui apparut à une fulgurante vitesse derrière Altaria pour l'attaquer...

... Giovanni serra les poings...
...

Ces hommes... ils étaient coordonnés. Ils savaient se battre ensemble, et assembler l'attaque de leur Pokémon pour les rendre d'autant plus redoutables. Ca, apparemment, son frangin ne l'avait pas calculé. Mais l'attaque basique de Garnier et Tamir ne déstabiliserait pas le Maître des Enigmes, vu que son Laggron veillait sur lui et put avec aisance dévier la tornade qui allait s'abattre sur son maître par un pistolet à O, mélangeant le liquide aux gazeux, les molécules changeaient de forme, avant de se dissiper, et donc de disparaître en créant une brume malodorante, mais non nocive.

Mais là n'était pas l'intérêt de l'attaque, puisque Ab'ul venait d'avoir un sournois sourire qui déformait son visage d'obèse et le rendit monstrueux. Et qui ne passa pas inaperçu pour Giovanni, qui tourna rapidement la tête vers le Dragon ténébreux, qui venait de déployer ses ailes et s'élança dans le ciel, avant de piquer du nez vers Meister...

"Crétin... Tenebrus. Lance-Flammes."

Damnation !

Sans réfléchir d'avantage, Sakaki entama à son tour un sprint inouï. Son frère venait de se retrouver dans une brume qui limitait sa visibilité et devait perturber l'ensemble de ses sens, surtout son nez qui de par sa grosseur devait en baver, le rendant donc exposé, puisque sa couverture Pokémon était occupée...

Et alors que la gueule du Dracaufeu s'ouvrit et que l'oxygène venait alimenter la flamme dans la bouche reptilienne, un halo rouge perfora l'air, et fit apparaître le Libegon de Garth, sur lequel Sakaki sauta lourdement, et qu'il fit se diriger vers le Champion de Doublonville.

Au même moment, Guillaume et Ab'ul ricanèrent ensemble tandis que les puissantes flammes jaillirent et s'abattirent sur la brume, créant une explosion avec les quelques particules de gaz restants, et le feu.

Une odeur d'autant plus nauséabonde, sentant le pet cramé, se répandit dans les narines de chacun, décrochant un rictus dégoûté à Guillaume, qui plissait les yeux pour apercevoir le corps qu'il pensait carbonisé de Meister.
La poussière résultant de l'explosion se dissipa totalement, pour laisser voir l'endroit... vierge. Vide. Seul un cratère était présent dorénavant.

"Oh punaise... Ils sont où ?"

La voix perçante de Jubaïr venait de parler au nom de tous. Guillaume pesta et, puisqu'ils ne voyaient pas ses ennemis au sol, leva la tête au ciel... et sourit.

"... Ces deux-là... vont relever du défi à battre apparemment... tant mieux. J'aime ça."

Les pupilles du sous-chef templier se portaient effectivement sur le libegon qui voletait avec peine, perdant de plus en plus d'altitude, et souffrait de multiples contusions, dues à la force du souffle de l'explosion. Giovanni quant à lui crispait les dents, contractait ses muscles car il tenait la main de son frère, qui était ballant dans le vide. Sakaki évitait de regarder le sol, ayant le coeur déjà battant trop rapidement à son goût, mais ne put s'empêcher de maugréer contre son andouille de frérot...

"Idiot, à quoi ça t'avance de foncer dans le tas ?"

S'il avait le luxe de le faire, il aurait lâché son frère pour qu'il se ramasse en bas rien que pour montrer son mécontentement...
Même si... Le pire avait été évité... Après tout, son abruti de frangin était en vie, n'avait pas été blessé, mais à cause de ça, Giovanni venait de perdre un dragon... Libégon, qui, n'en pouvant plus, à bout de forces, se posa avec lourdeur sur une frêle colline, avant de tomber dans l'inconscient. Les deux frères se retrouvèrent à terre... Sakaki se releva rapidement et fièrement, (quoique les genoux légèrement tremblotants suite à cette expérience de vol) une Pokéball en main...

