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 Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!]

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Giovanni SakakiAncien membre

Giovanni Sakaki


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Le bal des armes

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MessageSujet: Re: Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!]   Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] - Page 2 EmptyMer 29 Déc 2010 - 18:06
La jeune femme commençait à extérioriser de manière flagrante l'excitation qui régnait en elle... alors que Giovanni sentait son coeur augmenter sa pulsation à mesure que les doigts de Nancy s'approchaient de l'ouverture du cadeau offert... bon sang... comment allait-elle réagir ? Est-ce que son plan allait réussir ? Est-ce qu'au moins son nigaud d'aîné avait compris le message qu'il tentait de faire passer ? A savoir, discrétion avant tout... Sa pseudo-humiliation avait-elle était un sacrificie utile au moins ?

« Heu…………. Elle est où la bague? »


Quoi ? Tel était le mot qu'exprimait le visage du pokémafieux en voyant la broche en forme de tulipe juxtaposée sur la mousse de la boîte... une sorte de silence vogua un moment sur la table... avant qu'il ne se fasse interrompre par un "pff" qui marquait l'hilarité du barman... le salopiaud...
Nancy et Giovanni se retournèrent synchroniquement pour dévisager le champion de Doublonville d'un regard digne d'un revolver...

Et alors que la policière manifestait sa rancune à l'encontre du barman, Sakaki se demandait s'il fallait feindre une mauvaise blague et lui offrir celle qu'il avait déjà à l'index... pour rattrapper le coup... même si ladite bague était celle que Lisa lui avait offerte lors de leur mariage officieux...

Fort heureusement, il n'eut pas à commettre ce sacrilège... voilà la rouquine qui sautait, au sens propre, sur lui pour l'étreindre de toutes ses forces, exerçant une mauvaise pression sur sa colonne vertébrale qui émit un petit craquement de mécontentement...

« Désolée, je suis qu’une idiote de grognasse! Evidemment que j’accepte! »


Le mafiosi parvint à sourire, malgré sa douleur dorsale, et osa même poser ses mains sur le dos de la jeune femme, qui, il devait l'avouer, avait toute la grâce du monde dans son kimono, et donc, n'était pas si mal que ça finalement. Mais ne vous fiez pas, le coeur de Giovanni était trop sec pour succomber au charme d'une ancienne camarade d'école devenue juridiquement une grande ennemie et menace. Tout ce qu'il faisait, c'était dans le seul et unique but de garantir la sécurité de son aîné (là, la dette de Meister était exorbitante). Et il garantissait sa sécurité à lui également. Jamais un Sakaki agissait s'il n'y avait pas d'intérêt.

... Bon c'était pas que le câlin commençait à devenir suffocant mais... il fallait l'interrompre. Ainsi, le Boss se retira de l'étreinte de sa prédatrice, la regarda dans les yeux avec impassibilité et refit un effort pour sourire tel un charmeur, avant de reconcentrer son attention sur son grand frère, qu'il tua du regard... et enfin, il termina par regarder son hamburger qu'il n'avait pas encore entamé. Le repas put ainsi reprendre son cours normal, avec un Meister qui ne voyait plus rien d'autre que sa muse, la concernée qui devait se battre pour ne pas s'évanouir tant sa face était rougie de gêne, et Nancy qui avait mis la broche et paraissait flotter sur un petit nuage rose... seul Giovanni était le seul où la magie de l'amour n'agissait pas.... mangeant avec un certain ennui son hamburger accompagné de ses nugets.

Soudain... l'ambiance changea radicalement... en effet... la bombe qu'était Britney Spears s'était avancée vers une scène principale, accompagnée d'un DJ de renom faible, tout heureux et excité de pouvoir travailler avec une si grande artiste... et là, le brouhaha qui faisait office de bruit de fond du restaurant se transforma en un silence total, sous la demande du gérant, puis vint une rythmique fort connue ayant été au top des meilleurs chansons il y avait deux ans...

Giovanni fit de grands yeux... et pour la première fois de sa vie, pria, oui pria le ciel, pour que sa voisine ne trouve pas là une occasion de se rapprocher de lui physiquement.... mince, mauvais signe, elle recommençait à sauter sur place telle une gosse devant une crême glacée... ah... et là voilà qui lui priait de la suivre... Sakaki fit semblant de l'ignorer, continuant de croquer dans son hamburger, mais une main vint lui saisir le col pour le tirer loin de la table, laissant son mets sur place...
Giovanni lança une sorte de "Aide-moi" visuel à son aîné qui... parut ne pas voir son signe, ou ignora royalement sa profonde détresse...

Spoiler:

Le voilà qui se retrouvait donc à nouveau seul face à Mademoiselle Houghton... bon... simuler une envie de vomir et prendre la sortie et la fuite ne serait pas une bonne idée... depuis quand un Sakaki fuyait dans une situation délicate ? Non il devait affronter la chose...

Par conséquent, le mafiosi observa sa partenaire danser en faisant des déanchés particulièrement provocants et parut réfléchir un moment avant de finalement essayer de se mettre dans le bain...
Ainsi le parrain commença lui aussi à remuer les jambes et les bras au rythme de la chanson, essayant discrètement de plus en plus s'éloigner physiquement de Nancy pour aller vers quelques jolies jeunes filles s'étant lancées sur la piste de danse improvisée qu'était le devant de la caisse du fast food. N'y voyez pas là une tactique de coureurs de jupon, loin de là, juste que le chef de la Pokémafia avait peur qu'un journaliste quelconque, rameuté par la présence de la star, vienne à prendre en photo une folle dansant en kimono sur "Womanizer" dans un fast-food et que lui, chef Rocket, paraisse également sur la photo ce qui ferait que forcément des gens le reconnaîtront, dont ses enfants...
Donc au milieu des jeunes filles, la discrétion serait plus optimale, et la honte moins intense si on venait à le photographier...

^~~~~~

Leurs lèvres s'étaient rencontrées... durant un court instant, ils avaient partagé leur personne, franchissant les barrières de la politesse et la distance que les manières occasionnaient... Nephtys, dans un premier temps, aurait aimé pouvoir réagir et refuser, ne voulant guère se faire passer pour une femme facile qui se laisse embrasser au premier rendez-vous, et surtout que l'homme avec qui elle échangeait le baiser était un criminel, donc par convention, une personne peu sûre et qui avait rarement des envies romantiques... Sauf que rien ne se fit. Le corps ne se défendit pas de l'étreinte du barman, son cerveau passa dans un état passif, et son raisonnement avait cessé d'être... elle s'était tout bonnement laissé emporter par la magie de l'échange se faisant entre deux êtres...
Et cette sensation revint... celle qui lui disait qu'elle avait toujours connu ce Meister, qu'ils avaient partagé une vie ensemble... sauf que les faits paraissaient ne pas correspondre...
Elle ne pouvait même pas dire son âge... ni ses plats préférés, ses habitudes... rien de ce qu'elle aurait normalement dû savoir s'ils avaient été autrefois ensemble... la faute à l'amnésie hein ? Quelle saleté... mais Nancy ne lui avait non plus jamais évoqué qu'elle avait eu un amoureux durant sa vie, autre que Kobold...

Mensonge ? Oui voilà depuis quelques heures qu'elle en doutait... mais dans quelle intention ? Dans quel but ? L'éloigner d'un danger potentiel, l'éloigner de Meister ? Ou bien pour la garder loin de la vérité... ?

Que de questions... pourtant elle s'était promis de profiter de la soirée aussi simplement et naturellement que possible... bon pas comme si le barman l'aidait non plus avec son baiser !...

L'échange s'interrompit, et les questions cessèrent par la même occasion.
Le regard tendre, mais pourtant assuré, du champion se posa sur son visage, dont la teinte était passé au rouge vif.

« Ne t’en fais pas pour ça… Les puzzles les plus compliqués se résolvent tous de la même manière, et j‘ai assemblé ses bords. Bientôt elle ne représentera plus de problème, et on va pouvoir tranquillement s’éclipser… »


Et les mots du barman l'apaisèrent. Mettant enfin fin au tumulte incessant régnant dans son esprit. Durant un instant. Il la tenait toujours à la taille, et ils se relevèrent de dessous la table, car il était vrai, ça faisait drôlement suspect, puis sa main se resserra sur la sienne. Elle accepta ouvertement l'étreinte, serrant aussi fortement sa grande main au moins deux fois plus grosse que la sienne (guère étonnant quand on chaussait du 46).

Les yeux bleus de Nephtys observèrent avec attention ceux aciers du barman, profitant qu'ils ne la regardaient pas, trop occupés à regarder la scène se déroulant sur leurs yeux. Et la belle demoiselle dut sèchement réprimer l'envie d'un second baiser, car de un ça se faisait pas, et de deux Nancy l'aurait tué... et peut-être au sens propre...
Ainsi, abandonnant cette soudaine envie, elle concentra son attention aussi sur cet Albert à genoux et sur son amie, paquet en main, qui tremblotait d'excitation.

Un petit sourire apparut sur le visage de Kaori, heureuse de voir que finalement, son amour d'enfance faisait au moins semblant de l'aimer durant la soirée... elle méritait un peu de ce bohneur, tout de même, elle pour qui la vie n'avait jamais été facile.
D'ailleurs, la joie se lisait totalement sur le visage de Nancy... temporairement... car le regard de la jeune rousse s'assombrit, avant d'adopter un air interrogatif...

Oh mon Dieu... le pauvre ! Nephtys glissa un petit regard à Albert qui dévisageait son cher et ten... euh Meister ! Apparemment, il lui avait donné le paquet pour qu'il le donne à Nancy... et ne s'attendait pas à ce qu'il y ait une broche à l'intérieur... plutôt une bague...

Heureusement que la miss Houghton accepta tout de même le présent, avant de serrer avec sans doute vigueur, l'homme louche...

Et elle, pendant que l'amoureuse étranglait l'objet de son affection, continuait de serrer la main de ce qui était le plus proche d'un preux chevalier durant leur temps moderne...

Et alors que le dîner reprenait de sa normalité, à savoir une Nancy qui s'émerveillait à chaque bouchée de salade, un Albert peu intéressé, et un Meister qui continuait son observation sur sa personne, elle essayant de contenir ces soudaines envies de prendre Meister dans une pièce à part, de lui demander toute la stricte vérité, le gifler suivant ce qu'était la stricte vérité, puis après l'embrasser... oh god ces pensées la rendaient rouge ! Il fallait qu'elle cesse sinon il risquerait de se poser des questions...
Une musique endiablée interrompit le tout.

Les clients du restaurant s'étaient rejoints sur la piste de danse faite à la seconde, tandis que la starlette était grimpée sur le bureau où se trouvait la caisse, et entamer sa chanson, faite en play-back...

C'était tout de même bizarre qu'une grande artiste chante en play-back et oublie ses pas de danse non ?... Bah sans doute des affaires de drogue, vu la pression qu'exercait ce genre de boulot...

Oh à propos de pression, Nancy devait peu en avoir pour oser se lancer ainsi au milieu de jeunettes et de jeunots pour faire un peu de dancing... et en entraînant son amoureux avec....

D'ailleurs... en voyant sa meilleure amie se dandiner sur scène, elle eut une petite idée.

Sans un mot, elle prit le bras de Meister avec douceur et l'entraîna également sur la piste de danse, mais pas au milieu vers où se trouvait les deux autres protagonistes, mais plutôt dans un coin où peu de monde était condensé. Ainsi, ils parviendraient à parler...

Par conséquent, les deux se retrouvèrent en retrait et Nephtys commença à entraîner Meister à danser dans un petit rythme, de manière toutefois plus respectueuse et moins vulgaire que Nancy, et profita de la proximité du barman et de l'éloignement de son amie pour glisser vers l'oreille du champion.

"Alors... quelles sont les pièces qui sont déjà à ta dispositon, mister Puzzle ?"
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Meister BootlegAncien membre

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MessageSujet: Re: Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!]   Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] - Page 2 EmptyJeu 30 Déc 2010 - 0:52
Et bien, voilà qui s’arrangeait rapidement… Et une demoiselle qui ne récupérait pas de ses émotions, le plus important de tout cela. Lutter contre l’envie de diriger une pêche contre Nancy pour la sonner et charger Giovanni de la ranimer, pendant ce temps il s’éclipserait avec sa belle pour lui dire tout ou bien rien lui dire, l’envie d’être juste avec elle était trop forte pour que ça continue… Mais la bonne nourriture change les âmes, n’est-ce pas? Meister se contenta donc de déguster sa crêpe… Sans parler toujours, ne rien dire d’inutile… Ambiance très particulière que celle de ce dîner!

Vraiment très particulière. La starlette dont il n’aurait pu moins se préoccuper faisait toujours sa maline, à vouloir essayer de sortir… se faire intercepter… Revenir et faire dégager tout le restaurant pour leur faire une piste de danse, à elle et ses petits copains, dites-moi mazette, elle est bien égocentrique, remarque ça faisait de la distraction, et apportait plus de tranquillité à nos tourtereaux… Au moins le chauve et son poulpe ne les regardaient plus et se préoccupaient plutôt de ce qui se passait à côté d’eux, tant mieux. Puis, un gros doute se fit. Manger une crêpe c’est bien, c’est bon même, mais c’est très gras, avec les doigts évidemment… Attendez, vous espériez vraiment que LE Meiyou des bois jolis allait utiliser un couteau et une fourchette? Mais c’est faire honneur au chef que de se régaler à fond avec!

Et honneurs au chef il fallait faire, puisque ce dernier était en train de se vanter en cuisine de la manière artistique avec laquelle il avait retourné la crêpe, quelle souplesse, quel mouvement gracieux du poignet, quelle majesté! Il lui en fallait pas beaucoup pour essayer d’épater la galerie…Et il était retourné aux fourneaux, parti dans une envie de faire ses preuves auprès de LA grande Star, le chef cuisinier du Ronflex Gourmex aux commandes! Attention, voici le roi qui prépare un hamburger spécial star du rock’n’roll, toutes les poêles, attention au signal du départ, pouf, le gaz est allumé, le pain, tu est prêt à être toasté et grillé avec toute la délicatesse, attention, on rafraîchit bien le soda, et hop… On coupe le concombre avec toute la majesté qui soit, le fromage surveillé durant qu’il fond, et le steak, un vrai, pas cuit trop fort ni trop faiblement, vérifié très attentivement…
Et voilà!

… Deux gugusses de quarante et trente neuf ans qui vont danser sur un air absolument diaboliquement dénué d’art musical, dans une boîte de nuit improvisée … Bah y en a qui ont pas peur du ridicule! C’était la pensée du barman alors qu’il observait très paisiblement Giovanni et Nancy s’élancer vers l’intérieur du cercle presque plein formé par les groupies et surplombé par une soi disant star pas vraiment bien dans ses baskets apparemment, puisqu’elle avait du mal au début à se dandiner sans passer pour une poule… Remarquez, même un secouement de cheveux peut paraître un pas de danse super sophistiqué pour ses fans, donc on lui pardonnait assez facilement!
Quand à eux, ils étaient bien tranquilles là où ils étaient, et du coup ses préoccupations premières revinrent: j’ai les doigts plein de graisse, comment faire pour m’en débarrasser… Tiens! Mais un bon barman a toujours son arme fatale à portée de main: le rince-doigt! Rince-doigt, arme destructrice contre la graisse et les mauvaises odeurs, parfumée à la senteur de citron, et hop, extirpé de son sachet par le coupe-papier magique, Meister débarrassa ses pattes de la saleté qui pouvait s’y trouver et se tourna même vers sa dulcinée pour lui en offrir un, mais…

Initiative. Prise de confiance en soi en vue d’action faite sans qu’on l’ait demandé, action prise du propre chef de l’individu, le genre de choses qui plaît beaucoup. En l’occurrence, la prise d’initiative de Nephtys à lui prendre le bras et le tirer hors de la table pour aller s’exiler dans un coin de la salle… Ils bousculèrent au passage plusieurs personnes, mais se faire menacer par un grand gaillard comme ça armé d’une redoutable cuillère (puisqu’il allait entamer un dessert sorti de nulle part)… Ca dissuade, on va dire? Plutôt, sa prestation de tout à l’heure armé d’un sachet de curry en avait dissuadé plus d’un!
Enfin, elle essayait de danser moins vulgairement que les autres êtres féminins du coin, et c’était pas bien difficile. Meister grimaça, bon sang, ce qu’elles se donnaient en spectacle, c’était abominable, en plus d’être moches et pas distinguées pour un sou! Juste comme ça, mon grand, tu sais que celui qui se donne le plus en spectacle c’est un peu toi à piquer des crises de nerfs en pleine foule, menacer des gens avec un stylo ou se battre sans raison valable? Bon, on va pas te contrarier, sinon tu vas encore nous sortir une énormité plus longue que ton nez!

« Alors... quelles sont les pièces qui sont déjà à ta disposition, mister Puzzle ? »


« La raison pour laquelle elle aurait le devoir de t’empêcher de me voir est très probablement lié à son travail, et ça doit être quelque chose dans les forces spéciales puisque vous ne vous connaissiez pas il y a vingt ans… Les raisons pour lesquelles on a voulu t’éloigner de moi sont simples: je suis un type dangereux. N’importe qui ne l’aurait pas accepté… »


Ce qu’il venait de dire… Il l’avait murmuré à l’oreille de Nephtys, mais n’avait manifesté aucun geste pour la retenir si la nouvelle l’horrifiait… En même temps avec le boucan ambiant, on ne les entendrait pas se parler, il n’y avait personne autour… Et il venait quasiment de lui avouer qu’il était pas très bien vu des services de police. Si elle voulait le frapper… ou s’enfuir… Soit. En fait s’il devait payer quelque chose, ce serait maintenant.

« Mais, et si quelque chose lui faisait reconsidérer sa mission? Ou plutôt quelqu’un… Ce n’est pas sympa de faire ça, j’en conviens, même si à la longue le mensonge pourrait devenir réalité, mon petit frère pourrait réellement s'intéresser si elle nous aidait . Je sais aussi que si la mort a pas su te retenir, je serais le dernier des lâches de ne pas faire tomber les barrières du monde pour être avec toi. »


Mais… elle pourrait très bien plus vouloir de lui maintenant qu’il lui avait dit ce qu’il avait calculé, et occulté complètement le reste, y compris ses sentiments à elle. … Sans savoir ce qui s’était passé avant… De toute façon, on le sait, il est du genre ‘collant’. Et ça changerait pas avec elle! Ses yeux basculèrent dans une brume de tristesse, derrière laquelle brûlait toutefois en la présence des pupilles une volonté effrayante de ne pas abandonner. Il s’était arrêté de danser.

« … J’ai été lâche une fois… une seule… j’ai pas pu te regarder mourir. Parce que c’était ma faute. Si je t’avais jamais rencontrée, on n‘aurait pas essayé de me blesser en t‘utilisant. Mais je ne ferai plus jamais la même erreur, que tu le veuilles ou non, je te protégerai, quitte à passer un pacte avec le diable pour ça! »

… Ce que c’était difficile d’avouer ses propres fautes. Mais, il baissa symboliquement la tête, le dos au mur, pour qu’elle puisse si elle le voulait, le frapper… Peu importe, si ça pouvait la soulager. Il acheva simplement par un : « Je veux juste savoir… Si cette si belle et merveilleuse femme du nom de Nephtys me pardonne, ou au moins, si elle saurait tolérer ma présence. »

*****

Ouais, ouais, vas y que je vais chanter en même temps et pas me rendre compte, ni moi ni les autres gugusses qui font comme moi derrière, que notre idole elle arrive même pas à synchroniser les lèvres avec la musique, mais c’est pas grave on s’éclate tu comprends, c’est la méga trop teup tip teuf que l’expression sort de nulle part, et j’ai de nouveau quinze ans avec mes copines en boîte! Ouaais, et on chante toutes les paroles, sans se rendre compte que c’est débile, ouais, wesh, je vais la chanter c’est trop bien!

« Superstar d’où tu sors, comment ça va, j’sais que tu sais c’que tu nous fais, tu joue l’idiot avec toutes les autres mais j’sais c’que t’es bébé, j’sais ce que t’es »


Nancy Houghton, agent de la police, qui par un miracle japonais n’en faisait que trente à tout casser au lieu de ses trente-neuf, n’avait pas l’air de se rendre compte qu’au beau milieu de la foule ben… Elle n’avait pas du tout l’air ridicule. C’était un miracle du presque seulement au fait qu’apparemment tous les fans de la superstar n’étaient pas plus gênés qu’elle et se lâchaient complètement… Remarquez, c’est bien de savoir décomplexer partout! Nancy en faisait une leçon époustouflante, et ce n’était pas vraiment sûr que cela soit du goût de Giovanni… Si elle avait pu savoir que le truc qui se trémoussait comme un guignol mal accordé, là, sur le bureau, le comptoir ou la table, qui sait, n’était autre que son « beau-père » selon sa nouvelle conception du chef de la Team Rocket, elle aurait pu monter un dossier en béton pour faire hurler de rire son chef.

D’ailleurs, en parlant de Vidic, savez-vous à quoi le cerveau de Nancy pensait, dans un coin éloigné de sa conscience, et parce que j’ai envie de passer des lignes à raconter des conneries pour contrebalancer le passage très sérieux d’avant? J’imagine que non. Et bien, vous allez le savoir, tant pis pour vous! Elle était en train de se remémorer d’une fête spéciale donnée en l’honneur de la chute de la Team Rocket, trois ou quatre ans auparavant, et qui avait donné naissance à une vidéo de Warren Vidic dansant la polka sur un air de Crazy Frog. D’ailleurs lors de cette fête elle avait apparemment fait quelques boulettes, puisqu’elle ne se souvenait pas de tout et que Vidic ne l’avait plus jamais regardée de la même manière… A ce propos, il n’avait pas une fête en son honneur ce soir? Ah, tant pis!

Le temps qu’elle sorte de ses pensées et… zut! Elle avait fait faux bond à Giovanni, étant partie naturellement se trémousser avec d’autres comparses de son élément naturel, c’est-à-dire de gamines de seize ans maximum, non je suis méchante là, on va dire d’élégantes jeunes demoiselles à fond dans leur adoration de la superstar…. Et pendant ce temps… Quelle horreur! Nancy remarqua que Rayleigh, heu, la star, reluquait son ami avec beaucoup d’insistance, non mais non, c’est mon mien!

Il se passa alors… ce qui s’appelle un délire visuel. Nancy, s’échappant de la foule, sauta sur la plateforme où se trouvait la blondasse, et se lança dans un trip à danser contre elle, en réussissant, chose incroyable, à faire des mouvements différents qui restaient harmonieux avec le kimono qu’elle portait.

***

Rayleigh remarqua ses deux fils chacun accompagnés de leur amie respective, et devina trop facilement que Giovanni se dévouait beaucoup sur ce coup-là, vu qu’il n’avait pas l’air d’apprécier très sincèrement cette demoiselle… Sur qui il se focalisa, incroyable, mais il se débrouillait pas mal! En même temps, quand est dans le rôle d’un homme qui danse, c’est facile, n’importe quoi suffit, regardez y en a qui font le robot dans le fond de la salle et on les embête pas!

Mais écoutez un peu la détresse de ce pauvre homme! Ok, bon vivant comme il l’est, c’est pas bien difficile de se prendre au jeu, mais entre se marrer et essayer d’avoir des mouvements classe, il y a un monde. Et coincé sous ce Métamorph, il ne pouvait même pas s’amuser à boire une flasque, sinon une bouteille de whiskey sortirait de dessous la peau de la star, ça ferait bien débile… Il réfléchissait au meilleur moyen de se tirer de ce foutoir et de pouvoir continuer à les espionner tranquillement, de manière à pouvoir intervenir si besoin était, quand, sous les yeux stupéfaits et désespérés de Rayleigh, le poulpe rouge sauta sur le bureau et se mit à l’agresser physiquement en imitant la vraie.

Oh. Zut. Bon sang. Improvise.

Ok. Trouvé! Un pouce levé vers le haut envoyé au DJ qui mixa pour enchaîner sur un truc sans chanson, du genre électronique, et celle que tout le monde croyait être la rivale de la madone, put tranquillement attirer Nancy à elle en lui chopant les deux épaules d‘un seul bras. Bon sang de réflexe, ça passait heureusement assez bien, mais la posture était très masculine, il se ferait bientôt repérer… Elle fit passer ça sous le coup du ‘fun’ avec un grand rire tonitruant très peu classe, et l’homme dessous se surprit à penser qu’il l’imitait pas trop mal… Enfin, tout ça pour glisser à Nancy ceci:

« Tiens, chérie, fais ton show! »


Il s’en sortait bien dis donc! Nancy accepta le micro que le DJ activa… Et prit le relais, basculant sur tout autre chose, animant d’un coup toute la scène. Rayleigh inventa alors une excuse et se précipita vers les toilettes parce que ça manquait et se fit encore une fois remarquer de ses fans, puisqu’il se précipita sur les toilettes hommes… Je vous rappelle qu’il est sous forme de femme. Et zut. Ils le lâcheraient donc jamais?!
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Giovanni SakakiAncien membre

Giovanni Sakaki


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MessageSujet: Re: Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!]   Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] - Page 2 EmptyJeu 30 Déc 2010 - 15:39
Connaissez-vous… la Loi de Murphy ? Non ? Et bien c’est simple… c’est la loi qui fait qu’au moment où vous êtes infirme dans votre lit et que votre unique source de distraction se trouve être votre télévision, les piles de la télécommande ne marchent plus… Ou bien la loi qui fait que lorsque vous sortez d’une lourde opération du genou, vous vous cognez à tout alors que d’habitude vous étiez plutôt adroit avec les meubles… Et bien figurez-vous qu’il en est de même pour Giovanni Sakaki… après avoir passé des minutes qu’il comptait effacer de sa mémoire à coup de cuites monumentales, il se retrouvait enfin dans un élément plus propice à sa satisfaction personnelle. Entouré de splendides créatures, dont Britney Spears très proche de lui (bon Dieu heureusement qu’il ignorait que c’était son père) dansant sur un rythme endiablé, lui faisant oublier par ce contact visuel la galère dans laquelle il était actuellement… et voilà que Nancy Houghton, la personnification même de sa galère, en décidait autrement…

Sans hésitation, elle revint vers l’objet de son affection, obligeant ce dernière à descendre de son petit nuage, seul outil pouvant préserver encore son bien-être moral… et elle commença à danser en duo… Le mafiosi fit des yeux ronds... l’ambiance commençait à virer étrange…. Il se sentait d’ailleurs plutôt gêné d’être assimilé à une folle pareille… enfin non pas gêné, la gêne, un Sakaki ne connaissait pas… mais disons, plutôt humilié, même si théoriquement un Sakaki ne devait non plus pas connaître l’humiliation, mais avec la fratrie Bootleg, il se trouvait que ce principe était grandement remis en question, voire n’avait plus aucun fondement.

Ainsi, Giovanni tenta de s’éloigner des devants de la scène, cette fois cherchant son aîné… quand soudain, il le vit, avec Nephtys, dansant presque… romantiquement… bon il n’allait pas lui gâcher sa joie, et ils devaient sûrement être en train de discuter affaire… et vu que l’ennemie principale était distraite, il valait mieux les laisser continuer tranquillement leur discussion, afin de mettre les choses définitivement au clair.

Sur cette pensée, Giovanni se retira doucement mais sûrement aux toilettes messieurs, afin de trouver la paix à laquelle il aspirait depuis un moment, tandis qu’une espèce de symphonie atrophiant le genre musical se fit entendre… rapidement le pokémafieux reconnut la voix de la fliquette qui devait bien s’éclater sur la scène, micro en main… au moins, dans une telle posture, elle ne le chercherait pas, sa présence ne lui manquant pas…

Par conséquent le boss poussa la porte des toilettes monsieur, qui étaient vides, guère étonnant étant donné que tous étaient sur la scène… profitant de la solitude, Sakaki se posa au lavabo, s’observa avec un regard critique dans la glace, se demandant ce qu’il le poussait à tomber aussi bas, puis fit couler l’eau, qu’il se passa sur l’entier du visage et sur le cuir chevelu, histoire de se rafraîchir les idées. Et ce fut à ce moment précis que la porte s’ouvrit violemment sous des acclamations hystériques, mettant abruptement sur ses gardes l’ex-champion de Jadielle… qui se détendit en voyant qu’il s’agissait juste de la star nommée Britney Spears… n’importe qui aurait exclamé sa joie de se retrouver enfermé avec pareille vedette… mais Giovanni n’était pas n’importe qui…. Aussi il lui lança un regard partagé entre surprise et agacement…

« Vous vous êtes trompée de toilettes… il me semble… »

Certes, remarque peu utile… mais avec cette simple phrase il parvenait à faire passer plusieurs messages. De un, avec le contenu, il lui faisait savoir qu’effectivement, elle n’était pas au bon endroit, ce qui était assez la honte pour une personne de sa renommée, de deux, par l’intonation de sa voix et sa mimique en disant ladite phrase, il lui faisait comprendre qu’elle le dérangeait. Et de trois, par son regard, il lui faisait savoir qu’il serait préférable pour elle de partir à la seconde.




De son côté, Nephtys arborait un visage perplexe, où on pouvait y lire de l’incompréhension, de la frustration, et peut-être une infime partie de crainte, étant donné la nature des révélations qui se faisaient au rythme des paroles de Womanizer… Nancy, sa meilleure amie, celle qui était restée si longtemps à son chevet, celle qui lui avait fait passer d’excellents moments, celle qui lui avait présenté un type bien malgré le manque d’amour qu’elle éprouvait pour Kobold, celle qui avait toujours été en quelque sorte sa petite grande sœur… était une agent secrète qui agissait ainsi uniquement car sa mission lui indiquait de devenir sa garde rapprochée ?