"Bon sang..."

Un halo rouge vint englober la silhouette affalée du dragon volant tandis qu'un regard de tueur se posa sur son le champion de Doublonville.

Il savait que sa stratégie n'était pas mauvaise en soit. Déconcerter les adversaires, foncer dans le tas avec de puissantes attaques tandis que l'autre le couvrait... ok. Mais c'était sans compter l'intelligence tactique, l'organisation et la coordination offensive de leurs ennemis. Ils avaient su profiter que Lagron était occupé à sauver les fesses de Mei pour faire attaquer le Dracaufeu, hors de son champ de vision. De même qu'ils avaient occupé Siderella avec une attaque frontale pour ne pas qu'elle vînt en aide à son maître. Même chose pour Altaria qui avait dû gérer l'attaque Taillade de Scorvol. Tout avait été calculé pour rendre le dresseur exposé, faible, à couvert, face à de meurtrières attaques.

Ces gens-là ne jouaient pas dans la cours des petits. Ils n'attendaient pas sagement qu'on lançât une attaque par tour. Non. Ils enchaînaient, combinaient, perçaient les défenses, cherchaient les points faibles, et les exploitaient. Ils livraient un combat à mort... car c'était ce qu'ils voulaient : leur mort.

Giovanni le comprit bien...

D'ailleurs, ils avaient déjà bien réussi à les mettre dans la mouise.... le quadragénaire espérait grandement que le Lagron, le Sidérella et l'Altaria s'en étaient sortis indemnes, sinon ils étaient d'autant plus handicapés avec des Pokés amochés...

Un soupire se fit, et un regard résigné fut adressé à son frère.

"...Il va falloir qu'on se batte ensemble... individuellement, on n'a aucune chance..."










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MessageSujet: Re: Car faut bien nettoyer son linge sale en famille... [NC-]12 FINI   Car faut bien nettoyer son linge sale en famille... [NC-]12 FINI EmptyMar 1 Mai 2012 - 20:05
… Ouuuh. Tout ça s'était passé bien rapidement, et il n'avait guère eu le temps de donner ses ordres... Encore moins d'expliquer sa stratégie à Giovanni, que leurs ennemis, les tueurs à gages, non, les anciens employeurs de tueurs à gages devenus des moins-que-rien selon la vision Meisteirienne et du frère de Rayleigh, eux, avaient eu le temps de répliquer. Ils étaient bien ennuyés – ou bien.... ? Il venait de se produire un coup d'esbrouffe. Il n'y avait absolument aucun moyen pour qu'aucun de leurs pokémons se soient fait avoir – à partir du moment où la combinaison vent et gaz toxique avait été lancée, le dernier des abrutis n'aurait pas hésité un instant à y foutre le feu. Et vu la manière avec laquelle ils adoraient leur beauuuu dracaufeu...

"...Il va falloir qu'on se batte ensemble... individuellement, on n'a aucune chance..."

Non, sérieusement ? Mais ils avaient un atout : maintenant, leurs adversaires croyaient avoir l'avantage. Il n'avait pas prévu, certes, toutes ces complications, en revanche, d'entendre son frère qui venait de lui sauver les fesses (mais il ne le remercierait jamais, ou peut-être le ferait-il en s'arrachant un poil du nez pour faire passer la douleur mentale par une physique) lui déblatérer qu'ils devaient collaborer le fit doucement sourire.
Rayleigh supervisait du haut, ou il faisait il ne savait plus quoi, mais... Là n'était pas l'important. Le barman avait envie de se la péter et de montrer à son frère, probablement meilleur calculateur que lui et équivalent au corps à corps, qu'il ne se débrouillait pas trop mal non plus, hors de ses terrains d'avantage.



« Regarde le terrain, hermaño. Où est-ce que nous nous battons ? »

Sur une île en plein milieu de l'océan, une île peu plus habitée que quelques rochers et neuf couillons. Déjà, un pauvre choix stratégique de la part de garçons qui certes avaient du préparer leur coup... Mais qui allaient gravement souffrir si les pensées du barman étaient correctes. Une île au milieu de l'océan. Un bout de terre instable à la merci de l'eau, qui n'accepte que pour un temps de s'écarter... Ou vous pourriez décrire cela autrement, bien sûr, avec de très compliqués termes scientifiques et tout le tralala. En tout cas, la conception de Meister... Allait se révéler au moins gênante pour ces garçons.

« C'est malheureux à dire, mais, il y a quelques temps... tu te souviens en l'honneur de quoi une compétition spéciale avait été organisée... ? »

Pour être plus précis : il y avait eu un tremblement de terre suivi d'un tsunami à... Hoenn, si mes souvenirs sont bons. Johto et Kanto avaient fait une sorte de gala pour collecter des fonds pour leur venir en aide, qui s'était présenté sous la forme d'un concours de coordination. Meister fait ici référence à cet événement, et à ses idées barges.

« Ces hommes – et ces pokémons, peu importe leur force, et ça me fait chier parce qu'on va les tuer, mais de cela j'imagine que tu te moques – on va leur faire la même chose. Fin, ça m'ennuie que pour les bêtes, ils ont rien à voir avec ça. Va y avoir besoin que tes copains contiennent la puissance de l'impact, parce que ça va picoter sévère. »


Par tes copains, il impliquait les pokémons de Giovanni.

La princesse sombre signala que les pokémons de Meister et les autres s'en tiraient bien, et donna par télépathie leur position aux deux hommes. Elle se téléporta à côté d'eux, et comme ordonné, transmit ses pensées à Laggron... Et aux autres. Transmit ses pensées à son frère, pour qu'elles ne soient pas interceptées.

« Nidoking... ou Rhinoféros, peu importe. Fais trembler la terre sous eux. Laggron dirigera le raz-de-marée qui se créera vers eux, et il faut que tous nos effectifs se débrouillent pour protéger les terres. Il faut doser l'impact pour que le continent n'en souffre pas et Irisia non plus – et pas réveiller Lugia, mais la seule chance que je vois, c'est de faire exploser cette île. Ou alors, on peut créer un gros trou dans l'île, et la noyer avec Lag. Le pouvoir d'un pokémon associé à la nature... »


Sourire diabolique. Froid, aussi. Ces types avaient voulu les tuer – ils avaient tenté d'assassiner maintenant Giovanni, et son père. Et ça, ce n'était pas pardonnable.

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MessageSujet: Re: Car faut bien nettoyer son linge sale en famille... [NC-]12 FINI   Car faut bien nettoyer son linge sale en famille... [NC-]12 FINI EmptyJeu 17 Mai 2012 - 1:16
« Regarde le terrain, hermaño. Où est-ce que nous nous battons ? »

Lorsque son frangin lui posa cette question, Giovanni fut presque tenté de le baffer, car pour le moment encore trop énervé d'avoir dû lui sauver les miches pour comprendre le réel but de cette question. Mais rapidement, il lui offrit un regard moins sévère et plus intrigué. Forcément, si le Maître des Enigmes lui posait cette question, ce n'était pas pour tester les capacités d'observation de son petit frère [ou s'assurer que son QI ne figurait pas dans les négatifs]. Mais bien pour lui faire ouvrir les yeux sur un point stratégique.