Et de surcroît, pour la protéger elle, de l’homme qui lui vendait sur un plateau doré son amour ? de l’homme pour qui elle commençait sérieusement à éprouver de l’affection ?

Mais c’était quoi ce monde de fous ? Et pourquoi était-il dangereux, car il avait fait de la prison ? Car il lui en voulait personnellement… ? Non… pas possible, à sa manière de la regarder, de la tenir avec douceur, sentant qu’elle était libre de se défaire de son étreinte, il ne pouvait pas lui en vouloir… à moins que tout cela ne soit qu’une immense manœuvre dans le but est d’ébranler sa confiance en ses paires… qui croire… que penser ?

« Mais, et si quelque chose lui faisait reconsidérer sa mission? Ou plutôt quelqu’un… Ce n’est pas sympa de faire ça, j’en conviens, même si à la longue le mensonge pourrait devenir réalité, mon petit frère pourrait réellement s'intéresser si elle nous aidait . Je sais aussi que si la mort a pas su te retenir, je serais le dernier des lâches de ne pas faire tomber les barrières du monde pour être avec toi. »

Mais… que lui chantait-il là ? Manipuler Nancy, par le biais d’Albert ? C’était ça leur attention pour l’aider ? Et qu’est-ce qui lui disait que c’était réellement le but de leur plan, de l’aider ? Et non pas de se la mettre dans la poche pour faire partie d’un vilain complot ?... et ce petit frère, c’était qui ? Pas Albert tout de même…
Comment pouvait-elle avoir confiance en lui ?...


Telle était la question qui flottait parmi les milliers d’autres dans sa tête… mais un déchirement se fit ressentir lorsqu’enfin elle assimila la dernière partie de la phrase de Meister…

Ils s’aimaient.

Comment donc aurait-il pu être au courant de son grand coma, soi-disant dû à un accident routier s’ils n’avaient pas été très proches tous les deux ? Peut-être était-ce la raison de l’éloignement que lui faisait Nancy… peut-être avait-elle été engagée par ses parents pour lui éviter d’avoir à sortir avec un criminel… criminel peut-être responsable de son coma ?

Que de peut-être… que d’incertitudes..

La pression commençait grandement à monter… alors qu’une tristesse infinie s’empara des iris aciers pourtant enjouées du champion de Doublonville…

« … J’ai été lâche une fois… une seule… j’ai pas pu te regarder mourir. Parce que c’était ma faute. Si je t’avais jamais rencontrée, on n‘aurait pas essayé de me blesser en t‘utilisant. Mais je ne ferai plus jamais la même erreur, que tu le veuilles ou non, je te protégerai, quitte à passer un pacte avec le diable pour ça! »

… Ses dires se confirmèrent… elle lui devait son amnésie… sa pseudo mort n’était pas accidentelle…

Mais pourquoi lui garantissait-il sécurité, si autrefois elle avait péri par sa faute… la culpabilité déformait peut-être ses dires… ou il jouait incroyablement bien avec les émotions et les mots pour la manipuler… Toujours ces questions à double face qui lui torturaient l’esprit et l’empêchaient de voir la chose la plus claire et évidente de la situation, cet homme l’aimait… et comme pour affirmer la thèse la plus agréable à accepter, Meister baissa la tête, comme en signe de soumission, puis dit d’une voix emplie de regrets…

« Je veux juste savoir… Si cette si belle et merveilleuse femme du nom de Nephtys me pardonne, ou au moins, si elle saurait tolérer ma présence. »

C… Comment le pourrait-elle… encore beaucoup d’éléments étaient vacants dans ses dires… il lui fallait plus de précision… mais pas pour tout de suite… là, à tout ce qu’elle pensait, c’était ces mois de souffrance physique insupportable, ces mois passés dans la peur et la solitude presque la plus totale… car malgré la présence de Nancy, elle n’avait personne pour la comprendre, non personne… et oui, on ne se remettait pas aussi facilement d’une expérience mortuaire, que croyez-vous ? Elle était solide certes, mais elle ne pouvait tout bonnement pas passer l’éponge sur toutes ses souffrances, et celles de ses proches… et il fallait rejeter la causalité de cette souffrance sur quelqu’un, et le barman s’y proposait…

Ainsi, dans un mouvement presque incontrôlé, furtif sec et bref, Nephtys obligea le champion à relever la tête pour la regarder dans les yeux.

« Te pardonner ? J’ai vécu des choses vachement éprouvantes, et là tu m’apprends que tout ce à quoi je pouvais me raccrocher pour surmonter ça, Nancy, mes amis, ma famille, n’est peut-être qu’illusoire ? »

Et elle honora son titre de femme de Meister Bootleg par un coup de boule soudain cette fois totalement incontrôlé alors que ses traits s’étaient durcis dans une expression presque haineuse…

Mais rapidement, la vraie nature de la jeune femme reprit le dessus… son expression faciale redevint dénuée de mauvais sentiment, sa respiration saccadée se calma, ses pupilles redevinrent normales, non excitées par l’adrénaline… et une main vint saisir le bras du barman, empêchant ce dernier de perdre l’équilibre, bien qu’elle doutât que ce geste fut inutile, l’homme suffisamment fort et bien bâti pour résister à son attaque, et enfin, elle cala sa main derrière sa nuque, avant d’entamer le baiser qu’elle réprimait depuis un moment.

Elle laissa un moment la magie opérer, profitant de ce contact assez unique qui avait comme un goût agréablement de renouveau… et enfin elle interrompit le tout, coupant le contact charnel, mais ne coupant pas la distance très proche qu’elle entretenait avec le quadragénaire.

« … je suis désolée, ça va mieux maintenant… je te fais confiance Meister… pas trop mal à la tête tout de même ? »
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Meister BootlegAncien membre

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MessageSujet: Re: Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!]   Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] - Page 2 EmptyVen 31 Déc 2010 - 0:15
Bon sang… c’était évident que ça la blesserait d’apprendre tout ça… Aussi le coup de boule qu’elle lui décerna toucha sa cible sans que Meister n’essaie d’esquiver, de toute façon, il est pas à ça près. On s’arrêta autour d’eux, mais tant pis, même s’il avait un mal de crâne assez ahurissant, elle frappait fort dis donc… Et la voilà haineuse… Il le méritait, et s’il y avait bien une personne qu’il autorisait à lui planter ses reproches dans la figure, c’était elle.

« Te pardonner ? J’ai vécu des choses vachement éprouvantes, et là tu m’apprends que tout ce à quoi je pouvais me raccrocher pour surmonter ça, Nancy, mes amis, ma famille, n’est peut-être qu’illusoire ? »


Mais… mais c’est faux! Ils ont fait tout ça pour de bonnes raisons… Seulement, Meister ne les laisserait pas se mettre en travers de son chemin, tout bonnement hors de question. Quand on n’a aucun rêve, et que subitement un ancien se remet à scintiller un petit peu, on s’y accroche quitte à devenir une atrocité pour y arriver! Quitte à dérouiller! Quitte à… Bon, ben dans le genre initiative, alors que le barman attendait patiemment de se faire frapper de nouveau, c’est la jeune Nephtys qui prit les devants à peu près aussi brusquement que lui par… Et bien, le voilà le baiser de cinéma!

L’âme de Meister venait de passer d’une tristesse sans fond couplée au désespoir et avec un soupçon de volonté, comme celle d’Abel quelques temps plus tard…. À une joie intense. Et bien, ce n’était peut-être pas si foutu que ça… Le barman passa ses bras derrière elle pour l’emmener contre lui, sans lâcher prise. Si longtemps… partager ça, si proches, avec juste elle, simplement, pas une pâle imitation, que ça ne se finisse pas. Et il fallait donc que ce soit elle qui brise le contact… Sans toutefois tenter de se libérer, par un mouvement doux l’homme l’amena sur son torse et put voir derrière eux un petit groupe de personnes qui les regardaient avec incompréhension. A qui il adressa discrètement un gros bras d’honneur. Non mais, quel genre de gugusses était-ce pour lui déranger ce moment d’une rare intensité?!

Heureusement, elle ne s’en rendit pas compte… Et lui fit hérisser tous les poils en s’adressant de nouveau à lui, encore blottie.

« … je suis désolée, ça va mieux maintenant… je te fais confiance Meister… pas trop mal à la tête tout de même ? »

« On s’en tamponne le coquillard avec une patte d’alligator femelle trempée dans du curry que j’ai mal à la tête… Et ne pense pas que tout le soutien que tu as eu jusqu’ici n’est qu’une illusion. Tout ce qu’ils ont fait, était pour te protéger, et même Nancy a fini par te considérer comme une véritable amie, sinon pourquoi ne t’aurait-elle pas tout dit depuis le départ? »


A propos de tout dire… Pourquoi ne pas finir maintenant? Meister s’aperçut qu’un peu de sang coulait sur son nez, aussi il se détacha pour l’emmener, la tenant par la taille et résolument vaincu par l’esprit de l’ancienne Miss Puzzle, forte mais tendre à la fois, qui venait sans complexe de lui cogner dessus, et aller respirer l’air frais dehors. Il n’y avait personne dehors, et la musique continuait de résonner très fort… Meister passa de nouveau ses deux bras autour de sa taille pour l’amener à lui, et se pencha tranquillement.

« Mon nom est celui d’un ancien empereur de la contrebande qui régnait sur les mers… Mon père. Je ne voulais rien avoir à faire avec ce monde-là, et surtout ne pas t’y impliquer, alors j’ai refusé de le revoir après une de ses peines de prison. Il n’a pas repris les affaires, et ça a pas vraiment été du goût de ses collègues… Ils ont donc décidé de se venger. Et comme ils n’ont pas trouvé son fils à son domicile, ils ont….. »


Il s’interrompit et grinça violemment des dents… L’étreignit plus fort, comme s’il cherchait à s’assurer qu’elle était bien vivante, que celle qu’il avait dans les bras était bien faite de chair… Qu’aucune rivière de sang ne la blessait! Qu’elle n’allait pas s’effondrer.

« … Quand je t’ai vue… Froide, ensanglantée et blessée par coups de couteaux et balles… J’ai le cerveau qui a déconnecté. J’ai fui, comme si ça pouvait effacer la réalité… Mais la vérité, c’est que j’aurais dû rester à tes côtés. Et c’est aussi que la décision de prendre le risque d’être Lady Puzzle ne revient qu’à toi. Mais tout ça ne se reproduira plus jamais»


Et hop, un baisemain en se perdant dans le fin fond de ses paupières, sincère, mais fier de sa promesse.

***

L’excitation prenait une place si intense dans l’esprit un peu barré de la demoiselle policière avec son épaisse chevelure rouge et son kimono, qu’elle commençait un peu à en perdre les pédales. Et quoi de plus normal quand on considère qu’elle avait ni plus ni moins l’opportunité de devenir une Star aux yeux de Céladopole toute entière! Enfin, l’heure de gloire venait de sonner.

Le temps était venu de montrer au monde ce que Nancears savait faire! Et ça se faisait avec une voix tonitruante, remarquez, on n’en demandait pas plus… mais quoi de mieux pour quelqu’un qui ne savait que se la raconter pour se faire remarquer ou blesser? Chanter n’importe quoi en ajoutant des yea-ah et des « baby » à gauche à droite, ça marche très bien… et surtout ça impressionnait la galerie. Mais pour être honnête, il y avait un peu de tristesse dans cette exaltation, et c’est à cet effet qu’elle finit par abandonner au bout de dix minutes de hurlements intenses, elle aurait pu réveiller un cimetière et faire pleurer d’agacement une casserole à ce stade-là!
En réalité, elle était très ennuyée de ne plus voir Giovanni…

Il avait peut-être fait faux bond? Du reste, elle ne voyait plus ni Meister ni Nephtys… et bordel, si ils l’avaient enlevée?! En apprenant la vérité, elle avait sûrement eu peur, et avait tenté de s’enfuir, mais ils l’auraient alors kidnappée… Quelle horreur! Elle bondit alors de son piédestal, rugissant dans son micro qu’un type à long nez avait enlevé une fille avec des cheveux décolorés, ce qui provoqua un chahut épouvantable et une ruée au dehors. Un rugissement sonore se fit alors entendre, à base de voix Meisterienne, leur expliquant grosso modo ces bases de la vie sociale:

« Mais vous êtes un troupeau de moutons anthropophage rasés croisés avec des limondes pleines d’eau salées?! Je lui ai rien fait de mal! »

Nancy se mordit alors les lèvres en réalisant qu’elle avait fait boulette… Surtout que la foule venait de se voir dispersée par un agent de police. Un seul. Et que ça c’était pas bon pour les nouvelles. Surtout quand celui-ci, un grand baraqué, ou plutôt une, armée d’une matraque trois fois plus grosse qu’elle et d’une Tortank tonitruante et musclée, arborant des rastas rousses en guise de cheveux environ deux fois plus grosses que celle d’un certain scientifique à la peau noire et borgne dans une autre région, fit sensation au dehors en rugissant:

« Mais c’est quoi ce foutoir?! On peut se joindre à vous? »

C’est incroyable, réalisa Nancy, comme les gens peuvent être trouillards. L’arrivée de la flic, qu’elle connaissait très bien d’ailleurs puisqu’elle travaillait avec quand Nephtys restait pendant des périodes prolongées chez ses parents, la musclée et enthousiaste Hammer. Je tiens à préciser que si on amène Reaver et Garth, on a un trio d’enfer de powers rangers… Nancy toussa en ne réprimant pas sa surprise, alors qu’elle venait à l’extérieur voir ce qui se passait, très ennuyée par le tolé qu’elle venait de provoquer, puisqu’à ce qu’elle venait de voir Meister n’avait rien fait de mal… De toute façon sa mission avait déjà échoué, alors tant qu’à faire, autant jouer jusqu’au bout. Et puis elle avait révélé à Giovanni indirectement sa vraie identité, alors… Tant qu’à faire, autant faire fin.

Si Giovanni et Meister voyaient qu’elle restait leur alliée malgré son affiliation à la police… et même qu’elle laissait tranquille ce dernier, cela serait un gros atout. Quand à Nephtys, elle devait probablement avoir compris la vérité, non, Nancy n’était pas une chargée de concession automobile! Elle avait donc tout à gagner à dissiper le bordel ambiant… De toute façon la star avait disparu, alors la fête était finie. Nancy se calma donc un peu, et sortit pour faire face à son acolyte qui essayait de calmer la foule, son espèce d’Ursaring de collègue, qui ne réprima pas un rugissement de surprise en la voyant.

« Hé, t’es super mimi! Tu fais un cosplay ou quoi? T‘étais pas sensée aller à la fête de ton sup‘?»


« … Salut Hannah, c’est rien, y avait juste un concert improvisé ici, et dans le feu de l’action je voulais faire une dédicace à ces deux-là, mais le QI d’une foule étant divisé par deux en prenant la base de l’individu le plus bête, ils ont rien compris… Bon, tout le monde, contrôle de police! »


Incroyable comme en deux secondes elle pouvait revenir à son rôle initial. Faire croire qu’elle était ici sciemment, et qu’en plus, ça marche. De plus ça plaisait à Hannah de faire son boulot et de castagner un peu les réticents avec l’aide de ses Pokémons, on trouvait toujours des petites perles qui n’attendaient qu’à aller au poste et y dormir…

Nancy fut alors prise à part par un individu inquiétant…


********

Ah. Oh. Heu. Ca, c’était plus ennuyeux que le reste. Rayleigh s’était pas gouré de toilettes. Et il y avait déjà son fils. Avec qui il avait fait mine de danser tout à l’heure pour mieux le surveiller… Ce dernier, la considérant dans une posture extrêmement surprise, lui rétorqua du tac au tac qu’elle s’était trompée de toilettes, à ce qu’il lui semblait… Donc, il ne te semble pas que c’est peut-être un faux.

Quand une idée absolument diabolique vint dans la tête de Rayleigh, et qui circula chez son Métamorph qui lui, la mit en application. Toujours utilisant une voix féminine, le Métamorph adopta un ton de Darth Vader, et Rayleigh répliquant presque automatiquement avec sa définition d’idiotie, les deux se combinèrent pour donner une imitation du célèbre Sith du plus bel effet:

« Luke, je suis ton père ! »


Vous avez dit stupide? Pas tant que la réaction qu’il adopta pour sonner définitivement Giovanni et en profiter pour s’engouffrer dans une des rares cabines libres, c’est-à-dire celle de rire comme un ronflex et d’imiter la poule. Bon sang, là c’est plus être bon-vivant, mais c’est du domaine professionnel dans la diversion bizarre! Sauf qu’un gros chahut eu lieu dehors… l’occasion rêvée pour changer de forme. Rayleigh se transforma donc dans la seconde en… en pokémon. Oui oui. Métamorph était en forme. Un monstrueux Ronflex déploya ses larges poils et sa graisse dans la cabine des toilettes. Tu vas voir qu’ils vont nous attaquer… Si seulement on n’avait pas entendu quelqu’un vociférer de manière tout à fait Meistrienne.
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Giovanni SakakiAncien membre

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Le bal des armes

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MessageSujet: Re: Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!]   Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] - Page 2 EmptyVen 31 Déc 2010 - 14:04
Dans sa vie, de ganster, de mari, de père, voire même d’enfant de marraine de la mafia, Giovanni en avait vu des choses pas nettes. La stupidité de certains sbires, l’effet de la drogue dure sur des épileptiques, certaines méthodes de meurtre assez discutables esthétiquement, des pokémons malformés particulièrement atroces, des expérimentations même humaines qui pouvaient être d’un choc visuel terrible, se faire utiliser comme un marche-pied par une petite vieille… il avait d’ailleurs pensé, à travers ce genre d’expérience, s’être préparé à tout et s’être forgé un esprit qu’on ne pouvait surprendre.

Mais là… cette femme soi-disant chanteuse et artiste remettait tous ses fondements en doute…

« Luke, je suis ton père… »

Durant un bref instant, les deux individus se regardèrent. Lentement, Sakaki avait mis sa main au niveau de la Pokéball contenant sa Nidoqueen… sans doute était-elle sous l’effet de puissants stupéfiants… du moins c’était l’explication la plus logique pour un comportement on ne peut moins logique… et donc elle pouvait s’avérer menaçante... il fallait qu’elle parte, sinon il allait lui forcer le départ…

Sauf que Giovanni n’eut même pas le temps de faire une seconde sommation… non voilà l’étrange femme, enfin si on pouvait appeler cela une femme, qui alla s’enfermer dans une des cabines de libres, laissant le Boss en plan, qui fronçait les sourcils d’une manière assez stupéfaite après avoir entendu le rire gras semblable à celui d’un ronflex, si toutefois les ronflex riaient, tout en faisant une imitation de poule sous ses yeux…

Bon… le pokémafieux n’allait pas s’attarder sur une personne ayant apparemment des problèmes d’ordre moral, psychologique, physiologique et d’identité sexuelle non ? Autant ignorer cette folle… il avait déjà assez à faire avec une… et en plus il entendait de l’agitation se faire à l’extérieur des W.C, et n’entendait plus Nancy chanter ce qui, selon lui, était mauvais signe.

Mais au moment où le mafiosi s’apprêta à passer la porte des toilettes, il sentit un craquement se faire. Ennuyé, persuadé que la jeune femme avait craqué son string ou ses collants, mais voulant tout de même s’assurer que ce bruit n’était pas source d’une menace, il se retourna… et là… il prit une tête semblable à Magicarpe, la bouche légèrement entrouverte, les yeux ronds de surprise…

Une tête de Ronflex dépassait de ce qui restait de la cabine qui, au poids de la bête, avait méchamment morflé, s’étant fissurée sur les côtés… et au même instant, Giovanni reconnut son frère débiter une insulte typiquement Meisterienne, sans doute à cause du brouhaha qu’il y avait à l’extérieur…

Durant cet instant, deux stratégies se firent dans l’esprit Sakakien… soit fuir, ne jamais revenir en ces lieux, et présumer à une méchante élucubration de son cerveau due à une trop grande pression… soit admettre la possibilité que derrière la sulfureuse chanteuse se cachait un amas de graisse… mais… non… cela allait à l’encontre de sa méthodique logique… les pokémons ne sont pas des êtres humains, les pokémons ont des capacités intellectuelles restreintes pour la plupart… rares sont ceux qui avaient l’usage de la langue autrement que pour lécher et manger des baies… ce ronflex était-il une perle rare ?...

Giovanni mit un moment avant d’enfin conclure à une thèse plus possible… un ronflex n’aurait jamais passé dans un soutien-gorge de bonnet E… (oui il avait l’œil expert). Ainsi, il ne pouvait s’agir que d’un être capable de modeler sa forme… soit un Métamorph… mais … Sakaki savait que ce genre de pokémons pouvaient aimer blaguer, mais étaient incapables de s’approprier les pouvoirs de l’humain ou le pokémon qu’ils imitaient… ainsi, jamais il n’aurait pu chanter… si dessous sa carapace rosâtre ne se cachait pas une tierce personne…

Un espion.

Première pensée du mafiosi, qui s’imagina tout de suite être suivi soit par les forces de l’ordre, pour changer, soit par un Quetzacoalt. Et les deux cas ne lui plaisaient guère des masses… s’il s’agissait bien d’un espion policier, il se devait de l’éliminer. S’il s’agissait d’un terroriste, il tenterait de parlementer.

Ainsi, Sakaki verrouilla la porte des toilettes en cassant le verrou, après quoi il se pencha doucement, relevant un peu le pan de son pantalon pour sortir le neuf millimètres qui ne le quittait jamais, puis courut vers la porte rapidement, avant de l’ouvrir violemment et de menacer le ronflex de son arme.

« Je vais vous donner trois secondes pour répondre à mes trois questions… qui êtes-vous, que faites-vous, et pour qui travaillez-vous… Un… »

**

« On s’en tamponne le coquillard avec une patte d’alligator femelle trempée dans du curry que j’ai mal à la tête… Et ne pense pas que tout le soutien que tu as eu jusqu’ici n’est qu’une illusion. Tout ce qu’ils ont fait, était pour te protéger, et même Nancy a fini par te considérer comme une véritable amie, sinon pourquoi ne t’aurait-elle pas tout dit depuis le départ? »

Quel esprit d’analyse… Nephtys, trop impulsive, n’avait pas pris assez de recul pour considérer la chose ainsi… et elle se sentit incroyablement bête de ne pas l’avoir fait… toutefois, la remarque du barman parvint à dessiner un tendre sourire sur son visage désormais rassuré par ses dires, avant qu’elle n’accepte avec joie son étreinte, se laissa entraîner à l’extérieur et se laisse amener à lui, qui sembla reprendre quelque peu de tristesse, tandis qu’un mince filet de sang coulait de son nez.

« Mon nom est celui d’un ancien empereur de la contrebande qui régnait sur les mers… Mon père. Je ne voulais rien avoir à faire avec ce monde-là, et surtout ne pas t’y impliquer, alors j’ai refusé de le revoir après une de ses peines de prison. Il n’a pas repris les affaires, et ça a pas vraiment été du goût de ses collègues… Ils ont donc décidé de se venger. Et comme ils n’ont pas trouvé son fils à son domicile, ils ont….. »

… Le puzzle se complétait mieux dorénavant… Meister n’avait pas besoin d’en dire plus. Ses doutes étaient confirmés. Ils avaient été fiancés, ou du moins ensembles, et elle avait servi de défouloir pour des assoiffés du pognon et de la vengeance… cela expliquait son coma, ces cachotteries, le comportement de Nancy et du barman... l’étreinte qu’exerçait le fils de l’empereur des mers se resserra sur elle, comme pour s’assurer de son existence… avant de continuer son sinistre récit…

« … Quand je t’ai vue… Froide, ensanglantée et blessée par coups de couteaux et balles… J’ai le cerveau qui a déconnecté. J’ai fui, comme si ça pouvait effacer la réalité… Mais la vérité, c’est que j’aurais dû rester à tes côtés. Et c’est aussi que la décision de prendre le risque d’être Lady Puzzle ne revient qu’à toi. Mais tout ça ne se reproduira plus jamais»

Les yeux de la jeune femme gagnèrent légèrement en humidité, toutefois sans pleurer… elle ne pouvait pas se montrer faible… pas devant lui qui se mettait à découvert devant elle, qui lui ouvrait son cœur alors qu’apparemment c’était plutôt quelqu’un de renfermer sur les sentiments profonds autres que la colère… comment avait-elle pu douter de lui ? Certes, la mémoire ne lui revenait toujours pas, mais elle était douée pour analyser si oui ou non on lui disait la vérité, malgré qu’on l’ait trompée depuis trop longtemps, et elle vit dans les iris aciers du champion une lueur qui témoignait avec sincérité…

Le barman conclut avec un baisemain, qui sut arracher un sourire douloureusement attendri à Kaori, qui essuya furtivement de sa main libre une larme qui faillit couler. Puis, elle prit un mouchoir dans sa poche, et se chargea d’essuyer le flot de sang dont elle était responsable, toujours souriante.

« Espèce de scrangneugneu de dadet… comment une femme pourrait accepter, à un homme comme toi, d’être Lady Puzzle ? Le nom est pas assez accrocheur… ça serait pas mieux si tu m’appeler… la Maîtresse des Enigmes, vu que tu signes tes petits messages et tes ravissants cadeaux de son homologue masculin ? »

Et, au moment où le grand romantisme allait se faire, où Nephtys prit la main de Meister et la serra dans la sienne, soutenant son regard unique avec une excitation et un bonheur non-dissimulés… une foule se rameuta soudainement, sous les cris de Nancy qui prétextait un kidnapping… ce à quoi répondit son amoureux par un rappel à l’ordre de politesse plutôt exquis, ce qui sut faire pouffer d’un rire léger la jeune femme…. Ah lalala même les conneries de Nancy lui paraissaient drôles désormais… comme quoi l’amour… quand il était assumé et réciproque… ça rendait tout tout beau. Même les pires horreurs.

Tiens d’ailleurs, à propos d’horreur, voilà qu’un duo de fliquettes se fit… et un duo de fer si on pouvait affirmer les choses ainsi… Hammer, elle l’avait déjà vue, une fille très sympathique, très simple aussi, quelque peu croyante, brutale mais douce avec ses amis, et qui s’entendait bien avec sa folle de collègues. Les voilà qui mettait un peu d’ordre dans une foule totalement hystérique, parmi laquelle se trouvaient des fans et des journalistes désespérés de ne pas voir la starlette internationale, d’autres qui râlaient car leur attention première était de manger un truc vite fait et ils s’étaient retrouvés dans un bain de foule avant de se faire réprimander par la police, les gérants qui priaient pour que le coût de l’intervention policière ne s’élève pas plus haut que les bénéfices faits durant la soirée… Que du boulot quoi, et pour la première fois, Nephtys vit Nancy sous sa vraie identité… celle d’une flic autoritaire et compétente, du moins c’était l’illusion qu’elle arrivait à donner.

Heureusement, les gens furent plutôt vite tempérés, pas totalement calmés, mais tempérés… clair que quand on voyait une fille haute de un mètre quatre-vingt-dix pesant sans doute cent cinq kilos… on a tendance à calmer sa joie sur le champ, surtout quand le mastodonte est là expressément pour nous rendre moins foufou.

Bon au moins cela donnait un joyeux divertissement au couple d’amoureux et Nephtys se retrouvait avec un giga-sourire, qu’elle n’arrivait pas à décoller de son visage, et une réaction chimique qui libérait les hormones du plaisir, sans doute dû à la présence de Meister… je voiiis la vie en roooseuuuh, telle était la phrase qui décrivait au mieux l’état neuronal de la belle demoiselle….

Mais elle sut tout de même un peu reprendre les pieds sur terre… et tourna un regard interrogateur vers l’objet de sa tendresse…

« Au juste… où est ton frère ? »
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Meister BootlegAncien membre

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MessageSujet: Re: Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!]   Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] - Page 2 EmptyVen 31 Déc 2010 - 17:00
Ah non! Tu pleures pas! Evidemment, la réaction qu’elle avait aux sinistres récits de son ancien Maître des Enigmes était compréhensible, mais c’est pas bien les femmes qui pleurent, ça donne envie de les consoler! Et là en l’occurrence si ça continuait comme ça il allait falloir s’exiler dans un hôtel, histoire de pouvoir l’embrasser et l’étreindre comme il le fallait, parce que ça ne se fait pas en public, ni en rp public d’ailleurs. Sauf, que la demoiselle se mit à rire et le dévisagea avec des yeux pleins d’humour et si beaux, que bon sang il pouvait vraiment pas vivre sans elle, même son souvenir ne l’avait pas lâché, comment aurait-il pu se débarrasser d’elle maintenant?