Et cette stratégie, Giovanni commençait à la percer quand le barman lui parla du récent concours de coordination organisé à des fins humanitaires, qui avait fait grand bruit dans toutes les régions tant les dégâts avaient été immenses...
Ainsi, il avait aussi pensé à cela ? Utiliser le terrain comme une arme. L'idée avait traversé la tête du quadragénaire, qui avait son Triopikeur enfoui dans le sol peu profond. Cependant, le plan de Meister paraissait bien plus organisé que le sien, puisque Sakaki ignorait même quand faire intervenir son pokémon. Ce qui n'était évidemment pas le cas d'un aussi fin stratège que Meister, qui lui aboya des ordres qui ne plurent pas le moins du monde au mafiosi.

« Ces hommes – et ces pokémons, peu importe leur force, et ça me fait chier parce qu'on va les tuer, mais de cela j'imagine que tu te moques – on va leur faire la même chose. Fin, ça m'ennuie que pour les bêtes, ils ont rien à voir avec ça. Va y avoir besoin que tes copains contiennent la puissance de l'impact, parce que ça va picoter sévère. »

Contenir la puissance de l'impact ?

A peine la question intérieurement posée, qu'une voix off résonnait dans la tête du Pokémafieux qui n'eut d'autre choix que de l'écouter.

« Nidoking... ou Rhinoféros, peu importe. Fais trembler la terre sous eux. Laggron dirigera le raz-de-marée qui se créera vers eux, et il faut que tous nos effectifs se débrouillent pour protéger les terres. Il faut doser l'impact pour que le continent n'en souffre pas et Irisia non plus – et pas réveiller Lugia, mais la seule chance que je vois, c'est de faire exploser cette île. Ou alors, on peut créer un gros trou dans l'île, et la noyer avec Lag. Le pouvoir d'un pokémon associé à la nature... »

"...C'est tout ?"

... Giovanni arqua un sourcil cynique tout en observant son aîné. Puis il se frotta les tempes dans un mouvement éperdu dans le dépit le plus total. Bon. Rayleigh lui avait taxé Nidoking, Nidoqueen et Onyx. A lui, il ne lui restait plus que tous les dragons volants, à l'exception de l'ancien pokémon de Garth qui était tombé K.O. Il lui restait également Kangoorex, pas assez puissant pour fragiliser le sol, et Persian dont le sol n'était définitivement pas la spécificité. Donc le choix se portait sur Triopikeur, terré sous leurs pieds, concernant l'attaque.

Néanmoins, seuls Kangoorex et les dragons pourraient se charger de la protection des côtes. Ce qui ne serait guère suffisant, vu l'ampleur de la folie de l'attaque de son fou de frangin.

Par conséquent, Sakaki leva un regard au ciel, où flottaient dans les airs son père et son dracolosse. Rayleigh de son côté les observait déjà depuis un moment, et remarqua l'intérêt de son cadet. Les deux hommes s'offrirent un regard où ils semblèrent se comprendre, puisque Rayleigh avait été mis au courant du plan, et, d'un commun accord, ils hochèrent la tête en signe d'agrément.
Oui, ça serait Rayleigh qui se chargerait de la sécurité des civils de la zone avec les Pokémons de Giovanni qu'il avait en mains. Immédiatement, le septuagénaire vola en direction des habitations, prêt à assurer la survie de plusieurs centaines de personnes avec seulement quelques Pokéballs...

De son côté, Giovanni se recentra sur le terrain, observant toujours avec une certaine attention l'homme à la capuche qui demeurait muet comme une carpe. Tandis que Guillaume se permettait de jauger les deux frères avec le mépris d'un Warren face à une Nancy autiste.

"Et bien... c'est étrange. Je ne cesse de vous observer, et pourtant, plus je vous vois, plus je peine à croire que vous êtes sortis tous deux de la même mère... J'ignore si Madam Boss a eu raison de garder Giovanni comme héritier, mais en tout cas, elle a bien eu raison de se débarrasser de l'aîné dès la naissance... Je suis sûr que ton grand pif aurait trouvé moyen de couler l'entreprise de manière encore plus honteuse que ton nii-san... Allez Scalproie, taillade-moi ces déchets.

Le pokémon insecte entreprit deux pas calmes, lestes, apparemment sûr de trouver un moyen de toucher ses proies. Sakaki pendant ce temps observait toujours Guillaume, avec une haine certaine, serrant les poings...
Lui. C'était certain que jamais plus il n'aurait l'occasion de servir sa cause. Que bientôt, Giovanni briserait sa nuque de ses mains...

Mais pour l'instant, le chef mafieux se contenta d'adresser un dernier regard noir à Guillaume avant de se rapprocher physiquement de son frangin.

"J'espère que tu sais ce que tu fais... car je t'avoue que j'en ai aucune fichtre idée de ce que tu prévois de faire, ni même si tu parviendras à le maîtriser. Et d'arriver à ne pas nous tuer...

Chose dite, le quadragénaire tapa fortement du pied au sol et prononça un bien sonore "Maintenant" destiné à bien évidemment son triopikeur qui préparait depuis déjà un moment l'attaque tunnel qui allait se faire.

Et elle se fit, puisque le sol commença à trembler, alors qu'une sorte de serpentin se dessinait sur la surface de la terre, démontrant le trajet qu'effectuait les trois têtes Pokémonesques, qui filaient droit sur l'ennemi, alors que le sol se voyait fragiliser par la puissance des tremblements qui accompagnaient cette attaque frontale.

Désormais, c'était au tour de Mei de jouer. Et au padré d'assurer de son côté.








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MessageSujet: Re: Car faut bien nettoyer son linge sale en famille... [NC-]12 FINI   Car faut bien nettoyer son linge sale en famille... [NC-]12 FINI EmptySam 2 Juin 2012 - 23:52
"Et bien... c'est étrange. Je ne cesse de vous observer, et pourtant, plus je vous vois, plus je peine à croire que vous êtes sortis tous deux de la même mère... J'ignore si Madam Boss a eu raison de garder Giovanni comme héritier, mais en tout cas, elle a bien eu raison de se débarrasser de l'aîné dès la naissance... Je suis sûr que ton grand pif aurait trouvé moyen de couler l'entreprise de manière encore plus honteuse que ton nii-san... Allez Scalproie, taillade-moi ces déchets.

Beaucoup de choses pouvaient enchanter Meister Bootleg. Beaucoup d'autres, le frustrer, l'énerver, le faire vriller et péter les plombs avec une réjouissante et splendide maestria. Entendre la longue tirade de Guillaume aurait, normalement, du faire partie de la première catégorie..... sauf que non. Sauf que non, parce qu'une meilleure nouvelle, du genre de la seconde, venait de tout simplement lui faire complètement zapper la première.

"J'espère que tu sais ce que tu fais... car je t'avoue que j'en ai aucune fichtre idée de ce que tu prévois de faire, ni même si tu parviendras à le maîtriser. Et d'arriver à ne pas nous tuer...


Son petit frère venait d'accepter – oui, oui – de travailler avec lui, d'écouter un peu ses idées, et ça, franchement, en toute sincérité, c'était génial. Le cœur du barman ne se tenait plus de joie, mais il ne le montrait pas autrement que par un souffle plus rapide, et ses yeux, un peu plus ouverts, comme fous. Il ne restait plus qu'à tout mettre en œuvre, en compagnie du frangin, et ça, ça allait être terrible. Du reste, le petit frère s'y était mis. La terre se fissurait...

Et par une magie incroyable, incommensurable, celle de la télépathie et des pokémons psychiques qui décidément étaient vraiment bien pratique, tout le monde se mit à travailler de concert, pour une symphonie mortuaire à toute épreuve, sauf celle de la vraisemblance. Mais après tout... Pourquoi pas ? Giovanni peut kicker des pokéballs et soigner des pokémons rien qu'en le voulant, sauf que manque de bol, le don a été fait à un type qui en avait pendant longtemps eu absolument rien à cirer des animaux, donc maintenant, que sa famille en s'allaint avec lui soit aussi barrée et fasse de tels trucs.... genre, de tels trucs, comme déclencher un fichu cataclysme sur une petite troupe de pauvres diables aussi perdus ici que la souris devant le panier du chat.