« Espèce de scrangneugneu de dadet… comment une femme pourrait accepter, à un homme comme toi, d’être Lady Puzzle ? Le nom est pas assez accrocheur… ça serait pas mieux si tu m’appeler… la Maîtresse des Enigmes, vu que tu signes tes petits messages et tes ravissants cadeaux de son homologue masculin ? »


Gneuh! Ca, c’est-ce qui apparut subitement comme une fleur dans l’esprit masculin et délicieusement charmé du barman aux multiples noms face à la réaction de sa douce. Et, réponse automatique formulée dans sa tête mais qui ne put jamais sortir s’articulait de cette manière-ci : « Ben c’est toi qui m’a appelé Mister Puzzle tout à l’heure, moi je prends le nom que tu veux et tu fais de même, non mais ho »… Sauf qu’un gros foutoir leur arriva dessus, bazar qu’il calma rapidement avec une série d’insultes à en faire éclater joyeusement de rire sa belle Nephtys. Et bien, raison de plus pour continuer! C’était bien une qualité créative du barman, d’inventer des expressions à en faire pâlir d’envie une cacahuète pourrie, et tant mieux si ça faisait rire! Et surtout, génial si ça avait le don d’amuser sa belle. Qui plus est, on n’osait pas trop s’approcher d’un taré pareil armé d’un coupe-papier, qui vociférait des insultes qu’une éponge n’aurait même pas osé tenter d’absorber…

N’empêche, qu’est-ce qui venait de prendre à Nancy pour qu’elle gueule un truc pareil? Heureusement que sa collègue débarqua ( et bon sang, Meister avait jamais vu un Ursaring humain, c’était maintenant chose faite) et rappela un peu tout le monde à l’ordre, sinon il y avait des têtes qui allaient tomber, c’était une chose assurée. Elle était peut-être massive, mais elle n’impressionnait guère Meister qui s’appliquait à lui balancer une bonne petite vanne à des motifs totalement agressifs irraisonnés… sauf que Nephtys s’adoucit dans sa posture en la voyant, il en déduit donc qu’elle l’a connaissait et avait confiance. Bon, la vanne, ça sera que si elle me cherche.

Donc, Meister se détendit quelque peu pour lâcher Nephtys et la laisser respirer… Elle paraissait chercher quelqu’un, c’est vrai ça, où il était passé son corniaud de frangin?

« Au juste… où est ton frère ? »


« Bonne question… »


Avec tout ça, il l’avait complètement oublié, et en plus il lui devait des sous à cte bûche en sucre pâtéophile, l’était temps de le remercier, surtout maintenant que Nancy s’était révélée… Et qu’elle n’avait rien dit à sa collègue à leur sujet, donc le plan avait marché. Aussi, avec une aisance à peine croyable pour tous ceux qui se faisaient dessus de peur à la vue des deux flics qui exerçaient maintenant leurs contrôles d’identités, le barman s’étira et s’exclama à l’attention des deux gugusses féminins :

« Hé, Octillery, tu saurais pas où il est ce coussin électrique farci d’Albert le cinquième mousquetaire? »
Ouais, bon courage si vous avez réussi à vous accrocher suffisamment pour tout détailler et comprendre de quoi il parlait. Hannah se tourna vers lui, furieuse, et grogna qu’il venait de faire un outrage à agent, ce à quoi il répliqua du tac au tac : « Dis donc t’es la mascotte des lieux ou quoi? »

… Eruption volcanique. Hannah sortit sa matraque et se précipita sur le barman qui, surpris par sa vitesse, esquiva juste à temps, emmenant Nephtys avec lui. Ne put s’empêcher de ricaner qu’elle avait au moins utilisé une vive-attaque, jusqu’à ce que Nancy furieuse intervienne en balançant une boîte de conserve survenue au hasard entre les deux, dégainant son flingue surgi de son sac à main.

« On se calme vous deux! »


C’était pas possible, il ne songeait vraiment jamais à se calmer ce fou furieux de la baston?! Qu’est-ce que Nephtys pouvait bien lui trouver, en même temps, ils avaient tous raison, où se trouvait donc Giovanni? Il s’était éclipsé dans les toilettes, mais… On ne l’avait plus revu depuis, et il avait disparu en même temps que cette saleté de -

« Oh bon sang de diu! »
hurla Nancy en faisant sursauter tous les autres, notamment Meister qui avait pris la boite et la montrait à Hannah en ricanant qu’elle ignorait le nombre de tortures qu’il pouvait faire avec ça. Il se permit d’ailleurs de la reprendre:

« Moi, j’aurais plutôt dit P%*µ$¤£ de chamois des montagnes maqué au vert confis dans du jus de cerises qui botte des fesses dans le monde inversé, au moins comme ça tu vois, ça exprime vraiment bien à quel point la situation actuelle est de l’excrément mou pourri et passé depuis sept semaines. »


… Vous connaissez ces phénomènes qui pour l’un pousse une femme à aller plus vite que la vitesse de la lumière, et l’autre à faire que deux barbares dénués de toute notion de finesse, opposés l’un à l’autre, se mettent d’un coup à se gausser de rire comme des bossus simplement pour une blague foireuse lancé par l’un, comme un pet long et bien dégoûtant? Et bien les voilà réunis, Meister et Hannah étaient tout simplement morts de rire alors que Nancy se précipitait à l’intérieur, la foule se dispersant au fur et à mesure. Plutôt tranquillement, le petit trio la suivit, pour la trouver en train de s’acharner sur la porte qui ne voulait pas s’ouvrir. Meister grimaça, en comprenant que Giovanni se trouvait derrière, et surtout en entendant parler dedans… Laggrogne trouva sa place hors de sa ball, déployant sa majesté boueuse dans tout le restaurant. Le chef s’étrangla en imaginant la tronche du prochain préposé au nettoyage, c’était pas possible d’être aussi visqueux, et pour qui il se prend ce gugusse pour ordonner avec une grosse voix de défoncer la porte?!

« Hé! »
Tenta de protester ce pauvre gars, bientôt arrêté par une petite liasse jetée en sa direction par le taré au long nez, pour la réparation de la porte qui fit d’ailleurs ses adieux avec sa pauvre poignée de porte immobile avant de se faire propulser en avant par un coup de tête du monstre aqueux, s’arrachant de ses gonds et allant défoncer plusieurs urinoirs dans le fond de la salle…



Mais revenons un peu avant! Rayleigh entendit très ennuyé le son d’un revolver chargé, et la voix de son fils plus que surpris lui ordonner de se décliner…

« Je vais vous donner trois secondes pour répondre à mes trois questions… qui êtes-vous, que faites-vous, et pour qui travaillez-vous… Un… »

Ouais, se transformer en Ronflex c’était pas la meilleure des idées! Quel abruti ce Métamorph, Rayleigh soupira de façon très sonore, ces Pokémons n’étaient plus ce qu’ils étaient, le son d’une ball se fit entendre… Et il se sentit beaucoup plus léger, alors que l’enveloppe autour de lui disparaissait petit à petit, dans un éclat rouge. D’ailleurs, pourquoi son gamin n’avait pas envisagé la possibilité que tout simplement il avait appelé un Ronflex dans les toilettes? C’était plus logique…

« Ca va, calme-toi, j’vérifiais juste que vous rencontriez pas de gros problèmes… »


Cette fois, la voix était nettement moins artificielle, et pour cause. Métamorph dormait maintenant dans sa ball, et gardant sa classe, le père Bootleg ressortit de la cabine, sourire aux lèvres. Il ne prit même pas la peine de lever les bras en l’air, et se contenta simplement d’acquiescer, amusé.

« … Range ça, tu vas te griller, et vous vous débrouillez plutôt bien jusqu’ici. Vu le bordel que ton frère fiche dehors on dirait, ils vont pas tarder à venir… »


Et, le plus tranquillement du monde, Rayleigh sortit sa flasque de whiskey habituelle pour en boire une grosse gorgée, soulagé et content d’être enfin libre de ses mouvements. Cela dit, il explosa de rire tout seul à la pensée de ses derniers exploits, puis s’appuya sur sa propre jambe, croisant les bras, pour fixer Giovanni amusé.

« La rousse avec qui t’étais, son supérieur vous cherche des noises, à ton frère et toi. Je m’assurais simplement que rien de fâcheux ne vous arrivait… Maintenant, si tu veux bien m’excuser, je dois changer d’apparence. Et range ça. »


Changer d’apparence… on va dire qu’il a pris celle du Doc dans Retour vers le futur, juste parce que le tableau serait drôle. Merci au Métamorph, il avait beaucoup moins de travail maintenant, Rayleigh se dirigea ainsi comme si de rien n’était vers les éviers.. Et se mangea une porte dans la tronche. Heureusement qu’il est solide, hein! Enfin, là, ça l’avait un peu sonnée.



Non mais elle y croyait à peine! Elle faisait des efforts pour lui, et lui il allait se faire des starlettes dans les toilettes, mais quelle vulgarité! Nancy se précipita dans les toilettes, arme à la main, pour voir juste… Giovanni et un vieux écrasé derrière la porte. C’était à ne plus rien y comprendre, elle baissa donc son flingue et considéra Giovanni avec la tête d’un merlan frit sauté au citron.

« Hein?! Tu t’es enfermé par accident mon chou? »


… Deux boulettes en l’espace de dix minutes ça faisait beaucoup. Elle oublia donc complètement le type écrasé et s’élança vers son Albert le cinquième mousquetaire pour se jeter à son cou en chouinant « j’ai eu tellement peur ». Quoi, si ça marchait pour le gugusse au gros pif, ça marcherait bien pour elle non? « Tu vas bien? »
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MessageSujet: Re: Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!]   Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] - Page 2 EmptyVen 31 Déc 2010 - 18:54
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La réponse de Meister n’aidait pas vraiment à localiser son cadet… bon tant pis, il ne devait pas être bien loin… sans doute encore resté à l’intérieur du restaurant, bloqué dans toute cette foule…toutefois cela ne la rassura guère, et Meister non plus. Ce dernier n’hésita pas à interpeller les agentes par un magnifique « Hé, Octillery, tu saurais pas où il est ce coussin électrique farci d’Albert le cinquième mousquetaire? » qui sut énerver celle qui était le plus facilement irritable, à savoir Hammer qui n’hésita pas à faire signaler son statut et le respect qu’on lui devait. Sauf que la notion de respect et Mister Bootleg n’étaient pas deux artéfacts compatibles… et le barman le lui fit savoir par une réplique qui donna envie de lui tirer des baffes… Hannah était déjà très sensible avec la façon dont on l’interpellait, mais alors, la comparer à une mascotte, c’était signer sa mort sur un papier blanc avec son propre sang ! Mais le champion sembla s’en fichtre le plus royalement et se contenta d’esquiver, avec souplesse et classe, la jeune femme qui lui avait foncé dessus matraque en main. Meister appela cette tentative de fracassage de crâne, une vive-attaque… de quoi faire ébouillanter de colère celle qui haïssait qu’on la compare à un pokémon par sa physiologie…

Heureusement que Nancy sut calmer le jeu, pour une fois, avec un joli lancé de boîte de conserves… et un dégainement de flingue qui avait son petit effet aussi… si on avait dit à Nephtys qu’un jour sa meilleure ami, perturbatrice agaçante professionnelle et chercheuse d’embrouilles, calmerait deux mastodontes en colère, avec un objet aussi innocent qu’une boîte de conserves…

Enfin innocent, voilà que Mei saisit l’item et détailla avec un certain sadisme comment on pouvait torturer une personne avec… bref un joli tableau qui fit encore ricaner dans son coin la belle quand soudain…

« Oh bon sang de diu! »

Oulàh elle venait de se rendre compte qu’Albert ne suivait plus le mouvement depuis un moment ? Certes un poulpe pareil avait une difficulté d’analyse assez conséquente… l’angoisse se lut dans les pupilles de la rouquine, alors que le barman, avec un sérieux décontenançant , corrigea son blasphème par une insulte d’autant plus blasphématoire…

Et là… si on lui avait dit que deux personnes facilement irritables qui étaient prêtes à en venir aux coups se tiendraient l’épaule tant ils étaient hilares à cause d’une insulte de trois lignes…Bon l’heure n’était plus à la plaisanterie, il fallait désormais retrouver Albert, ainsi le petit troupeau suivit Nancy Houghton, à l’allure particulièrement remontée, partir vers le seul endroit encore inexploité du restaurant, à savoir les toilettes.

Qui étaient verrouillées…

Heureusement que la jeune femme, quand il était question d’homme, adoptait des aptitudes dignes d’une karatéka ou judoka expérimentée… Ainsi, elle défonça violemment la porte… et là… tout bascula…





***

Giovanni, arme en main, toujours sur le qui-vive, observait le ronflex attentivement, prêt à tirer malgré l’amas de foule qui se trouvait derrière la porte scellée. La bête soupira, signe qu’il allait bientôt révéler son identité… mais Sakaki n’eut guère besoin de voir la vraie forme de l’homme pour reconnaître immédiatement son paternel… seule sa voix avait suffi…

La cabine s’ouvrit, laissant place à un Rayleigh Bootleg apparemment détendu, guère intimidé par la menace que représentait le flingue, qui faisait face à un regard interrogateur de la part de son fils… de gros problèmes ? Il entendait quoi par là ? Et surtout… depuis quand il se souciait de ses problèmes à lui ? La réponse vint naturellement… après que le sénior ait souligné le bazar qu’ils avaient fait, il prit une flasque de whiskey en main, ce qui fit tiquer le mafiosi sachant qu’ils partageaient un point commun, explosa d’un rire soudain, quelle famille je vous dis… puis prit appui sur sa jambe et observa son cadet avec amusement avant d’enfin déclarer la raison de cet espionnage.

« La rousse avec qui t’étais, son supérieur vous cherche des noises, à ton frère et toi. Je m’assurais simplement que rien de fâcheux ne vous arrivait… Maintenant, si tu veux bien m’excuser, je dois changer d’apparence. Et range ça. »

Sakaki émit un petit « Tss » à peine audible, plus destiné à lui-même qu’à son père… forcément, quand l’aîné était concerné, le père rappliquait illico presto. Tiens… la jalousie commençait à naître dans l’esprit mafieux ? Il semblerait, en tout cas Giovanni ressentait une grande envie de lui fracasser le crâne dans le lavabo comme s’il était un adolescent en pleine crise en colère contre tout le monde, surtout contre son géniteur.

Mais ça, il n’eut guère besoin de le faire… en effet, alors qu’il s’apprêtait à partir, et avant même qu’il ne pût se rendre compte qu’il ne pouvait sortir de la pièce, la porte s’enfonça violemment dans le pif de l’empereur des Mers qui, heureusement, ne l’avait pas aussi long que son fils aîné. Giovanni eut juste le temps en un réflexe de ranger son arme dans son caleçon, forcément, il n’avait pas eu le temps de se baisser pour le mettre dans son étui vers son tibia, avant qu’une Nancy presque possédée lui demande s’il s’était enfermé involontairement…. Le mafiosi esquissa un léger sourire béat, avant que la jeune femme ne s’abatte sur lui … ce qui obligea l’homme à retenir violemment son souffle… de un car la jeune femme possédait une arme, et que connaissant le spécimen, il savait qu’un coup mal placé pouvait sortir à la seconde… et deux… car lui-même n’avait pas eu le temps de mettre la sécurité à son arme et elle se trouvait en position délicate… dans une partie délicate. Aussi l’étreinte de sangsue que lui faisait la demoiselle rousse ne le mettait guère en confiance et le mafiosi eut envie de dire « moi aussi » lorsque la jeune femme lui avoua qu’elle avait tellement eu peur de manière théatrâle… mais il se rassura en se disant que les probabilités pour que la jeune femme exerce une pression quelconque sur la détente était faible…

Sauf que par la magie du rp et la malchance Rocket, oui la société était maudite, l’improbabilité improbable devint probabilité éventuellement probable. Et ainsi, au moment où Nancy demanda : « Tu vas bien », un coup sonore se fit, faisant sursauter toutes les personnes présentes dans la salle.



Après le coup, un silence mortuaire vint… tous devaient se demander d’où cela venait…

Tous sauf Sakaki…

La mine rigide, les yeux figés dans une expression de souffrance infinie, la mâchoire contractée… il observa les gens se trouvant aux alentours… soudainement leurs contours s’afflouèrent et perdirent toute leur netteté… avant que tout ne devienne totalement noir, et que son corps ne réponde plus.

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Meister BootlegAncien membre

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MessageSujet: Re: Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!]   Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] - Page 2 EmptySam 1 Jan 2011 - 21:30
… Ca, c’était pas drôle. Meister devint livide en entendant le coup de feu et chercha autour de lui, dégainant le coupe -papier dans une pose prête à lancer… mais tout ce qui survint fut Rayleigh dans sa véritable forme de derrière la porte, complètement éclaté, et l’évanouissement de son petit frère par terre, Nancy le baissant jusqu’au sol par un réflexe de flic incroyablement bien joué, puisqu’elle eut pendant quelques dixièmes de secondes la tentation de se barrer en courant. Le fils aîné Bootleg comme une furie balança son arme en direction de son propre père qui, l’ayant vu venir, parvint à esquiver légèrement et ne fut que cloué au mur… Mais le long nez ne se précipita pas pour le battre, comme il l’imaginait. Bien au contraire il resta très calme et demanda à Nephtys de rester - mais il s’interrompit en entendant un « poc » et en voyant le flingue tomber au travers du pantalon de Giovanni. Et là, l’absurdité de la situation lui fut soudainement compréhensible.

« T’es con frangin. T’es vraiment très con. Restez calme, Neph, va te mettre ailleurs si tu te sens pas bien, Nancy t‘es gentille tu vas dehors attendre les secours, et si l‘un d‘entre vous est doué pour les premiers soins c‘est pas de refus. »


Heureusement qu’il avait toujours son portable, hein? Meister l’extirpa rapidement d’une de ses poches interne et composa le numéro bien connu des services d’hôpitaux de Céladopole, leur indiquant la nature de la blessure et la location, ils seraient très bientôt là… Et connaissaient trop bien le barman, pour avoir été souvent appelé lors de l’âge d’or du casino. Quand à Giovanni, ils pouvaient certes le reconnaître… Sauf s’ils étaient convaincus d’autre chose. Et, par un coup de chance extraordinaire, si avec la magie du rp on peut réussir à déclencher une gâchette en se serrant contre un flingue, alors je décide que Rayleigh avait sur lui un pokémon psy puissant, et qui plus est un ancien petit dont s’occupait Kaori, on va décider qu’il s’agissait d’un Eoko tiens, qui modifiera les mémoires des personnels et fera en sorte que la fausse identité avec toutes les informations vitales curieusement semblables à celle de Giovanni, passe comme une lettre à la poste dans l’esprit des infirmiers… Eoko fit donc son apparition dans les airs aux côtés de Rayleigh. Meister le dévisagea avec une antipathie nettement ressentie… Mais fit un mouvement presque imperceptible de la tête vers le côté pour signifier qu’il leur laissait le champ libre.
Les infirmiers arrivaient… ils étaient rapides. Accompagnés de Leveinards, l’efficacité de leurs soins n’étaient plus à désirer… On jeta un bref regard à l’avatar de Rayleigh transformé en Gaston Lagaffe dans le fond des toilettes, accompagné de son pokémon.

« … Vœu soin. »


C’était loin d’être suffisant, comme nous le savons, pour empêcher un être vivant de mourir, mais néanmoins assez pour que son état se stabilise et que la balle puisse être enlevée. Un soin progressif, suffisant pour laisser aux infirmiers débordés par le bazar crée à cause de tous les évènements récents la possibilité d’intervenir sur place.
Meister, concerné, vérifia leur travail… mais il vérifiait aussi que Nephtys allait bien, et à ce propos, s’approcha d’elle alors que l’infirmière Joëlle en chef examinait les papiers du blessé et fronçait les sourcils, se creusant la cervelle pour se rappeler de ce qu’il se passait.. Gaston s’approcha, mais un coup d’œil de tueur lancé à son encontre par son fils aîné l’en dissuada. Le barman se pencha à l’oreille de sa dame… et murmura ces quelques mots:

« Reste tranquille… »


Eoko l’avait reconnue, et il hésitait à obéir aux ordres de celui qui l‘avait élevé tout ce temps. Mais Meister le rassura en passant son bras autour de la taille de Nephtys, lui disant que tout se passerait bien. Il envoya aussi une œillade en fermant les deux yeux à Eoko, qui seulement s’exécuta et se tourna vers le groupe de sauveteurs, ceux-ci paraissant concernés par autre chose que le blessé qu’ils opéraient. Eoko fit voltiger sa traîne, celle-ci s’illuminant brièvement. Et, très bientôt, la lueur de doute disparut des yeux des infirmiers, esprits fatigués mais concentrés sur leurs devoirs et donc facilement touchable sur ce qui ne concernait pas leur mission.

Meister souffla tranquillement en se relevant, soulagé que la manipulation ait été effectuée discrètement et qu’Eoko aussi ait marché. Rayleigh s’approcha de lui et lui offrit une gorgée de son whiskey, le visage de Gaston animé par cette expression sereine et pépère qu’il avait tout-le-temps…. Puis, fit rentrer Eoko dans sa ball, et s’occupa de répondre à l’agent Jenny dont le Caninos, trop impressionné par l’aura Sakakienne, ne bougea pas. Les questions demandaient simplement de répondre à ce qui s’était passé, et Gaston expliqua simplement qu’il avait fait peur à ce monsieur qui avait du faire un mauvais sursaut. Pendant ce temps Hannah escortait les infirmiers bien content de trouver de l’aide…


Nancy, elle, vivait beaucoup plus mal les évènements. Cet homme qu’elle avait déterminé comme Rayleigh Bootleg et qu’elle voyait pour la deuxième fois de la journée… n’avait pas blessé Giovanni, mais de toute évidence il était la raison pour laquelle ce dernier avait gardé son flingue trop proche de lui-même. Et elle, elle était la seconde raison pour laquelle il s’était blessé. … Stupide n’est-ce pas? C’était son travail de le coffrer, et pour être honnête, son mentor n’avait pas été très fin non plus en tirant dans les deux bras du père de son nouvel ex amant pour l’arrêter… Et elle, ça l’aurait pas dérangée non plus, en temps normal. Non, en fait, il aurait pu crever que ça aurait été mieux. Maintenant qu’il se réveillerait et ce sans problème, il lui en voudrait… C’était sa faute! Et elle venait de blesser l’un des seuls types auquel elle avait envie de plaire.

Va attendre les secours. Elle partit obéir dehors, comme un zombie, obéissant au frère aîné qui prenait la situation en main, étrangement plus tranquille quand il ne s’agissait pas de Nephtys… Hannah ne la suivit pas, elle resta juste dehors à respirer l’air frais. Bon sang… Si elle voulait pas tout foutre en l’air, elle devait ou les coffrer tout de suite, ou alors les couvrir. Donc, une fois les secours arrivés et accueillis, elle s’apprêta à aller donner tous les renseignements à la police locale venue pour constater les faits, et aussi à réconforter Nephtys en lui disant que ce n’était rien… mais apparemment, l’aîné s’en était déjà chargé… Lui aussi il lui coupait l’herbe sous le pied! Ce fut donc le type qui sortit du restaurant, Rayleigh, sous forme de Gaston, qui se mangea une beigne interstellaire. Nancy était… plus que furieuse. Non seulement l’avenir s’avérait incertain, mais en plus elle savait pourquoi, et pour une fois la raison n’était même pas volontaire!

« VOUS! C’est votre faute! » Le type… ne broncha même pas! A l’inverse d’être propulsé en arrière, l’homme resta stoïque au possible… Restant debout, la fixant juste avec un air épouvantablement effrayant, surtout pour un visage benêt comme celui de la personne dont il avait emprunté l’apparence. Mais, à l’instant même où elle ressentit la frayeur qui se dégageait de lui, elle perçut toute la puissance de cette lignée et sut pourquoi elle ne pourrait pas beaucoup aider Warren… Y avait guère qu’un fort d’esprit pour affronter un champion pareil, fort, et non pas fou, et ce n’était pas son cas. Elle ne pouvait même pas se venger!

« … Je sais qui tu est. Si tu n’as pas envie d’être une traîtresse, va les aider plutôt à le transporter dans un endroit à l’abri. L’ancienne pension de Nephtys doit encore être ouverte. Oh, encore une chose… Vidic le ferait exécuter s‘il-le-pouvait. Est-tu une meurtrière? »


Puis, comme un spectre, le père des Bootleg disparut, sûr de ce qu’elle ne les trahirait jamais, et en effet, elle sortit la broche pour se l’accrocher, gonflée d’orgueil, et se précipita à l’intérieur pour aider le personnel de secours. Cependant, ceux-ci avaient fini avec le Vœu Soin d’extirper la balle et s’appliquaient maintenant à soigner l’infection, la plaie, et activer le processus de régénération naturelle avec les E-coques des Leveinard. Qui plus est, ils paraissaient un peu dans les vapes, les contrebandiers y étaient certainement pour quelque chose…

« Je vais vous aider. »
répliqua-t-elle sèchement à la non interrogation de Meister quant à sa présence. « On va aller chez Kaori… La maison est une résidence qui a été donnée aux forces de police de ma section en échange de la protection de Nephtys. C‘est que justice qu‘on l‘utilise…»

(bla bla bla…)

Et quelle cabane, en effet! Située près de la route cyclable, un manoir aux allures de ferme dotée d’une grande serre et d’un immense hêtre, utilisé lors des congés donc souvent nettoyé, c’était un endroit où il faisait bon se reposer, ce qui tombait bien puisqu’à trimballer un pauvre Sakaki dans les vapes depuis deux heures, fallait bien se reposer! Elle s’amusa de ce que Meister semblait perturbé de revenir ici… Serrant la main de Nephtys. Cela rapportait autant de bons souvenirs qu’un autre, nettement plus macabre… Bon, mais Nancy s’éclipsa pour aller prendre soin de Giovanni et préparer de quoi le ranimer et lui faire reprendre des globules rouges.
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MessageSujet: Re: Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!]   Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] - Page 2 EmptyDim 2 Jan 2011 - 1:07

Nephtys eut un soubresaut vif lorsqu’elle entendit le coup de feu, et étrangement, bien que depuis sa sortie de l’hôpital elle n’ait jamais eu à affronter une situation extrême, elle développa le réflexe de se baisser et de porter sa main à sa ceinture, sachant qu’il n’y avait même pas de flingue… étrange comportement, qu’elle cautionna en se disant qu’avant son coma elle avait déjà été confrontée à ce genre choses… Toutefois, elle sentit une grande montée d’adrénaline et de crainte en elle en voyant Nancy devenir blême… que se passait-il ?... Rapidement, voyant un peu de sang et le dénommé Albert tomber dans l’inconscience totale, elle comprit que c’était un accident… Mince ! Elle s’apprêta à agir la première alors que la rousse couchait le blessé, mais Meister fut bien plus rapide, envoyant un coupe-papier, qu’elle ne l’avait même pas vu sortir, sur un drôle de bonhomme qu’elle reconnut comme étant le père Bootleg s’étant entretenu avec le faux danseur de hip hop…

Son barman lui demanda de rester, bien qu’aucune envie de fuir ne s’était immiscée en elle. Puis, lui aussi parut comprendre qu’il ne s’agissait pas d’une menace, mais d’un accident peu banal… il fit remarquer la bêtise de son frangin alors que Nephtys retenait son souffle à côté, en voyant la flaque de sang s’étaler sur le carrelage… elle n’aimait pas cette vue et… merde sa vue baissait… il fallait qu’elle s’assît, sinon elle risquait de rejoindre le frère Bootleg… ainsi la jeune s’éloigna discrètement, un peu titubante, pour prendre appui sur le radiateur, tandis que le champion de Doublonville avait sorti son téléphone et appelait les secours. Qui arrivèrent avec une rapidité exemplaire. Rayleigh Bootleg, ce contrebandier, avait changé d’apparence, usant d’un métamorph, ce que Nephtys trouva particulièrement astucieux, puis appela à ses côtés un pokémon psy… qui sembla la considérer avec confusion… Nephtys ne porta toutefois guère attention à ce pokémon, ses pensées trop centrées sur Rayleigh…

C’était étrange… (ce mot lui revenait souvent)… si Albert avait dégainé son arme, car oui elle ne fut qu’à moitié surprise en voyant qu’il possédait une arme, c’était car il s’était senti menacé… et son père était le seul présent dans les lieux… le contrebandier représentait-il une quelconque menace ? Ou bien était-ce juste un motif personnel qui avait poussé Albert à sortir son arme ainsi contre son propre géniteur, chose que trouvait Nephtys impensable… normalement un père, c’était notre modèle, l’objet de notre tendresse et affection, celui dont on voulait particulièrement attirer l’attention, celui qu’on voulait rendre fier par nos actions…

Et pourtant ce dénommé Albert l’avait mis en joue… et son frère lui n’avait pas hésité à attenter à sa vie par un lancer de coupe-papier…

La famille Bootleg n’était pas normale…

Sur cette conclusion, Nephtys sentit une légère vague de tristesse la submerger, par pour elle-même, non, mais pour ces deux frères, et en particulier pour son barman… il l’avait quand même perdue elle, à cause de son propre paternel… il avait dû avoir dans sa jeunesse un énorme poids à porter, celui d’une entreprise malfaisante et sans scrupules… elle comprenait désormais mieux les sauts d’humeur particulièrement violents de l’homme, mais également sa grande fragilité quand le danger la concernait elle… elle avait dû, avant, être quelqu’un lui ayant apporté beaucoup de bonheur, pour qu’il vienne à haïr son père car elle était présumée décédée par sa faute indirectement…

Bon Dieu…

La jeune femme enfouit son visage dans ses mains, fermant les yeux et retenant des larmes, pas dues à la compassion qu’elle éprouvait pour les Bootlegs, mais dues à la sensation de culpabilité qui la submergeait, même si au fond, elle le savait, elle n’y pouvait pas grand-chose… cependant, elle se disait que jamais elle n’aurait dû se faire abattre… elle aurait dû tout bonnement être plus forte bon sang !