De tels trucs ?

Du genre, les pokémons de Rayleigh, à part ceux qui l'aidaient à superviser les opérations et empêcher les condamnés à mort de s'enfuir, qui s'alliaient à tous les autres, ceux qui n'étaient ni Triopikeur, ni Laggron, pour empêcher le plan de cinglé, de malade, de taré du ciboulot du barman, de faire plus de dégâts que ça n'allait déjà en faire. Déjà qu'après leur passage, Pokémon Madame (heu, non, pas Pokemon Madame, c'est un sujet sérieux), euh, le journal de 20h allait s'emparer de l'affaire, mais s'ils pouvaient éviter des victimes... Donc, tous ceux-là montèrent des barrières élémentaires en cercle autour de l'île, à un kilomètre de là, ou peut-être moins, j'suis mauvaise.

Meister perdit les pédales et offrit à tous le spectacle de son hideux visage souriant de toutes ses dents, comme un dément.

La terre de l'île où se trouvaient les ennemis se mit à trembler, car ses fondations même venaient d'imploser. Le choix d'une attaque Tunnel, moins puissante qu'un Séisme, était un choix judicieux : la magnitude fut moindre, et par conséquent, les répercussions aussi, facilitant le travail du mur.
Les attaqués restèrent bouche bée. Mais qu'est-ce qu'ils fabriquaient ?
Et puis, comme en réponse à leur question, la terre sous leurs pieds se déroba. Une île, c'est pas vraiment ce que vous pourriez qualifier de construction de terre solide... mais bon, un pokémon normal doté d'une résistance à la terre s'en serait trouvé fort peu gêné. Les humains, c'est pas dit. Mais bon, au pire, ils se protègent sur eux.
Mais bon, il y a quelque chose qu'ils apprécièrent encore moins.

Leur crainte se métamorphosa.

D'un tremblement de terre, les ondes de choc propagées ou ce que vous voulez d'autre devinrent... des raz-de-marées, en naissance. Plus dangereux encore, mais à priori, ça s'éloignait d'eux. Sauf qu'un pokémon aquatique aussi barré que la tronche de son maître s'amusa à le faire changer de direction en façonnant les courants à base de quelques techniques. Aidé d'un allié volant costaud il se déplaça pour changer d'autres courants.... Et quand enfin, Meister, avec son expression tarée, rugit :

« A mort !!! »


Et bien... le raz-de-marée s'abattit sur leurs ennemis. Ce que Laggron n'avait pu contrôler se brisa sur les barrages des autres... et le reste des forces s'amassa là où l'eau était trop puissante, pour l'arrêter.



* * *

Meister attendit une bonne vingtaine de minutes pour s'assurer que tout était fini. Histoire d'être sûr que tout allait bien. Puis... il sourit à son frangin, croisant les bras derrière la nuque.

« Je vais pas dire que j'aimerais remettre ça un jour, mais... c'était marrant de me battre avec toi. »


Spoiler:

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Giovanni SakakiAncien membre

Giovanni Sakaki


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MessageSujet: Re: Car faut bien nettoyer son linge sale en famille... [NC-]12 FINI   Car faut bien nettoyer son linge sale en famille... [NC-]12 FINI EmptyDim 3 Juin 2012 - 12:21
Le sol trembla. Le son de la rocaille massive se fissurant ressemblait à un grondement bestial. Les jambes des protagonistes présents sur l'Île durent contracter fermement leur muscle pour ne pas tomber vulgairement. Evidemment, A'bul n'y parvint guère, et se ramassa déjà à la première secousse issue de l'attaque Tunnel. Les autres quant à eux essayaient de tenir en équilibre par de vifs efforts, n'étant apparemment pas habitués à gérer ce genre d'instabilité. Ce qui n'était pas le cas des deux frangins, qui conservaient un calme olympien.