« Reste tranquille… »

Le souffle du Maître des énigmes dans le creux de son oreille la fit abruptement sortir de ses sombres pensées, et la força à revenir à l’actuelle réalité, dans laquelle les infirmiers et infirmières et Leveinard qui tardaient à soigner correctement le blessé, par souci administratif. Il la saisit par la taille, et parvint par ce simple contact physique à l’éloigner de ses mauvaises tortures psychologiques qu’elle s’infligeait…

Elle remarqua d’ailleurs qu’il porta un regard furtif au pokémon de son père, qui s’en alla vers le personnel hospitalier, et leur fit une attaque psy qui les fit se concentrer enfin sur la personne injuriée, laissant de côté les paperasses…. L’identité d’Albert Stronghead ne devait apparemment surtout pas être divulguée… si elle se sentait apte, et si son champion voudrait bien y répondre, elle lui demanderait finalement quelle était sa véritable identité… mais l’heure n’était surtout pas aux découvertes de pot-aux-roses, surtout que désormais la police se trouvait sur les lieux.

Rayleigh, que Nephtys observait toujours d’un œil méfiant, s’en alla parler à l’agent Jenny sous sa forme Lagaffe, et elle l’entendit dire que la raison de la blessure de son fils était « car il avait fait peur au Monsieur », ce qui sut tirer un très faible sourire à la demoiselle… un bien bâti comme lui, effrayé par un gringalet au pull à col vert trop court pour sa taille et qui arborait une physiologie pareille à celle d’un Paresseux… c’était assez marrant…. Sauf que la policière le crut, ce qui était tant mieux pour eux. Après quoi, le maître de la contrebande sortit, suivi de près par Nancy sous l’ordre de Meister, apparemment très en colère. La belle espéra durant un bref instant que son amie n’empire guère les choses, et alla chercher la main du barman avant de la serrer fort, complètement perturbée par les événements se passant beaucoup trop rapidement pour elle…

Toutefois la rapidité avait du bon, car les médecins eurent plutôt vite fait de soigner la blessure du chéri à poulposaurus, ce qui permit au quatuor de quitter plus rapidement le restaurant. En effet, Nancy était revenue vers eux et leur avait dit qu’ils feraient mieux de retourner chez « Kaori », ce qui sut tirer un haussement de sourcils surpris de Nephtys, l’assonance de ce prénom lui tant familière, et permit au personnel hospitalier de leur confier le pauvre homme, leur disant que tout ce qu’il fallait pour le moment c’était du repos.

Ainsi la plus ou moins joyeuse petite troupe se rendit vers « chez Kaori » avec son blessé en ambulatoire. Arrivés sur les lieux, la magnificence de la bâtisse coupa le souffle de la demoiselle blanchâtre, qui se sentit incroyablement contente rien que par la vue de ce bâtiment… c’était… un paysage tellement simple, presque comme une ferme, naturellement beau, bien entretenu… et lorsqu’ils entrèrent dans la splendide maison, Nephtys ressentit cette joie s’amplifier, comme si elle avait vécu sa vie à l’intérieur, comme si c’était son chez-soi. Sensation qu’elle n’avait plus sentie depuis qu’elle ne vivait plus chez ses parents… ouahh en plus l’immobilier était classe ! Et il y avait plein de pièces ! du jamais vu pour la Miss Puzzle ! C’était follement incroyable !

Elle voulut partager son état euphorique qu’elle était un peu la seule à vivre, Nancy étant habituée du lieu et Albert dans les vappes, avec son cher et tendre…. Sauf que… son visage exprimait une note bien plus sombre que le sien… La belle sentit d’ailleurs la poigne du barman se raffermir, et de l’anxiété ainsi que de l’appréhension se lurent dans le regard de son amant… et la compréhension revint légèrement pour Nephtys… cette Kaori avait un lien avec eux… sûrement… et cet endroit ne relevait pas que du merveilleux… peut-être avait-il été marqué d’un événement atroce… peut-être… elle aurait l’occasion de poser toutes ces questions, pour l’instant elle voulut rassurer son barman par une réponse à sa prise ferme, et une caresse dans son dos. Après elle poserait ses questions, quand ils seraient vraiment seuls, d’autant plus que désormais elle se sentait réellement en sécurité, Rayleigh Bootleg ne les ayant pas suivis, et se trouvant seuls dans une bâtisse qui avait une chaleur incroyable.

Tiens, comme un signe du destin, l’occasion de se retrouver en intimité totale se fit, Nancy étant montée dans une des chambres pour voir comme se portait Albert qu’ils avaient préalablement installé à l’étage…

Désormais, elle avait son champ d’action libre de toute entrave.

Elle invita Meister à aller dans le salon, où se trouvait un grand canapé de cuivre vieux devant une cheminée. Elle l’amena à s’asseoir dessus, elle étant à ses côtés, puis enfouit son regard bleuté sur le sien acier. Elle attendit quelques secondes, avant de poser une main sur sa joue et de l’observer avec tendresse.

« Ecoute Meyou’chan… »

Surnom stupide sorti à l’instant sans même y réfléchir… mais elle aimait bien ! et espérait que le barman ne s’en frustrerait pas, même si elle en doutait.

« Je sais qu’Albert Stronghead n’est pas le vrai nom de ton frère… et qu’il cherche à garder son identité secrète… mais j’aimerais savoir qui c’est. Si tu peux m’en faire part… »

Elle esquissa un faible sourire avant de comprendre que peut-être le second Bootleg serait aussi criminel… et que ce fait pouvait gêner Meister… aussi elle voulut le rassurer.

« Qui qui soit, je m’en fiche hein…. C’est toi que je t’aime… »

Oui, pas tant français sa phrase, mais l’émotion et la sincérité y étaient. Elle en avait vraiment cure d’être la belle-sœur d’un bandit.

« Et aussi… j’aimerais bien savoir… ce qui te rend aussi nerveux… c’est le fait que tu soies dans la maison de Kaori qui te perturbe ou… ? »

***

Pendant ce temps à l’étage, Giovanni parvenait à reprendre ses esprits, alors qu’il sentait une présence proche de son … lit ? Il était dans un lit ? Ses yeux s’ouvrirent avec lenteur, pendant que peu à peu le plafond se dessinait devant lui… Rapidement, il sentit une vive douleur se faire au niveau de son bas-ventre, ce qui sut lui tirer une légère grimace… après quoi il tourna légèrement la tête pour voir qui se trouvait à son chevet… si c’était Meister… il lui en enverrait une, sachant déjà que son aîné allait sans doute se fichtre de lui pour le restant de ces jours suite à cet accident assez stupide…

Heureusement il n’eut pas à le faire… la silhouette de Nancy lui faisait face, elle était dos à lui, sans doute en train de préparer du désinfectant ou des médicaments pour soigner la plaie… Attendez… la plaie ? Qu’en était-elle ?

Avec une certaine appréhension, Giovanni se releva un peu, et osa porter sa main à la zone blessée… avec soulagement il se rendit compte que sa partie sensible avait été épargnée par la balle, il était donc encore apte à la procréation et son honneur masculin n’avait guère été évincé, et il fut également soulagé de voir qu’un pansement recouvrait son bas-ventre… et que donc tout avait été traité comme il se devait… Bref, il n’avait rien eu de tant grave… Finalement, la chance lui souriait toujours lorsque la mort se présentait à lui… c’était pas la première fois qu’il y échappait in extremis… Bon aussi, même s’il ne croyait guère aux dieux et encore moins au destin, il se disait qu’après avoir survécu à des attentats, à divers tentatives de meurtres, à des accidents violents de la route et des airs, à des attaques de Pokémon surpuissants…. Ça faisait bête de mourir à cause d’un pistolet dans son caleçon… tiens d’ailleurs il espérait dans un coin reculé de son esprit que seul le personnel soignant avait eu un accès visuel à son intimité… pas qu’il était particulièrement pudique… mais il ne voulait pas que Nancy redouble de fanatisme et de folie envers sa personne juste à cause de ça…

Et à propos d’elle, il se demandait quelle attitude adopter… ferait-il mieux d’entamer la conversation en premier, la demoiselle, toujours habillée en kimono n’ayant pas encore remarqué qu’il était réveillé, ou bien serait-il plus sage de faire semblant d’être encore endormi ? S’assurant ainsi d’avoir la paix pour un moment ? Oui… il allait agir ainsi, n’étant guère d’humeur à pipeletter…

Par conséquent, le mafiosi reposa sa tête sur l’oreiller et referma ses yeux, essayant de se rendormir pour éviter d’avoir à parler avec la fliquette.
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MessageSujet: Re: Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!]   Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] - Page 2 EmptyDim 2 Jan 2011 - 17:39
Ce manoir… que de souvenirs. Bon sang, ils étaient bien dedans autrefois, quand seule Kaori et lui y étaient et élevaient des Pokémons rien que tous les deux, ce que ça rapportait de garder les œufs des gens… Et puis rien que la perspective d’être avec elle lui rappelait de bons souvenirs. Aucun recoin ne lui était inconnu, pas même les combles chargées de bricoles inutiles et vieilles, maintenant ce n’était que des armes, bien qu’il ne s’en douta pas encore. En gros, on a de quoi tenir un siège si besoin est! Ca peut être drôle non? Les meubles n’avaient pas changé d’un poil, la police l’entretenait bien, décidément… Avec l’aide de Nancy, ils ne seraient pas ennuyés même si les flics débarquaient, un bon point. Mine de rien… Il s’y sentait mal à l’aise, d’abord à cause de mauvaises visions qui le hantaient, et ensuite de la sale pensée que sa maison avait et était encore occupée par des gens qu’il ne connaissait pas.

Heureusement, Nephtys était là… et elle avait l’air de s’y sentir bien. Cela le réconforta quelque peu, si elle s’y sentait bien, c’était tout ce qui comptait. Et même… elle prenait les devants pour l’emmener dans le salon. Des bons souvenirs, là aussi… Des nuits entières passées là-dedans, à se chamailler pour une broutille, à savoir un coup en traître aux échecs, ou bien tout simplement à… Bon, ce sont des choses pas autorisées aux oreilles chastes, donc on va se taire. Mais d’être là, sur le canapé qu’ils s’étaient achetés il y a un bail, lui rappelait des choses… Et bon sang. S’il ne se sentait pas très bien, cela n’avait aucune espèce d’importance, Nephtys agissait de son propre chef depuis un moment déjà et lui se laissait balloter, et ça ne lui plaisait guère…. Hé, c’est lui l’homme! Aucune inquiétude pour son petit frère que Nancy soignait, et si en effet la police habitait les lieux, les médicaments seraient au rendez-vous, qui plus est en étant dans les forces spéciales, ça lui serait pas bien difficile de veiller sur lui à ce qu’il se remette, si toutefois ce n’était déjà pas chose faite, les Pokémons ne lui en déplaise soignent très bien.

« Ecoute Meyou’chan… »

Bon sang d’Arceus, sa voix le faisait fondre systématiquement. Assis sur le canapé, son esprit partit se focaliser entièrement sur elle, et… Oh, attend une seconde, elle m’a appelé… Meyou’chan? … Ce surnom, qu’il n’y a qu’elle à utiliser, fit littéralement changer Meister d’attitude. Lui qui était si tendu, se décontracta d’un seul coup. Le salon devint nettement plus chaleureux tout d’un coup, et l’espace d’un instant, il oublia tout le reste, et aussi que c’était ici que le drame s’était produit. Comme si ça ne s’était jamais passé et qu’ils avaient juste invité des amis? De façon naturelle et plus maître des lieux qu’ailleurs, le barman acquiesça et l’écouta.

« Je sais qu’Albert Stronghead n’est pas le vrai nom de ton frère… et qu’il cherche à garder son identité secrète… mais j’aimerais savoir qui c’est. Si tu peux m’en faire part… »


Elle marqua un instant de pause, durant lequel le barman, l’observant le plus profondément qu’il puisse, devina que comme autrefois elle n’avait cure de qui il était face au monde… tout comme elle se fichait que Rayleigh soit un criminel et l’avait encouragé à faire la paix avec ce dernier, à ne pas le rejeter. Par ailleurs, grimaça-t-il, si il l’avait écoutée, ça ne se serait pas passée. Certes, elle aurait été en danger de complicité, mais ça revenait au même maintenant, sauf qu’en prime ils avaient la protection de la police maintenant. Bon, il était à parier qu’ils auraient quelque compromis à faire et tolérer Nancy en était un, mais c’était un petit mal pour un très gros bien!

« Qui qui soit, je m’en fiche hein…. C’est toi que je t’aime… »
…. Donc c’était définitif. Et totalement revenu. Pas grave si y avait rien de français là dedans, à l’inverse, ça le fit sourire… Elle continua, mais il ne parla pas plus, pour qu’elle puisse tout exprimer. « Et aussi… j’aimerais bien savoir… ce qui te rend aussi nerveux… c’est le fait que tu soies dans la maison de Kaori qui te perturbe ou… ? »

… Elle sera très perturbée, mais sa mémoire refaisait apparemment surface à quelques points, notamment par ce surnom… Si ça se passait tout en douceur, lentement, elle avait des chances de tout assimiler tranquillement et que son cerveau ne s’affole pas. Le traumatisme ne se déclencherait peut-être pas, mais il pouvait survenir à n’importe quel moment ici, et ça serait plus grave qu’une blessure par balle soignée de l’extérieur par des Pokémons! Il la contempla, la laissant le câliner en attente de réponses, passa sans bruit son bras gauche derrière son dos et l’amena contre lui, pour embrasser ses cheveux et caresser son visage.

« …. Je m’inquiétais pour toi… Kaori, c’était ton nom, avant que tu ne changes d’identité pour un plus joli prénom, ça te va beaucoup mieux Nephtys. J’avais peur que de venir ici te fasse du mal, mais il semble que tu tiennes bien le coup… Si ça ne va pas, tu me pince pour que je t’emmène loin, d’accord? »


Après l’avoir expliqué, une envie particulière monta, quelle idée de la tenir si près… Toujours si douce, prévenante, tendre, attentionnée, amoureuse… Et à côté de ça très forte, beaucoup plus que ce qu’il n’aurait pu croire et dont il avait la démonstration ici, si forte, qu’il ne pouvait tout simplement pas faire autrement que de l’aimer. D’ailleurs, en fait, il ne se posait même pas la question de savoir si il l’aimait ou pas, la certitude était qu’il n’envisageait pas le moins du monde de passer le restant de ses jours sans elle. Sur ces bonnes pensées et paroles, faisant attention à sa tête, la main droite, qui caressait ses cheveux, glissa doucement derrière le cou de la demoiselle à qui les doigts imposèrent une légère prise, pendant que lui s’approchait pour l’embrasser et s’emparait de ses lèvres sans le moindre soupçon d’hésitation. Vous connaissez l’option embrasser langoureusement dans les Sims? Et bien, c’était exactement ça. Elle voulait savoir la vérité sur Albert Stronghead, hein… Et bien soit. Se libérant à contrecoeur, et profitant de ce qu’il n’y ait personne, il ne laissa cependant pas partir et se rassit juste pour lever les yeux et la garder.

« Tu t’en doutes, mon père, il a dû fricoter avec des grandes saletés, et notre mère à mon petit frère et moi, était la gourde à la tête de l‘empire criminel Sakaki. Elle le lui a refilé… J’suis le grand frère de Giovanni Sakaki, rien que ça, sauf que pour moi c‘est juste une calvitie de chaud lapin ambulante envers qui j‘ai accessoirement une dette et un lien de sang. Tu viens? J’vais aller préparer un petit truc pour nous et les deux zozos d‘en haut? »


Et, se levant et s’étirant, le barman préféré de ces dames exposa avec une délectation toute Meisteirienne les œuvres qu’il allait mitonner à tout le monde, histoire de ranimer un peu ces fatigués du cerveau! « Au programme, grog Glühwein pour le frangin, 007 Pineapple pour la flic espionne sympa, un p’tit Morita pour ma douce et Amazone latino pour moi! » Passion ne s’étant développée en métier sincère qu’à partir du moment où Garth avait besoin de lui, elle ne devait pas se souvenir de tous ces termes, puisqu’avant il n’oeuvrait qu’à tâtons… Restait à espérer que les caves étaient complètes, mais si c’était un repaire de la police, l’alcool ne devait pas manquer…
Spoiler:

Loin de la chaleur transmise et des effusions d’amours tendres qui se produisaient en dessous et ne partiraient pas en cacahuète, une ambiance toute autre régnait à l’étage. Nancy était devenue une parfaite infirmière, et considérant son sempaï et son rôle dans sa dimension d’origine, à la place de Giovanni, j’aurais très peur. Frénétiquement et passionnément, la flic magouilleuse allait et venait, équipée de ses bandes qu’elle changeait et de désinfectants… Croyant que Giovanni dormait toujours, elle se permettait de parler toute seule. Et, vu ce qu’elle pensait, il aurait peut-être mieux valu pour elle qu’elle se taise! Parce que parler à l’Eoko qui les avait suivi, intrigué par le badge que lui avait montr » la policière… Même si elle finissait par le traiter d’abruti, n’était guère encourageant pour le mafioso!

« Eh, il paraît que les hommes sont très sensibles aux femmes qui prennent soin d’eux… Tu crois que ça pourrait finir par être son cas? »
Le pokémon piailla, voulant probablement montrer qu’il approuvait de tout son cœur, mais je vous rappelle qu’elle sait être sans cœur quand elle veut? « Pff, de toute façon t’y comprends rien, toi et tes semblables vous vous reproduisez n’importe comment n’importe où et avec n’importe quoi, donc… »

Elle se tourna donc vers Giovanni avec un grand sourire un peu folle-dingue, réalisant que celui-ci s’était réveillé et avait bougé. Savez-vous comment? Mais c’est tout simple: quand on est maniaque comme ça, et que le drap a bougé, on le repère grâce aux plis qui ne sont pas exactement les mêmes que la fois d’avant. Elle s’approcha donc de sa proie en furetant, comme si de rien n’était, et… et pouf, un bisou sur le front, la voilà qui s’assoit sur le lit et desserre la ceinture du kimono, et se penche vers Giovanni… Karin attitude oblige.

« Dis donc mon chou… Tu ne me bouderais pas quand même? »


Vous connaissez l’inconscience totale? C’est de sa faute si il s’est tiré dessus, mais c’est pas grave on fait comme si c’était pas vrai, et on continue à le câliner… Mon avis est qu’elle va se faire pourrir? Surtout quand on entend en bas les sons de discussions… Enfin, toujours est-il qu’elle s’amusa à chatouiller la joue de Giovanni, ne se rendant pas compte qu’elle s’était assise sur son bras, en sussurant ceci:

« Alors mon grand criminel est blessé? Tu as besoin de quelque chose, dis le… »
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Giovanni Sakaki


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Le bal des armes

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MessageSujet: Re: Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!]   Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] - Page 2 EmptyLun 3 Jan 2011 - 16:00
Un silence pesant se fit après sa question, silence durant lequel le barman parut peser chacune de ses pensées pour formuler une réponse adéquate. Ce qui la rendait nerveuse… heureusement son bras gauche l’attira à lui, et elle se laissa faire, ce simple rapprochement physique parvenant à calmer la folie de ses nerfs et ses tendres baiser et caresses la rendre dans un état plus serein et posé.

« …. Je m’inquiétais pour toi… Kaori, c’était ton nom, avant que tu ne changes d’identité pour un plus joli prénom, ça te va beaucoup mieux Nephtys. J’avais peur que de venir ici te fasse du mal, mais il semble que tu tiennes bien le coup… Si ça ne va pas, tu me pince pour que je t’emmène loin, d’accord? »

… Kaori… la fille… à qui appartenait ce magnifique petit coin de paradis… c’était elle ? Mais… mais c’était tout bonnement génial !!!! Cela voulait donc dire qu’elle était en droit légitime que de récupérer ce bâtiment qu’elle adorait tant, et qu’elle pourrait désormais habiter dans son chez-soi et fonder une famille avec Meister…. Oulàh là elle allait beaucoup trop vite en besogne, c’était le choc de la nouvelle qui la rendait dans une opiniâtreté naïvement malsaine ? … Elle se doutait qu’étant le lieu de résidence temporaire de représentants de l’ordre, elle ne pourrait pas facilement récupérer SA bâtisse… et que bon nombre d’embûches allaient se mettre rien qu’entre elle et son champion… purée… la vie était tout de même injuste… elle avait connu un grand bonheur, vu qu’un homme au passé plutôt obscur et sombre était devenu l’humain le plus joyeux rien que par son contact visuel, mais n’avait pas pu en jouir, car on avait décidé de se venger sur elle… résultat des courses, tout ce qu’elle avait plus ou moins partagé, vécu, ressenti, elle l’avait oublié… tout, sauf la réaction chimique qui se déclenchait en elle quand elle était à proximité de ce même homme… et elle désirait en profiter…

D’ailleurs, comme par empathie, le barman satisfit le désir intérieur de la douce en amenant leurs lèvres à se rencontrer à nouveau, dans un partage intense mais plutôt court, forcément le temps ne passait pas long quand il s’agissait de bon temps, forcé de l’interrompre pour répondre aux autres questions de sa dulcinée… Rien que pour cela elle regrettait un peu de les avoir posées…

« Tu t’en doutes, mon père, il a dû fricoter avec des grandes saletés, et notre mère à mon petit frère et moi, était la gourde à la tête de l‘empire criminel Sakaki. Elle le lui a refilé… J’suis le grand frère de Giovanni Sakaki, rien que ça, sauf que pour moi c‘est juste une calvitie de chaud lapin ambulante envers qui j‘ai accessoirement une dette et un lien de sang.»

… Giovanni Sakaki… rien que ça, comme il le disait si bien… Beaucoup aurait été impressionné de savoir qu’ils avaient inconsciemment dîné avec une telle personnalité… mais pas Nephtys, aux goûts et plaisirs simples… c’était pareil pour le jugement des autres. Cet homme lui avait paru distant, voire parfois froid, mais le bon point positif était qu’apparemment il s’était dévoué pour son grand-frère, ce qui obligea la jeune femme à ne pas mal juger le Boss Rocket… Surtout que lui non plus, dans sa vie, n’avait pas dû avoir grand choix… si Meister avait perdu l’amour de sa vie car les affaires paternelles n’avaient pas repris… quelle avait été la vie du cadet, étant le fils de la patronne de la plus grande mafia au monde ? La demoiselle se rappelait très bien de Nancy qui lui parlait de la Madam Boss… enfin non pas directement, mais elle l’entendait dire à Kobold que le plus grand fantasme de son patron était de voir la mafieuse menottée… forcément, une si grande tête du crime, cela avait dû en vexer plus d’un sa mort de maladie… dont tout le monde fut au courant après qu’on eût découvert que Giovanni Sakaki était le dirigeant actuel de la Team. Une grande polémique toute cette histoire… et tout ça à cause des parents…

Elle voulut d’ailleurs embrasser encore une fois son barman pour le remercier de ces révélations qui n’avaient sûrement pas dû être aisées à faire, et aussi de son écoute attentive et de tout simplement être lui avec tous ses défauts, mais l’homme s’était déjà levé après lui avoir proposé de venir pour entreprendre à mijoter plusieurs boissons pour Nancy et Giovanni, et eux… Bah oui tiens, pas barman pour rien hein !

Ainsi, toute souriante, pas le moins du monde, ou peu, ébranlée par tout ce qu’elle venait d’apprendre, au contraire, se sentant soudainement libérée d’invisibles chaînes, elle fit un petit bond pour se lever du canapé et accourut vers Meister telle une enfant surexcitée ce qui, avouons-le, était un peu le cas, n’ayant jamais eu l’occasion de voir un artiste à l’œuvre.

Par conséquent la demoiselle suivit son master of the alcohol dans les caves (ça aussi ça devrait être à elle !) qui… ouah… étaient remplies à rebord. Plusieurs étagères présentaient de magnifiques bouteilles, attendant apparemment d’être ouvertes sagement depuis longtemps, ayant une fine couche de poussière dessus… sans doute des grands vins, quoi de mieux pour bien réussir des mélanges… dommage qu’elle ne savait absolument pas comment s’y prendre, elle aurait aimé pouvoir faire quelque chose elle aussi (et accessoirement en mettre plein la vue à… mais c’était pas un comportement Nancynien ça ? Elle devait se gaffer, pas devenir trop gaga non plus)… mais bon elle allait mettre la main à la pâte de bon cœur !

« Alors Meyou tu as besoin de quoi comme bouteilles ? »

**

Giovanni, durant ses innombrables épreuves qui ont jalonné et sa carrière professionnelle et sa simple vie d’adulte, avait vu des choses totalement incroyables. Des gens dont la capacité neuronale et mentale étaient gravement atteintes, sans que ces derniers ne purent s’en rendre compte… mais alors là… s’il avait pu, le mafiosi se serait téléporté loin… bon sang qu’il regrettait ne pas avoir capturé de Gardevoir… Voilà Nancy qui entamait un dialogue à la philosophie particulièrement creuse dédié à un pauvre Pokémon qui n’avait rien demandé… sans doute la première fois de sa vie que Giovanni eut un soupçon de compassion pour un pokémon autre que Persian…

« Eh, il paraît que les hommes sont très sensibles aux femmes qui prennent soin d’eux… Tu crois que ça pourrait finir par être son cas? »

… Tu crois qu’un jour tu te rendras compte de ta propre bêtise ma fille ? Voici quelle fut la réponse qu’eut envie de dire le pokémafieux, mais qui hélas ne le pouvait guère, sinon il était grillé…

« Pff, de toute façon t’y comprends rien, toi et tes semblables vous vous reproduisez n’importe comment n’importe où et avec n’importe quoi, donc… »

Ce qu’il ne fallait pas entendre… décidément, son sort n’aurait guère pu être moins enviable… Et comme pour arranger les choses, voilà qu’il la sentit se retourner, grâce au sixième sens du mafieux, et venir vers lui, sens de l’ouïe, vu comment elle se déplaçait, faisant craquer le parquet comme un hippopotame sur la glace… bon cela faisait au moins depuis cinq minutes que la poulpausurus faisait des allers-retours sur ce maudit parquet qui grinçait donc, elle devait sûrement aller chercher autre chose qu’elle avait préalablement mis à l’autre bout de la pièce rien que pour le plaisir de faire des allers-retours…

*Smack *

Giovanni fronça grandement les sourcils au contact humide de ses lèvres sur son front… mais… elle lui faisait quoi là ? Et pourquoi cette andouille s’était-elle assise sur son bras ? Le voilà maintenant qui avait sa main à une zone dite aphrodisiaque de la jeune femme… et… pour quelle diantre de raisons commençait-elle à desserrer sa ceinture et de se pencher sur lui, dans une pose qu’on aurait pu qualifier de holée….

« Dis donc mon chou… Tu ne me bouderais pas quand même? »

Bon… mince, grillé… Sakaki fut donc dans l’obligation d’ouvrir les yeux, lentement pour être on ne peut plus crédible, et de porter son attention sur la jeune femme qui se retrouvait à une distance très rapprochée de lui, et qui commençait à lui chatouiller la joue… mais… c’était… de la drague dure…

« Alors mon grand criminel est blessé? Tu as besoin de quelque chose, dis le… »



Normalement, en condition usuelle, Sakaki ne se serait tout bonnement jamais pris la peine de répondre et aurait ignoré la demoiselle jusqu’à ce qu’une fichue tierce personne ne vienne le tirer de ce pétrin… sauf que cette phrase rappela vivement au mafiosi qu’ils étaient tous grillés… que Nancy savait tout de chez tout, et qu’elle demeurait une agent… et donc, potentiellement, une ennemie… et lui se retrouvait en position de faiblesse… damnation… il devait poursuivre son plan, au risque que la miss Houghton changeât d’humeur et vienne à leur poser problème… sauf si c’était peut-être déjà le cas… il n’entendait pas Meister… chose rare… l’avait-elle livré ? Et l’autre jeune femme, qu’en était-elle ?... le fait de ne pas voir ou entendre son aîné ne parvenait pas à le rassurer… était-il fichu ?

Il voulait savoir, savoir si les choses étaient over pour lui, s’il valait la peine de tenter une action désespérée pour se tirer des griffes des forces de l’ordre… mais avant de la tenter, il préférait s’assurer qu’il était bien dans la situation à laquelle il pensait…

Ainsi le Pokémafieux planta ses fines iris sombres sur les lentilles rouges de son infirmière spontanée de manière totalement détachée et neutre.

« Alors Nancy… vas-tu me menotter ? »
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Meister BootlegAncien membre

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MessageSujet: Re: Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!]   Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] - Page 2 EmptyLun 3 Jan 2011 - 21:14
Meister observa avec un plaisir non dissimulé que… Nephtys paraissait vraiment heureuse et sereine maintenant, ses yeux brillants d’excitation. Au contraire, ce qu’il craignait ne se réalisait pas, et elle vivait tous cela avec beaucoup de tranquillité… Une chose qui le ravissait énormément et le détendit définitivement dans sa propre maison. Elle se levait pour le suivre, ses pupilles écarquillées comme celle d’un chat joueur, jolie et jeune demoiselle que le barman se plut à observer avec délectation. Voir chacun de ses membres se déplacer avec élégance et finesse dans sa propre maison, le regard amoureux.. Un plaisir rare, qu’il n’avait pas eu depuis bien longtemps, et qui le fit s’arrêter en plein milieu pour la regarder accourir vers lui. Qu’est-ce qu’elle pouvait être belle et simple, l’élégance même, pas besoin de fioritures ou de manière, juste être naturelle, et cela suffisait pour faire d’elle la plus belle et douce femme du monde… Eh! Le voilà qui souriait doucement, et faisait une remarque en levant l’index en l’air très sérieusement:

« T’es belle mon cœur ! »

Ca paraît neuneu, hein? Ouais ça l’est. Mais in real life, c’est le genre de petit compliment spontané qui fait extrêmement plaisir. Et, vu que Meister le savait… Enfin, agrippant sa taille très amoureusement, il en profita pour l’emmener jusque dans l’arrière cuisine, où se trouvait l’entrée pour les caves. Mais, pour cela, ils devaient traverser le long salon où il écouta attentivement ce qu’il pouvait entendre, histoire de savoir ce qui se passait en haut, aussi marquèrent-ils une petite pause. On entendait des claclaclac de talons faisant les cent pas, son petit frère ne s’était probablement pas encore réveillé… Bon, il avait été sympa de jouer le jeu et surtout grâce à lui il avait été libre de rencontrer sa douce et tendre et de la re-séduire sans être gêné par son garde du corps… Il lui en devait bien une, et c’était d’ailleurs pour ça qu’il partait lui faire une préparation qui devrait lui faire du bien. Remède de grand-mère? Ah, c’était fortement possible… Et puis, il n’avait aucun doute là-dessus, si préparer nourriture il fallait, ce ne serait pas les bons produits qui manqueraient. La grand-mère de Kaori n’habitait pas loin, et si elle était encore vivante, avec la gentillesse de fermière qu’elle avait, elle devait souvent remercier les policiers de surveiller sa fille et faire régner l’ordre ici par de la nourriture bonne et consistante. Qui plus est, elle lui avait beaucoup appris, à lui dont l’art gastronomique n’était pas à refaire…

Un instant, d’ailleurs, Meister se sentit coupable de n’avoir empêché la Team Rocket de maltraiter Céladopole. Parmanie était assez protégée… Alors certes le manoir aux allures de ferme se situait à mi-chemin, mais quand même. Enfin, ils verraient bien ce dont il retournait dans les caves, et au passage il inspecta minutieusement le sol de leur ancienne maison… Le damier de dalles noires et blanches était propre, les murs aussi, la moquette rouge des escaliers, bien nettoyée par aspirateur, pas de toiles d’araignées, le sol juste un peu crade à cause d’eux, et le parquet du salon avait été bien ciré… pas d’odeur désagréable près des toilettes, portes graissées et poncées, les caves bien à l’abri et dénuées de moisissures… Les briques rouges de la cuisine intactes, même réparées là où elles étaient bancales. La maison était comme neuve! Et justement, ça lui plaisait pas des masses… Bon!

La cave était intacte. Les bouteilles avaient été en revanche renouvelées… Et c’était pas plus mal. Nephtys, toute joyeuse d’être là, l’honorait de sa présence et de sa bonne humeur, ce qui était en soi amplement suffisant pour qu’il soit ravi! Et, en plus, elle voulait l’aider? Super! Un jour ils s’apprendraient mutuellement la cuisine peut-être? Ce serait génial! Et puis, attention, il faut choisir les éléments les plus fins possibles, savoir doser le goût… De toute façon, il avait un petit tour à faire dans la cuisine juste après. Alors, réfléchissons… Un grog Glühwein, 007 Pineapple, un Morita et Amazone latino… De quoi devons-nous nous munir maintenant?

« Alors Meyou tu as besoin de quoi comme bouteilles ? »


« Vin rouge… pas trop bonne qualité, il va finir cuit… Du Martini blanc, une vodka, caraça, guarana, jus d’ananas, de canneberges, mandarine et de fraises avec une eau pétillante, et pour le reste je vais les chercher moi-même… Tu m’amènes tout ça dans la cuisine, s’il-te-plaît? »

Et bien… ça faisait longtemps qu’il ne s’y était pas amusé. Son petit frère avait déjà eu l’occasion de goûter une préparation du frère aîné, mais aujourd’hui c’était différent, pas la même intention. La dernière fois, l’utilisation du whiskey avait été pour réjouir les papilles du mafioso, mais en cet instant précis, celui du vin rouge et du sucre avec les clous de girofle et la canne avec orange était crée pour le requinquer un bon coup, tout cela cuit… Costaud pour un blessé, mais remonteur d’énergie, il aurait bien préparé un gros morceau de viande rouge aussi, mais vu qu’ils avaient mangé y a pas longtemps ça le lourdait. Un digestif costaud plutôt. Quand à sa psychopathe de pot de colle poulpesque, le cocktail choisi n’avait pas d’autre sens que de faire un jeu de mots pourris avec sa profession… Mais, sa jolie amie recevait un cocktail quelque peu particulier… préparation au jus de Cranberry, sirop de fraises, basilic, gingembre et de la vodka ensuite adoucie par de l’eau pétillante, le tout bien frais, un truc un peu triché car… ben, Giovanni, t’aura qu’à aller voir la description du Morita, tu vas comprendre ce que monsieur je profite des distractions de Kaothys avait en tête! Bon, et le final, le sien, préparé rapidement, juste ingrédients versés dans le verre et remués, pas besoin de shaker… Et après vingt minutes, à cause de la préparation du grog plus long, Meister afficha donc fièrement un plateau contenant ses préparations en plus ou moins grosses quantités. C’est chose très curieuse, mais il aimait beaucoup se vider l’esprit à la préparation dans cet endroit, quel dommage qu’il ne travaille plus ici… Enfin, il serait toujours temps d’en parler plus tard.

« On y va, Maîtresse des énigmes? »

****

Ah-ha! Comme prévu, il était en réalité éveillé! … Mais cette expression qu’il avait déplaisait fortement à Nancy… Pourquoi tirait-il une tronche pareille? Est-ce que par hasard il jouait la comédie… Est-ce qu’elle ne lui plaisait vraiment pas? Pourquoi restait-il si sérieux… Soudainement, l’évidence vint à l’esprit de Nancy. Mais oui! Ils l’avaient manipulée pour qu’elle ait envie de coopérer avec eux… Ils allaient le payer très cher!

La poulpe dégaina donc son portable, bien décidée à appeler Vidic. Lui qui avait tellement voulu coffrer la mère de Giovanni, maintenant qu’il était à leur merci et en situation d’enlèvement, qu’elle serait la responsable, sans aucun doute il la ferait promouvoir si elle le leur livrait sur un plateau, et le moment était rêvé…. Un instant, elle se sentit s’emplir d’une haine épouvantable aussi soudaine que violente envers cette saleté de criminel. Vidic avait raison, c’était vraiment des cancers, il fallait s’en débarrasser! Furieuse… et surtout pleine de colère, elle s’apprêta à composer les numéros de son service, quand elle s’aperçut qu’il la regardait avec beaucoup de distinction et de détachement, ce qui en un sens, pouvait être une technique de séduction redoutable.

« Alors Nancy… vas-tu me menotter ? »


J’ai une grande question existentielle: Gi, d’où est-ce que tu nous a sorti cette phrase? Tu m’as filé une perche grande comme la tour Eiffel ou comme les buildings de chez Abstergo! Tu sais pourtant que je ne PEUX PAS faire n’importe quoi ici, c’est quoi cette voie libre barrée à cinq cent mètres? Voyons de bon sang, si je lui fais faire quoi que ce soit ça va basculer, même si les deux autres arrivent et cassent le délire, on est interdits aux sujets hot cocotte! Un baiser ça va mais là ça part en pistache… Booon! Nancy écarquilla les yeux stupéfaite. C’était quoi ce plan qu’il proposait d’un coup? Elle se trompait, en fait ce n’était pas de la répulsion dans ses yeux ou quoi? …. Mais c’était trop bien! Le plan séduction avait donc fonctionné? Il y avait aussi l’option qu’il lui demande si elle voulait le remettre à la police, mais ça lui passa au dessus de la tête, la perspective de passer un bon moment effaça complètement cette idée saugrenue de son esprit. A la place, elle fit un grand rictus totalement pervers, et là c’est le bon mot et… chatouilla le bas du menton du mafioso en ricanant.

« Totalement, et t’imagines même pas ce que je vais te faire mon lapin en confiture! »


Le surnom ridicule était de mise pour faire comprendre l’intention de la Nancy, qui s’esquiva rapidement pour aller chercher dans son sac à main des menottes avec de la peluche. Elle en a. Elle en a je vous dit! Elle se rapprocha même avec, son sourire jusqu’aux oreilles et ses yeux pétillants… Mais attention. Vous croyez pas que ça va continuer comme ça? Et bien NON! Ca doit pas partir en ahem, pas comme en bas, où ils ont failli aussi! Donc pour briser la sorcellerie de cette scène et sauver les fesses de Giovanni mais pas sa peau, des pas résonnèrent dans les escaliers…

***

Tout content de ses cocktails, et tout en distribuant une volée de bisous à Nephtys qui avançait devant pour lui ouvrir la porte, Meister montait les escaliers… et en voyant la scène, c’est-à-dire la poulpe rouge qui s’avançait vers Giovanni en ricanant avec deux paires de menottes roses, il explosa de rire. Incontrôlable. Et ben alors, on dérange?

« Hé, vous êtes au courant que vous êtes encore chez nous, là? »

Répliqua-t-il en riant. Mais, qu’est-ce qui peut bien se passer dans une grande bâtisse comme ça, pour que le bol de grog finisse par voler sur l’autre jambe de Giovanni? Choix numéro un: Meister en avançant a trébuché sur un petit Skitty noir et a envoyé le plateau en avant. Choix numéro deux: Le Skitty noir a sauté sur leur tête en crachant et avec un coup de queue a envoyé valdinguer la chope en avant. Réponse à la question numéro trois: on sait pas ce que c’est que ce chat, et il est parti en courant. Nancy, elle, resta scotchée en voyant le liquide bien chaud arriver sur la jambe du mafiosi…

"... Tête de boîte de conserve de chat!!!"
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MessageSujet: Re: Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!]   Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] - Page 2 EmptyMar 4 Jan 2011 - 17:19
Nephtys sentit la plus grande des satisfactions monter en elle lorsqu’elle remarqua que son cher et tendre était parvenu à alléger le poids qui pesait sur ses épaules et paraissait pleinement profiter de leur isolation avec le monde extérieur pour se réjouir de tout et de rien comme elle le faisait. Et ses soupçons se confirmèrent lorsque, très sérieux, il leva son index dans le vide et l’observa avec critique avant d’enfin lâcher un joli compliment qui, dit comme ça pour un intrus à leur petit cocon de vie pouvait paraître tout bonnement cucul la praline, mais qui pour Nephtys se révélait être une montée de joie en plus dans son cerveau totalement drogué à l’hormone du plaisir. Elle répondit à ce compliment par un sourire simplement heureux, avant de retourner à leur cave.

Et lorsqu’elle posa sa fatidique interrogation, à savoir quoi prendre parmi ce choix qui semblait pour elle, petite consommatrice d’alcool, illimité, Meister lui répondit par une réponse ayant du faux répondant… à savoir, système D. Enfin ce n’était sûrement pas voulu, mais il lui avait recommandé du vin guère trop dommage car il devait être cuit pour la préparation… certes, mais allez chercher parmi quelques cent cinquante bouteilles de rouge une qui n’a pas trop pris d’âge et de surcroît ne soit pas d’une trop haute qualité ? Folie pure et dure, aussi la demoiselle préféra d’abord récolter et apporter au fur et à mesure à son amant les autres bouteilles de martigny, vodka et autres choses qu’elle n’eut pas trop de peine à trouver… avant de s’atteler à la pénible tâche de la recherche de bouteille…

Seule dans la cave, elle posa ses yeux bleus clairs sur l’immense étagère emplie de bouteilles qui se dressait devant elle… et par amusement, plus pour rire toute seule et agir telle une Nancy pour se détendre que pour réellement obtenir ce qu’elle était venue chercher, la jeune femme émit un petit sifflement comme lorsqu’on tente de capter l’ouïe d’un chien, avant de dire haut : « Bou-bouteille, viens ici jeune d'andouille de pas bonne bouteille » avant de rire toute seule de la stupidité de son acte, oui elle était très auto-dérisoire, et s’appuya contre l’étagère, se demandant s’il ne valait pas mieux en prendre une au hasard qui ferait aussi bien l’affaire… sauf qu’à peine appuyée, elle sentit sa charge flotter dans le vide, donc ne pas être retenue par le meuble, une once d’adrénaline monta en elle, voyant que l’étagère penchait méchamment vers l’arrière et pensant que ça y était elle allait fracasser à terre la réserve d’alcool de tout un régiment judiciaire… heureusement le grand meuble ne céda pas, peu déséquilibré par le poids plume, et se redressa de lui-même facilement grâce au principe du balancement, faisant tomber une bouteille du haut de sa dernière étagère. Heureusement Nephtys avait su garder certains réflexes habiles et parvint aisément à attraper ladite bouteille qui faillit s’esclaffer sans son intervention Rambonesque. La jeune femme jeta un petit regard à l’objet qu’elle venait de sauver d’une éclaboussure certaine, et remarqua que c’était du vin acheté au magasin de seconde main du centre ville… et bien, quelle chance !

Ainsi, fière d’avoir agi stupidement, se demandant guère si chance et stupidité n’étaient pas intiment liées, la demoiselle remonta vers Meister qui s’attelait à la tâche… et comment ! Le barman jonglait entre les divers ingrédients avec une aise et une rapidité digne des plus grands, et surtout, une classe à en faire baver… oui, car faute d’avoir un physique d’apollon, là où résidait la beauté du champion, Nephtys l’avait remarqué depuis longtemps, était dans son être profond intérieur, ainsi sa bonté et également sa classe naturelle. Et ça, même si on lui proposait de l’échanger uniquement physiquement pour Giovanni Sakaki Leonardo Di Caprio, elle refuserait. Son enveloppe corporelle extérieure étant une sorte de miroir de sa complexité. Pas beau, mais intriguant. Pas moche, mais charmant… et encore bien nombre de facettes que la demoiselle avait hâte de découvrir…

« On y va, Maîtresse des énigmes? »

Et bien déjà ? Sa rapidité d’exécution était à la hauteur de sa rapidité d’analyse apparemment… Une prochaine fois, elle le forcerait à tout lui montrer longtemps, le temps pour elle qu’elle assimile un peu les bases d’un bon cocktail !

Enfin une autre fois là, car comme l’avait dit Mei, il fallait y aller, les deux zigotos d’en haut ayant dû sentir la douce odeur de l’alcool et donc devaient trépigner d’impatience que de goûter les mets du plus grand barman de la région !

Ainsi les deux amoureux entreprirent de monter les escaliers afin de leur faire l’immense plaisir d’avoir un bon petit remontant pour toutes les épreuves traversées jusque –là, Meister ne cessant de lui faire un assaut de bisous, qui n’était pas pour lui déplaire et auxquels elle répondait, mais elle craignait légèrement que le champion vînt à tout bonnement perdre l’équilibre car… se trimballer avec un plat en argent où reposait quatre boissons positionnées en équilibre dessus tout en montant des escaliers et en centrant son attention sur celle de devant, relevait de l’exploit… et était par conséquent assez risqué. Bon… heureusement il s’était avéré que l’habileté du barman ne se retrouvait pas qu’à la conception de boissons ou de tirs de bisous centrés, mais aussi à la synchronisation des mouvements… doué le Meyou !

Bon ainsi elle allait lui ouvrir la porte pour que…

Vous savez, ce smiley O_________________________O… pour résumer et décrire de manière précise la tête de Nephtys en voyant la scène se déroulant sous ses yeux, je vais vous le reproduire O_________________________O… voilà donc la tête qu’arborait la belle, voyant son amie de toujours penchée sur le rocket, menottes roses en main… et bien encore heureux qu’ils soient intervenus, sinon je n’aurais jamais pu vous décrire la suite de ce poste … enfin donc la bellissima observait de ses yeux ronds la scène qui devint figée à leur entrée… figée dans le temps temporairement car voilà que Meyouchan s’esclaffait de rire abruptement, ne s’attendant apparemment pas à ça non plus, et n’hésita pas à faire remarquer qu’ils se trouvaient chez eux… ce qui était vrai… Aussi Meister voulut tout de même s’approcher pour poser le plat quand…. On ne sait guère quoi, ni comment, ni d’où il venait, un objet courant non identifié que Nephtys n’aperçut même pas vint faire trébucher le pourtant si adroit Meister Bootleg…

***

Giovanni observait avec un certain détachement la jeune femme, se préparant mentalement à éventuellement prendre la fuite si elle venait à lui dire qu’en effet, la police n’allait pas tarder à le menotter… sauf qu’à la place d’une réponse claire, nette et précise sur l’intention de la rouquine, il obtint un sourire qu’on aurait pu qualifier de pervers, mais que Sakaki préféra plutôt considérer comme étant un sourire fièrement malsain… et une caresse sur son menton… le mafieux ne broncha pas, sachant comme était désormais le personnage…

« Totalement, et t’imagines même pas ce que je vais te faire mon lapin en confiture! »

Mais… mais …. Il y avait un quiproquo là ! Et… mais pourquoi partait-elle si soudainement vers son sac à main… ne me dites pas que… Giovanni arbora soudainement une tête semblable à Nephtys quelques minutes plus tard ( rappel : O_________________________O) mais elle n’était pas possible non ! Pas ici ! Pas comme ça ! Enfin… pas du tout même, certes cela faisait partie de son plan initial mais… en fin de soirée, damnation !

Aussi Sakaki se redressa sur son lit, se promettant de saisir les mains de la jeune femme pour l’empêcher de sévir, lorsqu’il entendit des bruits de pas accompagnés de Smacks (bruit du bisou) dans l’escalier… et lorsque la porte s’ouvrit, alors que Nancy se retrouvait à quelques centimètres de lui à peine, le mafiosi eut une mine soudainement soulagée, qui s’assombrit lorsque son taré de frangin piqua une crise de fou rire…. Bon il était pardonné de un car il l’avait sauvé d’une sale situation à laquelle il n’aurait pas été certain de pouvoir s’en remettre psychologiquement, et de deux car il lui apportait ce dont il avait le plus besoin en ce moment-même, de la boisson !

Enfin un aspect positif de cette sale journée…

Sauf que, conjonction qui revenait à chaque fois que Giovanni sentait un peu de bonheur l’envahir, sa perche d’andouille de frangin arriva à s’encoubler sur un truc sombre qui passa entre les pattes du barman très rapidement, ce qui fit que son Grögounet vola un instant dans les airs, avant de se déverser puissamment sur la jambe du Pokémafieux qui sentit sa veine temporale exploser sous la colère et un désespoir sans nom monter en lui en même temps que la douleur…

D’un mouvement sec, et plutôt inattendu vu sa blessure, le pokémafieux se leva d’un saut de son lit avant d’hurler :

« ROGNNNNNNNNNNOOOOOOONNTUDJÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛ »

Ce qui forcément, n’enlevait rien de son prestige, vu qu’il était enterré six pieds sous terre avec les récents événements…

« Non mais c’est pas possible screugneugneu !!! On attente à mon portemonnaie, puis à mon intimité sexuelle, et maintenant mon épiderme... mais c'est bientôt FINI OUI »

Giovanni, voyant que le liquide bouillant avait mouillé le pantalon, qui désormais collait à sa peau, et donc le brûlait davantage, n’eut d’autre choix que de l’enlever pour se retrouver en caleçon rose bonbon avec des cœurs rouges dessinés dessus (mais ils avaient quoi comme goût ces satanés leveinards ?!), ce qui rendit sa veine temporale visible...

« BON ! »

Le mafiosi envoya son pantalon valdiguer au loin avant de poser un regard sur son frère. Un regard animé de colère... bon dieu, lui, le plus grand mafieux au monde, avait su démontrer un sang-froid inhumain lors de situatin on ne peut plus dangereuse et dramatique... mais celle qu'il vivait là, était, émotionnellement, la pire de toutes...

« Le lys aimant le tengalice rapasdépicien, la tulipe s’étant didjû montrée plus que coopérative à ce que je vois, le calvitio man n’a plus rien à fichtre ici… donc vous avez mon numéro, BONNE JOURNÉE »

Et sur ce, le pokémafieux passa devant toute l’assemblée pour s’apprêter à passer la porte quand…
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MessageSujet: Re: Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!]   Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] - Page 2 EmptyMer 5 Jan 2011 - 0:57
Les secondes semblèrent passer au ralenti alors que ce superbe grog dans lequel il avait mis tout son amour, non je déconne juste du savoir-faire, Meister est pas gentil à ce point, même avec la meilleure volonté jamais il met tout son amour dans quelque chose d’autre que ce qui est consacré à Nephtys. Avec un énervement croissant il put voir le liquide aller s’étaler sur la jambe de son frère, alors qu’il tombait au ralenti - bon sang de bonsoir d’arceus pourri à la gomme de pomme, tellement de bons produits gâchés, il s’était enquiquiné à le préparer ce truc! Réflexe de barman, il se contorsionna en se cassant la figure à cause de ce boudin hallal de chat trainant en plein milieu du couloir, pour atterrir au sol dans une position lui permettant de récupérer le seul et l’unique cocktail qui importait : le Morita, destiné à sa belle, et contenant des ingrédients avec des effets… notoires très intéressants pour le reste de la soirée, la fameuse « fin de soirée », comme a mentionné Giovanni juste avant! Prouesse technique digne d’un athlète, d’ailleurs ça s’entendit bien puisque les deux autres s’éclatèrent au sol en libérant des bris de verres qui touchèrent l’aîné Bootleg à la joue, et aussi à l’arcade sourcilière, mais ça c’était pas trop grave considérant que le chat le regardait de dessous les jambes de Nephtys, et qu’il était bizarre ce truc… Croyez-moi ou pas, mais il avait fait une jolie roulade et tendait maintenant le verre intact à sa belle avec un grand sourire un peu gêné parce que quand même, les jambes par-dessus la tête, c’était pas très confortable…

« Tiens ma belle, ça au moins c’est intact… »

Mais, alors qu’il faisait le fier à bras et aussi les gros yeux au chat qui s’approchait des jambes de Nephtys, d’un air de dire touche pas sinon je t’arrache la tête et je te file à manger à des Grotadmorvs repris de justice, le petit frère démontra qu’il n’avait aucun scrupule à se mettre à poil devant tout le monde en ôtant son pantalon désormais officiellement foutu, se retrouver en caleçon super sexy, le genre de truc dont lequel Meister se serait moqué si l’autre abruti n’avait pas tenté de foutre le coup en grognant. Problème, il y a une seule porte. Tu vas te prendre le chat, ou alors te gourer de porte et aller dans les combles, mais comme je rigole si c’est le cas… Meister se souvenait d’un T-Rex mécanique un peu cinglé qui s’activait n’importe quand, qu’ils avaient rangé dans l’un des combles, il imaginait déjà son petit frère se ramasser une bestiole folle qui faisait k-k-k-k dans les pattes! Déjà qu’il boitait le pauvre, tout en râlant théâtralement, chose qui n’impressionnait absolument pas le barman, mais alors comme il serait ridicule si en plus cette saleté lui sautait dessus, et en prime il était à parier qu’il n’utiliserait pas un flingue de sitôt… Et vas y fais nous entendre ta belle voix de soprano frangin!

« Non mais c’est pas possible screugneugneu !!! On attente à mon portemonnaie, puis à mon intimité sexuelle, et maintenant mon épiderme... mais c'est bientôt FINI OUI BON ! Le lys aimant le tengalice rapasdépicien, la tulipe s’étant didjû montrée plus que coopérative à ce que je vois, le calvitio man n’a plus rien à fichtre ici… donc vous avez mon numéro, BONNE JOURNÉE »


« Soirée. On est en soirée. »


C’était ce que crut bon de préciser Meister, qui s’explosa de rire à sa propre blague, répartie, idiotie, enfin bref, le décalage total entre sa remarque et l’attitude présente du grand mafioso de l’Empire Sakaki, qui serait mort de honte si jamais ses filles et son fils le voyaient comme ça, tiens, ça donnait un bon moyen de pression! Et puis sinon, de la main libre, le barman attrapa son portefeuille de cuir gravé au couteau de son nom pour le jeter à son frère. Juste par la magie du rp, et parce que sinon c’est pas drôle, le portemonnaie atterrit pile poil dans la tempe de crâne d’œuf au whiskey-man. Vous savez ce que c’est que d’en rajouter une couche?

« Tiens, tes sous! J’voulais payer tout à l’heure mais j’ai oublié, sers-toi! Et attends, y a un truc qui veut te parler on te dirait! »

Tout à fait logique qu’un Skitty tout noir mécanique s’assoit fièrement devant Giovanni, la patte levée en l’air et les yeux fermés, très sérieux. Tout à fait logique aussi que Nancy blêmisse en voyant ce truc, et que Meister ait le pressentiment qu’un gros n’importe quoi de chez n’importe quoi allait se produire, un truc décidé à la dernière minute et parce que ça va être très drôle de voir ça? Le barman se leva en grimaçant parce qu’il avait mis les mains dans du verre et que ça fait mal, mais tant pis, il se soignerait assez facilement ici, et adressa un grand sourire hilare à Nephtys, en guise de ne t’inquiète pas tout va bien et surtout t’es trop belle tu l’oublie pas hein… Il ajouta aussi ceci:

« Fais attention, y a un abruti à tes pieds délicats ailés mon ange, si tu pouvais lui enfoncer délicatement une pointe de chaussure dans le derrière, ça me rendrait service et défoulerais peut-être mon petit frère qui par sa faute a vu gâcher un litre de vin rouge, du sucre, orange, clous de girofle et cannelle sur son pantalon au lieu de savourer ça, un tel gâchis mérite bien une punition exemplaire, hein, le truc poilu noir crêpé à la cigogne d’Angleterre? »

***

Nancy observa avec horreur le phénomène. Mais il était bête comme ses grands pieds le barman moche ou quoi?! Quel maladroit… et le pire dans tout ça, c’est que ce pauvre Giovanni avec qui elle allait passer un bon moment, même s’il semblait horrifié mais c’est ça de me provoquer mon pauvre choupinet en sucre des alpes garni avec de la salsepareille… Ce pauvre Giovanni avait l’air d’en avoir vraiment ras-le-bol et d’elle aussi, pourquoi disait-il qu’elle avait été plus que coopérative? Il avait… joué la comédie? Et il était sérieux pour le coup des menottes? Naaan, pas possible qu’un grand malfrat chaud lapin comme lui ne connaisse pas l’usage secondaire des menottes dans un cadre privé et intime? Non, pas possible, il ne pouvait pas être si naïf!

Le pauvre, ça devait lui faire vraiment mal… Elle se précipita pour lui dire de se recoucher, mais! Mais! Mais une seconde, ce chat… Le résultat fut magique: Nancy s’effondra sur le lit en essayant de sauter pour attraper Giovanni et l’empêcher de se lever, faisant un roulé-boulé qui conduisit à l’effondrement du sommier dans un crac sonore et gargantuesque… Bon sang, pauvre d’elle, non seulement son amour de toujours (quoi, exagération? A peine! Mais ça sonnait mieux que son crush d’un soir!) s’en allait furieux et en plus c’était pas sa faute, il faudrait revenir à l’attaque plus tard, oh, pourquoi pas sortir les vraies menottes pour lui faire une grosse frayeur? Une seconde… Ce chat!

« Je vous présente le plus incapable flic de toute la section! »

Cette phrase, prononcée par Warren lors d’un discours après la remise d’une décoration et d’une réunion entre collègues, lui revenait à présent en tête. Pas parce qu’il avait carburé au grog pour se donner l’impression d’être réveillé, étant démuni de café, et que l’odeur sur les draps le lui faisait penser, d’ailleurs à ce propos elle adorait l’odeur du café au lit et espérait même qu’un jour Giovanni lui ferait cet honneur, quoi, elle a pas le droit de rêver? D’accord c’est une illusion vraiment très irréaliste, mais c’est Nancy, je vous rappelle qu’elle croit que Vidic en a vraiment quelque chose à cirer d’elle quand en réalité il préfère les blondes à 80 C en blouse de laboratoire qui lui rapportent ses clés et se barrent avec les témoins dès qu’il a le dos tourné… Revenons à nos moutons! Ce chat, c’était la bestiole qui était perchée sur l’épaule du pauvre gars qui venait de se faire traiter d’incapable par Warren à son discours pour la remise de la médaille du mérite, pour blessure reçue pendant qu’il tentait d’arrêter les actions de la Team Quetzacoalt à Céladopole… Un chat robotique avec un transmetteur dans la gorge, animé par un pokémon en dessous, ce type était un fan des inventions bizarres en tout genre, on raconte même qu’il aurait crée un costume de Super-Ecremeuh et qu’un pokémon vache arrivait à voler avec, enfin entre les légendes urbaines qui circulaient sur lui et la réalité… Il y avait un monde.

Ce mec, après s’être fait traiter d’incapable par Warren, avait surtout révélé des capacités de gestion incroyables et de courage fantastiques ainsi que d’un VRAI esprit dédié à la justice, pas comme l’autre psychopathe là qui tuerait n’importe qui pour la moindre faute commise… Et maintenant, c’était un peu le chef de la section enquête de la police nationale. Détesté par Warren car trop gentil à son goût (vous comprenez, refuser qu’on fasse péter un tunnel entier pour coincer un supposé coupable dedans, et à la place envoyer des négociateurs armés de Pokémons psy et spectres, c’est un crime contre l’humanité), l’animosité était tout à fait réciproque à ce détail près que c’est un nounours ambulant. Et ce chat, c’était son plus fidèle compagnon, en réalité un Motisma. Nancy blêmissait pour une bonne raison, donc…

Surtout que ce chat se pointa devant Giovanni, comme déjà décrit, et les pattes sur les hanches, se mit à parler en convertissant robotique ment son langage pokémon en langue humaine. Il s’adressa à tout le monde en fait, en tournant progressivement sur lui-même.