Enfin, en apparence.

Giovanni le remarqua bien, une lueur démente s'était emparée des yeux de son frère, qui offrait ainsi le spectacle d'un visage de fou. Sakaki soupçonnait même le Maître des Enigmes de trembler d'excitation. Comportement qui contrastait totalement avec le sien, puisqu'il gardait son habituelle froideur inexpressive, pleinement concentré sur les ennemis.

Toutefois, un étrange bruit attira l'attention du mafiosi qui détourna la tête, vers les côtes, afin d'en constater la provenance. Et là, malgré la distance, ses yeux étant légèrement dopés à la rétine de Persian, il put clairement distinguer une foule de Pokémons s'approcher des plages. Ils n'étaient pas statiques, non... ils... Sakaki peinait à le croire, mais ils se coordonnaient pour construire un immense mur de sable et de graviers, apparemment. Et pourtant, il ne s'agissait pas que d'imposantes créatures telles des Nidoqueen ou des Rhinocorne. Non, il y avait également des types insecte du genre Papillusion, des Nidoran et tout ce qu'on pouvait trouver aisément dans les hautes herbes qui s'attelaient à la tâche de créer un mur naturel contre le cataclysme qu'ils sentaient venir.

Ainsi... ces êtres étaient capables de s'organiser. La nouvelle surprit quelque peu le quadragénaire, qui cependant détacha rapidement son intérêt des côtes. Un vent furtif vint soudainement ébouriffer ses quelques mèches rebelles. C'était le dracaufeu d'A'bul qui venait à la rescousse de son maître. Apparemment, ils estimaient que la fuite allait être la meilleure option.

A croire qu'ils n'étaient pas aussi bêtes.

Le regard du mafiosi se porta un court instant sur Guillaume, qui voyait presque ses veines temporales exploser suite à la pression qu'elles subissaient. Le crétinos se savait dans la mouise la plus profonde, et ça, c'était presque jouissif.
Néanmoins, le général du groupuscule n'était pas la priorité.

Alors que les vagues déferlantes se formaient, et se dirigeaient vers les côtes, Sakaki constata qu'un des hommes étaient manquants à l'appel.

Le seul qui n'ait prononcé un mot durant tout l'affrontement.

Le seul dont le visage et le nom demeuraient toujours inconnus.

L'homme à la capuche du fond... le chef.

Un "Merde" fut prononcé par le cadet de la famille lorsqu'il constata que leur ennemi principal s'était fait la malle sous l'oeil de pratiquement tout le monde. Même Guillaume parut surpris d'avoir été ainsi abandonné, et jura presque à l'unisson du Pokémafieux.
Le saligaud possédait sûrement un Kadabra ou un Pokémon de ce type sur lui... pour faciliter sa fuite.

« A mort !!! »

Le soudain cri de guerre de son frangin s'éleva parmi le chaos qui régnait dans le camp ennemi. Et, la seconde suivante, son fidèle Pokémon s'attela à changer la direction des puissantes vagues, faisant un mini-tsunami. Comment ? Giovanni n'en avait fichtrement aucune idée, et n'aurait jamais soupçonné un Pokémon de ce niveau être apte à contrôler autant de litres cubes.
Il devait se l'avouer. Sur ce coup, son frère l'avait surpris... pour une fois en bien.

On n'a aucune chance !

La voix de la raison prit les cordes vocales d'Abul, qui chevaucha, non-habilement, son Dracaufeu ténébreux. Hélas pour lui, les vagues s'approchèrent avec trop de rapidité. Et l'immense dragon n'eut guère le temps de prendre suffisamment d'altitude pour échapper à l'eau qui allait s'abattre sur eux.