« Vous êtes des méchants idiots! Vous n’avez pas le droit d’être ici, venez vous battre! Ou sinon fuyez, parce que mon papa il va vous faire la peau quand il va arriver! »


« Ton… papa? Mais t’es trop mignon toi! Regarde, douce et divine beauté, il est pas adorable? »


Oui, au passage, Meister, à cause de ce chat tu t’es pris les pieds et t’a gâché un superbe grog, brûlé ton frère, et tu l’as insulté, mais c’est pas grave, capacité de mémoire active égale à zéro, là, tout ce qu’il voyait, c’était un pokémon trop mignon capable de parler et qu’il avait envie d’offrir à sa belle Nephtys. Donc, capacité de réflexion égale à zéro aussi. Et vas y que j’essaie de prendre Nephtys par la taille, mais avec le verre dans la main ça fait un peu bobo quand même… Des pas retentirent derrière eux, et là, ça devint tout de suite moins drôle. Tant pis pour le verre il poussa Nephtys sur le côté avec ses bras et s’écarta de l’entrée de la porte alors que quelqu’un arrivait derrière eux… Et le chat hurla « Papaaa »!

Un homme apparut à l’entrebâillement, en uniforme de militaire, qui pourrait être décrit en un mot: classe, puis un deuxième mot une fois que le chat lui avait sauté dans les bras: trop mignon! Quoi, ça fait trois? Il les observa tous les sourcils levés, surpris, et reconnut Nancy, ce qui le fit sourire. Et là, c’était moins drôle. Meister donna directement son avis, sans même avoir regardé les expressions des autres personnes de la pièce, qui n‘auraient normalement pas l‘effet escompté puisque Giovanni est un homme, Nancy une cinglée de la vie pour qui le top du sex-appeal revient à Warren Vidic, râleur neuronal caféinomane, et Nephtys j‘espère que non elle va pas craquer dessus, de toute façon je sens qu‘un jour je vais m‘en servir en double compte quand Garth sera parti pour le membre de police le plus gentil qui soit... Ou alors Gi si ça t’intéresse, fais toi plaisir !

« Espèce de poireau politique croisé avec une babouche irlandaise de tête de prince charmant à la noix, j’te préviens, si tu touches à ma femme je t’envoie au soixante dixième sous-sol discuter avec tes congénères les princesses neuneu ensorcelées! »


… Ok. Surprise générale en face. Le « papa » en question écarquille les yeux et…

« … mais qui êtes-vous messieurs dames? Que faites-vous ici? »
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MessageSujet: Re: Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!]   Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] - Page 2 EmptyJeu 6 Jan 2011 - 11:15
Et bien… les choses s’étaient déroulées tellement rapidement… Meister qui s’encoublait , tombait, laisser se déverser son précieux grog sur la jambe de son frère, atterrissait dans une position pas possible, les jambes par-dessus la tête tout en parvenant à rattraper son Mirota à elle avant qu’il ne connaisse le même triste destin que ses autres comparses verres… le mafieux qui, fâché, leur faisait un strip-tease qu’elle n’avait pas osé regarder de peur de un de saigner du nez et de deux que son chéri en fasse une crise, bien qu’il avait l’air tolérant à ce niveau et qu’elle risquait plus une crise de la part de sa meilleure amie, qui elle avait tenté de rattraper son crush mais avait imité les boissons alcoolisées et le barman dans une sacrée chute…

« Tiens ma belle, ça au moins c’est intact… »

Son courageux sauveur de boissons lui tendit son verre, la belle s’accroupissant à sa hauteur et touchant du bout des doigts ses égratignures et blessures, avant de réprimer un soupire amusé.

« Merci Meyounou’… faudra panser ça après hein »

Ravie, n’osant toujours pas regarder dans la direction du mafiosi, elle conserva son regard centré par terre, d’où souriait le champion de Doublonville avec une certaine rigidité due à sa position peu agréable, et lui rendit un petit sourire, puis se leva avant qu’elle ne sentit un corps étranger effleurer ses jambes, ce qui sut lui tirer un frisson et lui faire faire un petit soubresaut de surprise… heureusement elle se calma et se rassura en constatant qu’il ne s’agissait que d’un chat…

« Non mais c’est pas possible screugneugneu !!! On attente à mon portemonnaie, puis à mon intimité sexuelle, et maintenant mon épiderme... mais c'est bientôt FINI OUI BON ! Le lys aimant le tengalice rapasdépicien, la tulipe s’étant didjû montrée plus que coopérative à ce que je vois, le calvitio man n’a plus rien à fichtre ici… donc vous avez mon numéro, BONNE JOURNÉE »

« Soirée. On est en soirée. »


Et l’éclate de rire totale. Nephtys dut grandement se retenir pour ne pas manquer de politesse à son beau-frère et ne pas rejoindre Meister dans sa crise euphorique… pas vraiment à cause du contenu de la blague, mais plutôt du comportement du blagueur, qui, avouons-le, était plus qu’unique, faisant là tout son charme.
Sauf que forcément, ce n’était pas du goût du petit frère. On comprenait bien pourquoi, il ne devait pas avoir l’habitude d’être ainsi humilié… surtout par un membre de sa famille, la demoiselle s’étant toujours imaginé le milieu de la Pokémafia comme un milieu très soudé, presque sectaire, mais où régnait un sérieux, une rigidité et une cruauté sans nom n’hésitant pas à tuer les reconvertis, les pokémafieux qui se livraient à la police et disaient tout ce dont ils étaient au courant concernant l’organisation… mais là, Giovanni Sakaki, grand parrain de la plus grande mafia fuedi au monde, cassait un peu le mythe avec son caleçon rose à coeurs…


Et comme si cela ne suffisait pas, voilà Meister, repris de son fou rire soudain, qui en rajoutait une couche par un lancer de portefeuille en plein front de son cadet, coup cette fois sûrement calculé, pour rembourser les frais payés lors du dîner. Nephtys aurait volontiers enguirlandé le barman pour son attitude envers son jeune frère, car pour elle, les liens familiaux c’était sacré. Sauf que le champion y échappa en la devançant par une phrase disant à son frangin qu’on voulait lui parler… quoi ?

La jeune femme, ne pouvant échapper à la vision de l’homme dénudé devant elle, rougit violemment et abruptement à cette vision, Giovanni s’étant apprêté à quitter les lieux et donc s’était rapproché d’eux. Mais un chat lui bloquait le passage, le même qui se planquait derrière les jambes de la demoiselle, ce que lui fit remarquer son cher et tendre par un commentaire contenant une envie de maltraitance animale… mais que voulait-il et pourquoi Giovanni particulièrement ? Bon autant boire un petit coup là les choses commençaient vraiment à devenir dingues, elle qui pensait avoir tout vu… Sauf que la demoiselle ignorait que sa boisson était légèrement truquée, enfin si on pouvait dire les choses ainsi, le barman ayant pris soin de mettre ses sens en extases et surtout en éveil… avec ce met liquide dit aphrodisiaque… ainsi, étant très sensible à cela, son visage normalement si pur et si blanc, devint en quelques secondes une copie conforme de la couleur de cheveux de Nancy, et lorsqu’elle voulut porter un regard à Giovanni pour voir comment évoluer la situation avec le chat elle sentit un coup de chaud violent monter en elle, avant qu’un liquide rougeâtre ne découle de son nez, sans que cela ne lui fît mal… Oh bon sang !

Elle se retourna vivement pour ne pas trop attirer l’attention avec sa drôle de tête, et se contenta de poser son Mirota sur un meuble, attendant que l’homme soit vêtu avant de le rentamer. Elle espérait que Meister ne l’avait pas vu… oh et puis zut, quand bien même il l’aurait vue, elle se ferait amplement pardonner par la suite…

***

La remarque de son aîné, qui rendit ce dernier hilare, n’eut pour effet que d’augmenter la colère du Pokémafieux, grandement amplifiée par l’acte complètement stupide de son frangin qui consistait à lui envoyer son porte-monnaie en plein milieu du front… et Nancy qui faisait un chahut là-derrière à vouloir le stopper sans le pouvoir le désespéra… seule Nephtys paraissait contenir une attitude plus ou moins normale dans cette maison de fou… là le mafiosi en avait strictement marre… sacrebleu mais pour qui se prenait-il ?! Il avait fait des sacrés efforts pour lui permettre de se tenir sans gêne à côté de cette superbe créature, il s’était totalement dévoué à la cause fraternelle… il aurait espéré avoir eu une autre reconnaissance que la moquerie et l’humiliation… Giovanni, avec un tantinet de peine, conclut rapidement que quoi qu’il advienne d’eux, Meister restait Meister. Pas son frère. Peu importait ses agissements, il serait toujours vu comme un crétinos des alpos chauve, selon les propres termes du barman… Tant pis… il avait vécu sans frère ni père jusqu’à maintenant, il pouvait facilement se passer d’eux, après tout, son plus proche parent avait toujours été sa propre personne…

Sur ces pensées amères, le Boss n’écouta à peine son frère lui dire que le chat voulait lui parler, voyant là une autre occasion pour l’aîné Bootleg de se fichtre de lui… sauf qu’au moment de vraiment passer la porte, il remarqua qu’il y avait réellement un chat qui le dévisageait étrangement… et qui avait les mains sur les hanches… purée… Giovanni vint à se demander très sérieusement s’il n’y avait guère eu des champignons hallucinogènes dans son bigmac…

« Vous êtes des méchants idiots! Vous n’avez pas le droit d’être ici, venez vous battre! Ou sinon fuyez, parce que mon papa il va vous faire la peau quand il va arriver! »

Les hallucinations dues aux champignons étaient rarement vocales… Sakaki ne put qu’en déduire qu’il se retrouvait bien réellement en caleçon en train de se faire sermonner par un félin à la voix mécanique… quel bad trip…

Et voilà que l’autre Tengalice trouvait ça trop mignon et le faisait savoir à sa belle qui, étrangement, refusa de porter un regard en leur direction, se contentant d’acquiescer la tête en signe de réponse affirmative, se laissant étreindre passivement par son amoureux.

Heureusement, comme tout évènement incroyablement dingue qui lui arrivait en ce moment, Sakaki put rapidement trouver une explication logique à ce chat doté de parole lorsqu’il entendit des pas dans l’escalier, faisant mettre Meister en position de protection, qui sut tirer un sourire attendri de Nephtys, n’ayant pas le pressentiment que ses pas représentaient une menace, puis lorsque le chat courut vers son « Papa ». Un jeune homme, beau et classe, habillé d’un uniforme, apparut à l’encadrement de la porte, accueillant dans ses bras sa création, puis jeta un regard circulaire à la pièce, avant de sourire.

Giovanni leva un sourcil de stupéfaction, qui s’accentua aux paroles de son aîné…

« Espèce de poireau politique croisé avec une babouche irlandaise de tête de prince charmant à la noix, j’te préviens, si tu touches à ma femme je t’envoie au soixante dixième sous-sol discuter avec tes congénères les princesses neuneu ensorcelées! »

Si ça c’était pas de la possessivité… Tiens à ce propos il se demanderait comment allait réagir la coureuse de slip rouquine et… mince… Sakaki se rendit soudainement compte qu’il était en caleçon, chose qu’il avait un tantinet oubliée avec le drôle de chat, et donc il… remarqua que la situation dans laquelle ils apparaissaient tous pouvait grandement prêter à confusion… confusion qui se lit dans la voix du jeune homme…

« … mais qui êtes-vous messieurs dames? Que faites-vous ici? »



Le pauvre homme devait se demander quel genre de groupuscule ils étaient, avec ce tableau digne d’une orgie… Giovanni profita du silence que laissa planer sa question pour se retourner vers Nancy pour voir si elle était en extase devant cet apollon, mais il fut grandement surpris quand il lut de la crainte dans les yeux de la jeune femme… leur regard se croisèrent durant un bref instant, et Giovanni comprit immédiatement que cette personne devait être liée avec la police pour pouvoir rendre la femme rousse si blême… Après tout elle courrait gros, pour lui… si on venait à être au courant de sa trahison, elle serait traquée sans répit, voire préférablement tuée, étant agente secrète et donc sachant des choses compromettantes… à propos des agissements de la police ou du gouvernement…

Ainsi, prenant les devants, Giovanni explosa d’un rire franc et sec, et ayant des dons pour la comédie et la manipulation, cela ne se remarqua pas qu’il était en train de feindre… puis il s’approcha du jeune homme avant de lui tendre une main.

« Pardonnez l’attitude assez jalouse de mon scripteur, il n’aime pas quand on s’approche trop près de sa femme, qui voilà. Madame… Loverdépic, co-productrice… une grande amie de cette Kaori, à qui appartenait les lieux, et aussi de Nancy Houghton, ici, actrice, qui m’a permis d’occuper l’endroit pour quelques scènes de mon film. »

Il accompagna sa phrase par un mouvement de main démontrant les deux jeunes femmes.

« Je suis réalisateur, metteur en scène et accessoirement acteur, donc je vous prie de pardonner ma tenue quelque peu… légère… Nancy et moi répétions une scène sans l’enregistrer d’un film que nous projetons de faire. Nous ne vous avons pas dérangé j’espère ? »

Si ça c’était pas du mensonge… au moins il avait trouvé l’excuse du pourquoi il n’y avait ni projecteurs pour le contrôle de luminosité ni de caméras… répétition à blanc, dans le vide, comme entraînement… espérons que cela passerait…

Sakaki se dit que toutefois, ne sachant pas de quel côté était cet individu, il fallait mieux se créer la carapace la plus solide qui soit… afin de protéger au mieux leurs arrières…

**

… Mais ?! La jeune femme vit l’homme apparaître et se sentit soudainement plus tendue, malgré la présence rassurante de Meister. Et elle recommença à saigner du nez… SACREBLEU ! Quelle idée aussi de mettre des ingrédients aussi efficaces lorsqu’ils avaient des invités chez eux et des situations pas possibles, la voilà qui devait passer pour la plus grande perverse de la pièce… enfin après Nancy, qui avait voulu pousser la chose loin avec son crush, et ledit crush qui s’improvisait sous les yeux épatés de tout le monde « réalisateur de film à caractère douteux »… Ouuah… au moins le mensonge leur faisait échapper belle… enfin temporairement, sauf si le jeune homme se montrait trop sceptique et méfiant pour croire en ces belles paroles… Toutefois, comme pour donner du relief aux dires du mafiosi, Nephtys posa sa main sur l’épaule du barman, prit appui dessus, monta sur la pointe de ses pieds (bah oui l’était grand le zigoto) avant de déposer un tendre baiser dans son cou. Puis chose faite, elle reporta son attention sur le chat, qui à vrai dire était vraiment trop chou, et sur son propriétaire. Enfin, avant que l’homme ne réagisse, elle demanda ce qui turlupinait dans la tête de tout le monde sauf de Nancy.

« Et vous Monsieur, vous êtes ? »
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Meister BootlegAncien membre

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MessageSujet: Re: Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!]   Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] - Page 2 EmptyJeu 6 Jan 2011 - 17:46
Parfois, il y a des actions qu’on regrette après coup. Surtout quand on avait pas calculé qu’avec la magie du rp, une situation dite ‘normale’ peut virer au n’importe quoi en quelques coups de doigts sur un clavier. Meister, oui, tu peux regretter d’avoir concocté ta mixture à Nephtys dans l’intention de passer un bon moment plus tard. Plutôt que de répondre au jeune homme qui devait bien en avoir trente-cinq quand même, mais vu que ça doit être l’âge de Neph à peu près et même qu’elle est un peu plus vieille, et qu’on la nomme quand même la jeune femme, on va dire que la définition de « jeune », dans ce rp, c’est plus que subjectif. Pourquoi, revenons à nos moutons, ou plutôt nos Lainergies ou Wattouat, pas Pharamp parce qu’il a une tronche d’enclume, pourquoi le barman qui se voulait le plus créatif en injures du monde regrettait d’avoir préparé un cocktail consommé généralement en fin de soirée à sa cher et tendre? Et bien tout simplement parce qu’il la voyait réagir à l’apparition de Gi en caleçon A CŒURS ROSES bon sang, et plus précisément, à l’interruption du poireau politique, ce par un rosissement des joues à ne pas laisser en vain, bon sang, si il y avait personne il lui aurait sauté dessus dans la foulée, et autrement par un saignement de nez… Mais non, c’est pas possible, je vais la dévorer toute crue…

Le poireau politique demanda donc l’identité des gens présents, apparemment très surpris de les voir ici, mais je te zutte non mais ho et en prime je t’envoie te farcir un œuf chez les chat potté crème d’andouille apocalyptique, je suis ici chez moi avec ma femme mon frangin et une pot de colle, je fais ce que je veux et je t’embrouille profondément espèce de chèvre bleue! Meister fut donc à deux doigts, mais vraiment deux doigts de répliquer un puissant:

« Mais c’est toi qu’a rien à fichtre ici espèce de cramé de la cervelle en chanvre, allez dégage, tu vois pas que tu nous gênes, et laisse ton chat aussi, il est mignon, file, et si t’as de la crème anti-brûlure c’est pas de refus mais dégage! »


Sauf que, rien de tout cela ne sortit à part un majestueux « Mais c’est toi » bien puissant, coupé par l’excuse la plus bidon et en même temps la mieux trouvée du siècle de la part de son petit frère, un truc qui fit exploser de rire Meister dans la foulée et, si il avait pu, l’aurait fait applaudir et féliciter Giovanni. Ca, pour le coup, elle était royale et tellement bien trouvée que le barman dut reconnaître qu’il était pas mauvais pour l’improvisation, ça, c’était royal. Presque, je dis bien, presque, de quoi lui faire oublier que Nephtys était en train de baver littéralement pour tout ce qui était masculin et un peu charmant dans cette pièce, et ça fait quand même trois, donc ça fait beaucoup… Heureusement, grâce à la comédie jouée par Giovanni dans l’instant, son rire narquois passa très bien.

« Pardonnez l’attitude assez jalouse de mon scripteur, il n’aime pas quand on s’approche trop près de sa femme, qui voilà. Madame… Loverdépic, co-productrice… une grande amie de cette Kaori, à qui appartenait les lieux, et aussi de Nancy Houghton, ici, actrice, qui m’a permis d’occuper l’endroit pour quelques scènes de mon film. Je suis réalisateur, metteur en scène et accessoirement acteur, donc je vous prie de pardonner ma tenue quelque peu… légère… Nancy et moi répétions une scène sans l’enregistrer d’un film que nous projetons de faire. Nous ne vous avons pas dérangé j’espère ? »

Acteur de films de série B… Bon sang, fallait espérer que ça marche. Mais d’un autre côté, t’es con quand même, frangin. Si ce mec fait partie de la police comme Meister le soupçonnait vu la tête de Nancy, il savait aussi qui était Kaori, du coup ton mensonge il tient pas la route abruti! T’es con ou quoi? Meister grimaça avec ces pensées et s’apprêtait à cogner le pauvre nounours-man qui n’avait rien demandé au monde d’autre que de comprendre la situation, quand… comble du bonheur de la situation bizarre, Nephtys se hissa sur la pointe des pieds pour lui déposer un bisou dans le cou. C’était peut-être pour donner du relief à la situation et aux mots de son petit frère, sauf que le barman avait déjà établi que le grand benêt là, avec son allure de Casimir ambulant, tomberait pas dans le panneau. En tout cas la peau du Champion de Doublonville lui signala en deux secondes que ça allait pas le faire si elle continuait à rester si proche de lui, que ça allait partir en cacahuète tout ça et qu’il se mettait lui aussi à rougir. Elle posa quand même une question que tout le monde se posait.

« Et vous Monsieur, vous êtes ? »


« Une patate à pattes, je dirais. »
répliqua du tac au tac Meister à la place du type en costard qui se tourna et lui adressa un regard stupéfait et terriblement gêné, forcément, être dans une situation pareille, c’est assez embarrassant, bah t’avais qu’à pas être là, dégage gros père pelucheux… Sauf que tout de suite le chat se mit en colère et lui fila un coup de griffe, déjà qu’avec le verre c’était douloureux mais là, sa rage se fit entendre partout.

« Tu parles pas comme ça à papa! »


« Ben va le voir ton popa crème de chèvre paradisiaque antennophobe! »
répliqua Meister en envoyant un coup de pied dans le chat qui d’un coup était beaucoup moins mignon que prévu initialement. Celui-ci arriva lestement dans les bras de son maître qui continuait à regarder tout le monde avec une curiosité toute étonnée. C’est simple, ce type est un Moineau au masculin. Il sourit néanmoins à Nancy, certes gêné, mais à l’air sincèrement gentil, après avoir répondu à Nephtys:

« Je m’appelle Rivu Esti, madame. Je ne savais pas que vous faisiez un autre travail Nancy? Est-ce que vous voulez qu’on arrange vos heures de travail? »


« Non, non, monsieur! Je… C’était juste comme ça, pour tester, pour m’amuser! »


Oula. Quelle boulette ne venait pas de dire Nancy? Elle devint rouge écarlate et se prit le visage dans la main droite, histoire de respirer convenablement. Warren l’effrayait moins, mais celui-ci lui inspirait beaucoup plus de respect, et la boulette de Giovanni, à peu près crédible si on ne savait pas qui était la personne, la mettait dans l’embarras le plus total. Du coup, complètement déboussolée, elle essaya de parler tranquillement, tournant sept fois sa langue dans sa bouche pour savoir que dire. Vous croyez vraiment que ça marcherait? Et bien non. Résultat, après avoir respiré longuement, Nancy fractura les limites de son mensonge et explosa de colère, jetant à bas sa ceinture de kimono qui en profita pour s’ouvrir, merci les justaucorps, chose qui n’empêcha pas l’homme en face très gêné de mettre les yeux au sol, en faisant marcher ses cordes vocales puissamment.

« Gi, Mei, Neph, je vous présente le chef de la section enquête criminelle de la région, qui est accessoirement mon supérieur hiérarchique final! Donc ça serait bien d‘éviter de mentir! »


Et hop, déjà une boulette de faite. Les avoir présenté, même par surnom. L’homme haussa les sourcils, étonné, et demanda tranquillement à Nancy de s’habiller. Celle-ci réalisa seulement que sa colère ne l’avait menée qu’à tous les griller, et si Meister et Nephtys n’était pas techniquement en illégalité, le fait de se trouver avec le chef de la Team Rocket et celui pour elle de se trouver à ses côtés sans avoir tenté de l’arrêter… était un manquement de devoir citoyen et policier. Aussi, elle risquait très gros, et devait tenter de se rattraper, ce qu’elle fit en… eh ouais, on sait tous que Nancy est sujette à péter les plombs très rapidement. Se disant que si elle le liquidait maintenant Warren se déciderait enfin à la placer en estime et Giovanni à l’aimer, peut-être, puisqu’elle venait de comprendre enfin pourquoi il s’était montré si hésitant, d’ailleurs c’était pas trop tôt… Elle dégaina son arme et le pointa sur Rivu, paniquée, transpirant de peur.

« Et je… Je… J’ai collaboré de mon plein gré pour qu’on puisse arrêter les autres criminels plus facilement! Je me suis infiltrée, c’est bien non? »

Il n’eut pas besoin que Meister largue le gros et sonore « t’es stupide, si t’étais restée calme t’aurais pu sauver la situation » pour qu’elle s’en rende compte. Parce que ça fait super sérieux de menacer son supérieur avec une arme et de lui demander si ce qu’elle a fait était bien. Genre je perds pas tous mes moyens et je sais plus ce que je fais, et le plus perturbant étant sans doute le grand sourire sympathique de Rivu qui ne manifestait pas la moindre peur mais au contraire semblait… désolé? Nancy se mit à jurer, jeta son arme par terre et se précipita dans les bras de Giovanni en hurlant comme une demeurée qu’elle était désoléééééeeee. Tout ça, rappelons-le, en justaucorps noir. Sauf que, si Giovanni s’esquive, elle va se fracasser par terre.

Quant à ce dernier, Rivu, qui restait d’un calme olympien, l’explication vint bientôt très tranquillement. Apparemment ça ne lui faisait pas plus peur que ça, en même temps faut dire qu’à part se trouver face à ses collègues de travail, c’est-à-dire les autres chef de sections policières d’autres régions, y avait pas grand-chose qui lui faisait peur. Par contre mal au cœur, beaucoup plus, et en particulier l’attitude de Nancy complètement idiote et incapable de lui expliquer ses raisons, ou de voir des gens souffrir en masse. Quant à la jeune fille qu’ils avaient appelé Neph, et qui traînait avec le Champion de Doublonville, il n’y avait guère de doutes quant à son identité, il n’avait juste pas eu le temps d’analyser avant… Mais, contrairement à Warren, nous avons un personnage utopiste et encore plus gentil que Garth. Aussi celui-ci fit la première chose utile qui lui venait à l’esprit: rassurer Nancy et se préoccuper de Nephtys. Il serra donc son chat dans les bras et leur sourit.

« Mais vous avez bien fait Nancy, rassurez-vous et calmez-vous, voyons. Si vous pouviez vous rhabiller aussi… Vous allez bien mademoiselle Valkyrie? Les médecins craignaient que de revoir cet endroit ne déclenche un traumatisme... Si vous vous sentez mal on peut vous faire donner des soins rapidement. »


Avant toute chose, rester gentil. Meister analysa ce type à qui ils avaient affaire… Une arme était dans sa poche, mais il ne l’avait pas sortie. Ou il était hyper prétentieux, ce qui expliquerait pourquoi il n’avait aucune crainte alors que de toute évidence elle avait grillé leur identités à tous… Mais il s’inquiétait pour Nephtys et pour de bonnes raisons. Donc, pour l’esprit de Meister, il devait pas être bien méchant, et il était possible de négocier avec. Et ça passait toujours mieux avec un verre. Chose qui semblait être de mise à proposer après que le jeune homme de cinq années plus jeune que Giovanni s’exprime de nouveau, cette fois en observant les deux hommes.

« J’ai eu accès aux dossiers vous concernant tous les deux, et je ne peux pas franchement vous condamner d’être ici tous les trois ensemble… Et puis, il y a un objectif commun entre nos trois forces. Une alliance temporaire me semble de mise. Mademoiselle Valkyrie, comme cette maison vous appartient, nous donnez-vous l’autorisation de nous asseoir quelque part pour négocier? »


C’était bien ce qu’il pensait. Il avait eu le même raisonnement que Nancy, mais non obstrué par des idioties… Et d’ailleurs, maintenant qu’il y pensait, y avait pas eu un scandale quelques années auparavant comme quoi le chef des services spéciaux avait collaboré avec des groupuscules criminels pour arrêter le chef de la mafia Tajhonnaise? Ceux-ci avaient eu une remise de peine et plusieurs avantages avec la justice… Ah mais oui! Il avait vu ce nom d’ailleurs dans les dossiers de ses employés du casino! Mais où? Bon… Le barman serra Nephtys par les épaules pour la rassurer et acquiesça face à l’homme qui les regardait tous deux avec Giovanni. Autant se le mettre dans la poche… D’autant plus que l’opposition avec les Quetzacoalt était publique, et la trêve accomplie entre eux devait rester secrète. Ils n’avaient pas besoin d’être au courant.

« Objectifs communs, je n’en sais rien. Moi, j’essaie de défendre ma ville et Johto contre des actions qui leur seraient nuisibles, tout en protégeant ma famille, je ne crois pas que ce soit criminel. Mais je conviens que ça serait intéressant pour vous deux de discuter affaires… de manière un peu plus professionnelle que le poulpe rouge. Alors si ma divine accepte et que ça ne vous dérange pas d’attendre quelques secondes et de vous installer quelque part, je peux vous arranger ça. »


Evidemment, en tête, il avait l’idée d’aller préparer un Alquonquin, whiskey, vermouth et jus d’ananas, un classique; refaire ce qu’il avait prévu pour Nancy et lui-même, en plus de préparer un Artist’s cocktail, whiskey, xeres, jus de citrons et groseilles pour la grosse tête… Et surtout donner à Nephtys plusieurs baisers et un grand verre d’eau, bon sang, fallait vraiment que ça tombe maintenant…?! Nancy croisa les bras pour bouder. Punaise, heureusement qu’elle serait bientôt obligée de bosser et ne pourrait plus leur faire faux bond! Ah oui, note mentale… ajouter un verre de lait pour le chat, apparemment le Motisma avait fusionné avec le robot chat. Et il était trop mignon.
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Le bal des armes

Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!]   Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] - Page 2 EmptyDim 9 Jan 2011 - 18:01
Lorsqu’on était une personne plutôt… réservée, polie, quelque peu timide, toutefois sachant dire ce qu’on pensait à n’importe quel sujet, aimable, fidèle à la philosophie « Il
y a du bon en chacun » et très ouverte d’esprit, il fallait avoir les nerfs solides pour supporter un être qui ne pouvait montrer toutes ces qualités qu’envers de rares personnes…Cet être étant Meister, caractère jaloux, possessif et plutôt bagarreur mis en relief par sa réplique sortie spontanément après la question de la belle soit son [/font]« Une patate à pattes, je dirais. »
si Neph n’avait pas été aussi éperdument amoureuse de lui elle lui aurait fait un sermon sur la politesse… heureusement le concerné ne sembla pas le moins du monde vexé par cela… ce qui n’était pas le cas de sa petite création à poils
obotique, qui sauta vivement afin d’asséner des coups de griffe à son pauvre Meyou !


« Tu parles pas comme ça à papa! »

« Ben va le voir ton popa crème de chèvre paradisiaque antennophobe! »


Neph posa une main sur l’épaule de Meister pour calmer le jeu alors qu’il avait renvoyé le chat comme s’il avait représenté un ballon de foot dans les bras de son maître, ce qui ne sembla pas l’avoir fait mal… pourtant avec un 46 de pointure, on avait les os iliaques des fesses qui remontaient jusqu’à la gorge… Robuste le robot !

Malgré toute cette agitation, le jeune homme daigna se présenter, avec une innocence charmante (non non Neph tombe pas amoureuse, son cœur est déjà pris éternellement, elle trouve juste le gaillard très sympathique) sous le nom de Rivu Esti. Ah… au moins une fois un nom qui ne lui rappelait rien… un parfait inconnu donc… ça faisait plaisir… et il demanda à sa collègue, ce qui prouva son rattachement à la police, ce qu’elle faisait là et si elle voulait réajuster ses heures de travail… ce à quoi répondit subliment la fausse blonde par un :
« Non, non, monsieur! Je… C’était juste comme ça, pour tester, pour m’amuser! » Mince… pardon l’amie mais là il était dur pour Nephtys de retenir un rire qu’elle tenta tant bien que mal d’étouffer dans la paume de sa main de la manière la plus discrète possible… Ah lalala, c’était une championne Nancy pour se mettre dans des situations gênantes au possible… D’ailleurs, elle se rendit compte de sa boulette après-coup, et la rousse cacha son visage qui devait commencer à avoir une teinte semblable à celle de la jeune blanchâtre… teinte qui s’accentuait toujours… bah oui que voulez-vous, elle avait à ses côtés l’homme le plus tendrement viril qui lui était donné de connaître, en plus avec ces cicatrices ça le faisait, aux aptitudes plus aphrodisiaques que son Mirota, devant ses yeux elle avait la pureté, l’élégance , le cutisme et l’angélisme personnifiés, et en face se trouvait un sex-symbol musclé à caleçon lui donnant un côté mignon… à rajouter qu’elle était droguée à l’hormone du plaisir depuis un moment déjà, MAIS COMMENT VOULEZ-VOUS QU’ELLE PARVIENNE A ARRÊTER CE MAUDIT SAIGNEMENT DE NEZ ! D’ailleurs, le voilà qui recommençait à couler du liquide sanguin… bon sang ! Pour la troisième fois, la demoiselle posta son regard au sol, étant donné le caractère moins sexy du parquet, pour tenter de calmer et récupérer ses esprits malgré son arrêt de consommation de la mixture fofolle… Heureusement qu’elle eut cette initiative, sinon ses yeux auraient été meurtris par le spectacle allant se dérouler…




**




Rivu Esti… Merde…
Giovanni serra les dents dans sa mâchoire, et se sentit pleinement en mauvaise situation… il avait beau avoir l’air prévenant, gentil et non menaçant, il était sans doute le second homme le plus craint des criminels… La mine du quadragénaire s’assombrit, et son esprit se détacha de la pièce pour se centrer sur ses souvenirs...

Cet homme… était parvenu à démanteler la mafia voisine, celle Jathonnaise… Détruire une mafia… était un exploit rarissime et qui prouvait le caractère dangereux du type… car
la mafia est un corps uni, mais qui se régénère. En gros, si on parvint à couper une grosse tête mafieuse, une autre la remplacer aussi tôt… telle était la force de ses groupuscules, soldats, capitaines ou parrains/marraines étaient facilement remplaçables, leur effectif était éparpillé… pour mettre hors d’état de nuire une telle société, le seul moyen était l’infiltration… et là encore, devenir mafieux sans être né dans le milieu, était un exploit, même avec l’aide de ces satanés repentis… de un, pour rentrer dans la mafia, il fallait au moins avoir commis un homicide… Rivu avait feinté la mort d’un agent de police pour rentrer chez les mafiosos, et forcément, il ne fallait pas que quiconque sût qu’il était rattaché aux forces de l’ordre, sinon il aurait été exécuté sur place… Le policier avait su se créer une excellente couverture pour… avait su gagner la confiance de dirigeants du crime organisé, avait sans doute dû faire des crimes lui-même pour gagner cette confiance… ce qui avait facilité la chute entière de la société… D’où la nécessité pour une mafia de s’imposer un contrôle strict et des règles tyranniques… grâce à cela que sa mère ne s’était jamais fait prendre…


Bon… le pokémafieux se détendit légèrement, après tout, lui aussi avait une couverture, au pire s’il le reconnaissait, il n’aurait qu’à prétexter être un sosie, sachant que 4 personnes lui ressemblaient officiellement, de plus il devina dans le regard de Meister que ce dernier était prêt à intervenir physiquement si le trentenaire se révélait trop perspicace… lui aussi d’ailleurs, bien que dépossédé de son arme, ne restait pas moins une menace… un vrai mafiosi savait comment provoquer une hémorragie avec une cuillère à soupe après tout, la base de la formation ça…


« Gi, Mei, Neph, je vous présente le chef de la section enquête criminelle de la région, qui est accessoirement mon supérieur hiérarchique final! Donc ça serait bien d‘éviter de mentir! »

Mais… elle lui faisait quoi là ? Elle avait ses rangneugneus ou ? Elle allait leur gâcher leur unique moyen de s’en sortir pacifiquement et en toute légalité là ! Et son unique chance de ne pas se faire attraper par un représentant de la loi parallèlement ! Giovanni revint violemment à la réalité et se tourna furtivement vers la rouquine, peu habillée, ce qui laissa toutefois Sakaki indifférent, et sortit son arme, la pointant vers Esti…



« Et je… Je… J’ai collaboré de mon plein gré pour qu’on puisse arrêter les autres criminels plus facilement! Je me suis infiltrée, c’est bien non? »


Sa voix était tremblotante, son pistolet peinait à garder une position fixe, ses mains étaient moites, de la transpiration perlait sur ses tempes, alors que ses yeux exprimaient crainte et incertitude… Giovanni lui, posa un regard meurtrier sur la demoiselle… infiltration ? Elle voulait s’infiltrer avec eux pour mieux les arrêter ? Comme l’avait fait Rivu pour la mafia voisine ? Ou bien était-ce seulement une excuse pour sauver sa peau ? Dans tous les cas, ce comportement rendit le Boss plutôt énervé, le faisant prendre conscience que tous ses sacrifices envers elle n’avaient strictement servis à rien… elle
demeurait une idiote imprévisible… et ces gens-là représentaient une menace pour son organisation… il devrait l’éliminer…

Alors que Gi réfléchissait à comment élaborer sa cruelle décision, Meister souligna le caractère débile de la jeune femme, ce qui eut comme effet de la faire apparemment culpabiliser… perdue, la demoiselle jeta son arme à terre, ce qui était risqué, pouvant faire une balle perdue, et alla se réfugier dans les bras du mafiosi qui… très étrangement, n’esquiva pas… un « désolééeeeee » strident parvint à son oreille, ce qui le fit grimacer, n’aimant pas les gens pleurnichards… mais… toutefois, sentant le contact de la jeune femme contre son torse, qui pleurait de manière incontrôlée, ses larmes coulant le long de sa peau, Giovanni repensa à quelque chose… d’il y avait longtemps… Un souvenir bref. Oublié… cela lui rappela le soir où Lisa avait appris la mort de Miyamoto, les deux jeunes femmes s’étant liées d’amitié, grâce à lui… La réaction avait été la même… Bon sang il lui fallait rompre ce contact… Giovanni baissa les yeux vers la jeune rousse, et l’obligea à relever le regard avec sa main sous son menton, puis la jaugea avec une expression étrange dans le regard. Un mélange de froideur, mais toutefois de tendresse, due au souvenir que lui procurait cette vue…

[« Tu es vraiment une sombre imbécile… »

Puis le contact se rompit, alors que Rivu, pas le moins du monde perturbé ou inquiété par ce qui venait de se passer, demandait à Nephtys comment elle allait et priait à Nancy de se rhabiller.

« J’ai eu accès aux dossiers vous concernant tous les deux, et je ne peux pas franchement vous condamner d’être ici tous les trois ensemble… Et puis, il y a un objectif commun entre nos trois forces. Une alliance temporaire me semble de mise.
Mademoiselle Valkyrie, comme cette maison vous appartient, nous donnez-vous l’autorisation de nous asseoir quelque part pour négocier? »


****



Nephtys écarquilla les yeux de surprise, alors que Meister la tenait dans les bras
durant un moment, comme pour la rassurer, avant de dire :
« Objectifs communs, je n’en sais rien. Moi, j’essaie de défendre ma ville et Johto contre des actions qui leur seraient nuisibles, tout en protégeant ma famille, je ne crois pas que ce soit criminel. Mais je conviens que ça serait intéressant pour vous deux de discuter affaires… de manière un peu plus professionnelle que le poulpe rouge. Alors si ma divine accepte et que ça ne vous dérange pas d’attendre quelques secondes et de vous installer quelque part, je peux vous arranger ça. »


Elle acquiesça de la tête pour donner un accord évident à son cher et tendre qui partit
préparer tout ce dont elle avait à préparer… la jeune demoiselle porta un regard apitoyé sur Nancy, qui venait d’avoir sa surdose d’émotion de la journée… puis elle reporta un œil attentif en direction du jeune homme… ainsi il connaissait son identité… Nancy aussi. Tout ce qu’elle avait pensé être, était… Sa meilleure amie avait joué vraiment le jeu de l’amitié hein… et voilà que quelqu’un d’autre en sachant plus sur elle qu’elle-même se présentait devant ses yeux…



« Ecoutez Monsieur Esti… Je… ne sais pas de quoi vous voulez parler… tout ce que je demande au fond… c’est à être tranquille… Avec Meister… »



Giovanni, qui avait renfilé un pantalon, se rapprocha de Nephtys alors que la jeune rousse alla bouder dans un coin… sans doute mécontente de tout ce qui s’était passé… au moins, grâce à son stupide élan d’émotion, l’agente allait avoir la vie sauve. Jusqu’à changement d’avis de la part du mafieux…



« … Nephtys… il serait peut-être préférable pour vous de rejoindre Meister Bootleg en bas. »



Il accorda un regard impavide en direction de Rivu, le dissuadant de contrer sa demande qui ressemblait plus à un ordre.


« Et… pourquoi le ferai-je ? »


Tiens. L’opposition ne vint pas de celui qu’il aurait pensé… il allait falloir parlementer.


« Pour la simple et bonne raison que si vous veniez à être au courant de tout ce qui se passait, vous vous retrouverez en situation de danger. »


« … Tu penses pas que j’ai un peu l’habitude ? »


« Certes. Mais vous avez eu une chance que pas tous ont eu. Vous êtes vivante. Votre renaissance est sans doute la meilleure chose qui soit jamais arrivée à mon frère. Ne courez pas de stupides risques par simple curiosité… cet abruti ne s’en remettrait pas… De plus, vous n’êtes strictement d’aucune utilité. Cette histoire ne vous concerne pas. Profitez de votre romance avec Meister, et vivez écartée de nos affaires. »


Le ton de parole du mafiosi n’avait rien d’agressif ou de méchant, juste un ton autoritaire, et très sûr de lui. Tout ce qu’il avait dit, il l’avait pensé… à quoi diable pourrait servir une jeune femme, aussi belle était-elle, à l’éradication d’un groupuscule terroriste ? A rien, sauf si elle devenait un agent infiltré… mais ça, le barman ne l’accepterait jamais. Et c’était compréhensible, de plus le Boss était persuadé que l’aîné partageait amplement son avis.


Quant à la concernée, elle se mordit la lèvre inférieure, voyant bien que le quadragénaire n’avait pas tout tort… mais elle avait vécu dans le doute, l’incertitude et le mensonge pendant près de dix ans de sa vie… elle en avait marre de vivre à l’arrière, dans l’ombre… elle voulait aider ! Et elle savait que son chéri ne laisserait jamais rien lui arriver, et que tous deux lutteraient ensemble pour cette cause inconnue ! Mais l’attitude du frère cadet la laissait penser que tout ce dont ils allaient parler était d’ordre gouvernemental, voire complot… et donc, très risqué… bon… elle allait feinter…


« Très bien… tu … tu m’as convaincue… »

Et sans un mot, elle quitta la pièce, donnant un dernier regard apitoyé et déçu sur celle qui s’était prétendue sa meilleure amie, avant de fermer doucement la porte derrière elle, et de mimer des pas s’éloignant, demeurant derrière la porte, l’oreille collée à cette dernière, ne voulant louper une miette qui allait découler du dialogue…


A l’intérieur, Giovanni jaugea du regard l’homme devant lui, qui conservait son calme olympien, son espèce de chat toujours dans les bras…



« Ainsi vous voudriez collaborer avec mes services pour avoir les Quetzacoalts… »


Le pokémafieux se dirigea vers une armoire tout en parlant, prenant une chemise noire à sa taille et la boutonnant, son regard centré exclusivement sur Rivu.


« Et je suppose que si je venais à refuser votre proposition, vous me dénoncerez à vos autorités et je me retrouverai en cellule… »


Tranquillement, le Boss se baissa à l’endroit où la rouquine avait fait tomber son flingue.


« Ainsi, j’ai deux options. »


Giovanni arma le pistolet, puis esquissa un sourire carnassier.

« Mais avez-vous seulement considéré que je pourrai très bien refuser cette collaboration, et vous éliminer pour éviter tout ennui de votre part ? »





Et enfin Sakaki pointa l’arme sur l’agent Esti, qui paraissait toujours garant d’un calme olympien.

« Vous avez lu certains de mes dossiers… bien. Toutefois, c’était très imprudent de votre part de débarquer ici et de penser pouvoir faire une telle proposition et d’acquérir mon accord… Vous ignorez tellement de choses… autant sur les Quetzacoalts que sur moi, et d’autant plus sur notre relation. Et ces choses, ne pensez pas pouvoir les découvrir… si aisément… »


Le regard félin du mafiosi s’affermit et se durcit, comme s’il était prêt à appuyer sur la détente… Ces crétins… ils croyaient tout savoir, pensaient pouvoir imposer leur loi pour une soi-disant paix… ils ignoraient la loi du plus fort, ignoraient ce qu’était réellement le danger… Giovanni ne pouvait tout bonnement pas mettre la vie de ses enfants dans les mains de telles andouilles… il allait leur falloir gagner sa confiance, et c’était pour cette raison que le Pokémafieux pointer cette arme sur ce policier, pour le tester.


« Cependant, avant de prendre la décision de vous garder en vie ou de vous tuer, j’aimerai savoir quelles sont vos intentions concrètes… comment comptez-vous vous débarrasser de ceux qui ont été capables d’éliminer plus de sept cent innocents citoyens auxquels vous avez juré protection, vous, les forces de l’ordre ? »


Forcément, Sakaki ne cacha guère son mépris pour les policiers. Après tout, c’était de leur faute si ces agissements se corsaient, s’il avait dû s’exiler, fuir, et abandonner la paternité de sa benjamine.
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Meister BootlegAncien membre

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MessageSujet: Re: Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!]   Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] - Page 2 EmptyLun 10 Jan 2011 - 13:49
« Tu es vraiment une sombre imbécile… »

Nancy vivait actuellement son pire cauchemar. Tout se passait de manière catastrophique. Sa perte de contrôle, la froideur de son amant espéré, le calme abominable de son chef qui n’avait pas l’air de se rendre compte qu’il se retrouvait face à quelqu’un qui pourrait le descendre de sang froid, chose qui non seulement provoquerait à jamais la perte de son emploi à Nancy et surtout la mettrait dans un sacré bazar, Warren Vidic ne lui pardonnerait jamais d’avoir osé les trahir, ne serait-ce que pour une bonne raison improvisée comme celle-ci…

Maintenant, Nephtys tentait d’intervenir pour les aider, et demander simplement protection à son supérieur, ce à quoi Giovanni proposait de partir rejoindre Meister en bas. Elle comprit alors que… Giovanni se posait déjà comme maître de la situation par rapport à Esti, et que c’était… Très mauvais. Pour tout le monde. Tuer un agent de police aussi haut placé, en infraction à domicile puisque c’était légalement le cas, tuer quelqu’un tout court sous témoin, là, qu’ils soient de lien de sang ou pas, tous seraient accusés de complicité s’ils ne le dénonçaient pas. La seule personne suffisamment nounoursesque pour, tout en étant intègre, laisser partir tranquillement quelqu’un qui ne donnerait pas toutes les informations possibles sur la mafia à la police était précisément cet homme en face qui pour la simple raison que Bootleg et Giovanni étaient frères, les laisserait partir tranquillement.
Nephtys quitta la pièce… Mais son amie doutait qu’elle se lasse si facilement et abandonne. Du reste, ça l’étonnait que Meister soit parti si vite.

Et les choses commencèrent à aller très mal. La soudaine prise du revolver de Giovanni… fit gémir à Nancy qu’il ne devait pas faire ça.. Pas avec lui… Pas sur lui. Non, elle, c’est la fangirl de Vidic, on le sait! Et quand on fangirlise Vidic, le grand psychopathe, qu’on adore les grands malade mentaux de fiction, on peut pas faire de même pour un gros nounours… Ah, non, la preuve avec moi? Ah, c’est pas faux… Bon, on ne peut pas ne pas aimer un nounours même si personnellement je trouve que Tendeurs a une tête d’ampoule, j’ai vu qu’on me volait mes expressions d’ailleurs, vous êtes très moche. Revenons à Nancy… qui entendit Giovanni menacer tranquillement son chef. Se posèrent alors deux choix. Le laisser agir, et éventuellement voir Rivu se faire assassiner, mais son amour serait sauf, ou alors intervenir pour désarmer Giovanni, ce qui ne lui prendrait que quelques secondes, celui-ci ne s’y attendant certainement pas. Mais ça serait pas drôle, et on l’a déjà assez humilié ce pauvre Gi, et bon sang Rivu doit nous sortir sa réplique classicisme à la Kakashi Hatake…

Qui plus est, vous croyez pas certainement que Nancy allait faire preuve de courage et de professionnalisme. A la place, comme c’est une chialeuse et une psychopathe en même temps, mais un poil plus morale que Tina quand même, Nancy se leva pour faire trois mètres alors que Giovanni, un sourire carnassier aux lèvres, continuait à menacer monsieur j’Inspire l’envie de câliner le chat, chose qu’il continuait de faire avec une incroyable tranquillité... Seulement apparente. Puisque, si elle ne le connaissait pas beaucoup et ne pouvait pas traduire ça, la posture qu’il avait adoptée était clairement stressée et nerveuse. En même temps, vous saurez plus tard ce pourquoi il était là, et comprendrez aussi la raison pour laquelle il n’était carrément pas adapté à la situation. Nancy se planta alors en plein milieu de sa route, boudant à moitié, paniquant à moitié, et complètement paumée, interrompant son patron qui allait répondre très tranquillement au mafioso une fois que celui-ci eut fini sa tirade. Elle ne pouvait pas intervenir de façon normale et posée, donc, ça se traduit encore une fois par un sanglot à moitié criard.

Bon courage pour continuer à faire qu’elle rappelle en quoi que ce soit quelque chose de… on va dire positif… à Giovanni.

« Je sais paaaas quoi faire m’amour le tue pas steplaaaiiiiit patron m’en vouleeezz paaaas »


Nous connaissons toutes les deux, Giovanni et moi, le mode je-suis-trop-classe. Je vais vous expliquer, ça consiste en un sourire très sympa, un poil triste, et à la vous-inquiétez-pas-je-vous-laisserais-pas-vous-faire-blesser. Chez Rivu, plus tristounet qu’autre chose, ça équivaut au râlement bestial du caféinomane Vidic quand il est pas content d’un truc qui ne se déroule pas comme prévu et qu’il est obligé de prendre la situation en main, un peu comme quand on doit forcer l’esprit d’un patient un peu réticent… Prenez ça du côté opposé, gentil pour faire quasiment niannian, et vous obtenez…

« Et bien, vous pourriez commencer par aller vous détendre un peu? »
Aïe. Pourquoi, se demanda-t-elle bien pourquoi, était-elle absolument sûre et certaine qu‘il allait lui sortir quelque chose de très embarrassant, de complètement hors de propos quant au fait qu‘on le visait avec une arme à feu, et surtout de pas franchement génial pour ce pauvre Giovanni? « La salle de bain derrière a été alimentée la semaine dernière par Helene, donc il devrait vous rester du Pochie Ceribou, ! Vous m’allez l’air vraiment énervée, cela vous fera le plus grand bien… Ne vous inquiétez pas, tout ira bien! »

Note: le Pochie Ceribou est un savon liquide formé à partir de rosée de pokémon mélangée à du lait, un genre de savon lait pour la peau adoré par les demoiselles. Nancy devint rouge et jeta un œil à Giovanni perturbée… Et s’engouffra dans la salle de bain derrière, opposée à l’unique porte menant dans les escaliers (note: il s’agit de la chambre gauche du troisième étage), ayant un plan sournois pour si les choses se passaient bien. Notez aussi que ça n’a pas traversé l’esprit de Nancy que ça pourrait être gênant de se prendre un bain alors qu’il y a une tentative de meurtre et ou de corruption, au choix, il y a son patron, un gangster qu’elle aime, elle est au boulot et chez son amie simultanément, mais c’est pas grave, life is beautiful! Et puis on ne fait pas attendre du Pochie Ceribou. Bon… en attend ant… Ouais…. C’est bien beau de faire des promesses quand on ne sait pas comment les tenir. Mais Rivu profita de ce que Nancy était partie pour reconsidérer Giovanni, pour répondre enfin…

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« Ecoutez Monsieur Esti… Je… ne sais pas de quoi vous voulez parler… tout ce que je demande au fond… c’est à être tranquille… Avec Meister… »

Meister n’était jamais parti. Il s’était caché dans le couloir… Attendant que Nephtys vienne lui filer un coup de main. Et surtout, curieux d’entendre ce qui allait se dire. Mais, il ne s’attendait pas à ce que Nephtys intervienne. La promesse d’Esti de les laisser tranquille lui suffisait, et il faisait confiance à Giovanni pour régler ça. Bien l’un des trucs qu’il pouvait laisser à son petit frère? Sauf que… Oh bon sang, quel idiot de ne pas être là! Nephtys se dressait… pour les protéger… quand il était clair qu’il n’y avait rien à perdre. Bon sang, la chance lui avait sourit pour le maintenir hors de ce réseau criminel de merde, et ne l’avait trahie qu’envers Kaori… pour la lui rendre. Il supposait donc que ce type ne mentait pas. Qui plus est… Il essayait peut-être de les leurrer, en effet, mais qui choisirait un sponsor à la place de la justice?

« … Nephtys… il serait peut-être préférable pour vous de rejoindre Meister Bootleg en bas. »


Il est derrière le mur, triple buse. Et il écoute. Ne la vouvoie pas abruti des Alpes croisé avec une andouillette venisienne, c’est ta belle sœur, et en plus tu t’es suffisamment ridiculisé devant pour pas faire le mariolle! Il était à deux doigts de surgir pour passer un savon à Giovanni de vouloir commander ainsi à Nephtys, quel guacamole pourri essayait de donner des ordres à son ange?

« Et… pourquoi le ferai-je ? »


« Pour la simple et bonne raison que si vous veniez à être au courant de tout ce qui se passait, vous vous retrouverez en situation de danger. »


Pensée simultanée du barman et de sa chère et tendre… T’es stupide ou quoi mon gars, je lui ai déjà tout dit, et elle m’aime quand même, je crois qu’en sachant qui tu es elle s’attends un tout petit peu à être en situation de danger! Coincée entre la police et la contrebande, entre la vie et la mort… C’est un choix à faire, et elle l’a déjà fait, vivre est un danger. Meister grinça des dents et voulut bondir dans la pièce pour mettre une droite à son frère et lui expliquer « tendrement » qu’il était un peu à côté de la plaque. Mais, Nephtys s’en chargea.

« … Tu penses pas que j’ai un peu l’habitude ? »

« Certes. Mais vous avez eu une chance que pas tous ont eu. Vous êtes vivante. Votre renaissance est sans doute la meilleure chose qui soit jamais arrivée à mon frère. Ne courez pas de stupides risques par simple curiosité… cet abruti ne s’en remettrait pas… De plus, vous n’êtes strictement d’aucune utilité. Cette histoire ne vous concerne pas. Profitez de votre romance avec Meister, et vivez écartée de nos affaires. »


Hésitation de Nephtys. Si il n’était pas si furieux de ce qu’il lui ordonnait de se barrer, il aurait été touché de l’attention et des mots… Il n’avait pas tort sur un point. Par contre, vivre écartée de leurs affaires était impossible pour la simple et bonne raison que si elle devenait sa femme et il était hors de question que cela ne se passe pas ainsi, Meister était, qu’il le veuille ou non, responsable de ses neveux et nièces… Du moins, il s’en sentait. Frère de sang, juré, du scientifique à la tête de la recherche scientifique de la Team Rocket. Champion d’arène, avec des responsabilités. Donc oui, elle serait mêlée à tout cela… Et ça ne changeait rien. Par contre, en effet, Meister préférait qu’elle soit à ses côtés.

« Très bien… tu … tu m’as convaincue… »


L’angélique divinité à la chevelure de neige sortit de la pièce pour descendre rejoindre Meister… mais celui-ci s’y trouvait déjà et l’attira à lui dans les escaliers sans faire de bruits, pour ne pas éveiller les soupçons. Il ferma la porte en la poussant fortement, comme si Nephtys l’avait claquée, et maintenant qu’ils n’étaient que tous les deux… à l’abri derrière le mur, des visions, et un peu des sons, il saisit les mains qu’il avait prises pour l’écarter et les embrassa rapidement sans un son, seul l’ombre de son visage le dissimulant…
Qu’elle était belle, et courageuse, aimante, douce… tout cela en étant la femme la plus forte qu’il ait jamais vu, bien plus que cette mannequin à la noix… Survivre à la mort, tout ça juste pour vivre, honorer le plus beau cadeau du monde, quoi, c’est cliché? Certes… Mais dans leur cas, cela prenait tout son sens. Et non, il ne pouvait pas se passer de contempler, d’admirer à chaque seconde, combien elle était merveilleuse. Et ça passait par le courage, même si il semblait qu’il avait été ignorant, dont elle venait de faire preuve.

« Ce qu’il oublie, c’est que si tu veux bien devenir ma… »
Oula, va pas trop vite en besogne. Bon, et allez, tant pis : « … fiancée… Tu n’auras pas trop le choix que de baigner là-dedans. D’autant plus qu’en tant que Champion d’Arène, je suis impliqué dedans quand même… Alors que tu saches tout ou pas, ça revient au même. Si tu me veux, évidemment, et… »

Aïe. Mauvais bruit d’armement d’un pistolet. Le barman dressa les pointes des cheveux, cherchez pas c’est possible, et se tourna vers la porte en paraissant furieux… Bon sang! Quel abruti ce mec! Si il le descendait, ce type, là, c’était foutu pour eux! Il siffla… et descendit préparer ses cocktails en quatrième vitesse. Il est possible que l’Eoko qui était venu leur faire un coucou soit responsable de cela, donc, de la téléportation immédiate et de la préparation en trente secondes des cocktails voulus, soit deux au whiskey et l’un pur écossais, et deux autres qu’il avait déjà fait avant, plus un verre d’eau pour Nephtys qu’une fois revenu et un peu calmé en n’entendant toujours rien, il fit de son mieux pour rassurer….

« Je vais pas les laisser trop magouiller et nous détruire ce qui nous reste… J’ai plusieurs missions en tant que Champion, que frère aîné, et surtout en tant qu’amant, et crois-moi, je ne les échouerai pas. »


Et sur ce… Le barman ouvrit en grand la porte avec ses verres en hurlant ceci: « Et vous croyez que c’est l’endroit pour boire?! Vous vous foutez de moi ou quoi, descendez dans le salon, ou ça, le whiskey-man et Scottish-boy, les cocktails je vous les envoie en pleine tronche! »

***

Pendant ce temps, dans l’esprit bizarre d’un grand nounours qui pète les plombs avec une élève qui croit que c’est une bonne idée de faire marcher les corps de morts devant les gens à qui de leur vivant ils étaient cher (Ah? On me signale que je me suis trompée d’histoire? Pardon!), bon, gardons juste nounours-man ou Scottish-boy comme il vient de se faire qualifier quoique chronologiquement ce n’ait pas encore été le cas, désolé, appelé ainsi à cause d’un léger accent de la part du chat… C’est chaud d’être le grand chef de la section criminelle de la police et de se faire braquer par l’ennemi public numéro 2! Qui plus est, en caleçon. Mais Rivu ayant déjà fait pire, pour le plus grand désespoir de Vidic qui aspirait à une image de la police dure et impénétrable, ça ne l’impressionnait pas beaucoup…

« Ainsi vous voudriez collaborer avec mes services pour avoir les Quetzacoalts… »


Moui, c’est bien de mettre une chemise, mais un pantalon c’est mieux. T’es toujours en caleçon. Rivu, toujours en mode costard cravate et considérant un peu amusé que le mafioso était en train de s’octroyer l’une de ses fringues à lui, le chef s’octroyant toujours la chambre du haut la plus grande et la plus claire. Bon, mais c’est pas grave. Monsieur je fais un spectacle de marionnettes en plein Safrania parce que j’ai trop bu et que les conventions sociales ont sauté, ça ne le dérangeait pas plus que ça.

« Et je suppose que si je venais à refuser votre proposition, vous me dénoncerez à vos autorités et je me retrouverai en cellule… »


Rivu constata qu’apparemment personne dans cette maison ne savait lire entre les lignes. Quand on expliquait qu’on ne les ennuierait pas en ce moment présent parce qu’il se trouvait chez la personne à qui la maison appartenait, et qu’on n’embête pas les gens chez eux, ça veut aussi dire qu’il n’essaierait pas de les arrêter. Comme prévu, le mafioso se baissa pour aller récupérer l’arme que son employée avait jeté, l’armer, et le pointer sur lui.