Guillaume hurla de haine, et eut la sagesse de faire revenir son Kabutops et son Scalproie dans leur pokéball. Et il sembla pour le mafiosi que le général sortit une troisième balle, mais il n'eut rien le temps de voir, car voilà que les puissantes vague s'abattirent de plein fouet à leur position. Avalant ainsi Talal, Tamir, A'bul, Majd, Sibrand, Garnier, Jubaïr et leurs Pokémons respectifs. Et Guillaume, seul.

L'endroit même où se tenaient ces 8 protagonistes devint désert, une fois la vague passée. Et un silence plat s'installa, uniquement perturbé par le bruit du ruissellement des vagues, et le claquement lorsqu'elles heurtaient les rochers.

Le calme après la tempête. Littéralement.

« Je vais pas dire que j'aimerais remettre ça un jour, mais... c'était marrant de me battre avec toi. »

Giovanni leva une main, comme pour faire signe à son frère de mettre sa bouche sous silencieux, pendant qu'une silhouette ailée s'approchait de leur position. C'était Rayleigh, qui affichait un sourire victorieux et s'apprêtait à mourir d'une crise de fou rire tant le show lui avait plu.

Mais cette bonne humeur ne fut pas communicative pour Sakaki, qui continuait à penser qu'ils avaient manqué quelque chose. Ses fines iris se portèrent sur l'eau, assez sombre, dû à l'obscurité.

Il plissa les yeux, et tenta de se concentrer au maximum pour permettre une vision plus optimale étant désormais habitué à l'obscurité. Et là, il le vit.

Sous la surface de l'eau, se dessinait une forme qui s'enfuyait. Une grosse forme, massive, qu'on pourrait comparer à un Tortank. Giovanni crispa les dents, et dans un éclair rouge, força Persian à apparaître. Immédiatement, il pointa du doigt à l'originaire de Chadeville la cible à atteindre.

"Liquide-moi ça !"

Le poil du félin s'hérissa et un soufflement menaçant se fit. Tout de suite après, le rubis s'illumina, et un rayon perfora l'air pour aller s'enfoncer dans l'eau. Giovanni ordonna à Persian de poursuivre, et, voyant que ce qui se mouvait sous l'eau effectuait une trajectoire irrégulière pour ne pas être touché, le quadragénaire sortit son 9 mm et n'hésita guère à faire feu. Perturbant l'ensemble de la tranquillité instaurée, et faisant presque fuir les Pokémons présents sur les côtes. Mais ça, il en avait cure. Tout ce qu'il voulait, c'était voir un liquide rouge se mélanger à l'eau. Sentir la mort s'emparer de ce salopiaud de Guillaume. Car ça ne pouvait être que lui. Le seul qui était vraiment apte à survivre au génie de son frère.

Et... à survivre au plus dangereux mafieux au monde.

La silhouette avait disparu.

Des bulles fusèrent un moment à la surface puis... plus rien. Avait-il été touché ?

Trop difficile à dire. En tout cas, après avoir tiré trois coups aléatoirement, Giovanni jeta violemment son arme à terre, le magasin étant vide. Persian quant à lui se coucha, fatigué d'avoir enchaîné à une telle rapidité d'aussi puissantes attaques. Le mafiosi s'accroupit à la hauteur de son félin et soupira.

"On ne les a pas tous eus."

Sous-entendu, ils recommenceront.

Une main alla caresser la fourrure de Persian, qui parut reprendre énergie, et se releva, en même temps que son patron.

"Guillaume, et celui qui a pas prononcé un mot durant tout le long se sont enfuis. Je pense que c'est le chef.... On n'a coupé que les pattes du dragon. Pas sa tête.

Un second soupir se fit. Et le regard de l'ex-champion de Jadielle s'adressa à Rayleigh.

"Enfin... au moins j'aurais appris cette nuit que la folie du nii-san peut se révéler utile de temps à autre."


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