« Ainsi, j’ai deux options. Mais avez-vous seulement considéré que je pourrai très bien refuser cette collaboration, et vous éliminer pour éviter tout ennui de votre part ? »


Absolument pas, puisque je ne vous croit pas stupide à ce point. Rivu restait très calme, puisque tout ce qu’il savait de Giovanni était le dossier que Vidic avait constitué sur lui et les preuves lancées contre lui, voulu mort ou vif.

« Vous avez lu certains de mes dossiers… bien. Toutefois, c’était très imprudent de votre part de débarquer ici et de penser pouvoir faire une telle proposition et d’acquérir mon accord… Vous ignorez tellement de choses… autant sur les Quetzacoalts que sur moi, et d’autant plus sur notre relation. Et ces choses, ne pensez pas pouvoir les découvrir… si aisément… Cependant, avant de prendre la décision de vous garder en vie ou de vous tuer, j’aimerai savoir quelles sont vos intentions concrètes… comment comptez-vous vous débarrasser de ceux qui ont été capables d’éliminer plus de sept cent innocents citoyens auxquels vous avez juré protection, vous, les forces de l’ordre ? »


Rivu soupira en grattant le derrière des oreilles de son chat, puis s’adressa très tranquillement au mafioso, ne faisant aucun cas du revolver, du moins en apparence. Evidemment il paniquait un peu, mais son pourcentage de chances de s’en sortir étant élevé, il lui fallait espérer… Surtout qu’il n’avait pas l’intention de s’en prendre à eux.

« Déjà, je suis ici en congé, c’est vous qui vous êtes introduits dans une demeure appartenant à la police, donc la personne inconsciente, c’est plutôt vous. Je m’en fiche, parce que ce serait anormal de ne pas se considérer invité quand l’ancienne maîtresse est là… Aussi tant qu’elle est avec vous je n’aurais tout simplement pas tenté de vous arrêter. Et si tel avait été le cas croyez bien que ce serait déjà fait. Comme, si vous aviez réellement eu l’intention de refuser et vous seriez cru en danger, vous auriez déjà tiré. »


Ceci expliqué… le chat couina qu’il serait plus prudent de se barrer et d’appeler les renforts, qu’il pouvait aller le faire pendant qu’il gagnait du temps, mais son maître lui exposa que même si ça avait été prévu, le chat venait de griller toutes les chances possibles. Donc, à la place, il serra un peu plus fort son chat et leva son regard calme vers Giovanni. Sans faire mention du fait qu’une fois ça fini, il se considérait en droit d’aller se taper une bonne cure de repos, mais des enjeux importants étaient faits… Et c’était juste son devoir d’être humain et non pas de policier de calmer le jeu. Il continua alors, tranquillement.

« Je sais juste assez pour savoir vos points faibles, et je sais aussi que je ne les utiliserais pas contre vous pour vous arrêter. De plus, je ne vous crois pas assez stupide pour me tuer. Ma proposition est, techniquement, bénéfique pour vous car elle vous accorde une immunité pendant quelques temps, à votre personne et à vos proches, bénéfique pour la police et pour le peuple que nous avons juré de protéger, et ensuite bénéfique pour Bootleg. Ne vous en déplaise, il a le même devoir que nous, et c’est, avec une autre petite chose, l’un des deux éléments qui le garantissent allié des forces de l’ordre. »


La petite chose… n’était tout simplement que l’élément principal du procès qui l’avait innocenté, le fait qu’il ait laissé passer le gosse derrière le casino pour entrer dans les profondeurs et commencer à démanteler la Team Rocket, et ne l’ait pas signalé à l’organisation. De toute façon Rivu considérait que vu les évènements de Doublonville, que le barman ne vende pas son sang était logique, mais tant qu’il continuait à protéger sa ville et faire son devoir… tout allait bien. Un peu de la même manière que Giovanni avait été immunisé, en quelque sorte, quand il était à la tête de l’arène de Jadielle. Esti exposa alors ceci:

« La police pouvant agir où elle le veut quand elle le veut et comment elle le veut, l’autre organisation étant logiquement votre ennemie, sinon elle aurait fusionné avec vous, je crois que c’est un bon compromis… Qui plus est, s’ils étaient vos alliés vous auriez fusionné, et ce n’est pas comme si la Team Rocket n’avait jamais historiquement parlant vendu leurs rivaux pour éliminer toute concurrence. »


D’accord, ça remontait, et cette information il l’avait pas eue de plein gré, Vidic avait été plus qu’hésitant à la lui donner, ça cachait sûrement quelque chose, mais au moins voilà une chose qu’il pouvait utiliser maintenant pour le mettre en confiance. Le chat grimpa sur les épaules de son maître qui lui envoya un coup d’œil un peu amusé, content que celui-ci essaie de le rassurer, puisque si son devoir passait avant toute chose ainsi que ses valeurs, Rivu ne pouvait s’empêcher d’avoir les chocottes… Chocolate? Ha haha!

« … Et, encore une chose, je vous promet qu’aucune charge ne sera lancée contre vous ni aucune poursuite concernant ce qui se passe ici. Quitte à vous laisser embarquer Nancy en otage, ainsi si vous désirez de collaborer, elle pourra faire le lien... Et je me proposerais bien, mais là c'est sûr, le taré de mon service qui est à vos trousses va user des pires vilenies pour vous choper. Comme ça il n’y a pas de chantage - »


A cet instant précis le barman manqua de défoncer la porte, plateau en main, en les enguirlandant pour ne pas aller s’être placé correctement… Evidemment, Rivu ne demandait pas à Giovanni de lui donner tout ce qu’il savait sur leurs ennemis. Mais, juste des éléments pour pouvoir enquêter dans la bonne direction. Ils devaient les arrêter un par un… ou les infiltrer…Tiens, ça c’est une idée, Tina jolie, où est-tu mignonne? Rivu acquiesça et s’excusa de ne pas avoir respecté la maison ni les usages… Toutefois, il remarqua aussi que Meister avait les deux mains dans les poches, et qu’il tenait un objet dans chacune d’entre elle. Apparemment, comme prévu, il avait dans l’intention de rester neutre et allié à la fois des deux, et ça commençait par intervenir en cas de pépin… Il aperçut aussi Nephtys à qui il sourit pour lui dire que tout irait bien en même temps que Meister qui lui adressait un clin d‘œil (à Neph), et vit des gouttes d’eau glisser sous la porte de la salle de bain, Nancy s’était apparemment levée! A espérer qu’elle allait pas se croûter. A ta guise, petit frère!
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Giovanni SakakiAncien membre

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Le bal des armes

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MessageSujet: Re: Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!]   Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] - Page 2 EmptySam 29 Jan 2011 - 16:05
A nouveau, Nancy démontra son inaptitude à conserver un calme olympien, contrairement à son patron qui n'avait pas bougé d'un pouce malgré la menace directe se présentant à lui. D'ailleurs, toujours avec ce pragmatisme et ce détachement impressionnants, il conseilla à la rouquine d'aller se prendre un bain, afin de se détendre, ce qui était une proposition plutôt étrange au vu de la situation actuelle. Giovanni toutefois, ne broncha pas à cela, et regarda la demoiselle s'en aller d'un air totalement indifférent...
Et bien son test était plus qu'efficace. Le jeune homme était vraiment imperturbable... mais cela ne suffisait guère. Il fallait désormais qu'il réponde aux questions précédemment posées par le mafioso, qui restait toujours en position de tir, l'arme braquée sur Rivu.

...Qui gratta les oreilles de son chat, après un bref soupire, soit signe d'une exaspération certaine face à la réaction de Sakaki, soit signe d'un profond ennui... dans tous les cas, cela irrita considérablement le Pokémafieux, qui raffermit sa poigne sur son revolver.

« Déjà, je suis ici en congé, c’est vous qui vous êtes introduits dans une demeure appartenant à la police, donc la personne inconsciente, c’est plutôt vous. Je m’en fiche, parce que ce serait anormal de ne pas se considérer invité quand l’ancienne maîtresse est là… Aussi tant qu’elle est avec vous je n’aurais tout simplement pas tenté de vous arrêter. Et si tel avait été le cas croyez bien que ce serait déjà fait. Comme, si vous aviez réellement eu l’intention de refuser et vous seriez cru en danger, vous auriez déjà tiré. »


Un visage froid et inexpressif se tenait devant la mine tendre du policier. Giovanni haïssait la phrase stipulant que si Rivu avait voulu l'arrêter, cela serait déjà fait... et puis quoi encore, voilà persque depuis un demi-siècle que les forces de l'ordre couraient après la Team Rocket, comme si un simple homme d'apparence frêle avec un chat dans les bras pouvait changer la situation...
Toutefois, celà à part, l'homme avait raison. Si Giovanni avait vraiment ressenti sa présence comme étant la fin de sa liberté, il aurait déjà tiré... le policier avait sûrement deviné que sa proposition de collaboration l'intéressait...
Sakaki se réstreint dans un silence total donc, attendant les paroles à venir.

« Je sais juste assez pour savoir vos points faibles, et je sais aussi que je ne les utiliserais pas contre vous pour vous arrêter. De plus, je ne vous crois pas assez stupide pour me tuer. Ma proposition est, techniquement, bénéfique pour vous car elle vous accorde une immunité pendant quelques temps, à votre personne et à vos proches, bénéfique pour la police et pour le peuple que nous avons juré de protéger, et ensuite bénéfique pour Bootleg. Ne vous en déplaise, il a le même devoir que nous, et c’est, avec une autre petite chose, l’un des deux éléments qui le garantissent allié des forces de l’ordre. »


Giovanni eut un bref rictus agacé en réentendant le discours semblable d'il y avait quelques secondes, prétendant qu'il connaissait ses faiblesses, chose que le grand boss de la plus grande mafia au monde ne trouvait pas croyable, pas possible.
Mais la partie concernant le bénéfice qu'il pourrait tirer de cette union sappa la première phrase de Esti... bénéfique pour les citoyens et la police, c'était évident... la police, s'ils venaient à s'allier, pourrait être rapidement au courant de divers attentats programmés par les Quetzacoalts, et pourrait ainsi limiter les pertes humaines... ou si les terroristes se révélaient suffisamment malins pour ne pas dévoiler leurs attentions à l'avance aux Rockets, la police aurait au moins un peu plus de matière pour enquêter sur cette organisation malfaisante, ce qui déboucherait peut-être vers un succès...
D'un autre côté, si les forces de l'ordre commençaient à être au courant de projets secrets de la team adverse, cette dernière comprendrait rapidement qui serait l'informateur... soit les Rocket. Et là cela serait Chocolate et Tina qui en paieraient le prix... et ça, c'était tout simplement hors de question... à moins que Rivu ait un plan pouvant permettre aux Voleurs de ne pas être soupçonnés de trahison... ce qui étonnerait beaucoup Giovanni...

Mais la mention de Bootleg occupait plus l'esprit Sakakien que l'aspect pratique...
Il parlait de... son frère, apparemment... Meister avait... collaboré avec les forces de l'ordre ? Ou bien Rivu faisait-il tout simplement allusion au fait que son aîné ait juré hypocritement de protéger Doublonville de la menace Rocket, quand ils s'étaient croisés lorsqu'il était devenu champion ? Ou y avait-il autre chose ? La deuxième solution était la plus probable, mais Givoanni commençait brièvement à cerner le personnage devant lui, et devinait qu'il n'était pas dans son genre de se fier aux apparences... il n'aurait pas parlé "d'allié des forces de l'odre" s'il faisait vraiment allusion au combat Sakaki-Bootleg à Doublonville... cela aurait été exagéré...

Giovanni s'apprêtait à dire "comment ça ?", mais le policier continua avant même que le quadragénaire eut le temps d'ouvrir la bouche.

« La police pouvant agir où elle le veut quand elle le veut et comment elle le veut, l’autre organisation étant logiquement votre ennemie, sinon elle aurait fusionné avec vous, je crois que c’est un bon compromis… Qui plus est, s’ils étaient vos alliés vous auriez fusionné, et ce n’est pas comme si la Team Rocket n’avait jamais historiquement parlant vendu leurs rivaux pour éliminer toute concurrence. »


Là il dégainait un argument très convaincant... il était chose courant que sa mère vendît des sociétés lui faisant ne serait-ce qu'une micro-ombre à la police...

Ces paroles-là firent froncer les sourcils de Giovanni. Par simple esprit d'analyse, le policier était parvenu à la conclusion fatale... le mafiosi était sous chantage. Et Rivu l'avait deviné... quelle vivacité intellectuelle surprenante... cela lui rappelait Garth... sauf que Garth avait pu se baser sur la connaissance qu'il avait de son meilleur ami pour deviner que les choses ne se passaient pas comme elles auraient dû le faire en temps normal... Esti n'avait pas une connaissance aussi intime du criminel, mais était tout de même parvenu à cerner sa situation et à l'appréhender...

Etonné de cette prouesse, mais ne montrant rien, Giovanni baissa l'arme, tout en soutenant de ses iris sombres les yeux pétillants d'intelligence du représentant de l'ordre. Puis il finit par ranger le pistolet, alors que Rivu expliquait qu'il le laisserait juridiquement tranquille, et lui proposait même de kidnapper Nancy, lui garantissant une belle couverture et sauvant les niches de la folle parallèlement.

Sakaki s'apprêta à commencer à poser les questions lui étant venues précédemment, mais une porte à moitié défoncée le coupa dans son élan, et l'obligea à faire volte-face à un Meister, plateau en main, l'air totalement remonté, qui leur signala avec toute sa classe légendaire que leur boisson était prête, par un : « Et vous croyez que c’est l’endroit pour boire?! Vous vous foutez de moi ou quoi, descendez dans le salon, ou ça, le whiskey-man et Scottish-boy, les cocktails je vous les envoie en pleine tronche! »



Derrière lui apparut Nephtys, souriant timidement à la drôle d'assemblée, sourire rendu par le policier dragueur qui, heureusement pour lui, réussit à passer cet échange visuel invisible aux yeux du barman... barman qui gênait fortement Sakaki... désormais il devait abandonner l'idée de poser certaines de ces questions à cause de sa simple présence... cela sera pour une autre fois...

Pour le moment, le pokémafieux croisa ses bras sur son torse, le regard posé sur Esti.

"Très bien... j'accepte ce contrat oral... vous aurez droit à des informations concernant les terroristes..."

Les yeux de Giovanni s'assombrirent durant un cours instant.

"Mais soyez discrets dans vos agissements... sinon... ce n'est pas seulement notre aide que vous allez perdre."

Sur ce, le pokémafieux sortit de la pièce, sans accorder un regard ni à son frère ni à la dulcinée de ce dernier, bien décidé à finir cul-sec la préparation alcoolique de son nii-san, et de prendre la poudre d'escampette sans tarder. Laissant ainsi la pauvre Nancy en plan... Il laisserait son supérieur lui expliquer les détails concernant sa fausse prise d'otage... pour le moment, il se sentait frustré, honteux d'avoir à collaborer avec les gardiens de la paix si détestés des mafieux et honteux d'avoir été cerné avec autant de facilité...


****

Lorsque le baron du crime passa devant Nephtys, cette dernière transforma son sourire en mine attristée... les choses paraissaient en surface s'arranger pour le cadet de son amour, mais... au fond cela ne devait pas le ravir, et elle comprenait bien cela... Après tout, plus de monde était au courant de ses affaires, moins il avait de contrôle... cela devait fortement le déplaire...

Comme cela lui avait déplu de vivre autant de choses à la fois... elle qui voulait tellement découvrir la réalité, la voilà qui se retrouvait au centre d'une affaire de terrorisme... où se mêlaient la Pègre, la police et son chéri... enfin, ce côté des choses était peu agréable, mais ce n'était pas celà qui l'embêtait le plus, non... après tout, peu importe les épreuves, si elles sont traversées ensembles, tout ne pouvait que se passer bien dans le meilleur des mondes...
Le côté dérangeant de la vérité était qu'en fait, Nephtys avait vécu toute sa vie dans un mensonge tissé par des hauts dirigeants policiers et tissé par les personnes qu'elles considéraient comme étant ses proches...

Même si Meister était parvenu à la rassurer, en lui disant que Nancy avait fait son travail mais avait dû s'attacher à elle pour vouloir la protéger, elle se disait que tout de même, si elles étaient devenues meilleures amies, c'était tout bonnement car un supérieur hierarchique en avait décidé ainsi, du coup cela enleveait beaucoup de crédibilité à sa poulpe favorite... et cela la faisait se sentir mal...

Serrant le bras de Meister, y recherchant un réconfort certain, elle posa ses yeux bleutés sur ceux du policier, légèrement intriguée.

"Alors... maintenant... on rentre ? "

La question posée elle alla déposer un tendre bisou sur la joue de Meister de un, car elle en avait envie, voilà depuis plus de trente minutes qu'elle était droguée à l'hormone du plaisir, et de deux car par ce contact elle se sentait rechargée de courage, et de trois pour manifester à quel point elle se sentait bien en sa présence, quitte à passer pour ces bécasses qui ne faisaient que ça avec leur copain...

Soudain, avant même qu'on pût lui répondre, voilà la porte de la salle de bain qui s'ouvrait... aïe, fermez les yeux...
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Meister BootlegAncien membre

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MessageSujet: Re: Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!]   Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] - Page 2 EmptyLun 31 Jan 2011 - 23:12

"Très bien... j'accepte ce contrat oral... vous aurez droit à des informations concernant les terroristes..."


Ben dis donc, l’avait pas l’air ravi le frangin. Cela dit, c’était pas comme si Meister ne pouvait pas l’entendre… Evidemment, lui, ça devait le lourder de travailler avec des policiers, ses ennemis naturels pourrait-on dire, si son petit frère était un pokémon. Mais ce n’était pas la première fois que le boss de la Team Rocket devrait faire des choix qui ne lui plaisaient pas… Et son frère ne l’y aiderait absolument pas. Il avait pas aimé bosser pour lui avant, il travaillait maintenant de son propre côté et lui refilait juste des thunes, et la seule relation qu’il avait avec lui concernait les rêves de Garth et leur lien de sang, qui l’obligeait par gaieté de cœur à se préoccuper de son neveu et de ses nièces…
Mais pour ce qui est du boulot… et ce Rivu l’avait bien compris, pas la peine de chercher. Neutre totalement, ce qui comptait à présent était Doublonville et sa famille, ceci incluant Nephtys là dedans.

"Mais soyez discrets dans vos agissements... sinon... ce n'est pas seulement notre aide que vous allez perdre."


Ouais… Chocolate en danger, surtout. Tina et Silver aussi, évidemment. Mais pour une raison inconnue, nous savons que celle qui est vraiment en danger est Chocolate, curieux, peut-être parce que Mina et elle sont très liées, une relation à découvrir dans Playmon, numéro de février? Quoi, je raconte n’importe quoi? Ah bah c’est grosso modo ce qui venait de passer dans l’esprit du barman, j’entends par là « du n’importe quoi » en voyant Rivu sourire à Nephtys du coin de l’œil. On n’échappe pas au Maître des Enigmes, et surtout on fait pas passer ça pour de la politesse. T’aurais pu être le roi du monde mon gars, si Nephtys n’avait pas diverti l’esprit de son cher et tendre en lui prenant le bras, le Rivu serait passé par la fenêtre avec une droite apocalyptique en pleine tronche.
Qu’il soit le chef de la police n’importait absolument pas… Et l’accord passé avec Giovanni non plus. Meister était un champion d’arène, responsable de sa ville et donc responsable de l’ordre aussi, alors ils n’étaient pas en opposition et visiblement cette andouille de flic était trop bête pour saisir l’occasion. Tu n’es pas frappé précisément parce que t’es stupide, estime toi heureux espèce de boîte en carton pleine de poils et de bave de chat… Ouais, celle la d’insulte elle avait du sens, incroyable non? Peut-être que c’était le fait que son petit frère venait d’engloutir en deux secondes le breuvage qu’il venait de lui préparer, cet abruti sentirait les effets dehors, c’était quand même fort, abruti, et d’abord ça se déguste mes cocktails, bougre d’andouille! Te barre pas comme ça, comment tu vas rentrer abruti?!

"Alors... maintenant... on rentre ? "


… Ses yeux. Un océan de tendresse et d’amour, chargé toutefois des hautes vagues d’une profonde mélancolie et tristesse, infiniment compréhensible… Elle lui avait pardonné toutefois de l’avoir laissée, malgré tout ce qu’elle en avait souffert, une faculté d’aimer le monde universelle, mêlée à un sens de l’humour piquant et du même amour que lui pour les énigmes… Son intelligence, sa finesse d’esprit, son cœur qui surtout lui était dévoué, un côté fragile mais terriblement fort à la fois, tout cela en un seul corps et une seule âme (Heu… ouais, pas forcément, d’ailleurs, ça a quand même pris vingt trois chapitres pour qu’elle soit complète…), celle qui se tenait à son bras, contre lui, et qui exprimait un état d’esprit à la fois serein et chagriné… Quoi de plus normal, après tout la pauvre n’avait pas pu choisir ce qui lui arrivait depuis qu’elle l’avait rencontré pour la première fois. Mais tout cela… avait changé aujourd’hui. Le visage du barman s’affermit, plein de tendresse et il dégagea son bras pour le passer à la taille de sa bien aimée, prêt à la rassurer… murmurant des mots qu’il ne se rendit compte que plus tard qu’ils étaient passés inaperçus.

« Oui… Enfin, on va aller se reposer à Doublonville, histoire que tu puisses te remettre un peu, divine déesse… t’en a bavé aujourd’hui. Mais ce sera plus le cas, tu as décidé aujourd’hui de ton avenir par toi-même, et - »

« Non d’un rondin écartelé! Où est-ce qu’il est parti encore ce costard empaillé?! »
rugit Nancy qui venait de surgir de la salle de bain où elle se lavait précédemment… dans le plus simple appareil, plus simple encore que celui de Giovanni quand Rivu avait fait irruption dans la pièce pour la première fois. Et plus simple… je vous laisse deviner ce que c’est. Meister fixa froidement l’expression de la policière qui avait réintégré sa coupe poulpesque, et un œil expert comme celui de Rivu qui, cherchant un endroit à regarder pour masquer sa gêne avait choisi d’observer la réaction du couple, aurait pu déterminer que le barman avait du en voir des vertes et des pas mures et en envoyer promener un paquet, puisqu’il était capable de rester là sans sourciller… oui, c’est sûr que Nephtys en tenue d’infirmière c’est quand même autre chose.

« Je laisse Monsieur Le Chat t’expliquer tout… Et nous, on va aller se reposer. Il semble que malheureusement cette maison ne soit plus la notre. »


Sur ce, le barman toujours de glace concernant Nancy, ne se gêna pas pour attirer Nephtys à lui et partir de ce lieu en appelant Libegon, toujours en forme, bien évidemment. Celui-ci baissa la tête, s’inclinant face à elle… Et ils quittèrent cet endroit, laissant un passé bon comme mauvais derrière eux. Cette demeure avait été importante pour qu’ils puissent se retrouver… Mais il se promit de lui faire construire la villa dont elle rêverait, quand ils le pourraient, une pension magnifique, et de tout faire pour elle. Pouvait-il se racheter de l’avoir abandonnée certainement pas, mais prendre soin d’elle et l’aimer, était déjà une bonne chose, si petite soit-elle. Libegon était le pokémon de son frère de sang, et ce n’était donc pas sur lui qu’il pourrait se permettre de lui rendre ce besoin charnel d’amour qu’il avait et qu’elle ressentait, mais croyez moi qu’il ne se gênerait pas pour l’étouffer de baisers et d’étreintes une fois qu’ils seraient retournés à la civilisation…


Par contre, Nancy, elle, ne savait plus où se mettre. En dépit de toute logique, elle préféra rester droite, sur le plancher de bois froid et plein d’échardes entremêlées de poils de chat, formant d’énormes boules de poils blanches autour d’un unique point noir, spectacle curieux et surtout unique. D’ailleurs, comment un robot pouvait-il perdre ses poils? Face à elle, un patron qui ne savait où se mettre, pas que le pauvre homme n’ai jamais été confronté à une situation bizarre, faut voir qu’avec son acolyte d’avant y avait de quoi psychoter à mort quand même, les adeptes des histoires de Tata Trisha Blake qui les hurle haut et fort connaissent bien le genre d’inepties totales qui peuvent se produire avec le cerveau dérangé qui est le mien…
Le chat, donc un Motisma, décida de prendre les devants et jeta un costume de … grodoudou géant à Nancy qui l’enfila dans la foulée, libérant ainsi Rivu de la contemplation de la fenêtre, ce qui était un mauvais calcul, ses pieds étaient probablement plus intéressants… Bon sang, pas possible, il n’avait décidément pas de chance avec les agents féminines, en fait, pas de bol non plus avec les hommes, puisqu’il tombait systématiquement sur des tarés psychopathes, entre Warren Vidic qui, chose incroyable, était son bras droit, Rayleigh Bootleg qui avait littéralement poussé les agents Jenny à se faire dessus quand elles avaient essayé de lui dire qu’il transgressait l’espace aérien un peu plus tôt dans la journée, ces mêmes agents qui étaient d’une incompétence rare, Nancy qui n’était pas franchement très tranquille, et un certain nombre de spécimens tout à fait paranormaux en commençant par son ancienne acolyte qui errait accompagnée d’infirmières Joelle dans sa folie, chez elle, à ne pas reconnaitre Rivu ou l’insulter quand elle le voyait…
Pas de quoi se réjouir.

Et là, on venait de lui offrir un spectacle des plus… perturbants après une grande victoire pourtant, la certitude de pouvoir compter la Team Rocket parmi leurs alliés temporaires pour défaire les Quetzacoalt, et peut-être même pouvoir sauver beaucoup de gens au passage. Qui sait à quel point la police dans pokémon est incompétente totale, ils ne savent rien faire si les champions d’arène ne sont pas là et je n’invente rien… Ce n’est pas ce petit Rivu qui allait changer quelque chose. Toutefois, aider éventuellement la Team Rocket de l’intérieur en leur envoyant Nancy… Ca, c’était une bonne chose. Le patron se retourna donc vers son employée à qui il s’efforça de sourire, perturbé par son accoutrement initialement prévu pour lui-même (… Oui. BON.). En ne faisant pas trop attention au fait qu’elle était rouge et… le coupa au moment où il allait parler en hurlant à sa place.

« Monsieur! Je suis désolée, je vais retourner en poste! Cela n’a que trop duré, et la cible s’en va, j’ai échoué ma mission, je… »

« Hé, hé, ça suffit! Ton ordre de mission a changé. Tu vas suivre Giovanni et lui offrir tes services. »


Quelqu’un pourrait lui expliquer, ou plutôt, le convaincre qu’elle ne venait pas d’interpréter ses propos comme Scarlet, une autre chef de section, celle chargée de réguler les combats de Pokémons (donc, une feignasse qui préférait s’offrir des vacances plutôt que de travailler), le genre à comprendre une phrase de la manière la plus détournée possible, un peu comme une femme que Meister connaissait personnellement… En effet, c’était le cas, Nancy en toute bonne foi venait d’interpréter de travers les ordres. Elle dévisagea Rivu stupéfaite… Ok, pour jouer les espionnes, et être débarrassée de sa tâche précédente, quoiqu’elle aimait sincèrement Nephtys comme son amie aussi, malgré le fait qu’initialement cela ait été un travail… Elle l’inviterait à boire un coup une fois que les évènements se seraient tassés un peu, mais là…

« … Bien, monsieur! »


« … J’entends par là que tu vas nous servir de passerelle de communication, et les assister si besoin est. Nous prévenir aussi de leurs actions, récolte un maximum d’informations concernant leurs projets… »


A… Nancy se rembrunit, elle n’avait malheureusement été dupe que de sa propre espérance pas franchement saine. En même temps, on lui donnait un travail, et sans nul doute, cela se révélerait utile à Warren Vidic, vers qui elle se tournait maintenant que son grand crush l’avait rembarrée… D’un autre côté, elle pouvait toujours espérer le conquérir, ce mafiosi, en lui dévoilant des plans de la police, déjà que ceux-ci étaient des abrutis, mais ce serait encore pire! Totalement inefficace! Bon… Tout n’était pas perdu, et elle avait encore une chance d’en séduire au moins un!

« … Bien monsieur. Je m’en vais accomplir ma mission. »

Elle s’en alla à bord du véhicule de Giovanni qui trainait dans le coin… Ah non, elle aurait aimé, mais celui-ci s’était déjà barré. Qu’à cela ne tienne, elle irait suivre Meister et Nephtys, ils ne devaient pas être loin de celui qu’elle attendait… Laissant Rivu seul avec lui-même.
Levant les yeux au ciel… triste de ne pouvoir faire plus, de devoir attendre leur bon vouloir, triste d’être totalement impuissant, mais espérant un lendemain peut-être meilleur, et dans lequel il serait acteur. Dans cette espérance, il n’était pas le seul à vouloir agir pour son propre futur et celui du monde, mais il y avait surtout une femme revenue parmi les vivants pour découvrir un monde pourri et corrompu et où seul, peut-être, l’amour envers la race humaine, incompréhension en elle-même, pourri et pure à la fois, peut éventuellement faire quelque chose.

Et à côté de ça, y a des atomes neutres qui en ont rien à cirer et feraient n’importe quoi pour avoir leur vies pépères, du genre Meister.


[Fini!]
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MessageSujet: Re: Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!]   Frères à travers le temps... j'pensais pas si bien dire. [Fini!] - Page 2 EmptyVen 4 Fév 2011 - 22:31
Meister 3136 ligne. (Niark niark tu m'as pas battu !)
Giovanni 2940 lignes (Vachement t'essayes de me faire croire que t'as battu mon record en laissant plein de blanc !)

Félicitation à vous deux !
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